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Par Dona Rodrigue le 9 Août 2016 à 20:14Catherine Frot MARTIN BUREAU / AFP
Je ne serais pas arrivée là si…
… Si ma grand-mère paternelle n’avait pas été une grande fidèle de la Comédie-Française, qui me racontait toutes les pièces qu’elle allait voir. Elle était commerçante et a été abonnée pendant quarante ans au Français. Elle m’a communiqué son amour du théâtre.
Quels souvenirs gardez-vous de ses récits ?
Elle ne s’est jamais remise de la représentation du Dindon. Elle rejouait sans cesse les répliques et partait dans des fous rires. Le plaisir rayonnant que je voyais sur son visage, c’était magique.
Cela vous faisait rêver ?
Cela m’impressionnait. Je recevais sa joie et surtout son amour des acteurs – Jacques Charon, Jean Le Poulain… C’était comme si elle les avait toujours connus.
Elle ne vous a jamais emmenée avec elle au théâtre ?
Non. Par contre, elle est venue me voir dans l’une de mes premières pièces. A peine entrée sur scène, elle a crié : « C’est ma petite fille ! » Tout le monde a entendu.
Votre première envie professionnelle n’était pas la scène…
Gamine, je voulais être géologue. Mon père, ingénieur, nous racontait sans cesse comment la Terre s’était fabriquée, nous expliquait la forme des montagnes. Je ramassais des cailloux, j’aimais leur graphisme, leurs taches, la possibilité d’évasion lorsqu’on les regarde ; comme dans la peinture de Pierre Soulages, que j’adore. Mais je me suis aperçue que je ne pouvais pas faire un métier scientifique. J’étais trop attirée par le domaine artistique.
Pourquoi ?
Parce que je voulais faire l’inverse de mes parents. Un peu par rebellion. Je refusais de faire de longues études. Avocat, médecin, etc., c’était « non ». J’aime depuis toujours l’état contemplatif. Très tôt, la notion de transformation était pour moi une idée artistique. La nature se transforme en peinture, les acteurs se transforment en personnages, cela m’a toujours interpellée.
Votre première transformation, c’était Zavattine dans la cour de l’école ?
Oui. J’étais en CM2. Dans la cour de récréation, il y avait comme une piste autour de trois arbres. Je m’y installais. Tous les enfants se mettaient autour de moi. C’était un rendez-vous quotidien.
Pourquoi Zavattine ?
Mon père nous sortait beaucoup au cirque et au cinéma, voir les grands comiques de l’époque, Jacques Tati, Chaplin… Lorsque j’ai découvert Zavatta, cela a été un choc énorme. Voir ce grand clown acrobate, qui pouvait rester immobile à l’horizontal, cela m’a subjuguée.
Qu’est-ce qu’elle faisait, cette Zavattine ?
C’était spontané. C’était plus fort que moi. Je disais par exemple : « Alors aujourd’hui, Zavattine va au marché, avec sa grand-mère ». Cela durait le temps de la récréation et ça cartonnait ! Ce fut mon premier public. Quand j’étais enfant, avec mon frère et ma sœur, on représentait beaucoup mes parents en spectacle : je jouais le rôle de mon père, ma sœur faisait ma mère et mon frère faisait les enfants. Mon père ricanait. Mais l’idée de devenir actrice est arrivée bien plus tard, un peu par hasard.
Dans votre jeunesse, vous avez vécu beaucoup de déménagements, un divorce, vous dites n’avoir jamais ressenti de « sérénité familiale » ?
C’est vrai. La notion de déracinement me pesait. Maintenant, j’accepte le chaos de la vie. Mais auparavant, j’avais du mal, j’avais besoin de repères. Je reste très proche de mon père. Ma mère, professeur de mathématiques, qui est maintenant décédée, je l’avais perdue de vue. C’est peut-être pour cela que j’ai eu des périodes d’instabilité.
Petite, vous vous sentiez « atypique ». C’est-à-dire ?
C’est la notion de se sentir un petit peu en marge, la difficulté à entrer dans les cadres. Mais je ne suis pas une vraie rebelle, je reste assez raisonnable. En revanche, j’ai vraiment des rêves et ils sont puissants. C’est comme quand je regarde de la peinture – ce qui me passionne – je cherche l’or, ce qui va me troubler, me bouleverser. Presque froidement. Je suis attirée par tout ce qui est extraordinaire, mais pas forcément spectaculaire. Dans mon travail, j’ai vraiment l’occasion d’aller chercher cela.
