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Par Dona Rodrigue le 5 Janvier 2013 à 21:22
Jacques Bernard Sernas, né le 30 juillet 1925 à Kaunas (Lituanie), est un acteur français ayant fait une carrière internationale, notamment en Italie. Il a joué dans plusieurs peplum.
Biographie
Si le cinéma compte plusieurs Hélène de Sparte ou Hélène de Troie marquantes (Hedy Lamarr, Elizabeth Taylor...), Jacques Sernas fut le seul Paris digne de ce nom : en d'autres temps, sa beauté lisse eut appelé le ciseau de Phidias ou Praxitèle.
Mais ce jeune premier français d'origine lituanienne débuta sous le double patronage de Jean Gabin au creux de la vague et de Martine Carol à l'orée du vedettariat, et se révéla sous la direction de Marcel L'Herbier et Pietro Germi.
Si Sernas effectua presque toute sa carrière en Italie, avec une nette prédilection pour le péplum, il travailla aussi en France avec Christian-Jaque, Edmond T. Gréville et Jacqueline Audry, et entama même une carrière hollywoodienne qui tourna court rapidement, sans que la faute lui en incombe.
Une certaine perfection
De père balte et de mère russe, Jacques Sernas s'installe en France avec sa mère alors qu'il a un an, après le décès de son père (qui fut ministre de la justice dans son pays), et son cosmopolitisme s'exprime dès l'adolescence puisqu'il pratique au moins quatre langues.
Pendant la guerre, encore lycéen, il devient résistant.
Arrêté par les Allemands, il doit attendre la libération
dans le camp de Buchenwald.
Il entame ensuite des études de médecine à Paris tout en gagnant sa vie et celle de sa mère comme veilleur de nuit, serveur au Café de la Paix, moniteur de ski à Chamonix... et en couvrant le procès de Nuremberg pour le journal Combat !
Remarqué alors qu'il s'entraîne à la boxe, il obtient une figuration dans un premier film, tout en poursuivant ses études.
C'est tout naturellement qu'il passe de la société de production française Lux à son équivalente italienne, recruté sur photos pour le film Jeunesse perdue - le contrat est même signé par courrier postal...
Exilé volontaire
Jacques Sernas s'installe en Italie fin 1947 et ne quittera pratiquement plus la patrie de Rossellini, Vittorio De Sica et Visconti.
Cependant ses directeurs d'élection s'appelleront Sergio Grieco et Sergio Corbucci...
Malgré Pietro Germi et Alberto Lattuada, et plus tard Alberto Cavalcanti et Dino Risi, Sernas s'oriente rapidement vers un cinéma d'aventures :
Les Mousquetaires de la mer, Le Faucon rouge...
Dans un premier temps, il continue d'apparaître dans des films français (Jean de la lune, Barbe-Bleue, C'est la faute d'Adam) mais entre Yves Montand, Danielle Darrieux, François Périer, Pierre Brasseur, Erich von Stroheim, Dany Robin d'un côté, et Carla Del Poggio, Silvana Mangano, Vittorio Gassman, Antonella Lualdi, Anna Magnani, Gino Cervi de l'autre, son cœur ne balance pas longtemps, d'autant que le beau Jacques a épousé une journaliste romaine en 1955.
Par ailleurs, en cette époque glorieuse du cinéma italien, le Français n'est pas dépaysé car il croise fréquemment des compatriotes sur les plateaux de Cinecitta : Charles Vanel, Serge Reggiani, Alain Cuny, Maurice Chevalier - que des pointures !
Marbre antique
Après le succès de Hélène de Troie (avec Brigitte Bardot dans une quasi figuration, elle qui eût fait une Hélène idéale, moins fade que Rossana Podesta) et de L'Enfer de Diên Biên Phu, deux productions américaines, Sernas gagne Hollywood mais, déçu par l'expérience qui dure deux ans
(il apparaît seulement dans une poignée de séries), il revient en Italie.
Il entame alors un cycle de péplums, genre en pleine expansion depuis le triomphe de Quo Vadis ? et Les Travaux d'Hercule. Il enchaîne Aphrodite avec Belinda Lee, Sous le signe de Rome avec Anita Ekberg, Salammbô avec Jeanne Valérie, La Reine des Barbares avec la danseuse cubaine Chelo Alonso, Les Horaces et les Curiaces avec l'américain Alan Ladd, Maciste contre le fantôme avec Gordon Scott et Gianna Maria Canale, La Bataille de Corinthe avec Geneviève Grad et John Drew Barrymore, Romulus et Rémus avec Steve Reeves et Virna Lisi, Le Fils de Spartacus...
