-
Gérard Depardieu, né le 27 décembre 1948 à Châteauroux (Indre), est un acteur français, également producteur de cinéma et de théâtre, homme d'affaires et viticulteur. Il est occasionnellement réalisateur.
Famille, études, jeunesse
Fils de René Depardieu, qu'il surnomme « Le Dédé », un tôlier-formeur, Compagnon du devoir, et sapeur-pompier bénévole, et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au foyer, Gérard grandit dans une famille de prolétaires avec cinq frères et sœurs. Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de 13 ans. Au cours de son adolescence matériellement difficile, il se « débrouille » et commet quelques vols et trafics de contrebande en tous genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait le garde du corps des prostituées de Paris qui débarquent le week-end le jour de paye des GIs. On le surnomme alors « Pétarou ».
Son certificat d’études primaires en poche, il entre comme apprenti dans l’imprimerie du groupe de presse Centre France. Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 1964, après divers petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes alors qu'il n'a que 16 ans. En 1968, son meilleur ami Jacy Merveille, autre caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de prendre son destin en main.
Carrière d'acteur
Sur les conseils du fils d'un médecin berrichon, Michel Pilorgé, il monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble les cours de comédie de Jean-Laurent Cochet au théâtre Édouard VII – en même temps que Claude Jade et Alain Doutey – qui le prend sous son aile et où il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien qu'il épouse le 11 avril 1970 à Bourg-la-Reine, cette dernière lui faisant découvrir le monde de la bourgeoisie. C'est Élisabeth qui va lui présenter Agnès Varda et son mari Jacques Demy. Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiques tout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger son élocution difficile et sa mémoire déficiente.
En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c'est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l'année suivante dans La Femme du Gange[6]. Toujours en 1972, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster mais quelques belles réplique dans Le Viager (avec Michel Serrault).
Mais c'est en 1974 qu'il est pleinement révélé au grand public : son rôle de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux côtés de Patrick Dewaere et de Miou-Miou, est un succès doublé d'un scandale de mœurs en raison des dialogues crus et de la sexualité des personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de Paris. En 1975, il se libère du rôle étriqué de voyou grâce au succès de Sept Morts sur ordonnance de Jacques Rouffio. Vient ensuite sa période des grands réalisateurs italiens : Bernardo Bertolucci (dans 1900) ou encore avec Marco Ferreri. Depardieu impressionne par son aisance à changer d'univers, à l'image de films très différents tels que Le Camion (1977) de Marguerite Duras et de l'Inspecteur la Bavure (1980) de Claude Zidi.
Tout en restant fidèle à Bertrand Blier (Tenue de soirée, Trop belle pour toi), Depardieu élargit son répertoire auprès d'autres grands noms du cinéma d'auteur français, en refusant de s'enfermer dans un genre :
- Maurice Pialat le fait tourner dans quatre films, dont les très remarqués Police et Sous le soleil de Satan qui lui vaudra un Prix d'interprétation à la Mostra de Venise en 1985 ;
- Alain Resnais lui confie le rôle de l'un des « cobayes » dans Mon oncle d'Amérique.
- François Truffaut lui propose à la même époque des rôles d'amoureux passionné : La Femme d'à côté précédé du Le Dernier Métro, succès commercial qui lui vaut le César du meilleur acteur en 1981.
- Francis Veber l'illustre parallèlement dans des comédies de type buddy movie à la française en formant un tandem gagnant avec Pierre Richard : La Chèvre en 1981, Les Compères en 1983 et Les Fugitifs en 1986.
En 1981, il s'est également essayé à la synchronisation, avec le doublage de John Travolta dans Blow out, réalisé par Brian DePalma.
On le retrouve également dans des films en costumes, où il incarne plusieurs personnages historiques ou issus de la littérature française :
- Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne (1982), qui lui donna sans doute un certain goût pour ce type de rôle ;
- Jean de Florette pour Claude Berri (1986) ;
- Camille Claudel (1988) de Bruno Nuytten dans le rôle de Rodin ;
- Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau où son interprétation tonitruante et pleine d'allant du célèbre personnage de la pièce d'Edmond Rostand lui vaut un nouveau César, une palme cannoise et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur, ainsi qu'une critique et un public conquis ;
- 1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott (1992) ;
- L'Homme au masque de fer (1998) dans le rôle de Porthos ;
- Blanche (2002) dans le rôle de D'Artagnan ;
- La Femme mousquetaire (2002) dans le rôle de Mazarin ;
- Tous les matins du monde d'Alain Corneau en 1991 dans le rôle de Marin Marais aux côtés de son fils Guillaume Depardieu.
Dans les années 1990, après notamment le succès de Cyrano de Bergerac, sa notoriété s'étend et le cinéma américain lui propose des premiers rôles comme dans Green Card de Peter Weir avec Andie MacDowell (1990). Pourtant sa carrière américaine sera pratiquement stoppée net avec la parution d'une interview dans le magazine américain Time en février 1991 où il aurait raconté avoir assisté à Châteauroux à un viol alors qu'il était âgé de neuf ans : une tempête médiatique inouïe se déchaîne alors contre lui aux États-Unis car le journaliste du Time a traduit « assisté » par « participé » (ce qui, à neuf ans, était tout à fait ridicule)[8]. Ce scandale lui ôte toutes chances d'obtenir en 1992 l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano, distinction pour laquelle il était pressenti.
En 1993, il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard dans Hélas pour moi. Il multiplie également les succès publics dans des comédies avec des rôles inattendus : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi, Le Placard et Tais-toi ! de Francis Veber. Il participe également à de grands téléfilms tels Le Comte de Monte-Cristo ou son rôle de Jean Valjean dans Les Misérables. En 2004, son rôle de flic fatigué est très remarqué par la critique dans 36 Quai des Orfèvres. Pilier du cinéma français, on fait appel à lui pour des rôles auprès d'Isabelle Adjani (Bon voyage en 2003) et de Catherine Deneuve (Les Temps qui changent en 2004).
En 2004, il est le sujet d'une controverse quand on annonce qu'il joue au théâtre avec une oreillette, ce qui serait dû à ses accidents de moto.
En 2005, Depardieu reprend un rôle immortalisé par Michel Simon (Boudu sauvé des eaux), dans un remake de Gérard Jugnot intitulé Boudu. En 2008, il reprend le rôle d'Obélix pour la troisième fois dans Astérix aux Jeux olympiques, joue dans Disco de Fabien Onteniente, dans Babylon A.D de Mathieu Kassovitz et dans Mesrine : L'Instinct de Mort de Jean-François Richet. En 2009, il apparaît dans Bellamy sous la houlette de Claude Chabrol, puis dans Coco aux côtés de Gad Elmaleh. L'année suivante, il partage le haut de l'affiche avec Benoît Poelvoorde dans L'Autre Dumas. En 2010, il joue dans La Tête en friche de Jean Becker, puis il offre ses talents d'acteurs aux réalisateurs Gustave Kervern et Benoît Delépine dans le très décalé Mammuth, rôle pour lequel il est nommé aux Césars 2011 du meilleur acteur, avant de s'afficher dans Potiche de François Ozon et d'interpréter le rôle de Bruno Chiche dans Je n'ai rien oublié. En 2011, il interprète une quatrième fois le personnage d'Obélix pour le film Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté.
Avec plus de 170 films tournés, il est l'un des plus importants acteurs français, tant pour les thèmes traités que pour l'éventail de ses rôles.
Engagements
Engagement religieux
Depardieu éprouve une admiration pour Saint Augustin, dont il a récité des textes dans des églises. Il a rencontré Jean-Paul II lors du jubilé des artistes en 2000, moment où l'évêque d'Hippone fut évoqué. Le cardinal Poupard lui a suggéré de faire un film sur cet homme. Le 11 février 2003, il donne une lecture publique des Confessions de Saint Augustin à la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 25 mai 2003 au temple protestant de l'Oratoire du Louvre puis le 23 novembre 2005 à la basilique Notre-Dame de Montréal.
Engagements politiques
Soutien de la gauche durant de longues années, Gérard Depardieu s'engage dans le « Mouvement individuel, énervant et indépendant pour la réélection de François Mitterrand » en décembre 1987. L'acteur est en couverture du quotidien Le Matin de Paris en 1988, appelant le président sortant à se représenter avec l'appel en titre, « Mitterrand ou jamais ». Réélu, le Président Mitterrand lui attribue alors la Légion d'honneur. En 1993, il soutient publiquement une première fois le Parti Communiste Français puis en 2002, il participe financièrement à la souscription pour refinancer le PCF. Parmi ses autres engagements, il s'engage pour le candidat des Verts, Jacques Boutault aux élections municipales de 2008 de Paris. En 2010, Gérard Depardieu soutient le socialiste Georges Frêche au moment où il est attaqué, y compris dans son propre camp.
Lors de la campagne présidentielle de 2007, Depardieu apporte publiquement son soutien à Nicolas Sarkozy, déclarant dans un entretien accordé à Paris Match qu'il « est le seul homme politique capable, qui fait le boulot et travaille vraiment »[ ajoutant que tous les autres sont « ridicules ». « Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser » estime-t-il.
Il critique les syndicats lors de leur opposition à la réforme des retraites en 2010 mise en place par Nicolas Sarkozy et Éric Woerth. Dans un entretien publié par Le Journal du dimanche le 19 avril 2010, il déclare : « La politique ne m’intéresse pas. Ce n’est qu’une basse-cour avec des poules et des coqs qui se chient dessus. »
À l'élection présidentielle de 2012, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy. L'acteur assiste en effet au meeting de Villepinte en mars de la même année. Invité à prendre la parole, il déclare : « Depuis que ce nouvel ami qu'est Nicolas Sarkozy est au pouvoir, je n'entends que du mal alors qu'il ne fait que du bien ! ". Il signe également une tribune pour dénoncer le déni de démocratie dont serait victime Nicolas Sarkozy.
Il devrait bientôt incarner à l'écran Dominique Strauss Kahn, l'ancien directeur général du FMI, accusé de viol lors de l'affaire du Sofitel de New York. Il déclare considérer ce dernier comme un homme « arrogant ».
Vie privée
Une famille d'acteurs
Le 11 avril 1970, Gérard Depardieu épouse l'actrice Élisabeth Guignot, avec qui il a deux enfants, Guillaume (1971-2008) et Julie née en 1973, qui deviennent tous deux acteurs. Séparés en 1992, ils divorcent en 2006 après quatorze années de procédure. Le 28 janvier 1992, il a une fille, Roxane, avec le mannequin Karine Silla. De 1996 à 2005, il entretient une relation intime avec l'actrice Carole Bouquet. De 2001 à 2006, il entretient aussi une relation avec Hélène Bizot, avec qui il a, le 14 juillet 2006, un fils prénommé Jean en hommage à son ami Jean Carmet.
Depuis 2005, Gérard Depardieu vit avec Clémentine Igou, une ancienne étudiante en littérature d'Harvard, responsable du marketing d'un domaine viticole en Toscane.
Un caractère
En 1998, il a un accident de moto avec 2,5 g/l d'alcool dans le sang sur la route le menant au tournage de Astérix et Obélix contre César, de Claude Zidi. Il survit et reste alité quarante jours. En 2000, sans doute en raison de ses excès alimentaires, tabagiques et alcooliques, il subit un quintuple pontage coronarien. Cependant, il reprend très vite la direction des studios et des plaisirs de la vie. Il publie deux biographies, Vivant en 2004, pour dire tout son appétit de vivre, et L'Insoumis en 2006.
Calmann-Lévy devait publier une biographie non autorisée de l'acteur (Itinéraire d'un ogre). L'apprenant, Depardieu fait pression sur l'éditeur, via son ami Arnaud Lagardère qui possède le groupe Hachette Livre, pour que le livre ne sorte pas. Finalement le livre Gérard Depardieu, itinéraire d'un ogre de Patrick Rigoulet est publié aux éditions Le Rocher en août 2008. L'auteur est attaqué en diffamation par Gérard Depardieu, et condamné en janvier 2011].
En août 2012, sous l'emprise de l'alcool, un accident de scooter le mène à frapper un automobiliste, puis il récidive le 29 novembre 2012, alors qu'il présentait un taux délictuel de 1,8 g/l d'alcool dans le sang, mais sans faire de victimes.
Extrait de la lettre ouverte de Gérard Depardieu à Jean-Marc Ayrault dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012:
« Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou trop d’alcool ou ceux qui s’endorment sur leur scooter, je suis un des leurs, comme vos chers médias aiment tant à le répéter »
La lettre complète de Depardieu est publiée par le Journal du Dimanche du 15 décembre 2012.
Autres activités, revenus, patrimoine
Il possède des vignobles dans la zone d'appellation viticole AOC des Coteaux-du-layon au château de Tigné en Anjou depuis 1989, sur l'île de Pantelleria en Italie, au Maroc et 150 hectares à Tlemcen en Algérie avec le milliardaire algérien Rafik Khalifa, son ami.
En 2001, Depardieu s'associe avec l'homme d'affaires Bernard Magrez pour créer la société « La Clé du Terroir » et acquérir et promouvoir de nouveaux domaines viticoles.
Il a également investi dans de grands restaurants (Paris, Canada et Roumanie), ainsi que dans un hôtel, une brasserie, une cave-restaurant et une poissonnerie, tous situés rue du Cherche-Midi à Paris. I
l est aussi producteur via la société de production DD Productions créée dès 1983 avec des administrateurs tous membres de sa famille. En 1999, il a investi plusieurs millions de francs dans l'exploration pétrolière à Cuba.
Selon le classement annuel établi par Le Figaro en 2003, la rémunération de Gérard Depardieu pour 2002 est de 2,04 millions d'euros (hors télévision et théâtre). Depardieu est l'acteur français le mieux payé en 2005 avec 3,2 millions d'euros de gains estimés, soit environ 800 000 euros pour chacun de ses films sortis en 2005.
En 2004, dans ce même classement, il était troisième avec des gains quasiment équivalents (3,35 millions). En 2008, il est encore l'acteur le mieux payé du cinéma français avec 3,54 millions d'euros.
Une partie des revenus de l'acteur provient de la publicité. Dans les années 1990, il toucha 7 millions de francs pour la pub Barilla]. Il fit une autre publicité pour Senoble
En 1994, il achète l'hôtel de Chambon, rue du Cherche-Midi dans le 6e arrondissement de Paris, qu'il fait entièrement rénover et aménager jusqu'en 2011 par l'architecte Guillaume Trouvé Plusieurs artistes et décorateurs ont contribué à l'œuvre, dont Bernard Quentin et Jacques Garcia. D'une surface habitable de 1 800 m², l'acteur le remet en vente en septembre 2012 pour un montant de 50 millions d'euros
En 2011, il aurait vendu à Trouville à la fin de l'été sa villa en cèdre rouge entourée d'arbres fruitiers et de pins centenaires, cette résidence normande étant occupée surtout par son ex-femme, pour aussitôt en construire une autre, toujours sur les hauteurs de la ville. Cette nouvelle villa de 242 m² au sol (750 m² sur trois niveaux) est entourée d'un immense terrain.
Fin 2012, il fait l'acquisition de l'ancienne maison des douanes à Néchin en Belgique, proche de la frontière française, et une polémique éclate à propos de son exil fiscal.
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, qui défend la politique fiscale de son gouvernement, déclare sur France 2 que le départ de l'acteur pour la Belgique est « assez minable »
Quelques jours plus tard, Depardieu décide dans une lettre ouverte au Premier ministre de rendre son passeport et sa couverture de la sécurité sociale Il s'est informé quant à la procédure de naturalisation belge .
Le 20 décembre 2012, il se voit proposer un passeport russe par Vladimir Poutine.
En décembre 2012, selon le quotidien économique américain The Wall Street Journal, son patrimoine est évalué à 120 millions de dollars.
Récompenses et distinctions
- En 1981, il reçoit le César du meilleur acteur pour son rôle dans Le Dernier Métro
- En 1985, il est nommé Chevalier de l'Ordre national du mérite
- En 1985, il reçoit la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine à la 42e Mostra de Venise pour son rôle dans Police
- En 1990, il reçoit le Prix d'interprétation masculine au 42e Festival de Cannes pour son rôle dans Cyrano de Bergerac
- En 1991, il reçoit le César du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano de Bergerac
- En 1991, il reçoit le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour son rôle dans Green Card
- En 1991, il est nommé à l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano de Bergerac
- En 1992, il est président du jury au 45e Festival de Cannes
- En 1996, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur
- En 2002, il est fait Chevalier de l'Ordre national du Québec
- En 2006, il reçoit le Prix Lumière du meilleur acteur, pour son rôle dans Quand j'étais chanteur
- En 2011, il reçoit le Prix Lumière du Festival de Lyon, pour l'ensemble de sa carrière
Filmographie
Années 1960
- 1965 : Christmas Carol (film inachevé) d'Agnès Varda
- 1967 : Le Beatnik et le Minet de Roger Leenhardt (court-métrage) : le beatnik
Années 1970
- 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : Henri
- 1971 : La Vie sentimentale de Georges le tueur court-métrage de Daniel Berger
- 1971 : Un peu de soleil dans l'eau froide de Jacques Deray : Pierre, le frère de Nathalie
- 1972 : Le Viager de Pierre Tchernia : le complice de Jo
- 1972 : Le Tueur de Denys de La Patellière : Frédo Babasch, le « mouton » de la Santé
- 1972 : Nathalie Granger de Marguerite Duras : le vendeur
- 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : un homme de main
- 1972 : L'An 01 de Jacques Doillon : Un voyageur qui ne prend pas le train
- 1973 : Au rendez-vous de la mort joyeuse de Juan Luis Buñuel : Beretti
- 1973 : L'Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert : Zézé Perrin
- 1973 : Deux hommes dans la ville de José Giovanni : un jeune truand
- 1973 : Rude Journée pour la reine de René Allio : Fabien
- 1973 : Les Gaspards de Pierre Tchernia : le facteur
- 1973 : Stavisky... d'Alain Resnais : le jeune inventeur
- 1974 : Les Valseuses de Bertrand Blier : Jean-Claude
- 1974 : Pas si méchant que ça de Claude Goretta : Pierre
- 1974 : La Femme du Gange de Marguerite Duras : l'homme à la plage
- 1974 : Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet : Jean Lavalée
- 1975 : Sept Morts sur ordonnance de Jacques Rouffio : le docteur Jean-Pierre Berg
- 1975 : Bertolucci secondo il cinema - Documentaire - de Gianni Amelio - Simple figuration
- 1976 : Barocco d'André Téchiné : Samson / l'assassin de Samson
- 1976 : 1900 de Bernardo Bertolucci : Olmo Dalco
- 1976 : Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg : l'homme au cheval
- 1976 : La Dernière Femme (L'ultima donna) de Marco Ferreri : Gérard
- 1976 : René la Canne de Francis Girod : René Bornier
- 1976 : Maîtresse de Barbet Schroeder : Olivier
- 1976 : Baxter, Vera Baxter de Marguerite Duras : Michel Cayre
- 1977 : Dites-lui que je l'aime de Claude Miller : David Martinaud
- 1977 : Violanta de Daniel Schmid : Fortunat
- 1977 : Le Camion de Marguerite Duras : Lui
- 1977 : La nuit, tous les chats sont gris de Gérard Zingg : Philippe Larcher
- 1977 : Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier : Raoul
- 1978 : Rêve de singe (Ciao maschio) de Marco Ferreri : Gérard Lafayette
- 1978 : Providence de Alain Resnais - Il participe au doublage du film
- 1978 : Le Sucre de Jacques Rouffio : Raoul-Renaud Homecourt
- 1978 : La Femme gauchère de Peter Handke : l'homme au T-Shirt
- 1978 : Les Chiens d'Alain Jessua : Morel
- 1979 : Buffet froid de Bertrand Blier : Alphonse Tram
- 1979 : Le Grand Embouteillage (L'ingorgo, una storia impossibile) de Luigi Comencini : Franco
- 1979 : Rosy la Bourrasque (Temporale Rosy) de Mario Monicelli : Raoul Lamarre
Années 1980
- 1980 : Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais : René Raqueneau
- 1980 : Loulou de Maurice Pialat : Loulou
- 1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi : Roger Morzini
- 1980 : Le Dernier Métro de François Truffaut : Bernard Granger
- 1980 : Je vous aime de Claude Berri : Patrick
- 1981 : La Chèvre de Francis Veber : Campana
- 1981 : La Femme d'à côté de François Truffaut : Bernard Coudray
- 1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau : Mickey
- 1982 : Le Grand Frère de Francis Girod : Gérard Berger / Bernard Vigo
- 1982 : Danton d'Andrzej Wajda : Danton
- 1982 : Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne : Arnaud de Tihl
- 1983 : Les Compères de Francis Veber : Jean Lucas
- 1983 : La Lune dans le caniveau de Jean-Jacques Beineix : Gérard
- 1983 : L'Homme blessé (voix française de Jean) de Patrice Chéreau
- 1984 : Fort Saganne d'Alain Corneau : Charles Saganne
- 1984 : Rive droite, rive gauche de Philippe Labro : Paul Senanques
- 1984 : Le Tartuffe, également réalisateur : Tartuffe
- 1985 : Police de Maurice Pialat : Mangin
- 1985 : Rue du départ de Tony Gatlif : le père de Clara
- 1985 : Une femme ou deux de Daniel Vigne : Julien Chayssac
- 1986 : Jean de Florette de Claude Berri : Jean Cadoret, surnommé Jean de Florette
- 1986 : Tenue de soirée de Bertrand Blier : Jean-Claude, surnommé Bob
- 1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk : un détenu au commissariat
- 1986 : Les Fugitifs de Francis Veber : Jean Lucas
- 1987 : Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat : Donissan
- 1988 : Drôle d'endroit pour une rencontre de François Dupeyron : Charles
- 1988 : Camille Claudel de Bruno Nuytten : Auguste Rodin
- 1989 : Deux de Claude Zidi : Marc Lambert
- 1989 : Trop belle pour toi de Bertrand Blier : Bernard Barthélémy
- 1989 : I Want to Go Home d'Alain Resnais : Christian Gauthier
Années 1990
- 1990 : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau : Cyrano de Bergerac
- 1990 : Green Card de Peter Weir : Georges Faure
- 1990 : Uranus de Claude Berri : Léopold
- 1990 : Les Branches de l'arbre Shakha Proshakha de Satyajit Ray - Il est uniquement le co-producteur du film
- 1991 : Merci la vie de Bertrand Blier : le docteur Marc-Antoine Worms
- 1991 : Mon père, ce héros de Gérard Lauzier : André Arnel
- 1991 : Tous les matins du monde d'Alain Corneau : Marin Marais adulte
- 1991 : Le visiteur « Agantuk » de Satyajit Ray (Il est uniquement le producteur exécutif du film.)
