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    Anna Karina - Alphaville, Jean-Luc Godard, 1965

     

     

     

     

     

     

    Anna Karina

     

     

     

     

     

    Anna Karina

     

     

     

     

     

    Anna Karina & Jean Paul Belmondo

     

     

     

     

     

    Anna Karina

     

     

     

     

     

    Anna Karina

     

     

     

    Anna Karina

     

     

     

     

     

    Anna Karina & Jean Paul Belmondo

     

     

     

    Anna Karina

     

     

     

     

    Anna Karina

      

     

     

     

    Anna Karina, Jean-Paul Belmondo

     

     

     

     

     

    Une Femme est Une Femme (Jean-Luc Godard, 1961)

     

     

     

     

    Anna Karina & Jean Paul Belmondo, Pierrot le fou (1965) 

     

     

     

     

    Anna Karina 

     

     

     

     

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    Alain Delon, de son nom complet Alain Fabien Maurice Marcel Delon, né le 8 novembre 1935 à Sceaux dans les Hauts-de-Seine (France), est un acteur français, également producteur et homme d'affaires. Tout en gardant la nationalité française, il est également citoyen suisse (résident du canton de Genève) depuis 1999. Il commence à faire du cinéma à l'âge de 23 ans.

     

     

      

      

    • Il est également un des derniers survivants de cette époque et à ce titre s'attire le respect et l'admiration de nombre de cinéastes contemporains comme Johnnie To, Quentin Tarantino ou Sofia Coppola.

     

     

    • La renommée d'Alain Delon est internationale, bien qu'il n'ait pas réussi à s'imposer à Hollywood. Outre l'Europe, il a également connu un grand succès auprès du public asiatique.

      

     

      

      

      

     

     

     

    • En 1939, Alain Delon a quatre ans lorsque ses parents divorcent. Il est alors confié à une famille d’accueil, où le père est gardien de prison. Puis il est placé dans la pension catholique de Saint-Nicolas d'Issy-les-Moulineaux où il passe toute sa jeunesse avec un de ses meilleurs amis, Gérard Salomé. Il se fait renvoyer six fois de l'école. Sa mère épouse alors en secondes noces Paul Boulogne, un commerçant charcutier de Bourg-la-Reine et Alain passe un CAP de boucher pour reprendre sans aucune conviction, le commerce de son beau-père.

     

    • A 14 ans, il a l'occasion de tourner dans un court-métrage Le rapt, un petit film tourné par le père de l'un de ses copains (un extrait exclusif de ce film, enfin retrouvé plus de trente cinq ans plus tard, sera diffusé lors de l'émission Le jeu de la vérité d'Alain Delon sur TF1 en 1985).

      

      Alain Delon

      

     

    • À dix-sept ans, devançant l'appel sous les drapeaux, il effectue son service militaire dans la marine nationale. Après un passage au Centre de Formation Maritime de Pont-Réan, il est affecté à l'Unité Marine de Saïgon en Indochine, pendant la guerre d'Indochine. Moment important, où selon lui, il apprit la rigueur, le respect d'autrui, le travail en équipe (il est souvent devenu ami avec les techniciens de ses films).

      

      Alain Delon

      

     

    • À son retour en 1956, il doit enchaîner les petits métiers pour vivre, notamment dans le quartier des Halles et à Montmartre où il côtoie le monde de la pègre  et des gigolos, dont l'un, selon Bernard violet, un "homosexuel nommé Carlos assurera sa protection. En l'éloignant de cet univers, sa rencontre amoureuse avec Brigitte Aubert va changer son destin.

      

      

    • En traînant dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés il se fait remarquer par Jean-Claude Brialy, qui l'invite au Festival de Cannes, où son physique ne passe pas inaperçu. Il fait un bout d'essai concluant et aborde ainsi le milieu du cinéma, sans formation particulière de comédien. Comme beaucoup d'acteurs, Delon a appris sur le tas ce qu'il sait de son métier.

     

     

    • Carrière cinématographique

     

    • Les années 1950 : les débuts et la gloire

    • À Rome où Alain Delon vit avec Gian Paolo Barbieri qui deviendra un photographe célèbre, il est remarqué par le découvreur de talent américain David O. Selznick. Après un essai réussi, il se voit proposer un contrat de sept ans aux États-Unis par Selznick à la condition qu'il apprenne l'anglais. De retour en France, Delon se met donc à l'étude de cette langue mais il rencontre Yves Allégret qui le convainc de rester en France.

     

      

      

     Alain Delon

     

    • En 1958 il rencontre Romy Schneider sur le tournage du film Christine, réalisé par Pierre Gaspard-Huit, avec son copain Jean-Claude Brialy et Micheline Presle en compléments. Le coup de foudre est réciproque. Il a vingt-trois ans, elle en a vingt ; ils se fiancent le 22 mars 1959 sous les feux de la presse.
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    • Ils incarnent la beauté, la jeunesse, le succès et deviennent un couple célébré par le show business et le public. La belle histoire a pourtant une faille : Alain Delon la trompera avec Nico. Un fils, Ari Boulogne, qu'il n'a jamais reconnu, mais qui fut élevé par la propre mère de Delon, naîtra le 11 août 1962.

     

     

    • Son modèle, son maître en tant qu'acteur est alors et demeurera Jean Gabin auquel il essaiera toujours de ressembler.

      

     

     

      • Les années 1960 : la consécration

     

      

      

     

     

      

      

      

     

     

     

     Magnifique, Romy Schneider avec une robe et un petit bonnet assorti.

      

      

      

     

      

     

     

    La même année, la star monte sa propre société de production Adel. Il produit son premier film avec sa société, Jeff, également réalisé par Herman. Par ailleurs il sait que Nathalie Delon veut le quitter et il ne l'accepte pas. Il a rencontré Mireille Darc et ils se fréquentent. Il lui propose de jouer avec lui dans Jeff. Delon clôt la décennie avec deux classiques du film noir : La Piscine, qui est l'occasion de retrouvailles spectaculaires avec Romy Schneider devant la caméra de Jacques Deray, et Le Clan des Siciliens, retrouvailles avec Verneuil et Gabin.

     

     

     

     

      

      

      

      

      

     

     

     

      

    Alain Delon, en août 2012.

    AFP

    Le comédien français Alain Delon a tourné "gratuitement" dans le film russe Bonne année les mamans ! et participera à la première en Russie où il est très connu, rapporte le quotidien populaire Tvoï Den de mercredi. La maman est "la femme la plus importante de la terre", a indiqué l'acteur, âgé de 77 ans, pour expliquer sa participation à ce projet qui lui tenait à cour depuis longtemps.

    "Malheureusement, la mienne n'est plus de ce monde depuis 16 ans, mais je pense à elle tous les jours. Il y a 16 ans, je me suis promis de ne participer qu'aux projets qui valent le coup", a-t-il ajouté. "Delon n'a pas exigé de conditions particulières et de restaurants de luxe : il a déjeuné avec le groupe de tournage et raconté des histoires sur sa famille", pendant les tournages qui ont eu lieu à Paris, écrit Tvoï Den sans donner de précision sur le thème du film.

     

     

      

      

      

      

     

     

     

    • Si les choix commerciaux de Delon sont souvent critiqués, force est de reconnaître qu'il n'a jamais quitté le cinéma d'art. Outre les réussites déjà citées, il paraît en 1972 dans Le Professeur de l'Italien Valerio Zurlini, qui impose un Delon fatigué, et en 1978 la star produit Attention, les enfants regardent de Serge Leroy, film atypique et passé injustement inaperçu, dans lequel l'acteur apparaît brièvement mais de façon marquante et totalement à contre-emploi.

      

     

     

      

      

      

      

     

     

     

     

     

    • S'ensuit à partir de la seconde moitié des années 1980, une série d'échecs publics et critiques. Le Battant, son second film en tant que réalisateur, et Parole de flic de Pinheiro (face à Jacques Perrin et le débutant Vincent Lindon) ne lui permettent pas de renouveler son image, ce qu'il tente de faire avec le film fantastique Le Passage, qu'il produit et dont il co-écrit le scénario (seul le générique chanté par Francis Lalanne connaîtra le succès), et en jouant pour la première fois depuis 1962, dans un téléfilm, la mini-série Cinéma, dont il interprète aussi la chanson générique. Il y retrouve sa « marraine en cinéma » : Edwige Feuillère.

