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    L'histoire

     

    Le Beau Serge : Après une longue absence d’une dizaine d’années, François revient dans son village d’origine. Mais une fois sur place, bien des choses ont changé : l’ambiance amicale a disparu, son ami Serge est devenu alcoolique. François va tenter de le sortir de cet enfer.

    Les Cousins : Charles, jeune étudiant, vient terminer ses études à Paris et profite de l’hospitalité que lui offre son cousin Paul. Le tempérament radicalement opposé des deux cousins ne sera pas sans conséquences.

     

    Analyse et critique

     

      

      

    A la fin des années 50, Claude Chabrol écrit avec un certain brio nombres de dialogues de films sans grande envergure. Baignant avec ses amis (Truffaut, Rohmer, Godard et Rivette principalement) dans un bain que l’on appellera "La nouvelle vague", Chabrol peine à trouver un financement pour filmer son scénario original intitulé Le Beau Serge. Jusqu’au jour où la grand-mère de sa première femme décède et laisse plusieurs millions de francs à sa disposition. Ainsi naît le film à l’écran.

    Même si chronologiquement, il n’est pas le premier film à être assimilé au mouvement de La Nouvelle Vague, Le Beau Serge est, un an avant A Bout de souffle, celui qui contribua à la définir, tant par ses ambitions que par ses prises de position vis-à-vis du cinéma de l’époque (en particulier Français).

      

    Le Beau Serge est donc le premier film de son auteur. Pour le juger à sa juste valeur, il convient de se remémorer le contexte dans lequel il a été pensé, conçu et réalisé.
    A l’instar de Truffaut, Chabrol ne porte guère dans son cœur le cinéma d’après-guerre (à quelques exceptions près). Comme ils l’ont d’ailleurs reconnu plusieures années plus tard, leur conception du cinéma était avant tout fondée sur le rejet du cinéma "à papa".
     

    Le cinéma de cette époque est donc résolument marqué du sceau de la contestation, de l’amertume et de la virulence. D’où une vision plutôt sombre et désenchantée de leur art.

    C’est dans cette atmosphère que baigne Le Beau Serge et son successeur (tourné dans la foulée), Les Cousins. Ces deux films sont donc des coups de pieds dans la fourmilière cinéma de la fin des années 50.
     

    Une formule célèbre dit que tout premier film est autobiographique, Chabrol l’applique presque à la lettre. Hormis le fait qu’il va tourner son film dans son village d’enfance, entouré d’amateurs, amis et proches, ce premier long est très métaphorique.

      

    Paul arrive dans son village comme Chabrol arriverait sur les terres du cinéma après avoir été critique. Sa vision du 7è art se ressent particulièrement dans le fait que Paul découvre un lieu connu métamorphosé, en ruines voire en décomposition (le ravage de l’alcool) ; lieu en quelques sortes à l’image du cinéma Français des années 50.

      

     

      

    Tout respire ici donc la liberté de faire du cinéma, d’agir sans la pression d’un producteur et d’aborder sans tabou des thèmes aussi divers qu’osés comme la déchéance humaine, l’alcoolisme ou encore le suicide. Cette audace du fond va de pair avec une forme en parfaite adéquation avec le contenu. La mise en scène (qui n’est pas encore le principal souci de Chabrol) colle de près à ses personnages, à leurs sentiments, leurs regards, en un mot, à leur intériorité. Nul doute que quelqu’un comme Cassavetes a du être influencé par ses films (cf Faces entre autres). Ces deux longs-métrages, plus que n’importe quel autre film français de l’époque, offrent une vision des plus critiques de l’être humain, les jeunes en prenant particulièrement pour leur grade (Ils ne lisent plus que du porno et des policiers). Le Beau Serge et Les Cousins racontent tous deux le revirement et le basculement de la vie d’un homme : son éloignement progressif de la vie sociale (brillamment illustré dans Les Cousins par l’utilisation de la musique). Les films nous offrent en outre la possibilité de découvrir plusieurs grands talents parmi lesquels Bernadette Lafont, Jean-Claude Brialy et surtout Gérard Blain, remarquable de finesse et d’émotion dans les deux films.

      

      

      

    Le cinéma de Chabrol ressemble en somme au personnage de Paul dans Les Cousins : à l’écart, presque isolé, glaçant sans pour autant être distant. 1959 est donc une grande année pour le cinéma Français puisque sort la même année Les 400 Coups, films également acclamé, autant par la public que par la critique. Une nouvelle route est désormais tracée.

    Le cinéma Français ne sera désormais jamais plus comme avant.

      

      

    Article écrit par  Par Leopold Saroyan - le 17 janvier 2003

      

    Sources - BLOG http://www.dvdclassik.com/critique/le-beau-serge-chabrol

      

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    Né en 1930, critique aux Cahiers du cinéma, initiateur (avec Le beau Serge et Les Cousins) de la Nouvelle Vague en 1958, il a construit en quatre décennies une des oeuvres les plus complètes du cinéma français obliquant vers un cinéma mental à la fin des années 60 puis vers l'expressionnisme depuis le milieu des années 90.

     

    IMDB recense 71 oeuvres dans sa filmographie dont 14 pour la télévision. Sur les 57 films de cinéma, trois sont des participations à des films collectifs.

     

    Sa politesse de toujours vouloir faire rire des sujets les plus sérieux, sa modestie qui n'a d'égale que celle de John Ford ou de Hitchcock a longtemps contribué à la sous-estimation de son oeuvre. Ses multiples adaptations littéraires pour la télévision prouvent son attachement à la grande culture. Pourtant ses téléfilms, adaptations des plus grands auteurs (Goethe, Strindberg, James, Poe, Maupassant) sont terriblement académiques (contrairement à ceux d'Hitchcock). C'est ainsi exclusivement dans ses mises en scène de cinéma qu'il se révèle l'un des plus grands cinéastes.

