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    L’influent cinéaste underground Kenneth Anger a écrit et publié en France à la fin des années 50 un document insensé sur les coulisses criminelles et sexuelles du Hollywood de l’Age d’Or.

      

    Interdit à sa sortie aux Etats-Unis, ce livre remarquable ressort aujourd’hui dans la collection souple de chez Tristram. Le mot "culte" est souvent galvaudé mais… pas ici. Hollywood Babylone est un livre de ball-trap où les plateaux d’argile sont des stars de cinéma, les balles des chattes en chaleur et des seringues hypodermiques.

    Hollywood 1915 :

      

    le cinéma s’éveille à lui-même, parti de rien ou presque, artisanat hâbleur de petits juifs qui ne savait pas où ils mettaient les trépieds (de caméra). Kenneth Anger parle dans les premières pages de Hollywood Babylone du temps où il n’y avait rien et puis soudain, comme en un éclair, du Babylone de Griffith, dont une photo illustre le propos, avec ses décors grandioses, ses milliers de figurant(e)s et surtout sa légion d’éléphants.

      

    Les années 20 ont marqué à bien des égards l’essor et l’Âge d’or du cinéma, au point qu’on n'a toujours pas dépassé quasiment un siècle plus tard, malgré nos millions, nos effets spéciaux et notre presse à scandale, cette sorte d’état de nature en termes de renommée et de décadente majesté.

      

    Hollywood Babylone, avec le recul, entretient une relation ambivalente avec le Hollywood dont il parle, relation qui est, d’une certaine manière, l’une des lignes fortes de l’œuvre du cinéaste.

     

     

    En alignant comme il le fait, les stars du muet, pour beaucoup oubliées, en noir et blanc et sur papier glacé, Anger leur rend un hommage sincère, en même temps qu’il les massacre une à une en racontant, pour chacune, leur face cachée, les aspects les plus sordides de leur existence.

      

    Ce cimetière des destinées brisées s’appelle Hollywood Babylone, ce n’est pas un hasard.

      

      

    La ville a disparu, perdue par son arrogance, ses excès et son ambition démesurée. Anger établit un parallèle solide et essentiellement cinématographique entre l’ancienne cité et la nouvelle, comme si Hollywood n’était que le reflet moderne d’un désastre qu’on jouait pour la deuxième fois.

      

    Les acteurs deviennent alors vraiment ce qu’ils sont : des mirages, des reflets d’anciens caractères qui s’ébrouent de tristesse et de beauté mêlées pour retrouver la trace des drames qui les ont abîmés jadis. Cette histoire de reflet et de mirage n’est rien moins que l’essence du 7ème art. Anger ne parle jamais d’autre chose.

      

    Les drames sont cachés et affleurent sous la pellicule qui raconte tout autre chose.

     

     


    Il y a peu de livres aussi touchants que celui-ci. Les illustrations n’y sont pas pour rien. On ne connaît pas tous les visages mais ils sont souvent beaux à pleurer. Anger raconte l’histoire de Frances Farmer, une James Dean au féminin qui travailla aussi avec Elia Kazan et qui finit son chemin à l’asile pour avoir été trop indépendante.

      

    Il parle de Lupe Velez, la "femelle" de Tarzan qui termina noyée dans la cuvette de ses toilettes. Il parle de Carole Landis, de Jayne Mansfield, de la sublime Barbara La Marr ou de Jean Harlow.

      

    La simple évocation de ses gloires consumées a un potentiel érotique insoupçonné que la révélation de leurs vices ou de leur sacrifice renforce. On croise les mâles alpha du moment : Errol Flynn, Mitchum, Bogart, Chaplin et leurs gros zizis.

      

      

    Ceux-là sont présentés pour les séducteurs qu’ils sont et ne pâtissent pas tant que ça des livraisons d’Anger.

      

    Il va de soi que ce sont souvent les femmes qui trinquent et qu’on retrouve dans le caniveau, déjà. Il y en a bien quelques- uns qui ne s’en relèveront pas comme la star comique Fatty Arbuckle, un ancien plombier et pionnier du film de gags qui paie son goût pour l’alcool et la chair fraîche.