- 1992 : 1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott : Christophe Colomb
- 1992 : Visionarium (court-métrage) de Jeff Blyth : l'employé de l'aéroport de Paris
- 1993 : Germinal de Claude Berri : Toussaint Maheu
- 1993 : Hélas pour moi de Jean-Luc Godard : Simon Donnadieu
- 1994 : My Father the Hero de Steve Miner : André
- 1994 : La Machine de François Dupeyron : le docteur Marc Lacroix
- 1994 : Une pure formalité de Giuseppe Tornatore : Onoff
- 1994 : Le Colonel Chabert d'Yves Angelo : Chabert
- 1994 : Élisa de Jean Becker : Jacques « Lebovitch » Desmoulin
- 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : lui-même en visite
- 1995 : Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau : le commissaire de police à Manosque
- 1995 : Le Garçu de Maurice Pialat : Gérard
- 1995 : Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré : Antoine Carco
- 1995 : Décroche les étoiles de Nick Cassavetes : Big Tommy Bellaveau
- 1996 : Le Plus Beau Métier du monde de Gérard Lauzier : Laurent Monier
- 1996 : Bogus de Norman Jewison : Bogus
- 1996 : L'Agent secret de Christopher Hampton : Ossipon
- 1996 : Hamlet de Kenneth Branagh : Reynaldo
- 1997 : XXL d' Ariel Zeitoun : Jean Bourdalou
- 1997 : She's So Lovely de Nick Cassavetes - Il est uniquement le producteur exécutif du film
- 1998 : Bimboland d' Ariel Zeitoun : Laurent Gaspard
- 1998 : Mots d'amour de Mimmo Calopresti : Avv. Lévi
- 1998 : L'Homme au masque de fer de Randall Wallace : Porthos
- 1998 : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi : Obélix
- 1999 : Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même
- 1999 : Mirka de Rachid Benhadj : Strix
- 1999 : Un pont entre deux rives, co-réalisé avec Frédéric Auburtin : Georges
- 1999 : Tutto l'amore che c'è de Sergio Rubini : Molotov
Années 2000
- 2000 : Vatel de Roland Joffé : François Vatel
- 2000 : Le Placard de Francis Veber : Félix Santini
- 2000 : Zavist Bogov de Vladimir Menshov : Bernard
- 2000 : Chicken Run de Peter Lord : voix VF de Rocky
- 2001 : CQ de Roman Coppola : Andrezej
- 2001 : Aime ton père de Jacob Berger : Léo Sheperd
- 2001 : Concurrence déloyale d'Ettore Scola : le professeur Angelo
- 2001 : Streghe verso Nord de Giovanni Veronesi
- 2001 : City of Ghosts de Matt Dillon : Emile
- 2001 : 102 Dalmatiens de Kevin Lima : Jean-Pierre Le Pelt
- 2001 : Cœurs inconnus d'Edoardo Ponti : Max
- 2001 : Vidocq de Pitof : Vidcoq
- 2002 : Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat : Obélix
- 2002 : Blanche de Bernie Bonvoisin : D'Artagnan
- 2002 : Wanted (Crime Spree) de Brad Mirman : Daniel Foray
- 2002 : Dina (Jeg er Dina) d'Ole Bornedal : Jacob
- 2002 : Le Pacte du silence de Graham Guit : Joachim
- 2003 : Nathalie... d'Anne Fontaine : Bernard
- 2003 : Tais-toi ! de Francis Veber :Quentin
- 2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie : le fromager
- 2003 : San-Antonio de Frédéric Auburtin : Bérurier
- 2003 : Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau : Jean-Étienne Beaufort
- 2004 : Épreuves d'artistes, documentaire de Samuel Faure et Gilles Jacob : lui-même
- 2004 : La vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre de Michel Muller : lui-même
- 2004 : 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal : Denis Klein
- 2004 : Les Temps qui changent d'André Téchiné : Antoine Lavau
- 2004 : RRRrrrr!!! d'Alain Chabat : le chef des Cheveux Sales
- 2004 : Nouvelle France de Jean Beaudin : le curé
- 2005 : La Femme mousquetaire de Steve Boyum: Cardinal Mazarin
- 2005 : Je préfère qu'on reste amis... d'Éric Toledano et Olivier Nakache : Serge
- 2005 : Combien tu m'aimes ? de Bertrand Blier : Charly
- 2005 : Boudu de Gérard Jugnot : Boudu
- 2005 : Olé ! de Florence Quentin : François Veber
- 2005 : Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli : Alain Moreau
- 2006 : Vacances sur ordonnance de Wayne Wang : le chef Didier
- 2006 : La Môme d' Olivier Dahan : Louis Leplée
- 2006 : Paris je t'aime segment Quartier Latin - également réalisateur (co-réalisé avec Frédéric Auburtin) : Le propriétaire du café
- 2007 : Michou d'Auber de Thomas Gilou : Georges
- 2008 : L'Instinct de mort, volet no 1 du dyptique Jacques Mesrine de Jean-François Richet : Guido
- 2008 : Disco de Fabien Onteniente : Jean-François Civette, dit « Jean-François Jackson »
- 2008 : Astérix aux Jeux olympiques de Thomas Langmann et Frédéric Forestier : Obélix
- 2008 : L'abbuffata de Mimmo Calopresti : Lui-même
- 2008 : Sans arme, ni haine, ni violence de Jean-Paul Rouve : Le parrain des truands marseillais
- 2008 : Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary : Le général
- 2008 : Babylon A.D. de Mathieu Kassovitz : Gorsky
- 2008 : Bouquet final de Michel Delgado : Hugo
- 2008 : Hello Goodbye de Graham Guit : Alain Gaash
- 2008 : Vsyo mogut koroli d'Aleksandr Chernyaev
- 2009 : Diamant 13 de Gilles Béhat : Mat
- 2009 : Bellamy de Claude Chabrol : Paul Bellamy
- 2009 : Coco de Gad Elmaleh : Le médecin
- 2009 : À l'origine de Xavier Giannoli : Abel
Années 2010
- 2010 : L'Autre Dumas de Safy Nebbou : Alexandre Dumas
- 2010 : Mammuth de Benoît Delépine et Gustave Kervern : Serge Pilardosse
- 2010 : La Tête en friche de Jean Becker : Germain Chazes
- 2010 : Pozdnyaya lyubov de Sabit Kurmanbekov : Gueorgui
- 2010 : Potiche de François Ozon : Maurice Babin
- 2011 : Grenouille d'hiver (court-métrage) de Slony Sow : Benjamin
- 2011 : Je n'ai rien oublié de Bruno Chiche : Conrad Lang
- 2011 : Un baiser papillon de Karine Silla-Pérez : le médecin de Manon
- 2011 : Glenn de Marc Goldstein : Journaliste télévision
- 2012 : Le Grand soir de Gustave Kervern et Benoît Delépine : Le médium
- 2012 : Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté de Laurent Tirard : Obélix
- 2012 : L'Odyssée de Pi de Ang Lee : Le Chef français
- 2012 : Frank-Étienne vers la béatitude (court-métrage) de Constance Meyer : Frank
- 2012 : L'homme qui rit de Jean-Pierre Améris : Ursus
- 2013 : Turf de Fabien Onteniente : Monsieur Paul
- 2013 : A Farewell to Fools de Bogdan Dreyer : Ipu
- 2013 : La Marque des anges de Sylvain White : Lionel Kasdan
- 2013 : Les Boulistes de Frédéric Berthe : Jacky
- 2013 : Niente può fermarci de Luigi Cecinelli
Télévision
- 1969 : Rendez-vous à Badenberg de Jean-Michel Meurisse : Eddy Belmont
- 1969 : Le Cyborg ou le voyage vertical de Jacques Pierre : Gabriel[
- 1969 : Menaces de Jean Denesle
- 1970 : Tango de Jean Kerchbron : Edek
- 1970 : La Pomme de son œil de François Villiers : Hamid
- 1970 : Nausicaa d' Agnès Varda : Un hippie
- 1970 : Les Aventures de Zadig de Claude-Jean Bonnardot : Zadig
- 1972 : Un monsieur bien rangé d' Agnès Delarive : Jean-Joseph Jenk
- 1973 : L'inconnu de Youri : Gérard
- 1973 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Mon ami Maigret de François Villiers : De Greef
- 1998 : Le Comte de Monte-Cristo de Josée Dayan : Edmond Dantes
- 1999 : Balzac de Josée Dayan : Honoré de Balzac
- 2000 : À propos de Bérénice de Jean-Daniel Verhaeghe : Titus
- 2000 : Les Misérables de Josée Dayan : Jean Valjean
- 2001 : Napoléon d' Yves Simoneau : Joseph Fouché
- 2002 : Ruy Blas de Jacques Weber : Don Salluste
- 2002 : La Femme mousquetaire de Steve Boyum : Cardinal Mazarin
- 2004 : Volpone de Frédéric Auburtin : Volpone
- 2005 : Les Rois maudits de Josée Dayan : Jacques de Molay
- 2008 : L'Abolition de Jean-Daniel Verhaeghe : Henry Torrès
- 2010 : Le Grand Restaurant (divertissement) de Gérard Pullicino : Gérard
- 2011 : Raspoutine de Josée Dayan : Grigori Raspoutine
- 2012 : La Solitude du pouvoir de Josée Dayan : voix
Voxographie
- David Warner dans Providence : Kevin Woodford
- John Travolta dans Blow Out : Jack
- Vittorio Mezzogiorno dans L'Homme blessé : Jean
- Kenneth Branagh dans Henry V : Henry V
- Mel Gibson dans Chicken Run : Rocky
Box-office
Gérard Depardieu est le deuxième acteur français cumulant le plus grand nombre d'entrées au cinéma en France ; tous rôles confondus et voxographie comprise (210 180 600 entrées cumulés au cours de sa carrière)[50] derrière Louis de Funès (267 030 641 entrées).
Parmi sa filmographie, on dénombre :
- 59 films de plus de 1 million d'entrées ;
- 36 films de plus de 2 millions d'entrées ;
- 20 films de plus de 3 millions d'entrées ;
- 13 films de plus de 4 millions d'entrées ;
- 10 films de plus de 5 millions d'entrées ;
- 6 films de plus de 6 millions d'entrées ;
- 4 films de plus de 7 millions d'entrées ;
- 2 films de plus de 8 millions d'entrées ;
- 1 film de plus de 9 millions d'entrées ;
- 1 film de plus de 10 millions d'entrées.
Théâtre
- 1967 : Boudu sauvé des eaux de René Fauchois, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre des Capucines
- 1969 : Les Garçons de la bande de Mart Crowley, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre Édouard VII
- 1970 : Une fille dans ma soupe de Terence Frisby, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre de la Madeleine
- 1971 : Clair-obscur d'Israël Horovitz, mise en scène Laurent Wesman, théâtre de la Gaîté-Montparnasse, théâtre du Lucernaire
- 1971 : Galapagos de Jean Chatenet, mise en scène Bernard Blier, théâtre de la Madeleine
- 1972 : Sauvés d'Edward Bond, mise en scène Claude Régy, TNP, théâtre national de Chaillot
- 1972 : Home de David Storey, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1973 : Isma de Nathalie Sarraute, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1973 : Isaac de Michel Puig, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1974 : La Chevauchée sur le lac de Constance de Peter Handke, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1977 : Les gens déraisonnables sont en voie de disparition de Peter Handke, mise en scène Claude Régy, théâtre des Amandiers
- 1984 : Tartuffe de Molière, mise en scène Jacques Lassalle, théâtre national de Strasbourg
- 1986 : Lily Passion de et avec Barbara, mise en scène Pierre Strosser au Zénith
- 1999 : Les Portes du ciel de Jacques Attali, mise en scène Stéphane Hillel, théâtre de Paris (thème : la fin de Charles Quint)
- 2004 : La Bête dans la jungle de James Lord, d’après une nouvelle d'Henry James, mise en scène Jacques Lassalle, avec Fanny Ardant, théâtre de la Madeleine
Récompenses et nominations
Discographie
- 1980 : Ils ont dit moteur... (paroles et musique Élisabeth Depardieu)
- 1986 : Lily passion (avec Barbara) (chant et voix)
- 1992 : I'll strangle you d'Hector Zazou, collectif (voix parlée)
- 1997 : Un piccolo aiuto avec Zucchero
- 1997 : Histoire du soldat d'Igor Stravinski, collectif (voix parlée)
- 2005 : Háry János de Zoltán Kodály, collectif (voix parlée)
- 2005 : La Bête dans la jungle d'Henry James (avec Fanny Ardant), adaptation de Marguerite Duras, éditions des femmes (voix parlée)
- 2009 : Sex shop - Je vous aime, bande originale des films de Claude Berri, collectif
- 2009 : Rendez vous in Paris avec Jasmine Roy (chant)
- 2010 : Oedipus rex d'Igor Stravinski, collectif (voix parlée)
- 2012 : Nebo moltchit (Le ciel se tait, en russe) avec Gulnara Karimova (fille d'Islom Karimov, président de l'Ouzbékistan), (voix parlée)
WIKIPEDIA
votre commentaire -
Kim Novak, née Marilyn Pauline Novak (13 février 1933 à Chicago, États-Unis), est une actrice américaine.
À l'âge de 21 ans, elle arrive à Hollywood et se fait engager par des dirigeants de la Columbia qui voyaient en elle une nouvelle Marilyn Monroe. Le succès s'ouvre à elle dès 1955 avec Picnic, pour lequel elle remporte le Golden Globe Award de la révélation féminine. Elle tourne deux films avec Frank Sinatra: L'Homme au bras d'or en 1955 et La Blonde ou la Rousse en 1957. L'année suivante, Alfred Hitchcock lui offre son plus grand rôle dans Sueurs froides avec James Stewart qu'elle retrouvera la même année pour Adorable voisine. Elle joue aux côtés des plus grands: Kirk Douglas (Liaisons secrètes, 1960), Jack Lemmon et Fred Astaire (L'Inquiétante dame en noir, 1962), Dean Martin (Embrasse-moi, idiot, 1964) ainsi qu'Elizabeth Taylor (Le miroir se brisa, 1980). En 1991, à 58 ans, elle met fin à sa carrière d’actrice.
Biographie
Jeunesse et début de sa carrière
D'origine tchèque, Marilyn Pauline Novak naît le 13 février 1933 à Chicago ; Son père, Joseph Novak, est employé de chemin de fer et sa mère, Blanche Kral Novak, une ancienne institutrice; Elle a une sœur, Arlene. Son enfance est difficile. Elle confie notamment avoir été victime d'un viol dont elle n'a jamais parlé avant 2012. Elle estime que les conflits réguliers chez ses parents l'ont préparée à sa vie d'actrice.
Depuis qu'elle est petite, Novak souhaite faire de l'art son métier. Elle gagne une bourse pour aller étudier à l'Institut d'art de Chicago[; De son propre aveu, elle ne s'entend pas avec ses enseignants et n'aime pas qu'on lui dise quoi faire et quand le faire. Après le lycée, elle entame une carrière de mannequin pour une boutique spécialisée dans les vêtements pour adolescents. Par la suite, elle reçoit une bourse d'étude pour une école de mannequins, tout en continuant son métier à temps partiel. Elle occupe le poste d'opérateur d'ascenseur, de commis en magasin et d'assistant dentaire;
Elle fait ensuite le tour des États-Unis avec trois autres jeunes femmes pour vanter les mérites d'une société spécialisée dans les réfrigérateurs. Elle est alors surnommée « Miss Deepfreeze ». Elle s'installe ensuite à Los Angeles où elle pense ne rester qu'un seul mois[. En 1954, elle apparaît pour la première fois à l'écran dans le film French Line avec Jane Russell et Gilbert Roland. Son apparition, une pose dans un escalier, n'est pas mentionnée au générique.
Carrière cinématographique
Débuts
Au cours d'une soirée, elle est repérée par un agent de recrutement de la Columbia Pictures qui lui fait passer un essai devant la caméra; À ce moment, le responsable du studio, Harry Cohn, souhaite remplacer la star de la compagnie Rita Hayworth, jugée rebelle et difficile, et trouver une nouvelle actrice pour être la rivale de Marilyn Monroe Cohn ordonne à Novak de perdre du poids et de se payer elle-même des cours de comédie. Il ne l'informe cependant pas qu'il prévoit de changer son nom en Kit Marlowe. Elle s'y oppose fermement et est alors convoquée pour la première fois dans le bureau de Cohn. Elle comprend qu'il lui est impossible de garder son prénom Marilyn pour ne pas faire de confusion avec Marilyn Monroe mais entend garder son nom, Novak. Elle choisit elle-même le prénom Kim et devient alors Kim Novak
Elle est alors engagée sur le film de Richard Quine, Du plomb pour l'inspecteur, où elle a pour partenaires Fred MacMurray, Philip Carey et Dorothy Malone. Le producteur dit d'elle :
« Ce n’était pas une véritable actrice lorsque nous avons commencé le tournage. Le visage était magnifique. Le corps superbe. Elle était photogénique. Mais elle était incapable de montrer la moindre émotion. Nous avons décidé de limiter son dialogue au minimum. Lorsque vous ne jouez pas, vous êtes forcé de réagir et c’est ce sur quoi nous comptions. »
La même année, Novak joue une femme fatale dans la comédie romantique Phffft! où elle donne la réplique à Judy Holliday, Jack Lemmon et Jack Carson, puis dans dans On ne joue pas avec le crime (1955), un film de casse, avec, entre autres, Brian Keith. Ce dernier film est salué par la critique et notamment par The New York Times qui salue la réalisation et les dialogues « savoureux et vraiment comiques » mais émet néanmoins des réserves quant aux personnages (qui selon lui auraient du être plus développés) et à l'histoire Novak reçoit quant à elle des critiques favorables pour son interprétation d'une danseuse de cabaret, ce qui améliore son statut au sein de la Columbia
Premiers succès
Le réalisateur Joshua Logan rencontre alors différentes actrices pour interpréter le rôle principal de son film Picnic (1955). Adapté d'une pièce de William Inge déjà mise en scène par Logan à Broadway, l'histoire est celle de Hal Carter (William Holden),
un garçon séduisant, qui s'éprend au cours d'un pique-nique de Madge, la petit amie de Alan (Cliff Robertson), un ancien camarade de collège. Harry Cohn estime que Novak est parfaite pour le rôle de Madge et le fait savoir. Novak est cependant plus remarquée pour son physique que pour ses qualités de comédienne. Logan lui fait passer plusieurs essais et, comme toute la production, est convaincu par son jeu et l'engage.
Elle s'identifie complètement au personnage de Madge. et utilise ses souvenirs d'enfance pour le jouer. Elle participe aux deux semaines de répétitions voulues par Logan mais ne se sent pas à l'aise avec ses partenaires dont William Holden avec qui elle reste distante.
Pour tourner une scène où elle doit pleurer, elle demande à Logan de la pincer en lui affirmant qu'elle ne peut verser des larmes que si elle a mal; Picnic est un grand succès qui séduit le public et la critique. Kim Novak devient une star et reçoit le Golden Globe de la révélation féminine de l'année. Elle est également nommée au BAFTA de la meilleure actrice étrangère pour son rôle dans le film.
Toujours en 1955, Novak donne la réplique à Frank Sinatra sous la direction de Otto Preminger dans L'Homme au bras d'or. Elle joue Molly dont le but est de sortir son petit ami, Frankie Machine (Sinatra), de la drogue. Le tournage s'avère difficile pour Novak. Preminger, qui ne lui trouve aucune différence avec Marilyn Monroe, pense qu'elle est incapable de jouer et lui fait répéter jusqu'à trente-cinq fois certaines scènes. Parce que son sujet traite pour la première d'addiction à la drogue à l'écran, la Motion Picture Association of America, qui assure la classification des films, refuse de l'évaluer. L'homme au bras d'or est néanmoins un succès critique et publi; Le film est nommé pour trois Oscars dont celui du meilleur acteur pour Sinatra.
Novak tourne ensuite Tu seras un homme, mon fils pour George Sidney. Le film met en scène Tyrone Power dans le rôle du pianiste américain Eddy Duchin. Ce dernier trouve l'amour auprès de Marjorie Oelrichs (Novak). Cette dernière meurt après avoir donné naissance à leur fils, Peter, que son père abandonne l'accusant d'être le responsable de la perte de sa femme. Novak et Power ne s'entendent pas sur le plateau. Ce dernier explique à la presse : « La confusion entre le tempérament et les mauvaises manières est malheureuse... Elle a fait de ma vie un enfer. Elle était souvent en retard, inévitablement grossière et incroyablement froide » Novak, quant à elle, estime que « lorsque les choses vont mal, c'est un gaspillage de temps d'être calme»
La Columbia la voit toujours plus comme une star que comme une véritable actrice et lui fait tourner deux autres films avec Sidney : Un seul amour (1957) et La Blonde ou la Rousse (iD]. Dans le premier, elle joue l'actrice américaine Jeanne Eagels morte mystérieusement en 1929. Elle envisage ce rôle comme un défi et effectue d'importantes recherches. Sur le tournage, elle demande à ce qu'un accordéoniste joue constamment Poor Butterfly, un morceau qui permettait aux acteurs du cinéma muet de rester dans leurs personnages Épuisée par le dévouement considérable qu'elle porte à son interprétation, elle ne conquiert pas la critique[Variety la trouve « sans éclat » et jamais suffisamment « séduisante ou capricieuse .
Elle est ensuite engagée pour La Blonde ou la Rousse, un film musical, qui lui permet de retrouver pour la deuxième fois Frank Sinatra et de donner la réplique à Rita Hayworth. Sinatra joue Pal Joey, un chanteur de night-club hésitant entre deux femmes. L'une est jolie, jeune et plutôt sage (la blonde, Novak), l'autre est richissime, délurée mais incarne la sécurité (la rousse, Hayworth). Novak joue du mieux qu'elle peut un personnage qu'elle considère comme superflu et idiotet trouve Sinatra « froid » et « superficiel » sur le tournage, bien qu'elle l'ait apprécié Sinatra sur le tournage de L'homme au bras d'or[; Le film est un succès immédiat auprès du public et de la critique. Novak est, quant à elle, considéré comme « décorative » par The New York Times.
En juillet 1957, elle fait la couverture du magazine américain Time. Elle est alors l'actrice numéro 1 au box-office
Sueurs froides
Le réalisateur Alfred Hitchcock prépare alors son prochain film d'abord intitulé Among the Dead puis finalement Sueurs froides (dont le titre original est Vertigo) et adapté du roman policier français D'entre les morts des auteurs Boileau-Narcejac. Il confie le rôle principal féminin à Vera Miles dont il espère faire une vedette et qui a déjà joué pour lui dans Le Faux Coupable (1956). Cependant, au cours de la préparation, Miles se retrouve enceinte et se voit contrainte de refuser. Alors hospitalisé, Hitchcock ne peut s'occuper de trouver une remplaçante. Le producteur du film, Herbert Coleman et l'agent du réalisateur, Lew Wassermann, choisissent alors Kim Novak et soumettent le projet à Harry Cohn;Bien qu'il déteste le scénario, Cohn accepte de le transmettre à Novak puisqu'il s'agit de Hitchcock. L'actrice l'adore en particulier pour la scène où le personnage de James Stewart et le sien se trouvent au Muir Woods National Monument; Elle accepte le double rôle sans même rencontrer celui qui est considéré comme « le maître du suspense »[, mais le film étant une production Paramount Pictures, Cohn exige que Stewart joue dans un film Columbia, L'Adorable Voisine, en contrepartie du « prêt » de Novak pour Vertigo. L'actrice exige alors une augmentation de son salaire estimé à 1 250 dollars à la Columbia et menace de ne pas honorer son contrat pour le film. Elle est d'abord suspendue par Cohn mais, après plusieurs semaines de négociations avec les nouveaux agents de Novak, elle est augmentée et reçoit 2 750 dollars la semaine.
Bien qu'il soit centré sur un meurtre, Sueurs froides n'est pas à proprement parler un film policier, mais, selon les propres mots du réalisateur, « une histoire d'amour au climat étrange ».
Scottie (James Stewart), ancien inspecteur limogé de la police à cause de sa tendance au vertige, est chargé par un de ses vieux amis de surveiller sa femme, Madeleine (Novak), dont le comportement insolite laisse redouter son suicide. Il surveille cette femme, la prend en filature, la sauve d'une noyade, s'éprend d'elle mais ne parvient pas, en raison de son vertige, à l'empêcher de se précipiter du haut d'un clocher. Se sentant responsable de sa mort, il est la proie d'une dépression nerveuse, puis il reprend une vie normale jusqu'au jour où il rencontre dans la rue le sosie de Madeleine.
La fille prétend s'appeler Judy mais il s'agit bien en réalité de Madeleine. Elle était, non la femme, mais la maîtresse de l'ami de Scottie, et c'est la femme légitime de celui-ci qui a été précipitée, déjà morte, du haut du clocher. Les deux amants avaient monté cette machination pour faire disparaître la véritable Madeleine en spéculant sur l'infirmité de Scottie qui l'empêcherait de la suivre jusqu'en haut du clocher. Lorsqu'à la fin, Scottie a compris que Judy était Madeleine, il l'entraîne de force au clocher, surmonte son vertige, voit la jeune femme terrorisée tomber le vide.
Novak arrive pour la première fois sur le plateau avec plusieurs idées préconçues à propos de ce que son personnage doit ou ne doit pas porter. Elle examine plusieurs croquis avec la costumière Edith Head qui lui demande son avis. Novak les aime tous à l'exception des chaussures noires qui vont avec l'ensemble gris. Elle se sent gênée de les porter et Head lui propose alors d'aller voir le réalisateur pour en discuter. Hitchcock a des idées bien précises sur ce que doit porter Novak et en particulier le tailleur gris pour le personnage de Madeleine. Il apprécie le malaise qu'elle ressent avec les chaussures puisque cela correspond parfaitement au rôle.
Quant à la manière de le jouer, Hitchcock lui laisse la liberté de le développer à sa manière.
« C'est excitant de travailler sur deux personnalités parce que je pense en avoir plusieurs et je penser avoir pu utiliser beaucoup de ma personnalité dans ce film. Et Alfred Hitchcock, j'ai adoré travailler avec lui. J'étais d'abord inquiète, je me disais sans cesse : « Comment dois-je jouer ce personnage ? » Il a dit : « Je vous ai choisie pour ce que vous apportez au rôle, mais j'attends de vous que vous vous mettiez où je veux. » Nous avons travaillé longtemps pour trouver le bon rythme. Madeleine était un être compliqué, excitant et plein d'énergie. Elle cachait très bien tout ça en apparence, mais tant de choses se passaient à l'intérieur, c'est ce qui fascinait Jimmy Stewart. Il était forcé de la vouloir, de la posséder. »
— Kim Novak, Obsessed with Vertigo
Selon François Truffaut, il existe un parallèle entre l'histoire du film et son tournage. En effet, le sujet est l'histoire d'un homme qui tente de recréer l'image de la femme qu'il aime. Sur le tournage, Hitchcock oblige Novak, « actrice de remplacement » à imiter Vera Miles, l'actrice initialement choisie[. Novak elle-même s'identifie plus au personnage de Judy qu'à celui de Madeleine par rapport à son propre passé et à son arrivée à Hollywood :
« Lorsque j'ai lu la partie où elle dit : « Je veux que vous m'aimiez pour moi. », et tout le dialogue dans cette scène, je me suis identifiée à elle. J'étais toute jeune quand je suis arrivée à Hollywood et quand j'ai vu qu'ils voulaient me changer complètement, c'est un changement si brusque, c'est comme si je me battais pour montrer un peu de moi-même parce que je voulais être là, moi aussi. Ils changeaient ma coiffure, partaient, puis revenaient changer autre chose. Donc, je m'identifiais à toute cette transformation qu'elle subissait, et à son ressentiment. Au fait de vouloir être approuvée et aimée et au faites d'être prête à tout, finalement, pour atteindre son rêve, à teindre ses cheveux et à changer tant de choses. Puis, quand Judy apparaît, c'est une autre histoire, et elle doit subir tous ces changements. Je m'identifiais à ce film, car c'était comme de crier : « Regardez-moi, s'il vous plaît. Aimez moi. » »
— Kim Novak
À la fin du tournage, Kim Novak apprend la frustation d'Hitchcock quant à sa participation au film. Elle pense néanmoins avoir fait du bon travail puisqu'elle reçoit les meilleures remarques de sa carrière pour sa performanceHitchcock déclare plus tard qu'elle n'était pas le bon choix pour le rôle et ajoute : « Vous pensez que vous allez en obtenir beaucoup, mais c'est faux. C'était très difficile d'obtenir ce que je voulais d'elle parce que sa tête était pleine de ses propres idées. Mais tant que je suis heureux du résultat»
La première a lieu en Espagne, lors du Festival de Saint-Sébastien où Hitchcock remporte la concha d'argent.