De 1957 à 1961, l'acteur s'évade peu des reconstitutions pseudo-antiques où son physique de beau gosse athlétique fait merveille, sinon comme partenaire de Michèle Mercier dans Les Nuits de Lucrèce Borgia et de Dalida dans Parlez-moi d'amour ; il participe également à La dolce vita de Fellini.
Sa notoriété et son assimilation sont telles que, lorsque Georges Marchal vient donner la réplique à son compatriote dans Sous le signe de Rome, les autochtones le surnomment le "Jacques Sernas français" !
La Fin d'une époque
Lorsque le filon du péplum s'épuise et tombe en décadence, Sernas s'essaie de nouveau aux productions internationales (Les 55 Jours de Pékin, Guerre secrète) puis retrouve le film de guerre (Le Jour le plus court avec Jean-Paul Belmondo et Annie Girardot) et s'essaie au policier parodique (Barbouze chérie avec Mireille Darc) et au western spaghetti (Trois Cavaliers pour Fort Yuma avec Giuliano Gemma et Sophie Daumier).
À partir de 1970, l'acteur entre en semi-retraite.
On relève encore dans sa filmographie L'Assaut des jeunes loups avec Rock Hudson en vedette, La Peau de Liliana Cavani d'après Malaparte, L'Avare de Tonino Cervi d'après Molière, L'Africaine de Margarethe Von Trotta. Mais son apparition dans L'Addition de Denis Amar passe inaperçue.
Oublié en France, Jacques Sernas se contente désormais de jouer dans des films et des téléfilms italiens qui ne passent plus la frontière de l'hexagone
Voix timbrée et prestance époustouflante, ce n’est pas seulement parce qu’il a été un inlassable héros de films d’aventures qu’on lui trouve un air de Jean Marais transalpin. Et pourtant, lituanien de naissance, français d’éducation et résident italien depuis cinquante ans, Jacques Sernas défie les classifications.
« Je suis un citoyen du monde… et du monde du cinéma ! »
lance-t-il dans un sourire en rappelant que, de la Yougoslavie au Liban ou de l’Égypte aux États-Unis, il a tourné aux quatre coins de la planète. Et s’il se défend d’avoir jamais été considéré comme un acteur italien dans sa terre d’élection, il acquiesce en riant quand on lui suggère qu’il est, au moins, le plus italien des acteurs français. « Mais en France, les gens ne me connaissent pas ! » objecte-t-il. C’est un plaisir de le détromper.
Car sa carrière se confond avec l’époque faste des coproductions franco-italiennes, et c’est tout naturellement que le public français des années 50 et 60 retrouva dans Les Nuits de Lucrèce Borgia ou La dolce vita celui qui avait commencé à tourner en France aux côtés de Gabin et Montand.
De la Résistance aux plateaux de cinéma
Alors qu’il vient de fêter ses soixante ans de cinéma, c’est de bonne grâce et avec autant d’émotion qu’il accepte de regarder en arrière. D’abord sa jeunesse, qui aurait pu inspirer le script d’un des ses films. Né à Kaunas, d’une mère russe de Saint-Pétersbourg et d’un père ministre de la Justice – l’un des signataires de l’acte fondateur de la République lituanienne en 1919 – il a découvert la Lituanie il y a trois ans seulement, invité par le président de la République pour l’entrée du pays dans l’Union européenne. La mort de son père alors qu’il n’avait que quelques mois avait décidé Mme Sernas à partir pour Berlin puis à s’établir à Paris.
Âgé d’à peine quinze ans au début de l’occupation allemande, il entre dans la Résistance « par la force des choses », comme il dit. Le dynamitage du siège du PPF à Vichy lui vaut la résidence surveillée à Ussel, puis un emprisonnement à la Santé au moment où il cherchait à gagner l’Espagne. Ensuite, c’est le Fort Barraux, d’où il tente de s’évader en creusant un tunnel, avant sa déportation à Buchenwald de juillet 1944 à avril 1945. De retour à Paris le jour de la victoire, son épopée continue quand il est envoyé comme correspondant du journal Combat pour couvrir le procès de Nuremberg pendant quelques semaines. Puis, il commence des études de médecine en enchaînant en parallèle les petits boulots: gardien de nuit dans un hôtel, garçon de café au Flore et moniteur de ski.
