Au début des années 1930, les grandes formations de jazz triomphent aux États-Unis, tandis que le mouvement s'amorce en Europe.
En France, des lycéens de Janson-de-Sailly se regroupent autour de Ray Ventura, qui baptise sa formation du nom de Collégiens : au sein de cet orchestre, un fantaisiste d'origine arménienne va très vite se distinguer :
Krikor Aslanian, dit « Coco ». Silhouette qui n'est pas sans évoquer Groucho Marx, le chanteur peaufine un personnage assez dévastateur qu'il va exploiter bientôt au cinéma, dans les films animés par Ray Ventura et sa formation :
Tout va très bien, madame la marquise (1936), inspiré par la célèbre chanson, Feux de joie (1938), et surtout Tourbillon de Paris (1939), typiques produits de l'avant-guerre.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Coco Aslan part en tournée avec Louis Jouvet en Amérique du Sud et fonde sa propre compagnie théâtrale.
Il interrompt ses activités cinématographiques, qu'il ne reprendra qu'en 1946 sous le nom de Grégoire Aslan. Il devient un acteur de composition non négligeable et inaugure ce nouvel emploi en Grande-Bretagne ;
puis Claude Autant-Lara le demande pour Occupe-toi d'Amélie (1949), où s'exprime son goût de la dérision, ainsi que pour Le Bon Dieu sans confession (1953). Toujours dans les années 1950, deux rôles se détachent : le premier, assez court, dans Mr Arkadin d'Orson Welles (1955), et surtout un personnage d'officier turc dans Celui qui doit mourir de Jules Dassin (1957). Hollywood lui donne de prestigieux partenaires dans Les Racines du ciel (1958) et Le Diable à quatre heures (1961).
En France, il se consacrera principalement au théâtre où il obtient un grand succès, notamment dans L'Invitation au château de Jean Anouilh, au côté d'une débutante – Brigitte Bardot – qu'il retrouvera au cinéma dans Une ravissante idiote.
Jusqu'à la fin des années 1970, il n'a cessé de jouer au cinéma comme au théâtre, sous la direction de Claude Berri ou de Blake Edwards. Il tourna son dernier film, Rencontre avec des hommes remarquables, en 1977, sous la direction de Peter Brook.
André-Charles COHEN
SOURCES : http://www.universalis.fr/encyclopedie/gregoire-aslan/
Grégoire (dit Coco) Aslan
1908-1982
Je préfère que vous me surnommiez " Monsieur International "…
● Grégoire Aslan de son vrai nom Krikor Kaloust Arslanian est né le 28 mars 1908, à l'hôpital français de Constantinople. Six mois plus tard, son père, un homme d'affaires arménien ramène toute la famille en France. C'est l'époque des génocides menés par les Turcs contre les Arméniens.
Plus tard, Grégoire Aslan fait ses études en Suisse et commence à faire de la figuration costumée à Lausanne, dans un spectacle de la Scala de Milan.
Il fréquente de nombreux amis musiciens, amis de son frère et un jour, celui-ci le fait entrer comme batteur dans une formation d'amateurs, " Les Collégiens ", de Ray Ventura. Assis derrière sa grosse caisse, Grégoire Aslan se distingue par ses blagues, ses plaisanteries, ses mimiques de clown. On le sacre fantaisiste numéro un des " Collégiens " et pour tout le monde il devient Coco.
● Bientôt " Les Collégiens " et Ray Ventura font leur apparition au cinéma. Dans les dernières années de l'avant-guerre, Coco fait de la figuration dans Minuit place Pigalle, Le Billet de mille, Aventure à Paris, Feux de joie, Tourbillon de Paris...
● Viennent la guerre et l'occupation. L'orchestre passe en zone libre puis en Amérique du sud. En 1945, il retrouve Paris mais personne ne lui propose de rôle.
Il tourne quand même à Bruxelles En êtes-vous bien sûr, avec une jeune débutante : Martine Carol, puis prépare un tour de chant qu'il présente dans les villes de province accompagné au piano par... Darry Cowl.