      

    Lors d’une fête trop arrosée à San Francisco, l’acteur tue accidentellement une jeune actrice lors d’une "introduction" trop enthousiaste et qu’on préfère, avec Anger, ne pas détailler.

      

    L’histoire figure parmi les plus marquantes du recueil. On n’oubliera pas non plus Mary Miles Minter et la polissonne Olive Thomas qui finit couverte de honte et de poudre.

     

    Anger se délecte de ses effets : alignant les faits divers comme des lignes de coke ou des bouteilles de champagne. Hollywood Babylone est un livre hypnotique et qui ressemble, par sa construction même, à ces critiques savantes qu’on nous proposera plus tard chez Tom Wolfe ou Brett Easton Ellis. L’envers du décor est contenu dans le décor, souligne Anger. Il est le décor. Lana Turner.

      

    Bugsy le gangster. La compagnie est infinie, comme les étoiles alignées sur un trottoir doré, on les foule au pied avec ou sans génuflexion. Hollywood est un ventre, le ventre du XXème siècle, celui où les rêves et la jeunesse s’enfouissent en resplendissant une ultime fois et en laissant une empreinte éternelle.

      

    Hollywood est un temple, peuplé de dieux idiots et victimes d’eux-mêmes. Une ménagerie. Un cirque. Une Église. Un grand stade.

    Ce qu’on veut : le monde.

     

     

    Fatty Arbuckle


    La lecture d’Hollywood Babylone est un plaisir voyeur qui nous livre paradoxalement la sensation qu’ont dû éprouver les premiers spectateurs du 7ème art, ceux-là même qui entraient dans ce théâtre d’ombres pour la première fois.

      

    Avec la distance, on ne trouvera pas meilleur moyen de revenir aux sources et de se donner une idée de ce qu’a pu être la découverte d’un monde, la livraison d’un trésor virginal dont on pouvait (ou pas) soupçonner ou soulever les jupons encrassés.

      

    Anger ne se trompe pas : il y a une dimension biblique dans notre amour du cinéma, une dimension biblique dans l’expression de toute nostalgie. Nous y sommes : entre l’espoir de se tromper et la peur de savoir. Il n’y a jamais eu que ça, un voile, un mirage, le miracle.

    Par Benjamin Berton
     
     
    http://fluctuat.premiere.fr/Livres/News/Hollywood-Face-Obscure-Kenneth-Anger-disseque-Babylone-3726960
     
     
     
     doc vi gaelle elle maisons (1)
     
     
    Du sexe ! Des filles ! De la drogue ! Du sexe !
    Et encore des filles !!
     
     
    Tout cela sous la plume trempée à l’acide de
    Kenneth Anger.
    Mais qui est cet homme-là ?
      
    Un petit retour en arrière s’impose…
     
    Kenneth Anger (86 berges) s’est fait connaitre comme un des papes du cinéma underground américain, dès la fin des années 30, en réalisant des courts métrages expérimentaux, d’inspiration surréaliste, dada, mêlant revendications homosexuels, expériences basées sur les drogues (peyotl, puis LSD), occultisme… Son film le plus célèbre estFIREWORKS, en 1947. Le film fut d'abord interdit, et son auteur jugé pour obscénité. Dans les années 50, Kenneth Angers’installe en France, les esprits y sont plus tolérants. Il reçoit le soutien de Jean Cocteau, poursuit son travail sur le montage, la photo, la surimpression, mélangeant allègrement les imageries christiques, nazies, sexy et démoniaques… Dans les années 60, sa côte est au plus haut avec l’émergence des mouvements hippie, des acid-test, de la Factory d’Andy Warhol… Il réalise LUCIFER RISING, entre 1966 et 1972, interprété par Marianne Faithfull, et Chris Jagger, le frère de. Et dans lequel on retrouve Jimmy Page (mais franchement, je ne l'ai pas reconnu !).
     