Qui vous a encouragée à être comédienne ?
Mes professeurs de théâtre me disaient toujours : « Il faut continuer dans cette voie, Catherine ». La première a été la comédienne et metteur en scène Marcelle Tassencourt, au conservatoire de Versailles. Mais, au départ, je me suis dirigée vers le théâtre comme n’importe quel ado. Ensuite, j’ai intégré des écoles du premier coup, mes professeurs me soutenaient. Je voyais que j’avais des facilités.
L’école de la rue Blanche, le Conservatoire national et une proposition d’intégrer la Comédie-Française, que vous déclinez…
Plus ou moins. Ce sont eux qui ont d’abord dit non. J’ai eu une première proposition à 16 ans. Un jour, mon père a reçu un coup de téléphone de Pierre Dux. C’était pour le rôle d’Agnès dans L’École des femmes. Finalement, ils ont retenu Isabelle Adjani. Trois ou quatre ans plus tard, on m’a proposé à nouveau d’intégrer la Comédie-Française. Mais je faisais alors partie de la jeune compagnie du Chapeau rouge, cela me plaisait beaucoup et je n’ai pas retenu l’idée du Français. Notamment à cause de mon premier échec. Mon père m’a dit : « Tu es folle ».
Lorsque vous vous engagez dans ce métier de comédienne, avez-vous le soutien de vos parents ?
Oui, de mon père. Mais il voulait absolument que je fasse la Comédie-Française, il était très critique sur la compagnie de théâtre. C’était un cauchemar, on a eu des grandes fâcheries à l’époque. J’ai travaillé neuf ans en troupe de manière intense, avec Pierre Pradinas, Jean-Pierre Darroussin, Yann Collette… On faisait tout, même les décors, et on a créé un lieu pendant le festival off d’Avignon. J’ai eu plusieurs vies dans ce métier. Le cinéma est venu plus tard.
Pourtant, autour de la trentaine, après le film Escalier C, le cinéma, vous n’y croyez plus…
Parce qu’il ne faisait pas appel à moi. J’avais décidé de quitter la compagnie pour faire un chemin plus solitaire. Je sentais que j’étouffais un peu, que je passais à côté d’autres choses, et pourtant c’était unefamille passionnante, amicalement et artistiquement. J’ai eu quelques années de vide. Je me questionnais, je me demandais si j’allais continuer. Je me disais, « ce n’est pas à 35 ans que tu vas faire une carrière de cinéma ». Mais à l’époque, j’avais un mari qui m’encourageait à ne pas lâcher, à accepter de faire des choses plus modestes, à me reconstruire.
Le tournant, c’est le film de Cédric Klapisch, Un air de famille ?
Oui, pour la popularité que ce film m’a apportée. J’avais 39 ans. Ce qui s’est passé était plus fort que moi. Je prends très à cœur mes personnages, je ne les lâche pas. Celui de Yolande dans Un air de famille était a priori considéré comme méprisable. J’ai eu envie qu’on l’aime parce que c’est un personnage de bonté, de pureté, comme un diamant caché : on ne la voit pas mais elle brille. J’adore ces personnages-là, j’en ai joué plusieurs. Odette Toulemonde ou Winnie dans Oh les beaux jours, c’est pareil. Ce sont des gens mis au ban, auxquels personne ne s’intéresse, mais qui ont un cœur gros comme ça.
Qu’est-ce qui vous attire dans ces personnages ?
Ces femmes n’ont pas peur, mais ne voient pas le mal autour d’elles. Elles ont une forme d’innocence face à l’existence. Cela m’attire. C’est Jacques Villeret dans Le dîner de cons, c’est l’idiot de Dostoïevski, ou celui de Jean-Luc Godard (joué d’ailleurs par Jacques Villeret). Ce sont des personnages inébranlables, que l’on retrouve partout.
La pièce de Samuel Beckett, Oh les beaux jours, a, semble-t-il, beaucoup compté…
Je me suis retrouvée face à une montagne. J’ai mis cinq ans à la monter, à trouver le bon metteur en scène, la bonne équipe pour m’aider à réaliser ce monologue infernal de Beckett. Mais j’aime la difficulté. Je ne voulais pas me contenter d’une carrière avec des personnages, drôles, sympas. Cela ne me suffisait pas du tout, du tout, du tout. Il me faut un os à ronger, que ce soit copieux. J’aime me surprendre, et je ne veux jamais me lasser de ce que j’ai à faire. L’interprétation d’une pièce comme
Oh les beaux jours – que j’aimerais d’ailleurs reprendre – est inépuisable.
