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    Élina Labourdette, née le 21 mai 1919, à Paris, est une actrice française.

     

    Élina Labourdette a été l'épouse de Louis Pauwels.

     

    Entretien réalisé le
    8 août 2005
    par François JUSTAMAND

    Remerciements à
    Pascal LAFFITTE

     

      

    Elina Labourdette a commencé son métier de comédienne à l’âge de 19 ans en tournant dans Le Drame de Shangai en 1938. Après l’interruption de la guerre, elle a joué sous la direction de Robert Bresson dans Les Dames du Bois de Boulogne, un film qui l’a fait connaître du grand public.
     

      

    En 1950, elle est entrée dans la compagnie Renaud-Barrault pour laquelle elle a joué de nombreuses pièces, tout en tournant, en parallèle, pour le cinéma.
     

    En 1954, elle a prêté sa jolie voix distinguée à l’une des plus grandes vedettes hollywoodiennes du moment : Grace Kelly, pour le film Mogambo avec Clark Gable et Ava Gardner...
     

    Par la suite, elle a fait peu de doublages car sa carrière s’est concentrée essentiellement sur le cinéma puis le théâtre.

     

     

     



    La Gazette du doublage :

      

    Comment êtes-vous devenue comédienne ?

    Elina Labourdette : Je suis née à paris le 21 mai 1919. Dès mon enfance, j’ai fait beaucoup de danse car je me destinais à cette discipline. J’en faisais des heures et des heures par jour. Et puis, j’avais une santé un peu fragile. Mes parents se sont inquiétés.

     

      

    Un cardiologue leur a dit : « Il faut qu’elle arrête la danse. Elle pourra faire de la gymnastique, vivre normalement mais faire de la danse à outrance. Il ne faut pas penser qu’elle soit vraiment un jour une ballerine ! » Lorsque j’ai appris cela, j’étais désespérée.

      

      

    J’ai tout de même continué à m’entraîner un peu car j’ai toujours ressenti le besoin de m’exprimer physiquement. En effet, dès l’âge de 6 ans, je prenais déjà des cours de danse…

     

    Elina Labourdette


    Tout en continuant mes études, à 16 ans, j’ai pris des cours de comédie, d’expression avec Eve Francis. A cet âge, je ne savais pas encore dans quelle direction j’irais. Je savais que la ballerine, c’était fini pour moi. Puis, tout à fait par hasard, un ami de mon père lui a dit que Pabst, le metteur en scène autrichien, cherchait une jeune fille tout à fait dans mon style et que je devrais me présenter.

      

      

    Mon père était industriel, carrossier. Nous n’étions pas du tout dans le milieu du spectacle. Je suis donc aller me présenter. Il m’a posé de nombreuses questions, m’a demandé des photos et m’a dit : « On vous écrira ! » (rires).

     

     

     

     

     

     

    Ensuite, je suis partie avec ma mère en voyage en Tchécoslovaquie. Plus tard, nous avons reçu un télégramme de Pabst disant que j’étais convoqué pour des essais. J’ai su que nous étions trois jeunes filles sur les rangs. Mes essais ont été concluants et j’ai été engagée pour un rôle important dans Le Drame de Shanghai (1938) avec Raymond Rouleau…
     

    Ensuite, je suis allée aussi 6 mois en Angleterre prendre des cours dans une école où travaillaient les Hoffman Girls. En plus de perfectionner mon anglais, j’ai suivi des cours de chant, d’expression, de mime, de danse, de claquettes...

     

      

    Une vraie école de comédie musicale ! Comme j’étais toujours très attirée par la danse, je m’étais dit que la comédie musicale serait peut-être pour moi un moyen d’expression artistique moins fatiguant que la danse classique qui m’avait été interdite.

      

    La Gazette du doublage : Qu’avez-vous fait après Le Drame de Shanghai ?

