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    KIM NOVAK

    Kim Novak née Marilyn Pauline Novak le 13 février 1933 à Chicago, États-Unis est une actrice américaine.

     

    D'abord mannequin, elle est engagée par le studio Columbia Pictures qui souhaite faire d'elle la rivale de Marilyn Monroe. Elle rencontre le succès dès 1955 avec le film Picnic et devient, deux ans plus, l'actrice numéro 1 au box-office grâce notamment à L'Homme au bras d'or et La Blonde ou la Rousse.

      

    C'est en 1958 qu'elle joue dans Sueurs froides, considéré comme l'un des grands films de l'histoire du cinéma.Les blondes au cinéma, Kim Novak

    PICNIC

     

    Dirigée par les plus grands réalisateurs, tels que Alfred Hitchcock, Otto Preminger et Billy Wilder, Novak est néanmoins considérée par la critique plus comme une vedette qu'une actrice. Elle s'éloigne alors progressivement du cinéma à partir des années 1960 avant de mettre un terme à sa carrière en 1991, à l'âge de 58 ans, après une expérience difficile sur le tournage du film Traumatismes.

      

    Novak se consacre alors à la peinture et élève, aux côtés de son mari vétérinaire, chevaux et lamas dans son ranch de l'Oregon.

     

    Premiers succès

    Au cours d'une soirée, elle est repérée par un agent de recrutement de la Columbia Pictures qui lui fait passer un essai devant la caméra.

      

    À l'époque, le responsable du studio, Harry Cohn, souhaite remplacer la vedette de la compagnie, Rita Hayworth, jugée rebelle et difficile, et trouver une nouvelle actrice pour être la rivale de Marilyn Monroe. Cohn ordonne à Novak de perdre du poids et de se payer des cours de comédie. Il ne l'informe cependant pas qu'il prévoit de changer son nom en Kit Marlowe.

      

    Elle s'y oppose fermement et est alors convoquée pour la première fois dans le bureau de Cohn. Elle comprend qu'il lui est impossible de garder son prénom Marilyn pour ne pas faire de confusion avec Marilyn Monroe mais entend garder son nom, Novak. Elle choisit elle-même le prénom Kim et devient alors Kim Novak.

    Elle est alors engagée sur le film de Richard Quine," Du plomb pour l'inspecteur," où elle a pour partenaires Fred MacMurray, Philip Carey et Dorothy Malone.

     

     

     

      

      

    La même année, Novak joue une femme fatale dans la comédie romantique "Phffft!" où elle donne la réplique à Judy Holliday, Jack Lemmon et Jack Carson, puis dans On ne joue pas avec le crime (1955), un film de casse, avec, entre autres, Brian Keith. Ce dernier film est salué par la critique et notamment par The New York Times qui salue la réalisation et les dialogues « savoureux et vraiment comiques » mais émet néanmoins des réserves quant aux personnages (qui selon lui auraient dû être plus développés) et à l'intrigue. Novak reçoit quant à elle des critiques favorables pour son interprétation d'une danseuse de cabaret, ce qui améliore son statut au sein de la Columbia.

     

    Le réalisateur Joshua Logan rencontre alors différentes actrices pour interpréter le rôle principal de son film "Picnic" (1955). Adaptée d'une pièce de William Inge déjà mise en scène par Logan à Broadway, l'histoire est celle de Hal Carter (William Holden), un garçon séduisant, qui s'éprend au cours d'un pique-nique de Madge, la petite amie de Alan (Cliff Robertson), un ancien camarade de collège. Harry Cohn estime que Novak est parfaite pour le rôle de Madge et le fait savoir.

      

    Novak est cependant remarquée davantage pour son physique que pour ses qualités de comédienne. Logan lui fait passer plusieurs essais et, comme toute la production, est convaincu par son jeu et l'engage. Elle s'identifie complètement au personnage de Madge et utilise ses souvenirs d'enfance pour le jouer . Elle participe aux deux semaines de répétitions voulues par Logan mais ne se sent pas à l'aise avec ses partenaires, en particulier William Holden avec qui elle garde ses distances .

      

    Pour tourner une scène où elle doit pleurer, elle demande à Logan de la pincer en lui affirmant qu'elle ne peut verser des larmes que si elle a mal. Picnic est un grand succès qui séduit le public et la critique. Kim Novak devient une vedette et reçoit le Golden Globe de la révélation féminine de l'année. Elle est également nommée au BAFTA de la meilleure actrice étrangère pour son rôle dans le film.

    Toujours en 1955, Novak donne la réplique à Frank Sinatra sous la direction de Otto Preminger dans 'L'Homme au bras d'or".

    Novak tourne ensuite Tu seras un homme, mon fils pour George Sidney. Le film met en scène Tyrone Power dans le rôle du pianiste américain Eddy Duchin.

     

     

    Tu seras un homme mon fils

     

    Elle est ensuite engagée pour "La Blonde ou la Rousse", un film musical qui lui permet de retrouver Frank Sinatra et de donner la réplique à Rita Hayworth. Sinatra interprète Pal Joey, un chanteur de boîte de nuit hésitant entre deux femmes.

     

    Le réalisateur Alfred Hitchcock prépare alors son prochain film, intitulé d'abord Among the Dead puis "Sueurs froides" (le titre en anglais étant Vertigo) et adapté du roman policier français D'entre les morts des auteurs Boileau-Narcejac. Il confie le rôle féminin principal à Vera Miles, dont il espère faire une vedette et qui a déjà joué pour lui dans Le Faux Coupable (1956). Cependant, au cours de la préparation, Miles se retrouve enceinte et se voit contrainte de refuser.

      

    Étant hospitalisé, Hitchcock ne peut s'occuper de trouver une remplaçante. Le producteur du film, Herbert Coleman, et l'agent du réalisateur, Lew Wassermann, choisissent alors Kim Novak et soumettent le projet à Harry Cohn.

     

     

    Sueurs froides

    L'actrice l'adopte d'emblée en particulier en raison de la scène où le personnage de James Stewart et le sien se trouvent au Muir Woods National Monument

    Après "Vertigo", Kim Novak est au sommet de sa gloire mais ne joue aucun grand rôle après.

    Elle tournera en 1958 " l’adorable voisine " et en 1959 "et au milieu de la nuit "

    Dans " liaisons secrètes " en 1960, elle joue avec Kirk Douglas mais ne s’entendent pas du tout et à la sortie du film Variety écrit qu'il ressemble à un « feuilleton à l'ancienne », que l'histoire est plutôt lente et inutile mais qu'elle a été portée à l'écran avec une certaine habileté qui charme le spectateur.

     

     

    liaisons secrètes

    Le 5 août 1962, le monde apprend la mort de Marilyn Monroe. Novak en est profondément affectée et préfère s'éloigner du milieu hollywoodien.

    En 1964, elle revient sans les studios pour y jouer « l’ange pervers » et « embrasse moi idiot » mais ces deux films ne rencontrent pas le succès escompté surtout que Kim est une actrice très agaçante et ne s’entend avec personne.

    En 1966, Kim Novak est victime de deux accidents de voiture, ce qui n'arrange pas son dos, et perd sa maison de Bel Air, atteinte par une coulée de boue. Elle reprend le chemin des plateaux pour être dirigée par Robert Aldrich dans Le Démon des femmes (1968). Le réalisateur est ravi de pouvoir travailler avec cette actrice qui possède selon lui un mélange rare : « le feu et la glace ». Il est néanmoins affligé que, même après les répétitions, elle soit incertaine sur les motivations et le comportement de son personnage pendant le tournage.

     

    En 1969, elle est au générique de "Le Plus Grand des Hold-up" de Hy Averback, une parodie de Bonnie and Clyde. Elle joue une fausse bonne sœur qui, accompagné de faux moines, se retrouve confrontée à d'autres malfaiteurs lorsqu'elle tente de braquer une banque. Le film, qualifié par le New York Times comme le « moins intéressant de l'année » est un nouvel échec pour Novak.

    En 1983, elle joue le rôle d'un agent immobilier dans Malibu. Ce téléfilm de quatre heures raconte les vies turbulentes des richissimes habitants de la célèbre municipalité de Californie joués, entre autres, par James Coburn, George Hamilton et Eva Marie Saint. Novak accepte ensuite de figurer sur le premier épisode d’Alfred Hitchcock présente (1985), remake de la série éponyme d’Hitchcock.

     

     

     

    Les producteurs de Falcon Crest sont des admirateurs du film Vertigo et souhaitent écrire un rôle similaire pour Novak. Celle-ci accepte d'intégrer la saison 6 de la série où de nombreuses stars ont déjà été invitées comme Lana Turner et Gina Lollobrigida. Elle interprète une femme mystérieuse qui, pour échapper à des tueurs, se fait passer pour une de ses amies assassinée à sa place.

      Kim Novak, merveilleuse actrice de "Sueurs Froides"

    Novak choisit elle-même le nom de son personnage, Kit Marlowe, celui qu’Harry Cohn voulait pour ses débuts d'actrice. Après avoir tourné 19 épisodes, elle quitte la série pour se consacrer à l'écriture de son autobiographie Through My Eyes.

     

     

    Falcon Crest

     

    En 1991, elle tourne « Traumatismes » mais son fort caractère a fait que toutes ses scènes ont été coupées au final.

    Elle prend la décision de mettre un terme à sa carrière.

    Kim Novak partage alors sa vie entre sa maison de Carmel et son ranch dans l'Oregon avec son mari, le vétérinaire Robert Malloy qu’elle a épousé le 12 mars 1976, rencontré une nuit pour un de ses chevaux malades. Elle se sent en sécurité avec cet homme qui l'aime pour ce qu'elle est, qui ne connaît rien d'Hollywood et qui ne l'avait jamais vue dans un film auparavant

      

    Elle élève avec lui chevaux et lamas, et consacre son temps à l'équitation, le kayak, la photographie, la peinture, la sculpture et la poésie.

     

     

    Robert Malloy and Kim Novak

     

    Elle vend ensuite sa propriété de Carmel pour s'installer définitivement dans son ranch qui longe le fleuve Rogue et dont elle possède deux îles. Le 24 juillet 2000, un court circuit met le feu à son ranch. Après avoir mis à l'abri leurs animaux, elle et son mari trouvent refuge dans une chaloupe sur un marécage derrière leur maison.