Ce texte est extraordinaire. Je l’avais vu à 18 ans avec Madeleine Renaud. Roger Blin, le metteur en scène, m’avait reçue chez lui, il y avait des livres partout, il m’avait conseillé certaines lectures, ce fut une rencontre très importante.
D’où vient ce besoin, ce goût, pour la difficulté ?
Mon père a une forte personnalité, un peu extrême sur le dépassement de soi-même. J’étais très sportive quand j’étais jeune, lui aussi. Quand on était ensemble, il prenait toujours des risques. La notion de se surpasser était toujours présente, physiquement. Ce besoin de difficulté vient de là, sans doute. En voyant Zavatta, j’ai aussi ressenti cette notion de dépassement. Tout comme lorsque j’ai découvert El Greco, au Prado à Madrid, à l’âge de 13 ans. Cela positionne les choses à un endroit. On peut choisir de l’oublier, moi je n’y arrive pas. Donc je tente.
Quelle est cette phrase de Jouvet que, paraît-il, vous gardez toujours avec vous ?
Ah oui ! Je peux vous la dire par cœur. C’est Jouvet, en scène, qui raconte le sentiment de l’acteur face à son public : « Tous ses yeux qui vous regardent, cette vie intense et muette que l’on ressent en soi par ses regards, comme dans une salle de musée quand tous les tableaux vous regardent, cela donne un sentiment d’intimité, de volupté, comme un rêve, on en vient à douter de sa propre existence, on en est transformé. » A chaque fois que je dis cette phrase, j’en ai des frissons. Jouvet raconte le processus intime de l’acteur. Quand le rideau se lève, les deux secondes où il devient un autre. C’est d’une beauté pure. Le mois dernier, j’ai trouvé une autre citation de Jouvet qui me plaît aussi beaucoup : « On fait du théâtre parce qu’on a l’impression de n’avoir jamais été soi-même et qu’enfin on va pouvoirl’être. » Cette phrase est fantastique.
Vous ne savez pas qui vous êtes ?
La vie me semble plus floue que mon travail. Je suis quelqu’un d’assez hésitant. Le problème du choix dans la vie est un souci pour moi. Cette vie, je l’ai voulue, et en même temps ça me dépasse. J’ai plus de mal à parler de moi que de mes personnages. Honnêtement.
Un César pour Marguerite, puis un Molière pour Fleur de Cactus, comment vivez-vous ces récompenses ?
Je me sens petite et grande à la fois, comme mes personnages. Je suis émotive, j’aimerais l’être moins. Il y a vingt ans, j’avais été récompensée pour Un air de famille au théâtre et au cinéma. Le doublé, c’est ma spécialité ! Dans vingt ans, je remets ça ! Dans Fleur de Cactus, je me suis rarement sentie autant au diapason entre moi-même et la scène. J’ai vraiment aimé cette sensation, il y a quelque chose de gourmand et le public le ressent. Michel Fau propose vraiment un autre regard sur le théâtre, il est brillant. Quant à moi, en jouant Beckett, Barillet et Gredy, j’ai l’impression de faire œuvre utile. Je ne comprends pas cette coupure en France entre théâtre privé et public.
Lors de la cérémonie des Césars, votre fille adoptive vous a accompagnée…
C’était fort. Suzanne a vraiment voulu venir. On avait répété ensemble les chants pour Marguerite, elle m’enregistrait, on rigolait. Suzanne est d’origine mauritanienne. Je l’ai adoptée bébé. Elle va avoir 20 ans, elle m’impressionne et je veux la protéger. Elle n’a pas du tout envie d’être actrice, elle fait des études d’anthropologie et de droit européen.
Sur quel film avez-vous eu le plus de retour du public ?
Pour Vipère au poing. J’ai reçu énormément de courriers, de jeunes entre 10 et 15 ans. Et puis pour Odette Toutlemonde. Cela me fait plaisir d’être considérée comme une actrice populaire. Lors de la sortie de Vipère au poing, le film a été descendu par la critique. On disait que j’étais dans un contre-emploi ridicule. Je suis allée me coucher pendant deux jours, et le week-end, coup de fil des distributeurs : « ça y est, ça part ». Le film a fait plus d’un million d’entrées. Je ne regrette pas d’avoir pris ce risque, il faut grandir.
