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Par Dona Rodrigue le 14 Novembre 2012 à 21:02
ALEXANDRE TRAUNER -
chef décorateur/Directeur artistique
C'est une tête qui vous dira sûrement pas grand chose mais si on vous parle de films comme "les enfants du paradis" , "les visiteurs du soir" ,
"quai des brumes" , "hôtel du nord"...
bref tous ces films français d'avant et d'après querre qui ont innondés les salles de cinéma, là vous y verrez un peu plus clair! Et bien ce style poético-réaliste qui les a innondé c'est à Trauner qu'on le doit.
Pour Alexandre Trauner tout a commencé par des études de peinture à Budapest. Sa 1ère exposition il la fait dans une librairie avant-gardiste et lorsqu'un de ses profs l'encourage à quitter la Hongrie, Trauner sent bien qu'il lui faut saisir cette chance.
Pensez-donc! Aller à Paris, voir Montmartre, la place du Tertre, croiser et cotoyer des artistes comment y résister quand on est un jeune peintre de 23 ans? Le voilà donc parti pour la France, au pays de la Liberté où son génie créatif déborde et explose dans tous les sens
(décors de ballets, dessins de mode, architecture, photographie...)
TRAUNER et PREVERT
Admis en 1923 à l'Ecole des Beaux-Arts de Budapest, section peinture, Alexandre Trauner expose pour la première fois ses oeuvres dans une librairie d'avant-garde, en 1925.
Il collabore en 1926 au journal Munka avec l'écrivain Louis Kassak. Sur les conseils de son professeur Istvan Csok, il quitte en 1928 la Hongrie fascisante du régime Horty pour s'installer à Paris. Il rencontre en 1930 Lazare Meerson, un décorateur de cinéma d'origine russe, et devient son disciple. Il l'assiste à Paris pendant cinq ans et à Londres pendant un an. Il participe au tournage de A nous la liberté (1931), de René Clair, et La Kermesse héroïque (1935), de Jacques Feyder. Il rencontre dans la même période Jacques Prévert, Marcel Duhamel, Paul Grimault, Jean-Louis Barrault, et Roger Blin.
En 1930 Trauner fait une rencontre déterminante avec Lazare Meerson (chef décorateur puis directeur artistique) qui lui ouvre les portes du 7ème Art car Meerson décèle en lui un diamant non taillé et le prend comme assistant décorateur durant plus de 6 ans.
HOTEL du NORD - un DECOR !
Alors que Trauner pensait que le Cinéma ne serait qu'un gagne-pain., il s'abandonne passionnément à ce nouvel art où il cotoie dorénavant J.Prévert, M.Carné et J.L Barrault qui deviennent ses amis.
Plus tard, pendant son exil lors de l'occupation allemande, Korma et Gabin se joindront à la petite bande.
Au décès de Meerson, Trauner âgé à présent de 32 ans, devient à son tour chef décorateur dont les spécialités sont la perspective tronquée (accentuant la profondeur des décors) et la sublimation des décors par des détails si réalistes que l'on croirait qu'ils sont effectivement bien réels!
Outre Atlantique, le Cinéma américain vit son âge d'or et le nom d'Alexandre Trauner est tout de même connu de quelques réalisateurs.
Quai des BRUMES
Lui qui rêve de grands espaces, de nouveaux projets cinématographiques et accessoirement de gloire, prend soudainement la décision de s'installer à Hollywood (c'est mieux là-bas pour avoir une piscine dans son jardin! lol!) Il arrive donc aux States en 1958 mais ce n'est qu'en 1960 qu'Howard Hawks l'appelle pour concevoir les décors d'un film en N&B.
La nomination et l'obtention de son Oscar pour "la garçonnière" (ça y est, il l'a sa piscine!) attire des réalisateurs comme J.Huston, B.Wilder, W.Wyler ou même O.Welles.
De retour en France dans les années 70, Trauner travaillera encore avec B.Tavernier, M et J Allégret, C.Berri et L.Besson avant de se retirer en Haute Normandie.
