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    glenn close 449x640 Métamorphose de Glenn Close

     

     

    Sa biographie

    Fille de William Taliaferro Close et de Bettine Moore, Glenn Close voit le jour le 19 mars 1947 à Greenwich dans le Connecticut.

    Elle est élevée dans un milieu très aisé et connait une enfance géographiquement très mouvementée (Suisse, Zaïre…) en raison de l’exigence de la profession de son père, un chirurgien de grande renommée.

    Dans sa petite jeunesse, Close intègre le prestigieux pensionnat de Rosemary Hill (au Connecticut) où elle fait la découverte de l’univers fascinant du théâtre. Elle fonde alors, avec quelques amies, une troupe baptisée les Fingernails et commence déjà à y exercer ses talents artistiques, écrivant et jouant des sketchs comiques.

    Elle rejoint par la suite les rangs de l’Université William & Mary et y poursuit, en parallèle, des cours dans deux différentes sections d’études ; l’art dramatique et l’anthropologie.

    Après l’obtention de ses diplômes, elle part s’installer, au milieu des années 70, à New York. Elle y intègre le Phoenix Theater où elle fait ses classes professionnelles en participant, en tant que comédienne, à une multitude de pièces ainsi qu’à des comédies musicales, révélant un véritable don vocal.

     

     

     

     

    En 1975, à l’âge de 28 ans, elle fait sa première apparition sur petit écran dans The Rules of the Game et continue, durant ce qu’il reste de cette décennie, à participer à d’autres projets télévisés.

    Il faudra attendre l’année 1982 pour la voir illuminer le grand écran de son talent dans Le Monde Selon Garp. Ces débuts s’avèrent des plus prometteurs puisque son interprétation lui vaut, cette année-là, une nomination aux Oscars, dans la catégorie Meilleure Actrice dans un Second Rôle.

     

     

     

     

    Mais c’est finalement en 1987 que l’actrice a rendez-vous avec le premier énorme succès public de sa carrière lorsqu’elle incarne Alex Forrest, la bien dangereuse et déséquilibrée maîtresse de Michael Douglas, dans le film Liaison Fatale (réalisé par Adrian Lyne). Elle enchaîne, en 1988, avec le rôle de Mme de Merteuil dans Les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears. Ces deux dernières interprétations lui valent d’être nommée aux oscars dans la catégorie Meilleure Actrice.

     

     

     

     

    Parallèlement, Close continue à mener sa carrière tant à la télévision que sur les planches théâtrales. Et il faut avouer que le succès semble la suivre à la trace, peu importe le domaine artistique qu’elle expérimente.

     

     

     

     

    La télévision d’abord ; elle y joue dans Something about Amelia en 1984 pour lequel elle est nommée aux Golden Globe dans la catégorie Meilleure Prestation par une Actrice dans une minisérie ou un feuilleton télévisé ainsi qu’aux Emmy Awards, catégorie Meilleure Actrice Principale dans un feuilleton.

      

      

      

    Au théâtre, la comédienne obtient d’abord une première nomination au Tony Award grâce à la comédie musicale Barnum et finit par remporter ce prix en 1984 pour son excellente interprétation dans The Real Things aux côtés de Jeremy Irons.

    Si l’avènement des années 90 modifie d’une quelconque manière le succès de l’actrice, c’est certainement en l’améliorant et le consolidant.

     

     

     

     

    Au cinéma, elle joue dans des superproductions hollywoodiennes telles que, entre autres, Mars Attacks ! (1996), l’animation Walt DisneyLes 101 Dalmatiens (1996) ainsi que sa suite Les 102 Dalmatiens(en 2000), et Air Force One (1997). Point commun entre tous ces projets ? Une énorme réussite publique qui n’a de cesse de confirmer la notoriété et la popularité de Close. Et la reconnaissance critique également. Celle-là a pour témoins les nombreuses nominations et récompenses qui pleuvent ; Golden Globe, Emmy, Blockbuster Entertainment Awards, Saturn Awards…

     

     

     

     

    Sur petit écran, l’actrice fait sensation à chacune de ses apparitions ; la série Sarah, Plain and Tall (en 1991 ainsi que ses deux suites) et le téléfilm Serving in Silence : The Margarethe Cammermeyer Story (en 1995). Pour preuve indéniable de son succès, Close décroche pour ses performances respectives quelques nominations aux Golden Globe et obtient, en 1995, l’Emmy Award de la Meilleure Actrice dans un feuilleton.

    Le nouveau millénaire apporte un nouveau souffle majoritairement télévisuel à la carrière de l’actrice qui s’illustre dans quelques apparitions plus ou moins occasionnelles (Les Simpsons, etc.) avant de s’installer pour 26 épisodes (de 2007 à 2009) dans la série Damages, dans la peau de l’implacable avocate Patty Hewes.

     

     

     

     

    Cependant, on la retrouve également sur grand écran, dans notamment Pinocchio de Roberto Benigni en 2003, Nine Lives de Rodrigo Garcia en 2005, et Le temps d’un été de Lajos Koltai en 2007.

    L’artiste aux multiples facettes prête sa voix au personnage de Granny dans la production Hoodwinked 2: Hood vs. Evil (2010).

      

      

    Le palmarès de l’actrice est des plus impressionnants ; huit nominations aux Emmy Awards (dont elle en décroche deux), neuf nominations aux Golden Globes (dont également deux obtenus), cinq nominations aux Oscars, un Obie, trois Tonys ainsi qu’un Screen Actors Guild Award. Et la liste est loin d’être exhaustive.

     

     

     

     

     

     

     

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