Votre nature comique teintée de mélancolie, où la puisez-vous ?
Je ne peux pas me situer, ni dans la comédie, ni dans la tragédie.
Quand on doit essayer d’être dans une vérité, une justesse, elle est entre ce qui est drôle et ce qui ne l’est pas. Je ressens la vie, l’humanité de cette manière, c’est pour cela que j’adore le cinéma anglais, notamment celui de Mike Leigh. Je suis là pour donner de l’émotion.
ARTICLE de Madame SANDRINE BLANCHARD, journaliste le MONDE
http://www.lemonde.fr/journaliste/sandrine-blanchard/
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2016/05/29/catherine-frot-je-me-sens-petite-et-grande-a-la-fois_4928445_3246.html#ieItYQKmmHsu42i7.99
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Par Dona Rodrigue le 27 Décembre 2012 à 10:10
Catherine Frot est une actrice française de théâtre et de cinéma, née le 1er mai 1956 à Paris XIIIe (France), sœur de la comédienne Dominique Frot.
Fille d'un père ingénieur et d'une mère professeur de mathématiques, Catherine Frot passe son enfance dans différentes villes de province.
De vocation précoce, avec une prédilection sensible pour le comique, elle suit dès l'âge de quatorze ans les cours du conservatoire de Versailles, tout en poursuivant sa scolarité. Elle entre en 1974 à l'école de la rue Blanche puis au Conservatoire.
À la même époque, elle fait partie des fondateurs de la Compagnie du Chapeau Rouge, fort remarquée au festival d'Avignon off en 1975. C'est initialement au théâtre qu'elle va se consacrer le plus souvent, avec en point d'orgue le rôle de la Présidente de Tourvel dans une adaptation des Liaisons dangereuses mise en scène par Gérard Vergez (1987).
Sur les planches, elle joue aussi de nombreux classiques : La Cerisaie et La Mouette de Tchekhov, respectivement mis en scène par Peter Brook en 1982 et Pierre Pradinas en 1985, ou encore John Gabriel Borkman d'Ibsen, dirigé par Luc Bondy en 1993, et des créations comme C'était comment déjà ?[de Jean Bouchaud, qui lui vaut le Prix de la Critique théâtrale en 1983.
Bien qu'elle eût été nommée en 1987 pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle suite à son interprétation de Béatrice dans Escalier C, sa carrière au cinéma ne débute réellement qu'avec le rôle de Yolande dans le film de Cédric Klapisch, Un air de famille, pour lequel on lui décerne cette récompense en 1997. Elle obtient son premier grand rôle dans La Dilettante de Pascal Thomas en 1999, qui la confirme comme une actrice pouvant jouer sur le ton du burlesque et du tragique à la fois. Elle alterne depuis de nombreux premiers rôles dans ces deux registres.
Sa famille est originaire de Rochefort en Charente-Maritime. Son oncle Jean-Louis Frot a été maire de cette ville près d'un quart de siècle, de 1977 à 2001.
En juillet 2008, elle participe aux fêtes locales de l'île-d'Aix pour y lire des lettres d'amour écrites par Napoléon Bonaparte.
