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    Jean Gabin, nom d'artiste de Jean-Alexis Gabin Moncorgé, est un acteur français, chanteur de revue et d'opérette, né le 17 mai 1904 à Paris, qui a grandi à Mériel (Val-d'Oise), mort le 15 novembre 1976 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), d'une crise cardiaque.

    Figure incontournable du cinéma français, la carrière de Jean Gabin fut d'abord celle d'une « gueule d'amour » tournant avec les réalisateurs importants de l'entre-deux-guerres comme Julien Duvivier ou Jean Renoir. Changé physiquement après la guerre, ses rôles évoluèrent et il devint un « pacha » au physique imposant et au regard sombre incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture, dans des films bien souvent dialogués par Michel Audiard. Il est également le cousin de Rémy Moncorgé, plus connu sous le nom de Rémy Saint-Maximin, chanteur compositeur des années 1980.

    Sa filmographie compte un nombre important de classiques, parmi lesquels Gueule d'amour, La Bête humaine, Pépé le Moko, Le Quai des brumes, La Grande Illusion, Un singe en hiver ou La Traversée de Paris. Il tourna avec tous les grands acteurs de l'époque dont certains, comme Lino Ventura, Bernard Blier, André Pousse, Jean-Paul Belmondo ou Alain Delon, étaient des amis. Acteur populaire, il a attiré 84 millions de spectateurs dans les salles.

     

     

     

    Sa vie sentimentale fut souvent liée à son métier : il eut des liaisons connues avec les actrices Mireille Balin, Michèle Morgan et Marlène Dietrich et fut l'époux de l'actrice Gaby Basset, de la meneuse de revue Jeanne Mauchain puis enfin d'un ancien mannequin, Dominique Fournier, sa compagne jusqu'à sa mort, avec qui il eut trois enfants : Valérie Moncorgé, Florence Moncorgé et Mathias Moncorgé.

     

     

     

      

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    Jean Gabin naît à Paris le 17 mai 1904, au 23 boulevard Rochechouart à Paris, sous le nom de Jean-Alexis Gabin Moncorgé. Fils de Ferdinand Joseph Moncorgé, tenancier de café et comédien d'opérette sous le nom de scène de Joseph Gabin, et d'Hélène Petit, chanteuse de café-concert, il a six frères et sœurs aînés. Il passe son enfance et son adolescence à la campagne pour laquelle il gardera toute sa vie un profond attachement. Loin de la vie parisienne de spectacle de ses parents, il est élevé dans le petit bourg campagnard de Mériel dans le Val-d'Oise par sa sœur aînée Madeleine, dans une maison située près d'une voie ferrée.

     

     

     

     

    En 1914, à l'âge de 10 ans, un coup appuyé lors d'un combat de boxe lui écrase le nez. En 1919, alors qu'il a 15 ans, sa mère meurt. Il est mauvais élève et délaisse le lycée Janson-de-Sailly à Paris où il est inscrit et enchaîne les petits métiers, garçon de bureau à la compagnie parisienne d'électricité, cimentier à la gare de la Chapelle, manœuvre dans une fonderie, magasinier aux magasins d'automobiles de Drancy, vendeur de journaux. À 17 ans il veut, comme son grand-père maternel, devenir conducteur de locomotive à vapeur dont il peut voir les évolutions depuis sa chambre. Bourru, il osait se plaindre de ce qui lui déplaisait mais son œil bleu « magique » participait avec ses amis à la joie de vivre.

     

     

      

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    Années 1930 : débuts et consécration :

    En 1928, il fait ses débuts au cinéma dans deux courts-métrages avec le comique Raymond Dandy, Ohé! les valises et On demande un dompteur.

    Ce n'est que deux ans après l'arrivée du cinéma parlant en Europe que Jean Gabin, après avoir refusé de tourner dans Les Chemins du paradis[, fait ses véritables débuts cinématographiques en tournant en 1930 Chacun sa chance, premier film parlant du cinéma français, dans lequel il joue au côté de son ex-épouse Gaby Basset et le chanteur Jean Sablon.

     

      

    Par la suite, il enchaîne les tournages : étant tour à tour policier dans Méphisto, cambrioleur dans Paris Béguin, vendeur de TSF dans Tout ça ne vaut pas l'amour, mécanicien dans Gloria, soldat récalcitrant dans Les Gaietés de l'escadron, capitaine de péniche dans La Belle Marinière, que Gabin considère comme son premier grand rôle à l'écran[ et ingénieur dans Le Tunnel et Adieu les beaux jours.

    Le 20 novembre 1933, Gabin épouse à Paris 16e Jeanne Mauchain, meneuse de revue et danseuse nue du Casino de Paris, connue sous le nom de Doriane Mauchain. Son père meurt trois jours avant son mariage.

    En 1934, il tourne pour la première fois sous la direction de Julien Duvivier dans Maria Chapdelaine et Golgotha, dans lequel il prête ses traits à Ponce Pilate.

    À partir de 1935, il devient une star du cinéma grâce à son « charisme exceptionnel » et à Julien Duvivier qui lui offre les personnages principaux de La Bandera avec Annabella, qui est son premier succès, La Belle Équipe avec Charles Vanel, dans lequel il chante la chanson Quand on s'promène au bord de l'eau, et Pépé le Moko. Il incarne des héros tragiques et romantiques d'origine populaire. Puis il enchaîne film sur film au sommet du box-office français tout au long de sa longue carrière, quatre-vingt-quinze au total.

     

     

    Jean Renoir l'impose dans Les Bas-Fonds avec Louis Jouvet puis, en 1937, dans le film de guerre La Grande Illusion avec Pierre Fresnay, Marcel Dalio et Erich von Stroheim, qui obtient un énorme succès public et critique, devenant au fil des années un classique du cinéma français.

     

     

     

     

    La même année, il tourne Gueule d'amour, de Jean Gremillon, où il retrouve Mireille Balin, sa partenaire de Pépé le Moko et le méconnu Le Messager, de Raymond Rouleau.

     

      

      

      

    En 1938, il prend le rôle d'un conducteur de locomotive dans La Bête humaine, un film de Jean Renoir, puis joue un déserteur dans Le Quai des brumes de Marcel Carné avec Michel Simon et la jeune Michèle Morgan, à qui il murmure le célèbre « T'as d'beaux yeux tu sais », laquelle répond : « Embrassez-moi. » .

     

      

      

    En 1939, il retourne sous la direction de Marcel Carné dans

     

      

    Le Jour se lève, drame dans lequel il partage la vedette avec Jules Berry, Arletty et Bernard Blier.

     

    http://www.musee-gabin.com/

      

    Le 3 septembre 1939, il est mobilisé dans la marine nationale à Cherbourg. C'est encore la drôle de guerre et il obtient une permission exceptionnelle pour terminer le film Remorques, avec Michèle Morgan. Ils ont une brève idylle.

     

     

      

    Années 1940 : une période difficile :

    Le 2 février 1941, refusant de tourner pour les Allemands pendant l'occupation, il s'expatrie à Hollywood aux États-Unis où il va retrouver les Français Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont...

    Là-bas, il tourne deux films, La Péniche de l'amour avec Ida Lupino, et L'Imposteur, de Julien Duvivier, long-métrage de propagande gaulliste.

    Durant cette période, il fréquente Ginger Rogers brièvement, puis Marlène Dietrich pendant l'été 1941 jusqu'en février 1947. Le 18 janvier 1943, il divorce de sa deuxième épouse Jeanne Mauchain.

    Déjà très célèbre, il pourrait tenter une carrière d'acteur aux États-Unis mais

     

    c'est sans compter avec son ardent patriotisme.

      

    Il s'engage en avril 1943 dans les Forces navales françaises libres duGénéral de Gaulle pour libérer son pays. Embarqué comme canonnier sur le pétrolier militaire "Elorn", il traverse l'Atlantique en convoi à destination de Casablanca, sous la menace permanente des sous-marins et des avions allemands.

     

     

    Puis sous les ordres de l'enseigne de vaisseau et futur vice-amiral André Gélinet, le second maître Jean Moncorgé sert comme chef du char "le Souffleur" du 2e escadron du régiment blindé des fusiliers marins qui appartient à la célèbre 2e division blindée du général Leclerc.

    Au printemps 1945, il participe à la libération de la poche de Royan puis à la campagne d'Allemagne qui le conduira au "Nid d'aigle" d'Hitler à Berchtesgaden.

      

    À la fin de la guerre, il est décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.

      

    Décorations

    En juillet 1945, âgé de 41 ans, le "plus vieux chef de char de la France Libre" est démobilisé et revient au monde du spectacle... avec des cheveux blancs.

     

      

    Toute sa vie, il restera très attaché à la marine nationale et à celui qui fut son chef, le vice-amiral Gélinet.

     

     

     

    De retour en France, il reprend sa carrière d'acteur en 1946 en incarnant le rôle-titre de Martin Roumagnac, au côté de Marlene Dietrich, après avoir refusé de jouer Les Portes de la nuit, de Marcel Carné. Le film, éreinté par la critique, obtient pourtant à l'époque un succès commercial avec 2 millions d'entrées .

    Cependant, ce succès n'est pas réitéré l'année suivante avec le film policier Miroir, dans lequel il est un financier et gangster à ses heures. De plus, il a du mal à trouver un rôle à sa mesure.

     Fichier:Jean Gabin Touchez Pas au Grisbi.jpg

     

     

    En 1949, il se marie avec Christiane Fournier, dite Dominique, mannequin chez le couturier Lanvin, qui a déjà un fils Jacki et avec qui il a trois enfants : Florence Moncorgé-Gabin (1949), Valérie (1952) et Mathias (1956).

     

     

     

      

    La même année, il tient le rôle principal du long-métrage Au-delà des grilles, qui obtient un succès honorable en salles et est nommé à l'Oscar du meilleur film étranger et triomphe au théâtre avec la pièce La Soif, d'Henri Bernstein, aux côtés de Madeleine Robinson et Claude Dauphin.

     

     

     

    Années 1950-1960 : le retour du succès :

    En 1950, il retrouve Marcel Carné pour le long-métrage La Marie du port, adaptation du roman de Georges Simenon, qui avec 2,6 millions d'entrées , permet de confirmer le succès de Gabin après son triomphe théâtral avec La Soif.

      

    Célébrités

      

    En 1951, il est le narrateur de De sac et de corde, une pièce musicale de Léo Ferré et Madeleine Rabereau écrite pour la radio, qu'il interprète tandis que Léo Ferré dirige l'orchestre et les chœurs de la radio nationale et sa prestation dans La Nuit est mon royaume, pour lequel il incarne un mécanicien de locomotive aveugle, lui permet de rencontrer l'éloge de la critique et un triomphe public avec 2,5 millions d'entrées, mais aussi de remporter la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine au Festival de Venise.

     

      

      

    Son film suivant, La Vérité sur Bébé Donge, dans lequel il est un industriel coureur de jupon, passe inaperçu lors de sa sortie en salles, mais va être considéré au fil des ans comme une œuvre marquante.

    Il réalise en 1952 un de ses rêves d'enfant en investissant, jusqu'à ses derniers jours, toute sa fortune dans le domaine de La Pichonnière, situé sur la commune de Bonnefoi, rattachée au canton de Moulins-la-Marche, dans l'Orne, en Normandie, sur lequel il fait construire La Moncorgerie. Il se lance dans l'élevage de près de trois cents bovins et d'une écurie d'une quinzaine de chevaux de course pour assouvir sa passion pour l'élevage de chevaux.

    La même année, il retrouve Michèle Morgan dans La Minute de vérité, de Jean Delannoy, qui triomphe en salles avec plus de 3 millions d'entrées.

     

     

      

      

    Il renoue véritablement avec le succès public grâce à Touchez pas au grisbi, de Jacques Becker, en 1954, qui enregistre 4 millions d'entrées en France. Avec ce film, il retrouve un rôle à sa mesure en changeant son image : l’homme d’expérience, autoritaire et qui impose le respect. C'est durant ce tournage qu'il rencontre celui qui va devenir un de ses amis, Lino Ventura.

    Son succès se confirme avec L'Air de Paris, de Marcel Carné et French Cancan, de Jean Renoir en 1955. C'est la rencontre avec Michel Audiard, qui deviendra son ami et sera, avec ses dialogues, pour beaucoup dans le succès de ses films à venir, à commencer par Gas-oil de Gilles Grangier. À cette époque, il entretient une liaison adultère avec la comédienne Dora Doll.

     

     

    Par la suite, il enchaîne films sur films : il est le maréchal Lannes dans la prestigieuse distribution du Napoléon de Sacha Guitry, flic infiltré dans Razzia sur la chnouf, juge pour enfants dans Chiens perdus sans collier, routier dans Des gens sans importance, restaurateur dans Voici le temps des assassins, artiste peintre transportant avec Bourvil de la viande pour le marché noir dans le classique La Traversée de Paris, dont il partage une scène devenue culte avec Louis de Funès, alors méconnu du grand public et médecin dans Le Cas du docteur Laurent.


     


     



     

     

     

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    En 1958, il prête ses traits au commissaire Jules Maigret dans Maigret tend un piège, rôle qu'il reprendra à deux reprises et connaît le plus grand succès public de sa carrière avec Les Misérables, devenant le Jean Valjean du film aux côtés de Bourvil et de Bernard Blier.

     

     

     

     

      

    Sa carrière est sur sa lancée, confirmée avec notamment En cas de malheur, avec Brigitte Bardot, Les Grandes Familles, avec Pierre Brasseur, Archimède le clochard (dont il a eu l'idée du film).

      

    En 1960, il est promu officier de la Légion d'honneur sur le plateau où il tourne

     

      

      

      

    Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier.

     

     

      

     

    Sa famille, c'était Dominique Fournier, ex-mannequin chez Lanvin. Il l'épousa en 1949 et elle lui donna deux filles, Florence et Valérie, puis un fils, Mathias. Ce papa gâteau qui tenait parfois du Père Fouettard était devenu si protecteur que Gaby, sa première femme ne le reconnut plus ("il était anxieux, plus du tout rigolo"). Dominique était la première à regretter que pour retrouver une place au cinéma, il eût accéléré son vieillissement, alourdi sa silhouette, serré les lèvres. Sur les photos de famille, on le découvre au contraire détendu, plutôt papy-clown que patriarche sévère.

     

    Mais comme un pont avec son passé de ce danseur de java, il conservait son accordéon, le seul objet avec son vélo, emporté en Amérique.

     

    On lui doit même Quai des Brumes. Gabin avait en effet demandé quelques leçons de musique à Pierre Mac Orlan et, en retour, avait défendu l'adaptation du livre de son ami contre vents et marées d'une production et d'une censure peu accueillantes.

     

     

     

    La nuit, Dominique lui faisait répéter des répliques qu'il feignait de découvrir avec indifférence sur le plateau. Elle peut témoigner de son amour véritable mais blessé pour un métier dont il n'avait pas voulu et qui fut ensuite bien près de ne plus vouloir de lui. A sa mort, Belmondo confia :

     

    "On ne me retirera pas de la tête qu'il a aimé le cinéma par-dessus tout. La dernière fois que je l'ai vu, c'était pendant le tournage du "Corps de mon ennemi". Le prétexte de sa visite était vague. Je crois qu'il était venu respirer l'air du pays, l'air des studios".

     

     

    Tout en tournant avec les vedettes du moment, il continue dans les années 1960 sa série d'innombrables succès tels que le drame politique Le Président, la comédie policière

      

      

    Le cave se rebiffe

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    Le Cave se rebiffe, la comédie dramatique Un singe en hiver, dans lequel il partage la vedette avec Jean-Paul Belmondo.

      

     

     

     

    Dans la nuit du 27 au 28 juillet 1962, sept cents agriculteurs encerclent son domaine familial normand de La Pichonnière pour protester contre la centralisation des terres, en exigeant la location de certaines fermes à de jeunes éleveurs en difficulté. Ils se servent d'un conflit ouvert avec le célèbre acteur pour médiatiser les problèmes du monde agricole. Cette situation a profondément bouleversé et blessé à vie l'intéressé, qui s'est senti rejeté par la communauté paysanne normande dont il avait tant souhaité faire partie.

    Durant cette même période, il connaît son premier revers avec Le Gentleman d'Epsom (1962), dans lequel il joue au côté de Louis de Funès, qui ne rencontre qu'un score inférieur, échec vite effacé par le triomphe de Mélodie en sous-sol l'année suivante, avec Alain Delon.

     

     

     

      

    Il crée en 1963 avec Fernandel la société de production Gafer pour son film L'Âge ingrat qu'il interprète avec ce dernier.

     

     

    La fin des années 1960 est marquée par Le Tonnerre de Dieu, Le Pacha, Le Tatoué, avec Louis de Funès et Le Clan des Siciliens, avec Alain Delon et Lino Ventura, qui confirme le statut de l'acteur, qui a atteint les soixante ans.

     

     

     

      

    Années 1970 : Fin de carrière :

    Dans les années 1970, sa carrière marque une baisse de régime marquée par moins de succès que dans les décennies précédentes, bien qu'ayant tourné sept films durant la décennie.

    L'acteur rencontre le succès public avec La Horse et Deux hommes dans la ville (dernière confrontation avec Alain Delon) et obtient l'Ours d'argent au Festival de Berlin pour son interprétation dans Le Chat, en 1971.

    En 1974, près de quarante ans après Quand on s'promène au bord de l'eau, Gabin enregistre "Maintenant, je sais", titre écrit par Jean-Loup Dabadie.