     

     

     

     

     

     

     

    • Il joue avec Lauren Bacall, dans Le Jour et la Nuit sous la direction de l'écrivain et philosophe Bernard-Henri Lévy. La promotion colossale du film est suivie d'une réception critique effroyable (« plus mauvais film depuis 1945 » selon Les Cahiers du Cinéma). Véritable fiasco commercial, Le Jour et la nuit est l'un des plus lourds échecs de la carrière d'Alain Delon.

     

     

     

     

    • L'année suivante il apparaît dans Une chance sur deux, réalisé par Patrice Leconte : ce polar de divertissement met en scène sur un mode nostalgique, des retrouvailles artistiques avec Jean-Paul Belmondo, trente ans après Borsalino, avec pour présence féminine Vanessa Paradis. Même si il dépasse le million d'entrées, le film ne remporte cependant pas le succès commercial escompté. En 1999 il met fin à sa carrière au cinéma, bien que par la suite il accepte quelques rôles. La même année il obtient la citoyenneté genevoise et suisse pour des raisons fiscales apparemment [8] (ce qui n'empêchera pas qu'il soit nommé officier de la Légion d'honneur quelques années plus tard), sans perdre pour autant la nationalité française.

      

     

     

    •  Sur le plan sentimental, Alain Delon se sépare de Mireille Darc après quinze ans de vie commune. Après une brève idylle avec l'actrice Anne Parillaud, il rencontre en 1987 Rosalie Van Breemen un mannequin hollandais, sur le tournage du vidéo-clip de sa chanson Comme au cinéma. Rosalie lui donne deux enfants : Anouchka, née le 25 novembre 1990, et Alain-Fabien, né le 18 mars 1994. En 1993, il se sépare de son palais de Sidi Mimoun à Marrakech qu'il a habité pendant quinze ans avec Mireille Darc] Alors que sa carrière sur le grand écran marque le pas, Delon retourne sur les planches à partir de 1996.

      

     

     

    • Les années 2000 : retour aux succès, à la télévision, au théâtre et au cinéma

    • Bien qu'ayant annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière cinématographique, comme beaucoup d'artistes qui n'en finissent pas de partir, il accepte en 1999 de figurer dans le film de Bertrand Blier Les Acteurs, dans lequel il rend hommage à Gabin, Bourvil, Montand, Signoret et de Funès.

     

    • En 2001 le photographe Christian Aaron Boulogne, le fils de la mannequin, actrice et chanteuse allemande Nico, publie un livre de souvenirs L'amour n'oublie jamais, chez Jean-Jacques Pauvert, dans lequel il affirme être le fils caché et non reconnu d'Alain Delon, avec qui il partage une ressemblance physique. Il a d'ailleurs été élevé par les parents d'Alain Delon, qui a rompu avec eux à la suite de cela (voir le documentaire Nico Icon qui contient le témoignage dramatique de la propre mère de l'acteur dans le modeste pavillon de celle-ci).

      

      

      

    • La même année, Alain Delon incarne avec succès le commissaire de police Fabio Montale de Marseille, dans une série policière d'après l'œuvre de Jean-Claude Izzo pour TF1, qui s'avère être un des scores historiques pour la télévision française en termes d'audience avec 12,4 millions de téléspectateurs. Il jouera ensuite en 2003 et 2004, le rôle de Frank Riva dans la série du même nom pour France 2, où il retrouve Jacques Perrin et Mireille Darc. Toujours pour la télévision, il tourne dans Le Lion d'après le roman de Joseph Kessel et sous la direction de Pinheiro, auprès de sa fille Anouchka et d'Ornella Muti.

      

     

    Fichier:Alain & Anouchka Delon Cannes 2010.jpg

     

      

      

    • En octobre 2002 Alain Delon et Rosalie Van Breemen se séparent, il est âgé de soixante-sept ans et aura vécu quinze ans avec elle. Dépressif, Delon avoue souvent à la presse son manque d'envie de continuer à vivre.

      

      

      

      

     Les mythiques Alain Delon et Claudia Cardinale : un couple reformé pour le 63e Festival de Cannes ?

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    • Les années 2010 : le dernier Samouraï d'une génération

    • En 2010, il apparaît dans un téléfilm aux côtés de la chanteuse Lorie ; il reprend le théâtre en 2011 avec la pièce une journée ordinaire sur les relations père-fille qu'il interprète aux côtés de sa fille Anouchka et d'Elisa Servier. Il apparaît tenant la main de Mireille Darc, le 4 mars 2011 à l'église Saint-Roch aux obsèques d'Annie Girardot. Cette même année, en plus d'être président du jury de l'élection Miss France 2012, il est nommé président à vie du jury (il a déjà été président du jury des élections Miss France en 2001 et 2011). Il est également ambassadeur de la marque de lunettes Krys.

      

      

      

      

    •  Promoteur de combat de boxe, monde hippique et activités commerciales
    • En 1972 et 1973, il organise en France les championnats du monde de boxe avec les affiches Jean-Claude Bouttier / Carlos Monzón (17 juin 1972 et 29 septembre 1973) puis Carlos Monzón / José Nápoles (avril 1974). Par ailleurs, il constitue une écurie de chevaux de course et obtient le titre de champion du monde des trotteurs avec ses chevaux Equileo et Fakir du Vivier.
    • En 1978, il crée sa société de diffusion de produits de luxe, « Alain Delon Diffusion SA » à Genève : sous son nom, on y trouve des parfums comme AD qui connait immédiatement un grand succès commercial. Il est suivi en 1981 d'une fragrance pour femme « Le Temps d'Aimer ». Ces deux lignes, après avoir connu un immense succès pendant plus de vingt ans, ont été remplacées par d'autres fragrances, telles que « Samouraï » qui fait partie du top cinq des best sellers au Japon, « Samouraï Woman », « Shogun » ou encore « Samouraï Woman Pinkberry », du champagne, du cognac, des montres, des lunettes, des cigarettes, des vêtements et des accessoires griffés à son nom. Les concepteurs de ces différents produits de luxe ne sont pas connus. Les lunettes de soleil de la marque « Delon » devinrent particulièrement célèbres à Hong-Kong lorsque l'acteur Chow Yun-fat les porta dans le film Le Syndicat du crime et ses deux suites. John Woo, réalisateur du film, déclara par ailleurs être un admirateur de Delon et de son jeu d'acteur.

     

     

      

    Fichier:Alain Delon Cannes 2.jpg

      