Filmographie
- 1980 : Mon oncle d’Amérique d’Alain Resnais : Arlette Le Gall, jeune fille
- 1981 : Psy de Philippe de Broca : Babette
- 1981 : Les babas cool de François Leterrier : Véronique
- 1982 : Guy de Maupassant de Michel Drach : Mouche
- 1983 : Du sel sur la peau de Jean-Marie Degesves : Charlotte
- 1983 : Une pierre dans la bouche de Jean-Louis Leconte : Jacky
- 1985 : Escalier C de Jean-Charles Tacchella : Béatrice
- 1985 : Elsa, Elsa de Didier Haudepin : Juliette
- 1987 : Le Moine et la sorcière de Suzanne Schiffman : Cécile
- 1989 : Chambre à part de Jacky Cukier : Babette
- 1990 : Sushi Sushi de Laurent Perrin : la banquière
- 1990 : Tom et Lola de Bertrand Arthuys : Catherine, la mère de Tom
- 1990 : Bienvenue à bord de Jean-Louis Leconte : la blonde
- 1993 : Vieille canaille de Gérard Jourd’hui : Marylin
- 1993 : Vent d’est de Robert Enrico : Martha Hubber
- 1993 : Juste avant l’orage de Bruno Herbulot : Irène
- 1994 : J’ai pas sommeil de Claire Denis : la femme à la bibliothèque
- 1996 : Un air de famille de Cédric Klapisch : Yolande Ménard
- 1998 : Le Dîner de cons de Francis Veber : Marlène Sasseur
- 1998 : Paparazzi d’Alain Berbérian : Évelyne Bordoni
- 1998 : Ça reste entre nous de Martin Lamotte : Hélène
- 1998 : Dormez, je le veux ! d’Irène Jouannet : la mère
- 1999 : À vot'service d’Éric Bartonio : Fanny « Europe-Secours »
- 1999 : La Nouvelle Ève de Catherine Corsini : Isabelle
- 1999 : La Dilettante de Pascal Thomas : Pierrette Dumortier
- 1999 : Inséparables de Michel Couvelard : Gisèle
- 2001 : Mercredi, folle journée ! de Pascal Thomas : Sophie
- 2001 : Chaos de Coline Serreau : Hélène
- 2001 : Un couple épatant de Lucas Belvaux : Jeanne
- 2002 : Cavale de Lucas Belvaux : Jeanne Rivet
- 2003 : Après la vie de Lucas Belvaux : Jeanne Rivet
- 2003 : Chouchou de Merzak Allouache : Dr Millajovovitch
- 2003 : 7 ans de mariage de Didier Bourdon : Audrey
- 2004 : Éros thérapie de Danièle Dubroux : Agnès
- 2004 : Vipère au poing de Philippe de Broca : « Folcoche »
- 2004 : Les Sœurs fâchées d’Alexandra Leclère : Louise Mollet
- 2005 : Boudu de Gérard Jugnot : Yseult Lespinglet
- 2005 : Mon petit doigt m'a dit... de Pascal Thomas : Prudence Beresford
- 2006 : Le Passager de l’été de Florence Moncorgé-Gabin : Monique
- 2006 : La Tourneuse de pages de Denis Dercourt : Ariane Fouchécour
- 2007 : Odette Toulemonde d’Éric-Emmanuel Schmitt : Odette Toulemonde
- 2007 : Cendrillon & le prince (pas trop) charmant de Paul J. Bolger : voix française de Frieda
- 2008 : L’Empreinte de l’ange ou L’Empreinte de Safy Nebbou : Elsa Valentin
- 2008 : Le crime est notre affaire de Pascal Thomas : Prudence Beresford
- 2009 : Les Derniers Jours du monde des Frères Larrieu : Ombeline
- 2009 : Le Vilain d’Albert Dupontel : Maniette Thomas
- 2010 : Imogène McCarthery de Franck Magnier et Alexandre Charlot : Imogène
- 2011 : Coup d'éclat de José Alcala : Fabienne
- 2012 : Bowling de Marie-Castille Mention-Schaar : Catherine
- 2012 : Associés contre le crime de Pascal Thomas : Prudence Beresford
- 2012 : Les Saveurs du Palais de Christian Vincent : Hortense Laborie
Box-office
Films avec Catherine Frot ayant attiré au moins un million de spectateurs en France.