     

    Elina Labourdette : Grâce à ce premier film, j’ai fait des essais pour Air pur avec René Clair. Nous étions en 1939 et après 15 jours de tournage, il y a eu la déclaration de la Guerre et le tournage s’est arrêté. Dans ce film avec Jean Mercanton, je jouais une assistante sociale. Nous étions avec des enfants entre 6 et 12 ans.
    Ensuite, je suis allée en zone libre car mes parents avaient une maison dans le Midi. Là, j’ai appris qu’il y avait les Tournées Jean Val. Il engageait des comédiennes qui étaient en zone libre. J’ai donc fait une tournée théâtrale avec « Les gens heureux » avec Jean Mercanton, Assia…


    La Pavillon brûle

    Après cette tournée, de retour à Paris, j’ai été engagée par le Théâtre des Mathurins – la Compagnie du Rideau de Paris de Marcel Herrand et Jean Marchat. Ils m’ont proposé un très beau rôle dans « Le Pavillon brûle » de Steve Pastor. J’ai joué cette pièce pendant 3 mois.
     

      

    J’ai enchaîné avec Jacques de Baroncelli Le Pavillon brûle (1941)

    avec Jean Marais, le film tiré de la pièce de Pastor.
     

      

    En 1942, j’ai tourné Jeunes filles dans la nuit. Au théâtre des Ambassadeurs, j’ai joué dans « N’emportez rien ». En 1943, j’ai joué pendant 4 mois au Théâtre Saint Georges une pièce qui s’appelait « Jérôme ou le Fataliste » avec Claude Sainval, Françoise Christophe…

     

      

    La Gazette du doublage : Suite à ce début de carrière très prometteur, n’avez-vous pas été tentée de faire le Conservatoire ?

     

    Elina Labourdette : Cela ne s’est pas présenté ! Très vite, j’ai eu la chance d’avoir ce rôle dans Le Drame de Shanghai. Pabst avait de nombreux projets pour moi. Il conseillait un peu mon père car je n’avais pas d’agent. Il avait le projet de me faire tourner avec Louis Jouvet dans Pygmalion. Mais en attendant, il ne voulait pas que je tourne. Il m’a conseillé de continuer à prendre des cours.

     

    Je suis allée chez René Simon, puis j’ai travaillé avec Tania Balachova, un Elina Labourdette : Bresson m’avait rencontré au moment où il était l’assistant de René Clair. Après la Guerre, lorsqu’il a fait son premier film, Les Anges du péché, il m’a convoqué pour passer des essais.

    J’étais en compétition avec Renée Faure et je n’ai finalement pas été choisie. Mais, je suis restée en contact avec lui. En 1944, il a encore pensé à moi pour son nouveau film, Les Dames du Bois de Boulogne car il s’est rappelé de ma solide formation de danseuse. C’est ce film qui m’a véritablement lancée.

      

      

    La Gazette du doublage : C’est à ce moment que vous partez pour l’Amérique ?

     

    Elina Labourdette : Oui, j’ai fait partie de la première tournée française avec Fernand Ledoux.

      

    Il y avait 8 ou 9 pièces. Nous avons été au Brésil, en Argentine et au Pérou. Moi, je suis restée en Amérique à ce moment-là. Je n’ai pas voulu rentrer de suite car je voulais découvrir le pays.

      

    Rien de précis ne m’attendait à Paris. J’ai visité le Mexique.

     

     

      

    Je suis remontée vers New York où j’avais des amis. J’y ai rencontré beaucoup de gens du cinéma, notamment Charles Boyer qui avait dit à mon impresario qu’il pourrait me présenter à des gens importants à Hollywood… Jean sablon avait été aussi absolument charmant avec moi.

      

    Il m’a accueilli à New York et m’a proposé d’assister à ses enregistrements.
    J’ai failli faire un tour de chant dans une petite boîte new-yorkaise, The Blue Angel, qui était très distinguée…

      

    On y prenait juste un verre et on venait y voir les chanteurs français…

      

    Finalement, je n’ai pu accepter le contrat car ma mère est tombée malade et je suis revenue en France.

    merveilleux professeur ! Même lorsque je tournais, j’allais la voir pour des conseils…

     

      

    La GaElina Labourdette : A mon retofilm sans importance avec Pierre Renoir, Jacques Dumesnil…  

    Puis, vers 1949-50, j’ai fait une grande tournée à Bruxelles avec Jean-Pierre Aumont. Ensuite, j’ai été engagée par Gérard Philippe qui organisait une tournée du « Figurant de la Gaieté » d’Alfred Savoir, toujours en Belgique.