● Enfin, Jean-Pierre Aumont fait appel à lui pour tenir un rôle antipathique dans « Hans, le marin » et Claude Autant-Lara lui propose une composition truculente dans « Occupe-toi d'Amélie », et Pagliéro un rôle d'exploitant abject dans « Un homme marche dans la ville ».
Les cinéastes anglais s’intéressent à lui et lui font jouer cinq rôles successifs : dans « Vacances sur ordonnance », il a pour partenaire Mec Guinness. Dans « La Cage dorée », son rôle est brusquement transformé et, affublé d'une barbe blanche, Grégoire Aslan devient le père de celle dont il aurait dû être l'amant…
Il revient ensuite à Paris et crée sur scène « Le Homard à l'américain »e, « Pauline ou l'écume de mer », et « Le Complexe de Philémon » qui comptent parmi les plus grands succès théâtraux d'après guerre. Il reprend même un rôle dans « L'Invitation au château », avec une autre débutante... Brigitte Bardot, joue dans Cocktail-Party et crée une opérette avec Bourvil : « La Bonne Hôtesse ».
● Claude Autant-Lara l'engage de nouveau pour « L'Auberge rouge », aux côtés de Fernandel, puis dans « Le Bon Dieu sans confession ».
Hollywood le remarque et lui fait tourner « Joe Macbeth », aux côtés de Paul Douglas et Ruth Ronan, « Mr. Arkadin » (avec Orson Welles) et « Cet homme est dangereux » : " Je faisais du judo et un jour un ami m'a dit : "Je tourne un film dans lequel je voudrais bien que les acteurs fassent la bagarre eux-mêmes, sans avoir besoin de se faire doubler. Est-ce que tu pourrais tenir un rôle ?" Ça m'a beaucoup amusé mais j'étais l'ennemi du héros et du jour au lendemain, comme le film a très bien marché, je me suis retrouvé catalogué parmi les méchants. "
● Plus tard, il tourne « L'Homme et l'Enfant », « L'Homme aux clés d'or » et « Celui qui doit mourir ». Pour ce dernier film, Jules Dassin cherchait désespérément l'interprète du rôle d'Agha et l'engage, après avoir songé à Michel Simon, Eric von Stroheim, Bernard Blier et Dario Moreno. Pendant quatre mois, Grégoire Aslan tourne, le crâne complètement rasé, et entre dans la peau de cet officier turc impitoyable. Hélas, la dernière demi-heure du film, où son personnage éclate littéralement, est coupée au montage. Il n'en résulte pas moins que sa composition est très remarquée. On lui propose d'autres rôles : « Nuit blanche et Rouge à lèvres », « Les Indiscrets », « Casino de Paris », « Alerte en Extrême-Orient » où il est un général anglais aux yeux bridés.
● C'est à cette époque que se pose véritablement le problème de son " changement d'identité ". Coco pour les uns, Grégoire pour les autres selon le ton du film : comique ou tragique. " Je l'aimais bien Coco. Qui n'aimerait sa jeunesse ? Pourtant, il fallait que je m'en débarrasse. Cela m'a demandé dix ans. Et encore aujourd'hui... " s'amusait-il à dire, en 1968. " Coco était un personnage jeune qui n'avait pas eu le temps de vieillir. Or, j'ai pris un peu de poids et perdu des cheveux. Ça ne collait plus. On m'a mis en quarantaine simplement parce que je voulais m'appeler Grégoire qui est mon vrai prénom. On m'a accusé d'avoir la grosse tête et de mépriser mon personnage. Pourtant, je ne pouvais tout de même pas faire jouer les traîtres à Coco. " (Télérama, n° 1101.)
Il tourne ensuite « Les Racines du ciel », « Notre agent à La Havane », « Les Criminels », « Le Diable à quatre heures », avec Frank Sinatra et Spencer Tracy dans lequel il donne à son personnage toute l'ampleur d'un second rôle important.
A la fin des années soixante, il a tourné près de quatre-vingt-cinq films (depuis " Les Collégiens ") pour la plupart en Angleterre et aux États-Unis. Il parle d'ailleurs couramment le français, l'anglais, l'allemand, l'arménien, l'espagnol, l'italien et le grec.