    Kenneth Anger réalise ses films au fil des années, les remontant sans cesse au gré de l’argent que ces mécènes veulent bien lui donner. Anger se lie aussi avec Jimmy Page, de Led Zeppelin, avec qui il partage une passion pour Aleister Crowley, écrivain et occultiste anglais. C’est en trainant chez les hippies qu’il rencontre Bobby Beausoleil, musicien proche d’Arthur Lee (avant la formation, de LOVE).Beausoleil jouera dans INVOCATION OF MY DEMON BROTHER… Tout un programme…Il compose la bande originale de LUCIFER RISING, métrage sur lequel Jimmy Page avait aussi travaillé (musique que le guitariste a réédité récemment). Bobby Beausoleil est connu pour avoir fait partie de la Family deCharles Manson, et fut condamné pour meurtre en 1969.   
     
    Toujours à cours d’argent, Kenneth Anger vend les droits de ses films pour les éditions vidéo, en 1986. Il reste admiré de beaucoup de cinéastes (David Lynch, Scorsese, Fassbinder), et régulièrement invité, fêté, célébré, et tournait encore des films il y a une dizaine d’années. 
     
    Hollywood, Babylone, Sodome ou Gomorrhe ?
      
      
      
      
      
    C’est donc par nécessité financière, et alors qu’il était à Paris, que Kenneth Anger rédige ce livre, d’abord édité en France par Jean Jacques Pauvert en 1959, censuré dans les pays anglo-saxons.
      
    Ce livre culte ressort aujourd'hui avec une nouvelle traduction.
      
    Kenneth Anger a grandi à Hollywood, sa mère y travaillait comme couturière, il a trainé dans les studios, écouté aux portes, s'est très vite intéressé au côté sombre de la Ville des Anges, en collectionnant les coupures de journaux évoquant les frasques de ses stars préférées. Il n'a eu qu'à les assembler, les réécrire, les agrémenter de photos.
      
    HOLLYWOOD BABYLONE est un recueil des potins et rumeurs, comme ni VOICI, CLOSER ou PUBLIC n’oserait jamais en écrire une ligne !! Kenneth Anger ne fait que reprendre une tradition Hollywoodienne, les gazettes à scandales, qui ont fleuri autant que les starlettes d’Hollywood Boulevard !
     
     
     
    Roscoe Fatty Arbuckle
    Hollywood ! La Babylone du cinéma ! Los Angeles, et cette nouvelle industrie du cinéma qui s’installe en plein désert, au milieu de nulle part.
      
    Les premiers promoteurs ont acheté des terrains pas chers, puis les ont loués ou revendus (plus chers) aux producteurs de cinéma de New York.
     
     
     
    Parce qu’en Californie, il y a 365 jours de soleil par an, et la lumière, pour tourner, c’est primordial (les tous premiers studios n’avaient pas de toit, juste un voilage tendu, et on tournait en lumière naturelle).
      
      
    On connait la suite… Mais on a tendance à oublier que le star system ne date pas d’aujourd’hui. Déjà en 1920, les super productions envahissent les écrans, les réalisateurs, les acteurs, multiplient les caprices, les excès. Tout ce joli monde nage dans l’argent, le luxe, dépense sans compter, en voitures, en yachts, en propriétés somptueuses, en fêtes, en orgies. L’industrie du divertissement prospère, les foules envahissent les salles de cinéma. Les producteurs fidélisent les stars en les payant très cher, cédant aux caprices, étouffant le moindre accroc qui pourrait ruiner une réputation. Des acteurs lambda, dès qu'ils touchent le jackpot, peuvent se faire bâtir une villa de 47 pièces, marbrées, dorées, richement ornées des plus beaux bibelots exotiques.
     
    Et un scandale va éclater. 1921, le comédien Fatty Arbuckle (le mentor de Buster Keaton, payé 50 000 dollars par semaine chez Paramout) est arrêté pour le meurtre d’une jeune figurante. Une partouze qui a mal tourné. Sera-t-on vraiment ce qui s’est passé ? En tout cas, les ligues de vertu s’offusquent, et un certainWilliam H. Hays va devenir célèbre, en créant le code Hays, et le comité de censure. Avec l'accord des patrons de studios, il ne s’agit pas uniquement de proposer des films« moraux » au public, sans violence, sexe, déviance, comportement anti-américain, il s’agit aussi de nettoyer les studios de cette bande de dépravés :
      
    les acteurs, accusés d’atteinte aux bonnes mœurs.
      