    A cette époque, pendant 2 mois, je suis aussi allée en tournée en Tunisie, en Algérie et au Maroc pour la pièce « Nous ne sommes pas mariés » avec Ginette Leclerc, Henri Vidal…

      


    Le Château de verre

      

    J’ai tourné dans Les Aventuriers de l’air puis Le Château de verre (1950) de René Clément avec Jean Marais et Michèle Morgan, dans lequel je jouais le personnage de Marion, un très beau rôle.
    En 1950, je suis engagée dans la Compagnie Renaud-Barrault. Nous avons fait une tournée au Canada, en Amérique du Nord et en Allemagne.

      

      

      

    En parallèle j’en ai profité pour tourner quelques films : Edouard et Caroline (1950) de Jacques Becker avec Daniel Gélin, Monsieur Fabre (1951) avec Pierre Fresnay et Tapage nocturne (1951), Ouvert contre X (1952), Mon mari est merveilleux (1953)…

    Toujours en 1953, j’ai tourné dans un film de Gilles Grangier, La Vierge du Rhin (1953) avec Jean Gabin et j’ai joué au théâtre Antoine, « La Main passe » de Feydeau. J’ai tourné dans un film en Angleterre et en France To Paris with love (1955) avec Alec

     

    Guinness.

    J

    ’ai joué dans un autre film tourné en Angleterre, La Vérité sur les femmes (1957). J’ai tourné aussi dans Papa, maman, ma femme et moi (1956) avec Robert Lamoureux, Elena et les hommes (1956), C’est arrivé à Aden (1956)…

    En 1957, j’ai joué au théâtre Sarah Bernhardt, « La Répétition ou L’amour puni ». Ensuite, de novembre 1958 à mars 1959, j’ai joué au Théâtre de la Madeleine une pièce de Ducreux, « La Folie ». J’ai tourné dans Lola (1961) de Jacques Demy, Vacances en enfer (1961), Les Snobs (1962) de Jean-Pierre Mocky, Les Parisiennes (1962) de Roger Vadim, Dernier Cris pour l’ORTF, Le Couteau dans la plaie (1962) d’Anatole Lidvak, Le Glaive et la balance (1963)…

     

      

    La Gazette du doublage : En 1983, vous avez tourné dans une mini-série Deux amies d’enfance

     

    Elina Labourdette : Oui, c’est mon dernier film.

    Daniel Gélin

    La Gazette du doublage : Vous avez choisi d’arrêter votre carrière à ce moment-là ?

     

    Elina Labourdette : Oui, cela a été un choix de ma part. Du reste, j’avais un autre métier depuis 1954. J’avais ouvert un magasin d’importations de gadgets d’Asie, à Saint-Germain en Laye qui s’appelait "L’œil de biche". Six ans après, j’ai ouvert dans la même rue mon deuxième magasin, "L’œil de biche bis" où je vendais des robes indiennes.

     

    La Gazette du doublage : A part le théâtre et le cinéma, avez-vous fait aussi de la radio ?

     

     

     

    Elina Labourdette :

    Oui, j’ai fait un bon nombre de pièces radiophoniques.

     

     

     

    La Gazette du doublage : Quels sont vos meilleurs souvenirs de carrière ?

     

     

     

    Elina Labourdette : Mes meilleurs souvenirs sont mes années chez les Barrault. Au cinéma, je garde d’excellents souvenirs de mes tournages avec Bresson, Cayatte, Clément, Renoir… Je parlais beaucoup avec eux. Je m’intéressais beaucoup aux aspects techniques du cinéma. Je trouvais cela passionnant. J’avais pu comparer avec les méthodes de travail américaines…

     

      

     

    Et puis, la Guerre a changé beaucoup de choses.