Ce génie du trompe-l'oeil a permis au cinéma français de connaître Sa Grande Epoque, un moment de gloire jamais retrouvé depuis...
Près de 106 films à son actif, 9 fois nominé
Un Oscar obtenu pour
"la garçonnière" (1960)
3 Césars pour
" Monsieur Klein " (1975)
" Don Giovanni" (1978)
" Subway " (1986)
Croquis et décors de films français
" les visiteurs du soir "
" Hôtel du nord "
( une belle atmosphère ... )
" Quai des brumes "
"Rue du Havre"Le quai des brumes
Marcel Carné, Jacques Prévert.Nous avons tourné au Havre les extérieurs du port avec les vrais bateaux. Pour la rue où se trouve la boutique de Zabel et où Gabin est tué à la fin comme pour celle où se trouve l'espèce de beuglant où la jeunesse de la ville vient s'encanailler, tourner dans les vraies rues du Havre posait bien plus de problèmes que d'en inventer une en studio. Construite sur un plateau, elle est juste dans ses dimensions et pittoresque à la fois, exactement adaptée à nos besoins, possible à éclairer et on n'a pas besoin d'attendre la nuit pour y tourner.
" les enfants du paradis "
" Le jour se lève "
Croquis et décors de films américains
" la garçonnière "
" la vie privée de Sherlock Holmes "
" Irma la douce "
( tiens un directeur artistique dans son décors !)
" Othello "
" Feodora "
" l'homme qui voulu être roi "
" la terre des pharaons "
Parmi ses films les plus connus :
Années 20 :
Sous les toits de Paris
Années 30:
l'âge d'or - à nous la liberté - le grand jeu - la kermesse héroique - drôle de charme - gribouille - quai des brumes - hôtel du nord - le jour se lève - le bal - Danton - kes 5 gentlemen maudits - l'affaire est dans le sac - sans famille - pension mimosa - princesse Tam Tam - David Older - le million - les beaux jours
Années 40 :
remorques - les enfants du paradis - les portes de la nuit - voyage surprise - les malheurs de Sophie - la fleur de l'âge - manèges - la Marie du port - les visiteurs du soir
Années 50 :
la jeune fille - Othello - l'amant de Lady Chaterley - du rififi chre les hommes - témoin à charge - l'amour est un jeu - sois belle et tais toi - le secret du chavalier Eon - les 7 péchés capitaux - Juliette et la clé des songes - la terre des pharaons - la route joyeuse - la lumière d'en face - Arianne
Années 60 :
la garçonnière - embrasse-moi idiot - Irma la douce - comment voler 1 million de dollar - la nuit des généraux - aimez-vous Brahms? - 1 2 3 - le couteau dans la plaie - la puce à l'oreille
Années 70 :
la vie privée de Sherlock Holmes - Don Giovanni - les mariés de l'an II - l'homme qui voulu être roi - fedora - la promesse de l'aube - l'impossible objet - grandeur nature - la première fois - monsieur Klein - les routes du sud
Années 80 :
coup de torchon - tchao pantin - vive les femmes - harem - subway - compagnie d'amour - le complot diabolique du Dr Fu Manchu - le roi des cons - la truite - l'ami retrouvé - la nuir
bengali
Année 90 :
le voleur d'arc en ciel
Quelques photos de films :
sources
http://ideyvonne2.canalblog.com/archives/decors___films/index.html
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Par Dona Rodrigue le 14 Novembre 2012 à 16:04
Alexandre Trauner (en hongrois : Trauner Sándor), né le 3 août 1906 à Budapest (Hongrie), mort à Omonville-la-Petite le 5 décembre 1993, est un décorateur de cinéma.
Biographie
Après des études de peinture à l'École des beaux-arts de Budapest, il émigre en 1929 à Paris, où il devient l'assistant du décorateur Lazare Meerson (À nous la liberté de René Clair en 1932, la Kermesse héroïque de Jacques Feyder en 1935).