Un ami de sa mère le prévient un jour que le producteur Paul Decharme recherche un boxeur pour un film avec Jean Gabin (Miroir, 1946). « Ayant fait de la boxe à Ussel, je me suis présenté chez Decharme, raconte-t-il. Il y avait là un régisseur, qui m’a regardé :
“ Ça pourrait aller. Assieds-toi là, on attend Gabin qui doit arriver”. Je me suis assis dans le couloir avec mon bouquin de médecine. Au bout d’une heure et demie, toujours rien. Je me lève pour aller à l’université quand, devant la porte, arrive Gabin en jeep. Il me regarde : “ Oui, c’est très bien ”. Retour chez Decharme : “ Vous n’avez pas d’agent ? Alors on va vous faire un contrat. Que peut-on vous donner ?... ”. Et il m’a donné une somme qui pour moi était astronomique. C’est comme ça que je suis entré dans le cinéma… ». Quelques mois plus tard, le photographe du film le présente à Marcel L’Herbier qui l’engage pour le rôle d’un professeur de ski dans La Révoltée, aux côtés de Josette Day et Victor Francen. C’est alors qu’Olga Horstig, futur agent de Brigitte Bardot, s’intéresse à lui, négocie son contrat et le prend dans son agence. Suit un autre rôle de boxeur dans L’Idole, avec un Yves Montand tout jeune débutant.
Détour par Hollywood
Bientôt tout s’accélère : « Un matin de 1947, alors que j’avais encore étudié toute la nuit, ma mère me réveille : “ Un producteur italien appelle de Rome, il voudrait te parler ”. Je lui ai dit : “ Raccroche maman, c’est sûrement une blague des copains ”. C’était en fait Carlo Ponti qui me proposait le rôle de Gioventù perduta ! J’avais été choisi par Pietro Germi sur une photo de La Révoltée. Je suis donc parti tourner le film en Italie. Germi était un metteur en scène extraordinaire et c’est vraiment là que j’ai pris goût au cinéma ». Le succès est immédiat.
Il y gagne le nastro d’argento du meilleur acteur étranger et commence à être réclamé partout : en France, en Italie, en Grande-Bretagne. En 1949, il apparaît dans cinq films. Un véritable tour de force, dont il s’amuse à cinquante-huit ans de distance : « Je tournais La Salamandre d’Or avec Trevor Howard et Anouk Aimée en Angleterre et au même moment Il lupo della Sila en Calabre. De Rome j’allais à Londres en avion. Là, une voiture m’emmenait à Pinewood Studios, puis je reprenais l’avion pour Rome et, comme il n’y avait alors ni train ni avion, je descendais en Calabre en voiture ! ».
Le Barbe Bleue de Christian-Jaque l’installe dans un rôle de jeune premier romantique et bondissant aux côtés de Pierre Brasseur et Cécile Aubry : « Nous avons tourné les extérieurs en Autriche, près de Innsbruck. Merveilleux acteur, Pierre Brasseur fut exécrable sur le plateau ! Il ne parlait pas, il était impossible. Plusieurs années après, quand je l’ai retrouvé à Rome aux studios De Paolis où il tournait, il m’a sauté au cou ! Je suis aussi très ami avec Claude ». Mais l’Italie a trouvé en Jacques Sernas son principe azzurro et le retient pour ses mélos et ses comédies où son physique idéal et son jeu mesuré, presque détaché, font le bonheur des producteurs, qui trouvent en lui une heureuse alternative aux latins lovers du cinéma national.
En 1953, la Warner Bros l’engage dans le rôle du blond Pâris pour la superproduction Hélène de Troie que Robert Wise tourne en partie à Cinecittà. L’énorme succès du film et sa maîtrise parfaite de l’anglais (qui lui permet de se doubler lui-même) lui valent alors d’être pris sous contrat, et quand « Jack » Sernas débarque aux États-Unis, auréolé de son image de demi-dieu, il est déjà connu dans le monde entier.