      

    Les pompiers n'arrivent pas à éteindre le feu assez rapidement pour sauver les différents manuscrits de Novak, notamment les scénarios de Sueurs froides et de Picnic. Elle perd aussi l'ordinateur qui contient son autobiographie ainsi que plusieurs peintures dont plusieurs originaux de Pablo Picasso. L'actrice confie après l'incendie dont les dommages s'élèvent à 200 000 dollars :

    « Je prends personnellement cela comme le signe que je ne devais peut-être pas écrire ma biographie. Peut-être le passé se doit-il de rester enfoui. »

    — Kim Novak

    En 2010 ,son médecin lui détecte un cancer du sein lors d'une mammographie de routine. Son manager déclare que la maladie a été détectée tôt et que « tous les docteurs disent qu'elle possède une forme physique fantastique et devrait guérir très vite.

     

    Malgré son succès public, Kim Novak obtient difficilement la reconnaissance de ses pairs. En effet, elle n'a jamais reçu de prix pour une de ses interprétations et n'a été nommée que pour un seul film, Picnic, au BAFTA de la meilleure actrice étrangère. Elle reçoit deux Golden Globes : celui de la révélation féminine en 1955 et le prix Henrietta comme l'actrice de l'année en 1957.

    Pour sa contribution au 7e art, elle a une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood, au 6336, Hollywood Boulevard.

     

     

     

     

     

     http://arcus.centerblog.net/rub-actrice-kim-novak-.html

     

     

     

     

     

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    Kim Novak, née Marilyn Pauline Novak (13 février 1933 à Chicago, États-Unis), est une actrice américaine.

      

      

    À l'âge de 21 ans, elle arrive à Hollywood et se fait engager par des dirigeants de la Columbia qui voyaient en elle une nouvelle Marilyn Monroe. Le succès s'ouvre à elle dès 1955 avec Picnic, pour lequel elle remporte le Golden Globe Award de la révélation féminine. Elle tourne deux films avec Frank Sinatra: L'Homme au bras d'or en 1955 et La Blonde ou la Rousse en 1957. L'année suivante, Alfred Hitchcock lui offre son plus grand rôle dans Sueurs froides avec James Stewart qu'elle retrouvera la même année pour Adorable voisine. Elle joue aux côtés des plus grands: Kirk Douglas (Liaisons secrètes, 1960), Jack Lemmon et Fred Astaire (L'Inquiétante dame en noir, 1962), Dean Martin (Embrasse-moi, idiot, 1964) ainsi qu'Elizabeth Taylor (Le miroir se brisa, 1980). En 1991, à 58 ans, elle met fin à sa carrière d’actrice.

     

      

    Biographie

    Jeunesse et début de sa carrière

    D'origine tchèque, Marilyn Pauline Novak naît le 13 février 1933 à Chicago ;  Son père, Joseph Novak, est employé de chemin de fer et sa mère, Blanche Kral Novak, une ancienne institutrice; Elle a une sœur, Arlene. Son enfance est difficile. Elle confie notamment avoir été victime d'un viol dont elle n'a jamais parlé avant 2012. Elle estime que les conflits réguliers chez ses parents l'ont préparée à sa vie d'actrice.

    Depuis qu'elle est petite, Novak souhaite faire de l'art son métier. Elle gagne une bourse pour aller étudier à l'Institut d'art de Chicago[; De son propre aveu, elle ne s'entend pas avec ses enseignants et n'aime pas qu'on lui dise quoi faire et quand le faire. Après le lycée, elle entame une carrière de mannequin pour une boutique spécialisée dans les vêtements pour adolescents. Par la suite, elle reçoit une bourse d'étude pour une école de mannequins, tout en continuant son métier à temps partiel. Elle occupe le poste d'opérateur d'ascenseur, de commis en magasin et d'assistant dentaire;

    Elle fait ensuite le tour des États-Unis avec trois autres jeunes femmes pour vanter les mérites d'une société spécialisée dans les réfrigérateurs. Elle est alors surnommée « Miss Deepfreeze ». Elle s'installe ensuite à Los Angeles où elle pense ne rester qu'un seul mois[. En 1954, elle apparaît pour la première fois à l'écran dans le film French Line avec Jane Russell et Gilbert Roland. Son apparition, une pose dans un escalier, n'est pas mentionnée au générique.

     

      

      

    Carrière cinématographique

    Débuts

    Au cours d'une soirée, elle est repérée par un agent de recrutement de la Columbia Pictures qui lui fait passer un essai devant la caméra;  À ce moment, le responsable du studio, Harry Cohn, souhaite remplacer la star de la compagnie Rita Hayworth, jugée rebelle et difficile, et trouver une nouvelle actrice pour être la rivale de Marilyn Monroe Cohn ordonne à Novak de perdre du poids et de se payer elle-même des cours de comédie. Il ne l'informe cependant pas qu'il prévoit de changer son nom en Kit Marlowe. Elle s'y oppose fermement et est alors convoquée pour la première fois dans le bureau de Cohn. Elle comprend qu'il lui est impossible de garder son prénom Marilyn pour ne pas faire de confusion avec Marilyn Monroe mais entend garder son nom, Novak. Elle choisit elle-même le prénom Kim et devient alors Kim Novak

    Elle est alors engagée sur le film de Richard Quine, Du plomb pour l'inspecteur, où elle a pour partenaires Fred MacMurray, Philip Carey et Dorothy Malone. Le producteur dit d'elle :

      

      

    « Ce n’était pas une véritable actrice lorsque nous avons commencé le tournage. Le visage était magnifique. Le corps superbe. Elle était photogénique. Mais elle était incapable de montrer la moindre émotion. Nous avons décidé de limiter son dialogue au minimum. Lorsque vous ne jouez pas, vous êtes forcé de réagir et c’est ce sur quoi nous comptions. »

      

      

    La même année, Novak joue une femme fatale dans la comédie romantique Phffft! où elle donne la réplique à Judy Holliday, Jack Lemmon et Jack Carson, puis dans dans On ne joue pas avec le crime (1955), un film de casse, avec, entre autres, Brian Keith. Ce dernier film est salué par la critique et notamment par The New York Times qui salue la réalisation et les dialogues « savoureux et vraiment comiques » mais émet néanmoins des réserves quant aux personnages (qui selon lui auraient du être plus développés) et à l'histoire Novak reçoit quant à elle des critiques favorables pour son interprétation d'une danseuse de cabaret, ce qui améliore son statut au sein de la Columbia

      

    Kim Novak

      

    Premiers succès

     

    Le réalisateur Joshua Logan rencontre alors différentes actrices pour interpréter le rôle principal de son film Picnic (1955). Adapté d'une pièce de William Inge déjà mise en scène par Logan à Broadway, l'histoire est celle de Hal Carter (William Holden),

      

    un garçon séduisant, qui s'éprend au cours d'un pique-nique de Madge, la petit amie de Alan (Cliff Robertson), un ancien camarade de collège. Harry Cohn estime que Novak est parfaite pour le rôle de Madge et le fait savoir. Novak est cependant plus remarquée pour son physique que pour ses qualités de comédienne. Logan lui fait passer plusieurs essais et, comme toute la production, est convaincu par son jeu et l'engage.

     

    Elle s'identifie complètement au personnage de Madge.  et utilise ses souvenirs d'enfance pour le jouer. Elle participe aux deux semaines de répétitions voulues par Logan mais ne se sent pas à l'aise avec ses partenaires dont William Holden avec qui elle reste distante.

      

    Pour tourner une scène où elle doit pleurer, elle demande à Logan de la pincer en lui affirmant qu'elle ne peut verser des larmes que si elle a mal; Picnic est un grand succès qui séduit le public et la critique. Kim Novak devient une star et reçoit le Golden Globe de la révélation féminine de l'année. Elle est également nommée au BAFTA de la meilleure actrice étrangère pour son rôle dans le film.

      

    William Holden, Kim Novak in Picnic

      

      

    Toujours en 1955, Novak donne la réplique à Frank Sinatra sous la direction de Otto Preminger dans L'Homme au bras d'or. Elle joue Molly dont le but est de sortir son petit ami, Frankie Machine (Sinatra), de la drogue. Le tournage s'avère difficile pour Novak. Preminger, qui ne lui trouve aucune différence avec Marilyn Monroe, pense qu'elle est incapable de jouer et lui fait répéter jusqu'à trente-cinq fois certaines scènes. Parce que son sujet traite pour la première d'addiction à la drogue à l'écran, la Motion Picture Association of America, qui assure la classification des films, refuse de l'évaluer. L'homme au bras d'or est néanmoins un succès critique et publi; Le film est nommé pour trois Oscars dont celui du meilleur acteur pour Sinatra.

     

    Novak tourne ensuite Tu seras un homme, mon fils pour George Sidney. Le film met en scène Tyrone Power dans le rôle du pianiste américain Eddy Duchin. Ce dernier trouve l'amour auprès de Marjorie Oelrichs (Novak). Cette dernière meurt après avoir donné naissance à leur fils, Peter, que son père abandonne l'accusant d'être le responsable de la perte de sa femme. Novak et Power ne s'entendent pas sur le plateau. Ce dernier explique à la presse : « La confusion entre le tempérament et les mauvaises manières est malheureuse... Elle a fait de ma vie un enfer. Elle était souvent en retard, inévitablement grossière et incroyablement froide » Novak, quant à elle, estime que « lorsque les choses vont mal, c'est un gaspillage de temps d'être calme»

     

     

    La Columbia la voit toujours plus comme une star que comme une véritable actrice et lui fait tourner deux autres films avec Sidney : Un seul amour (1957) et La Blonde ou la Rousse (iD]. Dans le premier, elle joue l'actrice américaine Jeanne Eagels morte mystérieusement en 1929. Elle envisage ce rôle comme un défi et effectue d'importantes recherches. Sur le tournage, elle demande à ce qu'un accordéoniste joue constamment Poor Butterfly, un morceau qui permettait aux acteurs du cinéma muet de rester dans leurs personnages Épuisée par le dévouement considérable qu'elle porte à son interprétation, elle ne conquiert pas la critique[Variety la trouve « sans éclat » et jamais suffisamment « séduisante ou capricieuse .