    Le 3 avril 1976, il préside la première cérémonie des César. Deux semaines plus tard, il est à l'affiche de L'Année sainte, de Jean Girault. Ce seront ses dernières apparitions en public et sur grand écran.

     

     

    Filmographie Acteur

      

      

    1928 OHÉ ! LES VALISES de ?

     

    1928 LES LIONS de ?

     

    1930 MÉPHISTO de Henri Debain et Georges Vinter

     

    1930 CHACUN SA CHANCE de Hans Steinhoff et René Pujol

     

    1931 POUR UN SOIR de Jean Godard

     

    1931 GLORIA de Hans Behrendt et Yvan Noé

     

    1931 PARIS-BÉGUIN de Augusto Genina

     

    1931 CŒUR DE LILAS de Anatole Litvak

     

    1931 Tout ça ne vaut pas l’amour de Jacques Tourneur

     

    1931 CŒURS JOYEUX de Hanns Schwarz et Max de Vaucorbeil

     

    1932 LES GAIETÉS DE L'ESCADRON de Maurice Tourneur

     

    1932 La belle marinière de Harry Lachmann

     

    1932 LA FOULE HURLE de Jean Daumery

     

    1933 L'ÉTOILE DE VALENCIA de Serge de Poligny

     

    1933 Adieu les beaux jours de Johannes Meyer et André Beucler

     

     

    1933 LE TUNNEL de Kurt Bernhardt

     

    1933 Du haut en bas de Georg Wilhelm Pabst

      

     

    1934 ZOUZOU de Marc Allégret

     

    1934 MARIA CHAPDELAINE de Julien Duvivier

     

    1935 VARIÉTÉS de Nicolas Farkas

     

    1935 GOLGOTHA de Julien Duvivier

      

     

     

    1935 LA BANDERA de Julien Duvivier

     

      

    1936 LA BELLE ÉQUIPE de Julien Duvivier

      

     

    1936 LES BAS-FONDS de Jean Renoir

      

     

     

    1936 PÉPÉ LE MOKO de Julien Duvivier

      

     

     

    1937 LA GRANDE ILLUSION de Jean Renoir

     

    1937 Le Messager de Raymond Rouleau

      

     

     

    1937 GUEULE D'AMOUR de Jean Grémillon

      

     

    1938 LE QUAI DES BRUMES de Marcel Carné

     

     

    1938 LE RÉCIF DE CORAIL de Maurice Gleize

      

     

     

    1938 LA BÊTE HUMAINE de Jean Renoir

      

     

     

    1939 REMORQUES de Jean Grémillon

     

      

    1939 LE JOUR SE LÈVE de Marcel Carné

      

     

    1942 LA PÉNICHE DE L'AMOUR de Archie Mayo

      

     

     

    1943 L'IMPOSTEUR de Julien Duvivier

     

    1946 MARTIN ROUMAGNAC de Georges Lacombe

     

    1946 Miroir de Raymond Lamy

      

     

    1948 AU-DELA DES GRILLES de René Clément

      

     

     

    1949 LA MARIE DU PORT de Marcel Carné

      

     

    1949 Pour l’amour du ciel de Luigi Zampa

     

     

    1951 VICTOR de Claude Heymann

      

     

    1951 LA NUIT EST MON ROYAUME de Georges Lacombe

      

     

    1951 LE PLAISIR de Max Ophuls

      

     

     

    1952 LA VÉRITÉ SUR BÉBÉ DONGE de Henri Decoin

     

    1952 LA MINUTE DE VÉRITÉ de Jean Delannoy

      

     

     

    1952 FILLE DANGEREUSE de Guido Brignone

      

     

    1953 LEUR DERNIÈRE NUIT de Georges Lacombe

      

     

     

    1953 LA VIERGE DU RHIN de Gilles Grangier

     

     

    1953 TOUCHEZ PAS AU GRISBI de Jacques Becker

     

     

      

    1954 L'AIR DE PARIS de Marcel Carné

     

    1954 NAPOLÉON de Sacha Guitry

     

     

      

    1954 FRENCH-CANCAN de Jean Renoir

     

      

     1954 PORT DU DÉSIR de Edmond T. Gréville

     

     

      

    1954 RAZZIA SUR LA CHNOUF de Henri Decoin

     

     

      

    1955 CHIENS PERDUS SANS COLLIER de Jean Delannoy

     

     

      

    1955 GAS-OIL de Gilles Grangier

      

     

    1955 DES GENS SANS IMPORTANCE de Henri Verneuil

     

     

      

    1955 VOICI LE TEMPS DES ASSASSINS de Julien Duvivier

      

     

    1956 LE SANG À LA TÊTE de Gilles Grangier

     

     

      

    1956 LA TRAVERSÉE DE PARIS de Claude Autant-Lara

     

     

      

    1956 CRIME ET CHÂTIMENT de Georges Lampin

     

     

    1956 LE CAS DU DOCTEUR LAURENT de Jean-Paul Le Chanois

     

     

      

    1956 LE ROUGE EST MIS de Gilles Grangier

     

    1957 LES MISÉRABLES de Jean-Paul Le Chanois

      

     

    1957 MAIGRET TEND UN PIÈGE de Jean Delannoy

     

    1957 EN CAS DE MALHEUR de Claude Autant-Lara

     

    1958 LE DÉSORDRE ET LA NUIT de Gilles Grangier

     

    1958 LES GRANDES FAMILLES de Denys de la Patellière

     

    1958 ARCHIMÈDE LE CLOCHARD de Gilles Grangier

     

    1959 MAIGRET ET L'AFFAIRE SAINT-FIACRE de Jean Delannoy

     

    1959 RUE DES PRAIRIES de Denys de la Patellière

     

    1959 LE BARON DE L ÉCLUSE de Jean Delannoy

     

    1960 LES VIEUX DE LA VIEILLE de Gilles Grangier

     

    1960 LE CAVE SE REBIFFE de Gilles Grangier

     

    1960 LE PRÉSIDENT de Henri Verneuil

     

      

    1962 UN SINGE EN HIVER de Henri Verneuil

     

    1962 LE GENTLEMAN D'EPSOM de Gilles Grangier

     

    1962 MÉLODIE EN SOUS-SOL de Henri Verneuil

     

    1963 MAIGRET VOIT ROUGE de Gilles Grangier

     

    1964 MONSIEUR de Jean-Paul Le Chanois

     

    1964 L'ÂGE INGRAT de Gilles Grangier

     

    1965 LE TONNERRE DE DIEU de Denys de la Patellière

     

    1965 DU RIFIFI À PANAME de Denys de la Patellière

     

    1966 LE JARDINIER D'ARGENTEUIL de Jean-Paul Le Chanois

     

    1966 LE SOLEIL DES VOYOUS de Jean Delannoy

     

    1967 LE PACHA de Georges Lautner

     

    1968 LE TATOUÉ de Denys de la Patellière

     

    1968 LE CLAN DES SICILIENS de Henri Verneuil

     

    1968 SOUS LE SIGNE DU TAUREAU de Gilles Grangier

     

    1969 LA HORSE de Pierre Granier-Deferre

     

    1970 LE CHAT de Pierre Granier-Deferre

     

    1971 LE DRAPEAU NOIR FLOTTE SUR LA MARMITE de Michel Audiard

     

    1971 LE TUEUR de Denys de la Patellière

     

    1972 L'AFFAIRE DOMINICI de Claude Bernard-Aubert

     

    1973 DEUX HOMMES DANS LA VILLE de José Giovanni

     

    1974 VERDICT de André Cayatte

     

    1975 L'ANNÉE SAINTE de Jean Girault

     

       

     

    Photos fournies par www.encinémathèque.net

     

     

     

    sources :http://www.cinema-francais.fr/les_acteurs/acteurs_g/gabin_jean.htms:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    LA SECTION PERDUE est un film écrit et produit et réalisé par Philippe DEBOST.

     

    Le film qui sera à la fois un long-métrage (1h50) et un court-métrage (chronologie réduite), raconte l'histoire de soldats français en Indochine, en pleine guerre coloniale, juste avant la célèbre bataille de Dien Bien Phu.

     

    Produit principalement par Philippe DEBOST (DEPH PROD) et géré (production déléguée) par LADE PROD, association de production audiovisuelle, il a obtenu le soutien financier et technique de nombreux partenaires.

     

    Le film se veut un hommage à tous les combattants qui laissèrent la vie dans cette terre de France pour la défense de la liberté et des valeurs Françaises.

     

    LE SYNOPSIS LE SCENARIO LES PERSONNAGES L'EQUIPE DU FILM

     

     

      

    SYNOPSIS

     

    NORD TONKIN, MARS 1954, POSTE FRANCAIS DE DAO BANH

     

    La garnison du poste commandé par le jeune Lieutenant D'HUBERT subit les assauts répétés du Vietminh depuis près de trois mois.

     

    La section est constituée de soldats coloniaux français, ainsi que de supplétifs Vietnamiens et l'effectif se réduit comme peau de chagrin au fur et à mesure de l'intensité des attaques.

     

    Nombre de soldats sont déjà morts. Une ultime attaque fait de lourds dégâts sur l'enceinte fortifiée du poste et de nombreux morts parmis les soldats.

     

    Le lieutenant fait un compte-rendu de la situation à l'Etat-Major de Hanoi.

     

    Ces derniers lui donnent l'ordre d'abandonner le poste, de détruire l'armement lourd et les matériels intransportables, et de se rendre avec les survivants en direction d'un autre poste, dans la vallée de Muong Than, à 5 jours de marche de là.

     

    Le Lieutenant annonce les ordres à ses cadres, dont font partie le Chef Berry, ancien de l'Armée de Lattre et le Sergent Kléber, ancien engagé de la LVF.

     

    Lors d'un rassemblement, le Lieutenant annonce la nouvelle à ses hommes qui prennent plus ou moins bien la nouvelle.

     

    Toutefois, la petite troupe s'organise pour le grand départ.

     

    Étrangement les attaques du vietminh se sont calmées, comme si il savait que le poste va être abandonné...

     

    Le lendemain la longue marche débute à travers la jungle, tandis que les charges de destruction finissent d'achever le matériel et le poste Français de Dao Banh.

     

    Sur la route semée d'embuches naturelles, le vietminh y a placé des pièges et des embuscades.

     

    La moitiée des hommes y laissera sa peau dans les premiers jours de marche.

     

    Le jeune Lieutenant D'Hubert, engagé en indochine pour défendre l'occident contre la menace communiste en cette période de guerre froide, qui s'appuyait jusqu'alors sur le Chef Berry, vieux briscard de tous les combats depuis 1940, va soudainement se transformer en une "bête de guerre" humaine voulant absolument stopper la perte de ses hommes...

     

    Peu en réchaperont et connaitront d'autres combats, comme ceux de Dien Bien Phu, puis les camps d'internement Vietminh...

     

      

     

    LE SCENARIO

     

    Ecrit par Philippe DEBOST lors de son service national en 1992, il en peaufinera les détails en se documentant et en notant au fil de rencontres les témoignages précieux d'anciens combattants.

     

    Tous les personnages initiaux sont présents, toutefois, le scénariste a du remanier deux des personnages, le radio Eddie ALBERT et le "Doc" Sergio DEVESO, qui initialement était pour le premier un "gars des îles" devenu "grâce" au désistement du comédien d'origine juste avant le tournage, un "réfugié polonais" et pour le second un personnage qui ne "terminait pas le film"...

     

    La séquence du poste français a également été rajoutée en 2010, au début du lancement de la production. "Initialement nous trouvions la section déjà en marche dans la jungle. J'ai préféré préciser ce qu'ont subit les hommes du Lieutenant D'Hubert, pour que le spectateur aussi souffre lorsque, l'un après l'autre, les hommes du poste de Dao Banh tombent, morts au combat" (cf. le réalisateur).

     

    LES PERSONNAGES

     

    Le film tourne autour d'un noyau dur de personnages qui sont représentatifs des soldats de cette époque :

     

     

    Le jeune Lieutenant Guillaume D'HUBERT, issu d'une famille bourgeoise, il est tout frais moulu de St-Cyr et aurait pu éviter l'Indo, mais à sa demande il se retrouve dans ce pays lointain de France pour en quelque sorte faire sa croisade de l'occident contre le Bolchévisme.

     

    Affecté à l'Etat-Major de Hanoi fin 1952, il fit des pieds et des mains pour se retrouver sur le terrain. On lui donne alors, en juillet 53, le commandement d'un poste au Nord Tonkin qui vient de perdre son commandant tué dans une embuscade du Vietminh.

     

    Depuis 8 mois il a apprit à connaitre chacun des hommes, coloniaux français et vietnamiens, qui composent la garnison du poste de Dao Banh.

     

    De Chrysalide soutenue par son Sous-Officier, le Chef Berry, qui est presque comme un "père guerrier" pour lui, il va toutefois connaitre une mutation en quasi "bête de guerre" lorsqu'il verra qu'il est impuissant face à la mort de ses hommes.

     

      

     

     

    Le Chef Joseph Berry, vieux briscard qui a connu toutes les guerres de la France depuis mai 1940, en passant par l'Afrique du Nord, l'Italie, la France et l'Allemagne, s'est tout naturellement retrouvé à combattre en Indochine pour défendre le territoire national une nouvelle fois.

     

    Rattaché au poste de Dao banh en 1951, il a accueilli le Sous-lieutenant D'Hubert, qu'il a prit sous sa coupe, le conseillant au mieux dans son commandement.

     

    Dur mais proche de ses hommes, il n'en est pas moins un chef qui prime l'efficacité à l'émotion, afin de sauver le plus grand nombre au détriment d'un seul.

     

    C'est ceci qui va créer le conflit avec le jeune Lieutenant qui lui veut sauver tous ses hommes.

     

    Jusqu'au bout il tentera de protéger les derniers hommes de la section jusqu'au sacrifice ultime, peut-être...

     

      

     

     

    Le Sergent Ernest Kléber, alsacien d'origine, il s'engage en 1941 dans la Légion des Volontaires Français (LVF) pour combattre le bolchévisme. Efficace et rustique il devient un très bon soldat sous l'uniforme allemand.

     

    Cependant, tout va basculer lors d'une permission dans son village natal, lorsqu'il va se rendre compte que sa famille a été raflée et éxécuté en représailles à des attentats de la résistance.

     

    Il change de "camp" en entrant dans le maquis alsacien où il va mettre en pratique ses connaissances de soldat contre ceux avec qui il se battait sur le front russe.

     

    À la libération, il est dénoncé comme traitre du fait de son engagement initial à la LVF et se retrouve en prison.

     

    Toutefois la France est engagée dans une nouvelle guerre en Indochine et a besoin de soldats. On lui propose alors d'aller combattre là-bas en échange de sa liberté. Il accepte et se retrouve en indochine en 1947 à combattre à nouveau le "bolchévisme".

     

    De tous les combats de la coloniale il grimpe vite en grade pour atteindre finallement celui qu'il avait sous l'uniforme allemand !

     

    En 1951, il suit sont ami le Chef Berry dans le poste de Dao Banh qui a besoin d'être réarmé car l'énnemi grouille dans la région frontalière avec la Chine.

     

    Kléber est un homme qui a subit le front russe et les pires batailles de la reconquête de l'Indochine. Il est donc très endurci. On pourrait croire qu'il n'a plus de sentiments humains, mais il est très attaché à ses frères d'armes pour lesquels il est capable d'aller jusqu'au sacrifice ultime...

     

      

     

     

    Le Caporal-Chef Sergio DEVESO, est le "Doc" de la section. D'origine espagnole il se retrouve dans le sud de la France avec sa famille qui fuit les combats de la guerre d'Espagne.

     

    Intégrés, ils voient cependant arriver à nouveau les fachistes en 1940. Sergio prend imédiatement le maquis avec son père qui sera tué lors d'un accrochage avec les allemands.

     

    À la fin de la guerre il s'engage dans la nouvelle Armée Française et se retrouve en Indochine. De tous les combats, il rencontrera le SGT Kléber et le Chef Berry qui l'embarqueront avec eux en 1951 sur le poste de Dao Banh.

     

    Profondément humain, DEVESO est la "nounou" de la section qui en plus d'être l'infirmier sert un peu de psy.

     

    Il connaitra encore les combats de Dien Bien Phu sur le poste d'Isabelle puis ce sera les camps Vietminh avant de rengager pour l'AFN, mais ceci est une autre histoire...

     

     

     

    Le caporal Eddie ALBERTOSWKI alias ALBERT, est le plus jeune de la bande. D'origine polonaise il fuit avec sa famille l'avancée des panzers d'Hitler et se réfugie en France.

     

    En 1940, devant l'invasion de la France par ces mêmes panzers il n'hésite pas et prends lui aussi le maquis où il apprends à se battre.

     

    À la fin de la guerre, devenu orphelin (ses parents furent déportés), il décide de s'engager pour le pays adoptif. Mais il est jeune et on lui demande d'attendre un peu. Il obtient finalement la nationalité française et part pour l'Indochine en 1952.

     

    Après une formation radio, il est affecté en 1953 au poste de Dao Banh quasiment en même temps que le Lieutenant, ce qui les lient.

     

    Personnage calme et attachant c'est en quelque sorte le "mousse" de la section.

     

      

     

     

    L'EQUIPE DU FILM

     

    Le scénariste-réalisateur Philippe DEBOST a su s'entourer d'une équipe technique réduite mais efficace.

