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    Jean-Louis Murat : "Ça me plaît assez qu'on ne m'aime pas"

      

    Alors que sort son nouvel album "Grand Lièvre", le plus individualiste des chanteurs s'est confié au Point.fr. Interview au lance-flammes.

     

    Jean-Louis Murat travaille comme les paysans dont il célèbre l'existence. D'abord il compose, retiré dans les monts d'Auvergne, puis il enregistre, puis il joue, puis il se terre à nouveau pour reprendre le cycle de sa vie d'artiste. C'est méticuleux, régulier, et toujours talentueux, comme il le prouve avec son dernier album, un petit bijou d'écriture et de mélodie baptisé Grand Lièvre (1). Jean-Louis Murat, un homme rare, mais disert.

    Le Point.fr : Vous vous tenez en marge du système. Pourquoi refuser de participer aux opérations caritatives, comme Les Enfoirés ?

    Jean-Louis Murat : Je trouve ce système dégoûtant. Les jolis coeurs, les plus-généreux-que-moi-tu-meurs, je n'y crois pas du tout. Tous ces artistes sont des monstres d'égoïsme. La vraie générosité, elle est silencieuse. Tu fais, mais tu fermes ta gueule. Ça ne doit pas devenir un élément de promotion.

    Les artistes qui y participent n'ont aucune volonté d'aider une cause, selon vous ?

    Non, ils font de la promo. N'importe quelle maison de disque te dira que la meilleure émission de variétés, c'est "Les Enfoirés", et qu'il serait bien d'y être. Tout est dit.

    Même pas un soupçon d'altruisme ?...

    Moi, toutes ces qualités-là, l'altruisme, le machin, je m'en bats les c... Ces hommes de gauche patentés, je connais leur mode de fonctionnement. Le plus grand des jolis coeurs, Renaud, je l'ai vu faire un truc qui te conduit normalement en prison. Il est devenu mon ennemi de base, même si on ne tire pas sur une ambulance. J'ai vu aussi des hérauts de la gauche jouer au poker une petite nana perdue, une nana de 16 ou 17 ans. "Elle est pour toi ou elle est pour moi ?" Je les ai vus faire ça, ces mecs qui hurlent à la mocheté du monde dès qu'un chien se fait écraser. Dans le business, c'est pire. C'est un milieu où il faut se taire. Ils ne peuvent pas me supporter, je le leur rends bien. Je n'ai pas d'amis là-dedans.

    C'est pourquoi vous avez choisi de vivre et travailler en Auvergne ?

    Oui. Je ne suis jamais arrivé à me faire à ce milieu. Au début, j'avais un appartement à Paris, parfois je me mélangeais un peu, mais c'était une catastrophe. Je me souviens d'une fois où j'ai mangé avec le patron d'une maison de disque et sa grande vedette. Je n'ai pas passé l'entrée. Je leur ai dit : "Je n'ai rien à voir avec vous, je vous emmerde, au revoir, je me casse."

    Vous dénoncez aussi l'engagement politique des artistes.

    C'est le triomphe de l'hypocrisie. Les chanteurs se mettent toujours du côté du manche. La vie d'artiste est beaucoup plus confortable si tu es vaguement contre. Ils essaient de se placer sous une sorte de lumière marxiste. Ils disent : Je suis un rebelle, je suis socialiste. Tous les cons font ça.

    Tous ne sont pas de gauche !

    Non. Tu peux aussi faire une carrière de lèche-cul à la Souchon. C'est le plus grand stratège de la chanson française. Il est passé de Pompidou à Sarkozy sans broncher. C'est un centriste, si on veut. Souchon, c'est le Lecanuet de la chanson, ou alors, pour être plus moderne, c'est le Bayrou de la chanson. Un exemple à suivre si on veut vendre des disques.

    Vous ne vous reconnaissez dans aucun parti ?

    Je n'ai jamais été de gauche une seule minute dans ma vie, mais je n'ai jamais été de droite non plus. L'engagement, c'est différent, c'est le pont plus loin. Si tu t'engages, tu dois faire abstraction du fait de savoir si tu es de droite ou de gauche. Ou alors il faut faire de la politique comme Flaubert, c'est-à-dire déceler la connerie, sortir le détecteur. C'est un spectacle tellement ridicule qu'il faut jeter un regard neuf dessus. On aurait besoin de Blake Edwards pour mettre en scène la clownerie de l'accord passé ces derniers jours entre les Verts et le PS, par exemple !

    L'artiste n'a rien à dire politiquement ?

    Mais quelle est la valeur de l'artiste dans la société ? Qu'est-ce que c'est que ces petits chanteurs de variétés qui font des trucs à la con de trois minutes avant de disparaître, et qui d'un seul coup ont des consciences de Prix Nobel de la paix ? Ça n'est pas sérieux.

    Vous faites malgré tout des choix politiques, comme tout le monde...

    Idéologiquement, j'aime beaucoup Léon Bloy, Bernanos. Ils ont une façon de penser dans laquelle je me retrouve. Ce sont des pré-communistes, des pro-chrétiens. Si je doute de quelque chose, il suffit de quelques pages de Bernanos, ça me remet à cheval ! Mais ce n'est pas tellement de la politique, c'est plutôt une façon d'envisager la vie et l'individu.

    Donc, vous ne vous engagerez pas pour une cause ?

    Jamais. L'idéologie chez les artistes, c'est une funeste blague. Ce qu'ils portent vraiment, c'est dans leurs chansons et leur comportement.

    Et vous, pourquoi faites-vous des chansons ?

    Pour moi. Si elles rencontrent des gens, très bien. Mais je n'ai jamais pensé à quelqu'un d'autre que moi en écrivant une chanson. Même dans la chanson populaire, même Bruant, même Pierre Perret, ils pensent d'abord à leur gueule.

    C'est de l'égocentrisme !

    Non, c'est la nature des choses. Je ne pense pas qu'un artiste puisse amener quoi que ce soit. Je pense que les enjeux sont ailleurs. Ils sont à l'extrême intérieur, dans le saint des saints de chacun. La seule idée que j'aimerais faire passer, c'est que chacun a en soi une énergie quasi infinie.

    C'est ce que vous démontrez sur scène, où vous semblez comme possédé ?

    Sur scène, je vais dans une sorte de château-fort intérieur. S'il y a quelque chose qui peut être exemplaire chez l'artiste, c'est ce chemin sportif qui mène vers ce "Fort-Boyard" dans lequel je me mets sur scène. Ce chemin a du sens. Un concert, c'est un meeting d'athlétisme. Je ne l'envisage que comme ça. Je fais un disque tous les ans parce que je défends une idée quasi héroïque de l'énergie. Je peux regarder quinze fois un sprint d'Usain Bolt, et ça me sert pour écrire mes chansons. Je suis dans quelque chose de primitif, d'où vient l'énergie, le feu sacré.

    En revanche, vous ne parlez pas pendant un concert. Les spectateurs ont l'impression que vous les méprisez...

    Je ne dis plus rien parce que tout le monde filme. Cinq minutes après, tu te retrouves sur Internet. Pourtant, j'ai eu des moments très spectaculaires. Le lundi qui suit la défaite de Jospin en avril 2002, par exemple, je suis en concert à la Cigale. J'attaque par une blague où je dis : 80 ans de communisme, 80 millions de morts, on est bien débarrassé ! Silence de cathédrale dans la salle. Le public ne supporte pas ce genre de truc ! En fait, j'aime beaucoup déclencher le rire jaune, j'aime bien aller à la limite. Il faut être créatif.

    Qui sont vos héros personnels ?

    Les sportifs, comme Usain Bolt ; peu d'artistes, ou alors des morts. J'aime Proust, par exemple. En musique, j'en ai très peu. J'aime bien les gagnants, mais aussi les losers. Je trouve qu'il y a une abnégation incroyable chez Van Morrison, chez Tony Joe White, chez JJ Cale. Ils ne sont jamais arrivés en haut mais ils s'en foutent, ils rament !

    Ils ont cette fameuse énergie, ce feu sacré ?

    Voilà ! J'aime aussi les gens qui, comme Bernanos, vont vers le surnaturel ou le mysticisme. Hector, Achille, Léon Bloy, Bahamontès et Usain Bolt, c'est un mélange de tout ça. Mais j'aime pas les lopettes, ce qui semble être la particularité du monde politique : fabricant de lopettes. Même Proust pouvait provoquer quelqu'un en duel et aller au coin du bois. Dans le monde politique d'aujourd'hui, pas un seul serait capable de le faire !

