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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 12:34
Les bombes des années 30-40
Voici la présentation de 3 actrices qui ont fait fantasmer le monde d'Hollywood avant et après la seconde guerre mondiale.
Hedy Lamarr est une actrice, productrice et inventeur américain, née Hedwig Eva Maria Kiesler le 9 novembre 1914 à Vienne (Autriche-Hongrie), décédée le 19 janvier 2000 à Altamonte Springs (Floride). Elle compte parmi les actrices mythiques du cinéma américain. Elle est connue pour avoir campé le rôle principal dans Extase, Le Démon de la chair, Samson et Dalila, Camarade X, Angoisse, La Dame des tropiques, Tondelayo et a expérimenté de nombreux genres, du western à l'espionnage, du mélodrame à la comédie.
Surnommée « la plus belle femme du monde » par Louis B. Mayer, qui voulait en faire la nouvelle Garbo, alors que Rita Hayworth était « la déesse de l'amour » et avant qu'Ava Gardner ne devienne « le plus bel animal du monde » – le statut des actrices se dégradait –, Hedy Lamarr tourna pour des réalisateurs aussi prestigieux que King Vidor, Jack Conway, Victor Fleming, Jacques Tourneur, Marc Allégret, Cecil B. DeMille, Clarence Brown, et collabora avec Josef von Sternberg et Douglas Sirk ; elle aurait été par ailleurs la maîtresse de Frank Borzage, Billy Wilder,Otto Preminger, Charles Chaplin et Orson Welles. Au sommet de sa gloire, entre 1938 et 1949, Elle fut la partenaire de James Stewart, Charles Boyer, Clark Gable, Spencer Tracy, Ray Milland, John Garfield, ainsi que leur maîtresse. Elle rencontra aussi John Kennedy, Howard Hughes, Errol Flynn et Marlon Brando entre autres, laissant une image hautaine et scandaleuse, avant de connaître la déchéance, entre chirurgie ratée et faits divers.
En plus de sa carrière cinématographique Hedy Lamarr est connue comme ayant, sous le nom de Hedy Kiesler Markey et avec son ami le compositeur George Antheil, déposé le brevet d'un système de codage des transmissions appelé étalement de spectre, proposé alors pour le radio-guidage des torpilles américaines durant la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il ne fût pas appliqué (Brevet des USA 2,292,387). La technique réapparut dans le domaine militaire dans les années 1960. De nos jours elle est par exemple utilisée par les systèmes de positionnement par satellites (GPS, GLONASS), les liaisons chiffrées militaires, les communications de la Navette Spatiale avec le sol, et plus récemment dans les liaisons sans fil Wi-Fi.
Rita Hayworth (née Margarita Carmen Cansino le 17 octobre 1918 à New York - 14 mai 1987 à New York) est une actrice américaine. Elle fut le sex symbol féminin des années 1940. Surnommée « la déesse de l’amour », elle devient une légende vivante avec son rôle principal dans le film mythique Gilda. Elle fut l’épouse d’Orson Welles et du Prince Ali Khan.
Dès ses 1ères années, elle se produit dans la troupe familiale des « Dancing Cansino » et danse notamment à 4 ans avec éventail et castagnettes, à l’occasion d’un récital au Carnegie Hall.
« J'avais quatre ans lorsque je suis montée pour la première fois sur une scène. Celle du Carnegie Hall. Mon père et ma tante Eliza s'y produisaient en une époque heureuse dans cette Amérique d'après-guerre. Ma prestation consistait à jouer des castagnettes et à danser du flamenco dans un numéro spécialement mis au point pour moi par mon grand-père Don Antonio. Je ne me souviens plus si j'ai été applaudie... Je l'ai sûrement été car le public est toujours indulgent pour les enfants. ». Son père, qu’elle admire, exige d’elle un travail intense, il lui impose des cours de danse rigoureux et particulièrement contraignants.« Travailler, travailler, c’est le seul mot que j’ai entendu pendant mon enfance, confiera plus tard la star Rita Hayworth. Mes parents m’ont appris à danser avant que je marche... ».
Rita est alors d’une nature réservée, obéissante et d’une timidité maladive. Avec l’arrivée du parlant, l’âge d’or du music-hall se termine et leurs spectacles ne font plus recette, tant et si bien que le groupe se dissout.
Eduardo quitte New York, entasse sa famille dans une roulotte et part au hasard des routes. Persuadé que l’avenir est aux comédies musicales, il prend la direction de Los Angeles espérant poursuivre sa carrière au cinéma, les latin-lovers étant toujours à la mode. Mais réussir à Hollywood n’est pas facile, alors il fonde une école de danse en 1929 à l’angle de Sunset Boulevard et de Vine Boulevard et c’est un succès. Margarita y perfectionne son apprentissage et sera danseuse professionnelle dès l'âge de 12 ans. Le krach de Wall Street vient ébranler l’entente familiale et ses finances, et met l'école de danse en danger. Et les Cansino, repartent sur les routes dans leur roulotte dès la 1ère offre intéressante. Eduardo pousse sa fille à suivre ses cours de danse, et elle se révèle la plus disposée à prendre la relève. Les besoins financiers se faisant sentir, Eduardo remonte ses anciens numéros de danse, met sur pieds des spectacles et décide de prendre sa fille, alors âgée de 13 ans, comme partenaire attitrée :
les « Dancing Cansinos » ressuscitent. Ils dansent des versions modernes du tango espagnol et du boléro, elle se vieillissant, lui se rajeunissant, arrivant même à passer pour un couple. Leur succès est inouï. Margarita travaille beaucoup, jusqu’à vingt shows par semaine, dans des night-clubs à Hollywood, comme l’Agua Calienta à Tijuana (frontière du Mexique), à Santa Monica, à Long Beach...
Rita prend cette nouvelle vie comme un privilège de se retrouver avec son père, qu’elle admire, mais elle va vite déchanter : alcoolique, il devient tyrannique, violent, et comme elle le confiera plus tard à Orson Welles, son second mari, elle subira des relations incestueuses. Les conséquences psychologiques seront désastreuses pour Rita et se feront toujours sentir dans sa vie et dans ses relations chaotiques avec les hommes. Pourtant, malgré ces abus, sa réserve et sa timidité maladive, Rita apparaît sur scène en une femme sensuelle dotée d’une grâce et d’une prestance naturelle. Si elle est réservée et introvertie dans sa vie privée, elle s’épanouit dès qu’elle se trouve sous les spotlights. Lors de ses représentations dans les night-clubs, Eduardo ne manque pas de la présenter à tous ceux qui comptent à Hollywood dans le secret espoir de décrocher un contrat de cinéma.Gene Tierney, de son nom complet Gene Eliza Tierney, est une actrice américaine née à Brooklyn, New York, le 19 novembre 1920 et morte le 6 novembre 1991, à Houston, Texas.
Son physique très fin aux pommettes saillantes, des allures retenues et ses yeux clairs sous une chevelure brune lui permettaient d'incarner la féminité la plus douce (Le ciel peut attendre, L'Aventure de Madame Muir) ou la plus vénéneuse (Shanghai Gesture, Péché mortel). Elle a tourné quatre fois sous la direction d'Otto Preminger, deux fois sous la direction de Joseph L. Mankiewicz, Henry Hathaway et William Wellman, ainsi qu'avec Josef von Sternberg, Fritz Lang, John Ford, Rouben Mamoulian, Henry King...