     

    Elle est ensuite engagée pour La Blonde ou la Rousse, un film musical, qui lui permet de retrouver pour la deuxième fois Frank Sinatra et de donner la réplique à Rita Hayworth. Sinatra joue Pal Joey, un chanteur de night-club hésitant entre deux femmes. L'une est jolie, jeune et plutôt sage (la blonde, Novak), l'autre est richissime, délurée mais incarne la sécurité (la rousse, Hayworth). Novak joue du mieux qu'elle peut un personnage qu'elle considère comme superflu et idiotet trouve Sinatra « froid » et « superficiel » sur le tournage, bien qu'elle l'ait apprécié Sinatra sur le tournage de L'homme au bras d'or[; Le film est un succès immédiat auprès du public et de la critique. Novak est, quant à elle, considéré comme « décorative » par The New York Times.

    En juillet 1957, elle fait la couverture du magazine américain Time. Elle est alors l'actrice numéro 1 au box-office

      

      

      

    Sueurs froides

    Le réalisateur Alfred Hitchcock prépare alors son prochain film d'abord intitulé Among the Dead puis finalement Sueurs froides (dont le titre original est Vertigo) et adapté du roman policier français D'entre les morts des auteurs Boileau-Narcejac. Il confie le rôle principal féminin à Vera Miles dont il espère faire une vedette et qui a déjà joué pour lui dans Le Faux Coupable (1956). Cependant, au cours de la préparation, Miles se retrouve enceinte et se voit contrainte de refuser. Alors hospitalisé, Hitchcock ne peut s'occuper de trouver une remplaçante. Le producteur du film, Herbert Coleman et l'agent du réalisateur, Lew Wassermann, choisissent alors Kim Novak et soumettent le projet à Harry Cohn;

      

      

    Bien qu'il déteste le scénario, Cohn accepte de le transmettre à Novak puisqu'il s'agit de Hitchcock. L'actrice l'adore en particulier pour la scène où le personnage de James Stewart et le sien se trouvent au Muir Woods National Monument; Elle accepte le double rôle sans même rencontrer celui qui est considéré comme « le maître du suspense »[, mais le film étant une production Paramount Pictures, Cohn exige que Stewart joue dans un film Columbia, L'Adorable Voisine, en contrepartie du « prêt » de Novak pour Vertigo. L'actrice exige alors une augmentation de son salaire estimé à 1 250 dollars à la Columbia et menace de ne pas honorer son contrat pour le film. Elle est d'abord suspendue par Cohn mais, après plusieurs semaines de négociations avec les nouveaux agents de Novak, elle est augmentée et reçoit 2 750 dollars la semaine.

      

    Bien qu'il soit centré sur un meurtre, Sueurs froides n'est pas à proprement parler un film policier, mais, selon les propres mots du réalisateur, « une histoire d'amour au climat étrange ».

     

    Scottie (James Stewart), ancien inspecteur limogé de la police à cause de sa tendance au vertige, est chargé par un de ses vieux amis de surveiller sa femme, Madeleine (Novak), dont le comportement insolite laisse redouter son suicide. Il surveille cette femme, la prend en filature, la sauve d'une noyade, s'éprend d'elle mais ne parvient pas, en raison de son vertige, à l'empêcher de se précipiter du haut d'un clocher. Se sentant responsable de sa mort, il est la proie d'une dépression nerveuse, puis il reprend une vie normale jusqu'au jour où il rencontre dans la rue le sosie de Madeleine.

      

    La fille prétend s'appeler Judy mais il s'agit bien en réalité de Madeleine. Elle était, non la femme, mais la maîtresse de l'ami de Scottie, et c'est la femme légitime de celui-ci qui a été précipitée, déjà morte, du haut du clocher. Les deux amants avaient monté cette machination pour faire disparaître la véritable Madeleine en spéculant sur l'infirmité de Scottie qui l'empêcherait de la suivre jusqu'en haut du clocher. Lorsqu'à la fin, Scottie a compris que Judy était Madeleine, il l'entraîne de force au clocher, surmonte son vertige, voit la jeune femme terrorisée tomber le vide.

     

     

      

      

    Novak arrive pour la première fois sur le plateau avec plusieurs idées préconçues à propos de ce que son personnage doit ou ne doit pas porter. Elle examine plusieurs croquis avec la costumière Edith Head qui lui demande son avis. Novak les aime tous à l'exception des chaussures noires qui vont avec l'ensemble gris. Elle se sent gênée de les porter et Head lui propose alors d'aller voir le réalisateur pour en discuter. Hitchcock a des idées bien précises sur ce que doit porter Novak et en particulier le tailleur gris pour le personnage de Madeleine. Il apprécie le malaise qu'elle ressent avec les chaussures puisque cela correspond parfaitement au rôle.

    Quant à la manière de le jouer, Hitchcock lui laisse la liberté de le développer à sa manière.

      

      

    « C'est excitant de travailler sur deux personnalités parce que je pense en avoir plusieurs et je penser avoir pu utiliser beaucoup de ma personnalité dans ce film. Et Alfred Hitchcock, j'ai adoré travailler avec lui. J'étais d'abord inquiète, je me disais sans cesse : « Comment dois-je jouer ce personnage ? » Il a dit : « Je vous ai choisie pour ce que vous apportez au rôle, mais j'attends de vous que vous vous mettiez où je veux. » Nous avons travaillé longtemps pour trouver le bon rythme. Madeleine était un être compliqué, excitant et plein d'énergie. Elle cachait très bien tout ça en apparence, mais tant de choses se passaient à l'intérieur, c'est ce qui fascinait Jimmy Stewart. Il était forcé de la vouloir, de la posséder. »

    — Kim Novak, Obsessed with Vertigo

      

      

    Selon François Truffaut, il existe un parallèle entre l'histoire du film et son tournage. En effet, le sujet est l'histoire d'un homme qui tente de recréer l'image de la femme qu'il aime. Sur le tournage, Hitchcock oblige Novak, « actrice de remplacement » à imiter Vera Miles, l'actrice initialement choisie[. Novak elle-même s'identifie plus au personnage de Judy qu'à celui de Madeleine par rapport à son propre passé et à son arrivée à Hollywood :

      

      

    « Lorsque j'ai lu la partie où elle dit : « Je veux que vous m'aimiez pour moi. », et tout le dialogue dans cette scène, je me suis identifiée à elle. J'étais toute jeune quand je suis arrivée à Hollywood et quand j'ai vu qu'ils voulaient me changer complètement, c'est un changement si brusque, c'est comme si je me battais pour montrer un peu de moi-même parce que je voulais être là, moi aussi. Ils changeaient ma coiffure, partaient, puis revenaient changer autre chose. Donc, je m'identifiais à toute cette transformation qu'elle subissait, et à son ressentiment. Au fait de vouloir être approuvée et aimée et au faites d'être prête à tout, finalement, pour atteindre son rêve, à teindre ses cheveux et à changer tant de choses. Puis, quand Judy apparaît, c'est une autre histoire, et elle doit subir tous ces changements. Je m'identifiais à ce film, car c'était comme de crier : « Regardez-moi, s'il vous plaît. Aimez moi. » »

    — Kim Novak

      

      

    À la fin du tournage, Kim Novak apprend la frustation d'Hitchcock quant à sa participation au film. Elle pense néanmoins avoir fait du bon travail puisqu'elle reçoit les meilleures remarques de sa carrière pour sa performanceHitchcock déclare plus tard qu'elle n'était pas le bon choix pour le rôle et ajoute : « Vous pensez que vous allez en obtenir beaucoup, mais c'est faux. C'était très difficile d'obtenir ce que je voulais d'elle parce que sa tête était pleine de ses propres idées. Mais tant que je suis heureux du résultat»

     

    La première a lieu en Espagne, lors du Festival de Saint-Sébastien où Hitchcock remporte la concha d'argent.

      

      

      

    Les critiques sont mitigées. Variety écrit que Sueurs froides démontre toute la « maîtrise » du réalisateur mais trouve le film trop long et trop lent pour ce qui est au final qu'une histoire mystérieuse et psychologique autour d'un meurtre. Le Los Angeles Times estime également que le film est trop long, malgré une admiration pour les paysages, et qu'il s'enlise dans « un labyrinthe de détail »]. The New Yorker qualifie même le film de « non sens ». The New York Times, quant à lui, donne une critique positive expliquant que « le secret du film est d'une grande intelligence même s'il est diaboliquement farfelu »[. Le film couvre ses frais, mais Hitchcock le considère comme un échec et accuse Stewart d'en être le responsable à cause de son âge (50 ans).

      

      

      

      

    Le film est par la suite réévalué. Selon l'auteur Dan Aulier, la critique a commencé à considérer Vertigo comme un chef d'œuvre avec le livre de Robin Wood, Hitchcock's Films (1965), et dans lequel il déclare qu'il s'agit « à ce jour du chef-d'œuvre d'Hitchcock et l'un des quatre ou cinq films les plus beaux et profonds du cinéma ». En 1983, le film est un succès lors de sa ressortie au cinéma et reçoit des critiques élogieuses; Puis, en 1989, il est sélectionné par le National Film Registry des États-Unis pour être préservé, car « culturellement, historiquement et esthétiquement signifiant » . Il est également classé 4e puis 2e en 1992 et 2002 par la revue de cinéma Sight & Sound dans sa liste des meilleurs films de tous les temps. L'American Film Institute considère qu'il s'agit du meilleur « film mystérieux » et le 9e meilleur film américain.

      

      

      

    Fin des années 1950 et années 1960

    Après Vertigo, Kim Novak est au sommet de sa gloire. James Stewart doit faire un film pour la Columbia mais est réticent à tourner pour le réalisateur Richard Quine[n 52]. Novak réussit néanmoins à le convaincre et ils tournent ensemble L'Adorable voisine (1958)[n 53],[45]. Adaptée de la pièce à succès de John Van Druten avec Rex Harrison and Lilli Palmer, l'histoire se déroule dans le New York des années 50 où une jeune sorcière (Novak) envoûte son voisin (Stewart) pour le séduire et tombe finalement amoureuse de lui, risquant par l'occasion de perdre ses pouvoirs magiques. Précurseur de la série Ma sorcière bien-aimée[L'Adorable voisine est un succès modéré au box-office et, selon Bertrand Tavernier, l'un des meilleurs films de la décenni.