    L'une de vos chansons, sur votre dernier album, proclame ceci : "Dans ce monde moderne je ne suis pas chez moi". Vous êtes misanthrope ?

    Je dis ensuite : "Merci pour tant de peine, mais je ne t'aime pas." C'est ce que je pense vraiment. C'est même vicieux, puisque ça me plaît assez qu'on ne m'aime pas. Être une vedette dans ce monde pourri, je n'apprécierais pas tellement ! C'est plutôt un honneur d'être détesté. Mais je ne suis pas suicidaire. Je suis un mec simple. Je garde les valeurs paysannes : se lever tôt, travailler. Et ce que les autres en pensent, à vrai dire, on s'en fout.

    (1) Grand Lièvre, Jean-Louis Murat, V2 Music/Polydor

     

     

    sources

     

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    Alors que son corps vient, peut-être, d'être localisé au Cambodge où il a disparu le 6 avril 1971, Sean Flynn continue d'être un mystère
     

      

      

    Sean Leslie Flynn est un acteur et photojournaliste américain né le 31 mai 1941 à Los Angeles (États-Unis), porté disparu le 6 avril 1970 dans le Kampong Cham (Cambodge), et vraisemblablement tué en 1971 par ses ravisseurs. Il a inspiré Jean Lartéguy pour son roman Enquête sur un crucifié.

     

     

    Biographie

    Unique enfant du couple que formaient Errol Flynn et Lili Damita, actrice française, Sean entreprit d'abord une carrière cinématographique dans les pas de celle de son père, puisqu'il joua notamment dans un film intitulé Le Fils du capitaine Blood, alors que le rôle-titre du film Capitaine Blood avait été l'un des plus célèbres rôles de son père.

     

    Fichier:Damita & Flynn.jpg

     

     

    Il embrassa ensuite une carrière d'aventurier qui le vit devenir successivement chasseur de tigres au Pakistan, guide de safari en Tanzanie, photographe pour Paris Match au Viet-Nam, avant d'être fait prisonnier avec son ami Dana Stone par les Khmers rouges le 6 avril 1970 qui l'exécutèrent probablement.

    Une chanson du groupe punk rock The Clash lui est dédié sur l'album Combat Rock : Sean Flynn.

     
      
      
    Filmographie

     

     

      

    Bibliographie

    • Perry Deane Young. Two of the Missing. Coward, McCann & Geoghegan, Inc., 1975. LCCN 74-79685
    • Jeffrey Meyers. Inherited Risk : Errol Flynn and Sean Flynn in Hollywood and Vietnam. New York: Simon and Schuster, 2002. ISBN 0743210905
    • Philippe Lombard. Sean Flynn, l'instinct de l'aventure. Paris: Éditions du Rocher, 2011. ISBN 9782268070254
     
     
    wikipedia
     
     

      

    1er avril 2010. – 40 ans après sa disparition, le corps du photojournaliste et acteur américain Sean Flynn aurait été retrouvé au Cambodge. Flynn avait rejoint le pays en 1970 pour couvrir le conflit opposant le gouvernement du Général Lon Nol, qui venait de renverser le roi par un coup d'État, aux khmers rouges.

     

      

    Il aurait été exécuté par ces derniers en 1971, comme d'autres journalistes étrangers. Le témoignage d'un gardien de buffles aurait permis de localiser le corps. L'ADN contenu dans les dents et les ossements retrouvés sont en cours d'analyse, selon l'ambassade américaine au Cambodge.

     

      

    Fils de la légende hollywoodienne Errol Flynn et de l'actrice française Lili Damita, Sean Flynn avait débuté une carrière d'acteur avant de rejoindre Time magazine. Il avait notamment joué les rôles du Fils du capitaine Blood (1962)

      

      

    et d'OSS 117 (Cinq gars pour Singapour, 1967).

      

    Après sa disparition, le 6 avril 1970, dans la province de Kampong Cham, sa mère a financé des recherches pendant près de 25 ans afin d'essayer de le retrouver. Le groupe The Clash lui dédie une chanson dans l'album Combat Rock en 1982.

     

     

     



    Biographie de Sean FLYNN :

    Ses parents étaient de véritables stars du 7è art. Il est le fils de la comédienne Lily Damita et du célèbre acteur Errol Flynn. Une union de sept ans au cours de laquelle naîtra Sean, en 1941.

      

    Le jeune Flynn ne verra qu’à de très rares occasions son illustre père, celui-ci étant plus préoccupé par ses aventures sentimentales et son bateau que par sa propre famille.

     

    Sean Flynn  war correspondent               in Saigon-1966. Sean was the child of Errol & Lili Damita. An actor turned photojournalist he disappeared in Cambodia while on assignment for, I believe, LIFE. He was 28.:  

     



    Lilly Damita tint Sean à l’abri de la vie tumultueuse de Hollywood et l’inscrivit dans quelques collèges réputés, notamment à Paris et Londres.

    Tout d’abord peu intéressé par une carrière au cinéma, Sean Flynn se permit le luxe de refuser un contrat que lui proposait les studios Fox.

     

    Errol Flynn and son Sean:

     

     

    Après une petite apparition dans « Ces jolies filles d’Eve », il quittera le continent américain pour se réfugier en Europe où son charme fait très bientôt des ravages auprès des jeunes filles.

     

    Lui-même ne ne résiste pas à l’appel pressant du cinéma et apparaît en 1962 dans

    « Le fils du capitaine Blood », la suite d’un célèbre film des années trente qui fit d’Errol Flynn une véritable star.

     

      Vietnam War by Sean Flynn and Dana Stone

      

    Les quelques films que tournera le jeune Flynn seront basés sur le même canevas : des rôles d’aventuriers et de baroudeur faisant surtout appel à ses dons physiques, jamais à ses capacités d’acteur.

     

    Entre les tournages, Sean Flynn profite à pleines dents de la vie.

      

    Errol Flynn and his father:

     

     

    On le voit ainsi dans les soirées et dancings au bras des plus jolies filles. La presse est unanime : Erroll Flynn a trouvé en lui son digne successeur.

     

    Sean Flynn, son of Errol Flynn, war photographer and correspondent for Life Magazine in Cambodia and Viet Nam, where he disappeared in 1970. READ: http://www.people.com/article/inside-erroll-flynn-son-mysterious-disappearance:

     

    Mais cette comparaison irrite bientôt le fils de la star.

     

    Excédé par le manque d’intérêt de ses rôles, le jeune comédien prend ses distances avec le monde du spectacle et se lance dans une nouvelle carrière : le journalisme.

     



     

      

    Photographe de presse dans les plus grands magazines, il partira pour la guerre du Viet-nam.

     

     

    Il n’hésite pas à prendre des risques.

     

    Sean Flynn  war correspondent               in Saigon-1966. Sean was the child of Errol & Lili Damita. An actor turned photojournalist he disappeared in Cambodia while on assignment for, I believe, LIFE. He was 28.:  

     

     

     

    Sean Flynn war correspondent in Saigon-1966. Sean was the child of Errol & Lili Damita.

     

    An actor turned photojournalist he disappeared in Cambodia while on assignment for,

    I believe, LIFE. He was 28

     

    Bientôt son silence inquiète les salles de rédaction mais aussi ses proches.

     

    Il sera porté disparu.

     

    Quelques années plus tard.

     

    Le journaliste Tom Paige révèlera que Sean a trouvé la mort, sans doute en Juin 1971 en reportage au Cambodge où il a été tué par les Khmers Rouges.

     

    Son corps est enterré dans un petit village à l'ouest du Mékong.

     

    http://soyons-suave.blogspot.fr/search/label/Sean%20Flynn

     

     

    Sean with Dad

    Errol, Pat, Sean and Arnella

     

     

     


    Sean at his Hollywood apartment in the 1960's

     

     

     

     


     

     

     

    VIETNAM

     



    Sean in Vietnam

     

     

    Dana Stone and Sean in Vietnam

     


    The last photo of Sean Flynn & Dana Stone as they rode out into Cambodia

     

     

     

     


    All photographs and text are from the Jack Marino & Lincoln Hurst collection
    ©2001Jack Marino Web Design - All Rights Reserved

     
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    Tu honoreras ta mère et ta mère

    Réalisé par Brigitte Roüan
    Durée : 1H32
    Date de sortie : 6 Février 2013 (FR)
    Distributeur : Ad Vitam
    Genre : Drame
    Catégorie : Le ciné autrement
    Pays d'origine : France
    Page FaceBook :

     

    De quoi ça parle ?