Elle étudia à la St. Margaret School de Waterbury et à la Unquowa School de Bridgeport dans le Connecticut. Son premier poème, intitulé "Night" (Nuit), fut publié dans le journal de l'école, et l'écriture en vers sera un passe-temps occasionnel tout au long de sa vie. Elle passa alors deux ans en Europe notamment pour étudier dans l'école privée de Brillantmont à Lausanne en Suisse, où elle apprit à parler couramment le français. Elle retourne aux Etats-Unis en 1938 et s'inscrit à l'école de Miss Porter. En voyage sur la côte ouest, elle visite les studios de la Warner Bros., où elle fut interpellée par Anatole Litvak qui, ébloui par sa beauté, lui conseilla de devenir actrice (sa phrase exacte - "Mademoiselle, vous devriez faire du cinéma" - deviendra le titre des mémoires de Gene). La Warner voulut lui faire signer un contrat, mais ses parents la découragèrent en pointant le bas salaire. Son bal de débutante eut lieu le 24 septembre, elle avait dix-sept ans, mais elle s'ennuya vite de la vie en société et décida de tenter une carrière d'actrice. Son père déclara « Si Gene doit être actrice, ce sera dans un théâtre convenable ». Tierney auditionna alors pour l'American Academy of Dramatic Arts à New York et fut acceptée. Parmi les autres talents notables de l'époque ayant fréquenté ce conservatoire figurent Katharine Hepburn, Spencer Tracy, Grace Kelly et Lauren Bacall.
Gene Tierney est sévèrement marquée, en 1955, par une série d'épreuves qui affectent le reste de sa carrière et de sa vie. Elle se sépare de son mari Oleg Cassini et est hospitalisée pour dépression nerveuse, après avoir contracté la rubéole durant une grossesse et mis au monde avant terme en 1943 une petite fille, Daria, aveugle et mentalement retardée. Une des deux mille étoiles de la célèbre « promenade des célébrités » (Walk of Fame) porte son nom à hauteur du 6125 Hollywood Boulevard.
SOURCES
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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 12:30
Les bombes des années 30-40 part.II
Greta Garbo, de son vrai nom Greta Lovisa Gustafsson, est une actrice suédoise, née le 18 septembre 1905 à Stockholm en Suède et décédée le 15 avril 1990 à New York. Elle fut surnommée « la Divine ». Federico Fellini a dit d'elle : « Elle fut la fondatrice d'un ordre religieux appelé cinéma ». Elle entra à l'Académie royale d'art dramatique de Stockholm— le Dramaten — en 1922 et y étudia jusqu'en 1924. C'est là qu'elle rencontra le réalisateur suédois Mauritz Stiller qui la repéra, lui enseigna les techniques cinématographiques et lui confia un rôle majeur dans son film La Saga de Gösta Berling, d'après Selma Lagerlöf en 1924. C'est à cette occasion que son mentor lui donna son nom de scène : Greta Garbo, garbo voulant dire en espagnol « la classe, l'élégance. »
Arrivée à Hollywood, la carrière de Garbo prit un tournant inattendu, à son arrivée, elle n'avait rien d'une femme fatale — Louis B. Mayer la surnommait alors « la grosse vache nordique » — mais Arnold Genthe, un photographe de Vanity Fair, décèle son important potentiel. Elle suit un régime amaigrissant et elle est relookée, cheveux coupés, lissés, front dégagé, yeux alourdis, sourcils réduits, regard mis en valeur. Ses premières apparitions dans des films muets, tels Le Torrent en 1926, La Tentatrice en 1926, La Chair et le Diable (Flesh and the Devil) en 1927 ou Anna Karénine (Love) en 1928, la propulsèrent en haut de l'affiche. Le renouvellement de son contrat est l'occasion d'un long bras de fer avec Louis B. Mayer et aboutit à ce qu'elle devienne l'actrice la mieux payée d'Amérique (250 000 $ par film). Sa carrière, contrairement à celle de beaucoup d'autres, ne s'arrêta pas avec la fin du cinéma muet. Greta Garbo fut l'une des rares stars hollywoodiennes à franchir le cap du cinéma parlant. C'est dans Anna Christie en 1930 que le public entend pour la première fois sa voix grave et sensuelle, teintée d'un léger accent suédois. Le film fut d'ailleurs promu avec le slogan « Garbo parle » (« Garbo Talks ») et fut un véritable succès. Si quelque chose lui déplaisait lorsqu'elle tournait, disait qu'elle voulait rentrer en Suède « I want to go home », menace qui lui valut de voir chacun de ses vœux exaucé par ses employeurs. Garbo était connue pour ne tourner qu'à studio fermé, refusant les visiteurs lorsqu'elle jouait. Son apparition dans Mata Hari en 1932 la consacra séductrice, la censure s'offusqua même du costume suggestif qu'elle portait sur l'affiche. Elle partagea ensuite l'affiche de Grand Hotel en 1932 en vedette avec Joan Crawford et les frères Barrymore.
Elle se fâcha avec la MGM en 1932 et disparut des écrans pendant presque deux ans. La réconciliation lui donna un contrôle total sur les films qu'elle tournait, et lui permit de faire remplacer Laurence Olivier par John Gilbert pour le tournage de La Reine Christine en 1934. David O. Selznick la pressentit pour jouer le rôle de l'héritière mourante dans Dark Victory en 1935, mais elle préféra tourner une nouvelle version d'Anna Karénine. Son interprétation de la Dame aux camélias dans Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) en 1937 fut considérée comme la meilleure de tous les temps, et fut aussi la seule de ses performances qui trouva grâce à ses yeux. Après maintes tragédies, elle se retrouva face à Melvyn Douglas dans la comédie Ninotchka en 1939. En référence à une scène dans un bistrot parisien où l'héroïne part d'un éclat de rire, le film fut lancé avec le slogan « Garbo rit ! » (« Garbo laughs! »), une première dans sa carrière. Greta Garbo fut l'une des stars les plus adulées des années 1920 et 1930, mais aussi l'une des plus secrètes. Fuyant la publicité et les ragots, elle rendit célèbre l'une de ses tirades de Grand Hotel même dans sa vie publique : « Je veux qu'on me laisse tranquille »,« I want to be quiet alone ». Elle n'accordait ni autographe, ni interview, sauf au tout début de sa carrière, n'assistait à aucune première et ne répondait pas à ses fans. Cette prédilection pour le secret ne fit que confirmer le surnom qu'elle garda toute sa vie, « La Divine » : belle, lointaine et inaccessible. Après l'échec relatif de son dernier film, La Femme aux deux visages en 1941, elle mit définitivement un terme à sa carrière, au faîte de sa gloire.
Carole Lombard (née Jane Alice Peters le 6 octobre 1908 à Fort Wayne, Indiana, États-Unis - 16 janvier 1942) est une actriceaméricaine pendant la première moitié du XXe siècle. Elle est surtout connue pour ses rôles dans des comédies des années 1930 devenues des classiques. Elle commença sa carrière à la fin des années 1920 dans la troupe des Bathing Beauties de Mack Sennett. Elle était la femme de l'acteur Clark Gable. Elle est morte dans un accident d'avion.