     

    En 1992 il écrit une ébauche de ce qui sera le scénario de "LA SECTION PERDUE". En attendant il écrit, en 1999, puis réalise, à partir de 2002, un court-métrage pour s'essayer : "CETTE NUIT LA", tourné sur trois ans et qui sort le 7 mai 2005.

     

    De cette expérience faite avec zéro budget, il se dit qu'il est possible d'aboutir un projet même si on a pas trop de moyens, mais une équipe soudée et le système D.

     

    Sur LA SECTION PERDUE il a fait appel à de nombreux amis pour le casting mais également pour la partie technique.

     

    Parmis eux, Pierre BONNET, qui s'est retrouvé catapulté Directeur de Production et Assistant réalisateur en 2010 sur le projet du film lancé par Philippe DEBOST fin 2009. Et il semblerait que ce rôle lui va comme un gant puisqu'il a mené la production de main de maitre, pour voir que c'est sa première fois !

     

    Marie ANGLADE, réalisatrice expérimentée, avec qui il a déjà travaillé sur un reportage et qui prend les rennes du Making of et de la "seconde équipe".

     

    Le compositeur clermontois ALONE, qui a déjà fait la bande musicale du court-métrage CETTE NUIT LA et du film en tournage LA FAUTE.

     

    Cédric OLEON, ingénieur du son, qui faisait déjà partie du staff de CETTE NUIT LA et LA FAUTE.

     

    Yoann COMBRONDE, photographe du film qui était déjà celui de CETTE NUIT LA et qui est même allé jusqu'à passer du côté du casting en endossant le rôle du mitrailleur GERVAIS.

     

    Patrice DARNAY, le Monsieur Effets Pyrotechniques du film, spécialiste de la chose, puisqu'il était capitaine dans le Génie Militaire.

     

    Thierry BARBOT, le coach militaire qui à reformaté, ambiance année 50, les reflexes militaires du casting qui pour la plupart sont réservistes opérationnels du 92e RI de Clermont-Fd.

     

    Didier DALEX, l'armurier du film qui a modifié les armes historiques du tournage pour qu'elles ne soient pas dangereuses pour les comédiens.

     

    Jean MAILLARD, le conseiller technique historique de premier ordre, car il fut soldat dans des postes au Tonkin, durant la guerre en Indochine.

     

    Et puis tous les autres qui sont dans l'ombre du tournage, mais qui ont aidé au bon fonctionnement des tournages : Véronique WILLIAUME et Nathalie IMBERT (Catering), Romain, Jean-Yves, Fabien, Sébastien, Steve, Guillaume, Fred, Marie, Petite Marie, Jean-Luc, Arthur, Victor, Erwan,... la joyeuse équipe du Club Auto Vichyssois et tous ceux qu'on aurait oublié ici, qui ont aidé aux décors, à la logistique, la sécurité, etc

     

     

     SOURCES : superbe blog -  http://lasectionperdue.free.fr/LSPweb-lefilm.html

     

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    La 317ème Section ou le « cinéma-vérité »

    de Pierre Schoendoerffer

    Par Delphine Robic-Diaz

     

    L'hommage à Jacques Perrin organisé par la Cinémathèque française, est l'occasion de revenir sur l'un de ses films marquants : La 317ème section. Genèse et réception critique de ce film, récemment restaurré par la Cinémathèque à travers les différentes revues de presse conservées et consultables.

    Le reporter-caméraman de l'armée Pierre SchoendoerfferPierre Schoendoerffer a 24 ans lorsqu’il s’engage pour l’Indochine. Aventurier dans l’âme, il a vu dans ce conflit l’occasion de s’évader de métropole et de se former dans un domaine qui l’intrigue et le passionne : le cinéma. Il choisit donc de s’enrôler au sein du Service cinématographique des armées (SCA) et devient opérateur militaire, partageant la vie de terrain du corps expéditionnaire d’Extrême-Orient. « Il tenait sa caméra comme une mitraillette », cite d’ailleurs la fiche filmographique de l’Idhec consacrée au cinéaste1.

    Fait prisonnier à Diên Biên Phu, Pierre Schoendoerffer survit au conflit, mais se sait à jamais lié à ses camarades de combat. « Sensible, il a gardé de cette expérience un souvenir extrêmement précis, aussi bien de la guerre elle-même que du comportement des hommes qui la faisaient », précise encore la fiche de l’Idhec (p. 6), cédant au passage la parole au principal intéressé : « J’ai été un des leurs. Bien que correspondant de guerre, je n’étais pas un observateur impartial et glacé. J’ai vécu avec eux ; je me suis battu avec eux, maintenant j’ai pris du recul mais je garde une sympathie pour mes anciens compagnons » (p. 6).

     

    Pierre Schoendoerffer sur la tournage de la "317eme section".Devenu reporter après sa démobilisation, Pierre Schoendoerffer s’essaie en 1958-1959 à la réalisation de deux longs-métrages adaptés de romans de Pierre Loti, Ramuntcho puis Pêcheur d’Islande, mais cette expérience reste insatisfaisante. En pleine guerre d’Algérie, alors qu’une partie de l’armée française, échaudée par le précédent indochinois ou par simple conviction politique, fait le choix de la dissidence, ses souvenirs de guerre sont l’objet de nouveaux enjeux. Il propose à des producteurs le synopsis d’un film sur une section de l’armée française livrée à elle-même dans la jungle vietnamienne, mais à l’heure des « événements d’Algérie », les tragédies militaires sont malvenues sur les écrans. Au fil des mois, le projet s’étoffe et le synopsis finit par devenir un roman (1963) dont le succès amène Georges de Beauregard a reconsidérer sa position. Ce dernier accepte de produire l’« histoire de boy-scouts » de Pierre Schoendoerffer dont la fiche de l’Idhec note très justement qu’elle a été « manifestement écrite pour le cinéma, tant dans sa forme que dans sa construction » (p. 8).

     

    A gauche l'officier cambodgien jouant le rôle de Bat Kut et Bruno Crémer.

    Le tournage a lieu au Cambodge près de la frontière vietnamienne et la figuration est assurée par l’armée royale du Cambodge mise à la disposition du réalisateur par Sa Majesté Norodom Sihanouk, cinéphile et cinéaste averti, dont Schoendoerffer avait fait la connaissance à l’occasion de l’un des premiers sujets tournés pour le Service Presse Information à son arrivée en Indochine en 1952. L’un des officiers cambodgiens joue d’ailleurs le rôle de Ba Kut, caporal supplétif attaché au sergent Willsdorff incarné par Bruno Crémer, acteur que Pierre Schoendoerffer avait remarqué au théâtre et dans lequel il retrouvait les traits d’un Bigeard.




    Le lieutenant Torrens joué par Jacques Perrin en expédition dans la jungle.Le lieutenant Torrens est, quant à lui, joué par Jacques Perrin, jeune premier du cinéma français de l’époque, qui, à force de détermination, avait su prouver au réalisateur qu’il incarnait l’esprit du jeune lieutenant Torrens. « Quand je l’ai connu à Paris, il était plutôt grassouillet. Mais je voulais lui donner ce visage de loup qu’ont les fantassins après deux mois de campagne : alors je l’ai mis au régime et il a perdu dix-huit kilos ! Sur place ensuite, j’ai rationné l’alimentation et j’ai imposé à tout le monde la vie militaire. Un film sur la guerre ne peut pas se faire dans le confort ! Tous les matins, nous nous levions à cinq heures et partions en expédition à travers la jungle. Nous étions ravitaillés par avion chaque semaine. La pellicule était expédiée à Paris dans les mêmes conditions. De là-bas, on nous répondait télégraphiquement : “bon” ou “pas bon”. Dans le second cas, nous recommencions2».

     

    Pierre Schoendoerffer à gauche, Bruno Crémer de dos, Raoul Coutard derrière la caméra et Jacques Perrin allongé pendant le tournage.L’équipe technique est tout aussi réduite que l’équipe artistique, mais le réalisateur s’est adjoint l’un des chefs opérateurs attitrés de la Nouvelle Vague, Raoul Coutard, lui aussi ancien d’Indochine, pour l’aider à concevoir une esthétique vériste inspirée des conditions de prises de vue qu’ils ont connues à l’époque des combats. « Grâce à Raoul Coutard j’ai pu adopter le ton des actualités mais sans leurs défauts techniques. Ce sont en quelque sorte des actualités structurées. J’ai filmé toutes les scènes en plaçant toujours la caméra où pouvait se trouver un soldat3 ». La 317e Section est tourné en noir et blanc et une attention toute particulière est accordée au traitement du son afin de restituer l’ambiance de la jungle et le sentiment de dépaysement et d’angoisse qui ne pouvait manquer de saisir les combattants perdus dans une nature hostile habitée de bruits inconnus et de présences invisibles.

     

    Pierre Schoendoerffer donnant ses indications pendant le tournage.« Tout le film a dû être postsynchronisé. Mais j’ai passé le double du temps normal pour un film de ce genre à enregistrer les acteurs et à monter les bruits que j’avais pris au Cambodge. Quand Bruno Crémer s’écrie à un moment : “Bande de c…”, il faut que le spectateur reçoive cela comme un coup de poing. Les mots, les voix, cela aussi fait partie de la guerre4 ». Car c’est sans doute là l’originalité principale de ce film de guerre : Pierre Schoendoerffer ne surdramatise pas l’état de tension nerveuse des soldats par des artifices filmiques, comme la caméra transfuge « destinée à créer un effet de suspense par un va-et-vient continuel ami-ennemi5. « Schoendoerffer a su mettre sa caméra “en situation” », souligne d’ailleurs la chronique cinéma de Télérama à la sortie du film6. Il prend le pari de faire adhérer le spectateur au point de vue du combattant en ne lui restituant le terrain que dans les limites d’une expérience humaine. « Le film de Pierre Schoendoerffer est une “contrainte de perceptions”[…] tout est donné avec une violence de réalité, une violence de vie […] d’autant plus saisissantes que rien n’est forcé, voulu, que tout va mal, que tout foire. […] Et même à la troisième vision, le travail du metteur en scène n’est pas repérable. Il n’est pas possible, même avec la meilleure volonté, sous ce déferlement de réel, de parler de cinéma7 ».

     

    Le jeune lieutenant Torrens (Jacques Perrin) et le sergent Willsdorff (Bruno Crémer).La guerre reprend ici la dimension du réel, une guerre faite de longues marches harassantes en pleine jungle, entrecoupées de rares mais meurtrières embuscades ; une guerre menée par une armée de professionnels, comme en attestent les personnages du jeune lieutenant frais émoulu de Saint-Cyr et du sergent vieilli avant l’âge par les combats ; une guerre où des jeunes gens souffrent et trouvent la mort loin des leurs, leur engagement militaire ne rendant pas cette fin moins cruelle ; une guerre prise en tenailles entre deux pages de triste mémoire de l’histoire nationale comme l’illustre le parcours du soldat émérite Willsdorff, alsacien,

      

    « Malgré-nous »

     

    enrôlé de force dans la Wermacht, puis volontaire en Indochine pour racheter son droit à la citoyenneté française avant de mourir dans le djebel Amour pendant la guerre d’Algérie ; une guerre moins perdue qu’abandonnée, à l’image de cette section de l’armée livrée à son sort ; une guerre qui n’opposait pas de manière manichéenne les populations locales au corps expéditionnaire puisqu’il existait, entre autres, des troupes supplétives comme le montre le destin de cette « 317e section locale supplétive en garnison à Luong Ba » (extrait du texte introductif lu off par Pierre Schoendoerffer, scénario original de La 317e Section, Collection des archives de la Cinémathèque française), dont le sort fut, après la reddition française, comparable à celui des harkis.

     

    Le lieutenant Torrens au mileu des bléssés vietnamiens.Sorti dans les salles parisiennes le 24 mars 1965, La 317e Section fait partie des films en compétition au festival de Cannes de mai 1965. Lors de sa projection, la presse ne manque pas de faire l’éloge de ce film, soulignant notamment l’originalité du sujet abordé. « Le grand mérite du film est de nous révéler un aspect de cette guerre atroce en se maintenant d’une certaine façon “au-dessus de la mêlée”[…]. À sa lumière on peut sans doute mieux comprendre certains événements qui se déroulent aujourd’hui même, sur les mêmes lieux », note Samuel Lachize, correspondant de L’Humanité8. D’autres mettent l’accent sur le style novateur de ce film de guerre, dont l’esthétique, sans conteste influencée par la nouvelle vague comme le fait remarquer Mario Brun dans Nice-Matin9, tire sa source de l’expérience personnelle d’un ancien opérateur militaire. Jean de Baroncelli pour Le Monde qualifie ainsi La 317e Section de « témoignage10 », tout comme Poggioli, qui écrit dans les colonnes du Patriote : « Ce n’est pas une page d’histoire, c’est un témoignage bien défini et un très bon film11 ».

     

    Jacques Perrin et Bruno CrémerLa presse internationale est également sensible à cette dimension du récit. Le correspondant du journal tchécoslovaque Tribuna Ludu n’hésite pas à écrire que La 317e Section donne à voir « la vérité nue12 ». Quant au quotidien belge Le Soir, il est dithyrambique : « Le réalisateur, Pierre Schoendoerffer, est parvenu à une sorte de miracle d’authenticité. Il est vrai qu’il y a mis, en plus de son coeur, un peu de son sang et beaucoup de son âme lasse, lucide et droite. Bref, il ne s’agit pas de mise en scène mais de reportage13 ». En revanche, le journal italien Corriere de la Sera nuance quelque peu son propos : « Réalisé avec la sécheresse d’un documentaire, dans les régions où se déroulent les faits, le film veut être un témoignage objectif sur une page dramatique de l’histoire de France, et pour cela il ne prend pas parti. En apparence seulement, car il se dégage finalement de ce récit une exaltation de la mystique de la guerre  ».

     

    Pourtant, à l’heure des pronostics, aucun critique ne cite parmi ses favoris le film de Pierre Schoendoerffer15. Seul André Lafargue dans Le Parisien libéré semble pressentir ce « verdict de compromis » dénoncé quelques jours plus tard par Samuel Lachize dans L’Humanité : « C’est un peu le drame de ces festivals que de présenter sur un même plan des oeuvres qui répondent à des impératifs absolument différents. Comment, par exemple, comparer Yoyo et La 317e Section ? Demander aux jurés de choisir entre ces deux oeuvres maîtresses, cela revient à demander à un enfant s’il préfère son papa ou sa maman. L’enfant, en pareil cas, répondra d’office “les deux”. Le juré, lui, n’a même pas cette ressource », écrit ainsi Lafargue.

     

     

    Le lientenant Torrens agonisant entouré du sergent Willsdorff et de Bat kut.Le Lientenant torrens agonisant (Jacques Perrin).

    Jacques Perrin, Pierre Schoendoerffer et Bruno Crémer sur le tournage de "La 317eme section".S’il avait raison de faire remarquer le préjudice causé par trop d’éclectisme, ce critique est cependant trop pessimiste quant à l’issue des votes : La 317e Section remporte le prix du scénario… ex aequo avec La Colline des hommes perdus de Sydney Lumet. Pour le choniqueur du Parisien libéré, il s’agit d’un « palmarès de la résignation » dans lequel « les prix des meilleurs scénarii ont été attribués à deux films bourrés de qualité, mais qui n’ont pas de scénario à proprement parler : La Colline des hommes perdus et La 317e Section, qui sont en effet des oeuvres qui valent surtout par leur accent de vérité et qui reposent toutes deux sur des événements authentiques  ».

    La 317e Section est un film détonant. Il a amené les critères esthétiques de la Nouvelle Vague, son ambition réaliste, son désir d’authenticité, sur un terrain inattendu, le film de guerre, conjuguant la banalité avec l’exotisme, la sincérité avec l’idéologie ; mais au-delà de ses qualités techniques et de son potentiel narratif, il est remarquable par sa puissance de conviction comme en témoigne Jean-Louis Bory dans sa chronique cinéma de l’époque : « Je suis profondément antimilitariste et c’est la première fois que je comprends des militaires de métier. La mort du sous-lieutenant me scandalise toujours autant, mais Schoendoerffer a réussi à me faire admettre que le sous-lieutenant, selon son échelle de valeurs à lui, n’est pas mort pour rien. Je n’en suis pas encore revenu. J’ai compris ce que signifiait l’honneur pour lui18 ». Pierre Schoendoerffer signe avec La 317e Section un film délicat, traitant d’un sujet complexe dont il a su contourner les difficultés en dégageant l’homme du bourbeux terrain politique. Depuis près de cinquante ans, ce film a marqué l’imaginaire collectif, sans doute parce qu’il redonne à la guerre un visage humain.

     

    Sauf indication contraire, toutes les photographies sont © DR

     

    * Delphine Robic-Diaz est docteur ès cinéma et audiovisuel. Spécialiste du cinéma de guerre, elle est l'auteur d'une thèse consacrée à la représentation de la guerre d'Indochine (La Guerre d'Indochine dans le cinéma français (1945-2006). Image(s) d’un trou de mémoire). Elle enseigne à l'université Paris 3 et a publié de nombreux articles sur le cinéma post-colonial.


    Notes

    1 Fiche filmographique Idhec du 20/03/1966, p. 9, revue de presse de La 317e Section, collection des revues de presse de la Cinémathèque française.