    "Tout va bien se passer" avait promis le médecin en accouchant Jo. Mais une quarantaine d'années et quatre fils plus tard, rien ne se passe vraiment comme prévu en ce mois d'août : alors qu'elle vient d'arriver sur le sol grec pour organiser son traditionnel festival avec sa tribu, Jo apprend que celui-ci est annulé, crise économique oblige. L'heure semble être à la tragédie mais l'instinct maternel en étendard, elle monte au front, prête à soulever des montagnes pour le "bonheur" de ses petits. Entre chamailleries, coups du sang et du sort, cet été-là ne ressemblera à aucun autre.

     

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    Gaspard Ulliel, égérie magnétique et tellement élégant !

      

    La Petite Veste Noire : Gaspard Ulliel

    en Chanel par Karl Lagerfeld

    par le 27/03/2012 18:48 | Dans l'actualité Mode

    Gaspard Ulliel a posé pour Karl Lagerfeld afin de rendre hommage à La Petite Veste Noire, pièce emblématique de la maison Chanel et unique sujet d'un livre à paraître bientôt

     

    Décidément entre Gaspard Ulliel et Karl Lagerfeld, c'est une véritable amitié mode qui s'est nouée au point que le Kaiser lui a proposé de jouer les mannequins une nouvelle fois. Karl Lagerfeld après avoir choisi Gaspard Ulliel comme égérie Bleu de Chanel, l'a invité à poser pour la Petite Veste Noire, cet ouvrage écrit, ou plutôt réalisé à quatre mains avec l'aide de la styliste Carine Roitfeld. Oui, Carine Roitfeld n'est plus la rédactrice en chef de Vogue Paris mais fourmille encore de projets et collabore notamment avec Karl Lagerfeld pour la mise en scène des campagnes Chanel. Il était donc inévitable que Carine Roitfeld et Karl Lagerfeld s'attachent à rendre un hommage très people à la Petite Veste Noire Chanel dans un livre d'art particulièrement léché où Gaspard Ulliel tient son rang de beau gosse ultra charismatique.

     

     

    Affublé de la Petite Veste Noire de Chanel, Gaspard Ulliel aurait pu glisser sur les pentes du travestissement. Mais que nenni chers lecteurs, Gaspard Ulliel a posé pour Karl Lagerfeld dans un vêtement pour homme que Coco Chanel a décidé d'adapter pour les femmes au début de sa carrière. Vêtement nonchalant et intemporel, c’est-à-dire hors mode et presque mythique, la Petite Veste Noire Chanel est portée dans ce livre signé Karl et Carine par plus d'une centaine de people, mannequins, acteurs, égéries et même créateurs de mode. Gaspard Ulliel a laissé tomber ses lunettes en métal fin qu'on a adoré lui voir porter et a offert son plus beau regard caméra à l'objectif de Karl Lagerfeld, hyperactif et hyper créatif. Pour découvrir les 108 clichés du livre La Petite Veste Noire, il vous suffit de visiter le superbe site consacré à cet ouvrage mode dont 60 000 exemplaires ont déjà été réservés…

     

     

    la petite veste noire karl lagerfeld chanel gaspard ulliel livre

      

    Voir les 2 médias de la galerie 

    Crédit photos / vidéos : Karl Lagerfeld - Source : Chanel

     

     

    Gaspard Ulliel

     

     

     

    Gaspard Ulliel, toujours aussi séduisant en costume et derbys vernis.

     

     

     

     

    Égérie du parfum Bleu de Chanel, Gaspard Ulliel n'a pas manqué le défilé, bobo chic en costume marine.

     

     

     

    Gaspard Ulliel et...

     

     

     

     

    Les fossettes de Gaspard Ulliel adoucissent ses traits assez durs.

     

     

     

     

     

    En France aussi nos hommes sont sexy, Gaspard Ulliel en est l'exemple parfait et son minois de jeune premier timide a même conquis Chanel dont il est l'égérie.

     

     

     

     

     

    Gaspard Ulliel, belle gueule du cinéma français.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  •  Gaspard Ulliel le 22 novembre 2011 à Paris

     

      

      

    Le jeune acteur français a été choisi pour incarner le grand couturier français dans le biopic du réalisateur Bertrand Bonello, dont le tournage démarrera au printemps 2013.

    Le film de Bertrand Bonello ("L'Apollonide, souvenirs de la maison close") se focalisera sur la jeunesse d'Yves Saint Laurent (1936-2008), quelque part entre les années 1965 et 1976.

    Gaspard Ulliel, qui aura 28 ans le 25 novembre, a été révélé au grand public dans la comédie de Michel Blanc "Embrassez qui vous voudrez" (2002), avant de s'illustrer dans "Un long dimanche de fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet (2004), "Hannibal Lecter, les origines du mal" de peter Webber (2007) ou "La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier (2010).

    Fils d'une styliste et d'un designer, mannequin à ses heures perdues, il s'illustre ces jours-ci dans une publicité au climat bleuté, réalisée par Martin Scorsese à new York. Dans le rôle de Saint Laurent, il devrait évoluer dans un univers familier.


    Gaspard Ulliel interviewé en mai 2010 dans un JT de France 2, avec Mélanie Thierry, pour "La Princesse de Montpensier", de Bertrand Tavernier

     

    Gaspard Ulliel va incarner Yves Saint Laurent - 22621
     
      
    Gaspard Ulliel va incarner Yves Saint Laurent - 22621

     

     


    Deux biopics en concurrence
    Le projet de Bonello n'a pas reçu l'accord de Pierre Bergé, l'ancien compagnon du couturier, qui soutient de son côté le film de Jalil Lespert, annoncé au printemps dernier. L'acteur-réalisateur de 36 ans doit réaliser un film sur la grande histoire d'amour qui a uni, durant un demi-siècle, le styliste et l'homme d'affaires. En 2010, un documentaire signé Pierre Thoretton avait déjà été consacré à cet "amour fou", comme l'indiquait son titre.


    Teaser du documentaire de Pierre Thoretton sur Yves Saint Laurent et Pierre Bergé

     

    Gaspard Ulliel va incarner Yves Saint Laurent - 22622
     
      
    Gaspard Ulliel va incarner Yves Saint Laurent - 22622

     

     

     

      

      

     

    Après une relecture de Clausewitz (De la guerre) et une plongée au creux d’une maison close (L’Apollonide), Bertrand Bonello s’apprête à tourner un film sur Yves Saint Laurent avec Gaspard Ulliel dans le rôle titre.

      

    Dans son précédent film L’Apollonide, se croisaient au creux de cette maison close les destins singuliers de prostituées, et le cours d’un monde en train de basculer. Par la saisie de ses couleurs, de ses rituels, de sa cruauté et de sa tendresse aussi, Bonello racontait autre chose que le simple quotidien d’une collectivité recroquevillée sur elle-même : il peignait le visage d’un XXe siècle naissant.

      

      

    De l’individuel au collectif, d’une trajectoire personnelle à une communauté de destins…Yves Saint Laurent à sa manière, marque un point de rupture, un basculement, un prisme par lequel peut s’entrevoir la trame d’une époque. Au-delà “du personnage très romanesque” et touchant, le couturier incarne en effet aux yeux de Bonello “quelque chose du dernier”, une borne après laquelle rien ne sera vraiment comme avant.

    Ardu en définitive d’incarner ce monument. Après des semaines d’essais et de séances de travail, un acteur a finalement séduit Bonello. Gaspard Ulliel, aussi bien ado paumé épris d’Emmanuelle Béart chez Téchiné (Les égarés, 2003) que cannibale psychopathe à Hollywood (Hannibal Lecter : les origines du mal, 2007) ; ou encore plus récemment égérie Chanel dans un spot tourné par Martin Scorsese, prêtera ainsi ses traits au créateur, et tentera de rendre avec justesse la complexité de son parcours.

    Un parcours foisonnant, saisi dans sa phase la plus dense (1965-1976), ces dix années d’où vont éclore le mythe Saint Laurent. Un mythe inenvisageable sans Pierre Bergé, alter ego, ami et amant, dont on ignore encore qui en jouera la partition. Bonello le sait sans doute, mais il préfère garder un peu de mystère autour de ce projet excitant, prévu aux alentours de début 2014.