Les critiques sont mitigées. Variety écrit que Sueurs froides démontre toute la « maîtrise » du réalisateur mais trouve le film trop long et trop lent pour ce qui est au final qu'une histoire mystérieuse et psychologique autour d'un meurtre. Le Los Angeles Times estime également que le film est trop long, malgré une admiration pour les paysages, et qu'il s'enlise dans « un labyrinthe de détail »]. The New Yorker qualifie même le film de « non sens ». The New York Times, quant à lui, donne une critique positive expliquant que « le secret du film est d'une grande intelligence même s'il est diaboliquement farfelu »[. Le film couvre ses frais, mais Hitchcock le considère comme un échec et accuse Stewart d'en être le responsable à cause de son âge (50 ans).
Le film est par la suite réévalué. Selon l'auteur Dan Aulier, la critique a commencé à considérer Vertigo comme un chef d'œuvre avec le livre de Robin Wood, Hitchcock's Films (1965), et dans lequel il déclare qu'il s'agit « à ce jour du chef-d'œuvre d'Hitchcock et l'un des quatre ou cinq films les plus beaux et profonds du cinéma ». En 1983, le film est un succès lors de sa ressortie au cinéma et reçoit des critiques élogieuses; Puis, en 1989, il est sélectionné par le National Film Registry des États-Unis pour être préservé, car « culturellement, historiquement et esthétiquement signifiant » . Il est également classé 4e puis 2e en 1992 et 2002 par la revue de cinéma Sight & Sound dans sa liste des meilleurs films de tous les temps. L'American Film Institute considère qu'il s'agit du meilleur « film mystérieux » et le 9e meilleur film américain.
Fin des années 1950 et années 1960
Après Vertigo, Kim Novak est au sommet de sa gloire. James Stewart doit faire un film pour la Columbia mais est réticent à tourner pour le réalisateur Richard Quine[n 52]. Novak réussit néanmoins à le convaincre et ils tournent ensemble L'Adorable voisine (1958)[n 53],[45]. Adaptée de la pièce à succès de John Van Druten avec Rex Harrison and Lilli Palmer, l'histoire se déroule dans le New York des années 50 où une jeune sorcière (Novak) envoûte son voisin (Stewart) pour le séduire et tombe finalement amoureuse de lui, risquant par l'occasion de perdre ses pouvoirs magiques. Précurseur de la série Ma sorcière bien-aimée[L'Adorable voisine est un succès modéré au box-office et, selon Bertrand Tavernier, l'un des meilleurs films de la décenni.
Novak se voit proposer ensuite une nouvelle adaptation de pièce, celle de Middle of the Night. Harry Cohn souhaite qu'elle refuse mais admirative du travail de l'auteur, Paddy Chayefsky, Novak accepte. Dans Au milieu de la nuit (1959), elle se voit interpréter une jeune dactylo dont le patron, Terry (Frederic March), un homme d’âge mûr, veuf depuis peu, s’éprend. Ils doivent faire face à leur entourage qui doute de l’authenticité de leur relation. Il s'agit du film que préfère l'actrice de toute sa carrière et pense même à jouer sur Broadway une pièce de Chayefsky avec qui elle devient ami.
Convaincue qu'elle est une actrice sur laquelle il faut compter après ce dernier film, elle choisit de retrouver Richard Quine pour le mélodrame Liaisons secrètes (1960)[. L'histoire commence avec Larry Coe (Kirk Douglas), un architecte, qui traverse une grave crise conjugale. Il fait alors la connaissance de sa voisine, Maggie (Novak), qui vit une situation similaire à la sienne. Ils se rapprochent de plus en plus avant de devenir amants. Le tournage du film s'avère difficile.
Novak essaye de donner sérieusement des leçons de comédie à Douglas sous l'œil risible des techniciens. L'acteur, d'habitude patient, se plaint qu'il faut de plus en plus de temps pour arriver à bien filmer sa partenaire]. Cette dernière n'accepte aucune remarque et rentre dans une colère noire lorsque le réalisateur, avec qui elle entretient une liaison, donne raison à Douglas à propos d'une scène qu'elle avait réécrite et qu'il trouvait impossible à faire. Lors de sa sortie, Liaisons secrètes reçoit des critiques mitigées. Variety écrit qu'il ressemble à un « feuilleton à l'ancienne », que l'histoire est plutôt lente et inutile mais qu'elle a été portée à l'écran avec une certaine habileté qui charme le spectateur. Toujours en 1960, Kim Novak fait une apparition où elle joue son propre rôle dans Pepe de George Sidney, comme beaucoup d'autres stars telles que Janet Leigh, Tony Curtis ou encore Debbie Reynolds, Jack Lemmon et Dean Martin.
N'étant plus l'attraction principale du box-office et souhaitant jouer des rôles plus substentiels, elle fonde sa propre compagnie en partenariat avec la Filmways Productions : la Kimco Filmways Pictures Ensemble, ils ne produisent qu'un seul et unique film : la comédie Garçonnière pour quatre (1962). Elle y joue Cathy, une jeune femme qui prépare une thèse sociologique sur le comportement sexuel infantile des hommes américains. Pour ce faire, elle étudie ses quatre voisins (James Garner, Tony Randall, Howard Duff et Howard Morris) qui viennent de louer une garçonnière pour des rendez-vous galants. Le film n'est pas un grand succès public.
Elle tourne ensuite une nouvelle fois sous la direction de Richard Quine dans la comédie L'Inquiétante dame en noir (1962). Elle joue la propriétaire d'un appartement à Londres que lui loue un jeune diplomate américain (Jack Lemmon). Ce dernier apprend que cette veuve est soupçonnée d'avoir tué son mari. Novak, comme Lemmon et Fred Astaire, prend plaisir à tourner ce film qui n'est pas un succès au box-office mais qui reçoit des critiques élogieuses. The New Yorker parle d'un film « amusant et excitant. Chacun doit passer un bon moment à le regarder» Variety trouve l'intrigue « artificielle » et le film dans son ensemble « inégal, un peu semblable au style de Arsenic et vieilles dentelles » mais estime les dialogues « brillants et spirituels »
Depuis la mort de Harry Cohn en 1958, la Columbia ne lui propose plus que les mêmes genres de scénarii et les mêmes types de rôles. Selon elle, personne n'arrive à prendre la relève et L'Inquiétante Dame en noir est le dernier film qu'elle tourne pour le studio. « Ils ont commencé à ressortir de vieux scripts. Ils ne cherchaient pas les bons sujets auxquels j'aurais pu apporté une touche spéciale. » déclare-t-elle. Elle refuse tout ce qu'elle considère comme des « films de plage » comme Comment réussir en amour sans se fatiguer (1967). Le 5 août 1962, le monde apprend la mort Marilyn Monroe. Novak en est profondément affectée et préfère s'éloigner du milieu hollywoodien.
Deux ans plus tard, elle accepte de jouer dans la troisième adaptation du roman Servitude Humaine de William Somerset Maugham : L'Ange Pervers (1964). Elle succède ainsi à Bette Davis (L'Emprise, 1934) et à Eleanor Parker (L'Emprise, 1946) en interprétant Mildred, une jolie serveuse, cruelle et volage qui prend plaisir à tromper et à humilier son petit ami, un étudiant en médecine qui l’aime profondément.
Le film est réalisé par Henry Hathaway, réalisateur connu pour son tempérament tyrannique. Il entre en conflit avec Novak et est alors renvoyé de la production avant d'être remplacé par le scénariste du film Bryan Forbes puis par le réalisateur Ken Hughes[ Hathaway déclare plus tard : « J'ai travaillé une journée avec elle et j'ai abandonné. » Mais Novak ne s'entend pas non plus avec son partenaire principal, l'acteur Laurence Harvey, dont elle refuse les invitations à dîner; Les producteurs envisagent à un moment de la remplacer, la jugeant trop difficile, par Elizabeth Taylor qui s'avère trop coûteuse; À sa sortie, L'Ange pervers se heurte à des critiques négatives. Le New York Times le qualifie de « drame impassible » et lui reproche « ses dialogues pitoyables, la mise en scène et le jeu des acteurs, éléments essentiels à avoir pour transposer le roman de Maugham au cinéma »
En 1964 sort également le film qu'elle tourne pour Billy Wilder intitulé Embrasse-moi, idiot. Wilder vient de connaître son plus gros succès commercial avec Irma la douce (1963), adaptation d'une comédie musicale à succès; Il décide de renouveler l'expérience avec une autre pièce, L’Heure éblouissante de Anna Bonacci. Embrasse-moi idiot débute avec le personnage de Dino (Martin), un chanteur de charme, qui tombe en panne de voiture dans une petite ville du Nevada. Il est alors accueilli par Orville, un professeur de piano, qui lui présente Polly (Novak), une prostituée qu'il fait passer pour sa femme. Cependant, Dino, amateur de jolies femmes, tente de la séduire. Novak donne la réplique à Dean Martin, Felicia Farr et Peter Sellers dans le rôle de Orville.
Sellers est néanmoins contraint de quitter le tournage au bout de six semaines après avoir subi une crise cardiaque et est remplacé par Ray Walston Une fois rétabli, Sellers déplore dans une interview les conditions de travail qu'il qualifie de « laxistes » sur le tournage de Embrasse-moi, idiot[; Wilder, Martin, Novak et Farr lui envoient alors un télégramme où est écrit : « Traître ». Wilder lui a également répondu en s'interrogeant sur l'attaque dont il a été victime : « Crise cardiaque ? Il faudra déjà que vous ayez un cœur avant d'avoir une attaque» Le film sort pendant la période de Noël et est un échec cuisant tant bien critique que public. Le New York Times regrette que l'humour de Certains l'aiment chaud, autre film du réalisateur, ne s'y trouve pas et trouve en Embrasse-moi idiot une comédie « pitoyable qui ne fait pas rire » Plusieurs années après, Wilder déclare à propos de cet échec : « Je ne sais pas ce qui a choqué les gens. Il s’agit du film le plus bourgeois qui soit. (…) Le public avait mieux accepté La Garçonnière parce que c’était mieux conçu, mieux écrit, mieux huilé».
L'année suivante, elle tient le tôle titre de la comédie Les Aventures amoureuses de Moll Flanders (1965), adaptation du roman de Daniel Defoe Heurs et Malheurs de la fameuse Moll Flanders, aux côtés d'Angela Lansbury et de Richard Johnson. Réalisé par Terence Young, situé au 18e siècle, le film suit les aventures de la jeune Moll Flanders qui espère à travers ses cinq mariages acquérir une certaine sécurité, notamment sur le plan financier. Les critiques sont mitigées. Variety le trouve « à certains moments comique, à d'autres, pas du tout comique »
Elle commence ensuite le tournage de L'Œil du Malin (1966) réalisé par J. Lee Thompson, avec également David Niven et Sharon Tate. Mais, alors que le film est presque terminé, Novak est blessée au dos après être tombé de cheval et doit rester cinq semaines à l'hôpital[Dans l'incapacité de continuer, Deborah Kerr est engagée pour la remplacer et toutes les scènes où apparaissent Novak sont refilmées.
En 1966, Kim Novak est victime de deux accidents de voiture et perd sa maison de Bel Air victime d'une coulée de boue; Elle reprend le chemin des plateaux pour être dirigée par Robert Aldrich dans Le Démon des femmes (1968). Le réalisateur est ravi de pouvoir travailler avec cette actrice qui possède selon lui un mélange rare : « le feu et la glace »]. Il est néanmoins affligé que, même après les répétitions, elle soit incertaine sur les motivations et le comportement de son personnage pendant le tournage[. L'histoire est celle d'Elsa Brickmann, une jeune femme dont le rêve est de devenir actrice. L'occasion se présente lorsque, à cause de sa ressemblance avec une grande comédienne assassinée, Lylah Clare, elle est repérée pour jouer son rôle dans un film autobiographique mis en scène par son ex-mari, le tyrannique et impitoyable Louis Zarkan (Peter Finch). Novak joue à nouveau un double rôle, celui de Elsa et de Lylah, comme dans Vertigo. Le film est un désastre critique et financier. La critique du Chicago Sun-Times décrit un film « affreux mais assez agréable » expliquant qu'on peut être amusé de voir quelque chose de si mauvais, Novak elle-même déteste le film. Lors de la première, elle se sent humiliée lorsqu'elle découvre qu'Aldrich l'a fait doubler sans l'en avertir. À partir de cet instant, elle ne lui adresse plus la parole.
En 1969, elle est au générique de Le Plus Grand des Hold-up de Hy Averback, une parodie de Bonnie and Clyde Elle joue une fausse bonne sœur qui, accompagné de faux moines, se retrouve confrontée à d'autres malfaiteurs lorsqu'elle tente de braquer une banque. Le film, qualifié par le New York Times comme le « moins intéressant de l'année » est un nouvel échec pour Novak.
Années 1970
Dès lors, elle s'éloigne du système et n'accepte de travailler que lorsqu'elle le décidedans des films qui ne lui prennent généralement pas plus d'une ou deux semaines de travail[. Retirée à Carmel-by-the-Sea, elle qui rêvait enfant de devenir vétérinaire élève trois chiens, quatre chevaux, un lama, un bouc, quatre ratons laveurs et un mainate; Un scénario finit par retenir son attention. Rita Hayworth est contrainte d'abandonner le tournage de Les Contes aux limites de la folie (1973) et Novak est sollicitée pour la remplacer.
Elle accepte et se rend à Londres pour tourner l'un des quatre sketches du film. Intitulé Luau, il met en scène Novak dans le rôle d'une agent littéraire qui essaye d'engager un nouvel auteur. Pour le convaincre, et sur les conseils d'un ami de cet écrivain, elle organise un repas reprenant le folklore hawaïen, le luau. Il s'agit en réalité d'une cérémonie devant permettre la réincarnation de la mère de l'ami an question. Selon The Encyclopedia of Horror, le film « évite la farce et développe un agréable humour pince-sans-rire grâce à la qualité des interprétations de ses acteurs où seule Novak ne parvient pas à trouver le juste ton »
Toujours en 1973, elle tourne pour la première fois à la télévision avec The Third Girl from the Left produit par Playboy Enterprises et avec Tony Curtis. Elle y joue un personnage avec qui elle peut s'identifier, une danseuse vieillissante qui tombe amoureuse d'un jeune homme après s'être rendu compte qu'elle n'avait aucun avenir avec un prétendu comédien.
Elle continue de refuser les nombreux scénarios qui lui sont envoyés, en particulier ceux qui contiennent des scènes de sexe qu'elle ne trouve pas nécessaires. La chaîne ABC lui soumet alors un projet de téléfilm intitulé Le Triangle du Diable (1975). Elle est conquise par l'histoire qui traite du surnaturel. Un hélicoptère avec deux sauveteurs des gardes-côtes américain est envoyé au secours de l'équipage d'un voilier. Arrivé sur place, l'un des deux hommes descend à bord et découvre qu'il n'y a qu'une seule survivante, Eva (Novak). Un accident mécanique survient obligeant l'homme et la jeune femme à passer la nuit à bord.
En 1977, elle fait une apparition dans le western Le Bison blanc de Jack Lee Thompson le temps d'une scène qu'elle partage avec Charles Bronson. À sa sortie, le film est un échec commercial et les critiques s'interrogent sur la présence « charmante » de Novak qui selon eux n'arrive plus à bien jouer. Deux ans plus tard, elle est de deux scènes du film C'est mon gigolo de David Hemmings qui met en vedette David Bowie. Le salaire qu'elle touche lui permet de se payer une nouvelle maison dans l'Oregon avec son nouveau mari, le vétérinaire Robert Malloy. Le film n'est pas un succès et divise la critique. Variety l'apprécie pour sa « finesse » tandis que le Sarasota Herald-Tribune le qualifie de « désastre »
Années 1980 et fin de carrière
On lui propose ensuite de rejoindre le prestigieux casting pour trois semaines de tournage sur le film Le miroir se brisa (1980) d'après le roman éponyme de Agatha Christie. Mis en scène par Guy Hamilton, l'intrigue suit l'enquête de Miss Marple (Angela Lansbury) à propos d'un crime commis au cours d'une fête à laquelle son conviés les habitants du village par une équipe de tournage pour célébrer le retour d'une grande comédienne (Elizabeth Taylor). Novak est ravie de pouvoir donner la réplique à Taylor dans un rôle d'une de ses rivales qu'elle avoue adorer[n 104],[82]. Rock Hudson, Tony Curtis et Geraldine Chaplin complètent la distribution du film qui reçoit des critiques favorables lors de sa sortie.
En 1983, elle joue le rôle d'un agent immobilier dans Malibu. Ce téléfilm de quatre heures raconte les vies turbulentes des richissimes habitants de la célèbre municipalité de Californie joués, entre autres, par James Coburn, George Hamilton et Eva Marie Saint. Novak accepte ensuite de figurer sur le premier épisode de Alfred Hitchcock présente (1985), remake de la série éponyme de Hitchcock.
Les producteurs de Falcon Crest sont des admirateurs du film Vertigo et souhaitent écrire un rôle similaire pour Novak. Celle-ci accepte d'intégrer la saison 6 de la série où de nombreuses stars ont déjà été invitées comme Lana Turner et Gina Lollobrigida. Elle interprète une femme mystérieuse qui, pour échapper à des tueurs, se fait passer pour une de ses amies assassinée à sa place. Novak choisit elle-même le nom de son personnage, Kit Marlowe, celui que Harry Cohn voulait pour ses débuts d'actrice. Après avoir tourné 19 épisodes, elle quitte la série pour se concentrer à l'écriture de son autobiographie Through My Eyes.
En mars 1989 à la cérémonie des Oscars, elle remet aux côtés de James Stewart la récompense pour le meilleur montage son et pour le meilleur mixage de son. Lors de la conférence de presse, elle déclare qu'elle serait enchantée de faire de nouveaux des films si l'occasion se présente. Elle reprend alors contact avec son agent de la William Morris Agency et recherche des rôles qui peuvent lui apporter de vrais défis. Elle finit par trouver The Children (1990) dans lequel elle donne la réplique à Ben Kingsley. C'est l'histoire de deux personnes, Martin et Rose (Kingsley et Novak), qui s'aiment depuis de longues années. C'est après la mort du mari de Rose qu'ils peuvent vivre pleinement leur amour.
Le réalisateur Mike Figgis entend alors parler du désir de Novak de faire à nouveau des films et lui demande de jouer la mère mourante de Kevin Anderson dans son film Traumatismes (1991). Elle est immédiatement attirée par le scénario et le fait que le rôle soit à l'opposé de tous ceux qu'elle a jusque là interprétés. Elle incarne une femme internée dans un asile et mourant d'un cancer. Son tempérament violent et les aventures extra-conjugales de son mari l'ont font sombrer dans la folie. Le tournage s'avère être un calvaire. Elle ne parvient pas à discuter avec Figgis du personnage qu'elle considère comme « très émouvant, détruit par la haine, mais en même temps rempli d'amour inexprimé » ou de son point de vue. Figgis, quant à lui, n'a pas l'habitude de travailler avec les acteurs. Novak doit également faire face à la décision du réalisateur d'engager une autre actrice, Sarah Fearon, pour jouer son personnage jeune. Leurs disputes fréquentes la blessent profondément et la plupart des ses scènes sont finalement coupées au montage final.
Novak a ensuite pour projet de jouer dans le premier film américain de Claude Berri, une comédie située dans les années 1960 avec également Peter Falk. Cependant, à la suite de la douloureuse expérience de Traumatismes, elle prend la décision de mettre un terme à sa carrière.
Retraite
Kim Novak partage alors sa vie entre sa maison de Carmel et son ranch dans l'Oregon avec son nouveau mari, le vétérinaire Robert Malloy. Elle élève avec lui chevaux et lamaset consacre son temps à l'équitation, le kayak, la photographie, la peinture, la sculpture et la poésie.
En 1996, elle accepte de faire la promotion de Sueurs froides dans sa version restaurée et en 1997, elle fait l'objet d'une rétrospective, This is Kim, où sont présentés ses plus grands films dont Picnic et Embrasse-moi idiot.
Elle vend ensuite sa propriété de Carmel pour s'installer définitvement dans son ranch qui longe le fleuve Rogue et dont elle possède deux îles. Le 24 juillet 2000, un court circuit met le feu à son ranch. Après avoir mis à l'abri leurs animaux, elle et son mari trouvent refuge dans une chaloupe sur un marécage derrière leur maison. Les pompiers n'arrivent pas à éteindre le feu assez rapidement pour sauver les différents manuscrits de Novak, notamment les scénarios de Sueurs froides et de Picnic. Elle perd aussi l'ordinateur qui contient son autobiographie ainsi que plusieurs peintures dont plusieurs originaux de Pablo Picasso. L'actrice confie après l'incendie dont les dommages s'élèvent à 200 000 dollars :
« Je prends personnellement cela comme le signe que je ne devais peut-être pas écrire ma biographie. Peut-être le passé se doit-il de rester enfoui. »
— Kim Novak
En décembre 2001, trois hommes sont arrêtés et inculpés pour vol avec effraction et association de malfaiteurs après avoir dérobé des armes à feu d'une valeur de 20 000 dollars à Novak.
Depuis son retrait du cinéma, elle refuse tous les scénarii qu'elle reçoit. Au début des années 2000, on lui propose d'apparaître dans plusieurs grosses productions ainsi que d'être interviewée dans des émissions majeures aux États-Unis. Elle accorde une entrevue à Larry King et revient sur sa carrière lors de son talk show Larry King Live en 2004. Elle y explique qu'il faudra un projet vraiment spécial pour la convaincre de faire de nouveau un film.
En 2010, à l'occasion de la sortie du coffret The Kim Novak Collection qui regroupe les films Picnic, Un seul amour, L'Adorable sorcière, Au milieu de la nuit et La Blonde ou la Rousse, elle apparaît à la Cinémathèque Américaine pour un séance de questions-réponses.. Elle confie à cette période se sentir dépressive et furieuse lorsqu'elle voit un film qu'elle aurait aimé jouer et se demande pourquoi on ne pense pas à elle pour certains rôles. La même année, son médecin lui détecte un cancer du sein lors d'une mammographie de routine. Son manager déclare que la maladie a été détectée tôt et que « tous les docteurs disent qu'elle possède une forme physique fantastique et devrait guérir très vite. »
En janvier 2012, Kim Novak achète une pleine page de publicité dans le journal américain Variety pour dénoncer le fait que la musique de Sueurs froides soit utilisée dans le film The Artist (2011).
« Je veux signaler un viol. Je me sens comme si mon corps - ou du moins mon travail - avait été violé par le film The Artist. Le film pouvait et aurait dû reposer sur ses propres créations, sans utiliser la musique de Bernard Herrmann créée pour Sueurs froides d'Alfred Hitchcock, dans le but d'insuffler une plus grande tension dramatique. Une grande partie de la musique de Sueurs froides a été écrite pendant, et non pas après, le tournage, c'était la façon de travailler d'Hitchcock. Le thème Scène d'amour a été créé musicalement avec les pièces du puzzle de l'histoire. Selon moi, les efforts du compositeur, du réalisateur, de James Stewart et de moi-même ont été violés.
Je suis la seule qui peut parler aujourd'hui. Ils n'avaient pas besoin d'utiliser ce que je considère comme l'une des plus importantes scènes dans l'histoire du cinéma en utilisant la musique de Sueurs froides et en utilisant les émotions qu'elle engendre comme si elles étaient les leurs. Même s'ils précisent rapidement l'origine de cette musique dans le générique de fin, je crois qu'il s'agit de tromperie. Honte sur eux !
C'est moralement condamnable pour les talents artistiques de notre industrie d'utiliser et d'abuser de morceaux célèbres pour attirer l'attention et récolter de la gloire, tout en détournant ces œuvres de leur sens original. Il est essentiel de protéger l'ensemble des œuvres pour la postérité, avec leur identité originale et individuelle intacte et protégée. »
— Kim Novak
Le réalisateur du film, Michel Hazanavicius, lui répond dans un communiqué expliquant que « The Artist a été conçu comme une lettre d’amour pour le cinéma, et est né de l'admiration et du respect que moi et mon équipe portons pour tous les films à travers l’histoire. Nous avons été inspirés par le travail d’Hitchcock, Lang, Lubitsch, Murnau et Wilder. J’adore Bernard Herrmann, sa musique a été utilisée dans beaucoup de films différents et je suis très heureux d’avoir pu l’utiliser dans mon film. Je respecte beaucoup Kim Novak, et je suis navré d’apprendre qu’elle n’apprécie pas cet hommage. »
Le fait que Novak utilise le mot « viol » soulève l'indignation auprès des défenseurs de victimes de viols. Lynn Blanco, directrice du Rape Crisis Center de San Antonio, déclare que lorsque ce mot est utilisé d'une manière à dramatiser une situation, « il diminue la souffrance des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont souffert de ce crime. » Karla Miller, responsable de l'organisation Rape Victim Advocacy Program à Iowa City, s'interroge sur le fait qu'un travail puisse être assimilé à un corps et une âme brutalisés et victimes de violences sexuelles.
« Madame Novak serait sans aucun doute d'accord. Certaines victimes (et d'autres) pourraient l'être. Mais d'autres ne le peuvent pas. » Le manager de Kim Novak, Sue Cameron, estime elle qu'il existe « différents types de viols dont le viol d'une âme. Tous les viols sont des actes violents et toutes les victimes devraient être prises en charge. » Novak révèle ensuite avoir comparé cette situation à un viol parce qu'elle a été abusée pendant son enfance et, ne l'ayant jamais rapporté, elle s'est sentit obligée de le faire pour la musique de Sueurs froides.