     

      

     

    En 1956, je me suis mariée avec Louis Pauwels - l’écrivain/journaliste - et j’ai donc ralenti mes activités. Ma dernière pièce a été la reprise du rôle de Madeleine Renaud – à sa demande - dans « La Vie parisienne » dans laquelle je chantais. Ensuite, j’ai eu aussi une petite fille en 1961…

     

     

    La Gazette du doublage : Comment êtes-vous venue au doublage ?

      

    Grace Kelly

     

      

    Elina Labourdette : Bonne question ! Je n’en souviens absolument plus ! Je ne sais plus si un jour des amis m’ont dit qu’on cherchait une comédienne pour doubler Grace Kelly, ou alors, j’ai peut-être été repérée lorsque je doublais une comédienne dans un des films que j’ai tournés. En tout cas, j’ai passé un essai pour Grace Kelly et on m’a choisie.

      

    Ensuite, j’ai commencé à être connue dans le milieu du doublage. Je me souviens aussi que l’on m’a appelée pour doubler en français une actrice espagnole dans un film avec Fernandel.

     

     

     

    La Gazette du doublage : Quel est le premier film dans lequel vous avez doublé Grace Kelly ?

     

     

     

    Elina Labourdette : J’ai commencé à la doubler dans Mogambo (1953). Le doublage était dirigé par Gérald Devriès à la MGM à Paris;

     

    La Gazette du doublage : Quels sont les autres films dans lesquels vous l’avez doublée ?

     

     

     

    Elina Labourdette : Il y a eu Fenêtre sur cour (1954), La Main au collet (1955) et Haute Société (1956).

     

     

     

    La Gazette du doublage : Avez-vous prêté votre voix à d’autres actrices étrangères ?

     

     

     

    Elina Labourdette : j’ai doublé une seule fois Lucia Bosé dans Mort d’un cycliste (1955). Sinon, j’ai fait des petits rôles dans différents doublages. Parfois, des réalisateurs français m’ont demandé de doubler des actrices françaises dont la voix ou le jeu n’allaient pas. J’ai fait aussi la post-synchronisation des films dans lesquels j’ai tourné.

     

     

     

    La Gazette du doublage : Vous avez fait assez peu de doublages finalement…

     

     

     

    Elina Labourdette : Oui, assez peu car cela arrivait lorsque j’étais disponible. Et cela ne m’empêchait pas de jouer au théâtre le soir…

     

     

     

    La Gazette du doublage : Avez-vous continué à faire du doublage après que Grace Kelly se soit mariée et ait renoncé à sa carrière ?

    Elina Labourdette : Vous savez, le doublage a été comme poser pour des photos de mode à mes débuts. J’ai posé pour "Vogue", "Harper’s Bazaar" et "L’Officiel de la Couture". Cela m’a permis de gagner ma vie et d’être indépendante. J’ai dû arrêter le doublage à la fin des années 50.

      

    J’ai senti qu’à cette période, il y avait des clans dans le milieu de la synchro et que je n’en faisais pas partie. Mais j’ai bien connu Jacqueline Porel, une femme charmante, qui a fait beaucoup de doublages. Dans le fond, ma famille à moi, c’étaient plutôt le théâtre et le cinéma. 

     

     

    La Gazette du doublage :

    A la synchro, vous effaciez-vous devant l’actrice ou, au contraire,

    lui injectiez-vous un peu de votre personnalité ?

     

     

     

    Elina Labourdette : Nous étions surtout choisis grâce à notre voix. En général, lorsque je faisais des essais, j’étais prise. On devait trouver que j’avais la voix qui correspondait à Grace Kelly.

     

      

     

    En fonction des rôles, je jouais évidemment de façon différente. On se met complètement dans le personnage. Au début, la technique du doublage était difficile car on doublait « à l’image » alors que maintenant il y a la bande rythmo. Mais, je préférais quand même le doublage « à l’image ».

     

     

    La Gazette du doublage : Y avait-il un vrai travail de composition de votre part pour doubler Grace Kelly ?