    2 L’Aurore, 25/03/1965, revue de presse de La 317e Section, ibid.

    3 Fiche Idhec, p. 14, ibid.

    4 Télérama, 18/04/1965, revue de presse de La 317e Section, ibid.

    5 Fiche Idhec, p. 14, ibid.

    6 Télérama, 18/04/1965, revue de presse de La 317e Section, ibid.

    7 Le Nouvel Observateur, 01/04/1965, revue de presse de La 317e Section, ibid

    8 Revue de presse du festival de Cannes 1965, FIF Presse 24, pochette n° 9, p. 2, collection des archives de la Cinémathèque française.

    9 ibid., pochette n°9 quinto, p.2.

    10 ibid., pochette n°9 bis, p.1.

    11 ibid., pochette n°9 bis, p.2.

    12 Revue de presse du festival de Cannes 1965, FIF Presse 24, pochette n° 9 ter, p. 1, ibid.

    13 ibid., pochette n° 9 bis, p. 3.

    14 ibid., pochette n° 9 bis, p. 3.

    15 Revue de presse du festival de Cannes 1965, FIF Presse 24, pochette « n° spécial », ibid.

    16 ibid., pochette n° 9, p. 2.

    17 Revue de presse du festival de Cannes 1965, FIF Presse 24, pochette « n° spécial », p. 1, ibid.

    18 Arts, 07/04/1965, revue de presse de La 317e Section, collection des revues de presse.

     

    SOURCES

     http://www.cinematheque.fr/fr/musee-collections/actualite-collections/actualite-patrimoniale/la317e-section.html

     

     

     

     

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    JACQUES PERRIN

     

     

    Jacques Perrin

     

    Interprète, Producteur, Producteur délégué, Collaborateur scénaristique, Réalisateur, Scénariste.

      

    Biographie :

    Baignant dans le milieu du théâtre depuis sa plus tendre enfance puisqu'il est le fils d'un régisseur à la Comédie-Française et d'une comédienne, Jacques Perrin entre au Conservatoire d'art dramatique dans la classe de Jean Yonnel, qu'il quitte rapidement pour monter sur les planches;

     

     

     

      

      

    Il obtient son premier rôle important au cinéma dans La Fille à la valise de Valerio Zurlini (1960). Il enchaîne ensuite des rôles variés dans des films de Constantin Costa-Gavras, Pierre Schoendoerffer. Il est également connu pour ses intérprétations dans les films de Jacques Demy : Les demoiselles de Rochefort et Peau d'Âne. 

     

      

    Il fonde en 1968 sa propre société de production, Reggane Films qui deviendra par la suite Galatée Films, et produit des films engagés comme ceux de Costa-Gavras. On peut citer Z en 1968 et État de siège en 1972 et Section spéciale en 1974.

     

     

     

    Il continue de jouer, en obtenant de beaux succès comme Le Crabe-tambour de Schoendoerffer en 1977 ou Cinéma Paradiso en 1989 mais c'est vers la production qu'il dirige ses forces : il produit ainsi de jolis succès tels que Microcosmos : le peuple de l'herbe (1995) qui lui vaut le César du meilleur producteur en 1997, Himalaya, l'enfance d'un chef (1999) ou Le Peuple migrateur (2001), où il participe également à la réalisation.

      

      

    Il a trois fils :

      MATHIEU SIMONET et son Père JACQUES PERRIN

     

    Mathieu Simonet, Maxence Perrin, tous deux acteurs et le jeune Lancelot Perrin que l'on peut voir à ses côtés dans Ωcéans, pour lequel il obtient le César du meilleur film documentaire le 25 février 2011.

    Il prête sa voix à de nombreux documentaire dont celui Diana, La princesse du peuple

    En 2011, il soutient officiellement le Chef Raoni dans sa lutte contre le Barrage de Belo Monte.

     

     

    JACQUES PERRIN

     

    Formation

    Baignant dans le monde du théâtre depuis sa prime jeunesse, Jacques Perrin entre au Conservatoire d'art dramatique dans la classe de Jean Yonnel. Il débute au théâtre dans L'Année du bac mis en scène par Yves Boisset avant d'apparaître furtivement dans plusieurs films.

     

     

    Carrière au cinéma

    C'est le réalisateur italien Valerio Zurlini qui, le premier, utilise le visage de jeune adolescent romantique de Jacques Perrin dans des mélodrames : La fille à la valise (1960) puis Journal intime (1962). En 1964, Jacques Perrin joue de nouveau de son apparente juvénilité dans La 317e Section de Pierre Schoendoerffer, un film qui le mène dans la brousse cambodgienne. La même année, il tourne sous la direction de Costa-Gavras Compartiments tueurs avant d'être mis en scène par Claude Chabrol dans La ligne de démarcation (1966). Jacques Demy l'utilise ensuite en militaire romantique dans la comédie musicale Les demoiselles de Rochefort (id.) et plus tard dans Peau d'âne (1970). Ses débuts de carrière sont récompensés à Venise en 1965 où il reçoit le prix d'interprétation pour Un homme à moitié de Vittorio De Seta. Jacques Perrin sait se montrer un brillant homme d'affaires : à peine âgé d'une trentaine d'années, il fonde en 1966 sa maison de production, "Reggane", et fait ses preuves en finançant la mise en scène de Z (1968) de Costa-Gavras, un des premiers films politiques.

     

      

      

      

    Le succès de ce film lui permet de produire d'autres réalisations, et notamment celles de Costa-Gavras (Etat de siège, 1972 et Section spéciale, 1974) dans lequel il joue également. En 1977, Pierre JACQUES PERRINSchoendoerffer fait de nouveau appel à lui pour Le Crabe-Tambour, un rôle atypique qui le sort des personnages romantiques qu'il a l'habitude d'interpréter. Les deux hommes collaborent ensuite avec L'honneur d'un capitaine (1982). Homme de cinéma accompli et curieux, Jacques Perrin mène de front ses deux carrières, produisant et interprétant par exemple le film de Christian de Chalonge, Les Quarantièmes Rugissants (1981), évocation de la course des navigateurs autour du monde. Au cours des années 1980, il apparaît dans plusieurs films (Cinéma Paradiso, 1988, de Guiseppe Tornatore ; Vanille-fraise, 1989, de Gérard Oury) et produit des oeuvres à risques (Le peuple singe, 1984, de Gérard Vienne ; Microcosmos, 1995, célèbre voyage à travers la vie des insectes signé Claude Nuridsany et Marie Pérennou, pour lequel il reçoit en 1997 le césar du meilleur producteur).

      

      

    Autres activités

    Egalement acteur et producteur pour la télévision, Jacques Perrin joue dans Médecins des hommes, dans Le Biafra et dans Mer de Chine, dont il est aussi le réalisateur. Parmi ses autres participations, on note Manon Roland (1989) d'Edouard Molinaro, Le Château des oliviers (1992) de Nicolas Gessner ou Groupe nuit (1995) de Patrick Jarmain. En 1995, il produit et assure le commentaire du film dédié au septième art, Les Enfants de Lumière.

      

    Prix

    • Coupe Volpi du meilleur acteur, 1966 au Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica (Venezia) pour le film : Un uomo a metà

     

     

     

     

     

    JACQUES PERRINAvec : Jean Rochefort,Jacques Perrin, Claude Rich

    Réalisateur : Pierre Schoendoerffer

    Année : 1976

    A bord d'un escorteur de la marine nationale chargé de veiller sur des chalutiers en haute mer près de Terre-Neuve, Pierre, médecin militaire, se souvient d'un ami connu durant la guerre d'Indochine et dont il a perdu la trace. Le commandant lui-même l'a rencontré jadis dans le golfe du Bengale, puis en Algérie à l'époque du putsch. Surnommé le "Crabe-Tambour", il est aujourd'hui le capitaine d'un des chalutiers escortés. Le commandant et le médecin espèrent le rencontrer une dernière fois.

     

     

     

     

    JACQUES PERRIN

     

     

    Jacques Perrin, le dernier titan du cinéma : "L'empire du Milieu du sud" .

     

    Il semble fatigué. Épaule endolorie, démarche lasse, Jacques Perrin admet qu'il a fallu émerger d'Océans. La pression financière, "la pire", avoue-t-il, l'avait miné. À chaque film, Perrin remet tout en jeu. Car, chaque fois, il voit grand, très grand. Et loin, très loin. Si Besson est le tycoon du cinéma français, Perrin, à 70 ans, en demeure le titan, le vieux loup de mer, increvable. Derrière sa douceur, une ténacité, une énergie, une vision uniques dans le cinéma français. En voilà un, comme chantait Goldman, qui ira au bout de ses rêves.

    À présent que la déferlante Océans est passée (2,9 millions de spectateurs chez nous, 6,5 dans le monde, ce qui en fait le film français le plus vu à l'étranger), Perrin recharge les accus pour d'autres projets hors norme, gigantesques. Le plus excitant, sans doute : une fiction très documentée sur la piraterie dans la corne de l'Afrique, au large de la Somalie, inspirée par la prise d'otages du Ponant en avril 2008.

     

      

      

    Après la vie sous les mers, les combats au ras des flots. Mais sa veine "verte" bat toujours aussi fort : "Je vais également raconter la transformation de la nature par l'homme vue à partir des animaux. Comment ils ont vécu le défrichement, la moissonneuse-batteuse, les maisons, les usines, les autoroutes..." Tout cela suffirait à occuper plusieurs hommes, mais Perrin a encore un autre fer au feu : en réalisant avec Éric Deroo le documentaire L'empire du Milieu du sud, ode enfiévrée à la terre indochinoise, qu'il connaît bien, il a découvert l'histoire méconnue des Chiens jaunes, ces légionnaires pourchassés durant des mois par les Japonais au printemps 1945. À l'évocation de tous ces projets, on le sent délesté de sa fatigue. Comme requinqué par l'appel du large.

    Le Point : Pourquoi, aujourd'hui, ce film, L'empire du Milieu du sud, composé d'images d'archives et de textes écrits par d'autres que vous ?

    Jacques Perrin : Je n'aime pas le documentaire informatif, le récit chronologique, qui raconte l'inéluctable. Je préfère un documentaire plus poétique, qui essaie de comprendre les forces en présence. Les Occidentaux comme les Indochinois ont subi le sortilège de cette terre, c'est pourquoi je voulais citer tous ces gens qui parlent si bien des brumes du matin, des ciels plus bas que l'horizon, qui se reflètent sur les rizières, des petites congaïs...

     

      

    D'où ce drame de la guerre, déchirant pour tous. Je ne suis pas du côté de la repentance, mais du côté de la souffrance de cette terre de nostalgie, de tranquillité, qui, malgré les conflits, a su perdurer. En tournant là-bas La 317e section en 1964, j'étais tombé amoureux de l'Indochine. J'y avais connu des gens du corps expéditionnaire, partis à 20 ans en 1945, pour qui l'Indochine avait été l'aventure d'une vie. Pour moi, le grand conflit du XXe siècle est la guerre du Vietnam, qui clôt l'histoire ravagée de cet empire du Sud.

    Schoendoerffer, que vous a-t-il expliqué de la guerre lors du tournage de La 317e section ?

    Presque rien. Il voulait juste qu'on porte le matériel, qu'on couche sous la mousson, qu'on soit crevé pour comprendre comment les soldats résistent à la solitude, à la jungle, où tout devient invisible, hostile. Pour lui, l'Indochine était un prétexte pour aller chercher au fond de soi quelque chose de plus profond. C'était son destin, c'est devenu le mien : un voyage vers les autres, où l'on finit par se rencontrer soi-même, dans des zones de mystère. Car l'Indochine est un pays qui vous ouvre aux dimensions oniriques.

    Pour L'empire du Milieu du sud, vous avez fouillé dans les archives du monde entier ; quelle a été votre trouvaille ?

      

      

    On a désormais la plus grande vidéothèque au monde sur l'Indochine. Deux mille heures d'images : Le peuple migrateur, ce n'était que quatre cents heures. Si l'Indochine est quasi absente du cinéma français (hormis L'amant et Indochine), les reportages dans les années 30 et 40 sont nombreux. L'état-major, contrairement à ce qui s'est passé pour l'Algérie, a laissé les Coutardou, Schoendoerffer libres de filmer ce qu'ils voulaient. Mais la vraie trouvaille, ce sont ces bobines du Russe Roman Karmen, qui met en scène pour les Viets les prisonniers français après Dien Bien Phu.

      

      

      

    Ce sont aussi les images de la colonne Alessandri, qui, après l'attaque surprise du Japon le 9 mars 1945, marche sur des centaines de kilomètres jusqu'à la Chine. Les Chiens jaunes, mon prochain film, racontera l'histoire de ces bras cassés qui se redressent, trouvent une dignité dans la fuite. Ce sera un peu une 317e section à l'envers.

    Après l'Asie, vous allez filmer au large de l'Afrique...

    En effet, j'ai acquis les droits chez Michel Lafon du témoignage de Patrick Marchesseau, le capitaine du Ponant, pris en otage en avril 2008. Avec Patrick Forestier, un expert des opérations spéciales (Pirates et commandos, Éd. du Rocher), je vais rédiger un scénario sur les actes de piraterie symbolisant le point d'achoppement entre des pays du tiers-monde à la dérive et des puissances industrielles qui ont besoin de transiter par ces zones. Nous rassemblons une documentation sur la Somalie et sur les trafics de ces bandits, nouveaux "seigneurs de la guerre".

    Par François-Guillaume Lorrain
     

     Jacques PERRIN
    13/07/1941


    Scénariste Réalisateur Producteur Acteur


    Filmographie de Jacques PERRIN :




    Jacques PERRIN a contribué au scénario :

    2009 - Océans

      


    Jacques PERRIN a réalisé :

    2009 - Océans
    2008 - L'Empire du milieu du Sud
      2003 - Les Ailes de la nature
    2001 - Le Peuple migrateur

      


    Jacques PERRIN a produit :

    2009 - Océans
      2008 - Tabarly
    2008 - Le Bel âge
    2008 - L'Empire du milieu du Sud
    2007 - Modern Love
    2004 - Les Choristes
      1999 - Himalaya, l'enfance d'un chef
    1995 - Microcosmos : Le peuple de l'herbe
      1991 - Hors la vie
    1982 - Les Quarantièmes Rugissants
      1976 - La Victoire en chantant
    1975 - Le Désert des tartares
      1972 - L'Etrangleur
      1970 - La Guerre d'Algérie
    1969 - Z

      

      


    Jacques PERRIN a joué dans :

    2010 - Animaux & Cie
    2009 - Océans
      2006 - Les Secrets d'une odyssée
    2005 - Le Petit lieutenant
      2005 - L'Enfer
    2005 - L'Odyssée de la vie
    2004 - Les Choristes
      2003 - Les Ailes de la nature
      2003 - Là-haut, un roi au-dessus des nuages
    2000 - Le Pacte des loups
      1999 - C'est pas ma faute
      1998 - D'abord la musique...
    1995 - Microcosmos : Le peuple de l'herbe
      1995 - L'Univers de Jacques Demy
      1993 - Montparnasse Pondichery
      1993 - Le Long silence
      1993 - La Course de l'innocent
      1992 - Les Demoiselles ont eu 25 ans
      1991 - La Contre-allée
      1991 - Rien que des mensonges
      1991 - Les Eaux dormantes
      1991 - L'Ombre
      1990 - Ils vont tous bien!
      1990 - Au nom du peuple souverain
    1989 - Vanille Fraise
      1989 - La Fuite au paradis
    1988 - Cinéma Paradiso
    1985 - Parole de flic
    1984 - Paroles et musique
    1984 - L'Année des méduses
    1983 - Le Juge
      1982 - L'Honneur d'un capitaine
    1982 - Les Quarantièmes Rugissants
      1981 - La Désobéissance
    1980 - Une robe noire pour un tueur
      1979 - La Légion saute sur Kolwezi
      1978 - La Part du feu
      1978 - L'Adoption
      1977 - Le Crabe-Tambour
      1975 - Section spéciale
    1975 - Le Désert des tartares
      1973 - Home Sweet Home
      1972 - L'Etrangleur
      1971 - Blanche
    1970 - Peau d'âne
      1969 - L'Américain
    1969 - Z
    1968 - L'Écume des jours
      1968 - La Petite vertu
    1967 - Les Demoiselles de Rochefort
      1967 - Vivre la nuit
      1967 - L'Horizon
      1967 - Le Grand Dadais
      1966 - La Ligne de démarcation
      1966 - Le Chevalier à la rose rouge
      1964 - Compartiment tueurs
      1964 - La Chance et l'Amour
      1964 - Le Procès des doges / Le Petit boulanger de Venise
    1964 - La 317ème section
      1963 - La Corruption
      1962 - Et Satan conduit le bal
      1962 - Journal intime
      1962 - Les Croulants se portent bien
      1961 - La Fille à la valise
    1960 - La Vérité
      1959 - La Verte moisson
    1958 - Les Tricheurs
      1957 - La Peau de l'ours
      1946 - Les Portes de la nuit

      


    Jacques PERRIN a joué dans la série ou le téléfilm :

      2010 - Louis XI, le pouvoir fracassé
      2006 - Le piano oublié
      2004 - Frank Riva : Deuxième partie
      2003 - Frank Riva





    Biographie de Jacques PERRIN :

    Né: "Jacques André SIMONET"

     

     

    sources : wikipedia -

    photos google et http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=33536 

     

     

     

     

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    Jacques Perrin, de son vrai nom Jacques Simonet, est un acteur et un producteur de cinéma, né le 13 juillet 1941 à Paris. Il a notamment un fils, Maxence Perrin.