     
     
     
     
     
     
     
      
      
    L'acteur Gaspard Ulliel prêtera ses traits à Yves Saint Laurent dans le film biographique préparé par Bertrand Bonello. Le visage du parfum Bleu de Chanel incarnera le couturier français lors de sa période la plus fertile, de 1965 à 1976.
     
     
    Produit par Mandarin Cinéma, le film profitera d'un accès aux croquis et pièces d'époque signés par Saint Laurent, décédé en 2008.

    Il ne profitera pas en revanche du support de Pierre Bergé. Celui qui a partagé la vie du créateur pendant cinquante années s'est engagé sur un autre projet, porté par WY Productions et Jalil Lespert.

     

    AFP Relax News

     

     

     

    Yves Saint Laurent par Gaspard Ulliel, quand le couturier reprend vie dans un film

    par le 6/11/2012 13:08 | Dans l'actualité Les news

    Gaspard Ulliel a le vent en poupe depuis qu'il a été choisi pour incarner le grand couturier Yves Saint Laurent dans le biopic qui lui est dédié. Explications à suivre

     

    Après Coco Chanel c'est au tour d'une autre couturier français de faire l'objet d'un biopic : Yves Saint Laurent.

      

    Le créateur disparu en 2008 aura laissé un grand vide dans le monde de la création et il aura fallu 4 ans pour qu'un réalisateur décide de combler ce manque par l'adaptation de la vie d' Yves Saint Laurent au cinéma.

      

    Mais qui pouvait incarner cette figure majeure de la mode française ? Il s'agit du très talentueux Gaspard Ulliel qui était égérie de Longchamp avec Kate Moss en 2008 et égérie du parfum le Bleu de Chanel en 2010.

      

    Une égérie pour incarner Yves Saint Laurent au cinéma ?

      

    Un choix intéressant quand on sait qu'il faut une certaine sensibilité pour incarner ce monument de la mode qui est , encore aujourd'hui, un modèle de chic que l'on se doit de suivre. Toujours acclamé par les acteurs de la mode comme Olivier Nicklaus qui dans FASHION ! fait gloire à Yves Saint Laurent pour son génie dans les années 70.

      

    Gaspard Ulliel semble parfait pour incarner le couturier au cinéma car , en plus d'être charmant, il détient dans son jeu d'acteur force et douceur qui sont des qualités propres à Yves Saint Laurent et qui vont être mise en avant dans ce biopic.

      

      

    Gasprad Ulliel sera dirigé par le réalisateur Bertrand Bonello dès le printemps 2013 , c'est l'une des seules informations que l'on possède sur le biopic sur Yves Saint Laurent.

      

    En effet, il y a beaucoup de secret autour de ce film mais l'on sait cependant que le film se concentre sur la période de 1956 à 1976 ; période qui correspond au fondement de la maison Yves Saint Laurent mais aussi à sa période la plus fastueuse.

      

    On y verra les rencontres d' Yves Saint Laurent avec Catherine Deneuve ou Isabelle Adjani qui ont influencés le créateur et que Gaspard Ulliel va devoir retranscrire à l'écran. Un exercice qui ne sera pas simple quand on sait l'influence que la maison Yves Saint Laurent a sur le monde de la mode , faisant de chaque sortie de produit un évènement ; comme la sortie du parfum Manifesto d' Yves Saint Laurent à la rentrée 2012.

      

    Gaspard Ulliel que l'on surnomme le "playboy français" a donc intérêt d'être à la hauteur de ce biopic qui est attendu avec autant d'impatience que les prochaines collections de la maison Yves Saint Laurent.

      

    En attendant la sortie de ce biopic, retrouvez Gaspard Ulliel dans "Que faire de Mister Sloane ? " à la Comédie des Champs-Elysées jusqu'au 31 décembre 2012.

      

    Rendez-vous donc au printemps 2013 pour plus de détails, d'ici là patience.

     

     

    yves saint laurent , film, gaspard ulliel, kate moss, longchamp

      

      

    Voir les 8 médias de la galerieGaspard Ulliel égérie puis créateur le temps d'un film

    gaspard ulliel , bleu de chanel, pub  L'envoûtant Gaspard Ulliel sera YSL  

    yves saint laurent, portrait  Yves Saint Laurent , le génie français 

    yves saint laurent , logo  L'ancien logo connu du monde entier  

    yves saint laurent, logo, 2012  Logo minimalisme pour Yves Saint Laurent  

    Source : gossip sauce/who is scout/the red list/le monde

     

    Une petite réponse personnelle à Sarah, la rédactrice de cet article...."Je crois que Gaspard est largement plus à la hauteur de tous ces pseudo comédiens - plus crasseux les uns que les autres... Gaspard en plus d'avoir du talent, est cultivé, sensible, érudit et bien élevé ; ce qui est très rare dans le mileu du show bizz... et le milieu journalistique.... de basse fosse.

    Dona 

     

     
     

     

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    La belle gueule du cinéma français revient où on ne l’attendait pas : sur les planches ! Il est aux côtés de Charlotte de Turckheim dans

    « Que faire de Mr Sloane ?"

     

     

     

     

    Même au saut du lit, incarne la perfection au masculin. Fines lunettes rondes, blouson viril, pull slim impeccable. On comprend tout de suite pourquoi le metteur en scène Michel Fau a fait de lui le dangereux séducteur auquel une famille anglaise va succomber dans « Que faire de Mr Sloane? », une pièce foldingue de 1964 signée Joe Orton. Parmi ses victimes, ! Un face-à-face détonant pour les premiers pas sur scène du jeune de 28 ans, révélé par « les Egarés » de Téchiné et consacré à Hollywood par « Hannibal Lecter ».

      



    C’est quoi, cette drôle de pièce?


    GASPARD ULLIEL. On accroche ou pas, mais on a rarement vu ça. C’est une femme qui vit dans un pavillon construit au milieu d’une décharge. Un jeune garçon vient pour louer une chambre. Il va séduire cette femme et son frère, et être le révélateur des folies de la famille. Il y a les codes du boulevard, mais c’est un humour très anglais, très noir. Avec un côté sulfureux, lubrique.

     



    Vous voir lubrique avec Charlotte de Turckheim, ça surprend…
    C’est vrai, mais ça éveille la curiosité. Charlotte est quelqu’un de très généreux, ça se passe super bien.

    Dans la vie, vous troublez les gens aussi?
    Oui, ça m’arrive de sentir ça. Mais contrairement au personnage, je n’en joue pas. Au contraire, ça me dérangerait presque.

     

     

     



    Ce sont vos premiers pas au théâtre, vous êtes dans quel état?

    Je ne suis pas de nature très angoissée. Mais… j’ai le dos bloqué depuis une semaine!

    Michel Fau vous a-t-il dit pourquoi il vous avait choisi?

    La première fois qu’on s’est vu, il m’a parlé d’« Hannibal Lecter ». Ça lui avait plu parce qu’il trouvait que je n’avais pas peur de forcer le trait, ce qui est rare chez les acteurs français. Le fait que Michel Fau ait déjà travaillé avec des actrices qui venaient du cinéma, Audrey Tautou et Julie Depardieu, m’a rassuré.

     

     



      

      

    Au cinéma, vous avez joué des rôles très différents, on dirait que vous vous cherchez…
    J’ai eu une phase dans ma vie où je me cherchais, donc ça se reflétait dans mes choix. J’ai incarné pas mal de personnages pas encore affirmés, en devenir.

    Vous avez commencé très jeune, aujourd’hui vous vous sentez plus mûr que votre âge?

    Quand je vois des acteurs propulsés d’un coup là-dedans, je me dis que j’ai eu de la chance de commencer si jeune. Ça m’a permis de faire mes armes, et de garder la tête froide. Mon premier rôle, j’avais 11 ans (NDLR : dans la série « Une femme en blanc »). J’ai grandi sur les plateaux. Parfois, j’ai l’impression d’être déjà un vieil acteur!

     

    On vous voit beaucoup dans des photos et des pubs de mode. Vous êtes également mannequin?
    Non, surtout pas ! Je l’ai fait pour des marques prestigieuses, qui avaient une démarche artistique : pour Chanel, les photos étaient de Mondino, et le clip de Scorsese.