Carole Lombard fit ses débuts à vingt ans après avoir été remarquée dans la rue jouant au baseball par le réalisateur Allan Dwan ; il lui donne un rôle de garçon manqué dans A Perfect Crime en 1921. Dans les années 1920, elle apparaît dans de petites productions sous le nom de Jane Peters, puis de Carol Lombard. En 1925, elle signe un contrat avec la Fox Film Corporation qui fusionna avec la Twentieth Century Productions de Darryl F. Zanuck en 1935. Elle travailla également pour Mack Sennett pendant un an en 1927, elle a été une de ses Bathing Beauties, et tourne 13 courts métrages pour Pathé. Elle devint célèbre et évolua sans heurt vers le cinéma parlant avec High Voltage (1929). En 1930, elle rejoint la Paramount Pictures.
Elle devient une des plus grandes actrices de comédies d'Hollywood dans les années 1930. En 1932, elle tourne Un mauvais garçon qui marquera sa rencontre avec Clark Gable, son futur second époux, dans leur unique film ensemble. On lui proposa le rôle d'Ellie Andrews dans New York-Miami (It Happened One Night) de 1934, mais les dates de tournage chevauchaient celles de Bolero ce qui la contraint à refuser. Malgré son glamour, elle était une comédienne naturelle, et n'avait pas peur de paraître idiote pour faire rire. Sa vivacité et son humour vont s’affirmer pleinement dans des comédies comme Twentieth Century en 1934 réalisé par Howard Hawks, Mon homme Godfrey en 1936 réalisé par Gregory La Cava, et La Joyeuse Suicidée (Nothing Sacred) en 1937 réalisé par William A. Wellman, elle reçoit les louanges des critiques et est décrite comme l'une des pièces maitresse de la screwball comedy. Cependant, elle joue plusieurs rôles dramatique notamment dans L'Autre avec Cary Grant ou dans Vigil in the Night, interprétant l'infirmière Anne Lee face à Brian Aherne. Produit par David O. Selznick, La Joyeuse Suicidée sera son seul film en Technicolor.
Jean Harlow (parfois orthographié Harlowe), de son vrai nom Harlean Harlow Carpenter, née le 3 mars 1911 à Kansas City, Missouri, et morte le 7 juin 1937 à Los Angeles, Californie, est une célèbre actrice américaine des années 1930. Surnommée par la presse « baby », ou « The Platinum Blonde », en référence au film homonyme sorti en 1931, elle est morte en pleine gloire d'un empoisonnement urémique causé par une néphrite aiguë. Howard Hughes lui donne son premier rôle important dans le film Les Anges de l'enfer en 1930. Enfant unique, elle avait une mère et un beau-père envahissants qui s'attachèrent à ses pas et dépensèrent systématiquement ses cachets de star au point que Jean Harlow, sera presque ruinée.
Elle n'a jamais pris de cours de comédie, mais elle sent qu'elle possède un certain sex-appeal lorsqu'elle marche notamment dans la rue, toutes les têtes se retournent. Elle songe à faire de la figuration. Harlean change son nom en Jean et utilise le nom de famille de sa mère, Harlow. Elle passe quelques auditions, et son physique hors du commun lui permet de trouver très rapidement des rôles. Elle joue pour des comédies de Christy, de Hal Roach, puis dans Monan of the Marines, avec Richard Dix. Elle décroche aussi un petit rôle dans The Saturday Night Kid. Elle fait quelques apparitions dans plusieurs films des Laurel et Hardy, dont Son Altesse royale, où elle sort d'un taxi et Laurel coince sa robe dans la portière en la fermant (elle s'en va vêtue juste d'une chemise noire). Ce sont Laurel et Hardy qui font découvrir Jean à un certain Arthur Landau, lequel cherchait une actrice pour Howard Hughes (qui en a besoin d'urgence pour son film à venir, car la voix de l'actrice principale ne convient pas). Landau discute avec le duo sur les voix des acteurs, et Laurel lui explique qu'il préfère les voix rauques comme « celle de la petite, là-bas par exemple. » Landau regarde dans la direction que Laurel lui indique et aperçoit Jean. Landau est fasciné par cette jeune fille de 19 ans et lui fait passer un bout d'essai. Elle est alors remarquée, avec ses cheveux blond platine, par Howard Hughes, qui cherche une actrice pour remplacer Greta Nissen, une actrice de muet à l'accent suédois trop prononcé, pour le film Les Anges de l'enfer. En effet, le cinéma parlant prend la place du cinéma muet et beaucoup d'actrices et d'acteurs tombent dans l'oubli du jour au lendemain, à cause de leur voix - soit qu'elle ne plaise pas aux réalisateurs, soit qu'elle ne convienne pas pour le rôle. Du coup, beaucoup d'actrices inexpérimentées, comme Jean, tentent leur chance. Les critiques sur son jeu ne sont pas bonnes dans ce film d'aviation qui se déroule pendant la 1ère guerre mondiale, mais on ne tarit pas d'éloges sur sa plastique.
Elle obtient son premier rôle à la MGM dans Tribunal secret, avec Wallace Beery et Clark Gable. Elle tourne ensuite L'Ennemi public, puis enchaîne avec L'Homme de fer (Iron Man, 1931) auprès de Lew Ayres. Les critiques sont une fois de plus mauvaises. Variety écrit : « On ne peut pas qualifier Jean Harlow de bonne comédienne. Elle se montre tristement suffisante, mais contribuera probablement au succès du film auprès du public masculin, grâce à la profondeur de ses décolletés et à la minceur de ses parures. » Le journal renchérit lors de la sortie de Tribunal secret : « Miss Harlow devrait faire quelque chose en ce qui concerne sa voix... » Cependant, Jean Harlow est très aimée du public, les hommes sont amoureux d'elle quand ils la voient à l'écran et les femmes copient son look, la Fox l'engage pour jouer dans Goldie, la Columbia pour Three Wise Girls et La Blonde Platine. Elle devient une des actrices les mieux payées ; entre 1 500 et 1 750 dollars par semaine puis elle atteindra les 7 000 dollars par semaine, une fortune à l'époque. En 1931, elle fait la rencontre de Paul Bern,le numéro trois de la MGM. Mais un matin, on découvre Bern mort, qui s'est suicidé d'une balle dans la tête. Jean ne devait en aucun cas parler du réel motif du suicide, car Mayer ne voulait pas que l'on sache « qu'un pédéraste avait été employé au studio ». Elle tourne La Belle de Saigon, une comédie, et le jeu de Harlow est pour la 1ère fois complimenté. L'année suivante, elle tourne avec Clark Gable Dans tes bras. Là encore, on salue la performance de Harlow. Elle est au sommet de sa carrière. George Cukor la dirige dans Les Invités De Huit Heures. Elle se montre heureuse de tourner dans ce film, d'autant plus qu'elle tombe amoureuse d'un caméraman, Harold Rosson. Quelques semaines après leur rencontre, ils se marient dans le plus grand secret. Seulement le bonheur est de courte durée, elle est opérée d'un appendicite aiguë et ... divorce une nouvelle fois. Elle tourne La Belle du Missouri. En 1935 elle joue dans Imprudente Jeunesse , avec William Powell. Elle tourne ensuite dans Une fine mouche avec Spencer Tracy qui a beaucoup de succès. Ses rôles, toujours à mi-chemin entre le comique et le tragique lui permettent d'exprimer les facettes de son talent. Jean devient en effet une comédienne reconnue, même si son physique est son plus grand atout. Seulement, la fin est proche pour Jean, qui meurt en 1937.