    Il est aussi propriétaire d'une maison à Cléville (Calvados).

    Baignant dans le milieu du théâtre depuis sa plus tendre enfance puisqu'il est le fils d'un régisseur à la Comédie-Française et d'une comédienne, Jacques Perrin entre au Conser...vatoire d'art dramatique dans la classe de Jean Yonnel, qu'il quitte rapidement pour monter sur les planches.


    Il obtient son premier rôle important au cinéma dans La Fille à la valise de Valerio Zurlini (1960). Il enchaîne ensuite des rôles variés dans des films de Costa-Gavras, Schoendoerffer. Il est également connu pour ses intérprétations dans les films de Jacques Demy : Les demoiselles de Rochefort et Peau d'Âne.

    Il fonde en 1968 sa propre société de production, Reggane Films, qui finance des films comme Z de Constantin Costa-Gavras (1968) ou Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer (1977).


    Il continue de jouer, en obtenant de beaux succès comme Cinéma Paradiso (1989) mais c'est vers la production qu'il dirige ses forces : il produit ainsi de jolis succès tels que Microcosmos, le peuple de l'herbe (1995) qui lui vaut le César du Meilleur producteur, Himalaya, l'enfance d'un chef (1999) ou Le Peuple migrateur (2001), où il participe également à la réalisation.

     

    filmographie :

     

    * 1959 : La Verte Moisson de François Villiers

    * 1960 : La Fille à la valise de Valerio Zurlini
    * 1960 : La Vérité de Henri-Georges Clouzot

     

    * 1962 : Journal intime (Cronaca familiare) de Valerio Zurlini
    * 1964 : La Chance et l'amour de Claude Berri, Charles Bitsch et Bertrand Tavernier

      

    * 1965 : La 317e section de Pierre Schoendoerffer
    * 1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras
     

     

    * 1966 : La Ligne de démarcation de Claude Chabrol
    * 1966 : La Grimace de Bertrand Blier (court-métrage)

    * 1967 : L'Écume des jours de Charles Belmont

     

    * 1967 : Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy

     

    * 1969 : Z de Costa-Gavras (producteur et acteur)
    * 1970 : L'Étrangleur de Paul Vecchiali

     

    * 1970 : Peau d'Âne de Jacques Demy
    * 1971 : Blanche de Walerian Borowczyk
    * 1973 : État de siège de Costa-Gavras (producteur)
    * 1973 : Home Sweet Home de Benoît Lamy
    * 1974 : Section spéciale de Costa-Gavras (producteur)
    * 1976 : Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini (producteur et acteur)
    * 1976 : La Victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud (producteur)

     

      

    * 1977 : Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer
    * 1978 : L'Adoption de Marc Grunebaum
    * 1980 : Une robe noire pour un tueur de José Giovanni

    Nicole Garcia

     

    * 1982 : L'Honneur d'un capitaine de Pierre Schoendoerffer

      

    * 1982 : Les Quarantièmes rugissants de Christian de Chalonge
    * 1984 : Le Juge de Philippe Lefebvre

     

      

    * 1984 : L'Année des méduses de Christopher Frank
    * 1984 : Paroles et musique de Elie Chouraqui
    * 1985 : Parole de flic de José Pinheiro
    * 1989 : Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore
    * 1989 : Vanille fraise de Gérard Oury
    * 1989 : Le peuple singe de Gérard Vienne (documentaire ; producteur)
    * 1990 : Ils vont tous bien (Stanno tutti bene) de Giuseppe Tornatore
    * 1991 : La Contre-allée de Isabel Sebastian
    * 1993 : Les Demoiselles ont eu 25 ans de Agnès Varda (documentaire)
    * 1994 : Montparnasse-Pondichéry de Yves Robert
    * 1995 : Les Enfants de Lumière (documentaire ; réalisateur ; producteur)
     

     

     

      

    * 1996 : Microcosmos (documentaire ; producteur)
    * 1999 : Himalaya, l'enfance d'un chef de Eric Vali (producteur)
    * 1999 : C'est pas ma faute ! de Jacques Monnet

      

    * 2001 : Le Peuple migrateur de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud et Michel Debats (documentaire ; producteur, réalisateur et narrateur)
    * 2001 : Le Pacte des loups de Christophe Gans
    * 2002 : Les Ailes de la nature (documentaire, réalisateur et narrateur)
    * 2003 : La planète bleue, (film documentaire, narrateur)
    * 2004 : Les Choristes de Christophe Barratier
    * 2004 : Voyageurs du Ciel et de la Mer de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (documentaire en double IMAX pour le Futuroscope ; producteur ; réalisateur ; narrateur)
    * 2004 : Là-haut, un roi au-dessus des nuages de Pierre Schoendoerffer
    * 2005 : L'Odyssée de la vie de Nils Tavernier (documentaire télévisé ; narrateur)
    * 2005 : Le Petit Lieutenantde Xavier Beauvois
    * 2008 : Tabarly de Pierre Marcel (documentaire)

      Jacques Perrin

    * 2010 : Océans

     
     
     
     
     
     
     

     

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    Deborah Kerr (née Deborah Jane Kerr-Trimer, le 30 septembre 1921 à Helensburgh, Écosse, Royaume-Uni et morte le 16 octobre 2007 à Botesdale, Suffolk, Royaume-Uni), est une danseuse et actrice écossaise qui, après des débuts prometteurs au Royaume-Uni pendant la guerre, devint dans les années 1950 l'une des plus grandes stars d'Hollywood.

      

    Biographie

    Elle se marie en 1945 avec Anthony Bartley, un militaire avec qui elle a deux filles.

    Le couple divorce en 1959. Un an plus tard elle épouse le scénariste Peter Viertel.

    Révélée par le réalisateur Michael Powell dans ses films Colonel Blimp et Le Narcisse noir, elle est repérée par les studios hollywoodiens qui lui font traverser l'Atlantique.

      

      

      

    Considérée comme l'une des plus grandes actrices hollywoodiennes des années 1950 et nommée six fois à l'Oscar de la meilleure actrice, Deborah Kerr était l'un des plus beaux exemples d'artistes européens faisant carrière aux États-Unis. D'abord danseuse, elle débute sur grand écran dans les années 1940, mais c'est en traversant l'Atlantique qu'elle connaît la reconnaissance internationale.

      

      

    Également femme de théâtre, elle est nommée Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (CBE) par la reine Elizabeth II en 1998.

    Souffrant depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson, elle meurt le 16 octobre 2007 dans le Suffolk, dans l'est de l'Angleterre.

      

      

    Carrière américaine

    Engagée par la MGM, le principal studio de cinéma américain, en 1947, le talent de Deborah Kerr lui permet de s'affirmer aussitôt face aux plus prestigieux acteurs de la firme : Clark Gable dans Marchands d'illusions de Jack Conway ou Spencer Tracy dans Edouard mon fils de George Cukor. Mais c'est le film d'aventures historiques qui l'impose surtout auprès du grand public :

    dès 1950 dans Les Mines du roi Salomon d'après Henry Rider Haggard au côté de son compatriote (et ex amant) Stewart Granger, où elle impose sa distinction autant que son énergie,

    en 1951, en héroïne pure et martyrisée, dans le péplum Quo Vadis ? réalisé par Mervyn LeRoy (qui lance la mode du genre pendant plus de dix années) avec Robert Taylor,

     

      Gif animé Artiste - Deborah Kerr

      

      

    en 1952 dans Le Prisonnier de Zenda adapté d'Anthony Hope (où elle retrouve Granger). Ces trois films ont beaucoup fait pour son image de star et elle reviendra au genre sporadiquement (Tonnerre sur le temple avec Alan Ladd).

      

      

    En 1953 l'actrice s'illustre au milieu d'une distribution presque exclusivement britannique (avec notamment une autre rousse, Greer Garson, importée quelques années plus tôt par Louis B. Mayer et qui tient des emplois proches de ceux dévolus à Deborah) dans l'adaptation de la pièce de Shakespeare Jules César par Joseph L. Mankiewicz, et dans le drame de guerre Tant qu'il y aura des hommes mis en scène par Fred Zinnemann, dans lequel elle vit une histoire d'amour passionnée avec Burt Lancaster - la scène de la plage figure dans toutes les anthologies de l'érotisme au cinéma...

     

      

    Dès lors, Kerr s'impose comme une des principales stars de la MGM. Elle collectionne les cinéastes de premier plan (Edward Dmytryk, Henry King, John Frankenheimer) qui lui donnent pour partenaires aussi bien l'incandescent Robert Walker qu'un Gary Cooper vieillissant, William Holden, Gregory Peck, ou encore le binôme Frank Sinatra et Dean Martin.

     

      

    Sans figurer parmi les grandes beautés de l'écran, Deborah Kerr tient constamment le premier rôle féminin au côté des plus séduisants comédiens, excepté dans La Reine vierge dont le rôle titre est tenu par Jean Simmons.

    L'actrice s'essaie avec succès à la fantaisie dans une nouvelle adaptation du musical Le Roi et moi (1956) avec Yul Brynner en roi du Siam.

     

     

    The King and I

      

      

    Cependant les critiques reprochent à Mayer de la maintenir dans des compositions plutôt sages et corsetées, selon le système du nabab (sainte ou putain), ce qui n'exclue pas une audace limitée : la même année, elle séduit un adolescent dans Thé et sympathie de Vincente Minnelli d'après la pièce de Robert Anderson. L'année suivante, elle incarne une religieuse tentée par l'amour et la chair (en la personne de Robert Mitchum) dans Dieu seul le sait de John Huston, et forme avec Cary Grant le couple vedette de Elle et Lui, sommet du drame romantique réalisé par Leo McCarey.

     

    Ailleurs l'herbe est plus verte : photo Cary Grant, Deborah Kerr, Jean Simmons, Robert Mitchum, Stanley Donen

      

    La décennie s'achève avec sa participation à deux adaptations littéraires : Bonjour tristesse d'Otto Preminger et Tables séparées, les deux avec David Niven, d'après Françoise Sagan et Terence Rattigan, où la concurrence féminine se fait plus pressante (Rita Hayworth sur le déclin et la nouvelle venue Jean Seberg). Mais aucune des deux ne transporte le public.

    La décennie suivante amorce le retrait de Deborah Kerr. Elle retrouve Zinnemann pour Horizons sans frontières et Ailleurs l'herbe est plus verte de Stanley Donen constitue une sorte de jubilé au regard de sa distribution nostalgique : Cary Grant, Robert Mitchum, Jean Simmons...

      

      

    À l'opposé, Les Innocents de Jack Clayton, inspiré d'un célèbre roman de Henry James, lui vaut un regain de succès. En 1964, la star figure en bonne place dans La Nuit de l'iguane de Huston, encore une adaptation (de Tennessee Williams cette fois) mais son travail subtil est éclipsé par les compositions en force de Richard Burton et Ava Gardner et par la présence de la nymphette Sue Lyon.

      

      Célébrités

     

     

    En 1967, Kerr se prête à la parodie dans le James Bond humoristique Casino Royale, avec David Niven en espion retraité, ainsi que Peter Sellers, Orson Welles et la bombe Ursula Andress. Deux ans plus tard, L'Arrangement d'Elia Kazan (d'après son propre roman) lui donne pour rivale auprès de Kirk Douglas la jeune Faye Dunaway, et lui offre l'occasion de jeter ses derniers feux cinématographiques.

    Dans les années 80, Deborah Kerr apparaît fugitivement à la télévision, notamment dans la mini-série sentimentale L'Espace d'une vie, et ne revient au cinéma qu'en 1985 pour l'obscur The Assam Garden.

      

    Elle et lui : photo Cary Grant, Deborah Kerr, Leo McCarey

    Filmographie non exhaustive

      

      

      

      

     

     

      

    Le Roi et moi : photo Deborah Kerr, Walter Lang, Yul Brynner

      

      

      

    Elle et lui : photo Cary Grant, Deborah Kerr, Leo McCarey

      

      

      

      

      

     

      

      

    SOURCES

    wikipedia

     

     

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    Alicia Christian Foster, dite Jodie Foster, née le 19 novembre 1962 à Los Angeles, est une actrice, réalisatrice et productrice américaine.

    Elle entame sa carrière à l'âge de quatorze ans, et est révélée par Taxi Driver, qui lui apporte sa première nomination aux Oscars. Elle fait la totalité de ses études en français et obtient brillamment un baccalauréat au lycée français de Los Angeles, ce qui explique qu'elle parle aussi bien le français sans accent américain, puis un diplôme de littérature à l'Université Yale. Après plusieurs rôles, elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour Les Accusés en 1988, puis en reçoit un second, trois ans plus tard, grâce au Silence des agneaux, où elle côtoie Anthony Hopkins.

      

    Ses autres grands succès incluent Contact, Panic Room ainsi que Flight Plan, A vif et Le Complexe du Castor. Pour le doublage de ses films en français, elle préfère qu'il ne soit pas effectué par d'autres comédiennes qu'elle, étant donné qu'elle parle couramment le français. Elle n'a toutefois pas réalisé le doublage de tous ses films en français. Elle a également été honorée, en plus de ses deux Oscars, de deux Golden Globe ainsi que de trois British Academy Award (BAFTA).

     

     

    Sa jeunesse :

    Jodie Foster naît le 19 novembre 1962 à Los Angeles en Californie aux États-Unis. Elle est la fille de Lucius Foster III et d'Evelyn Brandy Foster née Almond. Son père était un ancien lieutenant-colonel dans l'Armée de l'Air américaine reconverti dans l'immobilier où il a fait fortune avant la naissance de sa fille.

    Elle commence sa carrière à deux ans avec des publicités, pendant quatre ans, et commence la série Mayberry R.F.D. (1968). Après plusieurs spots publicitaires, Jodie tourne en 1972 son premier film Napoleon and Samantha avec Michael Douglas. En 1972 également, elle incarne un second rôle important de fillette dans le 11e épisode de la 1ère saison de la série américaine Kung-Fu (rôle d'Alithea). Pré-adolescente, très prometteuse, elle compte à son actif plusieurs productions hollywodiennes comme Tom Sawyer, Un petit indien et Alice n'est plus ici. Réalisateur de ce dernier film, Martin Scorsese engage l'adolescente dans le rôle d'une prostituée pour Taxi Driver[(1975) où elle donne la réplique à Robert De Niro.

     

     

    C'est à partir de ce film-là, et grâce à Robert De Niro, que Jodie se sent véritablement actrice. Comme elle l'a confié à AlloCiné :

    « Quand j'étais jeune, je ne comprenais pas vraiment ce qu'était le métier d'acteur. Je pensais que c'était un peu un métier d'idiot. J'avais l'impression que la seule chose à faire était de lire des lignes que quelqu'un d'autre avait écrites, juste de les lire assez naturellement. C'est tout. Jusqu'à l'âge de douze ans, l'âge où j'ai rencontré Robert De Niro pour Taxi Driver, c'était comme ça. Mais lorsque Robert a décidé de s'occuper de moi, de me prendre sous son aile, j'ai compris qu'être comédien était quelque chose de complètement différent. J'ai compris qu'il fallait construire un personnage. On ne m'avait jamais demandé ça quand j'étais jeune. On me donnait juste des indications très simples comme "Sois plus heureuse" ou "Parle plus vite" ! Donc, c'est vraiment en travaillant avec Robert De Niro que j'ai compris ce qu'était le métier d'acteur. »

     

     

    À 13 ans, elle joue un rôle de vamp dans une parodie de film sur la mafia, sur fond de comédie musicale. Le premier long-métrage d'Alan Parker, Bugsy Malone est joué exclusivement par des enfants. Le succès du film a traversé le temps.

     

     

     

     

    En 1977, elle sort un 45 tours en France et en français et tourne Moi, fleur bleue, d' Éric Le Hung aux côtés de Jean Yanne et Bernard Giraudeau.

     

     

    En 2003, Bugsy Malone est placé 19e sur 100 des 'greatest musicals', mieux que The Phantom of the Opera, Cats, et The King and I.

    En 1980, elle est diplômée du lycée français de Los Angeles et étudie la littérature anglaise à l'université Yale où elle obtient un Bachelor of Arts magna cum laude en 1985[4]. Parlant un français parfait et sans aucun accent, elle tient à réaliser elle-même les doublages de ses personnages dans cette langue, à quelques rares exceptions près pour des raisons de calendrier, p. ex., Le Petit Homme, Le Silence des agneaux et Contact. C'est donc sa propre voix que l'on entend dans la plupart des versions françaises de ses films.

    Elle a par ailleurs été, pendant plusieurs années, approchée par John Warnock Hinckley Jr., un déséquilibré qui finit par tenter d'assassiner le président Ronald Reagan afin d'attirer son attention.

     

     

     

    Années 1980 :

    Les Accusés

    Article détaillé : Les Accusés (film).
     

    Poursuivant sa carrière, elle tourne en 1988 dans Les Accusés de Jonathan Kaplan. Elle y interprète Sarah Tobias, une jeune femme victime d'un viol qui défend son cas. Jodie Foster a dû faire face à l'éprouvante scène du viol dès le début du tournage. Kaplan a en effet souhaité tourner cette scène en premier, afin que la comédienne comprenne tout de suite la douleur de son personnage.