    Ça ne risque pas de vous desservir?

    Bien sûr, être placardé partout dans Paris, ça risque de figer votre image aux yeux de certains réalisateurs. Mais je ne regrette pas : j’ai tourné avec Martin Scorsese!

    « Que faire de Mr Sloane? », du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16 heures, à la Comédie des Champs- Elysées, Paris VIIIe. De 20 € à 50 €. Tél. 01.53.23.99.19.

    Le Parisien

     

     

    J’adore me lever avant l’aube

    10.00 J’adore me lever avant l’aube mais, quand je ne tourne pas, je suis rarement debout avant 10 heures. Echapper au train-train fait partie de ce qui m’a très tôt attiré dans le métier d’acteur. Depuis quelques mois, je me réveille dans mon nouvel appartement situé dans le 2e arrondissement, que j’ai conçu et retapé avec l’aide de mon père. J’ai passé un an à y faire des travaux. C’était très excitant, harassant aussi, mais je suis infi niment heureux du résultat.
     

    13.00 Je mange très rarement chez moi… Quand je suis en couple, je le fais plus volontiers mais je trouve ça triste de cuisiner tout seul, alors que je n’ai aucun problème à aller au restaurant en solo. En général, je reste dans mon quartier ; je vais chez Joe Allen, ma cantine depuis que je suis petit, ou au Père et Fils, mon café du coin. J’emporte un livre ou un scénario, mais je finis toujours par regarder les gens. Ces deux dernières années, j’ai assez peu travaillé, je recevais moins de projets… Je crois que c’est un passage obligé quand on a commencé à jouer très jeune. Même si ça n’a pas été évident, je suis content d’être passé par là. Cela m’a permis de me recentrer, de voir plus clairement où je voulais aller. Et puis j’ai beaucoup voyagé, grâce à Chanel notamment. Dès que j’ai l’occasion de partir, je fais ma valise. A part ça, je ne connais pas grand-chose à la mode, je ne vais à aucun défi lé et je ne sais rien des tendances de la saison !

     

     

     

    Je lis tous les scénarios que je reçois

     

    15.00 Je suis plus alerte l’après-midi, alors je cale au maximum mes rendez-vous après le déjeuner. Ce sont principalement des interviews ou des rencontres avec des réalisateurs. Je lis tous les scénarios que je reçois et je réponds le plus rapidement possible. Je me mets à la place de celui qui a passé un an de sa vie à écrire un script, c’est terrible de ne pas recevoir de réponse.
     

     

      

    18.00 Le théâtre, c’est tout nouveau pour moi. Avant de commencer, je me suis renseigné auprès de collègues sur le rythme de vie, et je m’aperçois qu’il n’y a pas de règle : certains acteurs aiment arriver très tôt pour s’imprégner du lieu, prendre le temps de se préparer, d’autres se pointent une demi-heure avant le lever de rideau, peut-être pour tenter de vaincre le trac. Moi qui n’aime pas être seul, je ne traîne pas dans ma loge pendant des heures.

     

     

      

    Je rentre chez moi à scooter

     

    23.00 Sortie de scène. Pas envie de rentrer directement chez moi. J’ai toujours aimé la nuit. A Paris, je dîne souvent au restaurant Chez Georges, à côté de la place des Victoires ; ils ont une viande excellente et de très bons vins. Et ensuite, c’est malheureusement classique : Le Montana ou Le Baron… Je bois des coups, mais j’ai un fort instinct de survie qui m’empêche de me retrouver ivre mort sur le trottoir à 2 heures du mat’.

     

     

     

      


    02.00 Je rentre chez moi à scooter. J’ai le même depuis plus de dix ans. Et aussi deux motos et une voiture… J’ai beaucoup de véhicules, en fait ! En général, je regarde un film ou je joue un peu de piano, et je m’endors quand je suis fatigué. Le grand luxe de ce métier…

     

     

     

     

     

     

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    Gaspard Ulliel

      

      

      

    Vendredi dernier, à l'occasion de la grande cérémonie des César, le beau Gaspard Ulliel, qui a remis le prix du meilleur espoir féminin à Déborah François pour sa prestation dans Le Premier Jour du reste de ta vie - est venu accompagné de sa charmante nouvelle compagne.

    Celui qui nous a bluffé dans la campagne publicitaire Longchamp - pour laquelle il avait posé au côté de Kate Moss - a fièrement officialisé avec sa compagne Jordane Crantelle, jeune attachée de presse chez Chanel, styliste et mannequin, avec qui il partage actuellement son quotidien.

    C'est très récemment qu'il s'est d'ailleurs confié au magazine Gala, quant à cette romance, qui le rend très heureux.

    "L'année précédente, j'ai enchaîné quatre films, ça représente quasiment dix mois de tournage. Pour tenir le coup, un acteur doit avoir une vraie ligne de conduite… Ça passe par une certaine stabilité dans le couple. Jordane part au boulot le matin, revient le soir. Je découvre une vie de couple plus normale. Ça me plaît, je suis très heureux" a-t-il déclaré.

    Beau, talentueux, épanoui et très épris, le comédien file le parfait amour, et même si à la rédaction de Purepeople.com, nous sommes un peu jalouses, on ne peut que s'incliner devant ce couple très bien assorti.

     

     

     

     

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    Gaspard Ulliel

    Gaspard Ulliel, né le 25 novembre 1984 à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine de l'Île-de-France, est un acteur de cinéma français.

      

    Fils unique d'un designer et d'une styliste, Gaspard débute sa carrière d'acteur dans un épisode d’Une Femme en blanc avec Sandrine Bonnaire alors qu'il est encore au collège.

      

    Il suit ses études à l'Ecole Active Bilingue Jeannine Manuel (EABJM) du 15e arrondissement de Paris, où il obtient son baccalauréat en section ES .

      

    Après l'obtention de son Bac il poursuit ses études de cinéma à la faculté de Saint-Denis, déçu par le caractère trop théorique des cours et voyant sa carrière d'acteur s'épanouir il met un terme à son cursus en deuxième année de DEUG pour assister à la projection des Egarés à Cannes, en mai 2003 aux côtés d'Emmanuelle Béart et André Téchiné.

      

    En 1999, il tourne dans un court-métrage de Marina De Vanensuite, il joue dans Julien l'apprenti aux côtés de Francis Huster puis il obtient en 2001 un petit rôle dans le film Le Pacte des loups de Christophe Gans. Remarqué par Michel Blanc qui lui offre en 2002 un rôle dans son film Embrassez qui vous voudrez dans lequel il incarne un adolescent qui découvre l'amour et la sexualité.

      

    Cependant, il n'oublie pas qu'il voulait être réalisateur et entreprend donc des études de cinéma à l'université de Saint-Denis après le lycée, où il ne reste qu'une année et abandonne, déçu par le caractère trop théorique des cours. Il participe tout de même à quelques stages d'été au Cours Florent, puis est choisi par André Téchiné pour jouer aux côtés d'Emmanuelle Béart dans Les Égarés.

      

    En 2004, il obtient le rôle de Manech dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, adaptation du roman le plus connu de Sébastien Japrisot. En 2004, il tient le premier rôle dans Le Dernier Jour de Rodolphe Marconi avec Nicole Garcia, Mélanie Laurent, Alysson Paradis et Christophe Malavoy.

      

    En 2005 et 2006, on peut l'apercevoir dans La Maison de Nina de Richard Dembo avec Agnès Jaoui et dans le segment de Paris je t'aime réalisé par Gus Van Sant. En 2007, il participe à son premier projet de cinéma dit de « grand public » dans Jacquou le croquant de Laurent Boutonnat, adaptation cinématographique de la série à succès du même nom, elle-même adaptée du célèbre roman d'Eugène Le Roy.

      

    Puis, contre toute attente, il décroche le rôle du jeune Hannibal Lecter dans le nouveau film de Peter Webber tiré du roman de Thomas Harris racontant la jeunesse d'Hannibal ainsi que son évolution vers le cannibalisme.

      

    Il s'agissait de son premier rôle en langue anglaise. En 2010, il obtient le rôle de Henri de Guise, dans le film La Princesse de Montpensier. Il partage l'affiche avec Mélanie Thierry. Acteur, il est néanmoins, autant, sinon plus connu pour ses participations aux campagnes publicitaires des marques de haute-couture, ou par sa présence régulière aux défilés de la fashion week à Paris.