    Novak se voit proposer ensuite une nouvelle adaptation de pièce, celle de Middle of the Night. Harry Cohn souhaite qu'elle refuse mais admirative du travail de l'auteur, Paddy Chayefsky, Novak accepte. Dans Au milieu de la nuit (1959), elle se voit interpréter une jeune dactylo dont le patron, Terry (Frederic March), un homme d’âge mûr, veuf depuis peu, s’éprend. Ils doivent faire face à leur entourage qui doute de l’authenticité de leur relation. Il s'agit du film que préfère l'actrice de toute sa carrière et pense même à jouer sur Broadway une pièce de Chayefsky avec qui elle devient ami.

      

      

    Convaincue qu'elle est une actrice sur laquelle il faut compter après ce dernier film, elle choisit de retrouver Richard Quine pour le mélodrame Liaisons secrètes (1960)[. L'histoire commence avec Larry Coe (Kirk Douglas), un architecte, qui traverse une grave crise conjugale. Il fait alors la connaissance de sa voisine, Maggie (Novak), qui vit une situation similaire à la sienne. Ils se rapprochent de plus en plus avant de devenir amants. Le tournage du film s'avère difficile.

      

    Kim Novak - classic-movies Photo

      

      

    Novak essaye de donner sérieusement des leçons de comédie à Douglas sous l'œil risible des techniciens. L'acteur, d'habitude patient, se plaint qu'il faut de plus en plus de temps pour arriver à bien filmer sa partenaire]. Cette dernière n'accepte aucune remarque et rentre dans une colère noire lorsque le réalisateur, avec qui elle entretient une liaison, donne raison à Douglas à propos d'une scène qu'elle avait réécrite et qu'il trouvait impossible à faire. Lors de sa sortie, Liaisons secrètes reçoit des critiques mitigées. Variety écrit qu'il ressemble à un « feuilleton à l'ancienne », que l'histoire est plutôt lente et inutile mais qu'elle a été portée à l'écran avec une certaine habileté qui charme le spectateur. Toujours en 1960, Kim Novak fait une apparition où elle joue son propre rôle dans Pepe de George Sidney, comme beaucoup d'autres stars telles que Janet Leigh, Tony Curtis ou encore Debbie Reynolds, Jack Lemmon et Dean Martin.

     

    N'étant plus l'attraction principale du box-office et souhaitant jouer des rôles plus substentiels, elle fonde sa propre compagnie en partenariat avec la Filmways Productions : la Kimco Filmways Pictures Ensemble, ils ne produisent qu'un seul et unique film : la comédie Garçonnière pour quatre (1962). Elle y joue Cathy, une jeune femme qui prépare une thèse sociologique sur le comportement sexuel infantile des hommes américains. Pour ce faire, elle étudie ses quatre voisins (James Garner, Tony Randall, Howard Duff et Howard Morris) qui viennent de louer une garçonnière pour des rendez-vous galants. Le film n'est pas un grand succès public.

     

      

      

      

    Elle tourne ensuite une nouvelle fois sous la direction de Richard Quine dans la comédie L'Inquiétante dame en noir (1962). Elle joue la propriétaire d'un appartement à Londres que lui loue un jeune diplomate américain (Jack Lemmon). Ce dernier apprend que cette veuve est soupçonnée d'avoir tué son mari. Novak, comme Lemmon et Fred Astaire, prend plaisir à tourner ce film qui n'est pas un succès au box-office mais qui reçoit des critiques élogieuses. The New Yorker parle d'un film « amusant et excitant. Chacun doit passer un bon moment à le regarder» Variety trouve l'intrigue « artificielle » et le film dans son ensemble « inégal, un peu semblable au style de Arsenic et vieilles dentelles » mais estime les dialogues « brillants et spirituels »

      

      

      

    Depuis la mort de Harry Cohn en 1958, la Columbia ne lui propose plus que les mêmes genres de scénarii et les mêmes types de rôles. Selon elle, personne n'arrive à prendre la relève et L'Inquiétante Dame en noir est le dernier film qu'elle tourne pour le studio. « Ils ont commencé à ressortir de vieux scripts. Ils ne cherchaient pas les bons sujets auxquels j'aurais pu apporté une touche spéciale. » déclare-t-elle. Elle refuse tout ce qu'elle considère comme des « films de plage » comme Comment réussir en amour sans se fatiguer (1967). Le 5 août 1962, le monde apprend la mort Marilyn Monroe. Novak en est profondément affectée et préfère s'éloigner du milieu hollywoodien.

    Deux ans plus tard, elle accepte de jouer dans la troisième adaptation du roman Servitude Humaine de William Somerset Maugham : L'Ange Pervers (1964). Elle succède ainsi à Bette Davis (L'Emprise, 1934) et à Eleanor Parker (L'Emprise, 1946) en interprétant Mildred, une jolie serveuse, cruelle et volage qui prend plaisir à tromper et à humilier son petit ami, un étudiant en médecine qui l’aime profondément.

      

      

    Le film est réalisé par Henry Hathaway, réalisateur connu pour son tempérament tyrannique. Il entre en conflit avec Novak et est alors renvoyé de la production avant d'être remplacé par le scénariste du film Bryan Forbes puis par le réalisateur Ken Hughes[ Hathaway déclare plus tard : « J'ai travaillé une journée avec elle et j'ai abandonné. » Mais Novak ne s'entend pas non plus avec son partenaire principal, l'acteur Laurence Harvey, dont elle refuse les invitations à dîner; Les producteurs envisagent à un moment de la remplacer, la jugeant trop difficile, par Elizabeth Taylor qui s'avère trop coûteuse;  À sa sortie, L'Ange pervers se heurte à des critiques négatives. Le New York Times le qualifie de « drame impassible » et lui reproche « ses dialogues pitoyables, la mise en scène et le jeu des acteurs, éléments essentiels à avoir pour transposer le roman de Maugham au cinéma »

      

      

      

    En 1964 sort également le film qu'elle tourne pour Billy Wilder intitulé Embrasse-moi, idiot. Wilder vient de connaître son plus gros succès commercial avec Irma la douce (1963), adaptation d'une comédie musicale à succès; Il décide de renouveler l'expérience avec une autre pièce, L’Heure éblouissante de Anna Bonacci. Embrasse-moi idiot débute avec le personnage de Dino (Martin), un chanteur de charme, qui tombe en panne de voiture dans une petite ville du Nevada. Il est alors accueilli par Orville, un professeur de piano, qui lui présente Polly (Novak), une prostituée qu'il fait passer pour sa femme. Cependant, Dino, amateur de jolies femmes, tente de la séduire. Novak donne la réplique à Dean Martin, Felicia Farr et Peter Sellers dans le rôle de Orville.

      

      

      

    Sellers est néanmoins contraint de quitter le tournage au bout de six semaines après avoir subi une crise cardiaque et est remplacé par Ray Walston Une fois rétabli, Sellers déplore dans une interview les conditions de travail qu'il qualifie de « laxistes » sur le tournage de Embrasse-moi, idiot[; Wilder, Martin, Novak et Farr lui envoient alors un télégramme où est écrit : « Traître ». Wilder lui a également répondu en s'interrogeant sur l'attaque dont il a été victime : « Crise cardiaque ? Il faudra déjà que vous ayez un cœur avant d'avoir une attaque» Le film sort pendant la période de Noël et est un échec cuisant tant bien critique que public. Le New York Times regrette que l'humour de Certains l'aiment chaud, autre film du réalisateur, ne s'y trouve pas et trouve en Embrasse-moi idiot une comédie « pitoyable qui ne fait pas rire » Plusieurs années après, Wilder déclare à propos de cet échec : « Je ne sais pas ce qui a choqué les gens. Il s’agit du film le plus bourgeois qui soit. (…) Le public avait mieux accepté La Garçonnière parce que c’était mieux conçu, mieux écrit, mieux huilé».

      

      

      

    L'année suivante, elle tient le tôle titre de la comédie Les Aventures amoureuses de Moll Flanders (1965), adaptation du roman de Daniel Defoe Heurs et Malheurs de la fameuse Moll Flanders, aux côtés d'Angela Lansbury et de Richard Johnson. Réalisé par Terence Young, situé au 18e siècle, le film suit les aventures de la jeune Moll Flanders qui espère à travers ses cinq mariages acquérir une certaine sécurité, notamment sur le plan financier. Les critiques sont mitigées. Variety le trouve « à certains moments comique, à d'autres, pas du tout comique »

      

      

      

      

    Elle commence ensuite le tournage de L'Œil du Malin (1966) réalisé par J. Lee Thompson, avec également David Niven et Sharon Tate. Mais, alors que le film est presque terminé, Novak est blessée au dos après être tombé de cheval et doit rester cinq semaines à l'hôpital[Dans l'incapacité de continuer, Deborah Kerr est engagée pour la remplacer et toutes les scènes où apparaissent Novak sont refilmées.

      

      

    En 1966, Kim Novak est victime de deux accidents de voiture et perd sa maison de Bel Air victime d'une coulée de boue; Elle reprend le chemin des plateaux pour être dirigée par Robert Aldrich dans Le Démon des femmes (1968). Le réalisateur est ravi de pouvoir travailler avec cette actrice qui possède selon lui un mélange rare : « le feu et la glace »]. Il est néanmoins affligé que, même après les répétitions, elle soit incertaine sur les motivations et le comportement de son personnage pendant le tournage[. L'histoire est celle d'Elsa Brickmann, une jeune femme dont le rêve est de devenir actrice. L'occasion se présente lorsque, à cause de sa ressemblance avec une grande comédienne assassinée, Lylah Clare, elle est repérée pour jouer son rôle dans un film autobiographique mis en scène par son ex-mari, le tyrannique et impitoyable Louis Zarkan (Peter Finch). Novak joue à nouveau un double rôle, celui de Elsa et de Lylah, comme dans Vertigo. Le film est un désastre critique et financier. La critique du Chicago Sun-Times décrit un film « affreux mais assez agréable » expliquant qu'on peut être amusé de voir quelque chose de si mauvais, Novak elle-même déteste le film. Lors de la première, elle se sent humiliée lorsqu'elle découvre qu'Aldrich l'a fait doubler sans l'en avertir. À partir de cet instant, elle ne lui adresse plus la parole.