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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 12:22
Les bombes des années 30-40 part.III
Lana Turner est une actrice américaine de cinéma, née le 8 février 1921 à Wallace dans l'Idaho et décédée le 29 juin 1995 dans le quartier de Century City à Los Angeles en Californie. Lana Turner fait partie de la mythologie hollywoodienne. Incarnation du glamour hollywoodien, elle fut pendant près de 20 ans une des stars de la Metro-Goldwyn-Mayer. Elle détient un record pour s'être mariée 7 fois.
La destinée de Lana Turner a été aussi mouvementée que les scénarios de ses films. Elle n'a que 10 ans quand son père, Virgil Turner est assassiné dans une rue de San Francisco. Lana est alors placée dans une institution religieuse avant de revenir rejoindre sa mère, devenue esthéticienne, à Los Angeles. La légende dit qu'un responsable de la revue « Hollywood reporter », Billy Wilkerson, la remarque en 1935, dans un drugstore en train de déguster une glace, en face de la Hollywood Highschool, où elle suit depuis peu des cours de dactylographie. Il lui suggère de faire du cinéma et l'envoie se présenter aux dirigeants de l'agence de Zeppo Marx. Elle commence à faire de la figuration dans Une étoile est née (1937) de William Wellman, mais surtout elle y rencontre le réalisateur Mervyn LeRoy. Grand découvreur de talents, Lana Turner étant l’exemple le plus célèbre, le réalisateur détecte en elle un potentiel et lui donne un second rôle marquant dans le drame social, La Ville gronde (1937). À la demande de LeRoy, la jeune fille se prénomme désormais Lana et se fait surtout remarquer dans ce film par le port d'un sweat qui moule remarquablement ses formes. Grâce à ces pull-overs, trop petits pour elle, on la surnomme « sweater girl », elle devient une idole pour la jeunesse. Elle tourne, son premier film MGM, avec Judy Garland et Mickey Rooney dans la populaire série des « Andy Hardy », L'Amour frappe André Hardy (1938). Mais très vite, Louis B. Mayer comprend que sa nouvelle recrue a tout pour remplacer la star Jean Harlow, qu'il vient de perdre tragiquement, et devenir le nouveau sex symbol de la compagnie.
Elle éclate dans La Danseuse des Folies Ziegfeld de Robert Z. Leonard qui fut l'un des plus grands succès de 1941. Superproduction, ce film marque un véritable tournant dans la carrière de Lana et elle y éclipse ses partenaires : Judy Garland, Hedy Lamarr et James Stewart. Son salaire monte à 1 500 USD par semaine et la MGM lui offre désormais des rôles plus étoffés. Elle tourne avec les stars les plus prestigieuses du studio, comme Spencer Tracy dans Dr. Jekyll and Mr. Hyde, Robert Taylor dans Johnny, roi des gangsters de Mervyn LeRoy, Walter Pidgeon dans Week-end au Waldorf et surtout Clark Gable où l'alchimie du couple est explosive, ils se retrouveront dans plusieurs films dont Franc jeu, Je te retrouverai ou Le Retour qui apparaitront au box-office. Pendant la 2ème Guerre mondiale, Lana sera une des pin-up les plus populaires des G.I. et elle participera activement aux divertissements destinés au moral des troupes. C'est en 1946, avec le sulfureux Le facteur sonne toujours deux fois, qu'elle marquera à jamais la mémoire des cinéphiles. MGM, pourtant peu habituée aux films noirs, lui donne un rôle de femme fatale. Lana Turner est l'une des actrices les plus rentables de la MGM, comme le prouvent ses succès suivants, le spectaculaire film Le Pays du dauphin vert, Le Retour où elle retrouve Mervyn LeRoy et Clark Gable, deux films de George Sidney, Éternel tourment avec Spencer Tracy, et Les Trois mousquetaires où elle incarne la vénéneuse Milady de Winter aux côtés de Gene Kelly. En 1953, elle trouve l'un de ses meilleurs rôles dans Les Ensorcelés, satire du milieu hollywoodien, sous la direction de Vincente Minnelli.
Ava Lavinia Gardner née le 24 décembre 1922 à Grabtown en Caroline du Nord et décédée le 25 janvier 1990 à Londres était une actrice américaine. Elle fut surnommée « le plus bel animal du monde ». Pendant une jeunesse pauvre et studieuse à Grabtown, Brogden, Newport News et Wilson, elle fait de fréquents passages à New York chez sa sœur aînée Béa, mariée à un photographe professionnel, Larry Tarr. Impressionné par la beauté de la jeune fille, alors âgée de 17 ans, il prend des centaines de photos d'elle et les expose dans les vitrines de son studio de photos. C'est là que Barney Duhan, un employé de la MGM les remarque et suggère à Larry de les envoyer au studio de cinéma. En 1941, elle signe un contrat de 7 ans avec la MGM à 50 dollars la semaine et part, accompagnée de sa sœur Bappie, à Hollywood...
Ava figure, non créditée, dans plus de 15 films entre 1941 et 1943, parfois dirigés par King Vidor, Fred Zinneman, Jules Dassin, George Sidney, Douglas Sirk, avec pour vedette féminine Myrna Loy, Hedy Lamarr, Lucille Ball, mais aussi les débutantes June Allyson et Gloria DeHaven. La MGM lui donne enfin sa chance en 1946, pour commencer avec Tragique rendez-vous où elle donne la réplique, dans son premier grand rôle, à George Raft mais c’est surtout dans Les Tueurs que le papillon sort de sa chrysalide. Son personnage de femme fatale est créé avec ce film noir de Robert Siodmak, inspiré d'une nouvelle d'Ernest Hemingway, où elle interprète la vamp qui dupe Burt Lancaster dans son 1er rôle. C’est dans ce rôle qu’elle reçoit pour la 1ère fois des commentaires élogieux de la part de la critique. Handicapée par un terrible accent, Ava doit se contenter pour commencer, de séries de photos de pin-up et de petits rôles dans des films mineurs où elle apprend son métier. Ava ne fut même pas créditée dans les 14 films où elle figura de 1942 à 1943. Son nom apparaît pour la 1ère fois au générique de Trois hommes en blanc en 1944. Elle suit des cours pour placer sa voix, des cours de diction pour la débarrasser de l’accent de Caroline du Nord et des cours d’art dramatique. Le réalisateur Joseph L. Mankiewicz y fera référence dans La Comtesse aux pieds nus où il fait dire à Humphrey Bogart qu'il ne veut aucun professeur de diction à ses côtés.Elle rencontre par la suite le multimilliardaire Howard Hughes qui la courtise et la poursuivra pendant de longues années. Allant même jusqu'à l’espionner.