Devenu chef décorateur en 1937, il a collaboré avec les plus grands réalisateurs. On lui doit entre autres les décors de la plupart des films de Marcel Carné (Drôle de drame, Le Quai des brumes, Hôtel du Nord, Le jour se lève, Les Enfants du paradis), mais également ceux du Don Giovanni de Joseph Losey, de L'Homme qui voulut être roi de John Huston, de La Vie privée de Sherlock Holmes de Billy Wilder ou de Subway de Luc Besson.
Pour Les Routes du sud de Losey, c'est sa maison dans la Hague qui servit de décor.
Il reçut l'Oscar du meilleur décor 1960 (catégorie noir et blanc) pour La garçonnière de Wilder.
« Et puis il y a Trau ! Trau ? C’est Alexandre Trauner, le magicien de la perspective, le prodigieux créateur des décors. Né en 1906, Trauner quitte la Hongrie pour la France en 1929 et rencontre les Prévert en 1932, lors de la projection de L’Affaire est dans le sac organisée aux studios d’Epinay pour René Clair. C’est Lazare Meerson – décorateur de cinéma, notamment des films de René Clair, et dont Trauner est l’assistant pour Sous les toits de Paris – qui l’amène à cette projection : « Moi, j’étais à côté de Jacques, que je ne connaissais pas. En plus, je ne parlais pas très bien le français alors que lui parlait beaucoup et très vite. Mais on est tout de même devenu de grands amis ». Trauner travaille sur un nombre important de films écrits par Jacques : L’Hôtel du libre échange, Ciboulette, Vous n’avez rien à déclarer ?, Drôle de drame, Le Quai des brumes, Le jour se lève, Le soleil a toujours raison, Les Visiteurs du soir, Lumière d’été, Les Enfants du paradis, Les Portes de la nuit, Voyage Surprise, La Marie du port, L’Île des enfants perdus/La Fleur de l’âge, Une femme dans la nuit, La rue des vertus, Jour de sortie, Sylvie et le fantôme, Hécatombe… et l’inventaire est incomplet ! Israélite hongrois, c’est notamment grâce à Jacques qu’il pourra se cacher dans les montagnes près de Tourrettes-sur-Loup et travailler dans la clandestinité durant l’Occupation. Il sera aussi plus tard le décorateur de films de Bertrand Tavernier, Luc Besson ou encore Claude Berri, et fera également une brillante carrière aux États-Unis auprès de Howard Hawks, Billy Wilder, Joseph Losey, Orson Welles et d’autres»
Alexandre Trauner est enterré dans le petit cimetière d'Omonville-la-Petite (Manche), aux côtés de son ami Jacques Prévert.
Filmographie partielle
- 1930 : L'Âge d'or de Luis Bunuel
- 1932 : À nous la liberté, de René Clair
- 1934 : Le Grand Jeu de Jacques Feyder
- 1935 : La Kermesse héroïque de Jacques Feyder
- 1937 : Drôle de drame de Marcel Carné
- 1937 : Gribouille de Marc Allégret
- 1938 : Quai des brumes de Marcel Carné
- 1938 : Hôtel du Nord de Marcel Carné
- 1939 : Le jour se lève de Marcel Carné
- 1940 : Soyez les bienvenus de Jacques de Baroncelli
- 1941 : Remorques de Jean Grémillon
- 1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné
- 1946 : Les Portes de la nuit de Marcel Carné
- 1947 : Voyage surprise de Pierre Prévert
- 1950 : Manèges de Yves Allégret
- 1950 : La Marie du port de Marcel Carné
- 1952 : La Jeune Folle d'Yves Allégret
- 1952 : Othello d'Orson Welles
- 1955 : L'Amant de Lady Chatterley de Marc Allégret
- 1955 : Du rififi chez les hommes de Jules Dassin
- 1957 : Témoin à charge de Billy Wilder
- 1957 : L'amour est en jeu de Marc Allégret
- 1958 : Sois-belle et tais-toi de Marc Allégret
