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    Giant (Géant) - 1956

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    #Posté le lundi 18 avril 2011 23:44

     

    Giant (Géant) - 1956

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    James Dean et Pier Angeli

     

     

    James Dean et Pier Angeli, son grand amour

     

    James Dean et Pier Angeli

     

     

     

    James Dean et Pier Angeli

     

      

     

    James Dean et Pier Angeli

     

      

     

    James Dean et Pier Angeli

     

     

     

    James Dean et Pier Angeli

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     






     
     





     
     




     
     






     
     





     

     

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    James Byron Dean
    1931-1955
    Acteur Américain

    "Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd'hui". James Dean

      

     

    Il y a un demi-siècle, le 30 septembre 1955, un jeune homme de vingt-quatre ans devenu une star du grand écran en quelques mois se tuait au volant de sa Porsche, sur la route de Salinas en Californie. James Dean entrait dans la légende ; il n’avait joué que deux pièces et tourné que trois films, mais, comme l’a écrit Malraux, "la mort transforme la vie en destin". C’est ce destin exceptionnel de fulgurance qu'a su raconté Bertrand Meyer-Stabley avec verve et sensibilité.

    James Dean est né le 8 février 1931 à Marion en Indiana, Jimmy passe la plus grande partie de son enfance à la campagne dans l’Indiana. Ses premières années sont marquées par le malheur. C'est à l'âge de neuf ans qu'il perdit sa mère; "il en naîtra ce caractère fuyant, fermé dont personne ne réussira à forcer le barrage". Son air angélique et boudeur lui confère un charme particulier qui le fait aimer de ses professeurs mais mépriser par ses camarades. Le théâtre l’attire, il ne veut pas devenir fermier : élève à l’Actor’s Studio, il lui faut deux ans pour conquérir Broadway. Son attitude de rebelle, son physique d'adolescent l'amènent à percer à Hollywood, qui, friand de nouveaux talents l'engage sans hésitation. Avec À l’Est d’Eden (1954) un nouveau type de héros de cinéma voit le jour, un héros juvénile, tourmenté et rebelle. Bisexuel, il multiplie les aventures, mais une seule le marquera : sa romance avec l’actrice Pier Angeli.

     

     

    James Byron Dean (08/02/1931 - 30/09/1955) James Byron Dean (08/02/1931 - 30/09/1955)
    James Byron Dean (08/02/1931 - 30/09/1955) James Byron Dean (08/02/1931 - 30/09/1955)
     

     

     

      

     Après avoir tourné coup sur coup La Fureur de vivre (1955) et Géant (1956) , il signe un contrat de neuf films avec la Warner qui s’engage à lui laisser en diriger deux, mais l’accident fatal vient couronner sa brève carrière mieux qu’aucun film.

     

     

      

    "Il est mort au bon moment, dira Humphrey Bogart. Il a juste eu le temps de devenir une légende. S’il avait vécu plus longtemps, il n’aurait jamais pu l’assumer".

     

     

     

    Filmographie:

     

    - A l'Est d'Eden ("East of Eden" - 1955) est une adaptation de Steinbeck, réalisé par Elia Kazan:

     


    A l'est d'Eden : photo Elia Kazan, James Dean 

      

      

    1914. Adam Trask exploite ses terres à Salinas Valley, aidé par ses deux fils, Cal et Aaron. Tous deux croient que leur mère est morte. Cal est persuadé que son père ne l'aime pas. Un jour, il apprend que sa mère n'est pas morte mais qu'elle tient une maison close. Dès lors, ses rapports avec son père vont se dégrader de plus en plus...

     

      

      

    - La Fureur de Vivre ("Rebel without a cause" - 1955) de Nicholas Ray : Ivre mort, Jim Stark est étendu sur la chaussée, serrant un ours en peluche contre son coeur... Première vision de James Dean dans le rôle d'un étudiant qui, pour échapper à son univers familial, participe aux jeux dangereux d'une bande de jeunes.

     

     Mon blog sur Marlon Brando   Mon blog sur Marlon Brando   Mon blog sur Marlon Brando

      

    La fureur de vivre, parsemée de ses combats rituels au couteau, de ses folles courses de voitures volées, dresse un véritable tableau de la violence juvénile des années 50.

     

     

      

      

    - Géant ("Giant" - 1956): A l'époque où naissent les grandes fortunes du pétrole au Texas, Bick Benedict et sa soeur Luz règnent en souverains absolus sur un immense ranch. Bick y installe Leslie, la fille d'une famille aristocratique devenue son épouse, sous le regard hostile de Luz et des Texans...