Pendant cette période, elle rencontre sur les plateaux de la MGM, Mickey Rooney, le jeune acteur de la MGM et populaire de la série des Andy Hardy. Le champion du box office lui fait découvrir le tout Hollywood et ne la quitte plus. Elle sort temporairement de l'ombre quand elle épouse Mickey Rooney, avec le consentement de Louis B. Mayer le grand patron de la MGM. Le mariage eut lieu, organisé simplement par le studio, le 10 janvier 1942 à Ballard. La MGM profite du succès d’Ava, tout en la « prêtant » à d’autres compagnies de cinéma. Le studio utilise le côté torride de l’actrice, elle joue avec l’idole de sa jeunesse, Clark Gable qui a insisté pour l’avoir comme partenaire dans Marchands d’illusions. Pour Universal Pictures, elle incarnera Vénus, la déesse de l’amour, dans Un caprice de Vénus où la censure recouvre la statue nue représentant Ava Gardner d’un pudique drapé. S’ensuivent quelques films mineurs mis en scène par John Brahm, Jack Conway, Robert Siodmak, Mervyn LeRoy (qui avait révélé Lana Turner), où elle côtoie Robert Taylor,Charles Laughton, Gregory Peck, James Mason, Barbara Stanwyck, Robert Mitchum. À la fin des années quarante, Howard Hughes fait toujours partie des prétendants d’Ava, elle a également des liaisons avec Howard Duff ou encore Robert Taylor. C’est à cette période qu’elle tombe amoureuse de Frank Sinatra, alors marié à sa 1ère épouse Nancy. L’acteur-chanteur au creux de la vague et la star montante vont connaître une passion tumultueuse et mouvementée qui va défrayer la presse à scandale pendant des années. Rongés mutuellement par la jalousie, leur relation sera ponctuée de violentes disputes. Quand leur liaison éclate au grand jour, la presse se déchaîne, Ava est qualifiée de briseuse de ménages, des prêtres catholiques leur envoient des lettres accusatrices, la Ligue de Défense de la Décence menace de boycotter les films d’Ava. Mais Nancy Sinatra finira par divorcer et les deux amants se marient le 7 novembre 1951.
Ingrid Bergman, née le 29 août 1915 à Stockholm, Suède, décédée le 29 août 1982 à Londres, Royaume-Uni, est une actrice suédoise. Elle est entrée dans l’histoire du cinéma comme l’une de ses plus grandes actrices. En 1999, l’American Film Institute l’a ainsi distinguée comme la quatrième plus grande actrice de tous les temps, dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars.
Elle a déjà tourné quelques films en Suède lorsque le producteur David O. Selznick lui propose en 1939 de reprendre le rôle principal du remake américain d'Intermezzo, ce qui la fait connaître dans son pays. Sa carrière internationale est lancée et sa popularité s'accroit de films en films : Casablanca, Pour qui Sonne le Glas, Hantise (Oscar de la meilleure actrice) et Jeanne d'Arc en font la star mondiale la plus désirée et la mieux rémunérée. Dès lors, Ingrid Bergman tourne avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs fameux. Si elle tourne relativement peu de films, elle reste fidèle à quelques réalisateurs, comme Alfred Hitchcock. Elle tient la vedette dans quelques longs métrages comme La Famille Stoddard de Gregory Ratoff, La Proie du mort de W.S. Van Dyke ou encore Docteur Jekyll et M. Hyde de Victor Fleming. Ces différents rôles lui permettent d'améliorer son jeu d'actrice. En 1942, elle séduit Humphrey Bogart dans Casablanca. Il s'agit de son rôle le plus célèbre qui fait d'elle une star mondialement connue.
2 ans plus tard, Ingrid Bergman obtient sa première présélection pour l'Oscar de la meilleure actrice pour Pour qui Sonne le Glas de Sam Wood, où elle côtoie Gary Cooper. La statuette est finalement obtenue par Jennifer Jones. Ingrid Bergman gagne néanmoins la récompense l'année suivante pour son rôle d'épouse psychologiquement fragile, victime d'un leurre machiavélique dans Hantise de George Cukor. Elle reçoit sa troisième nomination consécutive pour l'Oscar de la meilleure actrice avec le film Les Cloches de Sainte-Marie en 1945. En 1946, elle donne l'une de ses interprétations les plus marquantes, aux côtés de Cary Grant, dans le film d'espionnage Les Enchaînés d'Alfred Hitchcock. Jeanne d'Arc de Victor Fleming lui vaut une nouvelle nomination en 1948.Elle fait scandale lorsqu'elle part rejoindre le metteur en scène Roberto Rossellini, laissant derrière elle son mari et sa fille, pour tourner Stromboli. Les attaques conjointes de groupements religieux, d'associations féministes et même de politiciens la font bannir du cinéma américain pendant 7 ans. En 1956, elle tourne à Paris avec Jean Renoir dans Elena et les Hommes, puis à Londres dans Anastasia, qui lui vaudra un 2ème Oscar.
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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 12:16
Les bombes des années 30-40 part.IV
Marlène Dietrich, née Marie Magdalene Dietrich, est une actrice et chanteuse, née le 27 décembre 1901 à Berlin-Schöneberg, en Allemagne, naturalisée américaine à 36 ans, et décédée le 6 mai 1992 à Paris en France. Elle fut un temps la muse du cinéaste Josef von Sternberg.
Elle prend ses premiers cours de théâtre auprès de Max Reinhardt en 1921. En 1922, elle joue ses premiers petits rôles au théâtre, notamment au Großes Schauspielhaus, et dans des revues, comme Kurfürstendamm de Berlin. Elle obtient aussi des rôles mineurs au cinéma. Son 1er rôle crédité est Lucy dans Tragédie de l'amour de Joe May. Marlène Dietrich enregistre à la fin des années 1920 ses 1ères chansons, notamment Es liegt in der Luft (1928).En 1929, elle tourne son 1er rôle important dans L'Énigme. Remarquée par Josef von Sternberg, celui-ci la recommande à la Paramount Pictures, dont le bureau berlinois cherche une actrice pour faire pièce au mythe de Greta Garbo, lancé par la Metro-Goldwyn-Mayer. En 1930, elle devient célèbre avec le film L'Ange bleu de Josef von Sternberg et notamment la chanson « Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt »,« Je suis faite pour l'amour de la tête aux pieds ». Tourné dans les studios de l’Ufa à Babelsberg, ce film, qui réunit Emil Jannings dans le rôle du Professeur Immanuel Rath, et Marlène Dietrich dans celui de Lola Lola, est le 1er film parlant du cinéma allemand. Il transforme cette actrice encore inconnue, aux cheveux platinés, en star au charisme à la fois ensorceleur et glacé. Elle prend le bateau pour New York et part tourner Morocco (Cœurs brûlés) aux États-Unis, film qui lui vaut une pré-sélection aux Oscars. Séjournant au Cap d'Antibes, elle commence une liaison discrète avec Joseph Kennedy, ambassadeur des USA à Londres. C'est avec l'appui de Kennedy qu'elle s'installe aux USA, et fait également profiter de ses faveurs le jeune John Fitzgerald Kennedy.