Toujours en 2012, Kim Novak accepte la proposition que lui fait depuis longtemps l'historien de cinéma Robert Osborne de lui accorder une entrevue. Celle-ci se déroule pendant le festival de la chaîne Turner Classic Movies et devant une assemblée après la projection de Sueurs froides. Novak déclare alors être atteinte de troubles bipolaires et avoue regretter avoir quitté Hollywood au sommet de sa gloire dans les années 1960.
Honneurs
Malgré son succès public, Kim Novak obtient difficilement la reconnaissance de ses pairs. En effet, elle n'a jamais reçu de prix pour une de ses performances et n'a été nommée que pour un seul film, Picnic, au BAFTA de la meilleure actrice étrangère. Elle reçoit deux Golden Globes : celui de la révélation féminine en 1955 et le prix Henrietta comme l'actrice de l'année en 1957. Le 8 février 1960, elle obtient son étoile sur le Walk of Fame au 6332 Hollywood Boulevard. Elle est élue 92e star la plus sexy par le magazine Empire en 1995[101] et est honorée deux ans plus tard, à l'occasion du 47e festival du film de Berlin, de l'Ours d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. En 2012, elle laisse ses empreintes dans le ciment du Grauman's Chinese Theatre. Le 14 juin de la même année, elle reçoit le San Francisco Cinematic Icon Award pour avoir fait honneur à la ville de San Francisco dans le film Sueurs froides.
Kim Novak est également une inspiration pour d'autres actrices ainsi que des créateurs de modes. Naomi Watts déclare avoir basé sa performance dans le film Mulholland Drive, entre autres, sur le personnage de Novak dans Sueurs froide. Renée Zellweger la définit comme « magique » et Nicole Kidman, quant à elle, la décrit comme une « inspiration pour toutes les femmes. Vous êtes une icône dont la présence à l'écran est incomparable, et vous avez pourtant vécu votre vie dans la dignité et l'authenticité, avec le courage de suivre votre cœur où que vous soyez. » En 2010, Alexander McQueen crée le sac qu'il baptise « Novak » et déclare : « Je suis attiré par Kim Novak de la même manière que Hitchcock l'était. Elle avait cet air tendu que l'on ne voudrait pas franchir. » De plus, le groupe Kim Novak s'est baptisé ainsi en son honneur.
L'actrice vue par elle-même et la critique
Novak décrit son jeu d'actrice comme « non stylisé. » Elle estime que ses interprétations sont « honnêtes » même celles qu'elle apprécie le moins comme La Blonde ou la Rousse]. Lorsqu'elle joue un personnage, elle s'intéresse à tout ce qui la concerne : ce qu'elle est et ce qu'elle veut.
« Le problème était que je n'avais pas de très bonnes critiques sur beaucoup de mes films. Mais je croyais en ce que je faisais. Je pensais être correcte dans mon interprétation. Les critiques voulaient quelque chose de remarquable et de surjoué mais, pour moi, la simplicité était meilleure. J'étais sûre que ça l'était. Et puis, je lisais les critiques et devenait confuse - mon jugement était-il faux ? J'ai perdu de ma confiance. Je n'avais pas beaucoup d'estime pour moi à ce moment là, mais je croyais aux personnages que je jouais. En cela, j'étais plus forte que les décisions que j'ai parfois prises. Fondamentalement, les meilleurs rôles que j'ai fait, c'était moi. Dans Picnic, quand je dit : « Je suis fatigué d'être juste la jolie fille ! », c'était moi. Je ne voulais pas être ça seulement. Je pouvais m'identifier à elle, et la façon dont elle se sentait quand les autres la voyaient »
— Kim Novak, Liz Smith: Kim Novak – From Then … Until Now
Depuis ses débuts, Kim Novak divise la critique qui la considère comme une simple star issue de la machine Hollywoodienne.
Le rôle dans Picnic lui permet d'accéder au-devant de la scène. Variety estime que sa performance est « juste » alors que Time Out la décrit comme « complètement à plat » dans un rôle pourtant crucial. Sa prestation dans L'Homme au bras d'or est jugée « convaincanT» tandis que celle de Tu seras un homme, mon fils « endormie mais adorable. » Pour le New York Times, elle n'est qu'un élément décoratif dans La Blonde ou la Rousse et fait « pâle figure» face à Sinatra, selon Variety.
Lors de la sortie de Sueurs froides, elle est trouvée « vraiment surprenante», « intéressante » lorsqu'elle est dirigée par Hitchcock et « plus actrice qu'elle ne l'était dans La Blonde ou la Rousse ou Un Seul amour[n 154],[33]. » Aujourd'hui, sa contribution pour le film est considérée comme l'une des plus grandes interprétations féminines du cinéma[n 155],[113].
Pour L'Adorable Voisine, Variety pense qu'à cause d'elle le film perd de son éclat et de sa spontanétité, deux éléments présents dans la pièce d'origine. Elle apporte ensuite sa « fraîcheur » dans Liaisons secrètes. Elle « ronronne» et n'est pas « une inspiration éclatante» dans Garçonnière pour quatre. Pour le New York Times, la plaisante surprise de L'Inquiétante Dame en Noir réside dans le fait de la voir en tête d'affiche quand on sait que cela « n'augure rien de bon » et la compare à « un pneu à plat. » Dans L'Ange pervers, elle souffre de la comparaison avec Bette Davis, dont elle avait repris le rôle. La critique est partagée pour son rôle dans Embrasse-moi idiot. Certains le juge « au premier abord complaisant mais la caractérisation devient vite une caricature » tandis que d'autres estiment qu'il aide grandement le film. Celui de Les Aventures Amoureuses de Moll Flanders est « loin d'être mémorable», alors que son interprétation du double rôle dans Le Démon des femmes est estimé bien fait.
Dans Le Miroir se brisa, elle délivre la performance la « plus drôle » de sa carrière. Comme ses partenaires, elle offre une performance « solide » dans The Children . Son dernier rôle, amputé, dans Traumatismes n'offre guère d'intérêt bien que s'il soit le plus intéressants de tous les personnages.
Vie privée
À son arrivée à Hollywood, elle souhaite rester célibataire et on lui prête beaucoup d'aventures, parmi lesquelles Frank Sinatra, Aly Khan ou encore le fils du dictateur Rafael Leónidas Trujillo Molina de la République dominicaine, Ramfis Trujillo. Elle devient l'amie de Sammy Davis, Jr., mais la rumeur prétend que les deux ont une liaison . Furieux, Harry Cohn convoque Novak dans son bureau et lui ordonne de ne plus voir Davis. À ce dernier, qui est borgne depuis un accident de voiture, il envoie un émissaire qui le menace de lui ôter complètement la vue;
Au début des années 1960, Novak vit avec le réalisateur Richard Quine avec qui elle est d'abord amie. Quine représente pour elle « l'image du père » et ils s'installent ensemble dans la maison qui a servi pour le tournage de Liaisons secrètes. Elle n'est cependant pas prête à se marier. Elle mène ensuite ce qu'elle appelle la vie de bohème avec le guitariste Al Shackman.
Le 15 mars 1965, après le tournage de Les Aventures Amoureuses de Moll Flanders, elle épouse son partenaire du film, l'acteur anglais Richard Johnson. Ils divorcent un an plus tard, le 26 avril 1966.
Dans les années 1970, elle partage la vie de l'acteur américain Michael Brandon avec qui elle tourne dans le téléfilm The Third Girl from the Left .
Le 12 mars 1976, elle se marie avec son vétérinaire, le Dr Robert Malloy, rencontré une nuit de 1974 alors qu'il venait soigner l'un de ses chevaux Elle se sent en sécurité avec cet homme qui l'aime pour ce qu'elle est, qui ne connaît rien d'Hollywood et qui ne l'avait jamais vue dans un film auparavant;
Divers
Pour sa contribution au 7e art, elle a une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood, au 6336, Hollywood Boulevard.
Elle a refusé les premiers rôles dans Diamants sur canapé (1961) et L'Arnaqueur (1961).
Filmographie
- 1953 : French Line (The French Line) de Lloyd Bacon : Un mannequin dans l'escalier (non créditée)
- 1954 : Du plomb pour l'inspecteur (Pushover) de Richard Quine : Lona McLane
- 1954 : Phffft! de Mark Robson : Janis
- 1955 : Le Fils de Sinbad (Son of Sinbad) de Ted Tetzlaff : Une pirate (non créditée)
- 1955 : On ne joue pas avec le crime (5 Against the House) de Phil Karlson : Kay Greylek
- 1955 : Picnic de Joshua Logan : Madge Owens
- 1955 : L'Homme au bras d'or (The Man with the Golden Arm) d'Otto Preminger : Molly
- 1956 : Tu seras un homme, mon fils (The Eddy Duchin Story) de George Sidney : Marjorie Oelrichs Duchin
- 1957 : Un seul amour (Jeanne Eagels) de George Sidney : Jeanne Eagels
- 1957 : La Blonde ou la Rousse (Pal Joey) de George Sidney : Linda English
- 1958 : Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock ; Madeleine Elster / Judy Barton
- 1958 : L'Adorable Voisine (Bell Book and Candle) de Richard Quine : Gillian « Gil » Holroyd
- 1959 : Au milieu de la nuit (Middle of the Night) de Delbert Mann : Betty Preisser
- 1960 : Liaisons secrètes (Strangers When We Meet) de Richard Quine : Maggie Gault
- 1960 : Pepe de George Sidney : Apparition dans son propre rôle
- 1962 : L'Inquiétante Dame en noir (The Notorious Landlady) de Richard Quine : Carlyle Hardwicke
- 1962 : Garçonnière pour quatre (Boys' Night Out) de Michael Gordon : Cathy
- 1964 : L'Ange Pervers (Of Human Bondage) de Bryan Forbes : Mildred Rogers
- 1964 : Embrasse-moi, idiot (Kiss Me Stupid) de Billy Wilder : Polly
- 1965 : Les Aventures amoureuses de Moll Flanders (The Amorous Adventures of Moll Flanders) de Terence Young : Moll Flanders
- 1968 : Le Démon des femmes (The Legend of Lylah Clare) de Robert Aldrich : Elsa Brinkman / Lylah Clare
- 1969 : Le Plus Grand des Hold-up (The Great Bank Robbery) de Hy Averback : Sœur Lyda Kebanov
- 1973 : Les Contes aux limites de la folie (Tales That Witness Madness) : Auriol Pageant (Sketch 4, Auriol)
- 1973 : The Third Girl from the Left (Téléfilm) de Peter Medak : Gloria Joyce
- 1975 : Le Triangle du Diable (Satan's Triangle) (Téléfilm) de Sutton Roley : Eva
- 1977 : Le Bison blanc (The White Buffalo) de Jack Lee Thompson : Mme Poker Jenny Schermerhorn
- 1979 : C'est mon gigolo (Schöner Gigolo, armer Gigolo) de David Hemmings : Helga
- 1980 : Le miroir se brisa (The Mirror Crack'd) de Guy Hamilton : Lola Brewster
- 1985 : Alfred Hitchcock présente (1985) (Série Télévisée) : Rosa (Pilote, épisode Man from the South)
- 1987 : J'en étais très content (Es hat mich sehr gefreut) (court métrage) de Mara Mattuschka
- 1986-1987 : Falcon Crest (Série Télévisée) : Kit Marlowe (Saison 6, 19 épisodes)
- 1990 : The Children de Tony Palmer : Rose Sellars
- 1991 : Traumatismes (Liebestraum) de Mike Figgis : Lillian Anderson Munnsen
Documentaires
wikipedia
votre commentaire -
Toshirō Mifune (三船 敏郎, Mifune Toshirō?, en chinois Sanchuan Minlang) (1920 – 1997), est un acteur et producteur de cinéma japonais. Il est également le réalisateur d'un unique film, Legs des 500 000 ; il a été l'un des acteurs japonais les plus célèbres au plan international, notamment grâce à sa fructueuse collaboration avec le réalisateur Akira Kurosawa et sa carrière aux États-Unis.
Biographie
Enfance
Mifune naît le 1er avril 1920 à Tsingtao en Chine de parents japonais, et grandit à Dalian avec un frère et une sœur. Dans sa jeunesse, il travaille dans le magasin de photographie de son père Tokuzo, un méthodiste et probablement aussi un missionnaire, prêchant auprès de la communauté japonaise de Dalian.
Bien qu'il ait passé les dix-neuf premières années de sa vie en Chine et qu'il parle couramment le mandarin, c'est en tant que citoyen japonais qu'il est enrôlé dans la Force Aérienne Impériale japonaise où il travaille comme photographe aérien durant la Seconde Guerre mondiale.
But I like him as well in the 1949 Japanese police procedural film noir classic, Stray Dog. He is so young and handsome!
He also stole the show as Toranaga in the 1980 miniseries Shogun.
So when you are trying to think of something to watch this week, think of old Toshiro Mifune.
Début de carrière
Il retourne au Japon en 1946, au lendemain de la guerre, et s'y retrouve seul, sans parents, il cherche un travail dans la photographie.
En 1947, l'un de ses amis qui travaille au service photographique chez Tōhō lui trouve un poste comme assistant de prises de vues. Cependant, la société est à l'époque liée au parti communiste, ce qui ne réconforte guère Mifune, plutôt religieux et conservateur.
Suite à une grève prolongée, un grand nombre d'acteurs quittent Tōhō afin de créer leur propre compagnie : la Shin Tōhō. Aussitôt, le studio organise un concours afin de découvrir de nouveaux talents. Des amis de Mifune le font participer à son insu, et il est pris avec quarante-huit autres (sur quatre mille postulants) afin de faire un bout d'essai pour Kajiro Yamamoto.
À l'audition, lorsqu'on lui demande de mimer la colère, il puise dans son passé militaire et semble si convaincant que les examinateurs l'éliminent, craignant qu'il soit une personne trop arrogante et pénible. Par chance, Kajiro Yamamoto apprécie sa performance et le conseille à son collègue Sankichi Taniguchi qui lui offre son premier rôle dans Shin baka jidai en 1947.
Mariage
L'une des partenaires de Mifune, une des trente-deux femmes sélectionnées durant le concours de Tōhō, s'appelle Sachiko Yoshimine. De huit ans sa cadette, elle vient d'une famille aisée de Tokyo. Ils tombent amoureux et Mifune la demande bientôt en mariage.
Mais les parents de Yoshimine s'opposent au mariage avec Mifune qui n'est pas bouddhiste, qui est originaire de Mandchourie (une région considérée alors par les Japonais comme un repaire de crapules), et dont la profession n'est pas un gage de stabilité ni de responsabilité.
Le réalisateur Senkichi Taniguchi, avec l'aide d'Akira Kurosawa, parvient à convaincre la famille d'autoriser le mariage. Celui-ci a lieu en février 1950. En novembre de la même année, leur premier fils Shirō vient au monde. En 1955 ils ont un second fils, Takeshi, puis en 1961 une fille, Mika.
Célébrité
Sa stature imposante, sa panoplie d'acteur, son aisance avec les langues étrangères et sa longue collaboration avec le célèbre réalisateur Akira Kurosawa en font l'acteur japonais le plus célèbre à l'époque, et certainement le plus connu dans le monde occidental.
Il joue souvent le rôle d'un samouraï ou d'un rōnin, souvent grossier et bourru, allant à l'encontre de l'image traditionnelle de ces personnages. Il maîtrisait le sabre à haut niveau et obtint le 7e dan en kendo et membre éminent du kôryû Takeda, école d'arts martiaux japonais traditionnels.
Dans des films comme Les Sept Samouraïs et Yojimbo, son personnage manque de bonnes manières mais ses qualités sont ailleurs, dans sa sagesse, son expérience, ou encore sa prouesse au combat. Dans Sanjuro, son efficacité sans fioriture contraste avec l'aspect soigné des samouraïs de la Cour. Kurosawa apprécie beaucoup l'émotion toute simple qui se dégage de son acteur, là où n'importe quel autre comédien en aurait fait des tonnes.
Mifune est également reconnu pour son sens de l'humour (il n'hésite pas à se tourner en dérision dans ses propres films), mais aussi pour l'importance qu'il attache à chacun de ses rôles.
Ainsi, pour préparer Les Sept Samouraïs et Rashōmon, il étudie, sur film, des combats de lions dans la brousse ; pour Ánimas Trujano, il regarde des films d'acteurs mexicains afin de pouvoir prononcer correctement ses répliques en espagnol.
Dans ses premiers films en anglais (Grand Prix en 1966…) il apprend ses répliques phonétiquement et le résultat n'est pas toujours probant, sa voix devant alors être doublée par Paul Frees.
Mais il s'améliore au fil des ans et, en 1971, c'est sa propre voix que l'on entend tout au long du film Soleil rouge, un western au casting international. Il regretta toujours de ne pas avoir une carrière plus prolifique en Occident. Son rôle anglais le plus mémorable est certainement celui de l'amiral Isoroku Yamamoto dans La Bataille de Midway (1976).
Il est un moment envisagé pour le rôle d'Obi-Wan Kenobi par George Lucas alors que celui-ci prépare Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, ayant déjà joué un rôle analogue (le général Rokurota) dans La Forteresse cachée (1958), un film dont l'influence se fait ressentir dans le film de George Lucas.
On lui doit l'archétype du « guerrier vagabond » qu'il a souvent interprété chez Kurosawa. Ce personnage sera notamment repris par Clint Eastwood dans ses westerns, ainsi que dans les westerns spaghettis de Sergio Leone. Pour une poignée de dollars est un remake intégral et inavoué de Yojimbo, ce qui d'ailleurs ne plut guère à Kurosawa.
La plupart des seize films rassemblant Kurosawa et Mifune sont aujourd'hui devenus des classiques : Rashōmon, Le Chien enragé, Les Sept Samouraïs, La Forteresse cachée, Le Château de l'araignée (une adaptation du Macbeth de Shakespeare), Yojimbo, Sanjuro…
Mifune et Kurosawa se séparent après Barberousse (1965). Ayant laissé pousser sa barbe et devant la conserver intacte durant les deux ans du tournage, Mifune ne peut tourner dans aucun autre film, ce qui met l'acteur et sa société de production en difficulté financière. Heureusement le film fait un triomphe au Japon et marche bien en Europe, mais pas aux États-Unis.
Dernières années
Dans un sondage réalisé par un magazine en 1984, Mifune est reconnu comme « le plus japonais de tous les hommes ». Dans son pays natal (la Chine) et à l'étranger, il est ainsi souvent considéré comme l'homme japonais par excellence.
Au début des années 1980, Mifune crée une école de comédie, Mifune Geijutsu Gakuin (三船芸術学院), mais l'école ferme au bout de trois ans en raison d'une gestion hasardeuse.
Il obtient sa véritable consécration populaire en Occident grâce à son rôle de Toranaga dans le feuilleton télévisé Shogun. Cependant, les incohérences historiques et la vision un peu simpliste du Japon donnée par la série lui réservent un accueil mitigé au pays du Soleil Levant. Cela accroît encore le fossé avec Kurosawa, mettant un terme quasi définitif à toute future collaboration.
Kurosawa fait de nombreuses déclarations déplaisantes à propos de Mifune, et réciproquement. Ils se réconcilieront en 1993 lors de l'enterrement de leur ami Ishirô Honda après s'être éloignés pendant presque trois décennies. Mais ils n'auront pas l'occasion de travailler à nouveau ensemble, ni de reconstituer leur vieille amitié, car tous deux mourront dans les cinq années qui suivent.
En 1992, Mifune commence à souffrir d'un sérieux problème de santé, dont la nature exacte reste inconnue. On prétend qu'il s'est usé à la tâche, ou qu'il a eu une crise cardiaque. Il se retire soudainement et reste cloîtré chez lui, veillé par son épouse. Lorsque celle-ci décède en 1995 d'un cancer du pancréas, l'état physique et mental de Mifune décline rapidement. Il décède le 24 décembre 1997 à Mitaka (Japon), à l'âge de 77 ans.