Acteur et symbole de la dolce vita
Pourtant, le séjour américain sera seulement une parenthèse dans sa carrière. Dès 1957, il est de retour en Italie alors que fleurissent péplums et films d’aventures en tout genre. Partageant souvent l’affiche avec les américains Steve Reeves et Gordon Scott, il revêt casque et cuirasse pour d’infatigables rôles de centurion fidèle et de chef loyal. Les films s’enchaînent et en 1959, acteur adoré du public et figure de la vie romaine (il a épousé la journaliste Maria Stella Signorini en 1955), Jacques Sernas est devenu un tel symbole qu’il est naturellement choisi par Fellini pour interpréter le divo de la scène finale de La dolce vita.
Avec ce rôle de l’acteur type, idéalement beau et populaire, c’est son propre personnage qu’il joue. L’année suivante, Dino Risi lui confie un rôle analogue dans Un amore a Roma (L’Inassouvie), où il est le partenaire et l’amant de l’apprentie starlette Mylène Demongeot. La scène où on les voit, sous la houlette de Vittorio De Sica, répéter leur propre scène dans un imaginaire péplum intitulé Le Fils du barbare tient presque du documentaire : c’est en effet dans son costume de La Reine des barbares, tourné simultanément sur un autre plateau de Cinecittà, qu’il se rejoue lui-même avec un humour de bon aloi.
Quand le filon du péplum se tarit au profit du western spaghetti et du film d’espionnage, Jacques Sernas répond toujours présent à l’appel du cinéma d’action. En alternant avec des rôles, même plus modestes, dans des productions internationales (Les 55 jours de Pékin de Nicholas Ray, La Guerre secrète de Terence Young, Christian-Jaque et Carlo Lizzani). Parallèlement, il s’essaie à l’écriture (le sujet du Fils de Spartacus, l’un des meilleurs péplums, est de lui) et à la production. Telestar, sa compagnie, produit notamment Barbouze chérie, où il joue aux côtés de Mireille Darc. Un projet de coproduction avec Sergio Leone avait même germé :
« C’était un sujet à moi, une comédie qui lui avait beaucoup plu. Mais la crise du cinéma italien commençait et le projet a finalement échoué » regrette-t-il aujourd’hui.Avec les années 70, il diminue sa présence au cinéma, apparaissant désormais surtout dans de petits rôles comme dans La pelle de Liliana Cavani, où il joue avec Burt Lancaster (« L’unique scène de ma carrière tournée en un seul plan ! »).
Au théâtre, après ses débuts à La Michodière en 1948 dans Du côté de chez Proust d’après Curzio Malaparte, avec Pierre Fresnay et Yvonne Printemps, il a joué en 1976 La Mort de Danton mis en scène par Giancarlo Sbragia, puis L’Avare, grand succès à Rome en 1982. Quant à la télévision italienne où il travaille régulièrement depuis trente ans, elle lui offre maintenant des rôles de princes, d’ambassadeurs ou de cardinaux. Une fin de carrière rêvée pour un jeune premier.
« Je ne suis pas un personnage italien »
Au fil de la conversation, ce sont soixante ans de souvenirs de cinéma qui fusent. D’abord ses partenaires – Gordon Scott, décédé récemment (« Un géant sympathique, grand amateur de femmes. Je lui avais trouvé une maison près de la mienne, à Fregene »), Maurice Chevalier (« Drôlement sympa, il dînait au whisky !) ou Mastroianni (« Un homme simple. On était très copains »). Quant aux actrices, il se plaît à souligner que, de Martine Carol à Marina Vlady ou de Michèle Mercier à Dalida, beaucoup ont fait leurs débuts, ou presque, avec lui. Des noms défilent, parmi les plus belles vedettes de leur temps : « Un flirt à moi » dit-il joliment de quelques-unes, un soupçon de rêverie dans le regard.
Des réalisateurs enfin, il rappelle Dino Risi (« Un homme extraordinaire et plein d’humour. Il a très bien vieilli ») ou Carlo Lizzani : « On s’était connus à Paris en 1948 quand il était assistant de Rossellini pour La Voix humaine, avec Anna Magnani. On se revoit toujours, soixante ans après… L’année dernière, il m’a demandé de jouer Cocteau au théâtre. J’ai bien connu Cocteau mais on ne se ressemble pas du tout. Et puis… j’ai passé l’âge ! ». Justement, quand on lui demande s’il aurait aimé jouer davantage pour eux ou pour Fellini, sa réponse est clairvoyante : « Je ne pouvais pas faire ce genre de films car, même après tout ce temps, je ne suis pas italien, ni de physique, ni d’éducation. Ils avaient Gassman ou Mastroianni, et c’est compréhensible. Je ne suis pas un personnage italien ».
