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    La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause)

    est un film de Nicholas Ray sorti en 1955.
    Réalisé par Nicholas Ray
    Avec : James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo etc...



    Synopsis

    Jim Stark vient d'emménager dans une nouvelle ville. Adolescent à problèmes,
    décidé à saisir sa chance de s'engager dans une meilleure voie, il cherche à s'intégrer à son entourage.
    Ses bonnes intentions sont cependant rapidement mises à l'épreuve par une bande de son collège.



    Anecdotes

    Le film est sorti un mois après le décès de son acteur principal, James Dean, pour qui il s'agissait seulement du deuxième film. Le premier étant, À l'est d'Éden. Le troisième et dernier film de l'acteur, tourné l'année de sa mort, en 1955, est Géant; il ne sortira qu'un an plus tard.
    Au départ, lors de la première tentative d'adaptation du livre, la Warner avait pensé à Marlon Brando dans le rôle principal. Ce n'est que quelques années plus tard que le film sera finalement tourné. C'est sur le conseil d'Elia Kazan, qui vient de le faire tourner dans À l'est d'Éden, que Nicholas Ray choisira le jeune James Dean pour le rôle de Jim Stark.
    C'est Jayne Mansfield qui devait jouer le rôle de Judy. Mais c'est finalement Natalie Wood, moins naïve que le réalisateur ne le pensait au départ, qui eut le rôle. Ce dernier aurait d'ailleurs eu une liaison avec elle pendant un temps.
    C'est le premier vrai rôle pour Dennis Hopper, qui n'avait jusque là fait qu'une apparition dans le précédent film du réalisateur, Johnny Guitare.
    Deux autres acteurs ayant joué dans ce film sont décédés dans des circonstances étranges : Natalie Wood s'est noyée en 1981 et Sal Mineo fut assassiné en 1976 pour des raisons qui restent toujours obscures de nos jours.
    Au départ, le film devait être tourné en noir et blanc.


    La scène de combat au couteau a été réalisée par les acteurs avec de vrais couteaux. Seule une cotte de mailles sous leurs manches les protégea des coups perdus. C'est Frank Mazzola, autrefois membre d'un gang de Hollywood, qui apprit à James Dean comment manier un couteau.
    James Dean fut blessé au poignet lors de la scène du poste de police où il frappait fort du poing sur le comptoir. Il attrapa en plus la malaria lors du tournage...
    Le nom de Stark vient de Trask, le nom du personnage que James Dean portait dans son premier et précédent film, À l'est d'Éden.
    Une scène de baiser entre Plato et Jim dans le scénario original a été censurée.
    La scène avec le singe est une totale improvisation de James Dean.
    Le réalisateur fait une apparition lors de la dernière scène, c'est lui que l'on voit marcher vers le buidling.
    Le thème musical rappelle étrangement Pas de printemps pour Marnie d'Alfred Hitchcock dont la musique est de Bernard Herrmann mais sorti pourtant en 1964 !


    Voir aussi ::
    http://archive.filmdeculte.com/coupdeprojo/dean.php




    SOURCES :

    super BLOG -

    http://pearlypassion50s.centerblog.net/rub-Films-des-annees-5060-2.html

      

      

     

    Si James Dean est devenu l’une des stars les plus emblématiques du Xxème siècle, au même titre que Marilyn Monroe ou Audrey Hepburn, ce n’est pas que pour sa belle gueule. Car avant d’avoir sa tête imprimée sur des coussins Fly et des tee-shirts H&M, le prodige a eu le temps de jouer dans trois films devenus cultes dont La fureur de vivre, peinture d’une adolescence révoltée qui court à sa perte.

    Lorsqu’il arrive dans sa nouvelle ville après un énième déménagement, Jim Stark, adolescent rebelle, doit s’intégrer dans son lycée et s’adapter à un environnement inconnu. Un matin, il rencontre Judy, la petite amie de Buzz, le chef d’une bande qui terrorise le lycée. Très vite, le gang se met à tester Jim à travers de nombreux défis comme des combats aux couteaux ou des courses de voiture. Soutenu par Platon, un solitaire paumé, notre héros va devoir se battre pour s’affirmer et conquérir le cœur de la belle Judy.

    La fureur de vivre est probablement l’un des meilleurs films qui traite du passage à l’âge adulte. Nous y suivons un individu révolté, perdu, écœuré par l’image qu’il a de son père lâche et soumis. Le désespoir de Jim nous rappelle celui de Holden Caulfield, le personnage principal du roman L’attrape-cœurs de Salinger. Les deux œuvres ont d’ailleurs d’autres points communs puisqu’ils sont ancrés dans la même époque (l’Amérique des 50’s) et suivent une unité de temps réduite à quelques jours. Dans La fureur de vivre, les événements s’enchaînent et l’on se demande comment ces jeunes peuvent passer si facilement du rire aux larmes. Ils sont insouciants mais la perte de l’innocence finira par arriver.

     

    Nicholas Ray (Johnny Guitare) signe un chef d’œuvre moderne, violent, au rythme intense et porté par le jeu prodigieux du comédien principal. Remarquablement sobre, James Dean « est » Jim et paraît si naturel qu’on en oublie qu’il est la star adulée. A la fois viril et fragile, violent et doux, il représente l’homme dans toute sa complexité et la profondeur qu’il parvient à donner à son personnage est stupéfiante. Il fait partie de ces stars, à l’image de River Phoenix (My own private Idaho) ou Heath Ledger (The Dark Knight), qui sont morts après les rôles de leur vie mais qui, on peut en être certain, auraient eu une carrière brillante par la suite.

     

    La romance du film est très bien mise en scène. Dean et Natalie Wood (La prisonnière du désert) parviennent à rendre leurs protagonistes terriblement attachants, et le spectateur savoure les scènes durant lesquelles ils sont réunis. L’autre révélation, c’est Sal Mineo (Les cheyennes), bouleversant dans le rôle de Platon, orphelin perturbé qui cherche une figure paternelle en la personne de Jim. Le comédien ne retrouvera jamais un aussi bon rôle par la suite.

    En l’espace de trois longs métrages, James Dean a prouvé qu’il était un géant, avant de s’en aller dormir paisiblement à l’est d’Eden. Cette conclusion n’est pas très originale mais elle représente bien l’image qu’on a du bonhomme. On se demande toujours qui est son digne successeur mais impossible de trouver une réponse. Comme toutes les légendes, Dean restera unique et irremplaçable;

      

    KEVIN

      

      

      

    Sources

    http://brozkinos.com/?p=2172

      

     

     

     

     

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