Filmographie
Comme acteur
- 1947 : La Montagne d'argent (銀嶺の果て, Ginrei no hate) : Eijima
- 1947 : Shin baka jidai (Zen) : Chef de gang
- 1947 : Shin baka jidai (Go) : Chef de gang
- 1948 : L'Ange ivre (Yoidore tenshi) : Matsunaga
- 1949 : Le Duel silencieux (Shizukanaru ketto) : Dr Kyoji Fujisaki
- 1949 : Jakoman to Tetsu : Tetsu
- 1949 : Le Chien enragé (Nora inu) : Inspecteur Murakami
- 1950 : Datsugoku
- 1950 : Ishinaka sensei gyojoki
- 1950 : Scandale (Shubun) : Ichirō Aoye
- 1950 : Konyaku yubiwa : Takeshi Ema
- 1950 : Rashōmon : Tajōmaru
- 1951 : Sengoha obake taikai
- 1951 : Ai to nikushimi no kanata e
- 1951 : Aika
- 1951 : L'Idiot (Hakuchi) : Denkichi Akama
- 1951 : Kaizoku-sen
- 1951 : Kanketsu Sasaki Kojiro - Ganryu-to Ketto : Musashi Miyamoto
- 1951 : Bakurô ichidai : Yonetaro Katayama
- 1951 : Onnagokoro dare ka shiru
- 1952 : Araki Mataemon: Kettô kagiya no tsuji : Mataemon Araki
- 1952 : Muteki
- 1952 : La Vie d'O'Haru femme galante (Saikaku ichidai onna) : Katsunosuke
- 1952 : Kin no tamago: Golden girl
- 1952 : Sengoku burai : Sasa Hayatenosuke
- 1952 : Tōkyō no koibito
- 1952 : Gekiryu
- 1952 : Minato e kita otoko : Gorō Niinuma
- 1953 : Fukeyo haru kaze : Matsumura
- 1953 : Hoyo : Shinkichi / Hayakawa
- 1953 : Himawari musume : Ippei Hitachi
- 1953 : Taiheiyo no washi : 1er Lieutenant Tomonaga
- 1954 : Les Sept Samouraïs (Shichinin no samurai) : Kikuchiyo
- 1954 : La Légende de Musashi (Miyamoto Musashi) : Musashi Miyamoto (Takezō)
- 1954 : Shiosai : capitaine du Utashima-maru
- 1954 : Mitsuyu-sen : Eiichi Tsuda
- 1955 : Dansei No. 1 : Maki
- 1955 : Tenka taihei
- 1955 : Zoku tenka taihei
- 1955 : Otoko arite : Yano
- 1955 : Zoku Miyamoto Musashi: Ichijōji no kettō : Musashi Miyamoto (Takezō)
- 1955 : Chronique d'un être vivant (Vivre dans la peur) (Ikimono no kiroku) : Kiichi Nakajima
- 1956 : La Voie de la lumière (Miyamoto Musashi kanketsuhen: kettō Ganryūjima) : Musashi Miyamoto (Takezō)
- 1956 : Kuro-obi sangokushi : Masahiko Koseki
- 1956 : Ankokugai : Inspecteur en chef Kumada
- 1956 : Aijō no kessan
- 1956 : Le Cœur d'une épouse (妻の心 Tsuma no kokoro) de Mikio Naruse
- 1956 : Narazu-mono : Kanji
- 1956 : Shujinsen
- 1957 : Le Château de l'araignée (Kumonosu jō) : Taketori Washizu
- 1957 : Arashi no naka no otoko : Saburō Watari
- 1957 : Kono futari ni sachi are
- 1957 : Yagyu bugeicho : Tasaburo
- 1957 : Kiken na eiyu
- 1957 : Les Bas-fonds (Donzoko) : Sutekichi le voleur
- 1957 : Le Faubourg (Shitamachi)
- 1958 : Yagyu bugeicho - Ninjitsu : Tasaburō
- 1958 : Tokyo no kyujitsu : Neveu de Tenkai
- 1958 : Muhomatsu no issho : Matsugorō
- 1958 : Yajikita dochu sugoroku
- 1958 : Kekkon no subete : Professeur de comédie
- 1958 : Jinsei gekijō - Seishun hen
- 1958 : La Forteresse cachée (Kakushi-toride no san-akunin) : Général Rokurota Makabe
- 1959 : Ankokugai no kaoyaku : Kashimura
- 1959 : Aru kengo no shogai : Heihachiro Komaki (adaptation du rôle de Cyrano de Bergerac dans une version transposée au Japon de la pièce d'Edmond Rostand)
- 1959 : Sengoku gunto-den : Rokuro Kai
- 1959 : Dokuritsu gurentai : Commandant de bataillon
- 1959 : Nippon tanjo : Prince Yamato Takeru
- 1960 : Ankokugai no taiketsu : Inspecteur Saburo Fujioka
- 1960 : Kunisada Chuji : Chuji Kunisada
- 1960 : Hawai Middouei daikaikusen: Taiheiyo no arashi : Amiral Yamaguchi
- 1960 : Otoko tai otoko : Kaji
- 1960 : Les salauds dorment en paix (Warui yatsu hodo yoku nemuru) : Koichi Nishi
- 1960 : Sararīman Chushingura : Kazuo Momoi
- 1961 : Osaka jo monogatari : Mohei
- 1961 : Zoku sararīman Chushingura : Kazuo Momoi
- 1961 : Le Garde du corps (Yojimbo) : Sanjuro Kuwabatake / Le Samouraï
- 1961 : Gen to fudōmyō-ō : Fudo-Myo (Immovable Bright King)
- 1962 : Sanjuro (Tsubaki Sanjūrō) : Sanjūrō Tsubaki / Le Samouraï
- 1962 : Ánimas Trujano (El hombre importante) : Ánimas Trujano
- 1962 : Doburoku no Tatsu : Tatsu
- 1962 : Zoku shachō yōkōki
- 1962 : Chushingura - Hana no maki yuki no maki : Genba Tawaraboshi
- 1963 : Taiheiyo no tsubasa : Lt Colonel Senda
- 1963 : Entre le ciel et l'enfer (Tengoku to jigoku) d'Akira Kurosawa : Kingo Gondo
- 1963 : Gojuman-nin no isan : Takeichi Matsuo
- 1963 : Daitozoku : Sukezaemon Naya, alias 'Luzon' (Sinbad dans la version anglaise)
- 1964 : Shikonmado - Dai tatsumaki : Lord Akashi
- 1965 : Samouraï : Tsuruchiyo Niiro
- 1965 : Barberousse (Akahige) : Dr Kyojio Niide, 'Akahige' ['Barberousse']
- 1965 : Sanshiro Sugata (Sugata Sanshiro) : Shogorō Yano
- 1965 : Taiheiyo kiseki no sakusen: Kisuka : Omura
- 1965 : Chi to suna : sergent Kosugi
- 1966 : Abare Goemon : Abare Goemon
- 1966 : Le sabre du mal : Toranosuke Shimada
- 1966 : Kiganjō no bōken : Osami
- 1966 : Doto ichiman kairi : Heihachirō Murakami
- 1966 : Grand Prix : Izo Yamura
- 1967 : Rébellion (Jōi-uchi: Hairyô tsuma shimatsu) de Masaki Kobayashi : Isaburō Sasahara
- 1967 : Nihon no ichiban nagai hi : Anami, ministre de la guerre
- 1968 : Gonin no nobushi (feuilleton TV)
- 1968 : Chikadō no taiyō made : Kitagawa
- 1968 : Rengo kantai shirei chôkan: Yamamoto Isoroku : Amiral Isoroku Yamamoto
- 1968 : Gion matsuri : Kumaza
- 1968 : Duel dans le Pacifique (Hell in the Pacific) : Capitaine Tsuruhiko Kuroda
- 1969 : Furin kazan : Kansuke Yamamoto
- 1969 : Eiko e no 5,000 kiro
- 1969 : Nihonkai daikaisen : Amiral Heihachiro Togo
- 1969 : Akage : Gonzo
- 1969 : Shinsengumi : Isami Kondo
- 1970 : Zatōichi to Yōjinbō : Sassa le yojimbo
- 1970 : Bakumatsu : Shojiro Goto
- 1970 : Machibuse : Le yojimbo
- 1970 : Aru heishi no kake : Tadao Kinugasa
- 1970 : Gekido no showashi 'Gunbatsu' : Amiral Isoroku Yamamoto
- 1971 : Dai chushingura (série TV)
- 1971 : Soleil rouge : Kuroda Jubie
- 1972 : Koya no so ronin (série TV) : Kujuro Toge
- 1973 : Koya no yojimbo (feuilleton TV)
- 1975 : Paper Tiger : Ambassadeur Kagoyama
- 1976 : Ken to kaze to komoriuta (série TV)
- 1976 : La Bataille de Midway (Midway) : Amiral Isoroku Yamamoto
- 1977 : Otoko no shiken
- 1977 : Muhogai no suronin (série TV)
- 1977 : Kakushimetsuke sanjo (feuilleton TV)
- 1977 : Ningen no shōmei : Yohei Gun
- 1977 : Nippon no don: Yabohen
- 1978 : Le Samouraï et le Shogun : Seigneur d'Owari
- 1978 : Nihon no don: kanketsuhen
- 1978 : Edo no taka (série TV)
- 1978 : Inubue : Capitaine Murata
- 1978 : Ogin-sama : Taiko Hideyoshi
- 1978 : Ako-Jo danzetsu : Tsuchiya
- 1978 : Tono Eijirō no mito komon
- 1979 : Kakekomibiru nanagoshitsu (feuilleton TV)
- 1979 : Winter Kills : Keith
- 1979 : Kindaichi Kosuke no boken : Kindaichi du futur
- 1979 : Omitsu doshin o Edo sosamo
- 1979 : 1941 : Commandant Akiro Mitamura
- 1980 : 203 kochi : Empereur Meiji
- 1980 : Shogun (téléfilm) : Seigneur Yoshi Toranaga
- 1980 : Shogun (feuilleton TV) : Seigneur Yoshi Toranaga
- 1981 : Sekigahara (TV)
- 1981 : Musumeyo! Ai to namida no tsubasa de tobe (TV)
- 1981 : Bungo torimonocho (feuilleton TV)
- 1981 : Inchon (film) : Saito-San
- 1981 : Shingo juban shobu dai ichibu (TV)
- 1981 : Kyukei no koya (TV)
- 1981 : Suronin makaritoru (feuilleton TV)
- 1981 : The Bushido Blade : Commandant du Shogun
- 1982 : Shiawase no kiiroi hankachi (TV)
- 1982 : Shingo juban shobu dai nibu (TV)
- 1982 : Suronin makaritoru dai nibu akatsuki no shito (TV)
- 1982 : À armes égales (The Challenge) : Toru Yoshida
- 1982 : Shingo juban shobu dai sanbu ai ni iki-ken ni ikiru seishun (TV)
- 1982 : Suronin makaritoru dai sanbu chikemuri no yado (TV)
- 1982 : Seiha : Masao Tadokoro
- 1983 : Yusha ha katarazu (feuilleton TV)
- 1983 : Suronin makyosashodani no himitsu (TV)
- 1983 : Jinsei gekijo
- 1983 : Suronin makaritoru dai yonbu sarumo jigoku nokorumo jigoku (TV)
- 1983 : Nihonkai daikaisen: Umi yukaba : Amiral Heihachiro Togo
- 1983 : Suronin makaritoru dai gobu namida ni kieru mikka gokuraku (TV)
- 1983 : Makyo sessho-tani no himitsu (TV)
- 1984 : Sanga moyu (série TV)
- 1984 : Moetechiru hono no kenshi Okita Sohji (TV)
- 1984 : Umitsubame Jyo no kiseki : pêcheur
- 1984 : Natsu no deai (TV)
- 1985 : Le Sang du dragon (Seijo densetsu) : Kozo Kanzaki
- 1986 : Genkai tsurezure-bushi
- 1987 : Sicilian Connection : Murai
- 1987 : Otoko wa tsurai yo: Shiretoko bojo : Dr Junkichi 'Jun' Ueno
- 1987 : Taketori monogatari : Taketori-no-Miyatsuko
- 1989 : CF gaaru : Shuichiro
- 1989 : La Mort d'un maître de thé (Sen no Rikyu) : Rikyu Sen-no
- 1989 : Haru kuru oni
- 1991 : Sutoroberi rodo : Taoka
- 1992 : Kabuto : Lord Ieyasu
- 1992 : Shadow of the Wolf : Kroomak
- 1994 : Picture Bride : Le Benshi
- 1995 : Fukai kawa : Tsukada
Comme producteur
- 1963 : Gojuman-nin no isan
- 1965 : Samurai
- 1965 : Chi to suna
- 1966 : Kiganjô no bôken
- 1966 : Doto ichiman kairi
- 1967 : Jôi-uchi: Hairyô tsuma shimatsu
- 1968 : Chikadô no taiyô made
- 1969 : Furin kazan
- 1969 : Akage
- 1969 : Shinsengumi
- 1970 : Machibuse
- 1971 : Futari dake no asa
- 1972 : Koya no so ronin (série TV)
- 1978 : Inubue
- 1979 : Omitsu doshin o Edo sosamo
Comme réalisateur
Distinctions
Récompenses
- 1961 : Coupe Voipi du meilleur acteur à la Mostra de Venise pour Yojimbo.
- 1965 : Coupe Voipi du meilleur acteur à la Mostra de Venise pour Barberousse.
- 1985 : Grand prix spécial du Festival de Montréal pour sa contribution à la promotion du cinéma japonais dans le monde occidental.
Nominations
- 1956 : Nomination au BAFTA du meilleur acteur étranger pour Les Sept Samouraïs.
WIKIPEDIA
votre commentaire -
FILMS DES ANNEES 40
L'Occupation :
En 1939, la guerre s'abat sur l'Europe, et se prolongera jusqu'en 1945. En France, malgré l'oppression de l'Occupation, les cinéastes continuent à faire vivre le septième art, comme Marcel Pagnol (La fille du puisatier), Jean Grémillon (Remorques) ou Maurice Tourneur (Volpone). Le cinéma est alors servi par des acteurs comme Raimu (Les inconnus dans la maison) , Fernandel (Simplet) ou Pierre Fresney (Le corbeau).
Une majorité de cinéastes lutte, pacifiquement pour les uns, ou plus activement pour les autres, contre l'occupant. Et si un bon nombre de cinéastes ne s'impliquent pas directement dans le combat, ils gagnent l'un après l'autre le sol des pays alliés ou neutres. Ainsi, René Clair se rend aux Etats-Unis après avoir tourné Les visiteurs du soir, non sans avoir, derrière un masque d'innocence, réussi à maintenir la fragile flamme de l'espoir dans les yeux du public, en affirmant qu'un pays enchaîné n'est pas un pays vaincu. D'autres débutent une carrière à Hollywood, comme Jean Renoir (Vivre libre) ou Julien Duvivier (Obsessions). Le cinéma de propagande :
Dans tous les pays totalitaires, les films permettent aux dictateurs de glorifier leurs idéologies. En URSS, la plupart des films qui animent les salles sont consacrés à la guerre. Le cinéma allemand, lui, a dû se plier aux ordres des nouveaux dirigeants, qui commandèrent dès leur arrivée au pouvoir des mises en scène d'actualité ainsi que des documentaires explicitement nazis à l'antisémitisme flagrant. Mais les responsables du cinéma du troisième Reich souhaitent aussi développer la production de films de fiction, standardisés et prenant en compte une propagande bien plus discrète, afin de créer une "usine à rêve" allemande, exigeant, parallèlement, des réalisations clairement anti-britannique, anti-française et anti-soviétique.
Le cinéma américain :Parallèlement à ces films qui défendent les valeurs de la démocratie occidentale, de nombreux westerns ou films d'aventures sont produits, mettant en scène des acteurs comme Gary Cooper (Le cavalier du désert), Errol Flynn (La charge fantastique) et Tyrone Power (Le cygne noir). C'est aussi la mode des biographies, comme Dr. Ehrlich's magic bullet ou Une dépêche de Reuter réalisés par William Dieterle et interprétés par Edward G. Robinson.
Pendant que la guerre déchire l'Europe, outre-atlantique, les studios de Los Angeles savourent leur rayonnement à travers le monde, et produisent plusieurs centaines de films par an. Charlie Chaplin dans Le dictateur, et Ernst Lubitsch dans To be or not to be caricaturent Hitler et les nazis. Afin d'épauler ces comédies qui dénoncent, avec leurs propres armes, non seulement le nazisme, mais aussi le fascisme et l'impérialisme japonais, les studios hollywoodiens présentent aussi des réalisations qui participent à l'effort de guerre. Sur les écrans s'enchaînent alors la série des films intitulés Du sang sur la neige de Raoul Walsh, Casablanca de Michael Curtiz, Cinquième colonne d'Alfred Hitchcock, Hitler's madman de Douglas Sirk, ou Un espion a disparu de Richard Thorpe.
Issu du théâtre d'avant-garde et de la radio, Orson Welles présente Citizen Kane, marquant ainsi un tournant esthétique décisif dans l'évolution des studios hollywoodiens. Bien qu'il soit aujourd'hui élevé au rang d'œuvre fondamentale dans l'histoire du septième art, ce film affronte, à sa sortie, l'insuccès public et l'accueil réservé que lui font la majorité des critiques américains. L'extraordinaire liberté dont a bénéficié Orson Welles pour cette première mise en scène, aura pour conséquence de lui empêcher le contrôle du montage de tous ses prochains films. Pour échapper à cette mainmise du système de production hollywoodien sur ses réalisations, il sera contraint de quitter les Etats-Unis et s'expatriera en Europe. Enfin, les années 1940 voient apparaître les premiers films noirs, qui s'illustreront jusqu'à l'aube des années 1950. Des mises en scène subtilement venimeuses, plongées dans des univers nocturnes, voient alors le jour sur les écrans, comme Le facteur sonne toujours deux fois de Tay Garnett. Humphrey Bogart deviendra l'acteur emblématique de ces réalisations sombres et énigmatiques, sous la direction de plusieurs cinéastes, comme John Huston pour Le faucon maltais, ou Howard Hawks pour Le port de l'angoisse. Sa partenaire à la voix rauque Lauren Bacall, choisie pour son insolence, représentera une des actrices mythiques des années 1940. Parallèlement, Rita Hayworth deviendra, avec Gilda de Charles Vidor, la femme fatale par excellence. Bette Davis est également une grande star de l'époque (L'étrangère).
La comédie américaine est évidemment tout aussi présente sur les écrans (Young ideas).
Le néoréalisme italien :
A l'aube des années 1940, certains cinéastes italiens, de plus en plus souvent confrontés au manque d'argent pour financer leurs tournages, s'aventuraient hors des studios, et descendaient dans la rue pour y placer leurs caméras. Mais cette plus grande liberté dans la manière de concevoir le cinéma, qui est une des caractéristiques principales de ce nouveau mouvement du néoréalisme, prend véritablement son essor à partir de 1945. Les réalisateurs s'attacheront désormais à capturer les images de la réalité, et relateront ainsi la vérité du moment qu'est la misère tragique du peuple, répondant de ce fait aux attentes des critiques italiennes qui souhaitaient un cinéma moins nourri de futilités. Dans ces films, les personnages sont autant incarnés par des acteurs professionnels, quand ils acceptent les rôles, que par de simples amateurs, et représentent peu à peu des individus à part entière auxquels les spectateurs s'attachent, les aimant sans les juger. Les précurseurs de ce courant sont des cinéastes comme Luchino Visconti (Les amants diaboliques), Roberto Rossellini (Rome, ville ouverte) ou Vittorio De Sica (Le voleur de bicyclette). Toutes ces mises en scène sont porteuses d'un profond humanisme, et laissent entrevoir, derrière une implacable détresse, la flamme d'une espérance croissante; et plus l'ouragan du conflit planétaire s'éloigne, plus l'optimisme parsème les scénarios. Le cinéma français d'après guerre :
Les cinéastes français poursuivent la production de films policiers qu'ils avaient entrepris avec succès sous l'Occupation, comme L'assassin habite au 21 d'Henri Georges Clouzot. Ainsi Yves Allégret réalise Manèges et Henri Georges Clouzot Quai des orfèvres. Quand à René Clément, il réalise des films de guerre devenus légendaires, comme La bataille du rail ou Les maudits.
Parallèlement, quelques cinéastes se lance dans le fantastique, comme René Clair (La beauté du diable) ou Jean Cocteau (Orphée).1943 1944 1945 1946 1947 1948 1949 318 Films
- L'aigle des mers Michael Curtiz Errol Flynn; Brenda Marshall; Claude Rains
- L'ange de Broadway Ben Hecht & Lee Garmes Douglas Fairbanks Jr; Rita Hayworth; Thomas Mitchell
- Brother orchid Lloyd Bacon Edward G. Robinson; Ann Sothern; Humphrey Bogart
- Le cargo maudit Frank Borzage Clark Gable; Joan Crawford; Ian Hunter; Peter Lorre
- Cavalcade d'amour Raymond Bernard Simone Simon; Michel Simon; Saturnin Fabre; Claude Dauphin
- Le cavalier du désert William Wyler Gary Cooper; Walter Brennan
- La dame du vendredi Howard Hawks Cary Grant ; Rosalind Russell ; Ralph Bellamy
- De Mayerling à Sarajevo Max Ophüls Edwige Feuillère ; John Lodge
- Le dictateur Charlie Chaplin Charlie Chaplin; Jack Oakie
- Dr. Ehrlich’s magic bullet William Dieterle Edward G. Robinson ; Ruth Gordon ; Donald Crisp
- L'étrangère Anatole Litvak Bette Davis; Charles Boyer
- La fille du puisatier Marcel Pagnol Raimu; Fernandel; Josette Day; Georges Gray; Charpin
- Gaslight Thorold Dickinson Anton Walbrook ; Diana Wynyard ; Robert Newton
- Haunted Honeymoon Arthur Woods Robert Montgomery ; Constance Cummings ; Leslie Banks
- Indiscrétions George Cukor Katharine Hepburn; Cary Grant; James Stewart; Ruth Hussey
- La maison des 7 péchés Tay Garnett Marlene Dietrich ; John Wayne
- L'odyssée des mormons (Brigham Young) Henry Hathaway Tyrone Power; Linda Darnell; Dean Jagger
- L'oiseau bleu Walter Lang Shirley Temple; Spring Byington
- Orgueil et préjugés Robert Z Leonard Greer Garson ; Laurence Olivier ; Mary Boland ; Maureen O'Sullivan
- Paris - New York Yves Miranda Gaby Morley; Michel Simon; Jules Berry
- Pinocchio Walt Disney
- Les raisins de la colère John Ford Henry Fonda ; Jane Darwell ; John Carradine
- Rebecca Alfred Hitchcock Laurence Olivier; Joan Fontaine; George Sanders; Judith Anderson
- Remorques Jean Grémillon Jean Gabin; Madeleine Renaud; Michèle Morgan
- Le signe de Zorro Rouben Mamoulian Tyrone Power; Linda Darnell
- La tempête qui tue Frank Borzage Margaret Sullavan; James Stewart; Robert Young
- Train de nuit pour Munich Carol Reed Rex Harrison; Margaret Lockwood; Paul von Hernried
-
Les trappeurs de l'Hudson Irving Pichel Paul Muni, Gene Tierney, Laird Cregar
- Les tuniques écarlates Cecil B. DeMille Gary Cooper; Madeleine Carroll; Paulette Goddard; Robert Preston
- Le gangster de Chicago (The earl of Chicago) Richard Thorpe Robert Montgomery ; Edward Arnold
- Trop de maris Wesley Ruggles Jean Arthur ; Melvyn Douglas ; Fred McMurray
- Une dépêche de Reuter William Dieterle Edward G. Robinson ; Edna Best ; Eddie Albert
- Une femme dangereuse Raoul Walsh Humphrey Bogart, George Raft, Ida Lupino, Ann Sheridan
- Untel père et fils Julien Duvivier Raimu ; Louis Jouvet ; Suzy Prim ; Michèle Morgan Robert Le Vigan ; Fernand Ledoux
- Le voleur de Bagdad Ludwig Berger, Michael Powell & Tim Whelan Sabu; Conrad Veidt; June Duprez
- Volpone Maurice Tourneur Harry Baur; Louis Jouvet; Fernand Ledou
1
9
4
0
1
9
4
0
- L'assassinat du Père Noël Christian Jaque Harry Baur; Raymond Rouleau; Renée Faure Robert Le Vigan; Fernand Ledoux; Bernard Blier
- Boule de feu Howard Hawks Gary Cooper; Barbara Stanwyck
- La charge fantastique Raoul Walsh Errol Flynn; Olivia de Havilland; Arthur Kennedy Anthony Quinn
- Le chevalier de la vengeance John Cromwell Tyrone Power; Gene Tierney; George Sanders
- Citizen Kane Orson Welles Orson Welles; Joseph Cotton
-
Crépuscule Henry Hathaway Gene Tierney, George Sanders, Bruce Cabot
La reine des rebelles Irving Cummings Gene Tierney, Randolph Scott, Dana Andrews
- Le dernier des six Georges Lacombes Pierre Fresnay; André Luguet
- Docteur Jekyll et M. Hyde Victor Flemming Spencer Tracy; Ingrid Bergman; Lana Turner
- L'étang tragique Jean Renoir Walter Brennan, Walter Huston, Anne Baxter, Dana Andrews
- Le faucon maltais John Huston Humphrey Bogart; Mary Astor
- Le grand mensonge Edmund Goulding Bette Davis; George Brent; Mary Ador
- High Sierra Raoul Walsh Humphrey Bogart; Ida Lupino
- Les inconnus dans la maison Henri Decoin Raimu; Juliette Faber Mouloudji
- The young Mr. Pitt Carol Reed Robert Donat ; Robert Morley ; Herbert Lom
- Lady Hamilton Alexandre Korda Vivien Leigh; Laurence Olivier
- Major Barbara Gabriel Pascal Wendy Hiller ; Rex Harrison ; Robert Morlay
- Les Marx Brothers au grand magasin Charles Resner Groucho Marx; Harpo Marx; Chipo Marx; Margaret Dumont
- Mr & Mrs Smith Alfred Hitchcock Carole Lombard; Robert Montgomery
- La nuit fantastique Maurice L’Herbier Fernand Gravey ; Micheline Presle ; Saturnin Fabre Michel Vitold ; Bernard Blier
- Premier rendez-vous Henri Decoin Danielle Darrioeux; Louis Jourdan; Fernand Ledoux Daniel Gélin; Sophie Desmarets
- Qu'elle était verte ma vallée John Ford Walter Pidgeon; Maureen O'Hara; Donald Crisp; Roddy McDowall
- 49ème parallèle Michael Powell Leslie Howard; Raymond Massey; Eric Portman; Laurence Olivier
- Romance de Paris Jean Boyer Charles Trénet, Jean Tissier, Sylvie Robert Le Vigan, Raymond Buissières
- Simplet Fernandel Fernandel; Andrex; Colette Fleuriot
- Soupçons Alfred Hitchcock Cary Grant; Joan Fontaine
- La symphonie fantastique Christian Jaque Jean Louis Barrault; Renée Saint Cyr; Lisa Delamare; Bernard Blier; Jules Berry Louis Seigner
- Le trésor secret de Tarzan Richard Thorpe Johnny Weissmuller; Maureen O'Sullivan; John Sheffield
- Le vaisseau fantôme Michael Curtiz Edward G. Robinson; John Garfield; Ida Lupino; Alexander Knox
- La vipère William Wyler Bette Davis; Teresa Wright; Herbert Marshall
1
9
4
1
1
9
4
1
- Les amants diaboliques Luchino Visconti Massimo Girotti; Clara Calamai
- L'assassin habite au 21 Henri Georges Clouzot Pierre Fresney; Susy Delair; Jean Tissier Pierre Larquey; Noël Roquevert
- Les aventures de Tarzan à New York Richard Thorpe Johnny Weissmuller; Maureen O'Sullivan; John Sheffield
- Bambi Walt Disney
- Le bienfaiteur Henri Decoin Raimu ; Suzy Prim ; Georges Colin
- China girl Henry Hathaway Gene Tierney, Robert Blake, Lynn Bari