     

    Elina Labourdette : C’étaient en tout cas mes intonations naturelles. D’ailleurs des amis me reconnaissaient lorsqu’ils voyaient et entendaient en français les films avec Grace Kelly.

     

     

     

    La Gazette du doublage : Avez-vous eu l’occasion de la rencontrer ou de croiser d’autres actrices que vous avez doublées ?

     

     

     

    Elina Labourdette : Non, je n’ai jamais rencontré personne.

     

     

     

    La Gazette du doublage : Quels sont les comédiens que vous avez côtoyez au doublage et qui vous ont laissé un bon souvenir ?

     

     

     

      Elina Labourdette : Je me souviens de Roger Tréville qui doublait James Stewart dans Fenêtre sur cour. Nous étions aux studios de Saint Maurice et nous devions doubler tous les deux une grande scène d’amour. On a eu un fou rire à un moment car il fallait chuchoter, faire les souffles, les baisers et nous n’étions qu’à 9 heures du matin ! (rires) Le doublage est un métier extraordinaire car on se met vraiment dans la peau du personnage. Avant de doubler, je demandais toujours que l’on me passe la scène en version originale afin de m’absorber du jeu de l’actrice à l’écran.Roger Tréville

     

     

     

    La Gazette du doublage : Pour le doublage de La Main au collet, vous aviez comme partenaire Jean Davy qui prêtait sa voix à Cary Grant ? En avez-vous des souvenirs ?

     

     

     

    Jean DavyElina Labourdette : Je me souviens de lui, bien sûr, mais nous n’étions pas très proches. Au moment du doublage, on déjeunait à la cantine le midi, on prenait un café dans l’après-midi…

      

    C’est tout. Vous savez, ce qui lie le plus – sauf si vous ne travaillez que dans le doublage – c’est lorsque vous tournez un film un peu long ou que vous jouez une pièce ; alors là, vous avez le temps de vous faire des amis. Mes amis du métier étaient les Barrault, Simone Valère, Jean Dessailly, Bertin… J’ai très bien connu aussi Jean Marais.

     

      

     

    La Gazette du doublage : Finalement votre activité au doublage a toujours été en retrait par rapport à vos autres activités artistiques ?

     

     

     

    Elina Labourdette : Oui, j’étais surtout une comédienne de cinéma qui est passée au théâtre.

     

     

     

    La Gazette du doublage : Que pensait votre époux Louis Pauwels de votre travail au doublage ?

      

    Elina Labourdette : On en parlait très peu. Lorsqu’il me proposait d’aller au cinéma le soir, je refusais car j’étais fatiguée après une journée de doublage. Il savait que je doublais Grace Kelly et lorsqu’un film avec elle passait à la télévision, je l’appelais pour qu’il m’entende (rires). Il reconnaissait bien ma voix. Personnellement, je reconnais mieux ma voix dans les films qu’à la radio où cela la déforme un peu.

     

     

     

     

    La Gazette du doublage : Quel regard portez-vous sur votre carrière ?

      

    Elina Labourdette : Je ne pense pas avoir été une vedette mais avoir été une comédienne, tout simplement. Ce que j’aurais souhaité faire, c’est jouer dans des comédies musicales ! Je pense que j’en avais les compétences. J’ai travaillé beaucoup la danse et le chant. Je ne vous parle pas de grandes opérettes mais de comédies musicales comme l’on voit maintenant.

     

      

     

      

      

      

      

    Dans « La Vie parisienne », j’avais la voix bien placée. Je chantais – j’espère juste – car sinon on ne m’aurait peut-être pas gardé (rires.) J’aurais pu être été meneuse de revue, par exemple, car j’adorais la danse. Lorsque Bresson m’a demandé de faire des claquettes dans Les Dames du Bois de Boulogne, j’étais aux anges ! J’aurais très bien pu faire une carrière à l’américaine mais la vie en a décidé autrement.

      

      

      

    SOURCES

    http://www.objectif-cinema.com/spip.php?article5319

     

     

     

     

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    Théâtre

     

     

     

     

     

     

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