     

    Bien qu'ayant certainement plus qu'aucun autre participé au lancement de la nouvelle vague, Claude Chabrol s'en éloigne esthétiquement assez profondément. Si l'on définit la nouvelle vague sous le signe d'une double composition entre cinéma des corps et cinéma du cerveau alors Claude Chabrol penche très nettement du coté du fonctionnement du cerveau. Non pas comme scientifique ou psychanalyste mais comme observateur inlassable de la vie la plus intime, de l'expérience la plus privée.

     

    Caustique ou goguenard dans l'observation et le rendu volontiers féroce de la bourgeoisie provinciale, Chabrol n'est pas un cinéaste noir ou désespéré comme Duvivier ou Clouzot. Son expressionnisme vise davantage à la vision balzacienne, quasi-fantastique de la réalité. Il se traduit en charges violentes contre le monde bourgeois lorsque se heurtent à lui des personnages au trajectoires obscures (La cérémonie, Merci pour le chocolat) ou lumineuses (L'ivresse du pouvoir, La fille coupée en deux).

     

    Ce qu'on pourrait prendre pour un regard très extérieur, donc très détaché et plutôt froid sur les comportements aberrants ou limites ne relève en fait d'aucun béhaviorisme. Il s'agit plutôt de tourner autour et de rendre compte, avec le maximum de précision factuelle, de l'inexplicable en tant qu'il est inexplicable, ou de l'insupportable en tant qu'il est insupportable. D'où cette fascination pour le crime comme forme parfaite de l'incompréhensible et de l'inacceptable. Cet instant où il devient impossible de se projeter ! Ce moment où Michel Bouquet, le mari de La femme infidèle (1968) assassine l'amant, Maurice Ronet. Toujours filmés comme des décharges mentales, des hallucinations, des brouillages du sens et de la vision, les crimes offrent peu de dramatisation, pas même de catharsis, juste la pure irrationalité du passage à l'acte.

     

    Tels ceux de Cronenberg, Carpenter ou Kubrick, les films de Chabrol fonctionnent comme un univers mental sous l'emprise d'un cerveau souvent malade ou monomaniaque. C'est notamment le cas dans L'enfer (1994), un film qui envisage la paranoïa sous un angle hallucinatoire, clinique et fictionnel, de La demoiselle d'honneur (2004), où le fils, amoureux de sa mère, transfert cet amour sur une statue qu'il identifie bientôt à une jeune femme qui l'entraîne au crime ou de Bellamy (2009) où l'enquête se joue dans le cerveau du commissaire.

     

    Dans ces films mantaux, la figure du flash-back joue un rôle prépondérant depuis A double tour (1959). On retiendra aussi la sortie du flash-back par un autre personnage que celui qui l'a initié dans Les noces rouges, et plus généralement les sorties des flashes back ou des rêves dans Au coeur du mensonge, Merci pour le chocolat et Bellamy.

     

     

     

    Claude Chabrol s'est constitué une famille de cinéma. Avec L'ivresse du pouvoir, son fils Thomas Chabrol tourne pour la douzième fois avec son père (si on compte un téléfilm de la série Les Dossiers de l'inspecteur Lavardin en 1989 et pas sa très courte apparition à la fin de Bellamy, il dessine aussi parfois les affiches). Son autre fils, Matthieu, a composé dix-neuf de ses musiques de film. Par ailleurs, depuis de nombreuses années, la scripte de ses films n'est autre que son épouse, Aurore Chabrol, et la fille de celle-ci, Cecile Maistre, son assistante à la mise en scène. "Ce n'est pas une façon de se rassurer, ce n'est pas un besoin, mais un plaisir. J'ai une chance formidable : j'ai des gens doués dans ma famille et je serais le dernier des crétins de ne pas les faire travailler. A vrai dire, toute ma famille travaille avec moi, sauf mon fils aîné qui est architecte."

     

    Si Claude Chabrol travaille en famille, il aime aussi faire appel à des comédiens qu'il a déjà dirigé d'Isabelle Huppert (sept fois), on retrouve ainsi Robin Renucci (un des héros de Masques en 1987) et Jean-François Balmer, mari de Madame Bovary, qui tourna aussi dans Le Sang des autres et Rien ne va plus. Citons également, parmi les grands seconds rôles, Roger Dumas et Pierre Vernier, qui en sont à leur cinquième collaboration avec le metteur en scène, ou encore Yves Verhoeven (sixième long métrage en commun).

     

    Derrière la caméra, on compte aussi plusieurs habitués : la scénariste Odile Barski, complice sur six longs métrages depuis Violette Nozière, le chef-opérateur Eduardo Serra (cinq films) et la monteuse Monique Fardoulis (24 longs métrages !). Rappellons aussi que Paul Gégauff au scénario, Henri Decaë puis Jean Ravier comme chefs opérateurs et Pierre Jensen à la musique furent des collaborateurs très réguliers sur ses films.

     

    1958 Le beau Serge Claude Chabrol  
    1958 Les cousins Paul Gégauff ,CC  
    1959 A double tour Paul Gégauff ,CC Stanley Ellin
    1960 Les bonnes femmes Paul Gégauff ,CC  
    1960 Les godelureaux Paul Gégauff ,CC  
    1961 L'oeil du malin Claude Chabrol  
    1962 Ophelia Paul Gégauff, Martial Matthieu Shakespeare
    1962 Landru Françoise Sagan  
    1964 Le tigre aime la chair fraîche Roger Hanin  
    1965 Marie-Chantal contre docteur Kah Roger Hanin  
    1965 Le tigre se parfume à la dynamite Roger Hanin  
    1966 La ligne de démarcation Claude Chabrol Colonel Rémy
    1966 Le scandale Claude Brulé William Benjamin
    1967 La route de Corinthe Daniel Boulanger Claude Rank
    1967 Les biches Paul Gégauff  
    1968 La femme infidèle Claude Chabrol  
    1969 Que la bête meure Paul Gégauff Nicholas Blake
    1969 Le boucher Claude Chabrol  
    1970 La rupture Claude Chabrol Charlotte Armstrong
    1971 Juste avant la nuit Claude Chabrol Edouard Atiyah
    1971 La décade prodigieuse Eugène Archer Frederic Dannay
    1972 Docteur Popaul Paul Gégauff Hubert Monteilhet
    1973 Les noces rouges Claude Chabrol  
    1973 Nada Antonietta Malzieri J.-Pat. Manchette
    1974 Une partie de plaisir Paul Gégauff  
    1974