     
     
     
    James Dean Memorial à Cholame en Californie
    où l'acteur Américain passa dans la Légende le 30 septembre 1955

     

     

     

    SOURCES

    http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_02_Biog_Americans/nm_10_02_james_dean.htm

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Noël-Noël

     

     

     

    Lorsqu'on prononce le nom de Noël-Noël, tout de suite se dessine la silhouette d'un personnage malicieux et tendre !

    Et pourquoi donc, presque aussitôt, nous vient du fond du cœur ce sentiment de nostalgie, d'affection et de tendresse ?

    Peut-être tout simplement parce que cet exceptionnel artiste a su, par son talent, son élégance ne jamais décevoir son public ! A chaque fois que nous le revoyons dans un de ses films, " ça nous fait malice" pour reprendre son expression !

    La présente page se veut être le témoignage de notre amitié, de notre gratitude et de notre respect

    Monsieur Noël-Noël ! Vous qui êtes quelque part là-haut, depuis le 4 octobre 1989, au paradis des étoiles du cinéma que l'on aime !

    Donatienne, et tous ceux qui ne vous oublient pas
     
     
     
     
    Les débuts …

    De son vrai nom Lucien Edouard Noël, Noël-Noël est donc né le 9 août 1897, 55, rue du Temple, à Paris (4e).

    Il grandit à Paris où il fréquente le Lycée Turgot . Dès cette époque de lycéen, il se fait déjà remarquer pour ses dons particuliers en piano et en dessin.

    La grande guerre éclate et le voilà garçon coursier dans une banque. En effet, il est inscrit comme employé à la Banque de France du 23 novembre 1914 au 27 juillet 1917.

    Il a l'âge d'être mobilisé … La guerre pour lui aussi ….

    A son retour, il utilise son don de dessinateur pour produire des caricatures et des croquis humoristiques dans "Le Canard Enchaîné" et "L'Humanité".

    En 1920 Il se lance dans le répertoire des chansonniers et fréquente les établissements tels que "Les Noctambules" et "La Pie qui chante". Il s'accompagne au piano dans ses numéros de cabaret.

     

     

     

    En 1927, il participe à des revues au "Théâtre de 10 heures", aux cabarets "A la bonne heure" et "C'est l'heure exquise" .

    Il écrit alors des chansonnettes et compose, entre autres : «Le chapeau neuf», «L'enterrement», «Souvenir d'enfance», «La soupe à Toto», «Les étrennes» qu'il enregistre pour la firme Odéon en 1931.

    Enfin, il fait ses débuts dans le cinéma . Nous avons retrouvé la trace de près de 60 films et courts métrages.

     

     

     

     

    Adémaï …

    Les films de Noël-Noël portent sa griffe. Personne ne peut vraiment imiter ses interprétations , tant elles sont faites de petits détails légers, subtils, poétiques. Guettez les mimiques, les regards malicieux qui semblent vous choisir comme complices, les petits gestes furtifs comme de se passer le doigt sur la moustache pour montrer qu'il ment, et qu'il prend plaisir à le faire … Appréciez surtout les mots d'auteur mais attention ! Loin d'être faciles, ils sont toujours en situations.

     

     

    Tous ses personnages sont plutôt des anti-héros, des “Messieurs Tout le Monde”, et pourtant ils arrivent tous à nous toucher … Pourquoi ? C'est sans doute ça le talent !

    C'est avec Paul CollinePaul Colline un chansonnier, que Noël-Noël va créer ce personnage d'Adémaï, un petit paysan, à la fois tendre et malin, naïf et poétique, attachant, drôle, mais madré tout de même. il va traverser la carrière de Noël-Noël en trois films et deux courts métrages de 1932 à 1949, dont il sera à chaque fois co-scénariste. Le public va se familiariser avec ce curieux et fidèle Pierrot lunaire coquin et rusé, aux petits yeux et au nez pointu.

     

    Les deux courts-métrages :

    • 1932 - «Adémaï et la nation armée», marque la première apparition du héros. Réalisation de Jean de Marguenat, co-interprété par Léonce Corne.
    • 1933 - «Adémaï Joseph à l'ONM». Réalisation de Jean de Marguenat, co-interprété par Mady Berry.