    Notoriété

    • Alain Delon a été sacré « Acteur le plus sexy du monde » par les lecteurs du magazine Glam'mag dans le numéro de novembre 2012.
    • En 2012, Madonna confirme dans une interview donnée au Los Angeles Times que la chanson Beautiful Killer de l'album MDNA est un hommage à Alain Delon : « J’ai vu tous les films d’Alain Delon. Il est tellement charismatique. »[14]
    • La marionnette d'Alain Delon dans Les Guignols de l'info s'exprime de manière grandiloquente, parlant d'elle-même à la troisième personne. C'est une caricature de la très haute opinion qu'Alain Delon aurait de lui-même.
    • Alain Delon est en effet l'une des rares personnalités à dire systématiquement du bien d'elle-même dans les interviews. Il est souvent brocardé pour déclarer invariablement « il/elle m'aimait beaucoup » lors du décès de personnes connues (la dernière en date lors des obsèques de Claude Chabrol, en septembre 2010 au JT de France 2), alors que l'on dit plutôt dans ces cas-là « JE l'aimais beaucoup ».
    • Le site http://alaindelon.org/ fait état de rumeurs concernant un accord pour un contrat de sept années passé entre Delon et David O. Selznick avant même que l'acteur apparaisse dans Quand la femme s'en mêle.
    • Le producteur américain Robert Evans (Love Story, Chinatown...) rend un hommage vibrant à Delon dans ses mémoires L'Enfant gâté de Hollywood, la confession d'un producteur flamboyant (A Contrario, 1995) : il le considère comme son « frère dans la vie comme au cinéma » et « le plus bel acteur d'Europe », et raconte comment le Français a joué un rôle déterminant dans ses débuts de producteur (avec la complicité involontaire de Brigitte Bardot).
    • Lors du tournage de American Gigolo, le scénariste et réalisateur Paul Schrader a fait visionner à Richard Gere le film Plein Soleil pour qu'il s'inspire de la composition de Delon (entretien de Richard Gere avec TV Magazine).
    • On continue à exploiter le physique de Delon jeune et il apparaît sur la pochette d'un album des Smiths : The Queen Is Dead paru en 1986 (il s'agit de l'une des dernières images du film L'Insoumis d'Alain Cavalier).
    • Le musicien et compositeur Jimmy Smith a écrit et interprété sur son album The Cat (1964) un morceau intitulé Delon's Blues en hommage à l'acteur
    • Alain Delon est cité dans une chanson du groupe de rock italien Baustelle dans la chanson intitulée La canzone di Alain Delon.
    • En 1991, le groupe britannique White Town sort Alain Delon EP avec la star en pochette, qui comprend le morceau Hair Like Alain Delon
    • En 2010, Emma Daumas rend hommage à Alain Delon dans la chanson Dans les yeux d'Alain Delon, sur son E.P. Acoustic.
    • « Dans les yeux d’Alain Delon » est l'initiative originale d’un photographe français, Baptiste Vignol : « photographier chaque jour une personne de façon ludique et légère avec les lunettes d’Alain Delon ». Selon le site materialiste.com : En « Thaïlande, Brésil, Argentine, Cambodge, Australie, Kenya, Paris… pour ne pas citer toutes les destinations de ces lunettes (...) à la grande surprise du photographe, tout le monde connaissait notre acteur français, véritable symbole masculin français (bien que suisse) grâce à ses films mais surtout en prêtant son image à Dior pour le parfum Eau Sauvage. Il est encore au Japon une star indétrônable puisque son parfum reste dans le top cinq des ventes. » Parmi les participants : Marie-Josée Croze, Lynda Lemay, Charles Berling, Emma de Caunes, Bruno Putzulu, Laura Smet, Marina Foïs, Benjamin Biolay, Irène Frain, Joey Starr, Jean-Pierre Kalfon, Nicoletta, Thomas Dutronc, Valérie Bègue... Julien Baer, Emma Daumas, Jeanne Cherhal notamment ont composé des chansons originales autour du projet (http://patwhite.com).
    • Loin de ce concert de louanges, Marianne Faithfull, amie de Nico et qui fut la partenaire de Delon au cinéma dans les années 1960, mentionne l'acteur sur son album Kissin Time.
    • En Chine, selon un micro-trottoir du Petit Journal de Canal+, Delon est un des rares artistes français connus. L'acteur était d'ailleurs le parrain du pavillon français de l'exposition universelle de Shanghai inauguré par Carla Bruni et Nicolas Sarkozy.
    • Au Japon, où il est idolâtré, il est surnommé le Samouraï du printemps. Cette notoriété a donné lieu au roman humoristique Alain Delon est une star au Japon de Benjamin Berton (un « fantasme générationnel » kidnappé par un couple d'admirateurs...), publié en 2009 chez Hachette Littératures.
    • Alain Delon est le sujet principal d'une pièce de théâtre inspirée par sa carrière et l'univers de Jean-Pierre Melville, Alain Delon ou presque, de Stéphane Dolivet. La pièce a été créée en juillet 2007 au Festival d´Avignon. Elle est reprise dans une nouvelle version en 2010, « Alain Delon... et moi ».
    • En 2009, Alain Delon prête son image au parfum « Eau Sauvage » de Parfums Christian Dior. La photo choisie a été prise lors du film La Piscine avec Romy Schneider par le photographe Jean-Marie Périer. Dior joue sur l'image intemporelle de la jeunesse d'Alain Delon. La cigarette présente sur la photo originale a été effacée[15].
    • Selon le site « France diplomatie »[16], après la rétrospective à la Cinémathèque française de plus de cinquante films avec Delon, « acteur exceptionnel, figure unique du cinéma international contemporain, à la mesure des grands mythes du cinéma classique », le ministère des Affaires étrangères souhaite présenter à travers ses services culturels une sélection des films retenus par l’artiste.
    • Guillaume Delorme a incarné Alain Delon en 2009 dans un téléfilm allemand, Romy, réalisé par Torsten C. Fisher et retraçant son histoire d'amour avec Romy Schneider.
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    • Fitxategi:Alain Delon Cannes.jpg 
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    • Carrière artistique

    • Cinéma

    • 1949Le rapt Court-métrage
    • Années 1957 - 1959

    • 1957Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret : Jo.
    • 1957Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Loulou.
    • 1958Christine de Pierre Gaspard-Huit : Franz Lobheiner.
    • 1959Faibles femmes de Michel Boisrond : Julien Fenal.
    • 1959Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Antoine Michaud.

      

      

      

     

     

      

     

     

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    Giant (Géant) - 1956

    Giant (Géant) - 1956
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    Giant (Géant) - 1956
    Giant (Géant) - 1956
    Giant (Géant) - 1956
    Giant (Géant) - 1956
     
     

    #Posté le lundi 18 avril 2011 23:44

     

    Giant (Géant) - 1956

    Giant (Géant) - 1956
    Giant (Géant) - 1956
    Giant (Géant) - 1956
    Giant (Géant) - 1956
    Giant (Géant) - 1956
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    James Dean et Pier Angeli

     

     

    James Dean et Pier Angeli, son grand amour

     

    James Dean et Pier Angeli

     

     

     

    James Dean et Pier Angeli

     

      

     

    James Dean et Pier Angeli

     

      

     

    James Dean et Pier Angeli

     

     

     

    James Dean et Pier Angeli

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     






     
     





     
     




     
     






     
     





     

     

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    James Byron Dean
    1931-1955
    Acteur Américain

    "Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd'hui". James Dean

      

     

    Il y a un demi-siècle, le 30 septembre 1955, un jeune homme de vingt-quatre ans devenu une star du grand écran en quelques mois se tuait au volant de sa Porsche, sur la route de Salinas en Californie. James Dean entrait dans la légende ; il n’avait joué que deux pièces et tourné que trois films, mais, comme l’a écrit Malraux, "la mort transforme la vie en destin". C’est ce destin exceptionnel de fulgurance qu'a su raconté Bertrand Meyer-Stabley avec verve et sensibilité.

    James Dean est né le 8 février 1931 à Marion en Indiana, Jimmy passe la plus grande partie de son enfance à la campagne dans l’Indiana. Ses premières années sont marquées par le malheur. C'est à l'âge de neuf ans qu'il perdit sa mère; "il en naîtra ce caractère fuyant, fermé dont personne ne réussira à forcer le barrage". Son air angélique et boudeur lui confère un charme particulier qui le fait aimer de ses professeurs mais mépriser par ses camarades. Le théâtre l’attire, il ne veut pas devenir fermier : élève à l’Actor’s Studio, il lui faut deux ans pour conquérir Broadway. Son attitude de rebelle, son physique d'adolescent l'amènent à percer à Hollywood, qui, friand de nouveaux talents l'engage sans hésitation. Avec À l’Est d’Eden (1954) un nouveau type de héros de cinéma voit le jour, un héros juvénile, tourmenté et rebelle. Bisexuel, il multiplie les aventures, mais une seule le marquera : sa romance avec l’actrice Pier Angeli.

     

     

    James Byron Dean (08/02/1931 - 30/09/1955) James Byron Dean (08/02/1931 - 30/09/1955)
    James Byron Dean (08/02/1931 - 30/09/1955) James Byron Dean (08/02/1931 - 30/09/1955)
     

     

     

      

     Après avoir tourné coup sur coup La Fureur de vivre (1955) et Géant (1956) , il signe un contrat de neuf films avec la Warner qui s’engage à lui laisser en diriger deux, mais l’accident fatal vient couronner sa brève carrière mieux qu’aucun film.

     

     

      

    "Il est mort au bon moment, dira Humphrey Bogart. Il a juste eu le temps de devenir une légende. S’il avait vécu plus longtemps, il n’aurait jamais pu l’assumer".