    Les innoc. aux mains sales

    Claude Chabrol Richard Neely
    1975 Les magiciens Paul Gégauff  
    1976 Folies bourgeoises Ennio De Concini Lucie Faure
    1976 Alice ou la dernière fugue Claude Chabrol  
    1977 Les liens de sang Sydney Banks Ed McBain
    1978 Violette Nozière Odile Barski ...  
    1980 Le cheval d'orgueil Daniel Boulanger Pierre-Jakez Helias
    1982 Les fantômes du chapelier Claude Chabrol Georges Simenon
    1984 Le sang des autres Brian Moore Simone de Beauvoir
    1984 Poulet au vinaigre Claude Chabrol D. Roulet
    1985 Inspecteur Lavardin Dominique Roulet  
    1986 Masques Odile Barski  
    1987 Le cri du hibou Odile Barski P. Highsmith
    1988 Une affaire de femmes Colo Tavernier Francis Szpiner
    1989 Jours tranquilles à Clichy Ugo Leonzio Henry Miller
    1990 Docteur M Sollace Mitchell Norbert Jacques
    1991 Madame Bovary Claude Chabrol G. Flaubert
    1992 Betty Claude Chabrol Georges Simenon
    1993 L'oeil de Vichy Azéma , Paxton Archives
    1994 L'enfer Claude Chabrol H.-G. Clouzot
    1995 La cérémonie Caroline Eliacheff Ruth Rendell
    1997 Rien ne va plus Claude Chabrol  
    1998 Au coeur du mensonge Odile Barski  
    2000 Merci pour le chocolat Caroline Eliacheff Charlotte Armstrong
    2002 La fleur du mal Caroline Eliacheff  
    2004 La demoiselle d'honneur Pierre Leccia Ruth Rendell
    2005 L'ivresse du pouvoir Odile Barski  
    2007 La fille coupée en deux Cécile Maistre  
    2009 Bellamy Odile Barski  

     

     

     

    Bibliographie :

     

    Thierry JOUSSE : "Cinq motifs pour Claude Chabrol" in CDC n 494, sept. 1995

     

    Filmographie :

     

    1958 Le beau Serge

    Avec : Gérard Blain (Serge), Jean-Claude Brialy (François), Bernadette Lafont (Marie), Michèle Meritz (Yvonne) . 1h33.

    François, étudiant à Paris, convalescent, retrouve Sardent, le village de son enfance. Son ami Serge est devenu une épave alcoolique, parce que sa femme a accouché d'un enfant trisomique. Serge est d'autant plus malheureux et odieux que sa femme est de nouveau enceinte..

       
    1958 Les cousins

    Avec : Gérard Blain (Charles), Jean-Claude Brialy (Paul), Juliette Mayniel (Florence), Guy Decomble (Marchand des livres). 1h50.

    Charles est un jeune provincial qui monte à Paris pour étudier le droit. Il partage avec son cousin Paul l'appartement. Paul est un délusionné draggeur toujours à la recherche de plaisirs alors que Charles est un travailleur assidu naïf et honnete. Il tombe amoureux de Florence, une conquête de Paul...

       
    1959 A double tour

    Avec : Madeleine Robinson (Thérèse Marcoux), Jacques Dacqmine (Henri Marcoux), Antonella Lualdi (Léda). 1h27

    Un grand domaine dans les collines d'Aix-en-Provence. Henri Marcoux y vit avec sa femme et ses deux enfants. La couple Marcoux est désuni, Henri a une jeune maîtresse italienne, Léda. Léda est assassinée. C'est Laszlo, l'ami hongrois d'Elisabeth Marcoux, qui identifie le coupable...

       
    1960 Les bonnes femmes

    Avec : Stéphane Audran (Ginette), Bernadette Lafont (Jane), Clotilde Joano (Jacqueline), Lucile Saint-Simon (Rita), Pierre Bertin (Le patron du magasin), Mario David (André Lapierre). 1h35.

    Ginette, Rita et Jacqueline sont toutes trois vendeuses de produits ménagers. Elles se démènent pour réaliser leurs désirs, trouver l'amour, bref à la recherche du bonheur parfait. Ce qu'elles ne trouvent qu'approximativement dans leur vie : La famille du fiancée de Rita est à cheval sur les différences sociales, le petit ami de Jane est à l'armée, et elle en profite, et Ginette cultive son jardin secret chaque nuit à l'abri des regards de ses deux amies de travail.

       
    1960 Les godelureaux

    D’après le roman de Eric Ollivier. Avec : Jean-Claude Brialy (Ronald), Charles Belmont (Arthur), Bernadette Lafont (Ambroisine), Stéphane Audran (Xavière), Jean Tissier (le président). 1h39.

    Jeune, riche et oisif, Ronald passe son temps dans les cafés. Vexé par une plaisanterie que lui a fait son ami Arthur, il décide de se venger en compagnie d'Ambroisine, une amie. Arthur tombe fou amoureux de la jeune femme et Ronald manipule le couple à son gré. Il révèle la vérite à Arthur au moment où celui-ci se décide à épouser Ambroisine.

       
    1962 L'avarice

    7ème court-métrage du film collectif Les sept péchés capitaux.

    Un groupe de polytechniciens rêvent d’une nuit d’amour avec Suzon, dont les tarifs sont vertigineux. Pour réunir la somme nécessaire, il organisent une loterie qui profitera à l’heureux gagnant. Le sort désigne Antoine, qui se fera rembourser sa part, faisant ainsi connaissance en même temps de la fille et de l’avarice.