    En 1969, elle est au générique de Le Plus Grand des Hold-up de Hy Averback, une parodie de Bonnie and Clyde Elle joue une fausse bonne sœur qui, accompagné de faux moines, se retrouve confrontée à d'autres malfaiteurs lorsqu'elle tente de braquer une banque. Le film, qualifié par le New York Times comme le « moins intéressant de l'année » est un nouvel échec pour Novak.

      

    Années 1970

    Dès lors, elle s'éloigne du système et n'accepte de travailler que lorsqu'elle le décidedans des films qui ne lui prennent généralement pas plus d'une ou deux semaines de travail[. Retirée à Carmel-by-the-Sea, elle qui rêvait enfant de devenir vétérinaire élève trois chiens, quatre chevaux, un lama, un bouc, quatre ratons laveurs et un mainate; Un scénario finit par retenir son attention. Rita Hayworth est contrainte d'abandonner le tournage de Les Contes aux limites de la folie (1973) et Novak est sollicitée pour la remplacer.

     

      

    Elle accepte et se rend à Londres pour tourner l'un des quatre sketches du film. Intitulé Luau, il met en scène Novak dans le rôle d'une agent littéraire qui essaye d'engager un nouvel auteur. Pour le convaincre, et sur les conseils d'un ami de cet écrivain, elle organise un repas reprenant le folklore hawaïen, le luau. Il s'agit en réalité d'une cérémonie devant permettre la réincarnation de la mère de l'ami an question. Selon The Encyclopedia of Horror, le film « évite la farce et développe un agréable humour pince-sans-rire grâce à la qualité des interprétations de ses acteurs où seule Novak ne parvient pas à trouver le juste ton »

    Toujours en 1973, elle tourne pour la première fois à la télévision avec The Third Girl from the Left produit par Playboy Enterprises et avec Tony Curtis. Elle y joue un personnage avec qui elle peut s'identifier, une danseuse vieillissante qui tombe amoureuse d'un jeune homme après s'être rendu compte qu'elle n'avait aucun avenir avec un prétendu comédien.

      

      

      

    Elle continue de refuser les nombreux scénarios qui lui sont envoyés, en particulier ceux qui contiennent des scènes de sexe qu'elle ne trouve pas nécessaires. La chaîne ABC lui soumet alors un projet de téléfilm intitulé Le Triangle du Diable (1975). Elle est conquise par l'histoire qui traite du surnaturel. Un hélicoptère avec deux sauveteurs des gardes-côtes américain est envoyé au secours de l'équipage d'un voilier. Arrivé sur place, l'un des deux hommes descend à bord et découvre qu'il n'y a qu'une seule survivante, Eva (Novak). Un accident mécanique survient obligeant l'homme et la jeune femme à passer la nuit à bord.

    En 1977, elle fait une apparition dans le western Le Bison blanc de Jack Lee Thompson le temps d'une scène qu'elle partage avec Charles Bronson. À sa sortie, le film est un échec commercial et les critiques s'interrogent sur la présence « charmante » de Novak qui selon eux n'arrive plus à bien jouer. Deux ans plus tard, elle est de deux scènes du film C'est mon gigolo de David Hemmings qui met en vedette David Bowie. Le salaire qu'elle touche lui permet de se payer une nouvelle maison dans l'Oregon avec son nouveau mari, le vétérinaire Robert Malloy. Le film n'est pas un succès et divise la critique. Variety l'apprécie pour sa « finesse » tandis que le Sarasota Herald-Tribune le qualifie de « désastre »

      

      

    Années 1980 et fin de carrière

    On lui propose ensuite de rejoindre le prestigieux casting pour trois semaines de tournage sur le film Le miroir se brisa (1980) d'après le roman éponyme de Agatha Christie. Mis en scène par Guy Hamilton, l'intrigue suit l'enquête de Miss Marple (Angela Lansbury) à propos d'un crime commis au cours d'une fête à laquelle son conviés les habitants du village par une équipe de tournage pour célébrer le retour d'une grande comédienne (Elizabeth Taylor). Novak est ravie de pouvoir donner la réplique à Taylor dans un rôle d'une de ses rivales qu'elle avoue adorer[n 104],[82]. Rock Hudson, Tony Curtis et Geraldine Chaplin complètent la distribution du film qui reçoit des critiques favorables lors de sa sortie.

    En 1983, elle joue le rôle d'un agent immobilier dans Malibu. Ce téléfilm de quatre heures raconte les vies turbulentes des richissimes habitants de la célèbre municipalité de Californie joués, entre autres, par James Coburn, George Hamilton et Eva Marie Saint. Novak accepte ensuite de figurer sur le premier épisode de Alfred Hitchcock présente (1985), remake de la série éponyme de Hitchcock.

     

      

    Les producteurs de Falcon Crest sont des admirateurs du film Vertigo et souhaitent écrire un rôle similaire pour Novak. Celle-ci accepte d'intégrer la saison 6 de la série où de nombreuses stars ont déjà été invitées comme Lana Turner et Gina Lollobrigida. Elle interprète une femme mystérieuse qui, pour échapper à des tueurs, se fait passer pour une de ses amies assassinée à sa place. Novak choisit elle-même le nom de son personnage, Kit Marlowe, celui que Harry Cohn voulait pour ses débuts d'actrice. Après avoir tourné 19 épisodes, elle quitte la série pour se concentrer à l'écriture de son autobiographie Through My Eyes.

      

      

    En mars 1989 à la cérémonie des Oscars, elle remet aux côtés de James Stewart la récompense pour le meilleur montage son et pour le meilleur mixage de son. Lors de la conférence de presse, elle déclare qu'elle serait enchantée de faire de nouveaux des films si l'occasion se présente. Elle reprend alors contact avec son agent de la William Morris Agency et recherche des rôles qui peuvent lui apporter de vrais défis. Elle finit par trouver The Children (1990) dans lequel elle donne la réplique à Ben Kingsley. C'est l'histoire de deux personnes, Martin et Rose (Kingsley et Novak), qui s'aiment depuis de longues années. C'est après la mort du mari de Rose qu'ils peuvent vivre pleinement leur amour.

     

      

    Le réalisateur Mike Figgis entend alors parler du désir de Novak de faire à nouveau des films et lui demande de jouer la mère mourante de Kevin Anderson dans son film Traumatismes (1991). Elle est immédiatement attirée par le scénario et le fait que le rôle soit à l'opposé de tous ceux qu'elle a jusque là interprétés. Elle incarne une femme internée dans un asile et mourant d'un cancer. Son tempérament violent et les aventures extra-conjugales de son mari l'ont font sombrer dans la folie. Le tournage s'avère être un calvaire. Elle ne parvient pas à discuter avec Figgis du personnage qu'elle considère comme « très émouvant, détruit par la haine, mais en même temps rempli d'amour inexprimé » ou de son point de vue. Figgis, quant à lui, n'a pas l'habitude de travailler avec les acteurs. Novak doit également faire face à la décision du réalisateur d'engager une autre actrice, Sarah Fearon, pour jouer son personnage jeune. Leurs disputes fréquentes la blessent profondément et la plupart des ses scènes sont finalement coupées au montage final.

    Novak a ensuite pour projet de jouer dans le premier film américain de Claude Berri, une comédie située dans les années 1960 avec également Peter Falk. Cependant, à la suite de la douloureuse expérience de Traumatismes, elle prend la décision de mettre un terme à sa carrière.

     

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Retraite

    Kim Novak partage alors sa vie entre sa maison de Carmel et son ranch dans l'Oregon avec son nouveau mari, le vétérinaire Robert Malloy. Elle élève avec lui chevaux et lamaset consacre son temps à l'équitation, le kayak, la photographie, la peinture, la sculpture et la poésie.

    En 1996, elle accepte de faire la promotion de Sueurs froides dans sa version restaurée et en 1997, elle fait l'objet d'une rétrospective, This is Kim, où sont présentés ses plus grands films dont Picnic et Embrasse-moi idiot.

      

    Elle vend ensuite sa propriété de Carmel pour s'installer définitvement dans son ranch qui longe le fleuve Rogue et dont elle possède deux îles. Le 24 juillet 2000, un court circuit met le feu à son ranch. Après avoir mis à l'abri leurs animaux, elle et son mari trouvent refuge dans une chaloupe sur un marécage derrière leur maison. Les pompiers n'arrivent pas à éteindre le feu assez rapidement pour sauver les différents manuscrits de Novak, notamment les scénarios de Sueurs froides et de Picnic. Elle perd aussi l'ordinateur qui contient son autobiographie ainsi que plusieurs peintures dont plusieurs originaux de Pablo Picasso. L'actrice confie après l'incendie dont les dommages s'élèvent à 200 000 dollars :

     

    « Je prends personnellement cela comme le signe que je ne devais peut-être pas écrire ma biographie. Peut-être le passé se doit-il de rester enfoui. »

    — Kim Novak

      

    En décembre 2001, trois hommes sont arrêtés et inculpés pour vol avec effraction et association de malfaiteurs après avoir dérobé des armes à feu d'une valeur de 20 000 dollars à Novak.

    Depuis son retrait du cinéma, elle refuse tous les scénarii qu'elle reçoit. Au début des années 2000, on lui propose d'apparaître dans plusieurs grosses productions ainsi que d'être interviewée dans des émissions majeures aux États-Unis. Elle accorde une entrevue à Larry King et revient sur sa carrière lors de son talk show Larry King Live en 2004. Elle y explique qu'il faudra un projet vraiment spécial pour la convaincre de faire de nouveau un film.