Après ces nombreuses expériences cinématographiques étrangères, Grégoire revient en France, sa véritable terre d'adoption.
Il se consacre principalement au théâtre et à la télévision, adapte des pièces étrangères et assure beaucoup de mises en scène comme L'Homme au parapluie, pour " Au Théâtre ce soir " ou La Canne, une dramatique de Arlen Papazian.
● L'une de ses dernières apparitions a lieu dans une série de Michel Boisrond « Histoire contemporaine », dans laquelle il joue le rôle d'un archevêque.
Le 8 janvier 1982, Aslan, qui aimait à dire : " Je préfère que vous me surnommiez "Monsieur International" car je suis un homme international, un homme sans frontières ", est frappé d'une crise cardiaque a son domicile parisien. Il avait soixante-treize ans.
● Il est inhumé au cimetière de Neuilly-sur-Seine.
(D’après le texte de Philippe de Cinememorial)
Filmographie
Cinéma
- 1934 : Étoile de Music-Hall - cm -
- 1934 : Minuit, place Pigalle de Roger Richebé
- 1934 : Le Billet de mille de Marc Didier
- 1936 : Aventure à Paris de Marc Allégret
- 1936 : Tout va très bien madame la marquise de Henry Wulschleger
- 1938 : La Vie des artistes de Bernard Roland
- 1938 : Feux de joie de Jacques Houssin
- 1939 : Tourbillon de Paris de Henri Diamant-Berger
- 1940 : Les Surprises de la radio de Marcel Paul
- 1947 : En êtes-vous bien sûr? de Jacques Houssin
- 1948 : Sleeping Car to Trieste de John Paddy Carstairs
- 1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara : Le prince Nicolas de Palestrie
- 1949 : Hans le marin de François Villiers : Le Brésilien
- 1950 : Un homme marche dans la ville de Marcel Pagliero : Ambilares
- 1950 : Vacances sur ordonnance (Last Holiday) de Henry Cass
- 1950 : La route de l'opium/La route du Caire (Cairo road) de David Mac Donald
- 1950 : La Cage d'or (Cage of Gold) de Basil Dearden
- 1951 : The Adventurers de David Mac Donald
- 1951 : Les Joyeux Pélerins de Alfred Pasquali
- 1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara : Barbeuf, un voyageur
- 1951 : Pas de vacances pour Monsieur le Maire de Maurice Labro : Mr Beaudubec
- 1952 : Une enfant dans la tourmente de Jean Gourguet
- 1952 : Le Secret d'une mère de Jean Gourguet
- 1952 : Jouons le jeu (sketch : La jalousie) de André Gillois - cm -
- 1953 : Chassez le naturel de Philippe Ducrest - cm-
- 1953 : Confidences en zigzag sur l'amour de André Gillois - cm -
- 1953 : Week-end à Paris (Innocents in Paris) de Gordon Parry : Le marchand de tapis
- 1953 : Le Bon Dieu sans confession de Claude Autant-Lara : Varesco
- 1953 : Cet homme est dangereux de Jean Sacha
- 1953 : Un acte d'amour (Act of Love) de Anatol Litvak : le commissaire (non crédité)
- 1954 : Le Chevalier de la nuit de Robert Darène : Le préfet de police
- 1954 : La rafle est pour ce soir (sketch : Le roi du sex-appeal) de Maurice Dekobra : Mortimer Schoom
- 1955 : La Soupe à la grimace de Jean Sacha
- 1955 : Oasis de Yves Allégret
- 1955 : Dossier secret (Mr Arkadin) de Orson Welles : Bracco
- 1955 : Joe Macbeth de Ken Hughes
- 1956 : Une fille épatante de Raoul André
- 1956 : L'Homme aux clés d'or de Léo Joannon : M. Bodoni, un joueur ami d'Antoine
- 1956 : L'Homme et l'Enfant de Raoul André : Zajir
- 1957 : Nuit blanche et rouge à lèvres/Quelle sacrée soirée de Robert Vernay
- 1957 : Les Suspects de Jean Dréville : L'inspecteur Ben Hamman de la D.S.T.