       
    1961 L'oeil du malin

    Avec : Jacques Charrier (Albin Mercier), Stéphane Audran (Hélène), Walter Reyer (Andreas Hartman). 1h20.

    A Munich, Albin Mercier, un journaliste s'ennuie. Pour se distraire, il s'emploie à pénétrer l'intimité d'un couple heureux, Andréas et Hélène, dont il vient de faire la connaissance. Repoussé par Hélène, il la suit et découvre qu'elle a un amant et se sert de cette découverte pour exercer sur elle un chantage sentimental...

       
    1963 Landru

    Avec : Charles Denner (Henri Désiré Landru), Stéphane Audran (Fernande Segret), Michèle Morgan (Celestine Buisson). 1h55.

    Inspiré de la vie du premier tueur en série français lors de la première guerre mondiale, Henri-Désiré Landru a une famille de 4 enfants à charge pour laquelle il va séduire des femmes seules et riches, les assassiner et s'approprier leur compte en banque.

       
    1963 Ophelia

    avec : Alida Valli (Claudia Lesurf), Claude Cerval (Adrien Lesurf), André Jocelyn (Yvan Lesurf), Juliette Mayniel (Lucie), Robert Burnier (Andre Lagrange). 1h35.

    Yvan Lesurf est persuadé que sa mère a assassiné son père afin de pouvoir se remarier avec son oncle. Le jeune homme réalise un film dans lequel il fait allusion à sa vision des choses. Mais les accusations de cet adolescent perturbé, qui a en fait simplement repris à son compte le drame d'Hamlet, vont entraîner de réels drames dans sa famille.

       
    1963 L'homme qui vendit la Tour Eiffel
     

    Court-métrage du film collectif Les plus belles escroqueries du monde.

       
    1964 Le tigre aime la chair fraîche

    Avec : Roger Hanin (Louis Rapière, 'le Tigre'), Maria Mauban (Madame Baskine), Daniela Bianchi (Mehlica), Roger Dumas (Duvet), Mario David (Dobronsky). 1h20.

    Surnommé Le Tigre, un ancien officier au service de la D.S.T accepte de mauvaise grâce de convoyer un ministre Turc, dont la vie est menacée en raison d'un traité qu'il vient de signer. Mais sa mission lui parait plus agréable lorsqu'il apprend qu'il doit veiller aussi sur sa chamante épouse et sa très attirante fille...

       
    1965 La muette

    6ème court-métrage du film Paris vu par... de Jean Douchet, Jean Rouch, Jean-Daniel Pollet, Éric Rohmer, Jean-Luc Godard et Claude Chabrol. Avec : Stéphane Audran, Claude Chabrol, Gilles Chusseau. 0h16.

    Un jeune lycéen du XVIe arrondissement ne supporte plus les disputes interminables de ses parents. Il résout le problème grâce à des boules Quiès.

       
    1965 Marie-Chantal contre docteur Kah

    Avec : Marie Laforêt (Marie-Chantal), Roger Hanin (Kerrien), Stéphane Audran (Olga), Francisco Rabal (Paco Castillo), Akim Tamiroff (Dr Kha), Serge Reggiani (Ivanov), Gilles Chusseau (le fils d’Ivanov), Charles Denner (Johnson). 1h54.

    Avant de mourir, un espion remet à Marie-Chantal un bijou La Panthère Bleue dont les yeux de rubis contiennent un liquide aux propriétés terrifiantes. Marie-Chantal se retrouve alors poursuivie par plusieurs personnes dont le redoutable Docteur Kha qui veut s'emparer à tout prix de ce bijou.

       
    1965 Le tigre se parfume à la dynamite

    Avec : Roger Hanin (Le Tigre), Roger Dumas (Duvet), Michel Bouquet (Jacques Vermorel), Margaret Lee (Pamela Mitchum), Micaela Cendali (Sarita). 1h25.

    La D.S.T. envoie Le Tigre à Pointe-à-Pitre afin de surveiller le renflouement d'un trésor que des hommes-grenouilles parviennent à voler. Le Tigre retrouve leur trace et découvre qu'ils appartiennent à une organisation néo-nazie L'Orchidée voulant dominer le monde. Le Tigre va tenter d'anéantir ce réseau...

       
    1966 La ligne de démarcation

    Avec : Maurice Ronet (Pierre, comte de Grandville), Jean Seberg (Mary, comtesse de Grandville), Stéphane Audran (Madame Lafaye), Daniel Gélin (le docteur Lafaye), Jacques Perrin (Michel), Noël Roquevert (Menetru, le patron du café), Jean Yanne (Tricot, l'instituteur), Claude Berri (le chef de famille juif), Paul Gégauff (un homme de la Gestapo), Roger Dumas (Chéti, le passeur), Mario David (Urbain). 1h55.

    A Dôle en 1941, alors que le village est occupé par des soldats allemands, une aristocrate, l'instituteur et le docteur organise la résistance et un passage en zone libre

       
    1967 Le scandale
     

    Avec : Anthony Perkins (Christopher), Maurice Ronet (Paul), Yvonne Furneaux (Christine), Stéphane Audran (Jacqueline), Annie Vidal (la blonde). 1h50.

    Au cours d'une virée nocturne avec son ami Christophe Belling, Paul Wagner est attaqué par des voyous qui étranglent la fille qui l'accompagne. Paul est l'héritier d'une marque de champagne dont sa cousine Christine,l'épouse de Belling, détient la majorité des parts. Jacqueline, la bonne, en fait, la maîtresse de Belling conduit une machination pour assassiner Christine et faire accuser Paul.

    Référence à Hitchcock, mouvements de caméra, musique contemporaine.

       
    1967 La route de Corinthe

    Avec : Jean Seberg (Shanny), Maurice Ronet (Dex), Christian Marquand (Robert Ford), Michel Bouquet (Sharps), Saro Urzì (Kalhides). 1h30.