      

    Avec Kate Moss, il est le visage des sacs Longchamp. Il est à présent le nouveau visage masculin de la marque Chanel pour la nouvelle fragrance de parfum de la marque dénommée Bleu De Chanel, dans un spot publicitaire tourné

    par Martin Scorsese à New York.

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_Ulliel

     

    Gaspard porte une Rolex Daytona :

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    Gaspard Ulliel-copie-1

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    Gaspard-Ulliel

     

     

     

     

     

     

     

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    Accueil Infos, casting, fiche technique








    image

    Le DVD Tournage et Anecotes Vidéos Articles Critiques Box Office La B.O. et "Devant soi"



    Réalisateur
    Laurent Boutonnat

    Date de sortie en salles (France)
    17 Janvier 2007

    Date de sortie DVD (vente)
    10 0ctobre 2007

    Durée
    02h20

    Distribué par
    Pathé Distribution

    Editeur DVD
    Fox Pathé Europa


    Pour apprécier cette vidéo- cliquer sur le logo de RADIONOMY

    le fond musical du blog sera supprimé

     


    Synopsis officiel

    1815. Jacquou, jeune paysan du Périgord, vit heureux avec ses parents.
    Par la faute d'un noble cruel et arrogant, le comte de Nansac, il devient orphelin et misérable.
    Jurant de se venger, Jacquou va grandir et s'épanouir sous la protection du bon curé Bonal qui le recueille. Grâce à des amis sûrs et à Lina, une jeune fille patiente et lumineuse, il deviendra en quelques années un jeune homme déterminé et séduisant.
    Il saura transformer son désir de vengeance en un combat contre l'injustice, et prouver qu'un simple croquant n'est pas dénué de grandeur.




    Fiche technique

    Producteurs

    Romain Le Grand / Dominique Boutonnat


    Production
    Pathé Renn Production - TF1 Film Production - Heathcliff - SPI - CP Medien AG - Canal + (France) - Ciné Cinémas


    Scénario
    D'après l'oeuvre d'Eugène Le Roy
    Scénaristes: Laurent Boutonnat / Franck Moisnard


    Equipe technique
    Chef décorateur Christian Marti
    Costumier Jean-Daniel Vuillermoz
    Maquilleur Didier Lavergne
    Directeur de la photographie Oliver Cocaul
    Monteur Stan Collet
    Ingénieur du son Jean Goudier
    Ingénieur du son François-Joseph Hors
    Ingénieur du son Eric Rophé
    Compositeur Laurent Boutonnat
    Maquilleuse Clara Tudose
    Directeur de production Francis Barrois
    Directeur de production Jacques Foussat
    1er assistant réalisateur Mircea Hategan
    Superviseur des effets spéciaux Hugues Namur
    Coordinateur des cascades Rasvan Puiu
    Cascadeur Florin Stancu
    Cascadeur Mihai Danciu
    Cascadeur Madalin Dragan
    Cascadeur Serban Gabriel
    Cascadeur Razvan Gheorghiu
    Cascadeur Alin Luchian
    Cascadeur Georgian Madalin Stancu
    Maquilleur Benoît Lestang


    Distribution
    Distributeur France Pathé Distribution
    Attaché de presse Dominique Segall
    Attaché de presse François Roelants


    Budget
    20 300 000 €


    N° de visa:
    111 6999


    Couleur / Tourné en français en 35 mm






     
    Casting
     

    Gaspard Ulliel
    Gaspard Ulliel - Jacquou Adulte
       

     

    Léo Legrand Léo Legrand - Jacquou enfant

     

    Marie-Josée Croze Marie-Josée Croze - La mère de Jacquou

     

    Albert Dupontel Albert Dupontel - Le père de Jacquou

     

    Tchéky Karyo Tchéky Karyo - Le Chevalier

     

    Olivier Gourmet Olivier Gourmet - Le Curé Bonal

     

    Jocelyn Quivrin Jocelyn Quivrin - Le Comte de Nansac

     

    Malik Zidi Malik Zidi - Touffu

     

    Gérald Thomassin Gérald Thomassin - Le Bigleux

     

    Judith Davis Judith Davis - Lina

     

    Bojana Panic Bojana Panic - La Galiote

     

    Dora Doll Dora Doll - Fantille

     

    Jérôme Kircher Jérôme Kircher - L'avocat

     

    Clémence Gautier Clémence Gautier - Lina enfant



    Virginie Bordes - La Timide
    Sissi Duparc- La Bertille
    Anca Androne- La fille aînée du comte
    Iulia Lumanare - La fille cadette du comte
    Renan Carteaux - La baron Vallière
    Didier Becchetti - Le second régisseur
    Théo Isorni - Le jésuite
    Raisa Mihailescu - La Galiote enfant
    Vincent Valladon - Touffu enfant
    Elliott Valence - Le Bigleux enfant

      

      

    Jacquou le croquant d'Eugène Le Roy

    Résumé du livre

    Fils de métayers, Jacquou, garçon de neuf ans est plongé dès l'enfance dans les conditions de vie effroyables qui sont celles de la paysannerie française au XIXe siècle.

    Son père, métayer est exploité par le comte de Nansac. Il est condamné injustement pour un meurtre qu'il n'a pas commis et est déporté aux galères.

    Jacquou subit tout, la faim, le froid, le malheur et la tyrannie du comte de Nansac. Mais, face à l'adversité, il possède deux armes : son énergie et surtout son instinct du milieu naturel, ce coin de Périgord où il se meut comme un poisson dans l'eau.

    Sa mère meurt peu de temps après après. Orphelin, il est recueilli par le curé Bonnal qui s'occupe de son éducation. Devenu adulte, Jacquou n'aura de cesse de combattre l'injustice dont sa famille a été victime et de se venger du cynique comte de Nansac.

    Grâce à des amis sûrs et à une jeune fille patiente et lumineuse, il deviendra en quelques années un jeune homme déterminé et séduisant. Il saura transformer son désir de vengeance en un combat contre l'injustice, et prouver qu'un simple croquant n'est pas dénué de grandeur.

    Eugène le Roy

    L'auteur de "Jacquou le Croquant" - dont on célèbre en 2007 le centenaire de la mort - aurait dû être prêtre. C'est tout du moins le destin que ses parents, respectivement intendant et lingère au château de Hautefort, en Dordogne, avaient prévu pour lui.

    Fréquentant, adolescent, l'École des Frères de Périgueux, le jeune Eugène le Roy (1836-1907) n'y acquerra pourtant pas la vocation. Tout au contraire, il deviendra dès l'âge adulte farouchement anticlérical, militant républicain et franc-maçon actif.

    Eugène le Roy n'a pas connu l'enfance misérable de Jacquou. En pension dans une ferme durant sa prime jeunesse, il a toutefois approché de près l'univers des paysans et la dureté de leur existence, dont il fera la matière de la plupart de ses écrits futurs.

    Engagé à 18 ans, pour quatre ans, comme chasseur à cheval dans un régiment d'Afrique, Eugène Le Roy a ensuite mené une carrière de fonctionnaire. En 1863, il est nommé percepteur dans le sud-ouest, poste dont il sera révoqué en 1871 pour avoir manifesté trop nettement ses sympathies républicaines avant d'être réintégré en 1877. Eugène Le Roy s'est marié civilement et a eu trois enfants.

    Il est mort en Dordogne à Montignac.

    Jacquou le Croquant, un roman de dénonciation sociale

    Si le premier ouvrage d'Eugène le Roy ("Le Moulin du Frau" - 1895) lui avait valu un succès d'estime, c'est avec "Jacquou le Croquant" (1900), initialement publié en feuilleton dans "La Revue de Paris" sous le titre "La Forêt Barade" en 1899, que l'auteur accède à la notoriété.

    Plus qu'un simple roman "régionaliste" ou "champêtre" - genre mis à la mode par George Sand ("La Petite Fadette", "La Mare au diable"...) - "Jacquou le Croquant" revendique et possède en effet une dimension plus large. En plus d'une description fine et fidèle des us et coutumes paysannes au début du XIXème siècle en Périgord et de la société provinciale de la Restauration, et au-delà d'un certain "folklore", c'est un roman de dénonciation sociale, une ouvre militante qui stigmatise le retour à l'Ancien Régime, le pouvoir discrétionnaire du roi et de l'aristocratie, l'influence des religieux... et plaide pour l'égalité et la justice républicaine.