     

     

     

    Filmographie:

     

    - A l'Est d'Eden ("East of Eden" - 1955) est une adaptation de Steinbeck, réalisé par Elia Kazan:

     


    A l'est d'Eden : photo Elia Kazan, James Dean 

      

      

    1914. Adam Trask exploite ses terres à Salinas Valley, aidé par ses deux fils, Cal et Aaron. Tous deux croient que leur mère est morte. Cal est persuadé que son père ne l'aime pas. Un jour, il apprend que sa mère n'est pas morte mais qu'elle tient une maison close. Dès lors, ses rapports avec son père vont se dégrader de plus en plus...

     

      

      

    - La Fureur de Vivre ("Rebel without a cause" - 1955) de Nicholas Ray : Ivre mort, Jim Stark est étendu sur la chaussée, serrant un ours en peluche contre son coeur... Première vision de James Dean dans le rôle d'un étudiant qui, pour échapper à son univers familial, participe aux jeux dangereux d'une bande de jeunes.

     

     Mon blog sur Marlon Brando   Mon blog sur Marlon Brando   Mon blog sur Marlon Brando

      

    La fureur de vivre, parsemée de ses combats rituels au couteau, de ses folles courses de voitures volées, dresse un véritable tableau de la violence juvénile des années 50.

     

     

      

      

    - Géant ("Giant" - 1956): A l'époque où naissent les grandes fortunes du pétrole au Texas, Bick Benedict et sa soeur Luz règnent en souverains absolus sur un immense ranch. Bick y installe Leslie, la fille d'une famille aristocratique devenue son épouse, sous le regard hostile de Luz et des Texans...


     
     
     
    James Dean Memorial à Cholame en Californie
    où l'acteur Américain passa dans la Légende le 30 septembre 1955

     

     

     

    SOURCES

    http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_02_Biog_Americans/nm_10_02_james_dean.htm

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Noël-Noël

     

     

     

    Lorsqu'on prononce le nom de Noël-Noël, tout de suite se dessine la silhouette d'un personnage malicieux et tendre !

    Et pourquoi donc, presque aussitôt, nous vient du fond du cœur ce sentiment de nostalgie, d'affection et de tendresse ?

    Peut-être tout simplement parce que cet exceptionnel artiste a su, par son talent, son élégance ne jamais décevoir son public ! A chaque fois que nous le revoyons dans un de ses films, " ça nous fait malice" pour reprendre son expression !

    La présente page se veut être le témoignage de notre amitié, de notre gratitude et de notre respect

    Monsieur Noël-Noël ! Vous qui êtes quelque part là-haut, depuis le 4 octobre 1989, au paradis des étoiles du cinéma que l'on aime !

    Donatienne, et tous ceux qui ne vous oublient pas
     
     
     
     
    Les débuts …

    De son vrai nom Lucien Edouard Noël, Noël-Noël est donc né le 9 août 1897, 55, rue du Temple, à Paris (4e).

    Il grandit à Paris où il fréquente le Lycée Turgot . Dès cette époque de lycéen, il se fait déjà remarquer pour ses dons particuliers en piano et en dessin.

    La grande guerre éclate et le voilà garçon coursier dans une banque. En effet, il est inscrit comme employé à la Banque de France du 23 novembre 1914 au 27 juillet 1917.

    Il a l'âge d'être mobilisé … La guerre pour lui aussi ….

    A son retour, il utilise son don de dessinateur pour produire des caricatures et des croquis humoristiques dans "Le Canard Enchaîné" et "L'Humanité".

    En 1920 Il se lance dans le répertoire des chansonniers et fréquente les établissements tels que "Les Noctambules" et "La Pie qui chante". Il s'accompagne au piano dans ses numéros de cabaret.

     

     

     

    En 1927, il participe à des revues au "Théâtre de 10 heures", aux cabarets "A la bonne heure" et "C'est l'heure exquise" .

    Il écrit alors des chansonnettes et compose, entre autres : «Le chapeau neuf», «L'enterrement», «Souvenir d'enfance», «La soupe à Toto», «Les étrennes» qu'il enregistre pour la firme Odéon en 1931.

    Enfin, il fait ses débuts dans le cinéma . Nous avons retrouvé la trace de près de 60 films et courts métrages.

     

     

     

     

    Adémaï …

    Les films de Noël-Noël portent sa griffe. Personne ne peut vraiment imiter ses interprétations , tant elles sont faites de petits détails légers, subtils, poétiques. Guettez les mimiques, les regards malicieux qui semblent vous choisir comme complices, les petits gestes furtifs comme de se passer le doigt sur la moustache pour montrer qu'il ment, et qu'il prend plaisir à le faire … Appréciez surtout les mots d'auteur mais attention ! Loin d'être faciles, ils sont toujours en situations.

     

     

    Tous ses personnages sont plutôt des anti-héros, des “Messieurs Tout le Monde”, et pourtant ils arrivent tous à nous toucher … Pourquoi ? C'est sans doute ça le talent !

    C'est avec Paul CollinePaul Colline un chansonnier, que Noël-Noël va créer ce personnage d'Adémaï, un petit paysan, à la fois tendre et malin, naïf et poétique, attachant, drôle, mais madré tout de même. il va traverser la carrière de Noël-Noël en trois films et deux courts métrages de 1932 à 1949, dont il sera à chaque fois co-scénariste. Le public va se familiariser avec ce curieux et fidèle Pierrot lunaire coquin et rusé, aux petits yeux et au nez pointu.

     

    Les deux courts-métrages :

    • 1932 - «Adémaï et la nation armée», marque la première apparition du héros. Réalisation de Jean de Marguenat, co-interprété par Léonce Corne.
    • 1933 - «Adémaï Joseph à l'ONM». Réalisation de Jean de Marguenat, co-interprété par Mady Berry.

    Les 3 films :

    • 1934 - «Adémaï Aviateur», de Jean Tarride, qui réunit un joyeux tandem puisque Noël-Noël en partage l'affiche avec Fernandel. Adémaï , pour échapper à une fiancée qui ne lui plaît pas s'enfuit avec son copain Méchelet dans un avion. Mais savent-ils vraiment le piloter ?
    • 1935 - «Adémaï au Moyen-Age», de Jean de Marguenat avec Michel Simon et Tino Rossi. Adémaï , pauvre petit paysan, est amoureux ! Mais voilà qu'un seigneur. conquérant lui ravit sa belle ! Notre héros traverse maints dangers mais, courageux, arrive à les dominer et s'en sort éternellement.
    • 1943 - «Adémaï, Bandit d'honneur», de Gilles Grangier, avec Georges Grey, en qui le public aura reconnu l'amoureux de «La fille du puisatier» de Marcel Pagnol. Il s'agit cette fois d'une aventure au pays de la Vendetta. A travers maintes péripéties amusantes, Adémaï fustige cette tradition violente de la vengeance corse et, sans doute aussi, le drame de la guerre en général. Mais avec Adémaï, tout finit bien malgré tout.

    Notons que Noël-Noël ne participa point au dernier film de la série, «Adémaï au poteau frontière», écrit et interprété par Paul Colline.

    «La cage aux rossignols» (1944) …

    Ce fut un grand succès que ce film délicieux de Jean DrévilleJean Dréville dont Noël-Noël signe le scénario et les dialogues. Une histoire simple mais émouvante, celle de Clément Mathieu (son personnage dans le film, qui prend le nom de sa maman, Marie-Eugénie Mathieu). Les voix d'anges des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, avec en particulier l'attachant petit Laugier (Roger Kreps) et le petit chenapan Lequérec (Michel François), firent de ce film une réussite.

    Il fut tourné du 15 mai au 5 juin 1944 dans une vraie maison de correction, l'Institution Saint-Hilaire de Roiffé, non loin de Fontevraud en Anjou, institution devenue depuis club de golf.

    Le débarquement des Forces Alliées a lieu comme on le sait le 6 juin 1944 , et toute l'équipe du film l'apprend au café de Fontevraud, en même temps que les Allemands qui occupent à ce moment là la maison d'arrêt installée dans les communs de l'Abbaye Royale de Fontevraud ! Il ne reste qu'une semaine de tournage. Mais Gaumont exige que tout le monde remonte à Paris : trop dangereux !