    Les 3 films :

    • 1934 - «Adémaï Aviateur», de Jean Tarride, qui réunit un joyeux tandem puisque Noël-Noël en partage l'affiche avec Fernandel. Adémaï , pour échapper à une fiancée qui ne lui plaît pas s'enfuit avec son copain Méchelet dans un avion. Mais savent-ils vraiment le piloter ?
    • 1935 - «Adémaï au Moyen-Age», de Jean de Marguenat avec Michel Simon et Tino Rossi. Adémaï , pauvre petit paysan, est amoureux ! Mais voilà qu'un seigneur. conquérant lui ravit sa belle ! Notre héros traverse maints dangers mais, courageux, arrive à les dominer et s'en sort éternellement.
    • 1943 - «Adémaï, Bandit d'honneur», de Gilles Grangier, avec Georges Grey, en qui le public aura reconnu l'amoureux de «La fille du puisatier» de Marcel Pagnol. Il s'agit cette fois d'une aventure au pays de la Vendetta. A travers maintes péripéties amusantes, Adémaï fustige cette tradition violente de la vengeance corse et, sans doute aussi, le drame de la guerre en général. Mais avec Adémaï, tout finit bien malgré tout.

    Notons que Noël-Noël ne participa point au dernier film de la série, «Adémaï au poteau frontière», écrit et interprété par Paul Colline.

    «La cage aux rossignols» (1944) …

    Ce fut un grand succès que ce film délicieux de Jean DrévilleJean Dréville dont Noël-Noël signe le scénario et les dialogues. Une histoire simple mais émouvante, celle de Clément Mathieu (son personnage dans le film, qui prend le nom de sa maman, Marie-Eugénie Mathieu). Les voix d'anges des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, avec en particulier l'attachant petit Laugier (Roger Kreps) et le petit chenapan Lequérec (Michel François), firent de ce film une réussite.

    Il fut tourné du 15 mai au 5 juin 1944 dans une vraie maison de correction, l'Institution Saint-Hilaire de Roiffé, non loin de Fontevraud en Anjou, institution devenue depuis club de golf.

    Le débarquement des Forces Alliées a lieu comme on le sait le 6 juin 1944 , et toute l'équipe du film l'apprend au café de Fontevraud, en même temps que les Allemands qui occupent à ce moment là la maison d'arrêt installée dans les communs de l'Abbaye Royale de Fontevraud ! Il ne reste qu'une semaine de tournage. Mais Gaumont exige que tout le monde remonte à Paris : trop dangereux !

    C'est l'époque des drames affreux du Vercors, d'Oradour et d'un autre carnage dans un village de Touraine, non loin de là. Le bruit court que Noël-Noël est mort. Heureusement, il n'en n'est rien ! Quelques mois après, on reprend le tournage, lorque se pose un nouveau problème : le petit chanteur qui joue Roger Kreps a grandi et ses costumes sont trop petits ! Il faut pourtant qu'il porte les mêmes, puisque certaines scènes ont déjà été tournées ! Si l'on regarde bien le passage du film, on s'aperçoit de ces petites anomalies …

      

    Enfin le jeune garçon a mûri et pris conscience de son rôle : il a le trac ! Finalement , le film est bien mis en boîte.

    Il sortit sur les écrans le 5 septembre 1945 et fut le plus gros succès de l'année, obtenant le Prix Désiré 1944, ex aequo avec «Les enfants du paradis» de Marcel Carné et Jacques Prévert. Il fera l'objet d'un “remake” en 2004, construit par Christophe Barratier et Gérard Jugnot qui revisitera le rôle de Clément Mathieu dans «Les choristes», le petit Morhange remplacera le petit Laugier. Les spectateurs sont peu nombreux à se souvenir que l'histoire originale de ce grand succès des dernières années est signée Noël-Noël !

    «Le Père Tranquille» (1946) …

    Sans doute un des plus grands succès de ce comédien si talentueux, un chef-d'œuvre du cinéma de l'immédiat après-guerre, Ce film de René Clément repose sur un scénario et des dialogues concoctés par Noël-Noël.

    Il raconte l'histoire d'un gentil français moyen qui ne paraît s'intéresser qu'à ses orchidées mais se révèle être le chef d'un réseau de Résistance. En fait le scénario s'attache à montrer la banalité apparente d'une famille française ordinaire. La Résistance est pourtant là, mais en filigrane. Il sera reproché au scénariste d'avoir atténué le drame épouvantable de cette guerre et d'avoir idéalisé la conduite des Français. Mais Noël-Noël s'attachait surtout à montrer le quotidien d'une toute petite ville de province.

    Peut-être le grand public ne sait-il pas qu'il s'est inspiré d'une véritable histoire, celle d'Ernest Kempnich, un véritable horticulteur, passionné d'orchidées qui tenait une petite exploitation florale dans la région de Metz. Pendant la guerre, il avait réussi à prévenir les Alliés de la présence d'une usine allemande d'armements à proximité de ses serres. Celle-ci fut bombardée par deux fois et Ernest y laissa et sa maison et ses orchidées. Anecdote touchante, Noël-Noël et le “vrai Père Tranquille” s'échangèrent des courriers et devinrent amis jusqu'à la mort d' Ernest en 1978, à l'âge de 95 ans.