    Lors de la neutralisation d'un dispositif électronique d'un radar de l'Otan en Grèce, un homme est tué. Shanny, son épouse veut découvrir l'assassin et se rend sur place, s'opposant ainsi au patron de son mari dont elle avait refusé les avances. Dans ses recherches, elle est aidée par Dex. Ensemble, ils vont démanteler un réseau d'espionnage.

       
    1968 Les biches

    Avec : Jean-Louis Trintignant (Paul Thomas), Jacqueline Sassard (Why), Stéphane Audran (Frédérique), Nane Germon (Violetta), Serge Bento (le libraire). 1h40.

    Frédérique, bourgeoise oisive "achète" sur le pont des arts à Paris une jeune bohème sans le sou, Why. Celle-ci, vierge, tombe amoureuse d'un architecte. Il la séduit mais lui préfère Frédérique. Why s'identifie névrotiquement à Frédérique, cherche à rester dans l'intimité du couple et la tue.

       
    1969 La femme infidèle

    Avec : Stéphane Audran (Hélène Desvallées), Michel Bouquet (Charles Desvallées), Maurice Ronet (Victor Pegala). 1h38.

    Charles, un bourgeois, vit en banlieue avec sa femme Hélène et son fils. Mais Hélène, qui s'ennuie, finit par le tromper. Charles se rend chez l'amant, le tue et dissimule son cadavre. Sans qu'il n'en parle, Hélène devine son acte.

       
    1969 Que la bête meure

    Avec : Michel Duchaussoy (Charles Thénier), Jean Yanne (Paul Delcourt), Caroline Cellier (Hélène Lanson). 1h53

    Un enfant est tué par un chauffard, sur une route de Bretagne. Son père jure de tuer le meurtrier, et part en chasse. Aidé par le hasard, il identifie sa proie et l'approche. Un jeu de morts annoncées s'engage entre deux hommes que tout oppose.

       
    1970 Le boucher

    Avec : Stéphane Audran (Hélène), Jean Yanne (Popaul), Anthony Pass (Angelo), Pascal Ferone (Père Cahrpy), Mario Beccara (Leon Hamel). 1h33.

    Dans un bourg du Périgord, deux femmes sont sauvagement assassinées. Mlle Hélène, l'institutrice, sympathise avec le boucher du village, Popaul. Elle s'aperçoit que cet être frustré est le coupable. Sachant que les soupçons pèsent sur lui, il pénètre dans sa classe et se tue devant elle, en lui avouant son amour.

       
    1970 La rupture

    D’après le roman “le Jour des Parques” de Charlotte Armstrong. Avec : Stéphane Audran (Hélène Régnier), Jean-Pierre Cassel (Paul Thomas), Michel Bouquet (Ludovic Régnier), Annie Cordy (Mrs. Pinelli), Jean-Claude Drouot (Charles), Jean Carmet (Mr. Pinelli), Marguerite Cassan (Émilie), Mario David (Gérard Mostelle), Michel Duchaussoy (Allan Jourdan), Catherine Rouvel (Sonia). 2h04.

    Lassée de ses crises de toxicomane, Hélène Régnier quitte son mari Charles. Pour reprendre son petit-fils, son beau-père Ludovic tente de la compromettre. Ses combines se retournent contre lui...

       
    1971 Juste avant la nuit

    Daprès le roman de Édouard Atiyah. Avec : Michel Bouquet (Charles Masson), Stéphane Audran (Hélène Masson), François Périer (François Tellier), Dominique Zardi (Prince), Henri Attal (Cavanna). 1h46.

    Charles Masson se livre à des jeux sado masochistes avec sa maîtresse, Laura, la femme de son ami François, et l'étrangle. Il avoue son meurtre à sa femme, Hélène et à François, puis décide de se rendre à la police. Juste avant la nuit, Hélène le tue en l'empoisonnant.

       
    1971 La décade prodigieuse

    D’après le roman de Ellery Queen. Avec : Orson Welles (Théo Van Horn), Marlène Jobert (Hélène Van Horn), Michel Piccoli (Paul Régis), Anthony Perkins (Charles Van Horn), Guido Alberti (Ludovic). 1h41.

    Théo Van Horn tyrannise sa femme Hélène et son fils adoptif Charles. Amoureux d'Hélène, Charles demande à son professeur, Paul Régis, de l'aider. Petit à petit, la passion de Charles grandit. Il tue la jeune femme avant de se suicider. Paul découvre que Théo a tout manigancé et le pousse, à son tour, au suicide.

       
    1972 Docteur Popaul

    D’après le roman “Meutre à loisir” de Hubert Monteilhet. Avec : Jean-Paul Belmondo (Dr Paul Simay), Mia Farrow (Christine Dupont), Laura Antonelli (Martine Dupont), Daniel Lecourtois (Prof. Dupont), Marlène Appelt (L'Infirmière Carole), Daniel Ivernel (Dr Berthier). 1h45.

    Paul Simay, étudiant en médecine, épouse Christine, une jeune femme impotente et laide mais fille d'un directeur de clinique. Malgré ses nombreuses liaisons extra-conjugales, Paul rend Christine heureuse. Mais un accident de voiture le rend paraplégique, impuissant et à la merci de Christine...

       
    1973 Les noces rouges

    Avec : Stéphane Audran (Lucienne Delamare), Michel Piccoli (Pierre Maury), Claude Piéplu (Paul Delamare). 1h30.

    Dans une ville de province de moyenne importance, le député maire, un prévaricateur de droite, ne pouvant satisfaire son épouse , midinette sortie du rang, celle ci se jette dans les bras d'un conseiller municipal qui affiche avec prudence des idées de gauche. Leur passion devient dévorante ...

       
    1974 Nada
     

    Avec : Fabio Testi (Buenaventura Diaz), Lou Castel (D'Arey), Mariangela Melato (Veronique Cash), Michel Aumont (Goemond), Michel Duchaussoy (Marcel Treuffais). 1h40.