    C'est l'époque des drames affreux du Vercors, d'Oradour et d'un autre carnage dans un village de Touraine, non loin de là. Le bruit court que Noël-Noël est mort. Heureusement, il n'en n'est rien ! Quelques mois après, on reprend le tournage, lorque se pose un nouveau problème : le petit chanteur qui joue Roger Kreps a grandi et ses costumes sont trop petits ! Il faut pourtant qu'il porte les mêmes, puisque certaines scènes ont déjà été tournées ! Si l'on regarde bien le passage du film, on s'aperçoit de ces petites anomalies …

      

    Enfin le jeune garçon a mûri et pris conscience de son rôle : il a le trac ! Finalement , le film est bien mis en boîte.

    Il sortit sur les écrans le 5 septembre 1945 et fut le plus gros succès de l'année, obtenant le Prix Désiré 1944, ex aequo avec «Les enfants du paradis» de Marcel Carné et Jacques Prévert. Il fera l'objet d'un “remake” en 2004, construit par Christophe Barratier et Gérard Jugnot qui revisitera le rôle de Clément Mathieu dans «Les choristes», le petit Morhange remplacera le petit Laugier. Les spectateurs sont peu nombreux à se souvenir que l'histoire originale de ce grand succès des dernières années est signée Noël-Noël !

    «Le Père Tranquille» (1946) …

    Sans doute un des plus grands succès de ce comédien si talentueux, un chef-d'œuvre du cinéma de l'immédiat après-guerre, Ce film de René Clément repose sur un scénario et des dialogues concoctés par Noël-Noël.

    Il raconte l'histoire d'un gentil français moyen qui ne paraît s'intéresser qu'à ses orchidées mais se révèle être le chef d'un réseau de Résistance. En fait le scénario s'attache à montrer la banalité apparente d'une famille française ordinaire. La Résistance est pourtant là, mais en filigrane. Il sera reproché au scénariste d'avoir atténué le drame épouvantable de cette guerre et d'avoir idéalisé la conduite des Français. Mais Noël-Noël s'attachait surtout à montrer le quotidien d'une toute petite ville de province.

    Peut-être le grand public ne sait-il pas qu'il s'est inspiré d'une véritable histoire, celle d'Ernest Kempnich, un véritable horticulteur, passionné d'orchidées qui tenait une petite exploitation florale dans la région de Metz. Pendant la guerre, il avait réussi à prévenir les Alliés de la présence d'une usine allemande d'armements à proximité de ses serres. Celle-ci fut bombardée par deux fois et Ernest y laissa et sa maison et ses orchidées. Anecdote touchante, Noël-Noël et le “vrai Père Tranquille” s'échangèrent des courriers et devinrent amis jusqu'à la mort d' Ernest en 1978, à l'âge de 95 ans.

     

    Afficher l'image d'origine

    Le film sortit le 12 novembre 1946, à Metz, en présence du comédien et de son inspirateur, ainsi que des personnalités régionales. Bien que l'histoire originale ait été romancée, on peut dire Noël-Noël l'a en quelque sorte immortalisée. Et chacun s'accorde à trouver que dans son rôle d' anti-héros, il est d'une humanité remarquable.

    «Les casse-pieds» (1948) …

    Ce très gros succès de Jean Dréville est dû, encore une fois, à la plume de Noël-Noë.

    Sorti sous un titre plus personnel, «Parade du temps perdu », il est entré dans la notoriété sous le nom de «Les Casse-pieds».

    Il s'agit d'une série de 14 petits sketches, chefs-d'œuvre d'humour. Un conférencier décrit les raseurs que nous pouvons rencontrer dans notre quotidien : le casse-pied qui monopolise une cabine téléphonique, le chauffard, celui qui s'incruste … Le pire est que lui aussi arrive à se révéler un casse-pieds …

    Cette suite de saynètes drôles et gentiment moqueuses s'inspire des bonimenteurs de nos foires et marchés en s'adressant directement aux spectateurs. On apprécie ici le talent de chansonnier du dialoguiste et l'ingéniosité du metteur en scène pour relier les différents sketches par des trucages étonnants ! C'est aussi le prétexte pour revoir ou évoquer toute une ribambelle de grands artistes : Bernard Blier, Jean Tissier, Jean-Pierre Mocky, Marguerite Deval, Victor Francen, Louis Jouvet

    Le film remporte le Prix Louis Deluc 1949.

    «Les Vieux de la Vieille» (1960) …

    Film de Gilles Grangier, d'après René Fallet, avec Noël-Noël, Jean Gabin et Pierre Fresnay.

    L'histoire cocasse de ces trois pépés insupportables, capricieux et coquins tient surtout par la remarquable et talentueuse interprétation des trois monstres sacrés de notre cinéma.

    Noël-Noël y est Blaise Poulossière, marchand de cochons, le seul grand-père du trio, qui fait le désespoir de son fils, tellement il est difficile à canaliser !

    Il fait équipe avec Jean‑Marie Péjat (Jean Gabin), vieux célibataire grognon qui répare les bicyclettes.

    Arrive un vieux copain d'enfance, Baptiste Talon (Pierre Fresnay), ancien cheminot qui leur fait miroiter son rêve, la maison de retraite Gouyette à quelques lieues de là, où l'on a droit à une petite chopine de vin, même au dîner. Et voilà nos trois compères partis en une folle équipée : chamailleries, vieux souvenirs qui remontent , jalousies pour des amourettes de jeunesses, grosses colères, réconciliations sur fond de dives

     

     

    bouteilles … tout cela aux accents des dialogues de Michel AudiardMichel Audiard.

     

     

    C'est Jean Gabin qui est à l'origine du film, avec comme condition qu'Audiard en signe les dialogues.

     

    Tout de suite, il pense à Noël-Noël, qu'il estime talentueux et très à l'aise dans la comédie. Pour le troisième personnage, on avait d'abord pensé à Fernandel. Mais Gabin impose pratiquement Pierre Fresnay qu'il connaissait depuis «La grande illusion».

     

     

    Yvonne Printemps n'était pas ravie de voir son compagnon tourner dans cette aventure paysanne, estimant que ce rôle le ridiculiserait et le vieillirait , lui qui ne se trouvait pas vieux. Il a pourtant exactement le même âge que Noêl-Noël !

     

     

     

    Le trio se forme enfin. Gilles Grangier aura toutes les peines du monde à discipliner les trois compères. Gabin et Noël-Noël s'entendront comme larrons en foire pour semer la panqieu sur le plateau … Il y aura aussi le problème des accents. Fresnay essaiera le patois local, Gabin adoptera un ton parigot et Noël-Noël se trouvera un accent un tantinet berrichon ! Le résultat se révélant inaudible, il faudra réenregistrer et reprendre tout le mixage !

     

     

    Depuis l'onglet supérieur, ne manquez pas de lire notre reportage, agrémenté de quelques anecdotes recueillies à Apremont, sur les lieux mêmes du tournage.

    «La sentinelle endormie» (1965) …

    C'est Noël-Noël qui a imaginé ce joli conte de l'époque napoléonienne. Il en signe également les dialogues.

    L'histoire : Des conjurés ont préparé une machine explosive qu'ils veulent activer au passage de Napoléon. Au dernier moment, l'Empereur change d'itinéraire. Il trouve logement chez le Docteur Mathieu (Noël-Noël) qui n'est autre que le chef de la conjuration opposée à l'Empereur.

    La sentinelle endormie n'est autre que Michel Galabru, qui joue le rôle de Florin, domestique du docteur mais aussi grognard de l'empereur. Ce soldat aime raconter qu'un jour il s'est endormi alors qu'il était sentinelle et qu'en punition l'empereur lui a tiré l'oreille. Tout va se jouer chez le Docteur Mathieu qui devra faire face à une situation délicate ! On n'oubliera pas la prestation de Francis Blanche, fidèle valet qui coiffe le fameux bicorne pour “le faire” afin que son illustre propriétaire ne soit pas blessé le premier jour où il le portera !

     

     

    Histoire simple et romancée, comme on peut le lire, mais qui demeure délicieuse dans la forme. On y retrouve l'élégance dont on a parlé, la malice, les mots d'auteur, le côté humain de ce grand artiste qu'est Noël-Noël. Les maisons d'édition de DVD seraient bien avisées de rééditer ce charmant film que l'on ne peut trouver actuellement.