- 1959 : Le Secret du chevalier d'Eon de Jacqueline Audry
- 1960 : La garçonnière de Billy Wilder
- 1964 : Embrasse-moi, idiot de Billy Wilder
- 1966 : Comment voler un million de dollars de William Wyler
- 1967 : La Nuit des généraux de Anatole Litvak
- 1970 : La Vie privée de Sherlock Holmes de Billy Wilder
- 1971 : Les Mariés de l'an II de Philippe De Broca
- 1975 : L'homme qui voulut être roi de John Huston
- 1979 : Don Giovanni de Joseph Losey
- 1981 : Coup de torchon de Bertrand Tavernier
- 1983 : Tchao pantin de Claude Berri
- 1984 : Vive les femmes de Claude Confortès
- 1985 : Harem de Arthur Joffé
- 1985 : Subway de Luc Besson
- 1989 : Comédie d'amour de Jean-Pierre Rawson
Jospeh kosma, Jacques Prévert, Marcel Carné, Jean Gabin, Alexandre Trauner dans le Midi de la France vers 1938. D.R. Collection privée Jacques Prévert
À travers ses films, sa poésie, ses chansons, il a chanté Paris. Jacques Prévert fut un enfant de la capitale. Figure légendaire du Saint-Germain de l'après-guerre, il a passé toute son enfance dans le quartier du jardin du Luxembourg. Mais c'est du côté du Paris populo qu'il a donné le meilleur de lui-même.
Critique
C'est plus un hommage à toute l'œuvre de Jacques Prévert qu'au Paris qui l'inspira que propose cette exposition. Certes, les quartiers qu'il a aimés ou décrits sont là à travers des photos ou des films, mais l'essentiel est ailleurs. Dans ce foisonnement créatif qui fut le sien. De ses premiers pas avec le groupe engagé Octobre jusqu'à ses collages d'une fantaisie et d'une imagination délirantes (ci-contre : les Amants).
Théâtre
- 1962 : Johnnie Cœur de Romain Gary, mise en scène François Périer, Théâtre de la Michodière
- 1987 : Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny
Alexandre TRAUNER et Jacques PREVERT
Films documentaires
- Voyage surprise d'Alexandre Trauner, documentaire de Teri Wehn-Damisch, Télé-Europe, Ina, La Sept, A2, NBdC, 1991, 50'
Prix et nominations
- Oscars 1961 : Oscar de la meilleure direction artistique pour La Garçonnière (The Apartment)
- Oscars 1976 : nomination à l'Oscar de la meilleure direction artistique pour L’Homme qui voulut être roi (The Man Who Would Be King)
- Césars 1977 : César du meilleur décor pour Mr. Klein
- Césars 1980 : César du meilleur décor pour Don Giovanni
- Césars 1982 : nomination au César du meilleur décor pour Coup de torchon
- Césars 1983 : nomination au César du meilleur décor pour La Truite
- Césars 1984 : nomination au César du meilleur décor pour Tchao Pantin
- Césars 1986 : César du meilleur décor pour Subway
- Césars 1987 : nomination au César du meilleur décor pour Autour de minuit
Bibliographie
- Alexandre Trauner : décors de cinéma (entretiens avec Jean-Pierre Berthomé), Flammarion, Paris, 1988, 237 p. (ISBN 2-08-203005-9)
- Alexandre Trauner : cinquante ans de cinéma, Cinémathèque française, 1986, 64 p. (catalogue de l'exposition à Paris)
- « C’était deux poètes qui étaient peintres : entretien de Carole Aurouet avec Janine Trauner », in "Jacques Prévert qui êtes aux cieux", CinémAction, 2001, p. 166-169
- Jean Douchet et Gilles Nadeau, Paris cinéma : une ville vue par le cinéma de 1895 à nos jours, Éditions du May, Paris, 1987, 199 p. (ISBN 2-906450-15-4)
Carrefour de l'Evangile |
La croix de l'Évangile est la dernière des nombreuses croix de carrefour qui furent posées à Paris à l'intersection des chemins.