- 1957 : Celui qui doit mourir de Jules Dassin : Lucas
- 1957 : Les Fanatiques de Alex Joffé : Le général Antonio Ribéra, dictateur
- 1957 : Casino de Paris de André Hunebelle
- 1957 : Le Triporteur de Jack Pinoteau : Mouillefarine, le boulanger
- 1957 : Alerte en Extrême-Orient (Windom's way) de Ronald Neame : Mayor Lollivar
- 1958 : L'Homme au masque de verre (The Snorkel) de Guy Green
- 1958 : Les Requins de la haute mer de Cyril Raker Endfield
- 1958 : Les Racines du ciel de John Huston : Habib
- 1959 : Les Tripes au soleil de Claude Bernard-Aubert
- 1959 : Les Aventuriers du Kilimandjaro (Killers of Kilimanjaro) de Richard Thorpe : Cheikh Ahmed
- 1959 : Notre Agent à La Havane (Our Man in Havana) de Carol Reed : Cifuentes
- 1960 : Sous dix drapeaux (Sotto dieci bandiere) de Duilio Coletti : Le maître à bord de l'Abdullah
- 1960 : Les Criminels (The Criminal) de Joseph Losey
- 1960 : Les Voyages de Gulliver (The 3 Worlds of Gulliver) de Jack Sher : Le roi Brob
- 1961 : Il suffit d'aimer de Robert Darène
- 1961 : The Rebel/Call me genius de Robert Day
- 1961 : L'Escapade héroïque de Jay Lewis
- 1961 : Le Roi des rois (King of Kings) de Nicholas Ray : Hérode
- 1961 : Le Diable à 4 heures (The Devil at 4 O'Clock) de Mervin LeRoy : Marcel
- 1962 : Village of daughters de George Pollock
- 1962 : Les Joyeux Voleurs (The Happy Thieves) de George Marshall : Dr Victor Munoz
- 1963 : Cléopâtre (Cleopatra) de Joseph L. Mankiewicz
- 1963 : Crooks in cloisters de Jeremy Summers
- 1963 : Une ravissante idiote de Édouard Molinaro : Bagda
- 1964 : Aimez-vous les femmes ? de Jean Léon : Inspecteur Rossi
- 1964 : La Rolls-Royce jaune (The Yellow Rolls-Royce) de Anthony Asquith : L'ambassadeur d'Albanie
- 1964 : Deux têtes folles (Paris, When It Sizzles) de Richard Quine : Gilet, l'inspecteur de police
- 1964 : Dernière mission à Nicosie (The Hight Bright Sun) de Ralph Thomas
- 1964 : The Main Chance de John Knight
- 1964 : Amori pericolosi (sketch il generale) de Alfredo Giannetti
- 1964 : La Fabuleuse Aventure de Marco Polo de Denys de La Patellière : Achmed Abdullah
- 1964 : Les Gorilles de Jean Girault : Maître Lebavard
- 1966 : Choc (Moment to Moment) de Mervin LeRoy
- 1966 : D pour danger (A Man Could Get Killed) de Ronald Neame : Florian
- 1966 : Opération Marrakech (Our Man in Marrakesh) de Don Sharp
- 1966 : Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Ben Saad
- 1966 : La Vingt-cinquième Heure de Henri Verneuil : Nicolai Debresco
- 1967 : Coup de force à Berlin de Terence Hathaway
- 1968 : Mazel Tov ou le Mariage de Claude Berri : Le beau-père
- 1968 : La Puce à l'oreille de Jacques Charon
- 1969 : 12 + 1 de Nicolas Gessner : Le psychiatre
- 1970 : Les Baroudeurs de Peter Collinson : Osman Bey
- 1970 : Le Cinéma de papa de Claude Berri : Un producteur de cinéma
- 1972 : Les Galets d'Étretat de Sergio Gobbi : Timakoff
- 1972 : Sex-shop de Claude Berri : Le père d'Isabelle
- 1974 : Le Voyage fantastique de Sinbad (The Golden Voyage of Sinbad) de Gordon Hessler : Hakim
- 1974 : La Fille de la rue Petrovka de Robert Ellis Miller
- 1974 : La Demoiselle de Hong Kong de Jürgen Roland
- 1975 : Le Retour de la panthère rose (The Return of the Pink Panther) de Blake Edwards : Le chef de la police Lundallah
- 1975 : Bons baisers de Hong Kong de Yvan Chiffre
- 1976 : Mort au sang donneur (Bloedverwanten) de Wim Lindner
- 1977 : Gloria de Claude Autant-Lara : Le patron du cabaret
- 1977 : Rencontres avec des hommes remarquables de Peter Brook : Le prêtre arménien
Télévision