- La clé de verre Stuart Heisler Alan Ladd; Brian Donlevy
- Cinquième colonne Alfred Hitchcock Robert Cummings; Priscilla Lane; Otto Kruger
- Le comte de Monte Cristo Robert Vernay Pierre Richard-Willm; Lise Delamare
- Le cygne noir Henry King Tyrone Power ; Maureen O’Hara ; George Sanders ; Laird Cregger Anthony Quinn
- Don Cesare de Bazan Riccardo Freda Gino Cervi ; Enrico Glori
- Les écumeurs Ray Enright Marlene Dietrich; Randolph Scott; John Wayne; Margaret Lindsay
- Gentleman Jim Raoul Walsh Errol Flynn; Alexis Smith
- Griffes jaunes John Huston Humphrey Bogart; Mary Astor; Sydney Greenstreet
- In this our life John Huston Bette Davis; Olivia de Havilland; George Brent
- Le livre de la jungle Zoltan Korda Sabu; Joseph Calleia; Patricia O’Rourke
- Madame Miniver William Wyler Greer Garson ; Walter Pidgeon ; Teresa Wrigt
- Monsieur la souris Georges Lacombe Raimu; Aimé Clarion; Micheline Francey
- La péniche de l'amour Archie Mayo & Friz Lang Jean Gabin; Ida Lupino; Claude Rains; Thomas Mitchell
- Les naufrageurs des mers du sud Cecil B. de Mille Ray Milland; John Wayne; Paulette Goddard
- Picpus Richard Pottier Albert Préjean ; Jean Tissier ; André Gabriello Noël Roquevert
- Sabotage à Berlin Raoul Walsh Errol Flynn; Ronald Reagan; Nancy Coleman
- La splendeur des Amberson Orson Welles Joseph Cotten; Dolores Costello; Agnes Moorehead; Tim Holt
- The moon and six pence Albert Lewin George Sanders; Herbert Marshall; Doris Dudley
- Time to kill Herbert I. Leeds Lloyd Nolan; Heather Angel
- To be or not to be Ernst Lubitsch Carole Lombard; Jack Benny; Robert Stack
- Une femme cherche son destin Irving Rapper Bette Davis; Paul Henreid; Claude Rains
- Les visiteurs du soir Marcel Carné Arletty; Marie Déa; Jules Berry; Alain Cuny; Fernand Ledoux; Marcel Herrand
- Le voile bleu Jean Stelli Gaby Morlay; Pierre Larquey; Elvire Popesco
- White Cargo Richard Thorpe Hedy Lamarr; Walter Pidgeon; Frank Morgan
1
9
4
2
1
9
4
2
- Adieu Léonard Pierre Prévert Charles Trénet; Jacqueline Bouvier; Pierre Brasseur; Julien Carette Denise Grey; Paul Frankeur
- Adrien Fernandel Fernandel ; Paulette Dubost
- Au bonheur des dames André Cayatte Albert Préjean; Michel Simon; Blancette Brunoy
- L'auberge fantôme Basil Dearden Mervyn Johns, Glynis Johns, Sally Ann Howes, Françoise Rosay
- Les aventures fantastiques du baron Munchausen Joseph Von Baky Hans Albert; Brigitte Horney
- Carmen Christian Jaque Viviane Romance; Jean Marais Bernard Blier
- Casablanca Michael Curtiz Humphrey Bogart; Ingrid Bergman; Claude Rains; Paul Henreid
- Cécile est morte Maurice Tourneur Albert Préjean; André Gabriello; Santa Relli
- Le ciel peut attendre Ernst Lubitsch Don Ameche ; Gene Tierney ; Charles Coburn
- Le colonel Chabert René Le Hénaff Raimu; Marie Bell; Jacques Baumer
- Le corbeau Henri Georges Clouzot Pierre Fresnay; Ginette Leclerc Pierre Larquey; Louis Seigner; Noël Roquevert
- Du sang sur la neige Raoul Walsh Errol Flynn; Julie Bishop; Helmut Dantine
- L'étrange incident William A. Wellman Henry Fonda; Dana Andrews; Anthony Quinn
- Goupi-mains rouges Jacques Becker Fernand Ledoux; Georges Rollin; Robert Le Vigan Louis Seigner
- Hitler’s madman Douglas Sirk Patricia Morison ; John Carradine ; Alan Curtis
- L'homme léopard Jacques Tourneur Dennis O'Keefe; Jean Brooks
- Intrigues en orient Raoul Walsh George Raft ; Osa Massen ; Peter Lorre
- Jack l’éventreur John Brahm Merle Oberon; George Sanders; Laird Cregar
- La main du diable Maurice Tourneur Pierre Fresnay; Palau; Noël Roquevert; Pierre Larquey
- Millions like us (ceux de chez nous) Sidney Gilliat Eric Portman; Patricia Roc; Gordon Jackson; Anne Crawford
- Obsessions Julien Duvivier Robert Benchley; David Hoffman; Robert Cummings; Edward G. Robinson; Charles Boyer; Barbara Stanwyck
- L'ombre d'un doute Alfred Hitchcock Joseph Cotton; Theresa Wright
- Pour qui sonne le glas Sam Wood Gary Cooper; Ingrid Bergman
- Sahara Zoltan Korda Humphrey Bogart ; Bruce Bennett ; Lloyd Bridges
- Titanic Werner Klinger & Herbert Selpin Sybille Schmitz ; Hans Nielsen
- Un espion a disparu Richard Thorpe Joan Crawford ; Fred Macmurray ; Conrad Veidt
- Le val d'enfer Maurice Tourneur Ginette Leclerc; Gabriel Gabrio; Edouard Delmont; Lucien Galas
- Vivre libre Jean Renoir Charles Laughton; Maureen O' Hara; Kent Smith
- Young ideas Jules Dassin Mary Astor; Herbert Marshall; Susan Peters
1
9
4
3
1
9
4
3
- Arsenic et vieilles dentelles Frank Capra Cary Grant ; Josephine Hull ; Jean Adair
- La bal des sirènes George Sidney Red Skelton; Esther Williams
- Le bossu Jean Delannoy Pierre Blanchar; Yvonne Gaudeau; Paul Bernard
- Les enfants du paradis Marcel Carné Jean Louis Barrault; Pierre Brasseur; Arletty; Maria Casarès
- Falbalas Jacques Becker Raymond Rouleau; Micheline Presle; Jean Chevrier
- La fiancée des ténèbres Serge de Poligny Pierre Richard-Willm ; Jany Holt ; Edouard Delmont Charpin
- Hantise George Cukor Charles Boyer ; Ingrid Bergman ; Joseph Cotton Angela Lansbury
- Laura Otto Preminger Gene Tierney ; Dana Andrews ; Clifton Webbs ; Vincent Price
- L'homme fatal Anthony Asquith Phyllis Calvert; James Mason; Wilfrid Lawson; Stewart Granger
- Femme aimée est toujours jolie Vincent Sherman Bette Davis; Claude Rains; Walter Abel
- Passage to Marseille Michael Curtiz Humphrey Bogart; Claude Rains; Michèle Morgan
- Le portrait de Dorian Gray Albert Lewin Hurt Hatfield; George Sanders; Donna Reed; Peter Lawford
- La septième croix Fred Zinneman Spencer Tracy; Hume Cronyn
- Saboteur sans gloire Raoul Walsh Errol Flynn; Paul Lukes
1
9
4
4
- Aventures en Birmanie Raoul Walsh Errol Flynn; William Prince; James Brown
- La bataille du rail René Clément Jean Clarieux ; Jean Daurand ; Tony Laurent
- La belle et la bête Jean Cocteau Jean Marais; Josette Day; Marcel André Michel Auclair
- Boule de suif Christian Jaque Micheline Presle; Louis Salou
- Les dames du bois de Boulogne Robert Bresson Maria Casarès; Paul Bernard; Eléna Labourdette
-
Dix petits Indiens René Clair Roland Young, Louis Hayward, Walter Huston
- Etoile sans lumière Marcel Blistène Edith Piaf; Mila Parély; Jules Berry; Yves Montand; Serge Reggiani
- La femme au portrait Fritz Lang Joan Bennett; Edward G. Robinson
- L'intrigante de Saragota Sam Wood Gary Cooper; Ingrid Bergman
- La maison du docteur Edwards Alfred Hitchcock Ingrid Bergman; Gregory Peck
- Péché mortel John M. Stahl Cornel Wilde, Gene Tierney, Vincent Price
- Naïs Raymond Leboursier & Marcel Pagnol Fernandel; Jacueline Bouvier; Raymond Pellegrin; Henri Poupon
- Pavillon noir Frank Borzage Paul Henreid; Maureen O'Hara
- Perfect strangers Alexander Korda Robert Donat ; Deborah Kerr
- Le port de l'angoisse Howard Hawks Humphrey Bogart; Lauren Bacall Marcel Dalio
-
Le roman de Mildred Pierce Michael Curtiz Joan Crawford, Jack Carson
-
She went to the races Willis Goldbeck James Craig, Frances Gifford, Ava Gardner
1
9
4
5
- Bataillon du ciel Alexandre Esway Pierre Blanchar; René Lefèbvre; Raymond Buissières; André Le Gall; Pierre Louis
- Brève rencontre David Lean Celia Johnson; Trevor Howard; Cyrill Raymond
- Cape et poignard Fritz Lang Gary Cooper; Lili Palmer
-
César et Cléopatre Gabriel Pascal Vivien Leigh, Claude Rains, Stewart Granger
- Copie conforme Jean Dréville Louis Jouvet ; Suzy Delair ; Jean Jacques Delbo Annette Poivre
- La dame du lac Robert Montgomery Robert Montgomery; Audrey Totter
- Le diable au corps Claude Autant-Lara Micheline Presle; Gérard Philipe Denise Grey
- Duel au soleil King Vidor Jennifer Jones; Gregory Peck; Joseph Cotten; Lionel Barrymore; Lillian Gish
- Les enchaînés Alfred Hitchcock Ingrid Bergman; Cary Grant; Claude Rains
- Le facteur sonne toujours deux fois Tay Garnett Lana Turner; John Garfield
- Le fil du rasoir Edmund Goulding Tyrone Power, Gene Tierney, John Payne, Anne Baxter, Herbert Marshall
- La foire aux chimères Pierre Chenal Erich Von Stroheim; Madeleine Sologne; Yves Vincent Annette Poivre; Dora Doll; Line Renaud
- Gilda Charles Vidor Rita Hayworth; Glenn Ford; George Macready
- Le grand sommeil Howard Hawks Humphrey Bogart; Lauren Bacall Dorothy Malone
- L’impasse tragique Henry Hathaway Mark Stevens ; Lucille Ball ; Clifton Webb
- I've always loved you (Je vous ai toujours aimé) Frank Borzage Philip Dorn; Catherine McLeod; William Carter
- Ivan le terrible Sergeï Mikhaïlovitch Eisenstein Nikolaï Tcherkassof; Mikhail Tserov; Ludmila Tchelikovskaia
- Le journal d'une femme de chambre Jean Renoir Paulette Goddard; Burgess Meredith
- Lame de fond Vincente Minnelli Katharine Hepburn ; Robert Taylor ; Robert Mitchum
- Macadam Marcel Blistène Françoise Rosay; Paul Meurisse; Andrée Clément; Simone Signoret
- Martin Roumagnac Georges Lacombe Marlène Dietrich ; Jean Gabin
- Les maudits René Clément Marcel Dalio; Paul Bernard; Henri Vidal; Michel Auclair; Albert Jodast; Jean Didier; Kronefeld
- Monsieur Verdoux Charlie Chaplin Charlie Chaplin; Mady Correll; Allison Rodden; Martha Raye
- Panique Julien Duvivier Michel Simon; Viviane Romance; Paul Bernard
- Le père tranquille René Clément Noël-Noël; Nadine Alari; Claire Olivier; Paul Frankeur; José Arthur
- Les plus belles années de notre vie William Wyler Myrna Loy; Frederic March; Dana Andrews; Teresa Wright
- Les portes de la nuit Marcel Carné Yves Montand; Nathalie Nattier; Pierre Brasseur Julien Carette; Serge Reggiani; Raymond Buissières; Dany Robin
- La poursuite infernale John Ford Henry Fonda; Linda Darnell; Victor Mature
- Quelque part dans la nuit Joseph L. Mankiewicz John Hodiak ; Nancy Guild
- Révolte à bord John Farrow Alan Ladd ; Brian Donlevy ; William Bendix ; Ester Fernandez
- Rome, ville ouverte Roberto Rossellini Anna Magnani; Aldo Fabrizi; Marcello Pagliero
- Le silence est d'or René Clair Maurice Chevalier; François Périer; Marcelle Derrien Dany Robin
- La symphonie pastorale Jean Delannoy Michèle Morgan; Pierre Blanchar; Line Noro
- Les tueurs Robert Siodmark Ava Gardner; Burt Lancaster; Edmond O'Brien
- Two smart people Jules Dassin Lucille Ball; John Hodial; Lloyd Nolan
- Un revenant Christian Jaque Louis Jouvet; Gaby Morlay; Ludmilla Tchérina; François Périer
- Une nuit à Casablanca Archie Mayo Groucho Marx; Harpo Marx; Chico Marx
- Une question de vie ou de mort Michael Powell & Emeric Pressburger David Niven; Kim Hunter Richard Attenborough
- La vie est belle Frank Capra James Stewart; Dona Reed; Lionel Barrymor
1
9
4
6
1
9
4
6
1
9
4
6
- L'aigle à deux têtes Jean Cocteau Edwige Feuillère; Jean Marais; Silvia Monfort
- Allemagne, année zéro Roberto Rossellini Edward Moeschke; Ingetraut Hintze
- Les amants du pont Saint-Jean Henri Decoin Gaby Morlay; Michel Simon; Paul Frankeur
- Ambre Otto Preminger Linda Darnell; Cornel Wilde
- Les amoureux sont seuls au monde Henri Decoin Louis Jouvet; Dany Robin; Renée Devillers
- Antoine et Antoinette Jacques Becker Roger Pigaut; Claire Maffi Annette Poivre; Noël Roquevert; Gérard Oury
- Arc de triomphe Lewis Milestone Ingrid Bergman; Charles Boyer; Charles Laughton
- L'aventure de Madame Muir Joseph L. Mankiewicz Gene Tierney; Rex Harrison; George Sanders Natalie Wood
-
Bethsabée Leonide Moguy Danielle Darrieux, George Marchal, Paul Meurisse, Jean Murat
- Capitaine de Castille Henry King Tyrone Power; Jean Peters; Lee J. Cobb
- Le charlatan Edmund Goulding Tyrone Power ; Joan Blondell ; Colleen Gray
- La chartreuse de Parme Christian Jaque Gérard Philipe; Renée Faure; Maria Casarès Louis Seigner
- Le chevalier mystérieux Riccardo Freda Vittorio Gassman ; Maria Mercader ; Elli Parvo
- Le comédien Sacha Guitry Sacha Guitry; Lana Marconi Pauline Carton
- La dame d'onze heures Jean Devaine Paul Meurisse; Micheline Francey; Pierre Renoir; Jean Tissier
- Dédée d'Anvers Yves Allégret Simone Signoret; Bernard Blier; Marcel Paglioro Marcel Dalio
- Les dernières vacances Roger Leenhardt Odile Verrois; Renée Devilliers; Pierre Dux
- Et tournent les chevaux de bois Robert Montgomery Robert Montgomery ; Wandra Hendrix ; Art Smith ; Thomas Gomez
- L'évadé du bagne Ricardo Freda Gino Cervi; Valentine Cortese; Giovanni Hinrich
- La griffe du passé Jacques Tourneur Robert Mitchum ; Jane Greer ; Kirk Douglas ; Rhonda Fleming
- Honni soit qui mal y pense Henry Koster Cary Grant; Loretta Young; David Niven
- Huit heures de sursis Carol Reed James Mason; Robert Newton; Robert Beatty
- Les jeux sont faits Jean Delannoy Micheline Presle ; Marcel Pagliero Marcel Mouloudji ; Danièle Delorme ; Robert Dalban
- Jusqu'à ce que mort s'ensuive Marc Allégret Valerie Hobson, Walter Fitzgerald, Stewart Granger
- Miroir Raymond Lamy Jean Gabin; Robert Arnoux; Odette Barencey Martine Carole ; Henri Crémieux
- Monsieur Vincent Maurice Cloche Pierre Fresnay Jean Carmet
- Le mur invisible Elia Kazan Gregory Peck, Dorothy McGuire, John Garfield
- Le narcisse noir Michael Powell & Emeric Pressburger Deborah Kerr ; Sabu ; Flora Robson Jean Simmons
- Le pirate Vincente Minnelli Judy Garland; Gene Kelly
- Le procès Paradine Alfred Hitchcock Gregory Peck; Alida Valli; Charles Laughton; Louis Jordan; Ann Todd
- Quai des orfèvres Henri Georges Clouzot Louis Jouvet; Suzy Delair; Simone Renant; Bernard Blier Pierre Larquey; Raymond Buissières
- Sang et or Robert Rossen John Garfield; Lilli Palmer; Hazel Brooks
- The long night Anatole Litvak Henry Fonda; Barbara Bel Geddes; Vincent Price
- The private affairs of Bel Ami Albert Lewin George Sanders; Angela Lansburry; Ann Dvorak
- Le trésor de la Sierra Madre John Huston Humphrey Bogart; Walter Huston; Tim Holt
- Voyage surprise Pierre Prévert Martine Carol; Sinoel; Maurice Baquet; Annette Poivre
1
9
4
7
1
9
4
7
- Les amants de Vérone André Cayatte Serge Reggiani; Anouk Aimée; Pierre Brasseur; Martine Carole Marcel Dalio
- Anna Karénine Julien Duvivier Vivien Leigh; Ralph Richardson; Kieron Moore
- L’armoire volante Carlo Rim Fernandel; Berthe Bovy Pauline Carton
- Au delà des grilles René Clément Jean Gabin; Isa Miranda; Vera Talchi Robert Dalban
- Aux yeux du souvenir Jean Delannoy Michèle Morgan; Jean Marais
- La belle meunière Marcel Pagnol Tino Rossi; Jacqueline Pagnol; Raoul Marco
-
Les chaussons rouges Michael Powell & Emeric Pressburger Anton Walbrook, Moira Shearer, Marius Goring
- Le coeur sur la main André Berthomieu Bourvil; Michèle Philippe
- La corde Alfred Hitchcock James Stewart; John Dall
- Dans une île avec vous Richard Thorpe Esther Williams; Peter Lawford; Ricardo Montalban; Cyd Charisse
- La dernière rafale William Keighley Mark Stevens; Richard Widmark
- Le diable boiteux Sacha Guitry Sacha Guitry; Lana Marconi Pauline Carton
- Les ennemis amoureux Terence Young Stewart Granger ; Edwige Feuillère
- La femme aux cigarettes Jean Negulesco Ida Lupino ; Richard Widmark ; Cornel Wilde
- La ferme des sept péchés Jean Devaine Jacques Dumesnil; Pierre Renoir; Jacques Dufilho
- Le garçon aux cheveux verts Joseph Losey Dean Stockwell; Pat O’Brien; Robert Ryan
- La grande horloge John Farrow Ray Milland ; Charles Laughton ; Maureen O’Sullivan
- Infidèlement vôtre Preston Sturges Rex Harrison, Linda Darnell, Barbara Lawrence, Lionel Stander
- Jeanne d'Arc Victor Fleming Ingrid Bergman; José Ferrer
- Jour de fête Jacques Tati Jacques Tati; Guy Decomble; Paul Frankeur
- Key Largo John Huston Humphrey Bogart; Lauren Bacall; Edward G. Robinson
- Macbeth Orson Welles Orson Welles; Jeanette Nolan; Edgar Barrier
- Manon Henri Georges Clouzot Cécile Aubry ; Michel Auclair ; Serge Reggiani Raymond Souplex ; Andrex ; Robert Dalban
- La maison des étrangers Joseph L. Mankiewicz Edward G. Robinson; Richard Conte; Susan Hayward
- Le massacre de Fort Apache John Ford John Wayne; Henry Fonda; Shirley Temple Victor McLaglen
- Le mystère de la chambre jaune Henri Aisner Serge Reggiani ; Pierre Renoir ; Janine Darcey ; Marcel Herrand
- Oliver Twist David Lean John Howard Davies ; Robert Newton ; Alec Guiness
- Les parents terribles Jean Cocteau Jean Marais; Josette Day; Yvonne de Bray; Gabrielle Dorziat; Marcel André
- La proie Robert Siodmark Victor Mature; Richard Conte Debra Padget; Shelley Winters
- Raccrochez, c’est une erreur! Anatole Litvak Burt Lancaster ; Barbara Stanwyck
- La rivière d'argent Raoul Walsh Errol Flynn; Thomas Mitchell; Ann Sheridan
- La rivière rouge Howard Hawks John Wayne; Montgomery Clift; Joanne Dru
- Riz amer Giuseppe De Santis Sylvana Mangano ; Doris Dowling ; Vittorio Gassman Raf Vallone
- La scandaleuse de Berlin Billy Wilder Jean Arthur; John Lund; Marlene Dietrich
- Le secret derrière la porte Fritz Lang Joan Bennett ; Michael Redgrave
- Le silence de la mer Jean Pierre Melville Howard Vernon; Nicole Stéphane; Jean Marie Robain
- Summer holiday (Belle jeunesse) Rouben Mamoulian Mickey Rooney ; Gloria De Haven ; Walter Huston
- Les trois mousquetaires George Sidney Gene Kelly; Lana Turner Angela Lansbury; Vincent Price
- Un million clefs en mains H.C. Potter Cary Grant ; Myrna Loy ; Melvyn Douglas
- Une si jolie petite plage Yves Allégret Gérard Philipe; Madeleine Robinson; Jean Servais Julien Carette
- La ville abandonnée William Wellman Gregory Peck; Anne Baxter; Richard Widmark
- Le voleur de bicyclette Vittorio De Sica Lamberto Maggiorani ; Enzo Staiola ; Lianella Carrel
- Vulcano William Dieterle Anna Magnani ; Rossano Brazzi ; Geraldine Brooks
1
9
4
8
1
9
4
8
1
9
4
8
- Acte de violence Fred Zinneman Robert Ryan ; Van Heflin ; Janet Leigh ; Mary Astor
- Les amants du capricorne Alfred Hitchcock Ingrid Bergman; Joseph Cotten; Michael Wilding
- Au grand balcon Henri Decoin Pierre Fresnay; Georges Marshal
- Les aventures de Don Juan Vincent Sherman Errol Flynn; Viveca Lindford; Robert Douglas; Alan Hale
-
Bal Cupidon Marc-Gilbert Sauvajon Pierre Blanchar, Simone Renant Henri Crémieux
- La beauté du diable René Clair Michel Simon; Gérard Philipe
- Cendrillon Wilfred Jackson & Hamilton Luske
- La charge héroïque John Ford John Wayne; Joanne Dru; Victor McLaglen
- Chien enragé Akira Kurosawa Toshiro Mifune ; Takashi Shimura
- Le démon des armes J. H. Lewis Peggy Cummins; John Dall
- La dynastie des Forsyte Compton Bennett Errol Flynn; Green Garson; Walter Pidgeon; Robert Young; Janet Leigh
- Echec à Borgia Henry King Tyrone Power; Orson Welles; Wanda Hendrix
- Embuscade Sam Wood Robert Taylor; John Hodiak; Arlène Dahl
- La flèche brisée Delmer Daves James Stewart; Jeff Chandler; Debra Paget
- Guet-apens Victor Saville Robert Taylor; Elizabeth Taylor
- L'héroïque monsieur Boniface Maurice Labro Fernandel; Liliane Bert; Andrex
- L’intrus Clarence Brown David Brian ; Claude Jarman Jr. ; Juano Hernandez
- Madame Bovary Vincente Minnelli Jennifer Jones; Louis Jourdan; James Mason; Van Heflin
- Madame porte la culotte George Cukor Spencer Tracy ; Katherine Hepburn
- La main noire Richard Thorpe Gene Kelly ; John Carrol Naish ; Teresa Celli
- Manèges Yves Allégret Bernard Blier; Simone Signoret
- La Marie du port Marcel Carné Jean Gabin; Nicolle Courcel; Blanchette Brunoy; Julien Carette
- Miquette et sa mère Henri Georges Clouzot Danielle Delorme ; Bourvil ; Louis Jouvet ; Saturnin Fabre
- Moonrise (Le fils du pendu) Frank Borzage Dane Clark; Allyn Joslyn
- Occupe-toi d'Amélie… ! Claude Autant-Lara Danielle Darrieux; Jean Desailly
-
Le mysterieux Docteur Korvo Otto Preminger Gene Tierney, Richard Conte, José Ferrer
-
Noblesse oblige Robert Hamer Dennis Price, Joan Greenwood, Alec Guinness
- Orphée Jean Cocteau Jean Marais; Maria Casarès; François Périer; Marie Déa
- Le parfum de la dame en noir Louis Daquin Serge Reggiani ; Hélène Perdrière ; Marcel Herrand Jean Carmet ; Gaston Modot ; Michel Piccoli
- Passion fatale Robert Siodmak Gregory Peck; Ava Gardner; Melvyn Douglas
- La pêche au trésor David Miller Harpo Marx; Chico Marx; Groucho Marx; Ilona Massey Marylin Monroe; Raymond Burr
- Les pirates de Capri Edgar George Ulmer & Giuseppe Maria Scotese Louis Hayward ; Binnie Barnes
-
Le portrait de Jennie William Dieterle Jennifer Jones, Joseph Cotten, Ethel Barrymore, Lillian Gish
-
Pour l'amour du ciel Luigi Zampa Jean Gabin, Mariella Lotti, Antonella Lualdi, Julien Carette
- Le prix du silence Elliott Nugent Alan Ladd ; Betty Field ; MacDonald Carey Shelley Winters
- Le rebelleKing Vidor Gary Cooper; Patricia Neal
- Le roi Marc Gilbert Sauvajon Maurice Chevalier ; Annie Ducaux ; Alfred Adam ; Sophie Desmarets
- Le roi Pandore André Berthomieu Bourvil; MathildeCasadesus; Georges Lannes Paulette Dubost
- Samson et Dalila Cecil B. de Mille Victor Mature; Hedy Laman; George Sanders
- Sand Louis King Mark Stevens; Coleen Gray; Rory Calhoun
- Stromboli Roberto Rossellini Ingrid Bergman; Mario Vitale
- Tension John Berry Richard Basehart ; Cyd Charisse
- The fan Otto Preminger Jeanne Crain ; Madeleine Carroll ; George Sanders ; John Sutton
- Toa Sacha Guitry Sacha Guitry; Lana Marconi
- La valse de Paris Marcel Achard Yvonne Printemps; Pierre Fresnay; Jacques Charon; Robert Manuel
SOURCES
http://www.lecinema.free.fr/htm/par_annee/annees40.htm
votre commentaire -
Armelle, de son vrai nom Armelle Leśnia, est une actrice et humoriste française née le 23 juillet 1969.
Parfois appelée Armelle Lesniak-Hourlier au générique, le grand public l'a découverte en 2001 avec la série télévisée Caméra Café où elle incarne Maéva Capucin.
BIOGRAPHIE
Après des études en hypokhâgne et khâgne, elle travaille un temps comme aide-costumière, mais l'envie de jouer la pousse vers la scène. Formée au cours de Jean Périmony, son physique atypique et sa personnalité ne tardent pas à attirer l'attention. Coline Serreau lui confie ainsi un second rôle en 1996 dans La Belle Verte. C'est en 2001 qu'elle décroche le rôle de Maéva, la secrétaire de direction coincée dans Caméra Café, qu'elle incarnera également au cinéma dans Espace Détente et dans Le Séminaire.
En 2003, elle a reçu le Prix de la comédienne pour la publicité Spontex lors de la 8e édition du Grand Prix de l'humour dans la publicité.
En 2007, elle anime une chronique dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel, T'empêches tout le monde de dormir. Elle collabore épisodiquement à l'émission Les Dicodeurs sur la première de la Radio suisse romande.