    Car dans les années 20, les scandales éclatent les uns après les autres, et ce n'est pas bon pour les affaires. Les castings douteux deDavid Griffith, les fameuses Bathing Beauty, cohortes de jeunes figurantes en rêve de gloire qui se trémoussaient en maillot dans des ballets sexy, et servaient de chair fraîche la nuit venue, dans les fiestas organisées par les pontes des studios.
      
    La star Olive Thomas retrouvée morte à Paris, à l’hôtel Crillon, et qui visiblement y était venue acheter de la came pour son junkie de mari, qui était le frère de Mary Pickford (actrice, productrice, femme deDouglas Fairbanks). On ne compte plus les stars qui se font piqués dans les fumeries d’opium, celles accro à l’héro, les démonstrations de virilité en public, les réseaux douteux.
     
     
    Jean Harlow, en plein casting ?
    Kenneth Anger décline les exemples, dans un ordre chronologique, partant du principe que tout ce qui se dit, se raconte, est forcément vrai ! Les ragots, les rumeurs, les règlements de compte, les cahiers secrets, intimes, les photos compromettantes… Charlie Chaplin n’échappe pas à la plume vitriolé d’Anger, mais au moins reconnait-il que le réalisateur de LA RUÉE VERS L'OR n’a jamais recherché les ennuis.
      
    Son statut d’apatride, ses penchants socialistes, sa remise en cause du modèle américain, l’ont plutôt desservi, lorsqu’on le soupçonnait d’avoir engrossé son actrice de 14 ans… Les analyses prouvèrent son innocence, mais le mal était fait. 
     
     
     
    Lana Turner, et sa fille
    On passe le crack de 1929, et son cortège de ruines, de suicides (le must étant d’escalader les lettres géantes HOLLYWOOD LAND, avant de s’y jeter) et inlassablement Kenneth Anger se délecte : tel acteur avait dans le tiroir de sa table de nuit un gode en or massif offert par untel, l'homosexualité cachée du chéri de ces dames Rudolph Valentino (amant de Ramon Navarro, le premier Ben-Hur au cinéma) telle actrice qui s’envoyait en l’air avec telle équipe de baseball, parmi laquelle on trouve un attaquant aux solides épaules qui fera carrière sous le nom de John Wayne
     
     
     
    Dès qu’il peut dégommé quelqu’un, Kenneth Anger balance ! Les crapuleries de Randolph Hearst, la magna de la presse, sur le yatch duquel on retrouve un cadavre, les plafonds sans tain chez Errol Flynn, les accusations de viols (sur mineures si possible), les tournages à huit-clos d’Eric Von Stroheim pour cause de figurantes réellement consommées devant la caméra, les extravagances de Gloria Swanson, les liaisons dangereuses entre cinéma et Mafia, les casinos, les extorsions de fonds, spécialités du gangster Bugsy Siegel.
      
      
    Grand moment que le passage sur l'actrice du FAUCON MALTAIS Mary Astor, dont le journal secret (dévoilé par son mari humilié !) détaille par le menu les prouesses et l'endurance de son amant, le dramaturge George Kaufman !
      
      
    Kenneth Anger évoque aussi la période du Maccarthisme, les délations, les affres conjugaux de Johnny Weissmuller marié à Lupe Velez, une nymphomane de première qui persistait à ne pas porter de culotte quand elle dansait le flamenco, et a initié Gary Cooper à l'art des castagnettes, ou du passage en tôle de Robert Mitchum pour cause de fumette aggravée... (message à Justin Bieber :
      
    tiens bon mon gars, ça ne ruine pas une carrière...).