Opposée au régime nazi, Marlène Dietrich sera longtemps très proche de son cinéaste-Pygmalion, Josef von Sternberg, qui est juif. Elle héberge en Californie l'acteur Jean Gabin, mal vu par Vichy pour son image "Front Populaire", et qui tente, sans trop de succès une carrière américaine. Antinazie fervente, elle s'engage dans l'armée américaine avec l'USO pendant 3 ans, et chante pour les troupes américaines et britanniques stationnées au Royaume-Uni, puis accompagne la 3e armée américaine du général Patton, en Italie, en France puis en Allemagne et en Tchécoslovaquie pendant la campagne de libération. À la libération de Paris, elle retrouve Jean Gabin, qui,lui, a rejoint la 2e D.B. et qui participait à la campagne en tant que chef de char au 2e escadron du régiment blindé de fusiliers marins. À cette époque, le mariage fut apparemment sérieusement envisagé, Marlène étant pour la 1ère fois de sa vie éperdument amoureuse. Mais, répugnant comme toujours à se donner à un homme, elle tergiverse et laisse passer l'occasion, ce qu'elle regrette ensuite jusqu'à la fin de sa vie.
Veronica Lake, de son vrai nom Constance Frances Marie Ockelman est née le 14 novembre 1919 décédée le 7 juillet 1973 est une actrice américaine qui a essentiellement joué dans les années 1940. Son style, en particulier sa coiffure très caractéristique ne dévoilant qu'un seul œil, en fit un mythe du cinéma.À partir de la fin des années 1940, sa carrière déclina très rapidement sous l'influence conjuguée de sa personnalité très indépendante (ou de ses caprices), de l'alcoolisme et de signes de déséquilibre mental.
En 1938, la famille déménage pour Beverly Hills où elle commence à prendre des cours dans une école pour acteurs. Elle joue pour la première fois au cinéma en 1939 avec une figuration dans le film Sorority House. Plusieurs petits rôles suivent. Lors du tournage de Sorority House, le réalisateur John Farrow remarque sa coupe étrange, une longue mèche de cheveux blonds lui couvrant l'œil droit, qui lui donne un air mystérieux. Il la présente au producteur Arthur Hornblow Jr., de la Paramount, qui lui donne son nom de scène : Veronica, un prénom au classicisme évocateur, et Lake (lac) pour le bleu de ses yeux. Elle signe donc en 1941 à la Paramount Pictures.
Veronica Lake accéda à la célébrité avec aux films L'Escadrille des jeunes,Les voyages de Sullivan (1941). Belle et intelligente, elle enchaîna alors une série de succès et incarne pour quelques années l'archétype de la femme fatale. On la retrouve à l'écran le plus souvent dans des films noirs tels que La Clé de verre, Tueur à gages ou Le Dahlia bleu, où elle partage l'affiche avec Alan Ladd. Elle a d'ailleurs joué dans 4 films avec cet acteur qui, comme elle, était de petite stature et avait un jeu froid et distancié. À partir de 1942, sa coiffure devient extrêmement appréciée chez les femmes américaines, et l'on raconte que le gouvernement lui demanda de changer sa coupe (ce qu'elle fit) pour inciter les femmes travaillant dans les usines d'armes à adopter une coiffure plus pratique et plus sûre. C'est à partir de cette période qu'elle acquiert la réputation d'être difficile et capricieuse. Elle commence à boire aussi. En 1948, la Paramount ne renouvelle pas son contrat. Elle ne tourne plus alors que très épisodiquement, entre dans de grandes difficultés financières et est arrêtée plusieurs fois pour ivresse et tapage. Elle meurt à 53 ans d'hépatite.
Lauren Bacall, née Betty Joan Perske le 16 septembre 1924 à New York est une actrice de cinéma américaine. Lauren Bacall commence des études à l'American Academy of Dramatic Arts en 1939, qu'elle ne peut continuer faute de moyens. Après un emploi d’ouvreuse, elle entame une carrière de mannequin. Parallèlement, elle fait de petites apparitions sur scène à Broadway. Engagée par le magazine Harper's Bazaar en 1942 comme modèle, elle en fait la couverture en mars 1943.
Une photo attire l'attention de la femme du cinéaste Howard Hawks. Cette dernière voit en elle la possibilité de réaliser l'ambition de son mari qui consiste à « créer » un nouveau profil de star de cinéma. Celui-ci lui propose alors d'interpréter le personnage principal de son prochain film le Port de l'angoisse, adaptation du roman d'Ernest Hemingway En avoir ou pas. Lorsqu'il lui annonce qu'elle aura pour partenaire Humphrey Bogart, elle ne se montre guère enthousiaste et aurait préféré Cary Grant. Elle est terrifiée par la caméra et garde la tête baissée, levant seulement les yeux pour regarder son partenaire. C'est de la que lui vient son surnom « The Look ». Avec Bogart quitte le registre professionnel et ils entament une relation amoureuse, au grand dam de Hawks. L'alchimie entre les deux acteurs est fortement ressentie à l'écran et la réplique de Bacall à Bogard « Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça et vous soufflez ! » Le film est un succès, et à seulement 19 ans avec sa voix rauque si particulière, sa carrière est lancée.
Jack Warner la choisie alors pour un autre film noir, Agent secret (1945) avec Charles Boyer, et pour lequel elle doit prendre l'accent anglais. Des années plus tard, elle admet l'avoir mal fait et déteste le film qui est, par ailleurs, un échec, ce qui affecte provisoirement sa carrière. Elle épouse Humphrey Bogart en 1945. Considérés comme incarnant un couple modèle à Hollywood, ils restent ensemble jusqu'à la mort de l'acteur en 1957. Ils tournent ensemble 3 films après le Port de l'angoisse : Le Grand Sommeil (The Big Sleep), les Passagers de la nuit (Dark Passage) et Key Largo de John Huston. À la mort de Bogart, Lauren Bacall quitte la Californie pour New York où elle se produit au théâtre à Broadway.
SOURCES - SUPERBE BLOG -
http://latuile76.over-blog.com/article-les-bombes-des-annees-30-40-part-iv-99782829.html
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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 12:11
Les bombes des années 30-40 part.VI
Rhonda Fleming (née Marilyn Louis) est une actrice américaine née le 10 août 1923 à Hollywood, Los Angeles, Californie. Elle est d'origine irlandaise, anglaise et française. Elle est remarquée par un agent dénicheur de stars sur la côte californienne, où elle passe son enfance, puis elle est présentée à David O. Selznick. C'est à lui qu'elle doit son pseudonyme de Fleming. Elle démarre en 1945 dans le film La Maison du docteur Edwardes d'Alfred Hitchcock, où elle est nommée aux Oscars.