    Lors de la sortie de Panic Room à Paris, Jodie Foster est revenue sur l'impact de son personnage, le plus dur qu'elle ait eu à jouer :

    « C'est le film où j'ai le sentiment d'être allée le plus loin. C'était un sujet très difficile. Premièrement, parce qu'il parle du viol. Pour toutes les femmes, surtout quand on est jeune, c'est une peur immense dont on a du mal à parler. Deuxièmement, parce qu'on ne peut pas vraiment se préparer pour un rôle comme celui-là. À l'époque, je n'étais pas encore tout à fait consciente de ces problèmes, j'avais 25 ans, je ne savais pas bien pourquoi je faisais le film ; j'avais relu le livre avant, ce qui, pour moi, est généralement un signe de peur. Je n'étais pas vraiment préparée pour ce que j'allais vivre émotionnellement pendant le tournage. J'ai d'ailleurs quitté le plateau, à la fin, avec la sensation d'avoir accompli la pire performance de ma vie, que tout ce que j'avais fait était trop appuyé, surjoué. J'ai même pensé alors — une fois de plus ! — arrêter ma carrière d'actrice et retourner à la fac ! »

     
     
     
    La consécration aux Oscars et aux Golden Globes :

    Son travail de longue haleine sur ce film sera largement récompensé. Elle remporte d'abord le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique qu'elle partage, ex aequo, avec Sigourney Weaver pour Gorilles dans la brume et Shirley MacLaine pour Madame Sousatzka.

    Treize ans après avoir été nommée pour Taxi Driver (mais dans la catégorie "Meilleur Second Rôle"), Jodie Foster reçoit à 26 ans l'Oscar de la meilleure actrice évincant Sigourney Weaver pour Gorilles dans la brume mais également d'autres concurrentes telles que Glenn Close pour Les Liaisons dangereuses, Meryl Streep pour Un cri dans la nuit ou encore Melanie Griffith pour Working Girl.

     

     

    Années 1990 :

      

    Le Silence des agneaux :

    Article détaillé : Le Silence des agneaux (film).

    Après avoir tourné dans le mineur Une trop belle cible de Dennis Hopper où elle interprète une jeune femme témoin d’un meurtre de la mafia, qui s’enfuit en changeant d’identité, elle réitère sa performance des Accusés, en 1991 en interprétant la jeune recrue du F.B.I. Clarice Starling dans le thriller Le Silence des agneaux de Jonathan Demme. Le film, qui la fait jouer aux côtés d’Anthony Hopkins, lui apporte la gloire internationale. La préparation du film se fit dans un grand souci de réalisme. Pour se familiariser avec l'univers des agents du F.B.I., elle effectua avec Scott Glenn un long travail de préparation avec eux, et passa beaucoup de temps à étudier les techniques, mais également l'état d'esprit de ces personnes.

    Lors de la sortie du film, Jodie Foster s'est exprimée sur son point de vue de l'histoire et sur son personnage, refusé par Michelle Pfeiffer: « Durant toute notre petite enfance, on vit toute une série de choses qui vont influencer nos réactions, toute notre vie : les petits drames, les tragédies qu'on subit alors peuvent conduire un individu à assassiner des gens, et un autre individu à essayer de les sauver. »

    Le rôle de Clarice Starling, un des plus marquants de sa carrière cinématographique, sera récompensé par un autre Golden Globe, battant cette fois-ci Annette Bening pour Bugsy, Laura Dern pour Rambling Rose, Geena Davis et Susan Sarandon pour Thelma et Louise. Elle sera également gratifiée d'un second Oscar d'interprétation, trois ans après celui obtenu pour Les Accusés, évinçant comme aux Golden Globes Laura Dern, Geena Davis, Susan Sarandon mais également Bette Midler pour For the Boys.

    Le Silence des agneaux rafle, à la surprise générale, les cinq statuettes majeures (meilleur film, meilleur réalisateur pour Jonathan Demme, meilleur acteur pour Anthony Hopkins, meilleure actrice pour Jodie Foster et meilleure adaptation pour Ted Tally, et ce malgré la banqueroute de la maison de production Orion et le manque de budget publicitaire qui en découlait), ce qui permet à Jodie Foster de remporter son second oscar et de réaliser la plus belle performance de sa carrière.

     

     
      
    Hannibal 
    Article détaillé : Hannibal (film, 2001).

    En 2001, Jodie Foster s’est vue proposer de reprendre son rôle de Clarice Starling, dans la suite du Le Silence des agneaux, Hannibal. Par l'intermédiaire de son agent, l'actrice a fait savoir qu'elle ne le reprendrait pas. Elle estimait que s'investir dans cette production pourrait compromettre la mise en chantier de Flora Plum, son troisième film en tant que réalisatrice, depuis toujours en préparation. Elle expliqua également au magazine W :

    « Je gagnerais plus d'argent en tournant Hannibal. Mais à quoi bon, s'il trahit Clarice, qui est pour moi, d'une façon étrange, une personne à part entière. Le film fonctionnait parce que les gens croyaient en son héroïsme. Je ne l'interpréterai pas avec des attributs négatifs qu'elle n'a jamais eus. »

    Jodie Foster avait demandé aux scénaristes de changer la fin jugée trop invraisemblable. Les réactions vis-à-vis de ce refus n’ont pas été tendres. La presse anglaise rapporte que le producteur Dino De Laurentiis et Anthony Hopkins se sentent outragés. « Anthony était vraiment furieux » raconte un proche de l'acteur gallois. « Le chemin a été long avant d'avoir le bon script, mais la dernière version est grandiose.

     

     

    Tout le monde croyait que Jodie allait être contente. À ce propos, Anthony pensait que cela était primordial pour retrouver l'alchimie entre les deux personnages (…) Il se sent complètement trahi par cette femme. » Malgré tout, Anthony Hopkins et Jodie Foster s’entendent toujours à merveille. C’est Julianne Moore qui a repris le rôle de l’actrice.

     
    Dragon rouge :
    Article détaillé : Dragon rouge (film, 2002).

    Au cours du développement de Dragon rouge, troisième volet de la quadrilogie Hannibal Lecter, Jodie Foster devait faire une apparition clin d'œil dans le film, comme le début du Silence des agneaux. Mais la rumeur a été démentie par Brett Ratner le réalisateur du dernier volet.

     

     

    Le Petit Homme :

    Article détaillé : Le Petit Homme.

    Elle décide de passer à la réalisation avec Le Petit Homme en 1991. C’est l'histoire de Fred Tate, enfant surdoué séparé de sa mère (qu’interprète Jodie Foster) pour développer son génie au sein d'une institution spécialisée. Le film est un succès et offre à une des actrices principales Dianne Wiest de jouer magnifiquement.

    En 1997, à l'occasion de la sortie de Contact, Jodie Foster, invitée du journal de 20H de France 2[6], s'est exprimée sur le problème des surdoués avec Le Petit Homme. Bruno Masure parle également de son incroyable parcours au cinéma. Le journaliste lui demande s'il est bien de confier son enfant surdoué à une institution comme Fred ou de le garder au sein de la famille, et quelle est la conclusion du film. L'actrice lui répond :

    « Je ne sais pas, c'est une grande question. Certainement, les enfants surdoués ou les enfants prodiges comme on dit sont un cas spécial, et doivent être traités d'une façon un petit peu différente parce qu'ils se retrouvent solitaires dans la vie. C'est surtout ce thème-là qui m'intéressait : le thème du solitaire. Le prodige qui est solitaire parce qu'il doit sauver le monde. C'est lui qui dit deux plus deux égalent cinq, et donc il va pas être très populaire. À la fin, il arrive à balancer les deux côtés de sa vie, c'est-à-dire le côté intellectuel et émotionnel. Il arrive à se dire qu'il est différent, mais que ce n'est peut-être pas si mal de l'être. »

     

     

    Sommersby

    Article détaillé : Sommersby.

    Jodie Foster tourne ensuite avec Richard Gere dans Sommersby de Jon Amiel (remake du film français Le retour de Martin Guerre). Le film narre l’histoire de Jack Sommersby, un homme qui revient dans son village après la guerre de Sécession. Il y retrouve son fils, ses amis, mais surtout sa femme, Laurel. Celle-ci ne reconnaît pas vraiment l'homme qu'elle a épousé autrefois. Bien qu’il ne totalise pas les scores des précédents films de Foster, Sommersby est un succès.

     

    Maverick

    Article détaillé : Maverick (film).

    Jodie Foster tourne ensuite aux côtés de Mel Gibson dans la comédie Maverick en 1994. Alors qu'il s'apprête a participer au tournoi du siècle, Maverick, professionnel du poker, se retrouve sans un sou, menacé de mort par un mauvais perdant nommé Angel et en butte aux provocations d'une jeune et belle joueuse, Anabelle Blansford (Jodie Foster), qui se montre toujours plus aguichante tout en se dérobant obstinément à ses avances.

     

    Nell

    Article détaillé : Nell (film).

    Après Maverick, elle interprète une fille, Nell, née d'un viol survenu vingt ans avant que sa mère ne meure, dans Nell de Michael Apted aux côtés de Liam Neeson. La jeune fille a été élevée à l'écart du monde et dans la crainte des hommes. Ce film n’égale pas le score des précédents films de Jodie Foster, mais il reste l’un des plus beaux films de sa carrière, et un de ses rôles les plus émouvants.

     

     

    Week-end en famille :

    Article détaillé : Week-end en famille.

    Jodie Foster décide de repasser à la réalisation avec une nouvelle comédie, Week-end en famille. Dans ce film, interprété entre autres par Holly Hunter et Claire Danes, Claudia Larson (Holly Hunter) voit arriver avec une forte appréhension Thanksgiving, fêté par des millions d'Américains. Son licenciement, sa fille qui décide de se faire déflorer dans les quarante-huit heures, ne font que cristalliser un peu plus son angoisse des fêtes familiales. Pour affronter cette réunion et sa famille, Claudia lance un SOS à son frère Tommy (Robert Downey Jr.), qui doit la rejoindre à Baltimore chez leurs parents. Mais ce qui s'annonce comme une corvée apportera finalement à Claudia une délivrance inespérée. Le film marche assez bien au box-office, et Jodie Foster se fait de plus en plus rare, préférant se consacrer à sa famille.

     

    Contact

    Article détaillé : Contact (film).

    Après être apparue dans les séries TV, Frasier et X-Files, aux frontières du réel, Jodie Foster laisse tomber Complots, pour reprendre un projet qui datait de 12 ans, Contact. En 1985, George Miller, le premier réalisateur à s'intéresser au film, offre le rôle d'Ellie Arroway à Jodie Foster. Sans hésiter, elle accepte le voyage. Entre-temps, le réalisateur de Mad Max est écarté du projet. Douze ans plus tard, le réalisateur Robert Zemeckis (Retour vers le futur) reprend le projet. Dans ce thriller sur la recherche d'intelligence extraterrestre, Jodie Foster interprète une brillante astronome qui détecte un signal extraterrestre dans lequel elle décode un message. Le film est l'un des plus gros succès de l'année 1997. Pour couronner le tout, elle est élue 21e star la plus populaire des États-Unis d'Amérique.

     

      

    Anna et le Roi

    Article détaillé : Anna et le Roi (film, 1999).

    Deux ans plus tard, Jodie Foster remplace Kate Winslet dans Anna et le Roi. Elle y interprète Anna Leonowens, qui, ayant perdu son mari, quitte l'Inde avec son fils Louis pour le Siam où elle doit assurer l'éducation des cinquante-huit enfants du roi Mongkut. Elle y découvre un monde complexe et secret dominé par un dieu vivant qui exerce sur ses sujets un pouvoir sans partage. Accueillie avec méfiance, Anna se montre à la fois charmeuse, ferme et diplomate, n'hésitant pas à bousculer le protocole. Le roi, qui aspire à réformer son pays en douceur, accepte volontiers ces entorses à la tradition.

    Jodie Foster réalisera le pilote d'une série mafieuse pour Showtime dans Films Jodie_Foster_Photoshoot

      

    Lors du tournage, une petite chute suffit à mettre en émoi les producteurs du film après le diagnostic des médecins qui prescrivent deux jours de repos forcé.

    Lors de sa sortie, rien que la bande-annonce du film a déplu aux responsables de la censure en Thaïlande. Ce qu'ils reprochent sont de grossières erreurs historiques. Dans le film, Chow Yun-Fat manie l'épée comme un Chinois ! a critiqué un censeur qui poursuit : Ce n'est pas ce que nous nous attendions à voir d'un roi thaïlandais. L'équipe du film n'avait pas obtenu les autorisations pour tourner sur place. Ils ont demandé à voir le film en entier, maintenant qu'il est terminé avait déclaré Jim Gianopolous, le président de la Fox. Il fait les corrections nécessaires pour plaire à la censure.

    Ce film est très respectueux. Nous espérons qu'en le voyant dans sa totalité, ils n'auront pas d'objections spécifiques. La projection fatidique aura lieu début décembre. La version précédente de cette histoire, tournée en 1956, est toujours interdite dans ce pays. Avec un budget de 75 millions de dollars, Anna et le Roi n’en a engrangé que 40 millions sur le sol américain.

      

     

      Jodie Foster portrait 02

    Années 2000

    The Dangerous Lives of Altar Boys

    Article détaillé : The Dangerous Lives of Altar Boys.

    Après une pause de trois ans, Jodie Foster a joué et produit The Dangerous Lives of Altar Boys de Peter Care. Le film narre l'histoire d'un groupe d'étudiants dans une école catholique. Le film suit le parcours des jeunes garçons, qui traduisent par le biais d'une bande dessinée satyrique leur vision de leur entourage. L’actrice y a interprété une nonne, Sœur Assumpta, qui découvre un jour le cahier dans lequel ils cachent tout leurs dessins (dont certains la mettent en scène...), et les punit en conséquence. Ils imaginent alors un plan pour se venger, mais il tourne mal. Sorti en 2002, le film n’attire pas le public. Avec pourtant un budget de 12 millions de dollars, le film en remporte pratiquement 2 millions.

     

    Panic Room

    Article détaillé : Panic Room (film).

    Pour remédier aux échecs d'Anna et le Roi et de The Dangerous Lives of Altar Boys, Jodie Foster remplace Nicole Kidman dans le thriller Panic Room, sous la direction du réalisateur David Fincher (Fight Club) et a renoncé ainsi à la présidence du 54e Festival de Cannes. Jodie Foster y interprète Meg Altman, une trentenaire qui a très mal vécu la séparation avec son mari et s'angoisse à l'idée de devoir élever seule sa fille Sarah (Kristen Stewart). Afin de commencer une nouvelle vie loin de ses craintes, Meg achète une immense et splendide maison située dans un quartier huppé à l'ouest de New York. Son ancien propriétaire y a fait construire au dernier étage une pièce de sûreté dans laquelle on peut se réfugier en cas de menace extérieure et rester enfermé de nombreux jours grâce aux provisions qu'elle contient. Cependant, Meg n'aurait jamais pensé s'en servir dès le premier soir.

     

    [Jodie+Foster]

      

    En effet, trois cambrioleurs, Burnham (Forest Whitaker), Junior (Jared Leto) et Raoul (Dwight Yoakam), ont pénétré dans la maison avec la ferme intention de dérober une somme de quatorze millions de dollars cachée par l'ancien maître des lieux. Tout porte à croire que ce butin est dissimulé dans la pièce de sûreté, là où se sont réfugiées Meg et Sarah. Sorti le 24 avril 2002, le film est le top du box-office et engrange près de 100 millions de dollars de recettes, pour un budget de 48 millions de dollars.

    La même année, elle fait partie de la liste des 50 plus belles stars de l'année selon People.

     

     

    Un long dimanche de fiançailles

    En 2004, Jodie Foster tourne en France Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet. Avant d’être choisie, l’actrice avait déjà exprimé son désir de travailler avec le réalisateur de Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain. Jodie Foster y interprète un second rôle, aux côtés d’Audrey Tautou alias Mathilde, une jeune femme enquêtant sur la disparition de son fiancé (Gaspard Ulliel) pendant la Première Guerre mondiale.

     

     

    Lors de la promotion de son film suivant, Flight Plan, elle déclare :

    « J'ai adoré ce film. Pour moi, jouer dans ce film, c'était un régal, comme un dessert ! J'avais rencontré Jean-Pierre Jeunet pour lui dire, tout simplement, que j'avais envie de jouer dans l'un de ses films : "Peu importe le personnage, si vous faites un film, vous m'appelez, et s'il y a un personnage pour moi, j'adorerais le faire !" C'était génial de faire partie de ce tournage, de voir comment Jean-Pierre Jeunet travaillait, comment il voyait les choses derrière la caméra. C'est vraiment un visionnaire. Et puis il est sympa, aussi ! (rires) C'est génial de travailler avec quelqu'un de sympa ! »

     

     

    Flight Plan

    Article détaillé : Flight Plan.

    Absente des écrans dans un premier rôle depuis Panic Room en 2002, Jodie Foster a fait son retour au cinéma avec Flight Plan, un long métrage produit par Touchstone, filiale des studios Disney. Réalisé par Robert Schwentke d'après un scénario de Billy Ray, le film est un "thriller hitchcockien", dans lequel elle joue une jeune veuve dont la fille disparaît mystérieusement au cours d'un vol aérien. Flight Plan marque la cinquième collaboration de Jodie Foster avec Disney en plus de 25 ans. Un retour aux sources en somme, l'actrice ayant fait ses débuts derrière la caméra en 1972 dans Napoleon and Samantha, sous l'égide des fameux studios.