    On aborde aussi un des plus gros faits divers des années 50, le meurtre de l’amant de l’actrice Lana Tuner, Johnny Stompanato, ancien garde du corps du gangster Mickey Cohen, et célèbre pour sa queue de 30 cm…
      
     
    Oui Sonia, vous avez bien lu. Stompanato a été poignardé par la fille de Lana Tuner, qui avait 16 ans, alertée par les hurlements de sa maman (qui appréciait les rapports virils, mais ce soir-là cela a visiblement dérapé). Une affaire judiciaire énorme, dont l’actrice sortit miraculeusement intacte, tant son aura brillait au firmament hollywoodien.   
     
     
    arrestation de Frances Farmer, 1943
    Devant cette somme de raclures, de fonds de poubelles, on perçoit l’admiration réelle de Kenneth Angerpour certains protagonistes, et surtout une acuité à démonter le système, en exposer les rouages.
      
    Car si la lecture est divertissante, derrière cette légèreté, on trouve une peinture corrosive du monde du spectacle, son cortège de rêve, de promesses, de drames, de morts violentes, de suicides, de vies brisées.
      
      
    Ce livre est bien écrit, un style désinvolte, ironique, férocement drôle. L'auteur dresse parfois des portraits attachants et tragiques, comme celui de l’actrice Frances Farmer, (Jessica Lange jouera son rôle en 1982 dans FRANCES) qui dans les années 40 fut arrêtée pour ivresse, erra de tribunaux en tribunaux (parce qu'il faut faire des exemples, et quand une star dérape, on ne lui pardonne rien) fut détruite par les électrochocs, placée en asile, livrée en pâture aux médias.


    Car tous ces ragots paraissaient dans une presse spécialisée, de plus en plus trash, dont le public se délectait en même temps qu'il admirait ces acteurs. Avec notamment cette vieille bique de Lolly Parsons, grenouille de bénitier partie en croisade contre le vice, et qui sévit des années, se rependant en horreurs dans ses éditoriaux très attendus. Et Robert Harrison, l'éditeur de la feuille à scandale CONFIDENTIAL, qui se vendait à 4 millions d'exemplaires.
      
      
    Il envoyait ses photographes piéger les stars (voir le film LA CONFIDENTIAL) et graissait la patte des flics pour avoir des scoops sur telle arrestation.

    Le calvaire des stars va cesser vers 1957, puisqu'en février, l'actrice Dorothy Dandridge est la première à porter plainte contre le journal CONFIDENTIAL, suivie ensuite par Maureen O'Hara (la rousse flamboyante habituée des films de John Ford), dénoncée pour s'être faite sauter au balcon d'un cinéma... Il y aura même une reconstitution, avec les 12 jurés, pour comprendre comment la chose était vraiment possible, compte tenu de l'agencement des sièges !
      
      
    Le jury déclara un non lieu.
      
    Peu après, Howard Rushmore, le rédacteur en chef du journal, abattit sa femme dans un taxi, avant de retourner l'arme contre lui. Robert Harrison vendit le journal.
     
     
    Ce HOLLYWOOD BABYLONE tome 1 est sorti en France en 1959. Devant son succès (officieux) Kenneth Anger a écrit le tome 2, sorti en 1984. Un troisième tome serait prêt, mais visiblement bloqué par les scientologues d’Hollywood, Tom Cruise en tête, sérieusement pris pour cible par l’auteur.  
     
    Une lecture… rafraichissante, qu’il faut prendre pour ce qu’elle est, un ramassis d’histoires sordides racontées avec délectation, un récit que l’on savoure le cœur coupable… mais c’est tellement drôle, et imprimé sur du papier journal recyclé, ce qui accentue davantage l'aspect poubelle de l'ouvrage !
      
      
    L’iconographie est très fournie, photos de presse, de promo, de police, ou médico-légales. Par ses propos, et certaines photos, ce livre n'est pas à mettre entre de jeunes mains...



      
      
    TRISTRAM EDITION SOUPLE, 300 pages. 11 euros.




    En 1991, Nigel Finch réalise un documentaire, avec images d’archives et interview de Kenneth Anger :
     
      
     
     
    SOURCES
    http://ledeblocnot.blogspot.fr/2013/05/hollywood-babylone-1959-de-kenneth.html
     
     
     
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