     

      

      

    En 2010, à l'occasion de la sortie du coffret The Kim Novak Collection qui regroupe les films Picnic, Un seul amour, L'Adorable sorcière, Au milieu de la nuit et La Blonde ou la Rousse, elle apparaît à la Cinémathèque Américaine pour un séance de questions-réponses.. Elle confie à cette période se sentir dépressive et furieuse lorsqu'elle voit un film qu'elle aurait aimé jouer et se demande pourquoi on ne pense pas à elle pour certains rôles. La même année, son médecin lui détecte un cancer du sein lors d'une mammographie de routine. Son manager déclare que la maladie a été détectée tôt et que « tous les docteurs disent qu'elle possède une forme physique fantastique et devrait guérir très vite. »

    En janvier 2012, Kim Novak achète une pleine page de publicité dans le journal américain Variety pour dénoncer le fait que la musique de Sueurs froides soit utilisée dans le film The Artist (2011).

      

      

    « Je veux signaler un viol. Je me sens comme si mon corps - ou du moins mon travail - avait été violé par le film The Artist. Le film pouvait et aurait dû reposer sur ses propres créations, sans utiliser la musique de Bernard Herrmann créée pour Sueurs froides d'Alfred Hitchcock, dans le but d'insuffler une plus grande tension dramatique. Une grande partie de la musique de Sueurs froides a été écrite pendant, et non pas après, le tournage, c'était la façon de travailler d'Hitchcock. Le thème Scène d'amour a été créé musicalement avec les pièces du puzzle de l'histoire. Selon moi, les efforts du compositeur, du réalisateur, de James Stewart et de moi-même ont été violés.

    Je suis la seule qui peut parler aujourd'hui. Ils n'avaient pas besoin d'utiliser ce que je considère comme l'une des plus importantes scènes dans l'histoire du cinéma en utilisant la musique de Sueurs froides et en utilisant les émotions qu'elle engendre comme si elles étaient les leurs. Même s'ils précisent rapidement l'origine de cette musique dans le générique de fin, je crois qu'il s'agit de tromperie. Honte sur eux !

    C'est moralement condamnable pour les talents artistiques de notre industrie d'utiliser et d'abuser de morceaux célèbres pour attirer l'attention et récolter de la gloire, tout en détournant ces œuvres de leur sens original. Il est essentiel de protéger l'ensemble des œuvres pour la postérité, avec leur identité originale et individuelle intacte et protégée. »

    — Kim Novak

      

      

    Le réalisateur du film, Michel Hazanavicius, lui répond dans un communiqué expliquant que « The Artist a été conçu comme une lettre d’amour pour le cinéma, et est né de l'admiration et du respect que moi et mon équipe portons pour tous les films à travers l’histoire. Nous avons été inspirés par le travail d’Hitchcock, Lang, Lubitsch, Murnau et Wilder. J’adore Bernard Herrmann, sa musique a été utilisée dans beaucoup de films différents et je suis très heureux d’avoir pu l’utiliser dans mon film. Je respecte beaucoup Kim Novak, et je suis navré d’apprendre qu’elle n’apprécie pas cet hommage. »

      

      

    Le fait que Novak utilise le mot « viol » soulève l'indignation auprès des défenseurs de victimes de viols. Lynn Blanco, directrice du Rape Crisis Center de San Antonio, déclare que lorsque ce mot est utilisé d'une manière à dramatiser une situation, « il diminue la souffrance des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont souffert de ce crime. » Karla Miller, responsable de l'organisation Rape Victim Advocacy Program à Iowa City, s'interroge sur le fait qu'un travail puisse être assimilé à un corps et une âme brutalisés et victimes de violences sexuelles.

     

      

      

    « Madame Novak serait sans aucun doute d'accord. Certaines victimes (et d'autres) pourraient l'être. Mais d'autres ne le peuvent pas. » Le manager de Kim Novak, Sue Cameron, estime elle qu'il existe « différents types de viols dont le viol d'une âme. Tous les viols sont des actes violents et toutes les victimes devraient être prises en charge. » Novak révèle ensuite avoir comparé cette situation à un viol parce qu'elle a été abusée pendant son enfance et, ne l'ayant jamais rapporté, elle s'est sentit obligée de le faire pour la musique de Sueurs froides.

    Toujours en 2012, Kim Novak accepte la proposition que lui fait depuis longtemps l'historien de cinéma Robert Osborne de lui accorder une entrevue. Celle-ci se déroule pendant le festival de la chaîne Turner Classic Movies et devant une assemblée après la projection de Sueurs froides. Novak déclare alors être atteinte de troubles bipolaires et avoue regretter avoir quitté Hollywood au sommet de sa gloire dans les années 1960.

      

      

    Honneurs

    Malgré son succès public, Kim Novak obtient difficilement la reconnaissance de ses pairs. En effet, elle n'a jamais reçu de prix pour une de ses performances et n'a été nommée que pour un seul film, Picnic, au BAFTA de la meilleure actrice étrangère. Elle reçoit deux Golden Globes : celui de la révélation féminine en 1955 et le prix Henrietta comme l'actrice de l'année en 1957. Le 8 février 1960, elle obtient son étoile sur le Walk of Fame au 6332 Hollywood Boulevard. Elle est élue 92e star la plus sexy par le magazine Empire en 1995[101] et est honorée deux ans plus tard, à l'occasion du 47e festival du film de Berlin, de l'Ours d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. En 2012, elle laisse ses empreintes dans le ciment du Grauman's Chinese Theatre. Le 14 juin de la même année, elle reçoit le San Francisco Cinematic Icon Award pour avoir fait honneur à la ville de San Francisco dans le film Sueurs froides.

    Kim Novak est également une inspiration pour d'autres actrices ainsi que des créateurs de modes. Naomi Watts déclare avoir basé sa performance dans le film Mulholland Drive, entre autres, sur le personnage de Novak dans Sueurs froide. Renée Zellweger la définit comme « magique » et Nicole Kidman, quant à elle, la décrit comme une « inspiration pour toutes les femmes. Vous êtes une icône dont la présence à l'écran est incomparable, et vous avez pourtant vécu votre vie dans la dignité et l'authenticité, avec le courage de suivre votre cœur où que vous soyez. » En 2010, Alexander McQueen crée le sac qu'il baptise « Novak » et déclare : « Je suis attiré par Kim Novak de la même manière que Hitchcock l'était. Elle avait cet air tendu que l'on ne voudrait pas franchir. » De plus, le groupe Kim Novak s'est baptisé ainsi en son honneur.

     

      

    L'actrice vue par elle-même et la critique

    Novak décrit son jeu d'actrice comme « non stylisé. » Elle estime que ses interprétations sont « honnêtes » même celles qu'elle apprécie le moins comme La Blonde ou la Rousse]. Lorsqu'elle joue un personnage, elle s'intéresse à tout ce qui la concerne : ce qu'elle est et ce qu'elle veut.

      

      

    « Le problème était que je n'avais pas de très bonnes critiques sur beaucoup de mes films. Mais je croyais en ce que je faisais. Je pensais être correcte dans mon interprétation. Les critiques voulaient quelque chose de remarquable et de surjoué mais, pour moi, la simplicité était meilleure. J'étais sûre que ça l'était. Et puis, je lisais les critiques et devenait confuse - mon jugement était-il faux ? J'ai perdu de ma confiance. Je n'avais pas beaucoup d'estime pour moi à ce moment là, mais je croyais aux personnages que je jouais. En cela, j'étais plus forte que les décisions que j'ai parfois prises. Fondamentalement, les meilleurs rôles que j'ai fait, c'était moi. Dans Picnic, quand je dit : « Je suis fatigué d'être juste la jolie fille ! », c'était moi. Je ne voulais pas être ça seulement. Je pouvais m'identifier à elle, et la façon dont elle se sentait quand les autres la voyaient »

    — Kim Novak, Liz Smith: Kim Novak – From Then … Until Now

      

      

      

    Depuis ses débuts, Kim Novak divise la critique qui la considère comme une simple star issue de la machine Hollywoodienne.

    Le rôle dans Picnic lui permet d'accéder au-devant de la scène. Variety estime que sa performance est « juste » alors que Time Out la décrit comme « complètement à plat » dans un rôle pourtant crucial. Sa prestation dans L'Homme au bras d'or est jugée « convaincanT» tandis que celle de Tu seras un homme, mon fils « endormie mais adorable. » Pour le New York Times, elle n'est qu'un élément décoratif dans La Blonde ou la Rousse et fait « pâle figure» face à Sinatra, selon Variety.

    Lors de la sortie de Sueurs froides, elle est trouvée « vraiment surprenante», « intéressante » lorsqu'elle est dirigée par Hitchcock et « plus actrice qu'elle ne l'était dans La Blonde ou la Rousse ou Un Seul amour[n 154],[33]. » Aujourd'hui, sa contribution pour le film est considérée comme l'une des plus grandes interprétations féminines du cinéma[n 155],[113].

    Pour L'Adorable Voisine, Variety pense qu'à cause d'elle le film perd de son éclat et de sa spontanétité, deux éléments présents dans la pièce d'origine. Elle apporte ensuite sa « fraîcheur » dans Liaisons secrètes. Elle « ronronne» et n'est pas « une inspiration éclatante» dans Garçonnière pour quatre. Pour le New York Times, la plaisante surprise de L'Inquiétante Dame en Noir réside dans le fait de la voir en tête d'affiche quand on sait que cela « n'augure rien de bon » et la compare à « un pneu à plat. » Dans L'Ange pervers, elle souffre de la comparaison avec Bette Davis, dont elle avait repris le rôle. La critique est partagée pour son rôle dans Embrasse-moi idiot. Certains le juge « au premier abord complaisant mais la caractérisation devient vite une caricature » tandis que d'autres estiment qu'il aide grandement le film. Celui de Les Aventures Amoureuses de Moll Flanders est « loin d'être mémorable», alors que son interprétation du double rôle dans Le Démon des femmes est estimé bien fait.      

      

    Dans Le Miroir se brisa, elle délivre la performance la « plus drôle » de sa carrière. Comme ses partenaires, elle offre une performance « solide » dans The Children . Son dernier rôle, amputé, dans Traumatismes n'offre guère d'intérêt bien que s'il soit le plus intéressants de tous les personnages.