Rhonda Fleming a commencé à travailler comme une actrice de film alors qu'il assistait à Beverly Hills High School, à partir de laquelle elle a été diplômée en 1941. Après être apparu dans quelques films sans grande importance pendant plusieurs années, elle a obtenu son premier rôle important dans le thriller Spellbound (1945), produit par David O. Selznick et réalisé par le maître du suspens, monsieur Alfred Hitchcock . Elle a poursuivit avec des rôles dans un autre thriller, The Spiral Staircase (1946), réalisé par Robert Siodmak , puis a eut pour partenaire Randolph Scott dans le western Abilene Town (1946), et le grand classique du film noir Out of the Past (1947) avec Robert Mitchum . Son premier rôle principal est venu dans Adventure Island (1947), un film d'action à petit budget réalisés dans les deux couleurs Cinecolor avec en co-vedette Rory Calhoun.
L'actrice a ensuite co-vedette avec Bing Crosby dans son premier film en Technicolor, Un Yankee à la cour du roi Arthur (1949), une comédie musicale librement inspirée de l'histoire du célèbre écrivain américain et "père" de Tom Sawyer : Mark Twain. RhondaFleming explore ensuite sa capacité dans le chant, en duo avec Bing Crosby sur "une fois pour toutes» puis en solo avec "Quand est parfois." Elle et Bing Crosby ont enregistré ces chansons pour un 78 tours Decca, marque d'album de bande sonore de l'époque. Elle a également chanté sur NBC pour la "Comedy Hour Colgate". Au cours de cette célèbre émission de TV américaine en direct, il y avait un invité de marque, la grande star Errol Flynn.
Madeleine Carroll née le 26 février 1906 à West Bromwich en Angleterre - 2 octobre 1987 à Marbella en Espagne était une actrice anglaise très populaire dans les années 1930 et 1940. Née Edith Madeleine Carroll, elle se lance dans le théâtre avant de se faire remarquer au cinéma dans I Was a Spy de Victor Saville, en 1933.
Avec son allure aristocratique blonde et sophistiqué elle est remarquée par le public britanniques en The Guns of Loos en 1928. . Sa célébrité en Angleterre viendra de ses films populaires aux débuts des années 30 comme les jeunes Woodley , de l'Atlantique , The School for Scandal et bien sur I Was a Spy . Brusquement, elle annonce son intention de prendre sa retraite. Madeleine attire l'attention du maître du suspens Alfred Hitchcock et, en 1935 il l'a convinct de jouer dans Les 39 Marches, un film basé sur le roman d'espionnage par John Buchan . Citée dans le New York Times qui l'a décrit comme une actrice "charmante et habile",elle devient rapidement très demandée grâce en partie à Hitchcock, qui a admis qu'il a travaillé très dur avec elle pour faire ressortir ses qualités de femme belle et sexy.
Hitchcock récidive avec elle l'année suivante dans Secret Agent , un thriller d'espionnage basé sur un travail par W. Somerset Maugham . Prête pour la célébrité internationale, Madeleine Carroll fut la 1ère beauté britannique à se voir offrir un contrat avec une maison de production américaine majeure, et signe un contrat avec Paramount Pictures. Elle joue face Gary Cooper dans le film d'aventure la mort du général à l'aube puis enchaine en 1937 dans un film qui a eut un gros succès au box-officeThe Prisoner of Zenda avec Ronald Colman . Mais 5 des 6 comédies qu'elle interprète sous la direction d'Edward H. Griffith feront pâlir son étoile. Elle a s'essaie dans une grande comédie musicale On the Avenue (1937) face Dick Powell qui eut un franc succès, mais ses autres films, y compris une nuit à Lisbonne (1941), et blonde de mes rêves (1942) avec Bob Hope , étaient beaucoup moins prestigieux. Son dernier film d'importance The Fan d'Otto Preminger en 1949 et sera aussi son dernier film. Il est adapté d'un roman d'Oscar Wilde, L'Eventail de Lady Windermere.Gloria Swanson, de son nom de naissance Gloria Josephine Mae Svensson, née le 27 mars 1899 à Chicago et morte le 4 avril 1983, est une actrice américaine. Superstar du cinéma muet, sa carrière déclina à l'arrivée du parlant, mais elle renoua avec le succès dans Boulevard du crépuscule (1950) qui met en scène une star déchue du cinéma muet.Au début de sa carrière Gloria Swanson joue dans des rôles de cœur de midinette assistée, rôle très à la mode à l'époque. Elle joue son premier rôle important dans Après la pluie, le beau temps (1919) de Cecil B. DeMille. Elle interprétera 6 rôles dans 6 films dirigés par DeMille, et qui seront 6 triomphes. En 1925, elle tourne en France dans Madame sans-gêne, un film réalisé par Léonce Perret, ami de son 3ème mari, le marquis Henry de La Falaise. Elle travaille sur plusieurs projets avec Joseph Patrick Kennedy, en faisant ses débuts de productrice. Certains journaux à scandale évoquent quelques aventures entre Gloria et Joe Kennedy, aventures niées par les intéressés. Sa 1ère expérience en tant que productrice n'est pas très heureuse. Pour son 1er film produit, le projet est vite abandonné pour dépassement de budget.Elle met toute son énergie et sa fortune dans la production d'un second film, Faiblesse humaine (1928) en s’attribuant le 1er rôle. Le film devient un succès commercial et critique incontestable, ce qui la catalogue comme femme volontaire et audacieuse. Elle y joue le rôle d’une prostituée violée par un religieux fanatique, ce qui lui vaut sa 1ère nomination en tant que meilleure actrice. L'année suivante, elle reçoit sa deuxième nomination pour son rôle dans le film The Trespasser.Sa compagnie de production réalise un film audacieux, Queen Kelly, réalisé par Erich von Stroheim. Ce film est un désastre financier, le tout additionné de scènes érotiques considérées comme trop libertines pour l’époque. Le film n’a que peu de succès en Europe et il est retiré de l'affiche aux États-Unis, ce qui marque la fin de carrière d’Erich Von Stroheim. Les journalistes condamnent trop tôt la carrière cinématographique de Gloria Swanson, en l’invitant à travers certains articles fallacieux à se retirer en 1934. Après quelques tentatives de retour, elle réussit à s’imposer dans le film Boulevard du crépuscule de Billy Wilder, où elle interprète un rôle très proche de sa vie.SOURCES - superbe blog -
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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 12:05
Les bombes des années 30-40 part.V
Joan Bennett née le 27 février 1910 à Palisades (New Jersey) et décédée le 7 décembre 1990 à Scarsdale (New York) d’une crise cardiaque, était une actrice et productrice américaine. Elle est la fille des acteurs Richard Bennett et Adrienne Morrison, et la sœur cadette des actrices Barbara et Constance Bennett. En plus d'être une grande actrice de cinéma américain, elle est devenue très populaire à la TV en interprétant le rôle principal d'Elizabeth Stoddard dans Dark Shadow.
Sa 1ère apparition est dans un film muet comme un enfant avec ses parents et ses soeurs dans le drame de son père La Vallée de la décision (1916). Débuts sur scène de Joan à l'âge de 18 ans, avec son père dans Jarnegan (1928), qui s'est déroulée à Broadway pour 136 représentations et a reçu de bonnes critiques. A 19 ans, elle était devenue une star de cinéma grâce à des rôles tels dans le thriller Bulldog Drummond avec en vedette Ronald Colman, qui était son 1er rôle important, et opposée 0 George Arliss dans Disraeli (1929) . Sa notoriété montera de film en film dans les années 1930. Joan apparu en blonde (couleur naturel de ses cheveux ) pendant plusieurs années. Elle joua dans le film musicale de la United Artists Puttin 'on the Ritz (1930) face Harry Richman et John Barrymore dans une version précoce de Moby Dick (1930) chez Warner Brothers Studios .