    Diaz Buenaventura, anarchiste espagnol, a formé à Paris un groupe extrémiste "Nada", qui comprend un jeune aventurier, d'Arey, un prof de philo gauchiste, Treuffais, un garçon de café et une fille désenchantée, Cash. Ils enlèvent l'ambassadeur des Etats-Unis.

    Le commissaire Goemond parvient à remonter la filière et découvre que les hommes sont cachés dans une ferme isolée. Après l'assaut de la police, Diaz, l'un des terroristes, parvient à s'échapper alors que tous ses complices sont abattus.

    Pour Manchette et Chabrol, "le terrorisme gauchiste et le terrorisme étatique sont les deux mâchoires du même piège à cons". En ces années où le cinéma français traitait souvent de façon manichéenne, des sujets politiques pour des films dit de gauche, "Nada" s'opposait ironiquement à ce genre de production et soumettait au même jeu de massacre un groupe gauchiste incohérent, les polices parallèles et les hauts fonctionnaires de la Vème république. Chabrol ne s'est pas privé de charger les caricatures et de filmer une opération policière comme un western italien.

       
    1975 Une partie de plaisir

    Avec : Paul Gégauff (Philippe), Danièle Gegauff (Esther), Clemence Gégauff (Elsie), Paula Moore (Sylvia Murdoch), Michel Valette (Katkof). 1h40.

    Philippe et Esther ont une petite fille Elise et vivent à la campagne. Tous les week-ends, ils reçoivent des amis. Malgré cela, le couple s'use et Philippe propose à sa femme de connaitre d'autres expériences. Esther a une liaison avec un ami et Philippe devient jaloux et méchant. Ils se séparent mais Philippe aime toujours Esther...

       
    1975 Les innocents aux mains sales

    Avec : Romy Schneider (Julie Wormser), Rod Steiger (Louis Wormser), Jean Rochefort (Maître Légal), Paolo Giusti (Jeff Marle), Hans Christian Blech (Juge). 2h00.

    A Saint-Tropez, Wormser vit retiré des affaires avec sa femme, Julie, beaucoup plus jeune que lui. Cardiaque, il doit éviter les rapports sexuels et il se soûle pour oublier sa frustration. Julie devient la maîtresse d'un écrivain. Les amants décident de tuer Wormser...

       
    1976 Les magiciens

    Avec : Franco Nero (Sadry), Stefania Sandrelli (Sylvia), Jean Rochefort (Edouard), Gert Fröbe (Vestar), Gila von Weitershausen (Martine). 1h29.

    Les vacances à Djerba, soleil et douceur de vivre, mais les cinq touristes dont les destins se croisent vont vivre des heures bien étranges : un prestidigitateur qui pretend savoir qu'un meurtre va être commis se retrouve en être la victime...

       
    1976 Folies bourgeoises
     

    Avec : Bruce Dern (William Brandels), Stéphane Audran (Claire Brandels), Sydne Rome (Nathalie), Jean-Pierre Cassel (Jacques Lavolet, l'éditeur), Ann-Margret (Charlie Minerva). 1h45.

    Claire de la Tour Picquet s'aperçoit que son mari, un écrivain, et son amant un éditeur de renom, la trompent l'un et l'autre. Au comble de la jalousie, elle demande à son mari de quitter Paris. Après un bref séjour à la campagne celui-ci, lors d'un spectacle au Crazy Horse Saloon, connaîtra lui aussi les affres de la jalousie...

       
    1977 Alice ou la dernière fugue

    Avec : Sylvia Kristel (Alice Carol), Charles Vanel (Henri Vergennes), André Dussollier (le jeune homme au parc / le pompiste), Jean Carmet (Colas, le serviteur), Thomas Chabrol (le garçon de 13 ans aux oiseaux). 1h33.

    Venant de quitter son mari, une jeune femme, victime d'un accident de la route sous une pluie battante, parvient à rejoindre une riche demeure où elle est accueilli par Colas, le serviteur de la maison, et M. Vergennes, son propriétaire qui lui offre l'hospitalité pour la nuit. Réveillée par un étrange bruit au milieu de la nuit, elle se recouche. Au matin, Alice se réveille dans une maison vide où le petit déjeuner l'attend. Mais le jardin semble avoir changé et inquiète, elle monte au volant de sa voiture et tente de sortir mais en vain. Elle décide de s'enfuir à pied, mais l'enceinte autour de la maison ne semble plus avoir de grille. C'est alors qu'elle voit un jeune homme dans le jardin qui lui explique les règles du jeu : on ne doit pas poser de question et elle ne peut pas sortir pour l'instant...

       
    1977 Les liens de sang

    d’après le roman de Ed McBain. Avec : Donald Sutherland (Carella), Aude Landry (Patricia), Lisa Langlois (Muriel), Laurent Malet (Andrew), Stéphane Audran (Mrs Lowery), Walter Massey (Mr. Lowery), Micheline Lanctôt (Mrs Carella), Donald Pleasence (James Doniac), David Hemmings (Armstrong). 1h40.

    Une jeune fille a été assassinée par un sadique. L'une de ses amies fait sa déposition au commissariat...

       
    1978 Violette Nozière

    d’après le livre de Jean-Marie Fitère. Avec : Isabelle Huppert (Violette Nozière), Stéphane Audran (Germaine Nozière), Jean Carmet (Baptiste Nozière), Bernadette Lafont (la codétenue), Jean-François Garreaud (Jean Dabin). 2h04.

    Violette Nozières, jeune fille apparemment sans histoires, vit chez ses parents. Une vie tranquille le jour, et bien différente la nuit... Le premier film à essayer de cerner la personnalite de la célèbre parricide.