Pas un personnage italien, mais un personnage romain comme on en fait peu. De son appartement, tout près de la mythique via Veneto, il se souvient :
« J’ai la nostalgie de ce qu’était Rome auparavant. Aujourd’hui, c’est invivable. J’ai été un pionnier du scooter mais avec la circulation monstre qu’il y a maintenant, c’est devenu trop dangereux. Même à Fregene, j’avais une maison isolée. Aujourd’hui, tout est construit. Ma femme est romaine, mais sinon je me serais installé en Camargue ou en Normandie, avec un voilier. Oui, la Rome des années 60 a disparu. Sur la via Veneto, les restaurants sont vides, à part quelques touristes qui mangent des spaghettis à onze heures du matin. Un désastre… À l’époque il n’y avait que très peu de voitures; nous passions les soirées attablés, sur des trottoirs parfumés. Il y avait Fellini, Ennio Flaiano, Vitaliano Brancati, le caricaturiste Bartoli, le peintre Maccari… Oui, Rome a beaucoup changé. Comme le cinéma… ».
À quatre-vingt-deux ans, ce grand sportif (il a abandonné pêche sous-marine et tennis mais reste un golfeur appliqué) avoue « ne plus faire que ce qui lui plaît », surtout comme acteur :
« D’ailleurs, les rôles sont plus restreints. Mais j’aimerais encore jouer un espion, un journaliste ou… un écrivain ». Justement, tous ses amis le pressent d’écrire ses mémoires. Si c’est son intention, on le sent ému en confiant un nouveau genre de trac : « Ce n’est pas facile, il faut lutter contre une certaine pudeur. Mais je vais y arriver… ». Un aveu, et déjà une promesse. Chez Jacques Sernas, l’homme est juste derrière l’acteur.
Merci à Jacques SERNAS pour sa collaboration, sa gentillesse et sa disponibilité.
© Geoffroy CAILLET pour Les Gens du Cinéma (05/07/2007)
Filmographie
- 1946 : Miroir de Raymond Lamy
- 1947 : La Révoltée de Marcel L'Herbier avec Josette Day, Victor Francen, Jacques Berthier
- 1947 : L'Idole d'Alexandre Esway avec Yves Montand, Suzanne Dehelly, Danielle Godet, Albert Préjean
- 1948 : Jeunesse perdue de Pietro Germi avec Carla Del Poggio, Massimo Girotti
- 1948 : Cocaïne de Giorgio Bianchi avec Lea Padovani
- 1948 : Le Moulin du Pô d'Alberto Lattuada avec C. Del Poggio
- 1949 : Jean de la Lune de Marcel Achard
- 1949 : Le Loup de la Sila de Duilio Coletti avec Amedeo Nazzari, Silvana Mangano, Vittorio Gassman
- 1949 : La Salamandre d'or de Ronald Neame avec Trevor Howard, Anouk Aimée, Herbert Lom, Walter Rilla
- 1949 : Les Mousquetaires de la mer de Bianchi avec Doris Dowling, Milly Vitale, Charles Vanel, Marcello Mastroianni
- 1949 : Le Ciel est rouge de Claudio Gora
- 1949 : Le Faucon rouge de Carlo Ludovico Bragaglia avec Tamara Lees, Paul Muller
- 1951 : Barbe-Bleue de Christian-Jaque
- 1951 : Son dernier verdict de Mario Bonnard avec C. Vanel, Antonella Lualdi, Eleonora Rossi Drago
- 1952 : Les Chemises rouges de Goffredo Alessandrini et Francesco Rosi avec Anna Magnani, Serge Reggiani, Raf Vallone, Alain Cuny
- 1953 : Les Enfants ne sont pas à vendre de Mario Bonnard avec A. Lualdi, L. Padovani
- 1953 : L'Envers du Paradis d'Edmond T. Gréville avec Erich von Stroheim, Etchika Choureau, Jacques Castelot
- 1953 : Une fille nommée Madeleine d'Augusto Genina avec Marta Toren, Gino Cervi, C. Vanel, Folco Lulli
- 1953 : Un siècle d'amour de Lionello De Felice avec Maurice Chevalier, Franco Interlenghi, Giulietta Masina, Gabriele Ferzetti
- 1954 : L'Enfer de Diên Biên Phu de David Butler avec Peter Van Eyck, Marcel Dalio