      

    Vie privée

    À son arrivée à Hollywood, elle souhaite rester célibataire et on lui prête beaucoup d'aventures, parmi lesquelles Frank Sinatra, Aly Khan ou encore le fils du dictateur Rafael Leónidas Trujillo Molina de la République dominicaine, Ramfis Trujillo.  Elle devient l'amie de Sammy Davis, Jr., mais la rumeur prétend que les deux ont une liaison .  Furieux, Harry Cohn convoque Novak dans son bureau et lui ordonne de ne plus voir Davis. À ce dernier, qui est borgne depuis un accident de voiture, il envoie un émissaire qui le menace de lui ôter complètement la vue;

    Au début des années 1960, Novak vit avec le réalisateur Richard Quine avec qui elle est d'abord amie. Quine représente pour elle « l'image du père » et ils s'installent ensemble dans la maison qui a servi pour le tournage de Liaisons secrètes. Elle n'est cependant pas prête à se marier. Elle mène ensuite ce qu'elle appelle la vie de bohème avec le guitariste Al Shackman.

    Le 15 mars 1965, après le tournage de Les Aventures Amoureuses de Moll Flanders, elle épouse son partenaire du film, l'acteur anglais Richard Johnson. Ils divorcent un an plus tard, le 26 avril 1966.

    Dans les années 1970, elle partage la vie de l'acteur américain Michael Brandon avec qui elle tourne dans le téléfilm The Third Girl from the Left .

    Le 12 mars 1976, elle se marie avec son vétérinaire, le Dr Robert Malloy, rencontré une nuit de 1974 alors qu'il venait soigner l'un de ses chevaux Elle se sent en sécurité avec cet homme qui l'aime pour ce qu'elle est, qui ne connaît rien d'Hollywood et qui ne l'avait jamais vue dans un film auparavant;

     

      

    Divers

    Pour sa contribution au 7e art, elle a une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood, au 6336, Hollywood Boulevard.

    Elle a refusé les premiers rôles dans Diamants sur canapé (1961) et L'Arnaqueur (1961).

     

     

      

    Filmographie

    Documentaires

    • 1959 : Premier Khrushchev in the USA
    • 1963 : Showman

     

     

    wikipedia

     

     

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    Kim Novak et James Stewart dans sueurs froides

     

    Pas printemps pour Judy



    Alfred Hitchcock, dans les années 50, est en pleine gloire, ses précédents films ayant connus de gros succès commerciaux (L'homme qui en savait trop, en 1956, la main au collet, en 1955, Fenêtre sur cour en 1954, pour n'en citer que les plus marquants). Entouré de la dream team hitchcockienne (Bernard Hermann pour la composition musicale, James Stewart en acteur principal), rien ne lui résiste.
    C'est donc confiant qu'il se lance dans son nouveau métrage, sueurs froides. Il confie donc le scénario, tiré du roman d'entre les morts (de Pierre Boileau et Thomas Narcejac), à Alec Coppel, qui en écrit une adaptation jugée incompréhensible par tous. Hitchcock se débarrasse du scénariste, et fait appel à Samuel A. Taylor pour reprendre le sujet et le rendre exploitable.

    Kim Novak dans sueurs froides



    Mais le travail prend du temps, et le début du tournage prend du retard. Initialement prévue pour tenir le premier rôle féminin, l'actrice Vera Miles (que le maître avait déjà fait tourner dans un épisode de sa série T.V., et que l'on retrouvera plus tard dans le Psychose, du même Alfred Hitchcock) se retrouvera enceinte, et refusera donc le rôle. Le cinéaste lui en voudra, pensant faire d'elle l'une des futures stars d'Hollywood. Sa seule participation au film sera de poser pour la peinture représentant Carlotta. Bon gré, mal gré, le cinéaste britannique se retrouvera donc avec une Kim Novak dont il boudera le talent (une certaine mauvaise fois ayant toujours animé le bonhomme).
     
    Kim Novak est déjà une vedette lorsqu'elle tournera Sueurs froides, et pourtant sueurs froides sera vite considéré le meilleur rôle de toute sa carrière. Elle est typique de la femme Hitchcockienne: blonde, mystérieuse, belle, froide, et en même temps extrêmement sensuelle. Kim Novak rejoint donc les Grace Kelly, Ingrid Bergman Tippi Hedren, et autre Eva Marie Saint au panthéon des femmes fatales hitchcockiennes.
     
     

    Vertigo, où le talent visuel d'hitchcock se montre inégalé



     
    Quelques changements ont inévitablement été opérés par rapport au roman de base. Ainsi, par exemple, le décor s'est déplacé de la France aux Etats-Unis (et plus particulièrement à San Francisco, Alfred Hitchcock cherchant depuis des années à faire un film dans cette ville). Mais le changement principal concerne la sexualité du héros. Tandis que dans le roman, le personnage principal était clairement impuissant, Hitchcock se limitera à de subtiles allusions dans la version filmée (la cane, substitut du pénis qu'il n'a jamais pu utiliser avec son ancienne fiancée, Midje, en est l'un des symboles les plus évidents, ainsi bien entendu les allusions que fait cette dernière à propos des soutiens-gorges et du fait que son ex est maintenant un grand garçon).
     
    Le fait que le héros suive une femme dont il tombe amoureux, faisant de lui un voyeur, par définition n'ayant aucun rapport avec l'autre, est symptomatique de cette approche.
    Cependant, le film est clairement l'un des films les plus sexués de la carrière du maître. Pourtant il n'y a aucune scène dénudée, il faudra attendre la toute fin de sa carrière pour voir le réalisateur des oiseaux montrer une femme nue à l'écran, de Psychose où la nudité est subtilement suggérée à Frenzy, où le corps de la femme est enfin dévoilé.
     
     
      
      
    Entre le côté voyeur du personnage (qui se retrouve obligé d'intervenir uniquement lorsque l'objet du désir est en train de se noyer), le fait qu'elle soit une femme mariée (et donc par définition inaccessible), et la fixation à la mort de la femme aimée, fixation qui se solde par le besoin de voir une autre vêtue de la même façon que l'être disparu (et là encore faisant appel au voyeurisme), tout le film gravite autour du sexe, et en particulier du sexe non assouvi ou impossible (même lorsqu'il passe enfin à l'acte, c'est avec une femme mariée, ce qui se solde sur une aventure sans lendemain, symbolisée d'ailleurs par la mort de la femme). Même lorsqu'il retrouve enfin la femme qu'il aime, et qu'il arrive enfin à avoir et une relation libéré de toute contrainte, à savoir un mari gênant et un problème d'érection (symbolisé par sa victoire sur son vertige lors de la scène finale du film), sa chère et tendre ne peut assouvir son envie (pour une raison évidente que seuls ceux qui ont vu le film pourront appréhender).

     

    un James Stewart ayant vaincu son problème d'érection dans Sueurs froides



    Thématiquement, sueurs froides est un pur film du maître, et plus particulièrement son côté étude de la folie (tout comme deux de ses films les plus réussis, la maison du docteur Edwardes et Pas de printemps pour Marnie). Même si dans le présent film le suspens et le machiavélisme prennent au final le dessus sur la psychologie.
     
    Techniquement, le film aussi est on ne peut plus typique du cinéaste. Mais chez Hitchcock typique ne veut pas dire classique, bien au contraire. L'un des points forts du maître a été, tout au long de sa carrière, de toujours chercher à réinventer la ou les techniques de filmage. Quelques exemples? Le lien étroit entre musique et images dans l'homme qui en savait trop (1934), ainsi que dans son remake américain (1956), la folie et les rêves dans la maison du docteur Edwardes (1945), le plan séquence dans la corde (1948) ,la 3D dans Le crime était presque parfait (1954), l'unité de lieu dans Fenêtre sur cour (1954), la douche dans Psychose (1960). Mais rares sont les innovations à avoir autant marqués le cinéma que la fameuse séquence du vertige de James Stewart.
      
    Cette technique, qu'Alfred Hitchcock avait déjà voulu essayer sur Rebecca (mais à l'époque, les moyens techniques ne permettaient pas de rendre de façon convaincante cette nouvelle technique), est un mélange de zoom effectué en même temps qu'un travelling arrière (on appelle maintenant cela un travelling compensé), ce qui a pour conséquence de tordre les distances. D'une efficacité telle qu'après ce film, tous se mirent à copier l'effet, certains, comme Stanley Kubrick, en faisant même une marque de fabrique. Récemment, Peter Jackson utilisa le travelling compensé dans la communauté de l'anneau. Steven Spielberg en fit aussi un usage intelligent dans E.T., et François Truffaut dans Jules et Jim. Pour ne citer que les exemples les plus connus.
     
     
     

    San Fransisco, dans sueurs froides d'Alfred Hitchcock



    Visuellement, le travail effectué sur sueurs froides est encore une fois la preuve non seulement du talent d'Alfred Hitchcock, mais aussi de l'importance qu'il donnait aux détails. Ainsi, par exemple, le costume gris porté par Kim Novak dans le film, qui fut sujet à dispute entre l'actrice et le cinéaste, Kim Novak arguant que le gris ne sied absolument pas aux blondes, a été voulu de cette couleur justement pour cette unique raison, son personnage devant apparaître à ce moment là comme une femme fade, presque transparente, vivant en dehors de la réalité. Tout le contraire de la première rencontre entre son personnage et celui joué par James Stewart, où elle doit cette fois-ci être la quintessence de la femme désirable. Son costume est à ce moment là l'un des plus beaux de l'univers hitchcockien.
     
    Les décors aussi ont une importance capitale dans Sueurs froides, peut-être plus encore que dans les autres films du maître. Entre un San Francisco que le cinéaste jugeait très photogénique, une forêt d'arbres centenaires (et rappelant ainsi le rapport étrange qu'a le personnage de Madeleine avec le temps qui passe), le Golden Gate Bridge qui apparaît comme écrasant (un lieu idéal pour se suicider), les lieus forts ne manquent pas dans ce film.

     

    Mais le site le plus marquant est bien entendu la tour du monastère de San Juan Batista. Tour qui n'existe pas! Elle a en effet été ajoutée en mate painting (Hitchcock a toujours beaucoup aimé le mate painting), le reste étant tourné en studio.