       
    1980 Le cheval d'orgueil

    D’après le roman de Pierre-Jakez Helias. Avec : Jacques Dufilho (Alain, le grand-père), Bernadette Le Saché (Anne-Marie, la mère), François Cluzet (Pierre-Alain, le père), Paul Le Person (Gourgon, le facteur), Pierre Le Rumeur (Le conteur), Michel Robin (Le marquis), Dominique Lavanant (Marie-Jeanne, la sage-femme), Michel Blanc (Corentin Calvez), Georges Wilson (Récitant), Bernard Dumaine (Le député Le Bail). 2h00.

    Mélancolique, Pierre-Jacques rêve de son enfance en Bretagne, de son père parti à la guerre de 1914, de sa mère qui l'a élevé, de son grand-père, un homme ayant vécu dans la misère. Il se souvient également qu'à cette époque, les pauvres n'avaient que leur orgueil pour vivre

       
    1982 Les fantômes du chapelier

    Avec : Michel Serrault (Léon Labbé), Charles Aznavour (Kachoudas), Aurore Clément (Berthe), Monique Chaumette (Madame Labbé), François Cluzet Jeantet), (Isabelle Sadoyan (Alice Kachoudas), Christine Paolini (Louise), Mario David (Pigeac). 2h00.

    Un assassin sévit dans la ville et a déjà assassiné plusieurs femmes d'âge mûre. Le brave tailleur Kachudas, qui n'aspire maintenant qu' à sa tranquilité et celle de sa famille, découvre que l'assassin n'est autre que son voisin d'en face, le snob Labbé, chapelier de profession.

       
    1984 Le sang des autres
     

    Avec : Jodie Foster (Hélène), Michael Ontkean (Jean), Sam Neill (Bergman), Lambert Wilson (Paul), Stéphane Audran (Gigi). 2h07.

    1938 : Hélène, jeune styliste est amoureuse d'un syndicaliste, Jean, qui fait passer son militantisme avant toute chose. 1939 : La guerre éclate et Jean par au front. Hélène parviendra-telle à le récuperer ?

       
    1985 Poulet au vinaigre

    Avec : Jean Poiret (Jean Lavardin), Stéphane Audran (Madame Cuno), Michel Bouquet (Hubert Lavoisier). 1h50.

    Dans un village de province, un médecin un notaire et un boucher s'associent dans un important projet immobilier. Mais un obstacle contrerarie leurs plans : la veuve Cuno et son fils refusent de vendre leur maison. Lorsque le boucher meurt mysterieusement, l'inspecteur Lavardin arrive pour enquêter et seme le trouble parmi la population.

       
    1986 Inspecteur Lavardin

    Avec : Jean Poiret (Jean Lavardin), Jean-Claude Brialy (Claude Alvarez), Bernadette Lafont (Hélène Mons). 1h40.

    Le corps nu et sans vie d'un écrivain catholique de renom est retrouvé sur une plage bretonne. Lavardin enquête dans un milieu familier (il a eu naguère une aventure avec la veuve) et peu ragoûtant...

       
    1987 Masques

    Avec : Philippe Noiret (Christian Legagneur), Robin Renucci (Roland Wolf), Bernadette Lafont (Masseuse). 1h40.

    Roland Wolf s'invite chez le présentateur-vedette de télévision Christian Legagneur, sous prétexte d'écrire sa biographie. En fait, il recherche sa soeur disparue, une amie de la filleule de Legagneur. Devenu l'amant de celleci, il la sauve de son parrain, qui en voulait à sa fortune. Coincé, Legagneur fait des aveux en direct à la télé.

       
    1987 Le cri du hibou

    Avec : Christophe Malavoy (Robert), Mathilda May (Juliette), Jacques Penot (Patrick), Jean-Pierre Kalfon (le commissaire). 1h42.

    Séparé de sa femme, Robert, dessinateur industriel, illustrateur d'un livre d'Ornithologie, vit à Vichy. Il est sujet à la déprime. Tous les soirs, il rôde autour de la maison isolée de Juliette, une jeune fille qui le fascine et qu'il épie...

       
    1988 Une affaire de femmes

    Avec : Isabelle Huppert (Marie), François Cluzet (Paul), Nils Tavernier (Lucien), Marie Trintignant (Lulu/Lucie). 1h48.

    La France sous l'occupation. Marie, mère de famille, gagne de l'argent en aidant les femmes non désireuses de supporter un enfant à charge à avorter...

       
    1990 Jours tranquilles à Clichy

    Avec : Andrew McCarthy (Henry Miller), Nigel Havers (Alfred), Barbara de Rossi (Nys), Stéphanie Cotta (Colette), Isolde Barth (Ania). 2h00.

    C'etait à Paris, au debut des années trente. Il avait quitté New-York et son travail absurde pour accomplir le pélerinage européen auquel se croyait oblige tout jeune intellectuel américain avec des ambitions litteraires. Mais pour lui, ce ne fut pas comme pour les autres...

       
    1990 Docteur M

    Avec : Alan Bates (Docteur Marsfeldt), Jennifer Beals (Sonja Vogler), Jan Niklas (Lt. Claus Hartman), Hanns Zischler (Moser), Benoît Régent (Stieglitz). 1h56.

    Berlin Ouest, à l'aube : une femme se jette sous un train, un présentateur de télévision flambe dans son appartement, un conducteur de poids lourds provoque un accident gigantesque et des berlinois de tous ages mettent fin à leurs jours. Un policier, le lieutenant Hartmann commence son enquête...

       
    1991 Madame Bovary

    Avec : Isabelle Huppert (Emma Bovary), Jean-François Balmer (Charles Bovary), Christophe Malavoy (Rodolphe Boulanger), Jean Yanne (M. Homais). 2h22.

    Emma déteste la monotonie provinciale. Ell déteste être la femme d'un brave médecin de campagne. Elle prend des amants, s'endette. Au lieu d'échapper à sa condition, elle devient victime de ses illusions.

       
    1992 Betty

    Avec : Marie Trintignant (Betty), Stéphane Audran (Laure), Jean-François Garraud (Mario), Yves Lambrecht (Guy Etamble). 1h43.