La rue de l'Évangile fascina les romanciers par son étrangeté. Jules Romain la décrivit dans « Les Hommes de bonne volonté » et Alexandre Arnoux dans « Rue de l'Évangile ».La rue de l'Évangile fascina les romanciers par son étrangeté. Jules Romain la décrivit dans « Les Hommes de bonne volonté » et Alexandre Arnoux dans « Rue de l'Évangile ».
La rue de l'Évangile fascina les romanciers par son étrangeté. Jules Romain la décrivit dans « Les Hommes de bonne volonté » et Alexandre Arnoux dans « Rue de l'Évangile ».
Mais c'est Marcel Aymé (Derrière Martin, 1938) qui dépeint le mieux ce lieu étrange : « Fiché sur le trottoir ... , il regardait, par delà le carrefour, un endroit souvent désert, la rue de l'Évangile qui fuyait entre deux hauts murs aveugles bordant, à droite la tranchée des chemins de fer de l'Est et, à gauche, le vaste quartier des gazomètres dont les hauts et monstrueux caissons semblaient surplomber et écraser la chaussée ... à quelque cents mètres ... elle s'infléchissait un peu ... et semblait se poursuivre sans fin entre ses deux murs unis et se perdre en elle-même. Dans la lumière grise et fumeuse du matin, elle apparaissait comme un chemin abstrait, comme le départ d'un infini maussade ou d'un couloir désolé aboutissant à d'autres paradis ».Depuis beaucoup de changements ont modifié radicalement l'aspect de cette rue. Le gaz naturel a rendu caduques les gazomètres - qui stockaient du gaz de houille - et ils furent détruits en 1978, puis remplacés par la zone d'activités et d'entreprises CAP18. Demain, le projet de la future gare « RER Évangile » et de son interconnexion avec le tramway des Maréchaux devraient changer encore plus profondément le secteur.
Les jours du dernier calvaire de Paris sont sans doute comptés ...
Voir le décor du film créé par le génial Alexandre Trauner.
Petite figurante dans "Les Visiteurs du Soir" aux Studios de la Victorine en 1942, je n'ai vraiment fait la connaissance d'Alexandre Trauner que dans "La Jeune Folle" où l'on m'avait choisie pour y tenir le rôle principal. J'étais malheureusement trop jeune alors pour apprécier et mesurer quel artiste il m'était offert de rencontrer. Je me sens coupable aujourd'hui de n'en avoir pas assez profité!
La vie ne m'a pas donné, hélas, la chance de retravailler avec lui dans un autre film. Mais je le rencontrais souvent avec les copains, au hasard du métier. Je fus toujours impressionnée, et à la fois à l'aise, avec ce petit grand homme. Si diablement intelligent, ouvert, joyeux, malicieux, respirant la bonté, l'amitié, des qualités humaines bouleversantes.
Il y a cinq ans, j'ai ouvert une galerie à la mémoire de mon père, le peintre An. Girard. J'ai souhaité depuis diriger mes choix vers l'art du dessin. Alexandre Trauner n'était-il pas un des plus extraordinaire dessinateur du 20e siècle lorsqu'il inventait les décors des grands films qui l'ont rendu célèbre...
Merci donc à Nane, sa femme, de me permettre de donner vie et d'accueillir deux mois, à l'atelier An. Girard, ces magnifiques maquettes qui reflètent l'oeuvre d'un décorateur unique durant une longue période cinématographique d'une richesse incomparable.
Danièle DelormeAlexandre Trauner
L'Amant de Lady Chatterley
Marc Allegret, 1955.Alexandre Trauner
Rêves d'amour
Christian Stengel, 1946.Alexandre Trauner
Le jour se lève
Marcel Carné, Jacques Prévert, Jacques Viot, 1939.Alexandre Trauner
Subway
Luc Besson, 1984Alexandre Trauner
Hôtel du Nord
Marcel Carné, Henri Jeanson, 1938.Alexandre Trauner
Les enfants du paradis
Marcel Carné, Jacques Prévert, 1943 - 1944
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