Sous contrat avec Fox, elle sera en haut de l'affiche, avec Spencer Tracy dans Elle voulait un millionnaire (1932) puis enchaina, avec le rôle d'une serveuse, dans Me and My Gal (1932). Elle quitte la Fox et se retrouve en concurrence avec Katharine Hepburn dans Little Women (1933), de George Cukor pour RKO. Ce film lui permet de signer un contrat avec le producteur indépendant Walter Wanger et a commencé à gérer sa carrière. Elle joue le rôle d'une jeune femme de psychiatre qui glisse dans la folie, dans des mondes privés (1935) avec Claudette Colbert , Charles Boyer , et Joel McCrea . Wanger et le directeur Tay Garnett persuade Joan de changer sa coiffure et passe de blonde en brune pour son rôle dans le pittoresque Trade Winds (1938) avec Fredric Mars . Avec son changement d'apparence, elle commence une carrière entièrement nouvelle et ses personnages évolus dans le glamour et la femme fatale. Elle joue le rôle d'une princessse pour L'Homme au masque de fer (1939) face Louis Hayward , et de Grande-Duchesse dans Le Fils de Monte-Cristo (1940). Puis vint la recherche de l'actrice qui jouera Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent. Joan passe l'audition pour le rôle. Le producteur David O. Selznick l'a retenue parmis 4 actrices : Jean Arthur , Vivien Leigh et Paulette Goddard . Selznick a finalement tranché, c'est Vivien Leigh qui aura le rôle tant convoité. Brune avec ses yeux sensuels et sa voix rauque, Joan adopte un nouveau look, plus saisissante. Elle gagne des éloges pour ses performances dans la maison à travers la baie (1940), également avec George Raft , et lutte contre le nazisme dans The Man I Married , un film avec Francis Lederer. Elle apparait ensuite dans 4 thrillers dirigé par Fritz Lang , et monte avec Wanger, sa propre maison de production. Elle est une prostituée dans Man Hunt (1941) , mannequin dans La Femme dans la fenêtre (1944) avec Edward G. Robinson et joue dans La Rue rouge (1945). Puis L'Affaire Macomber face Gregory Peck et La Femme sur la plage de Jean Renoir en 1947 avec Robert Ryan et Charles Bickford , et Le Moment Reckless (1949) face James Mason. Elle change de nouveau son personnage à l'écran pour une femme élégante, pleine d'esprit et d'éducation dans 2 comédies dirigées par Vincente Minnelli .
Martine Carol, de son vrai nom Marie-Louise Jeanne Nicolle Mourer, actrice française, née le 16 mai 1920 à Saint-Mandé, Val-de-Marne, décédée le 6 février 1967 à Monte-Carlo, Monaco, inhumée au Cimetière du Grand Jas (Cannes). Sa rencontre avec les comédiens Micheline Presle, star montante du cinéma français, et André Luguet, ex-jeune 1er du cinéma français et américain, sera le premier appel du destin.
Elle débute au théâtre Phèdre sous le nom de Maryse Arley en 1940. Pendant l’Occupation, comme beaucoup d’acteurs français, elle tourne des films financés par la firme allemande Continental, dirigée par Alfred Greven. En 1941, elle figure dans Le Dernier des six, aux côtés de Pierre Fresnay et Jean Tissier, puis dans Les Inconnus dans la maison, avec Raimu. Elle tourne également en 1942 dans un film en 3 sketchs ouvertement anti-sémite et anti-américain intitulé Les Corrupteurs réalisé par Pierre Ramelot. Remarquée par Henri-Georges Clouzot, elle figure dans "Le Chat", adapté d'une nouvelle de Colette, film qui ne sera jamais distribué.
En 1943, Martine Carol (le pseudonyme lui a été trouvé par François Périer) tourne "La Ferme aux loups", aux côtés de François Périer et de Paul Meurisse. En 1947, Théâtre de la Renaissance dans La Route du tabac, aux côtés de Mouloudji. On la retrouve désormais régulièrement au cinéma où sa beauté fait merveille, notamment dans "Miroir" (1947) avec Jean Gabin, "Les Amants de Vérone" (1948) avec Pierre Brasseur, ou encore "Je n’aime que toi" (1949) avec le chanteur Luis Mariano. Son nom sera associé pour longtemps au personnage qui l'a rendue célèbre, Caroline chérie, adapté des romans de Cécil Saint-Laurent. Martine Carol y incarne une aristocrate ravissante et déterminée qui survit à la Révolution et prend sa revanche sous l’Empire, en usant largement de ses talents de séductrice.
Michèle Morgan, de son vrai nom Simone Roussel, est une actricefrançaise, née le 29 février 1920 à Neuilly-sur-Seine, dans le département de la Seine (aujourd'hui Hauts-de-Seine). En 1933, son père installe sa famille à Dieppe. Elle découvre la scène lors des spectacles du Casino de Dieppe. Puis fugue à Paris avec son frère. par l'intermédiaire d'agences de casting, elle y décroche son premier rôle de figurante dans Mam'zelle Mozart au cours duquel le réalisateur Yvan Noé lui conseille de se perfectionner en prenant des cours d’art dramatique.
En 1936, elle suit des cours de formation théâtrale chez René Simon. Puis en 1937, Jeanne Witta la recommande à Marc Allégret. Après un essai concluant, elle signe son 1er contrat (12 500 F) pour Gribouille. Tournage de Février à Avril. Premier succès. RKO lui propose un contrat à Hollywood sur la base de 2000 F par semaine. En octobre et décembre, elle tourne Orage avec Charles Boyer, la grande star de l'époque. Elle prend le surnom de Michèle Morgan.1939, le 3 septembre c'est la guerre. Jean Gabin est mobilisé à Cherbourg dans la marine nationale. Il obtient une permission exceptionnelle pour terminer le film Remorques.
1942, lors de son séjour aux États-Unis, Michèle Morgan tourne un bout d'essai pour le rôle principal de Soupçons le film que prépare Alfred Hitchcock ; elle ne fut pas retenue à cause de son anglais insuffisant et il est permis aujourd'hui de regretter que cette rencontre n'eût jamais lieu. Également pour un problème de production, le rôle féminin de Casablanca, qui révéla la comédienne Ingrid Bergman, lui échappe. Michèle Morgan reconnaît par la suite avoir commis plusieurs erreurs durant sa carrière : elle refuse ainsi le rôle principal de Johnny Belinda, qui vaut à Jane Wyman l'Oscar de la meilleure actrice, et celui de La Nuit de Michelangelo Antonioni. Au théâtre, elle renonce, par peur de la scène, à participer à la création de Thé et Sympathie, qui connaît ensuite le succès avec Ingrid Bergman. Le prix d'interprétation féminine (le premier de l'histoire française) lui sera décerné au Festival de Cannes en 1946 pour le rôle de Gertrude dans La symphonie pastorale de jean Delannoy.
sources
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