• Les BOMBES des années 30-40 ( II )

     

     

    Les bombes des années 30-40 part.II

    Greta Garbo, de son vrai nom Greta Lovisa Gustafsson, est une actrice suédoise, née le 18 septembre 1905 à Stockholm en Suède et décédée le 15 avril 1990 à New York. Elle fut surnommée « la Divine ». Federico Fellini a dit d'elle : « Elle fut la fondatrice d'un ordre religieux appelé cinéma ». Elle entra à l'Académie royale d'art dramatique de Stockholm— le Dramaten — en 1922 et y étudia jusqu'en 1924. C'est là qu'elle rencontra le réalisateur suédois Mauritz Stiller qui la repéra, lui enseigna les techniques cinématographiques et lui confia un rôle majeur dans son film La Saga de Gösta Berling, d'après Selma Lagerlöf en 1924. C'est à cette occasion que son mentor lui donna son nom de scène : Greta Garbo, garbo voulant dire en espagnol « la classe, l'élégance. »

    Arrivée à Hollywood, la carrière de Garbo prit un tournant inattendu, à son arrivée, elle n'avait rien d'une femme fatale — Louis B. Mayer la surnommait alors « la grosse vache nordique » — mais Arnold Genthe, un photographe de Vanity Fair, décèle son important potentiel. Elle suit un régime amaigrissant et elle est relookée, cheveux coupés, lissés, front dégagé, yeux alourdis, sourcils réduits, regard mis en valeur. Ses premières apparitions dans des films muets, tels Le Torrent en 1926, La Tentatrice en 1926, La Chair et le Diable (Flesh and the Devil) en 1927 ou Anna Karénine (Love) en 1928, la propulsèrent en haut de l'affiche. Le renouvellement de son contrat est l'occasion d'un long bras de fer avec Louis B. Mayer et aboutit à ce qu'elle devienne l'actrice la mieux payée d'Amérique (250 000 $ par film). Sa carrière, contrairement à celle de beaucoup d'autres, ne s'arrêta pas avec la fin du cinéma muet. Greta Garbo fut l'une des rares stars hollywoodiennes à franchir le cap du cinéma parlant. C'est dans Anna Christie en 1930 que le public entend pour la première fois sa voix grave et sensuelle, teintée d'un léger accent suédois. Le film fut d'ailleurs promu avec le slogan « Garbo parle » (« Garbo Talks ») et fut un véritable succès. Si quelque chose lui déplaisait lorsqu'elle tournait, disait qu'elle voulait rentrer en Suède « I want to go home », menace qui lui valut de voir chacun de ses vœux exaucé par ses employeurs. Garbo était connue pour ne tourner qu'à studio fermé, refusant les visiteurs lorsqu'elle jouait. Son apparition dans Mata Hari en 1932 la consacra séductrice, la censure s'offusqua même du costume suggestif qu'elle portait sur l'affiche. Elle partagea ensuite l'affiche de Grand Hotel en 1932 en vedette avec Joan Crawford et les frères Barrymore.

    Elle se fâcha avec la MGM en 1932 et disparut des écrans pendant presque deux ans. La réconciliation lui donna un contrôle total sur les films qu'elle tournait, et lui permit de faire remplacer Laurence Olivier par John Gilbert pour le tournage de La Reine Christine en 1934. David O. Selznick la pressentit pour jouer le rôle de l'héritière mourante dans Dark Victory en 1935, mais elle préféra tourner une nouvelle version d'Anna Karénine. Son interprétation de la Dame aux camélias dans Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) en 1937 fut considérée comme la meilleure de tous les temps, et fut aussi la seule de ses performances qui trouva grâce à ses yeux. Après maintes tragédies, elle se retrouva face à Melvyn Douglas dans la comédie Ninotchka en 1939. En référence à une scène dans un bistrot parisien où l'héroïne part d'un éclat de rire, le film fut lancé avec le slogan « Garbo rit ! » (« Garbo laughs! »), une première dans sa carrière. Greta Garbo fut l'une des stars les plus adulées des années 1920 et 1930, mais aussi l'une des plus secrètes. Fuyant la publicité et les ragots, elle rendit célèbre l'une de ses tirades de Grand Hotel même dans sa vie publique : « Je veux qu'on me laisse tranquille »,« I want to be quiet alone ». Elle n'accordait ni autographe, ni interview, sauf au tout début de sa carrière, n'assistait à aucune première et ne répondait pas à ses fans. Cette prédilection pour le secret ne fit que confirmer le surnom qu'elle garda toute sa vie, « La Divine » : belle, lointaine et inaccessible. Après l'échec relatif de son dernier film, La Femme aux deux visages en 1941, elle mit définitivement un terme à sa carrière, au faîte de sa gloire.