Théâtre
- 1996 - 1998 : L'Audition de Rodolphe Sand, David Talbot et Armelle
- 2005 : Le Voyage en Armélie d'Armelle, mise en scène Rodolphe Sand, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 2011 : Parce que je la vole bien ! de Laurent Ruquier, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre Saint-Georges
- 2012 : Mais n'te promène donc pas toute nue de Georges Feydeau, mise en scène Xavier Viton et Nicolas Delas, tournée
Filmographie
- 1994 : Grand brun aux yeux doux de Pascale Pouzadoux (court-métrage)
- 1995 : Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré
- 1996 : La Belle Verte de Coline Serreau : la femme de la DDASS
- 1996 : Arlette de Claude Zidi : Lucie
- 1997 : Bimboland d'Ariel Zeitoun : Nathalie
- 1997 : Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 de Jean-Marie Poiré : Pétronille
- 1998 : La Dilettante de Pascal Thomas
- 1998 : L'Âme sœur de Jean-Marie Bigard
- 1999 : Six-Pack d'Alain Berberian
- 1999 : Le Sens des affaires de Guy-Philippe Bertin
- 1999 : Jet set de Fabien Onteniente : Frénégonde
- 1999 : Mercredi folle journée de Pascal Thomas : Marie-Thérèse
- 2001 : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet : Philomène
- 2001 : Absolument fabuleux de Gabriel Aghion
- 2001 : Sexes très opposés d'Éric Assous
- 2002 : Toutes les filles sont folles de Pascale Pouzadoux
- 2003 : San-Antonio de Frédéric Auburtin
- 2004 : Podium de Yann Moix
- 2004 : Before de Nicolas Bary (court-métrage)
- 2005 : Espace Détente de Bruno Solo et d'Yvan Le Bolloc'h : Maéva Capucin
- 2005 : Les Aristos de Charlotte de Turckheim : Marie Karoline
- 2006 : Jean de la Fontaine, le défi de Daniel Vigne : Mlle Léatat
- 2007 : Les Enfants de Timplebach de Nicolas Bary : Corbac
- 2008 : Fool Moon de Jérôme L'Hotsky : Maïté
- 2009 : De l'autre côté du lit de Pascale Pouzadoux : la directrice d'école
- 2009 : Le Séminaire de Charles Nemes : Maéva Capucin
- 2009 : Neuilly sa mère ! de Gabriel Julien-Laferrière : Mme Blanchet
- 2010 : La Rafle de Roselyne Bosch : une directrice
- 2010 : Fatal de Michaël Youn : Heidi
- 2011 : La Croisière de Pascale Pouzadoux : Marie-Dominique
- 2012 : Les Kaïra de Franck Gastambide
- 2013 : Paris à tout prix de Reem Kherici
Télévision
- 1999 - 2001 : Un gars, une fille d'Isabelle Camus et Hélène Jacques : Ghislaine, la femme de ménage / la vendeuse de supermarché / la vendeuse de l'animalerie / la guichetière, la vendeuse à domicile etc. (voix)
- 2001 - 2003 : Caméra Café de Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h : Maéva Capucin
- 2004 : Bien dégagé derrière les oreilles d'Anne Deluz
- 2005 : Mes parents chéris de Philomène Esposito : Rita
- 2006 : Mariage surprise d'Arnaud Sélignac
- 2007 : Mon amour de fantôme d'Arnaud Sélignac : Joséphine
- 2007 : T'empêches tout le monde de dormir : chroniqueuse
- 2011 : Gérald K. Gérald de Élisabeth Rappeneau : Martine Moisset
- 2011 : L'Épervier de Stéphane Clavier : Prima donna
- 2011 : La Nouvelle Blanche-Neige de Laurent Bénégui
- 2012 : Les Voies impénétrables de Noémie Saglio et Maxime Govare : sœur Caroline
- 2012 : Scènes de ménages : ce soir, ils reçoivent : nounou de Chloé, la fille d'Emma et Fabien
- 2013 : Hitchcock by Mocky (Mister Mocky présente) épisode "La main du destin"
Publicité
votre commentaire -
Pier Angeli, née Anna Maria Pierangeli le 19 juin 1932 et morte le 10 septembre 1971, était une actrice italienne. Elle a été très célèbre en Hollywood, pendant les années cinquante et soixante.
Biographie
Ses débuts et la MGM
Née à Cagliari en Sardaigne, elle a commencé dans un film, après avoir été repérée par le réalisateur Léonide Moguy, avec Vittorio de Sica, Domani è troppo tardi. Elle fit ses débuts à Hollywood et à la MGM dans Teresa, son premier film américain. Dirigé par Fred Zinnemann, ce film fut aussi celui qui vit les débuts de Rod Steiger et John Ericson. Des critiques enthousiastes la comparaient à Greta Garbo, elle remportait pour ce rôle un Golden Globe Award, celui de la New Star Of The Year - Actress. Sous contrat avec la MGM durant les années 1950, elle est apparue dans une série de films.
Dans Miracle à Tunis (The Light Touch) avec Stewart Granger, elle apportait une légère touche d'innocence au film. Des projets de film sur l'histoire de Roméo et Juliette avec Pier Angeli et Marlon Brando sont tombés à l'eau lorsqu'une co-production anglo-italienne fut annoncée. Ses films suivants furent honnêtes sans être excitants : Histoire de trois amours en 1953 avec Kirk Douglas, Sombrero dans lequel elle remplaçait Ava Gardner, et Flame and the flesh dans lequel elle perdait son époux au profit de Lana Turner.
La MGM, après avoir découvert en Leslie Caron une nouvelle ingénue continentale, prêta Pier Angeli à d'autres studios. Elle tourna pour Warner Bros. Le Calice d'argent qui marquait les débuts au cinéma de Paul Newman et faisait Mam'zelle Nitouche avec Fernandel. Pour la Paramount, elle devait jouer le rôle de la fille d'Anna Magnani dans La Rose tatouée, mais enceinte, le rôle fut pour sa sœur jumelle, Marisa Pavan, qui fut nominée pour un Oscar pour ce rôle.
Pier Angeli était encore prêtée, cette fois-ci à la Columbia pour Port Afrique (1956). Pour son retour à la MGM, elle jouait la femme de Paul Newman dans Marqué par la haine (James Dean devait être la vedette de ce film, mais Newman récupéra ce rôle avec la mort de Dean). Elle était indifférente dans Les Vendanges (1957) avec Mel Ferrer et John Kerr et terminait son contrat dans Le Fou du cirque avec Danny Kaye.
Fin de carrière et vie privée
Dans les années 1950, Pier Angeli s'était fiancée avec Kirk Douglas, selon la biographie de celui-ci.
En 1954, Angeli a eu une relation avec James Dean et il y eut beaucoup de spéculations quant à un possible mariage. Toutefois, sous la pression de sa mère, elle mit fin à cette aventure et épousa l'acteur/chanteur Vic Damone. Ce mariage se termina par un divorce en 1959, suivi par une bataille médiatisée devant les tribunaux pour la garde de leur fils. Elle épousa, en 1962, en seconde noce le compositeur italien Armando Trovaioli avec lequel elle eut un autre fils. Ce mariage s'acheva également par un divorce en 1969.
Juste avant sa mort, Pier Angeli parla de sa relation avec James Dean et confia :"Il n'y a eu qu'un seul amour dans ma vie et c'était James Dean".
Pendant les années 1960 et jusqu'en 1970, l'actrice est revenue vivre et travailler en Grande-Bretagne et en Europe. Au cours de cette période, peu de ses films attirèrent l'attention, à part sa grande performance avec Richard Attenborough dans Le silence de la colère (1960). Elle a joué avec Stewart Granger dans Sodome et Gomorrhe (1963), dans le rôle de la femme de Loth. Elle jouait encore un bref rôle dans La Bataille des Ardennes (1965). Il semblait qu'elle pourrait relancer sa carrière quand elle fut prise pour jouer un rôle dans Le Parrain, mais elle est morte peu avant le tournage.
Âgée de 39 ans, découragée et seule, souffrant de problèmes nerveux et en difficulté financière, Pier Angeli est morte à la suite d'un choc anaphylactique après avoir reçu un tranquillisant de son médecin alors qu'elle faisait son retour à Hollywood avec Octaman. Une rumeur selon laquelle son décès était en fait un suicide a circulé mais n'a jamais été officiellement confirmée.
Elle est enterrée dans le Cimetière des Bulvis à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine.
Filmographie
- 1950 : Demain il sera trop tard (Domani è troppo tardi) de Léonide Moguy avec Lauro Gazzolo, Vittorio De Sica et Ave Ninchi
- 1951 : Domani è un altro giorno,(demain est un autre jour) de Léonide Moguy
- 1951 :Teresa, de Fred Zinnemann
- 1952 : Miracle à Tunis (The Light Touch) de Richard Brooks
- 1952 : Le diable fait le troisième (The Devil Makes Three), de Andrew Marton
- 1953 : Histoire de trois amours (The Story of Three Loves), film à sketches, épisode Equilibrium réalisé par Gottfried Reinhardt
- 1953 : Sombrero, de Norman Foster
- 1954 : Mam'zelle Nitouche, de Yves Allégret
- 1954 : Flame and the flesh,(la flamme et la chair) de Richard Brooks
- 1954 : Le Calice d'argent (The Silver Chalice), de Victor Saville
- 1956 : Viva Las Vegas (Meet me in Las Vegas), (non créditée) de Roy Rowland avec Cyd Charisse, Agnes Moorehead
- 1956 : Port Afrique (Port Afrique), de Rudolph Maté
- 1956 : Marqué par la haine (Somebody Up There Likes Me), de Robert Wise
- 1956 : Les Vendanges (The Vintage), de Jeffrey Hayden
- 1958 : Le Fou du cirque (Merry Andrew), de Michael Kidd
- 1959 : SOS Pacific, de Guy Green
- 1960 : Il était trois flibustiers (I moschettieri del mare), de Massimo Patrizi et Steno
- 1960 : Le silence de la colère (The Angry Silence), de de Guy Green
- 1962 : Les Révoltées de l'Albatros (L'ammutinamento), de Silvio Amadio
- 1962 : Sodome et Gomorrhe (Sodom and Gomorrah), de Robert Aldrich et Sergio Leone (non confirmé)
- 1962 : Banco à Bangkok pour OSS 117, de André Hunebelle
- 1965 : Objectif Hambourg mission 083 (Missione mortale Molo 83), de Sergio Bergonzelli
- 1965 : Berlin, rendez-vous d'espions (Berlino - Appuntamento per le spie), de Vittorio Sala (1965)
- 1965 : La Bataille des Ardennes (Battle of the Bulge), de Ken Annakin
- 1966 : Pour mille dollars par jour (Per mille dollari al giorno), de Silvio Amadio
- 1967 : Caccia ai violenti (One Step to Hell), de Nino Scolaro et Sandy Howard
- 1968 : Kol Mamzer Melech, de Uri Zohar
- 1968 : Roses rouges pour le Führer (Rose rosse per il fuehrer), de Fernando Di Leo
- 1969 : Le Clan des frères Mannata, (Viva América!) de Javier Setó (en tant qu'Anna Maria Pierangeli)
- 1969 : Alexandra, aime ma femme et aimez-moi (Addio, Alexandra), de Enzo Battaglia (en tant qu'Anna Maria Pierangeli)
- 1970 : Quell'amore particolare de Carlo Martinelli (en tant qu'Anna Maria Pierangeli)
- 1970 : Nelle pieghe della carne de Sergio Bergonzelli
- 1971 : Octaman de Harry Essex
Références
- Le fils du chiffonier, Biographie de Kirk Douglas
wikipedia
votre commentaire -
Les bombes des années 30-40
Voici la présentation de 3 actrices qui ont fait fantasmer le monde d'Hollywood avant et après la seconde guerre mondiale.
Hedy Lamarr est une actrice, productrice et inventeur américain, née Hedwig Eva Maria Kiesler le 9 novembre 1914 à Vienne (Autriche-Hongrie), décédée le 19 janvier 2000 à Altamonte Springs (Floride). Elle compte parmi les actrices mythiques du cinéma américain. Elle est connue pour avoir campé le rôle principal dans Extase, Le Démon de la chair, Samson et Dalila, Camarade X, Angoisse, La Dame des tropiques, Tondelayo et a expérimenté de nombreux genres, du western à l'espionnage, du mélodrame à la comédie.
Surnommée « la plus belle femme du monde » par Louis B. Mayer, qui voulait en faire la nouvelle Garbo, alors que Rita Hayworth était « la déesse de l'amour » et avant qu'Ava Gardner ne devienne « le plus bel animal du monde » – le statut des actrices se dégradait –, Hedy Lamarr tourna pour des réalisateurs aussi prestigieux que King Vidor, Jack Conway, Victor Fleming, Jacques Tourneur, Marc Allégret, Cecil B. DeMille, Clarence Brown, et collabora avec Josef von Sternberg et Douglas Sirk ; elle aurait été par ailleurs la maîtresse de Frank Borzage, Billy Wilder,Otto Preminger, Charles Chaplin et Orson Welles. Au sommet de sa gloire, entre 1938 et 1949, Elle fut la partenaire de James Stewart, Charles Boyer, Clark Gable, Spencer Tracy, Ray Milland, John Garfield, ainsi que leur maîtresse. Elle rencontra aussi John Kennedy, Howard Hughes, Errol Flynn et Marlon Brando entre autres, laissant une image hautaine et scandaleuse, avant de connaître la déchéance, entre chirurgie ratée et faits divers.
En plus de sa carrière cinématographique Hedy Lamarr est connue comme ayant, sous le nom de Hedy Kiesler Markey et avec son ami le compositeur George Antheil, déposé le brevet d'un système de codage des transmissions appelé étalement de spectre, proposé alors pour le radio-guidage des torpilles américaines durant la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il ne fût pas appliqué (Brevet des USA 2,292,387). La technique réapparut dans le domaine militaire dans les années 1960. De nos jours elle est par exemple utilisée par les systèmes de positionnement par satellites (GPS, GLONASS), les liaisons chiffrées militaires, les communications de la Navette Spatiale avec le sol, et plus récemment dans les liaisons sans fil Wi-Fi.
Rita Hayworth (née Margarita Carmen Cansino le 17 octobre 1918 à New York - 14 mai 1987 à New York) est une actrice américaine. Elle fut le sex symbol féminin des années 1940. Surnommée « la déesse de l’amour », elle devient une légende vivante avec son rôle principal dans le film mythique Gilda. Elle fut l’épouse d’Orson Welles et du Prince Ali Khan.
Dès ses 1ères années, elle se produit dans la troupe familiale des « Dancing Cansino » et danse notamment à 4 ans avec éventail et castagnettes, à l’occasion d’un récital au Carnegie Hall.
« J'avais quatre ans lorsque je suis montée pour la première fois sur une scène. Celle du Carnegie Hall. Mon père et ma tante Eliza s'y produisaient en une époque heureuse dans cette Amérique d'après-guerre. Ma prestation consistait à jouer des castagnettes et à danser du flamenco dans un numéro spécialement mis au point pour moi par mon grand-père Don Antonio. Je ne me souviens plus si j'ai été applaudie... Je l'ai sûrement été car le public est toujours indulgent pour les enfants. ». Son père, qu’elle admire, exige d’elle un travail intense, il lui impose des cours de danse rigoureux et particulièrement contraignants.« Travailler, travailler, c’est le seul mot que j’ai entendu pendant mon enfance, confiera plus tard la star Rita Hayworth. Mes parents m’ont appris à danser avant que je marche... ».
Rita est alors d’une nature réservée, obéissante et d’une timidité maladive. Avec l’arrivée du parlant, l’âge d’or du music-hall se termine et leurs spectacles ne font plus recette, tant et si bien que le groupe se dissout.
Eduardo quitte New York, entasse sa famille dans une roulotte et part au hasard des routes. Persuadé que l’avenir est aux comédies musicales, il prend la direction de Los Angeles espérant poursuivre sa carrière au cinéma, les latin-lovers étant toujours à la mode. Mais réussir à Hollywood n’est pas facile, alors il fonde une école de danse en 1929 à l’angle de Sunset Boulevard et de Vine Boulevard et c’est un succès. Margarita y perfectionne son apprentissage et sera danseuse professionnelle dès l'âge de 12 ans. Le krach de Wall Street vient ébranler l’entente familiale et ses finances, et met l'école de danse en danger. Et les Cansino, repartent sur les routes dans leur roulotte dès la 1ère offre intéressante. Eduardo pousse sa fille à suivre ses cours de danse, et elle se révèle la plus disposée à prendre la relève. Les besoins financiers se faisant sentir, Eduardo remonte ses anciens numéros de danse, met sur pieds des spectacles et décide de prendre sa fille, alors âgée de 13 ans, comme partenaire attitrée :
les « Dancing Cansinos » ressuscitent. Ils dansent des versions modernes du tango espagnol et du boléro, elle se vieillissant, lui se rajeunissant, arrivant même à passer pour un couple. Leur succès est inouï. Margarita travaille beaucoup, jusqu’à vingt shows par semaine, dans des night-clubs à Hollywood, comme l’Agua Calienta à Tijuana (frontière du Mexique), à Santa Monica, à Long Beach...
Rita prend cette nouvelle vie comme un privilège de se retrouver avec son père, qu’elle admire, mais elle va vite déchanter : alcoolique, il devient tyrannique, violent, et comme elle le confiera plus tard à Orson Welles, son second mari, elle subira des relations incestueuses. Les conséquences psychologiques seront désastreuses pour Rita et se feront toujours sentir dans sa vie et dans ses relations chaotiques avec les hommes. Pourtant, malgré ces abus, sa réserve et sa timidité maladive, Rita apparaît sur scène en une femme sensuelle dotée d’une grâce et d’une prestance naturelle. Si elle est réservée et introvertie dans sa vie privée, elle s’épanouit dès qu’elle se trouve sous les spotlights. Lors de ses représentations dans les night-clubs, Eduardo ne manque pas de la présenter à tous ceux qui comptent à Hollywood dans le secret espoir de décrocher un contrat de cinéma.Gene Tierney, de son nom complet Gene Eliza Tierney, est une actrice américaine née à Brooklyn, New York, le 19 novembre 1920 et morte le 6 novembre 1991, à Houston, Texas.
Son physique très fin aux pommettes saillantes, des allures retenues et ses yeux clairs sous une chevelure brune lui permettaient d'incarner la féminité la plus douce (Le ciel peut attendre, L'Aventure de Madame Muir) ou la plus vénéneuse (Shanghai Gesture, Péché mortel). Elle a tourné quatre fois sous la direction d'Otto Preminger, deux fois sous la direction de Joseph L. Mankiewicz, Henry Hathaway et William Wellman, ainsi qu'avec Josef von Sternberg, Fritz Lang, John Ford, Rouben Mamoulian, Henry King...
Elle étudia à la St. Margaret School de Waterbury et à la Unquowa School de Bridgeport dans le Connecticut. Son premier poème, intitulé "Night" (Nuit), fut publié dans le journal de l'école, et l'écriture en vers sera un passe-temps occasionnel tout au long de sa vie. Elle passa alors deux ans en Europe notamment pour étudier dans l'école privée de Brillantmont à Lausanne en Suisse, où elle apprit à parler couramment le français. Elle retourne aux Etats-Unis en 1938 et s'inscrit à l'école de Miss Porter. En voyage sur la côte ouest, elle visite les studios de la Warner Bros., où elle fut interpellée par Anatole Litvak qui, ébloui par sa beauté, lui conseilla de devenir actrice (sa phrase exacte - "Mademoiselle, vous devriez faire du cinéma" - deviendra le titre des mémoires de Gene). La Warner voulut lui faire signer un contrat, mais ses parents la découragèrent en pointant le bas salaire. Son bal de débutante eut lieu le 24 septembre, elle avait dix-sept ans, mais elle s'ennuya vite de la vie en société et décida de tenter une carrière d'actrice. Son père déclara « Si Gene doit être actrice, ce sera dans un théâtre convenable ». Tierney auditionna alors pour l'American Academy of Dramatic Arts à New York et fut acceptée. Parmi les autres talents notables de l'époque ayant fréquenté ce conservatoire figurent Katharine Hepburn, Spencer Tracy, Grace Kelly et Lauren Bacall.
Gene Tierney est sévèrement marquée, en 1955, par une série d'épreuves qui affectent le reste de sa carrière et de sa vie. Elle se sépare de son mari Oleg Cassini et est hospitalisée pour dépression nerveuse, après avoir contracté la rubéole durant une grossesse et mis au monde avant terme en 1943 une petite fille, Daria, aveugle et mentalement retardée. Une des deux mille étoiles de la célèbre « promenade des célébrités » (Walk of Fame) porte son nom à hauteur du 6125 Hollywood Boulevard.
SOURCES
SUPERBE BLOG
http://latuile76.over-blog.com/article-les-bombes-d-avant-guerre-99275687.html
votre commentaire -
Les bombes des années 30-40 part.II
Greta Garbo, de son vrai nom Greta Lovisa Gustafsson, est une actrice suédoise, née le 18 septembre 1905 à Stockholm en Suède et décédée le 15 avril 1990 à New York. Elle fut surnommée « la Divine ». Federico Fellini a dit d'elle : « Elle fut la fondatrice d'un ordre religieux appelé cinéma ». Elle entra à l'Académie royale d'art dramatique de Stockholm— le Dramaten — en 1922 et y étudia jusqu'en 1924. C'est là qu'elle rencontra le réalisateur suédois Mauritz Stiller qui la repéra, lui enseigna les techniques cinématographiques et lui confia un rôle majeur dans son film La Saga de Gösta Berling, d'après Selma Lagerlöf en 1924. C'est à cette occasion que son mentor lui donna son nom de scène : Greta Garbo, garbo voulant dire en espagnol « la classe, l'élégance. »
Arrivée à Hollywood, la carrière de Garbo prit un tournant inattendu, à son arrivée, elle n'avait rien d'une femme fatale — Louis B. Mayer la surnommait alors « la grosse vache nordique » — mais Arnold Genthe, un photographe de Vanity Fair, décèle son important potentiel. Elle suit un régime amaigrissant et elle est relookée, cheveux coupés, lissés, front dégagé, yeux alourdis, sourcils réduits, regard mis en valeur. Ses premières apparitions dans des films muets, tels Le Torrent en 1926, La Tentatrice en 1926, La Chair et le Diable (Flesh and the Devil) en 1927 ou Anna Karénine (Love) en 1928, la propulsèrent en haut de l'affiche. Le renouvellement de son contrat est l'occasion d'un long bras de fer avec Louis B. Mayer et aboutit à ce qu'elle devienne l'actrice la mieux payée d'Amérique (250 000 $ par film). Sa carrière, contrairement à celle de beaucoup d'autres, ne s'arrêta pas avec la fin du cinéma muet. Greta Garbo fut l'une des rares stars hollywoodiennes à franchir le cap du cinéma parlant. C'est dans Anna Christie en 1930 que le public entend pour la première fois sa voix grave et sensuelle, teintée d'un léger accent suédois. Le film fut d'ailleurs promu avec le slogan « Garbo parle » (« Garbo Talks ») et fut un véritable succès. Si quelque chose lui déplaisait lorsqu'elle tournait, disait qu'elle voulait rentrer en Suède « I want to go home », menace qui lui valut de voir chacun de ses vœux exaucé par ses employeurs. Garbo était connue pour ne tourner qu'à studio fermé, refusant les visiteurs lorsqu'elle jouait. Son apparition dans Mata Hari en 1932 la consacra séductrice, la censure s'offusqua même du costume suggestif qu'elle portait sur l'affiche. Elle partagea ensuite l'affiche de Grand Hotel en 1932 en vedette avec Joan Crawford et les frères Barrymore.
Elle se fâcha avec la MGM en 1932 et disparut des écrans pendant presque deux ans. La réconciliation lui donna un contrôle total sur les films qu'elle tournait, et lui permit de faire remplacer Laurence Olivier par John Gilbert pour le tournage de La Reine Christine en 1934. David O. Selznick la pressentit pour jouer le rôle de l'héritière mourante dans Dark Victory en 1935, mais elle préféra tourner une nouvelle version d'Anna Karénine. Son interprétation de la Dame aux camélias dans Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) en 1937 fut considérée comme la meilleure de tous les temps, et fut aussi la seule de ses performances qui trouva grâce à ses yeux. Après maintes tragédies, elle se retrouva face à Melvyn Douglas dans la comédie Ninotchka en 1939. En référence à une scène dans un bistrot parisien où l'héroïne part d'un éclat de rire, le film fut lancé avec le slogan « Garbo rit ! » (« Garbo laughs! »), une première dans sa carrière. Greta Garbo fut l'une des stars les plus adulées des années 1920 et 1930, mais aussi l'une des plus secrètes. Fuyant la publicité et les ragots, elle rendit célèbre l'une de ses tirades de Grand Hotel même dans sa vie publique : « Je veux qu'on me laisse tranquille »,« I want to be quiet alone ». Elle n'accordait ni autographe, ni interview, sauf au tout début de sa carrière, n'assistait à aucune première et ne répondait pas à ses fans. Cette prédilection pour le secret ne fit que confirmer le surnom qu'elle garda toute sa vie, « La Divine » : belle, lointaine et inaccessible. Après l'échec relatif de son dernier film, La Femme aux deux visages en 1941, elle mit définitivement un terme à sa carrière, au faîte de sa gloire.
Carole Lombard (née Jane Alice Peters le 6 octobre 1908 à Fort Wayne, Indiana, États-Unis - 16 janvier 1942) est une actriceaméricaine pendant la première moitié du XXe siècle. Elle est surtout connue pour ses rôles dans des comédies des années 1930 devenues des classiques. Elle commença sa carrière à la fin des années 1920 dans la troupe des Bathing Beauties de Mack Sennett. Elle était la femme de l'acteur Clark Gable. Elle est morte dans un accident d'avion.
Carole Lombard fit ses débuts à vingt ans après avoir été remarquée dans la rue jouant au baseball par le réalisateur Allan Dwan ; il lui donne un rôle de garçon manqué dans A Perfect Crime en 1921. Dans les années 1920, elle apparaît dans de petites productions sous le nom de Jane Peters, puis de Carol Lombard. En 1925, elle signe un contrat avec la Fox Film Corporation qui fusionna avec la Twentieth Century Productions de Darryl F. Zanuck en 1935. Elle travailla également pour Mack Sennett pendant un an en 1927, elle a été une de ses Bathing Beauties, et tourne 13 courts métrages pour Pathé. Elle devint célèbre et évolua sans heurt vers le cinéma parlant avec High Voltage (1929). En 1930, elle rejoint la Paramount Pictures.