    Quelques autres films avec Noël-Noël …
    • «Retour à la Vie» (1949)

      Encore un film à sketches avec comme metteurs en scène André Cayatte, Georges Lampin, Henri Georges Clouzotet Jean Dréville. Noël-Noël intervient dans deux sketches, «Le retour de René» et «Le retour de Louis», mis en scène par Dréville. Dans le premier, il joue aux côtés de François Patrice. Pour le deuxième il en est le scénariste et le dialoguiste. Ce film a fait partie de la sélection des films français au festival de Cannes.

    • «La vie chantée» (1950)

      Dans ce film, Noël-Noël est acteur et scénariste. C'est en fait une comédie musicale tournée en noir et blanc, où il reprend ses chansons : «Le Polonais», «Le maladroit», «Les départs», «Le rasoir du coiffeur», «Mariage mondain».

      Rien que ces titres annoncent une caricature à la fois tendre et caustique de Monsieur Tout-le-monde. L'on peut y apprécier son talent souriant, méticuleux mais aussi sournoisement moqueur.

    • «Les 7 péchés capitaux» (1951)

      Il s'agit en fait de 7 courts métrages, signés par des noms prestigieux : Yves Allégret, Claude-Autant-Lara, Roberto Rossellini. Noël-Noël apparaît dans «La paresse», y jouant le rôle de Saint-Pierre recevant un Louis de Funès cocasse.

    • «A pied , à cheval, et en voiture» (1957)

      L'intrigue : Léon Martin (Noël-Noël), modeste comptable dans une entreprise de pompes funèbres, mène une vie paisible jusqu'au jour où sa fille tombe amoureuse du jeune et riche aristocrate Paul de Grandieu et décide de l'épouser.

    • Ce mariage, prévu en Sologne, oblige Léon à acheter une voiture. Pour cet homme réfractaire à l'automobile, les ennuis commencent …

      Quiproquos et gags sont au rendez-vous, ce film a obtenu un bon succès lors de sa sortie à tel point qu'une suite fut entreprise l'année suivante.

    • «Le voyageur des siècles»

      Noel-Noël assure la réalisation de cette série de télévision. Elle paraîtra en quatre épisodes de 90 minutes chacun. Diffusion en 1971 sur la première chaîne (ORTF).

     

    L'homme privé …

     

     

    Noël-Noël est le fils de Charles-Célestin Noël, marchand de vins puis employé à la Banque de France, et de Marie-Eugénie Mathieu ( un patronyme dont il affuble ses personnages de «La cage aux rossignols» et de «La sentinelle endormie»)

    Il se marie en secondes noces à Isabelle Lavallée. Le couple aura une fille, Anne-Marie.

     

    Il achète, en 1935, le Château de Praisnaud à Ambernac en Charente, pays d'origine de son épouse. Le succès de «Le père tranquille» lui permettra de restaurer la bâtisse. Ambernac est une toute petite commune bien calme. Noël-Noël y repose avec son épouse et un membre de sa famille sous une grande dalle de marbre sombre.

     

     

    Le château de Praisnaud est à présent une maison d'hôtes. Il se trouve sur le hameau de Saint-Martin, qui dépend d'Ambernac, sur la route d'un autre petit village, Alloue, situé à 6 kilomètres. Ce petit bourg a eu le privilège de compter parmi ses habitants l'actrice Maria Casares. Personne n'a su nous dire si les deux voisins ont eu l'occasion de se rencontrer, mais cela est fort possible, les deux propriétés étant très proches.

     

     

    A Confolens, jolie sous-préfecture provinciale, le souvenir de l'artiste est un peu plus présent, même s'il semble que les jeunes générations le méconnaissent.Leur collège porte pourtant son nom ainsi qu'un square et un rond-point. Confolens accueille annuellement un festival d'arts et traditions populaires du monde qui est très attendu. Nous avons pu apprendre que Noël-Noël s'est particulièrement intéressé à ce festival, lors de ses débuts.

    A Paris, le comédien habitait du côté de l'Avenue du Général Lyautey. Esthète, d'un goût raffiné, il avait accepté que des photographes d'art immortalisent son appartement. Il y avait comme voisin entre autres Daniel Gélin.

    Quelques citations de Noël-Noël
    • "Les courtisans sont toujours plats, les courtisanes ne le sont jamais".
    • "Les symptômes de la fatigue et de la paresse sont les mêmes".
    L'épisode “Vache de Boches” !

    Pendant la guerre, Noël-Noël se produisait dans le répertoire des chansonniers et interprétait une chanson qu'il terminait par un "Vache de boches !". Il désirait convaincre les officiers de la censure allemande que sa chanson était d'une innocence parfaite. Les autorités occupantes lui toléraient à la rigueur "Vaches de Fritz !", mais notre Ademaï leur rétorquait que ce serait moins drôle. Et avec sa malice innée, d'ajouter : "Si vous me laissez chanter comme je le veux, cela prouvera votre largesse d'esprit".

    De guerre lasse, les officiers le laissèrent faire. Seulement, ce fut du coup un succès énorme, des applaudissements sans fin. La chanson qui dans son premier contexte était drôle et innocente prenait l'air d'une chanson frondeuse ! Évidemment, le numéro fut interdit. Comme dit Michel Duran dans un article de la revue Minerve de 1945, "Il fut assez Adémaï pour s'en étonner".

    «La famille Duraton»

    Ce feuilleton radiophonique connut son heure de gloire après la guerre, même si la série a commencé en 1937, sur Radio-Cité. Il mettait en scène des français moyens dans leur vie quotidienne et des millions de français se retrouvaient dans ce divertissement sympathique. La plupart du temps, il s'agissait d'échanges autour de la table familiale.

    Jules BerryJules Berry disait que tout ce qui se disait à la table de Noël-Noël en une seule soirée, pouvait inspirer près d'un mois de feuilleton !

    Le feuilleton, géré par Jean-Jacques Vital, dura jusqu'en 1966 (Radio-Andorre). Un film en fut tourné avec Ded Rysel et Darry Cowl (1955).

    Documents

    Sources :

    Enquête de Donatienne, sur les lieux de tournage de «Le père Tranquille», documents personnels, Imdb, plusieurs images glanées çà et là, dans divers ouvrages ou sur la toile, au cours de nombreuses années de vagabondage, et dont je n'ai pas toujours gardé trace de l'origine.

    Noël-Noël : "J'ai davantage appris durant ces dix années où je chantais devant le public mes couplets de chansonnier que pendant tout le reste de ma vie !"

      
    © Donatienne, juin 2006
     
    sources
     
    http://encinematheque.net/acteurs/H27/
     
     
     
     
    Filmographie Réalisateur

    1946 LE PÈRE TRANQUILLE Co-réalisateur René Clément

    1950 LA VIE CHANTÉE

     

    Filmographie Scénariste

    1931 LA DISPARUE de Louis Mercanton (C.m.)

    1934 LE CENTENAIRE de Pierre-Jean Ducis (C.m.)

    1936 MOUTONNET de René Sti

    1939 SUR LE PLANCHER DES VACHES de Pierre-Jean Ducis

    1939 LA FAMILLE DURATON de Christian Stengel

    1946 LE PÈRE TRANQUILLE de René Clément et Noël-Noël

    1948 RETOUR A LA VIE de Jean Dréville

    1948 LES CASSE-PIEDS de Jean Dréville

    1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël

    1956 BONJOUR TOUBIB de Louis Cuny

    1958 À PIED, À CHEVAL ET EN SPOUTNIK de Jean Dréville

    1965 LA SENTINELLE ENDORMIE  de Jean Dréville

     

    Filmographie Dialoguiste

    1937 L'INNOCENT de Maurice Cammage

    1939 LA FAMILLE DURATON de Christian Stengel

    1939 SUR LE PLANCHER DES VACHES de Pierre-Jean Ducis

    1944 LA CAGE AUX ROSSIGNOLS de Jean Dréville

    1946 LE PÈRE TRANQUILLE de René Clément et Noël-Noël

    1948 LES CASSE-PIEDS de Jean Dréville

    1948 RETOUR A LA VIE de Jean Dréville

    1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël

    1954 LE FIL A LA PATTE de Guy Lefranc

    1958 À PIED, À CHEVAL ET EN SPOUTNIK de Jean Dréville

    1965 LA SENTINELLE ENDORMIE  de Jean Dréville

     

    Filmographie Compositeur

    1932 PAPA SANS LE SAVOIR de Robert Wyler

    1936 MOUTONNET de René Sti

    1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël

     

     
     
     
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    La révolution du 7ème art...