Films Réalisateur Années France (entrées) 1 Le Dîner de cons Francis Veber 1998 9 247 001 2 Chouchou Merzak Allouache 2003 3 876 572 3 Un air de famille Cédric Klapisch 1996 2 442 289 4 7 ans de mariage Didier Bourdon 2003 1 646 043 5 Les Sœurs fâchées Alexandra Leclère 2004 1 450 584 6 Mon oncle d'Amérique Alain Resnais 1980 1 375 503 7 Mon petit doigt m'a dit... Pascal Thomas 2005 1 274 280 8 Vipère au poing Philippe de Broca 2004 1 204 134 9 Boudu Gérard Jugnot 2005 1 199 369 10 Le crime est notre affaire Pascal Thomas 2008 1 192 806 11 Chaos Coline Serreau 2001 1 182 802 Courts-métrages
- 1982 : Si je réponds pas, c'est que je suis mort de Christine Van de Putte
- 1982 : Les Atours de l'œil foudre de Magali Cerda
- 1982 : La Nuit du lac de Sébastien Grall
- 1985 : Mélodie pour un cafard de Dominique Zay
- 1987 : La Voix du désert de Jean-Michel Roux
- 1994 : Une femme dans l’ennui de Michel Couvelard
- 1998 : Il suffirait d’un pont de Solveig Dommartin
Télévision
- 1975 : Les Charmes de l'été de Robert Mazoyer
- 1977 : L'Enlèvement du régent - Le chevalier d'Harmental de Gérard Vergez : Bathilde
- 1982 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, réalisation Peter Brook
- 1983 : Orphée de Claude Santelli
- 1984 : Jacques le fataliste et son maître de Claude Santelli
- 1993 : Ma petite Mimi de Roger Kahane (Mimi)
- 1995 : Sa dernière lettre de Serge Meynard
- 1997 : Un homme de Robert Mazoyer
- 1997 : Le Dernier Été de Claude Goretta
- 1998 : Je vais t'apprendre la politesse de Jean-Louis Fournier (La baronne)
- 1999 : Dessine-moi un jouet d’Hervé Baslé (Antoinette Bomme)
- 2002 : L'Enfant éternel de Patrick Poubel (Carole)
- 2006 : L'Affaire Christian Ranucci : Le combat d'une mère de Denys Granier-Deferre (Héloïse Ranucci)
Théâtre
- 1975 : L'Homme aux valises d'Eugène Ionesco, mise en scène Jacques Mauclair, théâtre de l'Atelier
- 1978 : Place de Breteuil d'Alain Gautré
- 1979 : Babylone d'Alain Gautré
- 1980 : C'était comment déjà ? de et mise en scène Jean Bouchaud, Prix de la Critique
- 1981 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Peter Brook, théâtre des Bouffes du Nord
- 1982 : Gevrey-Chambertin d'Alain Gautré et Pierre Pradinas, mise en scène Pierre Pradinas, théâtre de l'Est parisien
- 1983 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Peter Brook, théâtre des Bouffes du Nord
- 1983 : Les Amis de Monsieur Gazon de Pierre Pradinas et Simon Pradinas, mise en scène Pierre Pradinas, théâtre de la Tempête
- 1985 : La Mouette d'Anton Tchekhov, mise en scène Pierre Pradinas
- 1988 : Les Liaisons dangereuses de Christopher Hampton d'après Choderlos de Laclos, mise en scène Gérard Vergez, théâtre Édouard VII : la Présidente de Tourvel
- 1989 : Faut pas tuer maman de Charlotte Keatley, mise en scène Michel Fagadau, théâtre de la Gaîté Montparnasse
- 1990 : La Tanière de Botho Strauss, mise en scène André Steiger, théâtre national de la Colline
- 1991 : À croquer ou l'ivre de cuisine de Robert Fortune, mise en scène de l'auteur, théâtre Saint-Georges
- 1992 : Le Sang des fraises de Catherine Bidaut, mise en scène Daniel Pouthier, Rencontres d'été de la Chartreuse
- 1993 : John Gabriel Borkman de Henrik Ibsen, mise en scène Luc Bondy, théâtre Vidy-Lausanne, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 1993 : Passions secrètes de Jacques-Pierre Amette, mise en scène Patrice Kerbrat, théâtre Montparnasse
- 1995 : Un air de famille de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, mise en scène Stephan Meldegg, théâtre de la Renaissance - Molière du Meilleur Second Rôle Féminin (Yolande Ménard)
- 1999 : Dîner entre amis de Donald Margulies, mise en scène Michel Fagadau, Comédie des Champs-Elysées
- 2000 : Trois Versions de la vie de Yasmina Reza, mise en scène Patrice Kerbrat, théâtre Antoine
- 2006 : Si tu mourais de Florian Zeller, mise en scène Michel Fagadau, Comédie des Champs-Elysées
- 2012 : Oh les beaux jours de Samuel Beckett, mise en scène Marc Paquien, théâtre de la Madeleine
Récompenses et nominations
Césars du cinéma Année Récompense Film Reçue 1986 Meilleure actrice dans un second rôle Escalier C 1997 Un air de famille x 1999 Le Dîner de cons 2000 Meilleure actrice La Dilettante 2002 Chaos 2007 La Tourneuse de pages 2008 Odette Toulemonde 2009 Le crime est notre affaire Décorations
- Catherine Frot est officier de l'ordre national du Mérite;
Divers
- 2002 & 2003 : Contes de Charles Perrault Livre Contés par Catherine Frot & Jacques Gamblin
- 2008 : Poésique de Charles Baudelaire Balade Musicale Et Poétique Contés par Catherine Frot, Béatrice Maillet & Inès de Casaban;
wikipedia
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