Elle devient une des plus grandes actrices de comédies d'Hollywood dans les années 1930. En 1932, elle tourne Un mauvais garçon qui marquera sa rencontre avec Clark Gable, son futur second époux, dans leur unique film ensemble. On lui proposa le rôle d'Ellie Andrews dans New York-Miami (It Happened One Night) de 1934, mais les dates de tournage chevauchaient celles de Bolero ce qui la contraint à refuser. Malgré son glamour, elle était une comédienne naturelle, et n'avait pas peur de paraître idiote pour faire rire. Sa vivacité et son humour vont s’affirmer pleinement dans des comédies comme Twentieth Century en 1934 réalisé par Howard Hawks, Mon homme Godfrey en 1936 réalisé par Gregory La Cava, et La Joyeuse Suicidée (Nothing Sacred) en 1937 réalisé par William A. Wellman, elle reçoit les louanges des critiques et est décrite comme l'une des pièces maitresse de la screwball comedy. Cependant, elle joue plusieurs rôles dramatique notamment dans L'Autre avec Cary Grant ou dans Vigil in the Night, interprétant l'infirmière Anne Lee face à Brian Aherne. Produit par David O. Selznick, La Joyeuse Suicidée sera son seul film en Technicolor.
Jean Harlow (parfois orthographié Harlowe), de son vrai nom Harlean Harlow Carpenter, née le 3 mars 1911 à Kansas City, Missouri, et morte le 7 juin 1937 à Los Angeles, Californie, est une célèbre actrice américaine des années 1930. Surnommée par la presse « baby », ou « The Platinum Blonde », en référence au film homonyme sorti en 1931, elle est morte en pleine gloire d'un empoisonnement urémique causé par une néphrite aiguë. Howard Hughes lui donne son premier rôle important dans le film Les Anges de l'enfer en 1930. Enfant unique, elle avait une mère et un beau-père envahissants qui s'attachèrent à ses pas et dépensèrent systématiquement ses cachets de star au point que Jean Harlow, sera presque ruinée.
Elle n'a jamais pris de cours de comédie, mais elle sent qu'elle possède un certain sex-appeal lorsqu'elle marche notamment dans la rue, toutes les têtes se retournent. Elle songe à faire de la figuration. Harlean change son nom en Jean et utilise le nom de famille de sa mère, Harlow. Elle passe quelques auditions, et son physique hors du commun lui permet de trouver très rapidement des rôles. Elle joue pour des comédies de Christy, de Hal Roach, puis dans Monan of the Marines, avec Richard Dix. Elle décroche aussi un petit rôle dans The Saturday Night Kid. Elle fait quelques apparitions dans plusieurs films des Laurel et Hardy, dont Son Altesse royale, où elle sort d'un taxi et Laurel coince sa robe dans la portière en la fermant (elle s'en va vêtue juste d'une chemise noire). Ce sont Laurel et Hardy qui font découvrir Jean à un certain Arthur Landau, lequel cherchait une actrice pour Howard Hughes (qui en a besoin d'urgence pour son film à venir, car la voix de l'actrice principale ne convient pas). Landau discute avec le duo sur les voix des acteurs, et Laurel lui explique qu'il préfère les voix rauques comme « celle de la petite, là-bas par exemple. » Landau regarde dans la direction que Laurel lui indique et aperçoit Jean. Landau est fasciné par cette jeune fille de 19 ans et lui fait passer un bout d'essai. Elle est alors remarquée, avec ses cheveux blond platine, par Howard Hughes, qui cherche une actrice pour remplacer Greta Nissen, une actrice de muet à l'accent suédois trop prononcé, pour le film Les Anges de l'enfer. En effet, le cinéma parlant prend la place du cinéma muet et beaucoup d'actrices et d'acteurs tombent dans l'oubli du jour au lendemain, à cause de leur voix - soit qu'elle ne plaise pas aux réalisateurs, soit qu'elle ne convienne pas pour le rôle. Du coup, beaucoup d'actrices inexpérimentées, comme Jean, tentent leur chance. Les critiques sur son jeu ne sont pas bonnes dans ce film d'aviation qui se déroule pendant la 1ère guerre mondiale, mais on ne tarit pas d'éloges sur sa plastique.
Elle obtient son premier rôle à la MGM dans Tribunal secret, avec Wallace Beery et Clark Gable. Elle tourne ensuite L'Ennemi public, puis enchaîne avec L'Homme de fer (Iron Man, 1931) auprès de Lew Ayres. Les critiques sont une fois de plus mauvaises. Variety écrit : « On ne peut pas qualifier Jean Harlow de bonne comédienne. Elle se montre tristement suffisante, mais contribuera probablement au succès du film auprès du public masculin, grâce à la profondeur de ses décolletés et à la minceur de ses parures. » Le journal renchérit lors de la sortie de Tribunal secret : « Miss Harlow devrait faire quelque chose en ce qui concerne sa voix... » Cependant, Jean Harlow est très aimée du public, les hommes sont amoureux d'elle quand ils la voient à l'écran et les femmes copient son look, la Fox l'engage pour jouer dans Goldie, la Columbia pour Three Wise Girls et La Blonde Platine. Elle devient une des actrices les mieux payées ; entre 1 500 et 1 750 dollars par semaine puis elle atteindra les 7 000 dollars par semaine, une fortune à l'époque. En 1931, elle fait la rencontre de Paul Bern,le numéro trois de la MGM. Mais un matin, on découvre Bern mort, qui s'est suicidé d'une balle dans la tête. Jean ne devait en aucun cas parler du réel motif du suicide, car Mayer ne voulait pas que l'on sache « qu'un pédéraste avait été employé au studio ». Elle tourne La Belle de Saigon, une comédie, et le jeu de Harlow est pour la 1ère fois complimenté. L'année suivante, elle tourne avec Clark Gable Dans tes bras. Là encore, on salue la performance de Harlow. Elle est au sommet de sa carrière. George Cukor la dirige dans Les Invités De Huit Heures. Elle se montre heureuse de tourner dans ce film, d'autant plus qu'elle tombe amoureuse d'un caméraman, Harold Rosson. Quelques semaines après leur rencontre, ils se marient dans le plus grand secret. Seulement le bonheur est de courte durée, elle est opérée d'un appendicite aiguë et ... divorce une nouvelle fois. Elle tourne La Belle du Missouri. En 1935 elle joue dans Imprudente Jeunesse , avec William Powell. Elle tourne ensuite dans Une fine mouche avec Spencer Tracy qui a beaucoup de succès. Ses rôles, toujours à mi-chemin entre le comique et le tragique lui permettent d'exprimer les facettes de son talent. Jean devient en effet une comédienne reconnue, même si son physique est son plus grand atout. Seulement, la fin est proche pour Jean, qui meurt en 1937.
SOURCES
Superbe BLOG
http://latuile76.over-blog.com/article-les-bombes-des-annees-30-40-part-ii-99349328.html
votre commentaire -
Les bombes des années 30-40 part.III
Lana Turner est une actrice américaine de cinéma, née le 8 février 1921 à Wallace dans l'Idaho et décédée le 29 juin 1995 dans le quartier de Century City à Los Angeles en Californie. Lana Turner fait partie de la mythologie hollywoodienne. Incarnation du glamour hollywoodien, elle fut pendant près de 20 ans une des stars de la Metro-Goldwyn-Mayer. Elle détient un record pour s'être mariée 7 fois.
La destinée de Lana Turner a été aussi mouvementée que les scénarios de ses films. Elle n'a que 10 ans quand son père, Virgil Turner est assassiné dans une rue de San Francisco. Lana est alors placée dans une institution religieuse avant de revenir rejoindre sa mère, devenue esthéticienne, à Los Angeles. La légende dit qu'un responsable de la revue « Hollywood reporter », Billy Wilkerson, la remarque en 1935, dans un drugstore en train de déguster une glace, en face de la Hollywood Highschool, où elle suit depuis peu des cours de dactylographie. Il lui suggère de faire du cinéma et l'envoie se présenter aux dirigeants de l'agence de Zeppo Marx. Elle commence à faire de la figuration dans Une étoile est née (1937) de William Wellman, mais surtout elle y rencontre le réalisateur Mervyn LeRoy. Grand découvreur de talents, Lana Turner étant l’exemple le plus célèbre, le réalisateur détecte en elle un potentiel et lui donne un second rôle marquant dans le drame social, La Ville gronde (1937). À la demande de LeRoy, la jeune fille se prénomme désormais Lana et se fait surtout remarquer dans ce film par le port d'un sweat qui moule remarquablement ses formes. Grâce à ces pull-overs, trop petits pour elle, on la surnomme « sweater girl », elle devient une idole pour la jeunesse. Elle tourne, son premier film MGM, avec Judy Garland et Mickey Rooney dans la populaire série des « Andy Hardy », L'Amour frappe André Hardy (1938). Mais très vite, Louis B. Mayer comprend que sa nouvelle recrue a tout pour remplacer la star Jean Harlow, qu'il vient de perdre tragiquement, et devenir le nouveau sex symbol de la compagnie.
Elle éclate dans La Danseuse des Folies Ziegfeld de Robert Z. Leonard qui fut l'un des plus grands succès de 1941. Superproduction, ce film marque un véritable tournant dans la carrière de Lana et elle y éclipse ses partenaires : Judy Garland, Hedy Lamarr et James Stewart. Son salaire monte à 1 500 USD par semaine et la MGM lui offre désormais des rôles plus étoffés. Elle tourne avec les stars les plus prestigieuses du studio, comme Spencer Tracy dans Dr. Jekyll and Mr. Hyde, Robert Taylor dans Johnny, roi des gangsters de Mervyn LeRoy, Walter Pidgeon dans Week-end au Waldorf et surtout Clark Gable où l'alchimie du couple est explosive, ils se retrouveront dans plusieurs films dont Franc jeu, Je te retrouverai ou Le Retour qui apparaitront au box-office. Pendant la 2ème Guerre mondiale, Lana sera une des pin-up les plus populaires des G.I. et elle participera activement aux divertissements destinés au moral des troupes. C'est en 1946, avec le sulfureux Le facteur sonne toujours deux fois, qu'elle marquera à jamais la mémoire des cinéphiles. MGM, pourtant peu habituée aux films noirs, lui donne un rôle de femme fatale. Lana Turner est l'une des actrices les plus rentables de la MGM, comme le prouvent ses succès suivants, le spectaculaire film Le Pays du dauphin vert, Le Retour où elle retrouve Mervyn LeRoy et Clark Gable, deux films de George Sidney, Éternel tourment avec Spencer Tracy, et Les Trois mousquetaires où elle incarne la vénéneuse Milady de Winter aux côtés de Gene Kelly. En 1953, elle trouve l'un de ses meilleurs rôles dans Les Ensorcelés, satire du milieu hollywoodien, sous la direction de Vincente Minnelli.
Ava Lavinia Gardner née le 24 décembre 1922 à Grabtown en Caroline du Nord et décédée le 25 janvier 1990 à Londres était une actrice américaine. Elle fut surnommée « le plus bel animal du monde ». Pendant une jeunesse pauvre et studieuse à Grabtown, Brogden, Newport News et Wilson, elle fait de fréquents passages à New York chez sa sœur aînée Béa, mariée à un photographe professionnel, Larry Tarr. Impressionné par la beauté de la jeune fille, alors âgée de 17 ans, il prend des centaines de photos d'elle et les expose dans les vitrines de son studio de photos. C'est là que Barney Duhan, un employé de la MGM les remarque et suggère à Larry de les envoyer au studio de cinéma. En 1941, elle signe un contrat de 7 ans avec la MGM à 50 dollars la semaine et part, accompagnée de sa sœur Bappie, à Hollywood...
Ava figure, non créditée, dans plus de 15 films entre 1941 et 1943, parfois dirigés par King Vidor, Fred Zinneman, Jules Dassin, George Sidney, Douglas Sirk, avec pour vedette féminine Myrna Loy, Hedy Lamarr, Lucille Ball, mais aussi les débutantes June Allyson et Gloria DeHaven. La MGM lui donne enfin sa chance en 1946, pour commencer avec Tragique rendez-vous où elle donne la réplique, dans son premier grand rôle, à George Raft mais c’est surtout dans Les Tueurs que le papillon sort de sa chrysalide. Son personnage de femme fatale est créé avec ce film noir de Robert Siodmak, inspiré d'une nouvelle d'Ernest Hemingway, où elle interprète la vamp qui dupe Burt Lancaster dans son 1er rôle. C’est dans ce rôle qu’elle reçoit pour la 1ère fois des commentaires élogieux de la part de la critique. Handicapée par un terrible accent, Ava doit se contenter pour commencer, de séries de photos de pin-up et de petits rôles dans des films mineurs où elle apprend son métier. Ava ne fut même pas créditée dans les 14 films où elle figura de 1942 à 1943. Son nom apparaît pour la 1ère fois au générique de Trois hommes en blanc en 1944. Elle suit des cours pour placer sa voix, des cours de diction pour la débarrasser de l’accent de Caroline du Nord et des cours d’art dramatique. Le réalisateur Joseph L. Mankiewicz y fera référence dans La Comtesse aux pieds nus où il fait dire à Humphrey Bogart qu'il ne veut aucun professeur de diction à ses côtés.Elle rencontre par la suite le multimilliardaire Howard Hughes qui la courtise et la poursuivra pendant de longues années. Allant même jusqu'à l’espionner.
Pendant cette période, elle rencontre sur les plateaux de la MGM, Mickey Rooney, le jeune acteur de la MGM et populaire de la série des Andy Hardy. Le champion du box office lui fait découvrir le tout Hollywood et ne la quitte plus. Elle sort temporairement de l'ombre quand elle épouse Mickey Rooney, avec le consentement de Louis B. Mayer le grand patron de la MGM. Le mariage eut lieu, organisé simplement par le studio, le 10 janvier 1942 à Ballard. La MGM profite du succès d’Ava, tout en la « prêtant » à d’autres compagnies de cinéma. Le studio utilise le côté torride de l’actrice, elle joue avec l’idole de sa jeunesse, Clark Gable qui a insisté pour l’avoir comme partenaire dans Marchands d’illusions. Pour Universal Pictures, elle incarnera Vénus, la déesse de l’amour, dans Un caprice de Vénus où la censure recouvre la statue nue représentant Ava Gardner d’un pudique drapé. S’ensuivent quelques films mineurs mis en scène par John Brahm, Jack Conway, Robert Siodmak, Mervyn LeRoy (qui avait révélé Lana Turner), où elle côtoie Robert Taylor,Charles Laughton, Gregory Peck, James Mason, Barbara Stanwyck, Robert Mitchum. À la fin des années quarante, Howard Hughes fait toujours partie des prétendants d’Ava, elle a également des liaisons avec Howard Duff ou encore Robert Taylor. C’est à cette période qu’elle tombe amoureuse de Frank Sinatra, alors marié à sa 1ère épouse Nancy. L’acteur-chanteur au creux de la vague et la star montante vont connaître une passion tumultueuse et mouvementée qui va défrayer la presse à scandale pendant des années. Rongés mutuellement par la jalousie, leur relation sera ponctuée de violentes disputes. Quand leur liaison éclate au grand jour, la presse se déchaîne, Ava est qualifiée de briseuse de ménages, des prêtres catholiques leur envoient des lettres accusatrices, la Ligue de Défense de la Décence menace de boycotter les films d’Ava. Mais Nancy Sinatra finira par divorcer et les deux amants se marient le 7 novembre 1951.
Ingrid Bergman, née le 29 août 1915 à Stockholm, Suède, décédée le 29 août 1982 à Londres, Royaume-Uni, est une actrice suédoise. Elle est entrée dans l’histoire du cinéma comme l’une de ses plus grandes actrices. En 1999, l’American Film Institute l’a ainsi distinguée comme la quatrième plus grande actrice de tous les temps, dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars.
Elle a déjà tourné quelques films en Suède lorsque le producteur David O. Selznick lui propose en 1939 de reprendre le rôle principal du remake américain d'Intermezzo, ce qui la fait connaître dans son pays. Sa carrière internationale est lancée et sa popularité s'accroit de films en films : Casablanca, Pour qui Sonne le Glas, Hantise (Oscar de la meilleure actrice) et Jeanne d'Arc en font la star mondiale la plus désirée et la mieux rémunérée. Dès lors, Ingrid Bergman tourne avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs fameux. Si elle tourne relativement peu de films, elle reste fidèle à quelques réalisateurs, comme Alfred Hitchcock. Elle tient la vedette dans quelques longs métrages comme La Famille Stoddard de Gregory Ratoff, La Proie du mort de W.S. Van Dyke ou encore Docteur Jekyll et M. Hyde de Victor Fleming. Ces différents rôles lui permettent d'améliorer son jeu d'actrice. En 1942, elle séduit Humphrey Bogart dans Casablanca. Il s'agit de son rôle le plus célèbre qui fait d'elle une star mondialement connue.
2 ans plus tard, Ingrid Bergman obtient sa première présélection pour l'Oscar de la meilleure actrice pour Pour qui Sonne le Glas de Sam Wood, où elle côtoie Gary Cooper. La statuette est finalement obtenue par Jennifer Jones. Ingrid Bergman gagne néanmoins la récompense l'année suivante pour son rôle d'épouse psychologiquement fragile, victime d'un leurre machiavélique dans Hantise de George Cukor. Elle reçoit sa troisième nomination consécutive pour l'Oscar de la meilleure actrice avec le film Les Cloches de Sainte-Marie en 1945. En 1946, elle donne l'une de ses interprétations les plus marquantes, aux côtés de Cary Grant, dans le film d'espionnage Les Enchaînés d'Alfred Hitchcock. Jeanne d'Arc de Victor Fleming lui vaut une nouvelle nomination en 1948.Elle fait scandale lorsqu'elle part rejoindre le metteur en scène Roberto Rossellini, laissant derrière elle son mari et sa fille, pour tourner Stromboli. Les attaques conjointes de groupements religieux, d'associations féministes et même de politiciens la font bannir du cinéma américain pendant 7 ans. En 1956, elle tourne à Paris avec Jean Renoir dans Elena et les Hommes, puis à Londres dans Anastasia, qui lui vaudra un 2ème Oscar.
SOURCES - superbe BLOG -
http://latuile76.over-blog.com/article-les-bombes-des-annees-30-40-part-iii-99505244.html
votre commentaire -
Les bombes des années 30-40 part.IV
Marlène Dietrich, née Marie Magdalene Dietrich, est une actrice et chanteuse, née le 27 décembre 1901 à Berlin-Schöneberg, en Allemagne, naturalisée américaine à 36 ans, et décédée le 6 mai 1992 à Paris en France. Elle fut un temps la muse du cinéaste Josef von Sternberg.
Elle prend ses premiers cours de théâtre auprès de Max Reinhardt en 1921. En 1922, elle joue ses premiers petits rôles au théâtre, notamment au Großes Schauspielhaus, et dans des revues, comme Kurfürstendamm de Berlin. Elle obtient aussi des rôles mineurs au cinéma. Son 1er rôle crédité est Lucy dans Tragédie de l'amour de Joe May. Marlène Dietrich enregistre à la fin des années 1920 ses 1ères chansons, notamment Es liegt in der Luft (1928).En 1929, elle tourne son 1er rôle important dans L'Énigme. Remarquée par Josef von Sternberg, celui-ci la recommande à la Paramount Pictures, dont le bureau berlinois cherche une actrice pour faire pièce au mythe de Greta Garbo, lancé par la Metro-Goldwyn-Mayer. En 1930, elle devient célèbre avec le film L'Ange bleu de Josef von Sternberg et notamment la chanson « Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt »,« Je suis faite pour l'amour de la tête aux pieds ». Tourné dans les studios de l’Ufa à Babelsberg, ce film, qui réunit Emil Jannings dans le rôle du Professeur Immanuel Rath, et Marlène Dietrich dans celui de Lola Lola, est le 1er film parlant du cinéma allemand. Il transforme cette actrice encore inconnue, aux cheveux platinés, en star au charisme à la fois ensorceleur et glacé. Elle prend le bateau pour New York et part tourner Morocco (Cœurs brûlés) aux États-Unis, film qui lui vaut une pré-sélection aux Oscars. Séjournant au Cap d'Antibes, elle commence une liaison discrète avec Joseph Kennedy, ambassadeur des USA à Londres. C'est avec l'appui de Kennedy qu'elle s'installe aux USA, et fait également profiter de ses faveurs le jeune John Fitzgerald Kennedy.
Opposée au régime nazi, Marlène Dietrich sera longtemps très proche de son cinéaste-Pygmalion, Josef von Sternberg, qui est juif. Elle héberge en Californie l'acteur Jean Gabin, mal vu par Vichy pour son image "Front Populaire", et qui tente, sans trop de succès une carrière américaine. Antinazie fervente, elle s'engage dans l'armée américaine avec l'USO pendant 3 ans, et chante pour les troupes américaines et britanniques stationnées au Royaume-Uni, puis accompagne la 3e armée américaine du général Patton, en Italie, en France puis en Allemagne et en Tchécoslovaquie pendant la campagne de libération. À la libération de Paris, elle retrouve Jean Gabin, qui,lui, a rejoint la 2e D.B. et qui participait à la campagne en tant que chef de char au 2e escadron du régiment blindé de fusiliers marins. À cette époque, le mariage fut apparemment sérieusement envisagé, Marlène étant pour la 1ère fois de sa vie éperdument amoureuse. Mais, répugnant comme toujours à se donner à un homme, elle tergiverse et laisse passer l'occasion, ce qu'elle regrette ensuite jusqu'à la fin de sa vie.
Veronica Lake, de son vrai nom Constance Frances Marie Ockelman est née le 14 novembre 1919 décédée le 7 juillet 1973 est une actrice américaine qui a essentiellement joué dans les années 1940. Son style, en particulier sa coiffure très caractéristique ne dévoilant qu'un seul œil, en fit un mythe du cinéma.À partir de la fin des années 1940, sa carrière déclina très rapidement sous l'influence conjuguée de sa personnalité très indépendante (ou de ses caprices), de l'alcoolisme et de signes de déséquilibre mental.
En 1938, la famille déménage pour Beverly Hills où elle commence à prendre des cours dans une école pour acteurs. Elle joue pour la première fois au cinéma en 1939 avec une figuration dans le film Sorority House. Plusieurs petits rôles suivent. Lors du tournage de Sorority House, le réalisateur John Farrow remarque sa coupe étrange, une longue mèche de cheveux blonds lui couvrant l'œil droit, qui lui donne un air mystérieux. Il la présente au producteur Arthur Hornblow Jr., de la Paramount, qui lui donne son nom de scène : Veronica, un prénom au classicisme évocateur, et Lake (lac) pour le bleu de ses yeux. Elle signe donc en 1941 à la Paramount Pictures.
Veronica Lake accéda à la célébrité avec aux films L'Escadrille des jeunes,Les voyages de Sullivan (1941). Belle et intelligente, elle enchaîna alors une série de succès et incarne pour quelques années l'archétype de la femme fatale. On la retrouve à l'écran le plus souvent dans des films noirs tels que La Clé de verre, Tueur à gages ou Le Dahlia bleu, où elle partage l'affiche avec Alan Ladd. Elle a d'ailleurs joué dans 4 films avec cet acteur qui, comme elle, était de petite stature et avait un jeu froid et distancié. À partir de 1942, sa coiffure devient extrêmement appréciée chez les femmes américaines, et l'on raconte que le gouvernement lui demanda de changer sa coupe (ce qu'elle fit) pour inciter les femmes travaillant dans les usines d'armes à adopter une coiffure plus pratique et plus sûre. C'est à partir de cette période qu'elle acquiert la réputation d'être difficile et capricieuse. Elle commence à boire aussi. En 1948, la Paramount ne renouvelle pas son contrat. Elle ne tourne plus alors que très épisodiquement, entre dans de grandes difficultés financières et est arrêtée plusieurs fois pour ivresse et tapage. Elle meurt à 53 ans d'hépatite.
Lauren Bacall, née Betty Joan Perske le 16 septembre 1924 à New York est une actrice de cinéma américaine. Lauren Bacall commence des études à l'American Academy of Dramatic Arts en 1939, qu'elle ne peut continuer faute de moyens. Après un emploi d’ouvreuse, elle entame une carrière de mannequin. Parallèlement, elle fait de petites apparitions sur scène à Broadway. Engagée par le magazine Harper's Bazaar en 1942 comme modèle, elle en fait la couverture en mars 1943.
Une photo attire l'attention de la femme du cinéaste Howard Hawks. Cette dernière voit en elle la possibilité de réaliser l'ambition de son mari qui consiste à « créer » un nouveau profil de star de cinéma. Celui-ci lui propose alors d'interpréter le personnage principal de son prochain film le Port de l'angoisse, adaptation du roman d'Ernest Hemingway En avoir ou pas. Lorsqu'il lui annonce qu'elle aura pour partenaire Humphrey Bogart, elle ne se montre guère enthousiaste et aurait préféré Cary Grant. Elle est terrifiée par la caméra et garde la tête baissée, levant seulement les yeux pour regarder son partenaire. C'est de la que lui vient son surnom « The Look ». Avec Bogart quitte le registre professionnel et ils entament une relation amoureuse, au grand dam de Hawks. L'alchimie entre les deux acteurs est fortement ressentie à l'écran et la réplique de Bacall à Bogard « Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça et vous soufflez ! » Le film est un succès, et à seulement 19 ans avec sa voix rauque si particulière, sa carrière est lancée.
Jack Warner la choisie alors pour un autre film noir, Agent secret (1945) avec Charles Boyer, et pour lequel elle doit prendre l'accent anglais. Des années plus tard, elle admet l'avoir mal fait et déteste le film qui est, par ailleurs, un échec, ce qui affecte provisoirement sa carrière. Elle épouse Humphrey Bogart en 1945. Considérés comme incarnant un couple modèle à Hollywood, ils restent ensemble jusqu'à la mort de l'acteur en 1957. Ils tournent ensemble 3 films après le Port de l'angoisse : Le Grand Sommeil (The Big Sleep), les Passagers de la nuit (Dark Passage) et Key Largo de John Huston. À la mort de Bogart, Lauren Bacall quitte la Californie pour New York où elle se produit au théâtre à Broadway.
SOURCES - SUPERBE BLOG -
http://latuile76.over-blog.com/article-les-bombes-des-annees-30-40-part-iv-99782829.html
votre commentaire