     

    L'actrice s'est expliquée lors de la promotion:

    « Moi, pour partir de ma vie vraiment: devenir obsédée par un film par exemple, il faut vraiment que ce soit quelque chose d'important pour moi, qui me touche personnellement. Le personnage, c'est surtout lui qui m'a touchée. C'est un personnage qui change tellement, qui commence le film en essayant vraiment de garder ses émotions, de les garder à l'intérieur et là petit à petit elle devient de plus en plus désespérée, et ça la cause de blâmer les autres, de devenir hystérique, d'être confuse, même à un certain point de devenir folle. Jusqu'au point où elle s'assume en tant que héros, en tant que héroïne à la fin du film. »

    « C'est vrai que Panic Room et Flight Plan sont tous les deux des thrillers, qui se passent dans des endroits assez étroits. Et aussi, j'ai un enfant. J'ai une fille dans les deux films. Mais, je pense quand même qu'ils sont assez différents. C'est vrai que je suis toujours attirée par les drames, j'aime bien les choses un peu noires, un peu catastrophiques. Mais, ils sont différents. Surtout, le film de Fincher est très visuel la caméra joue une sorte de personnage et le caméra est à part de l'action et là dans ce film la, le caméra fait partie de mon expérience. C'est-à-dire c'est le profil de quelqu'un de désespéré qui est en train de désintégrer. Et c'est ça qui est intéressant dans le film, c'est que le film et le personnage sont unis. »

    Avec 55 millions de dollars de budget, Flight Plan a été un carton en 2005 avec $89,707,299 de recettes.

     

     

    Inside Man, l'homme de l'intérieur

    Nouveau thriller pour Jodie Foster. En 2006, elle a accepté de tourner dans Inside man - l'homme de l'intérieur, aux côtés de Denzel Washington et Clive Owen, sous la direction de Spike Lee. Ce film narre l’histoire d’un flic (Denzel Washington) qui se met en tête d'arrêter un ingénieux braqueur de banques (Clive Owen), auteur d'un nouveau braquage avec prise d'otages. L'intervention d'une négociatrice ambitieuse mandatée par la banque (Jodie Foster) sur les lieux mêmes du casse va compliquer la situation. Sorti le 12 avril 2006, le film est un carton, et est le plus gros succès à ce jour de Spike Lee. Nouveau succès également pour Foster qui atteint toujours les 100 millions de dollars.

     

    À vif

    Article détaillé : À vif.
     

    Un retour au cinéma sous le signe du thriller. Non contente d'être à l'affiche de deux films à suspense (Flight Plan et The Inside Man) en même temps, Jodie Foster confirme son come-back avec le thriller urbain À vif de Neil Jordan, écrit par Cynthia Mort et produit par Joel Silver, grand spécialiste du cinéma d'action. Habituée à ce type de rôles depuis Le Silence des agneaux et Panic Room, l'actrice américaine interprète la victime d'une violente agression qui tente de se remettre de ce lourd traumatisme. Dans son esprit germe peu à peu l'idée de vengeance... Le film, produit par les studios Warner Bros., est sorti en septembre 2007 en France.

    Lors de sa sortie, la réputation de Jodie Foster a fait son œuvre sur le box-office. En effet, malgré les critiques mitigées parues outre Atlantique, À vif a rapporté 14 millions de dollars ce qui est tout de même un faible résultat pour un film avec Jodie Foster et c'est là que les critiques ont peut être eu leur effet. Cette dernière est en effet plus que bankable habituellement. Lors de leurs sorties Flight Plan avait amassé 25 millions, Panic Room, 30 millions et The Inside Man, 29 millions de dollars. À titre d'exemple, le journal Baltimore Sun a décrit ce film comme un récit vengeur prétentieux et fantaisiste. Mais, comme souvent avec Jodie Foster, les spectateurs étaient en majorité des spectatrices qui, selon les micro-trottoirs, ont trouvé le film excellent...

    Avec 36,566,302$ de recettes au total, la Warner, qui vient également de subir un nouvel échec, cette fois-ci cuisant, avec Invasion, a annoncé qu'elle ne produirait plus de film avec une femme pour héroïne.

    En France, après les résultats décevants de Flight Plan (seulement 760 747 entrées), le démarrage plutôt mou de À vif prouve que le nom de Jodie Foster en tête d'affiche n'attire plus les foules. Le film de Neil Jordan n'a pour l'instant totalisé que 259 669 entrées en trois semaines d'exploitation.

    Malgré un bilan en demi-teinte, Jodie Foster est honorée par une sixième nomination pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, remporté par Julie Christie pour Loin d'elle.

     

    L'Île de Nim

    Article détaillé : L'Île de Nim.

    Après la promotion de À vif, Jodie Foster s'est rendue en Australie tourner un film pour enfants intitulé L'Île de Nim, de Jennifer Flackett et Mark Levin, avec la jeune Abigail Breslin.

     

     

     

    Foster interprète un écrivain agoraphobe, qui vit seule, cloîtrée chez elle pour écrire les aventures de son héros, Alex Rover (Gerard Butler). La jeune Nim (Abigail Breslin), 11 ans, lui envoie un mail pour venir la sauver. Extrêmement émue, elle se rend sur l'île hostile où vit Nim et son père, perdu en mer.

    Pour sa promotion française le 9 avril 2008, elle déclare: « J'ai fait différents films dans ma vie. J'adore les drames et je les adorerai toujours. Il s'agit de mon premier grand amour au cinéma. J'ai eu envie de faire un film plus léger et de vivre une expérience plus légère... et j'ai eu envie de faire un film que mes enfants puissent voir. »

     

    CARNAGE

     

     

     

     

     

    Flora Plum

    C'est pendant la promotion de L'Île de Nim que Jodie Foster a annoncé que son projet Flora Plum mainte et mainte fois repoussé était toujours en préparation.

    Ecrit par Steven Rogers, Flora Plum se situera dans les années 1920 et racontera l'histoire d'un monstre de foire (Ewan McGregor) qui tombe amoureux d'une jeune fille sans le sou (Claire Danes) venue travailler dans le cirque dont il est la "vedette".

     

     

     

    Années 2010

     

    Le 25 février 2011 au Théâtre du Châtelet, elle préside la trente-sixième cérémonie des Césars.

     

    Le Complexe du castor

    Elle réalise Le Complexe du castor et y interprète l'épouse du personnage principal. Mel Gibson est ce maniaco-dépressif dont la thérapie est une marionnette de castor avec un accent. Dans ce film, à la fois absurde et dramatiquement réaliste, l'actrice sait mettre en scène la psychologie de chaque personnage. Le Complexe du castor est sélectionné hors-compétition à Cannes, en 2011.

     


    Jodie Foster retrouve alors Mel Gibson (Maverick, 1994) et la montée des marches (Taxi driver, 1976)

     

     

     

     

    Projets :

    Toujours en réalisatrice, elle développerait un biografilm sur la vie de Leni Riefenstahl. Juin 2010, elle est pressentie pour jouer dans le premier film de Wentworth Miller, aux côtés de Carey Mulligan, Stoker.

     

     

     

    Box-Office :

    FilmAnnéeRecettes
    Le Silence des agneaux 1991 275 726 716 $
    Flight Plan 2005 225 706 988 $
    Panic Room 2002 196 308 367 $
    Inside Man 2006 184 634 237 $
    Maverick 1995 183 031 272 $
    Contact 1997 165 901 744 $
    Sommersby 1993 140 081 992 $
    Anna et le roi 1999 113 996 937 $
    L'Île de Nim 2008 99 939 520 $

     

     

    AnnéeTitre du FilmRôleDétails
    1968 Mayberry, R.F.D.   Série télévisée
    1970 Menace on the Mountain Suellen McIver Téléfilm
    1972 Kansas City Bomber Rita  
    Napoleon and Samantha Samantha  
    My Sister Hank Henrietta "Hank" Bennett Téléfilm
    1973 Rookie of the Year Sharon Lee Téléfilm
    Alexander, Alexander Sue Téléfilm
    The Addams Family Pugsley (voix) Série télévisée
    Kung Fu Alethea Patricia Ingram Série télévisée
    Tom Sawyer Becky Thatcher  
    One Little Indian Martha McIver  
    1974 Alice n'est plus ici (Alice Doesn't Live Here Anymore) Audrey  
    Smile, Jenny, You're Dead Liberty Cole Téléfilm
    Paper Moon Addie Loggins Série télévisée
    1975 The Secret Life of T.K. Dearing T.K. Dearing Téléfilm
    1976 La Petite Fille au bout du chemin (The Little Girl Who Lives Down the Lane) Rynn Jacobs  
    Un vendredi dingue, dingue, dingue Annabel Andrews  
    Bugsy Malone Tallulah BAFTA
    Taxi Driver Iris Steensma BAFTA
    Echoes of a Summer Deirdre Striden  
    1977 Candleshoe Casey Brown  
    La Cabine des amoureux Teresina Fedeli  
    Moi, fleur bleue (Stop Calling Me Baby!) Isabelle Tristan - Fleur bleue De Éric Le Hung avec Jean Yanne
    1980 Foxes Jeanie  
    Carny Donna  
    1982 O'Hara's Wife Barbara O'Hara  
    1983 Svengali Zoe Alexander  
    1984 Le Sang des autres (The Blood of Others) Hélène Bertrand  
    Hotel New Hampshire (The Hotel New Hampshire) Frannie Berry  
    1986 Mesmerized Victoria Thompson  
    1987 Siesta Nancy  
    Five Corners Linda  
    1988 La Mémoire brisée (Stealing Home) Katie Chandler  
    Les Accusés (The Accused) Sarah Tobias Oscar de la meilleure actrice
    Golden Globe
    1989 Rabbit Ears (Rabbit Ears: The Fisherman and His Wife) Narrateur  
    1990 Une trop belle cible Anne Benton  
    1991 Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) Clarice Starling Oscar de la meilleure actrice
    BAFTA
    Golden Globe
    Le Petit Homme (Little Man Tate) Dede Tate  
    1992 Ombres et Brouillard (Shadows and Fog) Prostituée  
    1993 Sommersby Laurel Sommersby  
    1994 Maverick Annabelle Bransford  
    Nell Nell Kellty  
    1997 X-Files, aux frontières du réel (The X-Files) Betty (voix) (Episode Never Again) Série télévisée
    Contact Dr. Eleanor Arroway  
    1999 Anna et le Roi (Anna and the King) Anna Leonowens  
    2002 (The Dangerous Lives of Altar Boys) Sœur Assumpta  
    Panic Room Meg Altman  
    2004 Un long dimanche de fiançailles Élodie Gordes  
    2005 Flight Plan Kyle Pratt  
    2006 Inside man - l'homme de l'intérieur (Inside Man) Madeline White  
    2007 À vif (The Brave One) Erica Bain  
    2008 L'Île de Nim (Nim's Island) Alexandra Rover  
    2009 Les Simpson (The Simpsons) Maggie adulte (voix)
    (épisode Four Great Women and a Manicure)
    Série télévisée
    2011 Le Complexe du Castor (The Beaver) Meredith Black également réalisatrice
    Carnage Penelope  
    2013 Elysium    

     

      photo

     

    Réalisatrice :

    AnnéeTitre françaisTitre original (si différent)
    2013 Flora Plum  
    2011 Le Complexe du Castor The Beaver
    1996 Week-end en famille Home for the Holidays
    1991 Le Petit Homme Little Man Tate

     

    Diplômes :

    • 1980, Lycée français de Los Angeles
    • 1985, Yale University (Maîtrise de Littérature)
    • 1997, Honoris Causa Yale University (Beaux Arts)

     

     

    Vie privée :

    Discrète sur celle-ci, Jodie Foster a deux enfants, Charles né en 1998 et Kit né en 2001, dont le nom du ou des pères n'est pas connu. En 2007, elle fait pour la première fois publiquement allusion à sa relation avec la productrice Cydney Bernard (supposément sa partenaire depuis plus de quinze ans) en mentionnant lors d'un discours « ma belle Cydney, qui est à mes côtés dans les moments les plus horribles comme dans les meilleurs ». Elle se séparera de Cydney Bernard peu de temps après pour s'installer avec Cynthia Mort, la scénariste de À vif.

    Jodie Foster a deux sœurs, dont une, Lucinda qui vit en France, et un frère.

     

     

    Jodi Foster en Armani printemps-été 2011.

     

     

     

     

     

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    BIOGRAPHIE

    D'origine sicilienne flamande, il passe son enfance entre la région parisienne et Marseille.
    Dès l'âge de 10 ans lors d'une colonie de vacances, il monte sur les planches et interprète un sketch comique. C'est la révélation, entendre son public rire le motive à poursuivre sur cette voie, passionné d'humoristes, ou plutôt comme il aime les appeler : les "Sketchers", ceux qui font des sketches. Il adore fouiner rue des Ecoles à Paris, acheter des disques vinyles ou des k7 de divers sketchers.


     

    A l'âge de 17 ans avec son "frère spirituel", David Salles, ils décident d'aller faire une audition pour une émission de télé à Strasbourg… en vain. Ils ne sont pas pris, mais rencontrent une comédienne dans le train, qui leur conseille de prendre des cours car ils avaient, d'après elle, "quelque chose".
     

    Et c'est à "La Nouvelle Ecole de l'Acteur" avec un professeur guatémaltèque, Rafaël Gozalbo, qu'ils apprennent l'écriture, l'improvisation en groupe, le seul en scène, le 2 en scène, et 3 et 4…

     

      

    Ensuite Bruno part à l'aventure, mais le chemin est long et semé d'embûches, d'embuscades, de petits boulots.

     

    En 1993, il écrit son premier spectacle, "On n'a pas le titre", avec Emmanuel D'ancourt, et sa suite : "On n'a toujours pas le titre !" Puis en 1994, il écrit le one man show "N'est pas cochon d'inde qui veut !"
     

    Bruno Salomone

     

      

    1996, tout s'enchaîne après un passage chez Graines de Stars, il auditionne au Carré blanc à Paris, et y joue son spectacle en compagnie d'Eric Collado, Jean Dujardin, Eric Massot et Emmanuel Joucla. Chacun d'eux avait son propre spectacle, mais la complicité fut tellement forte qu'avec la plus grande spontanéité, les Nous c Nous ce sont formés, recueillant un grand succès, à la télévision notamment.

     

    Il commence la scène en 1991, en jouant dans des petites salles et des MJC. Il a aussi travaillé chez Eurodisney, où il a incarné le personnage Dingo.

    Après la dissolution du groupe, il crée deux one man show et joue dans quelques téléfilms. En 2004, il retrouve Jean Dujardin et Eric Collado dans le film Brice de Nice.

    .

     

     

     

     Au cinéma, après une première apparition dans Gamer, il est dans Le carton de Charles Némès etprête sa voix au personnage de Syndrôme dans Les Indestructibles des Studios Pixar. Suivent un petit rôle dans la série télé "Clara Sheller" et dans l'adaptation cinéma de Brice de Nice, face à son complice Jean Dujardin, dans le rôle d'Igor Hossegor.

     

    Alexandre Brasseur, Bruno Salomone et Pierre Mondy

     

    Début 2007 il passe dans le Hellphone de James Huth, avant de tenir le haut de l'affiche -enfin- avec Alexandra Lamy dans Cherche fiancé tous frais payés, une comédie éreintée par la critique et peu suivie du public. Changement de registre quelques semaines plus tard avec La maison de Manuel Poirier, aux côtés de Sergi López et BéréNice Béjo.

    En 2007, il joue l'un des personnages principaux de la série de France 2 Fais pas ci, fais pas ça, qui obtient un très beau succès.

     

      

    En 2008, il est à l'affiche de la comédie Fool moon aux côtés de Artus de Penguern. En 2009, on le retrouve à l'affiche de Lucky Luke de James Huth, aux côtés notamment de Jean Dujardin, Michaël Youn et Sylvie Testud. Il y fait la voix du cheval du cowboy : Jolly Jumper.

     

     

    JPEG - 86.3 koLes Bouley au completDe G à D : Alexandra Gentil, Isabelle Gélinas, Myrtille Gougat, Bruno Salomone, Lilian Dugois

     Bruno Salomone

     

    Filmographie

     

      

     

      

      

      

    Télévision :

      

    Voxographie :

      

      

    Spectacles

    Spectacles Seul en scène:

    • 1997 : N'est pas cochon d'Inde qui veut ! capté au Palais des Glaces
    • 2001-2002 : Mi-homme, mimolette : capté au « théâtre Trévise » et « Bataclan. »
    • 2002-2003 : Bruno Salomone Reloaded : joué au « Bataclan » « Olympia »

     

      “La parenthèse inattendue”.

    Emission de Frédéric Lopez - France 2

     

    SOURCES : WIKIPEDIA et http://www.cinefil.com/star/bruno-salomone

     

     

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    Une vie...

     

    Né à Londres le 16 Avril 1889, au milieu d'une famille d'artistes de music-hall (son père, Charles, était un "comique excentrique" et sa mère, Hannah Hill, était actrice d'opérettes) l'enfance de Charles Spencer ne fut pas des plus tranquilles.

    Alors que Charles Sr, ne trouvant plus d'engagements, sombre dans l'alcoolisme avant d'abandonner le foyer (et de mourir clochard en 1896), sa mère perd peu à peu sa voix et doit renoncer à son métier.

    Il doit très vite gagner de l'argent et tente sa chance sur les planches.