    ...le cinéma parlant.

    Le cinéma parlant offre des possibilités nouvelles que les réalisateurs s'empressent d'exploiter. C'est une petite révolution technique, esthétique et artistique. D'une part, la restitution du son oblige à uniformiser la vitesse de défilement des films (24 images/seconde), ce qui améliore la qualité de la projection. De plus, les sujets changent, car les dialogues permettent d'aborder la psychologie des personnages et le jeu des acteurs doit s'adapter.

     

     

    Le cinéma parlant a pemis de faire évoluer le cinéma français vers un genre appelé le "réalisme poétique" tandis que les dictateurs en Europe ne produisent plus que des films de propagande. A partir de 1930, Les Etats Unis et l'Europe entrent dans une crise économique et sociale. Le cinéma parlant sera le reflet de la pauvreté des masses populaires.

    Jean Renoir, le fils du peintre Auguste Renoir, signe ses plus beaux films dans les années 30 et se fait le porte-parole de la classe ouvrière. Dans "Toni", réalisé en 1935, le personnage principal est un ouvrier immigré, qui meurt, victime d'un drame passionnel.

    Jean Gabin affirme ses talents en 1936 pour la première fois dans un film de Jean Renoir, intitulé "la Grande Illusion". Le film dévoile l'illusion des combattants de 14-18, qui ont cru que leur guerre serait la dernière. Mais les intentions dominatrices des dictateurs en Europe ne cessaient de s'affirmer.

     

    Jean Renoir est l'un des rares cinéastes français à avoir su filmer les métiers populaires, comme les repasseuses dans "le crime de M.Lange".

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    En 1938, Jean Gabin confirme son talent aux côtés de Pierre Brasseur, dans le célèbre "Quai des Brumes" de Marcel Carmé. Ce film raconte l'histoire d'un déserteur qui se rend au Havre pour embarquer. Il va y rencontrer l'amour mais aussi la mort. Les dialogues de Jacques Prévert, les décors de Trauner et l'interprétation du couple Morgan-Gabin font de "Quai des Brumes" un des fleurons du cinéma français.

    Parmi les chefs-d'oeuvre de cette époque, il convient de mettre à part ceux de Marcel Pagnol en 1935.

    Le cinéma de Pagnol est en grande partie du théâtre filmé, comme la célèbre partie de cartes jouée par César, Panisse, et Escartefigue dans "Marius", en 1935.

     

     

    A Berlin, Marlen Dietrich se révèle en 1930 dans "l'Ange Bleu", un film réalisé par Joseph Von Sternberg. Elle y incarne une vamp, une femme de bar séduisante qui séduit un professeur pointilleux, pour ensuite en faire son jouet. Ce film sera l'un des derniers chefs d'oeuvres germaniques (jusqu'en 1944). L'Allemagne ne produira plus que des films de propagande.

     

     

    Aux Etats Unis, avec le poid de la crise économique, plus importante encore qu'en Europe, le cinéma reflète les mentalités du peuple et les problèmes liés à la crise.

    Charlie Chaplin est un irréductible du cinéma muet. Il considère le cinéma parlant comme une invention sans avenir. Il déclare d'ailleurs au cours du tournage de "City Lights", sorti en 1931: "Le dialogue pour mon usage personnel? Jamais! Le dialogue est aussi peu nécessaires aux films que la parole aux symphonies de Beethoven." Chaplin reçoit tout de même un accueil triomphal lors de la sortie de "City lights".

    "Les temps modernes" réalisé en 1936, divisent les critiques. Certains trouvent l'absence d'unité facheux, les autres considèrent le film comme un chef d'oeuvre visionnaire. Jean Renoir déclarera "le film de Charlot, c'est mieux qu'un spectacle, c'est un refuge."

     

    Le cinéma n'est seulement le reflet de la société. Un autre genre apparaît, le film fantastique, permettant d'échapper à la sombre réalité du quotidien.

    En 1933, "King Kong", est présenté pour la première fois au radio City Music Hall de New-York.

    Le film remportera un succès planétaire, et la scène montrant King Kong escaladant l'Empire State Building y sera pour beaucoup.

    En 1934, "Tarzan, l'homme-singe" sort pour la première fois sur les écrans hollywoodiens. Ce film fantastique remporte un très grand succès. Grâce à l'invention récente du cinéma parlant, les spectateurs peuvent apprécier le cri du héros de la jungle.

     

    Dans les années 30, le monde merveilleux de Walt Disney apparait sur les écrans et s'impose vite comme le leader des dessins animés.

    En 1934, Donald Duck fait son apparition dans un dessin animé, titré "The Wise Little Hen" (la petite poule avisée).

    Deux mois plus tard, Donald fera la connaissance de Mickey. En France, le canard grincheux fera son apparition dans "le journal de Mickey" en 1935.

    En 1937, "Blanche-Neige et les sept nains" consacre Disney et remporte un incroyable succès auprès de tous les publics. C'est le premier long métrage d'animation parlant et en couleur. Ce film a nécessité trois ans de travail.

     

    source : http://warly.free.fr/menu.php?page=5

     

     

     

     

     

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    Jean Gabin, un p'tit gars de la 2e DB

     
     

    … Fin 1942, alors qu'il a tourné deux films aux USA, il veut s'engager dans les Forces Françaises Libres:

      

    « Je ne pouvais pas rester les mains dans les poches, continuer à faire des grimaces devant une caméra en étant payé en plus, et attendre tranquillement que les autres se fassent descendre pour que je retrouve mon patelin » *.

      

    Il se heurte à nouveau aux réticences de l'armée qui l'envoie d'abord tourner un film de propagande en faveur de la France Libre (L'imposteur de Duvivier).

      

    Gabin revient ensuite à la charge et obtient enfin, en avril 1943, d'embarquer comme officier d'armes à bord de l'escorteur Elorn. Il s'agit de d'accompagner des pétroliers jusqu'à Alger. Son convoi sera la cible des avions de la Luftwaffe et il tremble de peur au milieu des flammes: "

     

     

    Au printemps 1943, Gabin retrouve Alger bien différente de lors du tournage de Pépé le Moko, en 1936. La ville blanche grouille de politiciens de tous bords et de partisans gaullistes. Les Américains sont omniprésents et préparent le débarquement en Italie. Après avoir à nouveau refusé de faire le « clown » au théâtre des armées, Gabin est affecté comme instructeur au centre Sirocco, l'école des fusiliers-marins.

      

    Il voudrait bien faire oublier son statut de vedette de cinéma afin d'obtenir une place dans le combat en Europe. Cette volonté de discrétion est mise à mal avec le passage de Marlène Dietrich à Alger, qui en profite pour aller embrasser son Français préféré. L'actrice, très engagée contre les nazis, retrouvera ainsi Jean Gabin à plusieurs moments de la guerre (à Alger, puis en Alsace et en Allemagne).

     

     

     

    Les visites de la star américaine à Gabin, soldat peu gradé, ne passent pas inaperçues et provoquent une violente jalousie de la part de ses supérieurs militaires. Si l'acteur français est gêné par ces effusions publiques, leurs retrouvailles sont heureuses et ils échangeront une correspondance importante jusqu'à la fin de la guerre. Marlène Dietrich fera preuve aussi d'un grand courage en participant à toutes les étapes de la reconquête de l'Europe: considérée comme une traîtresse en Allemagne, elle risquait la mort si elle avait été arrêtée.

     

     

     

      

    Après avoir failli une première fois suivre la 2e DB en France, Gabin enrage de rester coincé à Alger. A force d'insistance, il obtient de suivre une formation de conducteur de tank. Il revient ainsi en France à l'automne 1944 par Brest, pour participer ensuite aux combats en Lorraine comme chef de char « Souffleur II ».

      

    En février 1945, Jean Gabin retrouve Paris le temps d'une permission. Emacié, les cheveux blanchis, il entend des commentaires dans le métro: « Tiens c'est Gabin, il a pris un sacré coup de vieux ». Peu de gens savent qu'il s'est engagé activement dans la guerre et l'acteur, modeste et pudique, ne se vante pas de ses faits d'armes.