    À sa sortie, le succès du livre est immédiat et perdurera. Car cette grande aventure humaine, ce roman d'apprentissage et d'initiation, conte une histoire intemporelle : celle d'un être en lutte pour sa survie au sein d'un monde hostile...

    "Jacquou le Croquant" est aujourd'hui étudié dans les collèges.

    La série TV

    A l'automne de 1969, les téléspectateurs français se passionnent littéralement pour l'histoire émouvante de ce jeune paysan du Périgord au début du XIXème siècle.

    Diffusé en six épisodes sur la deuxième chaîne, "Jacquou le Croquant" est très fidèle au roman d'Eugène Le Roy. La série est produite par l'ORTF et réalisée par un spécialiste de l'histoire à la télévision, Stellio Lorenzi (1921-1990). Complice d'Alain Decaux et André Castelot pour "La Caméra explore le temps", il est également l'auteur de nombreux téléfilms ("Les Cathares", "Les Templiers, "Le Collier de la reine"...). Les six épisodes de "Jacquou le Croquant" et l'interprète de Jacquou enfant (Éric Damain) vont marquer toute une génération de téléspectateurs. En 1981, la série sera rediffusée avec succès.

     

    Adaptation cinématographique

    Sortie du Film le 17 Janvier 2007

    Film réalisé par Laurent Boutonnat

    Avec Gaspard Ulliel, Jocelyn Quivrin, Albert Dupontel

     

    Jacquou le croquant extrait film
    © Pathé Distribution Gaspard Ulliel

    Interview de Gaspard Ulliel ( dossier de presse du film)

    Quand on vous a proposé le rôle de Jacquou le Croquant, aviez-vous déjà entendu parler du personnage ?

    J'avais entendu parler du feuilleton télé très vaguement par ma grand-mère. Et quand le projet m'a été proposé, mon agent m'a parlé de la série en me disant qu'elle adorait ! En revanche, autour de moi, les gens de ma génération ne connaissaient pas beaucoup. Avant le tournage, j'ai quand même acheté les DVD et j'en ai vu quelques épisodes. Juste pour avoir une idée.

    Quelle a été votre réaction à la lecture du script ?

    J'ai trouvé l'histoire très intéressante mais, surtout, j'ai rencontré Laurent à plusieurs reprises parce que, pour être franc, j'hésitais.

    Qu'est-ce qui vous faisait hésiter ?

    Je sortais du film de Jean-Pierre Jeunet, Un Long dimanche de fiançailles, et je n'étais pas sûr de vouloir enchaîner avec un autre "film populaire à grand spectacle". J'avais fait une fac de cinéma, j'avais commencé avec des films d'auteur, je me disais que ce serait bien de retourner vers quelque chose de plus intimiste. Je n'ai d'ailleurs plus du tout le même point de vue aujourd'hui où, au contraire, je pense qu'il faut multiplier les expériences et les rencontres, qu'il faut varier les styles, les projets. La deuxième chose, c'est qu'à la lecture, j'avais un peu de mal à m'imaginer dans le personnage. C'est un paysan qui a du charme, du charisme et je me demandais si je saurais le lui donner...

    Jacquou le croquant extrait film 2
    © Pathé Distribution Gaspard Ulliel

    Qu'est-ce qui vous a convaincu alors ?

    Laurent. Et toutes les discussions qu'on a eues ensemble. Il avait l'air très serein et semblait vraiment maîtriser son projet. On a beaucoup discuté du personnage, non seulement il m'a rassuré sur ce que je pouvais apporter à Jacquou mais surtout, il a réussi à me donner de lui une autre dimension, un nouvel éclairage qui m'a motivé. Et puis, le reste du casting était excitant... D'ailleurs, au final, c'était une très belle expérience de travailler avec tous ces gens.

    Qu'est-ce qui vous a frappé chez Laurent Boutonnat tout au long de ces discussions ?

    Lui ! Ce n'est pas quelqu'un de banal. C'est un vrai personnage, même dans sa façon de s'exprimer, de s'habiller, de fumer sa pipe. C'est un charmeur. Il s'exprime remarquablement bien. Ce qui est frappant aussi, c'est sa détermination, sa force de conviction, sa sincérité. Il croit vraiment à ce qu'il fait. Et puis, tout de suite, il a été très chaleureux, il a installé un rapport très amical, très facile. Tout ça donnait envie de travailler avec lui.

    Une fois qu'il vous a convaincu, comment vous êtes-vous préparé à interpréter Jacquou ?

    Justement avec beaucoup de préparation.

    C'est-à-dire ?

    Il y a eu la préparation physique, sportive presque. Je devais m'étoffer un peu. Je suis allé courir, j'ai fait de la gym en salle, des entraînements, des montées à la corde... Deux ou trois heures quatre fois par semaine pendant deux mois et demi. C'était plus subtil que de la musculation pure parce que je faisais mon entraînement avec une coach qui est, je crois, trapéziste à la base. J'ai très vite aimé ça. C'était stimulant, y compris pour la vie de tous les jours. Ensuite, il y avait la préparation et la répétition des combats avec Mario Luraschi.

    C'est avec lui aussi que je devais m'entraîner à monter à cheval mais pour ça, je n'ai pas eu beaucoup de temps. J'étais déjà très pris par la préparation physique, l'entraînement des combats au bâton, et par l'apprentissage de la danse - il y a une scène de bal très importante - et... on ne peut pas dire que la danse soit mon fort ! J'ai dû m'entraîner beaucoup pour maîtriser les pas. Alors, du coup, le cheval est passé un peu après. Mais dès que je suis monté, j'ai eu un vrai coup de foudre.

    Finalement, cet aspect-là du travail, c'est quelque chose qui vous a plu ?

    Oui. Déjà, c'était nouveau, différent de mes expériences précédentes. Et puis, j'ai réalisé que ce qui était agréable dans ce métier, c'était justement d'être amené à faire plein de choses qu'on ne ferait pas forcément dans la vie. C'est un vrai plus... D'ailleurs, j'ai continué à faire un peu de sport et j'ai envie de remonter à cheval le plus vite possible.

    Comment définiriez-vous Jacquou ?

    C'est quelqu'un qui a beaucoup souffert pendant son enfance parce que, très jeune, il a perdu ses parents. Il a appris à vivre seul, à se défendre seul. C'est quelqu'un qui maîtrise très bien la nature et la forêt, qui a réussi à se créer une place au sein de son village. Tout en étant engagé dans un combat qu'on pourrait dire "politique", il a aussi une revanche personnelle à prendre. Son désir de vengeance est un vrai moteur et c'est ça qui va le pousser à soulever les paysans pour faire fuir le comte de Nansac. C'était excitant à jouer parce que je ne suis pas vraiment comme ça dans la vie, je suis même plutôt l'inverse.

    Qu'est-ce qui vous paraissait le plus difficile alors avec ce personnage ?

    Je pense que le plus dur, c'était de le faire exister. Tout est dans la présence, dans le charisme. Car c'est un film très rythmé et si Jacquou est souvent là, il n'a pas forcément de longs dialogues, tout ce qui permet habituellement d'installer un personnage. C'est là où c'était intéressant d'ailleurs. C'est forcément une autre façon de travailler que sur un film d'André Téchiné ou de Rodolphe Marconi où tout amène vers le personnage. Là, au contraire, il faut sauter par dessus les obstacles et se dire que, même si le personnage est à l'écran une fraction de seconde, il doit alors exister pleinement. C'est un travail excitant. Il y avait un autre défi.

    C'était de mêler tous les différents aspects du personnage dont aucun n'est à lui seul le sujet du film mais qui, ajoutés les uns aux autres, en font sa richesse. Il y a tout ce côté un peu politique, dont on vient de parler. Il y a les scènes d'action qui me font toujours un peu peur parce que j'ai besoin qu'elles soient réalistes, crédibles. Puis, il y a le côté émotion. Même s'il concerne davantage Léo que moi, il fallait quand même retrouver chez

    Jacquou adulte quelque chose de cet ordre-là. Enfin, il y a les relations entre Jacquou et "ses deux femmes". C'est un aspect qui me plaisait beaucoup parce qu'il y a un trouble entre ces personnages, et aussi parce que c'est quelque chose d'assez actuel, cette relation très fusionnelle, très passionnelle avec Lina qui dure depuis l'enfance, comme une histoire d'amour rêvée, et qui, d'un coup, est confrontée à l'arrivée de la Galiote , la fille du Comte, et là, c'est vraiment le feu qui débarque ! Je trouvais belles ces confrontations. Je trouvais intéressant qu'il y ait ce désir sous-jacent au cour de situations pas du tout propices à ce genre de sentiment...