     

    Fichier:Charlie Chaplin I.jpg

     

     

    Engagé à l'âge de 9 ans dans la troupe Eight Lancashies' Lads, il met la première fois les pieds aux Etats Unis en 1910 pour un séjour d'un an avec la troupe Fred Karno, spécialisé dans la pantomime.

     

     

    Photographie de Charlie Chaplin debout et en costume tenant une poupée représentant Charlot

    Deux ans plus tard, il est engagé par Mack Sennett pour la Keystone.

    C'est en Janvier 1914 qu'il tourne son premier film Making a living sous la direction de Henri Lehrman. Il tournera cette année-là près de 35 films (n'excédant pas une bobine), dont 23 dirigé par lui-même.

     Afficher l'image d'origine

    En parallèle au succès des films où apparaît un personnage de clochard qu'il a créé, son salaire connaît une croissance exponentielle (150 $ /semaine à la Keystone, 1250 $ /semaine en 1915 chez Essanay pour atteindre 10000 $ /semaine l'année suivante chez Mutual).

      

      

    Entre Mars 1916 et Juillet 1917, il tourne ses premiers chefs d'oeuvres :

    Charlot s'évade, Charlot policeman ou l'Emmigrant, puis pour la First National en 1918 Une vie de chien, Charlot soldat.

     

     

     

    Mary Pickford & Charlie Chaplin photographed at the announcement of the formation of the United Artists corporation,1919:

    En 5 ans, il sera apparu dans près de 75 films.

     

    Charlie Chaplin, Mary Pickford and Douglas Fairbanks:

    En fondant la United Artist avec Mary Pickford et son mari Douglas Fairbanks et D.W. Griffith en 1919, Chaplin s'offre enfin le temps pour tourner.

     

    Afficher l'image d'origine

    A la même époque, il se marie pour la première fois, et ce avec Mildred Harris (il divorcera en 1923).

     

     

    Fichier:Chaplin The Kid.jpg

     

    1921 voit le tournage de son premier long métrage, le Kid, qui est un triomphe mondial. Suivent en 1923 le pèlerin et l'Opinion publique, seul film où il ne jouera pas, et la Ruée vers l'or en 1925.

     

     

    Son union avec Lita Grey, débutée en 1924, s'achève par un second divorce en 1927. Les avocats de cette dernière saisissent sa maison, son studio et son film en cours, le Cirque, qui une fois de plus triomphera dès 1928.

     

     

     

    La même année, apparaît le cinéma parlant forçant les vedettes du muet à évoluer. Pour sa part, Chaplin, comme Eisenstein, considère que cette invention est sans avenir. Il déclare d'ailleurs au cours du tournage des Lumières de la ville : 

     

     

    " Le dialogue pour mon usage personnel ? Jamais! Le dialogue est aussi peu nécessaire aux films que la parole aux symphonies de Beethoven." 

     

     

    Il ne cédera pas à la pression des financiers qui, en pleine crise économique, désirent lui imposer ce nouveau format. Il ne leur concédera qu'une seule chose : le film sera sonore et il composera lui-même la partition musicale.

     

     

     

     

    Le tournage lui ressemble à un cauchemar, s'étalant sur près de 30 mois, où certaines scènes (notamment celle où la jeune aveugle rencontre pour la première fois Charlot et se méprend sur sa fortune) sont recommencées près d'un millier de fois. 

     

    Car l'enjeu est de taille : le choix de Chaplin sera-t-il suivi par le publique alors que tous les succès sont devenus parlants ? L'avant-première en 1931 viendra confirmer cette décision.

     

     

    C'est avec Paulette Goddard, sa nouvelle épouse depuis 1933, qu'il prépare les Temps modernes, lui donnant des cours de chant, de danse, répétant inlassablement les mêmes scènes, jusqu'à l'épuisement, comme le raconte Charlie Chaplin Junior dans Charlie Chaplin, mon père.

     

     

     

    Sorti en février 1936, les Temps modernes divisent les critiques, certains trouvant l'absence d'unités fâcheux, les autre considérant le film comme un chef d'oeuvre visionnaire. Du côté des seconds, Jean Renoir déclarera :

     

    "le film de Charlot, c'est mieux qu'un spectacle, c'est un refuge. [..] Une heure de conversation avec son ombre sur l'écran, et me voila plein d'enthousiasme, plein de foi dans les destins du cinéma, véritablement gonflé à bloc.".

     

     

     

    Le couple Chaplin, éprouvé par le tournage, décide de parcourir le monde. Après la Chine où ils ont projeté un film sur le monde véridique du cinéma, ils retournent en Europe, et tout particulièrement à Paris. Chaplin sympathise avec Jean Cocteau et projette de tourner soit une biographie de Napoléon ou du Christ...  En fait, il ne sait plus quoi faire de Charlot. Il donnera d'ailleurs à Maurice Bessy la dernière badine du vagabond lui disant que "Charlot est mort".

     

     Charlie Chaplin:

     

    En 1937, alors que ses films sont interdits en Allemagne car Hitler s'est offusqué de la ressemblance de sa moustache et celle du juif vagabond, Alexandre Korga suggère à Chaplin d'utiliser cette ressemblance. Mais il hésite, car au vu de la durée d'un tel projet, qu'adviendrait-il si Hitler mourrait ?

    Néanmoins, il se documente sur l'homme, étudiant chaque attitude du dictateur, relevant chaque manie.

     

     

     

     

    Le 4 Juin 1939, Cinémonde annonce le démarrage du Dictateur (1940).

     

     

    Toutefois, il y a une nette opposition, du Hayes office au bureau de Londres qui n'est pas sûr de pouvoir le distribuer (le Foreign Office s'efforçant de consolider une paix si fragile). 

     

     

    Naturellement, à la déclaration de la guerre contre l'Allemagne, ce film devient indispensable et Chaplin doit faire face à une tension constante, persécutant son entourage et particulièrement Paulette, qu'il traite comme une débutante.

     

    Leur mariage n'y survivra pas.

     

     

      

    Malgré de multiples tracas (procès en reconnaissance de paternité, qu'il perdra en dépit de toutes les expertises en sa faveur, convocation devant la commission des activités anti-américaines...) il milite pour l'ouverture d'un second front en Europe : 

     

    "La Russie se bat dos au mur. Hitler a pris bien des risques.

     

    Le plus grand, c'est la campagne de Russie.

     

    Que Dieu l'assiste s'il ne parvient pas à franchir le Caucase cet été.

     

    Que Dieu l'assiste s'il doit passer un autre hiver devant Moscou.

    Ses chances sont précaires, mais il a pris ce risque.

     

    Si Hitler peut prendre des risques, pourquoi pas nous ?

     

    Donnez nous de l'action. Donnez nous plus de bombes sur Berlin.

     

     

    Donnez nous ces hydravions Glenn Martin pour faciliter nos problèmes de transports.

     

    Et surtout, donnez nous un second front tout de suite!"

     

     

    Après la fin de la guerre, Chaplin ses 2 derniers films américains (Mr Verdoux en 1947 et son ultime chef d'oeuvre les Feux de la rampe en 1952). Victime d'une campagne d'hostilité, orchestrée par Edgar Hoover patron de la CIA durant près de 40 ans, il quitte les Etats Unis en Septembre 1952, avec Oona son épouse depuis 1949, pour s'installer en Suisse. Il rend alors son passeport au consul américain à Genève. Il n'y retournera que 20 ans plus tard pour recevoir un Oscar d'honneur.

     

     

     

    Sa dernière apparition cinématographique, Un Roi à New-York en 1957, caricature le mode d'existence américain sans retrouver la magie de ses opus précédants. Bien que doté d'un casting alléchant (Marlon Brando, Sophia Loren) et seule oeuvre en couleur de Chaplin, la Comtesse de Hongkong (1966) déçoit critiques et public.

    Il disparaît le 24 Décembre 1977 à Corsier sur Vevey, à l'age de 88 ans.

    Auteur : Vatzhol Fox

     

    Sources : http://www.a525g.com/cinema/charlie-chaplin.php

    Fichier:Walk of fames Charlie.jpg

     

     

     

     

     

     

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    RENCONTRE  INSOLITE !!!

    Dans ma vie de journaliste, j’aurais eu la chance de côtoyer plusieurs mythes et quelques icônes aussi!

    Les plus illustres, étaient jusqu’alors, les Champions automobiles, les inoubliables et légendaires, Juan Manuel Fangio, l’Argentin et Ayrton Senna da Silva, le Brésilien

    Mais en cette fin d’hiver, il m’a été donné l’occasion tout à fait exceptionnelle, de me retrouver au côté d’une personnalité elle-même ‘Star’ dans son pays – les USA – et ce au début des années 60, Neile Adams, célèbre actrice, à Hollywood.

    Mais, Neile en Europe est avant tout et surtout connue pour avoir été pendant près de deux décennies, de 1958 à 1972, la femme du grand acteur, trop tôt disparu et que fut l’immense, Steve Mc Queen

     

     

     

    Vivant aujourd’hui à Century City, près d’Hollywood au nord de Los Angeles et de passage à Paris, ce fut donc un immense honneur et évidemment un très, très grand plaisir, de pouvoir faire sa connaissance et de pouvoir bavarder et papoter à loisir avec elle et notamment d’évoquer ce qui pour moi représente essentiellement Steve Mc Queen, le film LE MANS !

      

    Danseuse de formation, Neile n’a tourné qu’une petite vingtaine de films et téléfilms, mais elle est surtout connue pour avoir été la première épouse de  » L’icône  » que fut McQueen. Elle lui consacra d’ailleurs l’ouvrage « MY HUSBAND, MY FRIEND » et participe régulièrement à des émissions ou reportages sur lui.

    Elle a d’ailleurs tourné dans un film à ses côtés.

     

     

    Steve McQueen, de son vrai nom Terence Steven McQueen, est né le 24 mars 1930 à Beech Grove dans l’état de l’Indiana aux États-Unis et il est mort le 7 novembre 1980 à Ciudad Juarez au Mexique.

      

    Neile, nous confie à ce sujet :

    » Ou il était venu faire soigner son cancer, les médecins Américains le jugeant perdu et refusant l’opération qu’ils jugeaient inutile »

     

     

    Plus de trente ans après sa disparition,  Steve McQueen qui fut un acteur, producteur et aussi pilote automobile et amoureux des belles motos, est bien toujours présent dans la mémoire de notre génération

    A l’époque, il faut reconnaitre que ses rôles ‘anti-héros’ avaient fait de Steve McQueen une véritable icône de la contre-culture, qui lutta contre la guerre du Vietnam

    En 1974, il était, rappelons-le, la « Star  » du cinéma…. la mieux payée au monde !

    Mais avant d’en arriver là, il en a bavé…

    STEVE ET NEILE

      

      

    C’est en 1956, qu’il tourne dans son premier film, ‘ Marqué par la haine ‘ Mais son nom ne figurera même pas au générique !!!

    Mais, Steve va rapidement obtenir le rôle qui le propulsera ‘ Star ‘ dans le temple du cinéma à Hollywood, celui du…  chasseur de primes Josh Randall, dans la série télévisée ‘Au nom de la loi ‘

    Steve, chasseur de primes dans le grand Ouest Américain,  armé d’une Winchester calibre 44/40 modèle 1892 à crosse et canon sciés. Il jouera au total dans 94 épisodes pendant trois années, de 1958 à 1961.

    Et, rapidement,  il devient l’une des figures les plus connues d’Amérique.

    En 1960, le film ‘Les Sept Mercenaires ‘ aux côtés de Yul Brynner, Charles Bronson et James Coburn, d’abord puis ‘ La Grande Évasion ‘ensuite le consacrent définitivement.

    Bullitt, film mythique dans lequel on trouve les séquences de courses-poursuites les plus incroyables de l’histoire du cinéma et Le Mans, un film tout à la gloire des sports mécaniques et de la très mythique et prestigieuse course Sarthoise en 1971, en feront encore un ‘ HÉROS ‘.

    Surtout pour les Teenagers, les ados, dont Steve est « L’idole »

     

     

    Steve McQueen, était un grand amateur de compétitions et réalisait lui-même plusieurs cascades dans ses films. C’est cette passion qui est à l’origine du film Le Mans!

    L’année précédente en 1970, il avait brillé en course, se classant second associé à Peter Revson – l’héritier de la maison de parfums Revlon -lors des 12 Heures de Sebring, au volant d’une Porsche 908

    Steve McQueen avait disputé l’épreuve avec une jambe dans le plâtre et ce à la suite d’un accident de moto survenu deux semaines auparavant.

    Côté  » Vie privée  » il épousa en 1957, l’actrice Neile Adams, née en 1930, à Manille  aux Philippines

     

     

      

    Mais McQueen est un homme à femmes reconnu et Neile le laisse faire, mais lorsque sa liaison avec l’actrice Barbara Leigh apparaît au grand jour, Neile le prend mal et leur mariage bat de l’aile.

      

    Lorsque Steve McQueen, pressent que sa femme le trompe, il devient fou.

      

    Pendant plusieurs semaines, il essaie de savoir la vérité.

    Quand Neile la lui dit et qu’elle confirme sa courte liaison avec un acteur, Steve la menace d’une arme. Il devient de plus en plus paranoïaque et finalement, après qu’il l’ait battue avec une rare violence, Neile demande le divorce en 1972

    De leur mariage, sont nés deux enfants, un garçon, Chad (né le 28 décembre 1960) et une fille, Terry Leslie (née le 05 juin 1959 et décédée le 19 mars 1998 de maladie).

      

    En 1972, il entame le tournage du film Guet-Apens où il rencontre l’actrice, Ali MacGraw.

    Bien qu’attaché à sa seconde épouse, et comme avec Neile, il la trompe. Mais, il a signé un contrat de mariage ne prévoyant pas de pension en cas de divorce.

    Une fois séparé d’Ali, il s’installe avec Barbara Minty, un jeune mannequin.

    Mais Steve McQueen est malade. Il le sait depuis une visite médicale en 1978. Son cancer des poumons fait des métastases. Aux États-Unis, ses médecins refusent de l’opérer craignant pour son cœur, déjà bien fragile. Contre l’avis de ces derniers, il décide de partir pour le Mexique pour s’y faire opérer.

      

    Cette opération est controversée et vise à lui ôter le mésothéliome qu’il avait développé probablement à cause de l’amiante présent dans les combinaisons ignifugées qu’il utilisait dans les courses automobiles.

    Après trois longues heures d’opération, il ressort apparemment en bonne santé. Il est faible mais l’opération est couronnée de succès. Cependant, il décède d’un arrêt cardiaque dans la nuit du 7 novembre 1980, à Cuidad Juarez, le lendemain de l’intervention

      

     

     

     

    Neile, au cours de notre entrevue, nous a glissé quelques anecdotes !

    Ainsi

    » Le tournage du film ‘Le Mans, fut moralement éprouvant et démoralisant aux yeux de l’acteur puisqu’il y fut privé, à cause du refus des assureurs du film, de sa participation réelle aux vraies 24 heures, pourtant raison principale de sa venue en France pour tourner le film. Steve McQueen souhaitant, à l’origine, participer réellement aux 24 Heure et inclure des images et séquences de la vraie course au film. »

     

     

    Revenant sur sa rencontre avec Steve, Neile, nous glisse :

    » A l’époque, il n’avait pas le sou, était inconnu mais un bel homme. C’est d’ailleurs avec mes cachets que je lui ai offert sa toute 1ère Ferrari qui était couleur marron glacé et avait été faite sur commande, ce colori ne figurant pas au catalogue. Je crois me souvenir l’avoir réglé 14.000 dollars «

     

     

    Et, à propos de Paris :

    » J’adore Parisss ! J’y suis venue la toute  première fois en 1964 car nous avions été invités à assister au Grand Prix de Monaco par Stirling Moss. Et j’y reviens régulièrement «

    Et de nous confier :

    » Une année où nous trouvions à Biarritz et alors que, tôt le matin, nous nous promenions sur la plage de la Chambre d’Amour, subitement quelqu’un a hurlé ‘ Hello Joss Randall, Monsieur McQueen’ ! C’était un fan de Steve qui l’avait reconnu «

     

    Mais, à propos, Neile aimait elle, les belles bagnoles qui faisaient rêver McQueen ?

    » Oui, à tel point que lorsque nous vivions à Beverley Hill, je conduisais une Excalibur  »

    Et elle nous précise :

    » Mais, je préférai tout de même conduire ma petite Porsche «

    Et de se souvenir :

    » A LA (Los Angeles) on m’appelait fréquemment, Madame Bullitt  »

    En référence, à la Mustang,  » Vedette  » du film éponyme !!!

    En tout cas à bientôt … 82 ans, Neile Adams conserve une sacrée mémoire qu’elle nous a fait partager, nous distillant quelques précieux souvenirs.

     

    Gilles GAIGNAULT

    Photos : Patrick Martinoli – Gilles Vitry – Oneshooting – ATS Evolution

     

    LA DEDICACE DE NEILE ADAMS MCQUEEN POUR LES FANS D’AUTONEWSINFO

    DÉDICACE SOUVENIR POUR LES INTERNAUTES DU SITE AUTONEWSINFO

     

    LA VENTE AUX ENCHÈRES DE LA PORSCHE DE STEVE MCQUEEN DU FILM LE MANS

    http://www.autonewsinfo.com/2011/08/25/la-porsche-911s-de-steve-mcqueen-vendue-865-000-e-21025.html

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