     

     

     

    Il découvre avec dégoût les règlements de comptes dans le milieu du cinéma parisien. Beaucoup d'acteurs et de réalisateurs ont continué à tourner pendant la guerre, s'inquiétant plus de leur carrière que de libérer la France.

     

    Engagé pour toute la durée de la guerre, Gabin est envoyé, en avril 1945, avec son unité pour libérer les Résistants FFI assiégés depuis des mois dans Royan. Enfin, il participe avec la 2e DB aux batailles sur le Rhin et en Allemagne jusqu'à la capitulation du IIIe Reich.

     

    Démobilisé en juillet, il rentre en France où il est décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre.

     

    Refusant de participer au défilé du 14 Juillet sur les Champs-Elysées, il le regarde de la fenêtre de l'hôtel Claridge:

      

    « J'étais donc aux premières loges pour assister à la parade militaire et j'ai évidemment vu passer mon char « Souffleur II ». A sa tête il y avait mon second, Le Gonidec, qui avait l'air content d'être là. C'était con, mais j'ai pas pu m'empêcher d"chialer... »

     

      

     

     

    - http://ufacbagnolet.over-blog.com/article-32070912.html



    Michel Vigourt

    Vie culturelle Seconde Guerre mondiale n° 6 – 03

    * Toutes les citations sont de Jean Gabin


    Bibliographie

    Jean Gabin
    par A. Brunelin (Ramsey Poche Cinéma)

     

    Jean Gabin-Anatomie d'un mythe par C. Gauteur et G. Vincendeau (Nathan)

     

     

    Notes Biographiques


    Il est le fils d'un chanteur d'opérette et d'une chanteuse fantaisiste. A été élevé à Mériel (Seine-et-Oise) par l'aîné de ses soeurs. En habitant Mériel il prit goût à la campagne. L'école débuta à Meriel et ensuite il monta sur Paris afin du suivre les cours de l'école de la rue de Clignancourt et ensuite rentra en tant que pensionnaire au lycée Jeanson-de-Sailly. Les études ne l'attiraient pas trop et fit souvent l'école buissonnière et s'échappa même de l'école pour faire différents boulots.


    En 1923 il fut présenté à l'administrateur des Folies-Bergères et il devint figurant dans des revues et prit son nom de Gabin. Cette période qui dura jusqu'à 1930 il rencontra Mistinguett (c'est elle qui le fit engagé comme Boy au Moulin-Rouge).

      

    Ensuite il se consacra exclusivement au cinéma.


    Après des petits rôles comiques il fut révélé en 1934 comme un grand acteur dramatique tel que Maria Chapdelaine et surtout la Bandera de Julien Duvivier en 1935. Le film de 1936 Pépé le Moko l'imposa définitivement en devenant un mythe et il restera et encore aujourd'hui de nos jours c'est un personnage, une "gueule", une voix enfin un mythe.


    En septembre 1939 il fut appelé sous les drapeaux. Ensuite avec l'accord de Vichy il pu partir pour l'Amérique pour 8 mois seulement. Il y tourna deux films et s'engagea en 1943 comme volontaire dans les Forces navales françaises libres. Il fut affecté à Norfolk et en Afrique du Nord dans la 2ème D.B. de Leclerc. Il débarqua en France en 1944.


    Après la fin de la guerre sa carrière eu du mal a repartir, il devait changer de rôle mais grâce à son talent dès 1951 dans le film "La nuit est mon royaume" il remporta la coupe Volpi du meilleur acteur au Festival de Venise et la même année il fut meilleur acteur français de l'année pour son rôle dans "La vérité sur Bébé Donge". Ensuite il retrouva ses rôles de débuts mais avec plus de maturité et plus de présence comme dans "Touchez pas au Grisbi" et bien d'autres...


    Avec Fernandel il a fondé la maison de production "Gafer".


    Merci Monsieur Gabin.

     

     

    En tant qu'Acteur

    1930 Chacun sa chance d'Hans Steinhoff & René Pujol
    1934 Maria Chapdelaine de Julien Duvivier
    1935 La bandera de Julien Duvivier
    1935 Zouzou de Marc Allégret
    1936 Pépé le Moko de Julien Duvivier
    1936 La belle équipe de Julien Duvivier
    1936 Les bas-fonds de Jean Renoir
    1937 Gueule d'amour de Jean Grémillon
    1937 La grande illusion de Jean Renoir
    1938 La bête humaine de Jean Renoir
    1938 Le quai des brumes de Marcel Carné
    1939 Le jour se lève de Marcel Carné
    1940 Remorques de Jean Grémillon
    1942 La péniche de l'amour d'Archie Mayo
    1944 L'imposteur de Julien Duvivier
    1946 Martin Roumagnac de Georges Lacombe
    1948 Au-delà des grilles de René Clément
    1949 La Marie du port de Marcel Carné
    1950 Pour l'amour du ciel de Luigi Zampa
    1951 La nuit est mon royaume de Georges Lacombe
    1951 Victor de Claude Heymann
    1951 Le plaisir (Sketch "La maison Tellier") de Max Ophuls
    1951 La vérité sur Bébé Donge d'Henri Decoin
    1952 Fille dangereuse de Guido Brignone
    1953 Leur dernière nuit de Georges Lacombe
    1953 Touchez pas au grisbi de Jacques Becker
    1953 La vierge du Rhin de Gilles Grangier
    1954 Napoléon de Sacha Guitry
    1954 Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin
    1954 L'air de Paris de Marcel Carné
    1955 French Cancan de Jean Renoir
    1955 Le port du désir d'Edmond T. Gréville
    1955 Gas-oil de Gilles Grangier
    1955 Des gens sans importance d'Henri Verneuil
    1955 Chiens perdus sans collier de Jean Delannoy
    1956 Crime et châtiment de Georges Lampin
    1956 Le sang à la tête de Gilles Grangier
    1956 La traversée de Paris de Claude Autant-Lara
    1956 Voici le temps des assassins de Julien Duvivier
    1957 Maigret tend un piège de Jean Delannoy
    1957 Le rouge est mis de Gilles Grangier
    1957 Les misérables de Jean-Paul Le Chanois
    1958 En cas de malheur de Claude Autant-Lara
    1958 Les grandes familles de Denys de la Patellière
    1958 Le désordre et la nuit de Gilles Grangier
    1959 Rue des prairies de Denys de la Patellière
    1959 Maigret et l'affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy
    1960 Les vieux de la vieille de Gilles Grangier
    1960 Le baron de l'écluse de Jean Delannoy
    1960 Le président d'Henri Verneuil
    1961 Le cave se rebiffe de Gilles Grangier
    1962 Le gentleman d'Epsom de Gilles Grangier
    1962 Un singe en hiver d'Henri Verneuil
    1963 Maigret voit rouge de Gilles Grangier
    1963 Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil
    1964 Monsieur de Jean-Paul Le Chanois
    1964 L'âge ingrat de Gilles Grangier
    1965 Le tonnerre de dieu de Denys de la Patellière
    1965 Du rififi à Paname de Denys de la Patellière
    1966 Le jardinier d'Argenteuil de Jean-Paul Le Chanois
    1967 Le pacha de Georges Lautner
    1967 Le soleil des voyous de Jean Delannoy
    1968 Le clan des siciliens d'Henri Verneuil
    1968 Le tatoué de Denys de la Patellière
    1969 Sous le signe du taureau de Gilles Grangier
    1969 La horse de Pierre Granier-Deferre
    1971 Le chat de Pierre Granier-Deferre
    1971 Le tueur de Denys de la Patellière
    1972 L'affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert
    1973 Deux hommes dans la ville de José Giovanni
    1974 Verdict d'André Cayatte
    1976 L'année sainte de Jean Girault

     

    http://acteurcinemaetcie.ifrance.com/GABIN%20JEAN.htm

     

    Crédit photographique - Jean Gabin sur le Char Souffleur II (dont il reçoit le commandement en janvier 45) du 2e peloton,du 2e escadron commandé par l'Enseigne de vaisseau Gelinet - Insigne du RBFM

    Tous droits réservés © 2002 http://www.Marechal-Leclerc.fr.st photos (DR)

     

     http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-35008763.html

     

     

     

     

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