     

    Mais le film ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans la musique de Bernard Herman, qui, encore une fois, transcende l'univers de son cinéaste fétiche. Le compositeur livre avec la partition de sueurs froides l'une des plus réussies de sa carrière (Terry Gilliam, dans l'armé des douze singes, reprendra un bout du score de sueurs froides en hommage au talentueux compositeur). Bernard Herman, pour recréer l'ambiance d'amour impossible et maudit, s'est ouvertement inspiré du Tristan et Isolde de Wagner, dont le sujet est relativement similaire.

     

     
    Encore une fois le talent des deux hommes a abouti à un chef d'oeuvre, que tous les cinéphiles considèrent comme l'un des meilleurs du maître, et ce malgré l'échec du film au moment de sa sortie. En dehors de la France qui a toujours beaucoup apprécié le cinéaste, et ce dès la début de sa très longue et prolifique carrière.
      
      
      
     
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    Kim Novak, née Marilyn Pauline Novak (13 février 1933 à Chicago, États-Unis), est une actrice américaine.

    À l'âge de 21 ans, elle arrive à Hollywood et se fait engager par des dirigeants de la Columbia qui voyaient en elle une nouvelle Marilyn Monroe. Le succès s'ouvre à elle dès 1955 avec Picnic, pour lequel elle remporte le Golden Globe Award de la révélation féminine. Elle tourne deux films avec Frank Sinatra: L'Homme au bras d'or en 1955 et La Blonde ou la Rousse en 1957. L'année suivante, Alfred Hitchcock lui offre son plus grand rôle dans Sueurs froides avec James Stewart qu'elle retrouvera la même année pour Adorable voisine. Elle joue aux côtés des plus grands: Kirk Douglas (Liaisons secrètes, 1960), Jack Lemmon et Fred Astaire (L'Inquiétante dame en noir, 1962), Dean Martin (Embrasse-moi, idiot, 1964) ainsi qu'Elizabeth Taylor (Le miroir se brisa, 1980). En 1991, à 58 ans, elle met fin à sa carrière d’actrice.

     

     

     

     
     
     
     

    Jeunesse et début de sa carrière :

    D'ascendance tchèque, elle s'appelait Marilyn Pauline Novak lors de sa naissance à Chicago. Son père était employé du chemin de fer et ex-instituteur, alors que sa mère était aussi une ex-institutrice.

    Après l'obtention de son diplôme du high school américain, elle entame une carrière de mannequin pour une boutique spécialisée dans les vêtements pour adolescents. Par la suite, elle reçoit une bourse d'étude pour une école de mannequins, tout en continuant son métier à temps partiel. Elle a aussi occupé le poste d'opérateur d'ascenseur, de commis en magasin et d'aide-dentiste.

    Après avoir vanté les mérites d'une société spécialisée dans les réfrigérateurs (elle était surnommée « Miss Deepfreeze »), elle s'établit à Los Angeles, tout en continuant son métier de mannequin. En 1954, elle apparaît pour la première fois à l'écran dans le film French Line (The french line) produit par RKO Pictures. Il met en vedette Jane Russell et Gilbert Roland. Le jeu de Novak, une pose dans un escalier, n'est pas mentionné.

     

     

     

     

     

    Carrière cinématographique :

    Par contre, un agent de recrutement pour Columbia Pictures l'a remarquée et lui fait faire un essai devant la caméra. À ce moment, le responsable de studio Harry Cohn souhaitait remplacer la star de la compagnie Rita Hayworth. Novak est engagée pour une période de six mois. Columbia, du même souffle, souhaite une actrice qui fera compétition à Marilyn Monroe, toutes les deux étant blondes et plantureuses. Le studio lui demande de changer son nom de scène et propose Kit Marlowe. Elle insiste pour conserver son nom de famille. Les deux parties s'entendront pour Kim Novak.

     

    Cohn lui intime de perdre du poids, tout comme de porter un soutien-gorge. Elle suit des cours d'art dramatique, qu'elle paie de sa poche. Son premier rôle est celui de Lona McLane dans Pushover, donnant la réplique à Fred MacMurray et Philip Carey. Bien que son rôle ne soit pas le meilleur, des critiques et des spectateurs sont éblouis par sa beauté. Elle vient de créer un cercle d'admirateurs.

    Par la suite, elle joue une femme fatale dans Phffft!, donnant la réplique à Judy Holliday, Jack Lemmon et Jack Carson. Les critiques sont bonnes. De plus en plus de personnes veulent voir cette nouvelle vedette du grand écran. Ses admirateurs lui font parvenir de nombreux courriers. S'ensuivra pour elle une suite de films à succès.

    Après son rôle de Madge Owens dans Picnic (1955), où elle donne la réplique à William Holden, Novak gagne un prix Golden Globe pour l'actrice la plus prometteuse. Elle est aussi mise en nomination par le BAFTA britannique en tant que meilleure actrice étrangère.

    En 1955, prêtée à United Artists, elle joue Molly dans L'Homme au bras d'or (1955) avec Frank Sinatra et Eleanor Parker. Ce film remporte un grand succès. Elle donnera aussi la réplique à Sinatra dans La Blonde ou la rousse (1957), mettant aussi en vedette Rita Hayworth.

    Sa popularité est suffisamment importante pour qu'elle fasse la page couverture du magazine Time, édition du 29 juillet 1957. Cette même année, elle fait la grève, protestant contre son salaire hebdomadaire de 1 250 USD.

     

     

     

     

     

     

     
     
     
     
     
     

    En 1958, Novak joue le double rôle de Madeleine Elster et Judy Barton dans le suspense Sueurs froides réalisé par Alfred Hitchcock. Dans ce film, un détective privé souffrant de vertige, joué par James Stewart, KIM NOVAKest engagé pour suivre la femme d'un ami, Elster (Novak). Il tombe amoureux d'elle, et est témoin de son suicide. Plus tard, il la reconnaît en la personne de Barton (Novak), laquelle a maintenant les cheveux bruns. Il découvrira qu'il est un pion dans une machination meurtrière.

     

     

    Tout de suite après, elle est Gil Holroyd dans Adorable voisine (1958), donnant la réplique à James Stewart et Jack Lemmon dans cette comédie à propos d'une sorcière des temps modernes. Ce film est un flop au box-office.

     

    Carrière cinématographique des années 60 aux années 80 :

     

    Au début des années 1960, sa carrière est sur la pente descendante. Elle joue une vulgaire serveuse, Mildred Rogers, dans le remake L'Ange pervers (1964), basé sur un drame de Somerset Maugham. Elle donne la réplique à Laurence Harvey et Robert Morley, et reçoit de bonnes critiques. Dans le film de Billy Wilder, Embrasse-moi, idiot (1964), elle démontre un bon sens de l'humour. Dean Martin joue avec elle, mais le film est encore un flop.

    Après avoir tenu le rôle titre dans les Aventures amoureuses de Moll Flanders (1965), où elle donne la réplique à Richard Johnson et Angela Lansbury, elle prend une pause prolongée d'Hollywood.

    Elle a fait un retour dans le rôle d'une jeune actrice, Elsa Brinkmann, et d'une super-vedette de l'écran assassinée, Lylah Clare, dans Le Démon des femmes (1968) du directeur Robert Aldrich. Elle donne la réplique à Peter Finch et Ernest Borgnine. Le film, produit par MGM, est un autre flop.

     

     

     

    Après le rôle d'une faussaire, sœur Lyda Kebanov, dans The Great Bank Robbery (1969), où elle donne la réplique à Zero Mostel, Clint Walker et Claude Akins, elle fait une pause de quatre ans. Elle joue le rôle, mineur d'Auriol Pageant dans la comédie d'horreur Tales That Witness Madness (1973). En 1979, elle joue Helga dans Just a Gigolo, mettant en vedette David Bowie. Elle joue Lola Brewster dans le suspense policier Le Miroir se brisa d'Agatha Christie (1980). Elle donne la réplique à Angela Lansbury, Geraldine Chaplin, Tony Curtis, Edward Fox, Rock Hudson et Elizabeth Taylor. Taylor et Novak, rivales à l'écran, se donnent des répliques mordantes. Lors d'une pause, Novak s'exclame : « Je pourrais manger une pellicule Kodak et vomir une meilleure photo! »KIM NOVAK

    Au cours des années, elle a aussi fait des apparitions à la télévision. Elle est la vedette, une showgirl vieillissante, d'un film pour la télévision : The Third Girl From the Left (1973); elle joue Eve dans Satan's Triangle (1975); elle est Billie Farnsworth dans Malibu (1983); elle a le rôle de Rosa dans la série télévisée Alfred Hitchcock présente (1985); Finalement, elle s'est jointe à la distribution régulière du feuilleton télévisé Falcon Crest et est Kit Marlowe pendant la saison 1986 à 1987.

    En 1991, Kim Novak stoppe sa carrière après avoir tourné dans le suspense Liebestraum, produit par MGM.

    Fichier:611px-Kim Novak.jpeg

    Divers :

    Pour sa contribution au 7e art, elle a une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood, au 6336, Hollywood Boulevard.

    Sa maison située à Eagle Point en Oregon a été la proie des flammes le 24 juillet 2000. Les pompiers n'ont pu éteindre le feu assez rapidement pour sauver différents manuscrits, incluant des scénarios de Sueurs froides et de Picnic. Elle a aussi perdu son ordinateur, lequel contenait son autobiographie tant attendue.

    Elle a été mariée à l'acteur britannique Richard Johnson (du 15 mars 1965 au 23 avril 1966). Son deuxième mari est un vétérinaire, le Dr. Robert Malloy (du 12 mars 1976 à aujourd'hui). Elle a eu une relation avec Sammy Davis, Jr. qui a fait beaucoup de bruit.

    Pour une scène de Picnic, où elle doit pleurer, elle a demandé au réalisateur de la pincer, car elle affirmait ne pouvoir pleurer que si elle a mal.

    Elle a refusé les premiers rôles dans Diamants sur canapé (1961) et L'Arnaqueur (1961).

     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     
     
    Filmographie :
     
     
     
     
    Fichier:Kim Novak-Pal Joey 3.jpg
     
     
     
     
     
     
    Kim Novak
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