    Carole Lombard (née Jane Alice Peters le 6 octobre 1908 à Fort Wayne, Indiana, États-Unis - 16 janvier 1942) est une actriceaméricaine pendant la première moitié du XXe siècle. Elle est surtout connue pour ses rôles dans des comédies des années 1930 devenues des classiques. Elle commença sa carrière à la fin des années 1920 dans la troupe des Bathing Beauties de Mack Sennett. Elle était la femme de l'acteur Clark Gable. Elle est morte dans un accident d'avion.

    Carole Lombard fit ses débuts à vingt ans après avoir été remarquée dans la rue jouant au baseball par le réalisateur Allan Dwan ; il lui donne un rôle de garçon manqué dans A Perfect Crime en 1921. Dans les années 1920, elle apparaît dans de petites productions sous le nom de Jane Peters, puis de Carol Lombard. En 1925, elle signe un contrat avec la Fox Film Corporation qui fusionna avec la Twentieth Century Productions de Darryl F. Zanuck en 1935. Elle travailla également pour Mack Sennett pendant un an en 1927, elle a été une de ses Bathing Beauties, et tourne 13 courts métrages pour Pathé. Elle devint célèbre et évolua sans heurt vers le cinéma parlant avec High Voltage (1929). En 1930, elle rejoint la Paramount Pictures.

     

    Elle devient une des plus grandes actrices de comédies d'Hollywood dans les années 1930. En 1932, elle tourne Un mauvais garçon qui marquera sa rencontre avec Clark Gable, son futur second époux, dans leur unique film ensemble. On lui proposa le rôle d'Ellie Andrews dans New York-Miami (It Happened One Night) de 1934, mais les dates de tournage chevauchaient celles de Bolero ce qui la contraint à refuser. Malgré son glamour, elle était une comédienne naturelle, et n'avait pas peur de paraître idiote pour faire rire. Sa vivacité et son humour vont s’affirmer pleinement dans des comédies comme Twentieth Century en 1934 réalisé par Howard Hawks, Mon homme Godfrey en 1936 réalisé par Gregory La Cava, et La Joyeuse Suicidée (Nothing Sacred) en 1937 réalisé par William A. Wellman, elle reçoit les louanges des critiques et est décrite comme l'une des pièces maitresse de la screwball comedy. Cependant, elle joue plusieurs rôles dramatique notamment dans L'Autre avec Cary Grant ou dans Vigil in the Night, interprétant l'infirmière Anne Lee face à Brian Aherne. Produit par David O. Selznick, La Joyeuse Suicidée sera son seul film en Technicolor.

    Jean Harlow (parfois orthographié Harlowe), de son vrai nom Harlean Harlow Carpenter, née le 3 mars 1911 à Kansas City, Missouri, et morte le 7 juin 1937 à Los Angeles, Californie, est une célèbre actrice américaine des années 1930. Surnommée par la presse « baby », ou « The Platinum Blonde », en référence au film homonyme sorti en 1931, elle est morte en pleine gloire d'un empoisonnement urémique causé par une néphrite aiguë. Howard Hughes lui donne son premier rôle important dans le film Les Anges de l'enfer en 1930. Enfant unique, elle avait une mère et un beau-père envahissants qui s'attachèrent à ses pas et dépensèrent systématiquement ses cachets de star au point que Jean Harlow, sera presque ruinée.