- 1956 : Hélène de Troie de Robert Wise avec Rossana Podestà
- 1957 : C'est la faute d'Adam de Jacqueline Audry
- 1957 : Aphrodite de Fernando Cerchio et Wenceslav Tourjansky avec Belinda Lee, Massimo Girotti
- 1958 : Les Noces vénitiennes d'Alberto Cavalcanti avec Martine Carol, Vittorio De Sica, Claudia Cardinale
- 1958 : Sous le signe de Rome (Nel segno di Roma) de Guido Brignone
- 1959 : Les Nuits de Lucrèce Borgia de Sergio Grieco avec B. Lee, Michèle Mercier
- 1959 : Salammbô de Sergio Grieco avec Jeanne Valérie, Edmund Purdom
- 1960 : La Dolce Vita de Federico Fellini
- 1960 : L'Inassouvie (Un Amore a Roma) de Dino Risi
- 1960 : La Reine des Barbares de Grieco avec Chelo Alonso, Philippe Hersent
- 1961 : Les Horaces et les Curiaces (Orazi e Curiazi) de Ferdinando Baldi et Terence Young
- 1961 : Romulus et Remus de Sergio Leone et Sergio Corbucci
- 1961 : La Bataille de Corinthe de Mario Costa avec Gordon Mitchell, Geneviève Grad, Gianna Maria Canale, John Drew Barrymore
- 1961 : Maciste contre le fantôme de Giacomo Gentilomo avec Gordon Scott, Gianna Maria Canale, Leonora Ruffo
- 1962 : Le Fils de Spartacus (Il figlio di Spartacus) de Sergio Corbucci
- 1963 : Le Jour le plus court (Il giorno più corto) de Sergio Corbucci
- 1963 : Les 55 Jours de Pékin (55 Days at Peking) de Nicholas Ray
- 1965 : Guerre secrète de Christian-Jaque (pour la partie française)
- 1966 : Barbouze chérie (Zarabanda bing bing) de José María Forqué
- 1967 : Trois Cavaliers pour Fort Yuma de Giorgio Ferroni/Calvin J. Paget avec Giuliano Gemma, Sophie Daumier, José Calvo
- 1970 : L'Assaut des jeunes loups de Phil Karlson avec Rock Hudson, Sylva Koscina
- 1975 : Children of Rage d'Arthur Allan Seidelman avec Helmut Griem, Olga Georges-Picot
- 1981 : La Peau de Liliana Cavani avec Marcello Mastroianni, Claudia Cardinale, Burt Lancaster
- 1984 : L'Addition de Denis Amar
- 1990 : L'avaro de Tonino Cervi avec Alberto Sordi, Christopher Lee, Marie Laforêt, Laura Antonelli, Lucia Bosé
- 1990 : L'Africaine de Margarethe Von Trotta avec Stefania Sandrelli, Barbara Sukowa, Sami Frey
- 1995 : Haute Société de Giorgio Capitani avec L. Bosé, Mathieu Carrière
- 1998 : Coppia omicida de Claudio Fragasso avec Raoul Bova, Laura Morante,
- 2002 : Jean XXIII de Capitani (TV) avec Edward Asner, Claude Rich, F. Interlenghi, Sydne Rome
Théâtre
- 1948 : Du côté de chez Proust de Curzio Malaparte, Théâtre de la Michodière
Sources
- Les Immortels du cinéma volume III, Ciné Revue
© Geoffroy CAILLET pour Les Gens du Cinéma (05/07/2007)
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- 1941 France
- Early Days
1955 -56 Hollywood
JS & Lithuanian
Theater Director
<align="center">Hollywood 1955With Marilyn Monroe
Peter Potter Party - 25th Anniversary
in show business with wife Maria.Italy 1960
Roma 1970's
Candid Hollywood -- (1955) The most important and "imported" stars now in Hollywood are unquestionably Italian Rossana Podesta and French Jacques Sernas, both of whom are regarded highly for their exceptional talent.
Jacques with his wife at Cannes Film Festival 1958
Jacques 1952
Hollywood beefcake
1957 Venice Film Festival
(Looking decidedly buff with Belinda Lee)Pat Blake & Jacques
Inger Stevens & JS
1956 Captain Blood
with Natalie Wood 1957
Contemporary
Contact address for Jacques:
C.D.A. Studio Di Nardo S.r.l.
Via Cavour 171
00184 - ROMA
ITALYhttp://www.torchieflash.com/jsernas/jacquesphotos.htm
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