    Betty, seule dans bar, boit. Trop. Un médecin la conduit dans un bar-hôtel retiré, le Trou. Betty rencontre Laure, la maîtresse du tenancier du Trou, et Laure s'installe dans un luxueux hôtel de Versailles. Les deux femmes se parlent...

       
    1993 L'oeil de Vichy
    Documentaire. De août 1940 à août 1944, le gouvernement de Vichy et l'occupant allemand diffusèrent dans les cinémas des actualités soigneusement contrôlées. Voici une sélection des principaux sujets traités, avec, avertit le commentateur, quelques interventions de sa part pour rétablir une vérité, rappeler des faits omis, contrebalancer discrètement une propagande et une manipulation évidentes.
       
    1994 L'enfer

    Avec : Emmanuelle Béart (Nelly), François Cluzet (Paul Prieur), Nathalie Cardone (Marylin), André Wilms (Dr Arnoux), Marc Lavoine (Martineau). 1h42.

    Paul a tout pour être heureux. Il est propriétaire de l'hôtel ou il travaillait et a épousé la plus belle fille de la region, Nelly. Mais tout change le jour où il croit surprendre celle-ci avec le beau Martineau. Il devient soupconneux, la suit, et multiplie des scènes de jalousies de plus en plus violentes, sombrant dans la paranoïa...

       
    1995 La cérémonie

    Avec : Sandrine Bonnaire (Sophie), Isabelle Huppert (Jeanne), Jacqueline Bisset (Catherine), Jean-Pierre Cassel (Georges). 1h51

    Les Lelièvre habitent une maison bourgeoise près d'un village breton. Sophie, la nouvelle bonne à tout faire, est efficace mais un peu étrange. Elle se lie d'amitié avec Jeanne, la postière du bourg, les deux filles s'introduisent dans la maison des Lelièvre. Leur alliance devient une révolte sauvage, au delà du bien et du mal.

       
    1997 Rien ne va plus

    Avec: Isabelle Huppert (Betty), Michel Serrault (Victor), François Cluzet (Maurice), Jean-François Balmer (Monsieur K). 1h45

    Victor et Betty, un couple uni par des liens incertains, pratiquent une délinquance douce aux dépens d'hommes d'affaires naïfs, dans les grands hôtels et les casinos européens. Betty les lance sur un coup tordu, aux dépens de délinquants d'une autre espèce, qui blanchissent de l'argent inavouable, et sont prêts à toutes les violences pour protéger leurs circuits.

       
    1998 Au coeur du mensonge

    Avec : Sandrine Bonnaire (Vivianne Sterne), Jacques Gamblin (René Sterne), Antoine de Caunes (Germain-Roland Desmot).1h53.

    Des enfants découvrent dans un port de Bretagne le corps d'Eloïse, dix ans. Elle a été étranglée. La première personne interrogée par Frédérique Lesage, jeune commissaire récemment promue est René, professeur de dessin, dernière personne a avoir vu Eloïse. René et sa femme, Viviane, infirmière à domicile, sont bien acceptés dans le village, mais ce ne sont pas des natifs...

       
    2000 Merci pour le chocolat

    Avec : Isabelle Huppert (Marie-Claire 'Mika' Muller), Jacques Dutronc (André Polonski), Anna Mouglalis (Jeanne Pollet). 1h39.

    Lausanne. Jeanne Pollet, apprentie pianiste, apprend qu'elle est peut-être la fille d'un concertiste célèbre André Polonski. Curieuse, elle rend visite aux Polonski et est surprise de leur chaleureux accueil du moins celui d'André et de sa femme, Mika, qui dirige une usine de chocolats.

       
    2003 La fleur du mal

    Avec : Benoît Magimel (François Vasseur), Nathalie Baye (Anne Charpin-Vasseur), Suzanne Flon (Tante Line). 1h44

    A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, dans l'atmosphère délétère des règlements de compte liés à la collaboration, une femme est acquittée pour un crime qu'elle a commis. De nos jours, pendant les dernières élections municipales, un autre crime est perpétré. Qui en est responsable ?

       
    2004 La demoiselle d'honneur

    Avec : Benoît Magimel (Philippe), Laura Smet (Senta), Aurore Clément (Christine), Bernard Le Coq (Gérard). 1h50.

    La rencontre de Philippe, un cadre commercial sans histoire, avec la jeune Senta, mystérieuse et passionnée. Philippe tombe amoureux, et auprès de la jeune femme, ses repères entre raison et passion vont s'évanouir peu à peu.

       
    2006 L'ivresse du pouvoir

    Avec : Isabelle Huppert (Jeanne), François Berléand (Humeau), Patrick Bruel (Sibaud), Robin Renucci (Philippe). 1h50.

    Jeanne Charmant Killman, juge d'instruction, est chargée de démêler et d'instruire une complexe affaire de détournements de fonds mettant en cause le président d'un important groupe industriel. Au fur et à mesure de ses investigations et de ses interrogatoires, son pouvoir s'accroît mais la pression politique augmente. Dans le même temps, sa vie privée se fragilise.

       
    2007 La fille coupée en deux

    Avec : Ludivine Sagnier (Gabrielle Deneige), Benoît Magimel (Paul Gaudens), François Berléand (Charles Saint-Denis). 1h55.

    Une jeune femme qui veut réussir dans la vie et dont le rayonnement séduit ceux qui l'entourent, s'éprend d'un écrivain prestigieux et pervers, et épouse un jeune milliardaire déséquilibré.

       
    2009 Bellamy

    Avec : Gérard Depardieu (Paul Bellamy), Clovis Cornillac (Jacques Lebas), Vahina Giocante (Nadia Sancho). 1h50.

    Le commissaire Paul Bellamy vient séjourne à Nîmes dans la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au bout du monde. Paul ne peut se passer de Françoise mais il déteste les voyages. Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée de Jacques son demi-frère, un aventurier à la petite semaine et l'apparition d'un homme aux abois qui réclame sa protection...

       
       
       
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