    Elle n'a jamais pris de cours de comédie, mais elle sent qu'elle possède un certain sex-appeal lorsqu'elle marche notamment dans la rue, toutes les têtes se retournent. Elle songe à faire de la figuration. Harlean change son nom en Jean et utilise le nom de famille de sa mère, Harlow. Elle passe quelques auditions, et son physique hors du commun lui permet de trouver très rapidement des rôles. Elle joue pour des comédies de Christy, de Hal Roach, puis dans Monan of the Marines, avec Richard Dix. Elle décroche aussi un petit rôle dans The Saturday Night Kid. Elle fait quelques apparitions dans plusieurs films des Laurel et Hardy, dont Son Altesse royale, où elle sort d'un taxi et Laurel coince sa robe dans la portière en la fermant (elle s'en va vêtue juste d'une chemise noire). Ce sont Laurel et Hardy qui font découvrir Jean à un certain Arthur Landau, lequel cherchait une actrice pour Howard Hughes (qui en a besoin d'urgence pour son film à venir, car la voix de l'actrice principale ne convient pas). Landau discute avec le duo sur les voix des acteurs, et Laurel lui explique qu'il préfère les voix rauques comme « celle de la petite, là-bas par exemple. » Landau regarde dans la direction que Laurel lui indique et aperçoit Jean. Landau est fasciné par cette jeune fille de 19 ans et lui fait passer un bout d'essai. Elle est alors remarquée, avec ses cheveux blond platine, par Howard Hughes, qui cherche une actrice pour remplacer Greta Nissen, une actrice de muet à l'accent suédois trop prononcé, pour le film Les Anges de l'enfer. En effet, le cinéma parlant prend la place du cinéma muet et beaucoup d'actrices et d'acteurs tombent dans l'oubli du jour au lendemain, à cause de leur voix - soit qu'elle ne plaise pas aux réalisateurs, soit qu'elle ne convienne pas pour le rôle. Du coup, beaucoup d'actrices inexpérimentées, comme Jean, tentent leur chance. Les critiques sur son jeu ne sont pas bonnes dans ce film d'aviation qui se déroule pendant la 1ère guerre mondiale, mais on ne tarit pas d'éloges sur sa plastique.

    Elle obtient son premier rôle à la MGM dans Tribunal secret, avec Wallace Beery et Clark Gable. Elle tourne ensuite L'Ennemi public, puis enchaîne avec L'Homme de fer (Iron Man, 1931) auprès de Lew Ayres. Les critiques sont une fois de plus mauvaises. Variety écrit : « On ne peut pas qualifier Jean Harlow de bonne comédienne. Elle se montre tristement suffisante, mais contribuera probablement au succès du film auprès du public masculin, grâce à la profondeur de ses décolletés et à la minceur de ses parures. » Le journal renchérit lors de la sortie de Tribunal secret : « Miss Harlow devrait faire quelque chose en ce qui concerne sa voix... » Cependant, Jean Harlow est très aimée du public, les hommes sont amoureux d'elle quand ils la voient à l'écran et les femmes copient son look, la Fox l'engage pour jouer dans Goldie, la Columbia pour Three Wise Girls et La Blonde Platine. Elle devient une des actrices les mieux payées ; entre 1 500 et 1 750 dollars par semaine puis elle atteindra les 7 000 dollars par semaine, une fortune à l'époque. En 1931, elle fait la rencontre de Paul Bern,le numéro trois de la MGM. Mais un matin, on découvre Bern mort, qui s'est suicidé d'une balle dans la tête. Jean ne devait en aucun cas parler du réel motif du suicide, car Mayer ne voulait pas que l'on sache « qu'un pédéraste avait été employé au studio ». Elle tourne La Belle de Saigon, une comédie, et le jeu de Harlow est pour la 1ère fois complimenté. L'année suivante, elle tourne avec Clark Gable Dans tes bras. Là encore, on salue la performance de Harlow. Elle est au sommet de sa carrière. George Cukor la dirige dans Les Invités De Huit Heures. Elle se montre heureuse de tourner dans ce film, d'autant plus qu'elle tombe amoureuse d'un caméraman, Harold Rosson. Quelques semaines après leur rencontre, ils se marient dans le plus grand secret. Seulement le bonheur est de courte durée, elle est opérée d'un appendicite aiguë et ... divorce une nouvelle fois. Elle tourne La Belle du Missouri. En 1935 elle joue dans Imprudente Jeunesse , avec William Powell. Elle tourne ensuite dans Une fine mouche avec Spencer Tracy qui a beaucoup de succès. Ses rôles, toujours à mi-chemin entre le comique et le tragique lui permettent d'exprimer les facettes de son talent. Jean devient en effet une comédienne reconnue, même si son physique est son plus grand atout. Seulement, la fin est proche pour Jean, qui meurt en 1937.

     

    SOURCES

    Superbe BLOG

    http://latuile76.over-blog.com/article-les-bombes-des-annees-30-40-part-ii-99349328.html

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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