- 1968 : Les Dossiers de l'agence O de Marc Simenon - épisode : L'Arrestation du musicien
- 1975 : Les Grands Détectives de Tony Flaadt, épisode : Mission secrète : Le président des USA
Au théâtre ce soir
- 1970 : L'Homme au parapluie de William Dinner et William Morum, mise en scène Grégoire Aslan, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
- 1971 : Caroline de Somerset Maugham, mise en scène Grégoire Aslan, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
- 1973 : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc, mise en scène René Clermont, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
- 1974 : Giliane ou Comme un oiseau de Ronald Millar & Nigel Balchin, adaptation Pol Quentin, mise en scène Grégoire Aslan, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
- 1975 : Un homme d'action de William Dinner et William Morum, adaptation Pol Quentin, mise en scène Grégoire Aslan, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Édouard VII
Théâtre
- 1946 : La Bonne Hôtesse opérette de Jean-Jacques Vital et Serge Veber, mise en scène Fred Pasquali, Alhambra
- 1949 : Pauline ou L'Écume de la mer de Gabriel Arout, Théâtre des Célestins
- 1950 : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre Montparnasse
- 1952 : Robinson de Jules Supervielle, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre de l'Œuvre
- 1953 : L'Homme au parapluie de William Dinner et William Morum, mise en scène Georges Vanderic, Théâtre Charles de Rochefort
- 1953 : Il était une gare de Jacques Deval, mise en scène Jean Darcante, Théâtre de la Renaissance
- 1953 : L'Invitation au château de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
- 1954 : Homme pour homme de Bertolt Brecht, mise en scène Jean-Marie Serreau, Théâtre de l'Œuvre
- 1955 : Un nommé Judas de Pierre Bost et Claude-André Puget, mise en scène Jean Mercure, Théâtre des Célestins
- 1956 : Ce soir je dîne chez moi de Clare Kummer, mise en scène Christian-Gérard, Comédie Wagram
- 1963 : La Farce de Vahé Katcha, mise en scène Jean-Jacques Aslanian, Théâtre de Plaisance
- 1970 : Hadrien VII de Peter Luke, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de Paris
- 1972 : Hadrien VII de Peter Luke, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre des Célestins
- 1974 : Folies bourgeoises de Roger Planchon, mise en scène de l'auteur, TNP Comédie de Saint-Étienne
- 1975 : A.A. Les Théâtres d'Arthur Adamov mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne
- 1976 : Folies bourgeoises de Roger Planchon, mise en scène de l'auteur, TNP Théâtre de la Porte Saint-Martin
- 1976 : A.A. Les Théâtres d'Arthur Adamov mise en scène Roger Planchon, TNP Théâtre National de Chaillot
- 1977 : Bichon de Jean de Létraz, mise en scène Jacques Valois, Théâtre de Charleville-Mézières
- 1977 : Pygmalion de George Bernard Shaw, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre de Paris
- 1977 : Péricles, prince de Tyr de William Shakespeare, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne
- 1978 : Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne, Maison de la culture de Nanterre
- 1978 : Péricles, prince de Tyr de William Shakespeare, mise en scène Roger Planchon, Maison de la culture de Nanterre
- 1979 : Le Pic du bossu de Slawomir Mrozek, mise en scène Laurent Terzieff, Théâtre national de Chaillot
- 1980 : Le Pic du bossu de Slawomir Mrozek, mise en scène Laurent Terzieff, Théâtre Hébertot
- 1981 : Les Amis d'Arnold Wesker, mise en scène Yves Gasc, Théâtre du Lucernaire
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