    Le fait qu'il y ait deux acteurs pour jouer le même personnage à des âges différents, est-ce que ça posait des problèmes de jeu particuliers ?

    On pouvait se dire qu'il était important que le plus jeune voit comment jouait le plus vieux, ou l'inverse, pour essayer de trouver une cohérence. Mais on n'avait pas assez de temps pour faire ça. C'est Léo qui a commencé parce qu'il y a eu un pré-tournage l'hiver. J'ai demandé à Laurent de me montrer des images mais... il n'aime pas tellement ça ! Et puis, après tout, c'est lui qui nous dirigeait tous les deux. Donc, c'était à lui de nous faire aller dans une direction cohérente. En même temps, je me souviens que lorsque j'ai vu les premières images de Jacquou enfant j'ai été frappé par l'énergie, et même l'exubérance de Léo. Je craignais de ne pas en apporter autant et puis, après, je me suis rassuré en me disant que Jacquou adulte avait forcément dû canaliser son énergie et se concentrer sur sa mission. En plus, la manière dont était écrit le personnage a imposé automatiquement certains mimétismes...

    Avec le recul, quel était, d'après vous, votre meilleur atout pour incarner Jacquou ?

    Je ne sais pas ! Les costumes et le maquillage ! Ça a l'air d'être une plaisanterie, n'empêche que sur ce genre de film, ça aide beaucoup d'être derrière un lourd maquillage et de vrais costumes. Tout de suite, ça vous donne une autre dimension, ça vous emmène vers quelque chose de différent. Pendant les répétitions, par exemple, j'aimais bien avoir les sabots, parce que ça fait mal aux pieds, ça impose immédiatement une démarche différente... Et puis, toutes ces scènes physiques aussi, ça endurcit, ça aide. Il ne faut pas hésiter à s'appuyer sur toutes ces cannes... D'autant que s'il y a quelque chose qui participe énormément à la réussite du film, c'est, en plus des décors de Christian Marti et de l'image d'Olivier Cocaul qui sont magnifiques, tout le travail de maquillage et des costumes de Didier Lavergne et Jean-Daniel Vuillermoz. Il faut quand même savoir que Laurent n'est pas quelqu'un de facile pour l'équipe maquillage - coiffure, ni même d'ailleurs pour l'équipe technique parce qu'il ne dit jamais vraiment ce qu'il va faire ! Sur les grosses scènes, il tournait avec deux ou trois caméras et il utilisait beaucoup le zoom si bien que personne ne savait vraiment ce qu'il était en train de filmer. Je voyais les maquilleurs et les habilleurs s'arracher les cheveux parce qu'il fallait que tout le monde soit parfait tout le temps, même les figurants, or tout le monde avait des postiches, des rajouts, des barbes, des moustaches, sans parler des vieillissements...

    Qu'est-ce qui, selon vous, faisait de Jocelyn Quivrin un bon méchant, un bon comte de Nansac ?

    Jocelyn m'a vraiment épaté sur le plateau. C'est quelqu'un de très précis, qui prépare énormément. Il a vraiment réussi à donner de l'étoffe au comte de Nansac. Il a installé dès le départ un personnage solide, massif. Et il a assumé le vieillissement du personnage de façon incroyable. Il a même modifié un peu sa voix... La première scène qu'on a tournée ensemble, ce n'était pas évident. Parce qu'on a commencé par l'attaque du château qui a lieu... à la fin du film ! Et qui est donc le moment où la haine de Jacquou pour Nansac atteint son apogée. Il y a vraiment un crescendo dans le film et nous, on a commencé par le face-à-face final entre le héros et le "méchant" ! Il fallait tout de suite être au maximum.

     

    Jacquou le croquant extrait film 3
    © Pathé Distribution Bojana Panic et Jocelyn Quivrin

      

      

    Vous disiez au début de cet entretien que cela avait été une belle expérience de travailler avec tous ces acteurs...

    Oui, c'était un vrai bonheur de travailler avec tous ces gens. Avec Jocelyn, avec Gérald (Thomassin), avec Malik (Zidi), qui sont des acteurs passionnants. Malik et Gérald avaient des rôles un peu moins importants et ils ont réussi à faire vraiment exister leurs personnages. Jouer avec Olivier (Gourmet) ou avec Tchéky (Karyo), c'est encore différent . Ils ont une autre expérience, ils ont une autre énergie, ils ont des caractères tellement forts, des natures d'acteur tellement différentes... Pareil avec Dora Doll. Selon qu'on joue avec l'un ou avec l'autre, on ne ressent pas, on ne vit pas les mêmes choses et ça, c'est étonnant ! Et puis, il y a tous les acteurs un peu moins connus qui sont formidables, Didier Becchetti qui joue l'âme damnée du Comte, Sissi Duparc, qui joue La Bertille , qui, même dans la vie, est un personnage exubérant, toujours à fond, Renan Carteaux, superbe en aristo un peu coincé. Avec Judith (Davis) et Bojana (Panic), c'était autre chose encore. Si le choix de Judith pour Lina était évident et lumineux, celui de Bojana pour la Galiote me faisait un peu peur, parce que c'est quand même un personnage important, et Bojana n'avait jamais joué, elle ne parlait pas français avant le tournage... Mais elle est tellement le personnage physiquement, et puis, elle a su rendre le côté à la fois sombre, dur et sensuel de la Galiote. Elle apporte quelque chose d'étonnant... Franchement, je trouve qu'au niveau du casting, c'est un sans faute !

    Comment définiriez-vous Laurent Boutonnat sur le tournage ?

    Il est incroyablement serein. Je ne sais pas si ce n'est qu'une façade et si derrière il est angoissé, mais en tout cas on le sent assez sûr de lui. Malgré l'ampleur du film, il est toujours très disponible pour les comédiens. On a l'impression qu'on a toute la vie pour faire le film et c'est assez agréable ! En fait, il y avait sur ce tournage un côté très ludique, si bien qu'on n'avait pas toujours l'impression de travailler, sauf quand on était dans la boue pendant trois heures d'affilée, qu'il faisait froid, et qu'on était en heure sup' ! Enfin, c'est quelqu'un qui a l'oil partout, sur chaque poste. Il est partout, il valide tout, même pendant la préparation. Là-dessus, il me fait penser à Jean-Pierre Jeunet. Laurent peut être parfois très précis, être attentif au moindre détail, et puis à d'autres moments, il ne l'est pas du tout, il sait se laisser emporter par le mouvement, par l'énergie, par la vie d'une scène. Au fond, il n'y a pas de règle avec Laurent. Quelle est sa principale qualité de metteur en scène ? Sa patience et sa détermination. Il est vraiment patient, il ne bâcle pas les choses et il n'hésite pas à refaire une scène tant qu'il n'a pas ce qu'il veut. Il ne se laisse pas démonter par la pression. C'est quelqu'un qui est vraiment stoïque et qui gère le film de A à Z. J'aimais bien le fait qu'il n'y ait pas beaucoup de répétitions, qu'il soit pressé de tourner avec l'envie de prendre ce qu'il y a à prendre même dans une scène pas encore aboutie. En fait, c'est comme s'il filmait les répétitions.

    Si vous ne deviez garder qu'une image, qu'un moment, de toute l'aventure de Jacquou le Croquant?

    Ce qui me vient instantanément à l'esprit, c'est plus qu'une image, ce sont les deux semaines de tournage pendant lesquelles on a fait la scène de la danse... C'était éprouvant mais c'est une scène-clé du film qui devrait marquer. Une scène charnière où on va comprendre les rapports des personnages les uns avec les autres et j'aimais beaucoup l'idée qu'on fasse passer ça à travers la danse. Ça me fait penser à un de mes films préférés, Les Portes du paradis, où il y a des scènes de danse magnifiques. L'autre image que je garderai, c'est celle de la vie d'équipe. Il faut dire que de tourner à Bucarest, ville plutôt glauque et plombante, nous a soudés. On était très près les uns des autres. On avait même des rapports très fusionnels. C'était aussi une belle expérience humaine. 

     

     

     

     
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