     

    Afficher l'image d'origine

    Le film sortit le 12 novembre 1946, à Metz, en présence du comédien et de son inspirateur, ainsi que des personnalités régionales. Bien que l'histoire originale ait été romancée, on peut dire Noël-Noël l'a en quelque sorte immortalisée. Et chacun s'accorde à trouver que dans son rôle d' anti-héros, il est d'une humanité remarquable.

    «Les casse-pieds» (1948) …

    Ce très gros succès de Jean Dréville est dû, encore une fois, à la plume de Noël-Noë.

    Sorti sous un titre plus personnel, «Parade du temps perdu », il est entré dans la notoriété sous le nom de «Les Casse-pieds».

    Il s'agit d'une série de 14 petits sketches, chefs-d'œuvre d'humour. Un conférencier décrit les raseurs que nous pouvons rencontrer dans notre quotidien : le casse-pied qui monopolise une cabine téléphonique, le chauffard, celui qui s'incruste … Le pire est que lui aussi arrive à se révéler un casse-pieds …

    Cette suite de saynètes drôles et gentiment moqueuses s'inspire des bonimenteurs de nos foires et marchés en s'adressant directement aux spectateurs. On apprécie ici le talent de chansonnier du dialoguiste et l'ingéniosité du metteur en scène pour relier les différents sketches par des trucages étonnants ! C'est aussi le prétexte pour revoir ou évoquer toute une ribambelle de grands artistes : Bernard Blier, Jean Tissier, Jean-Pierre Mocky, Marguerite Deval, Victor Francen, Louis Jouvet

    Le film remporte le Prix Louis Deluc 1949.

    «Les Vieux de la Vieille» (1960) …

    Film de Gilles Grangier, d'après René Fallet, avec Noël-Noël, Jean Gabin et Pierre Fresnay.

    L'histoire cocasse de ces trois pépés insupportables, capricieux et coquins tient surtout par la remarquable et talentueuse interprétation des trois monstres sacrés de notre cinéma.

    Noël-Noël y est Blaise Poulossière, marchand de cochons, le seul grand-père du trio, qui fait le désespoir de son fils, tellement il est difficile à canaliser !

    Il fait équipe avec Jean‑Marie Péjat (Jean Gabin), vieux célibataire grognon qui répare les bicyclettes.

    Arrive un vieux copain d'enfance, Baptiste Talon (Pierre Fresnay), ancien cheminot qui leur fait miroiter son rêve, la maison de retraite Gouyette à quelques lieues de là, où l'on a droit à une petite chopine de vin, même au dîner. Et voilà nos trois compères partis en une folle équipée : chamailleries, vieux souvenirs qui remontent , jalousies pour des amourettes de jeunesses, grosses colères, réconciliations sur fond de dives

     

     

    bouteilles … tout cela aux accents des dialogues de Michel AudiardMichel Audiard.

     

     

    C'est Jean Gabin qui est à l'origine du film, avec comme condition qu'Audiard en signe les dialogues.

     

    Tout de suite, il pense à Noël-Noël, qu'il estime talentueux et très à l'aise dans la comédie. Pour le troisième personnage, on avait d'abord pensé à Fernandel. Mais Gabin impose pratiquement Pierre Fresnay qu'il connaissait depuis «La grande illusion».

     

     

    Yvonne Printemps n'était pas ravie de voir son compagnon tourner dans cette aventure paysanne, estimant que ce rôle le ridiculiserait et le vieillirait , lui qui ne se trouvait pas vieux. Il a pourtant exactement le même âge que Noêl-Noël !

     

     

     

    Le trio se forme enfin. Gilles Grangier aura toutes les peines du monde à discipliner les trois compères. Gabin et Noël-Noël s'entendront comme larrons en foire pour semer la panqieu sur le plateau … Il y aura aussi le problème des accents. Fresnay essaiera le patois local, Gabin adoptera un ton parigot et Noël-Noël se trouvera un accent un tantinet berrichon ! Le résultat se révélant inaudible, il faudra réenregistrer et reprendre tout le mixage !

     

     

    Depuis l'onglet supérieur, ne manquez pas de lire notre reportage, agrémenté de quelques anecdotes recueillies à Apremont, sur les lieux mêmes du tournage.

    «La sentinelle endormie» (1965) …

    C'est Noël-Noël qui a imaginé ce joli conte de l'époque napoléonienne. Il en signe également les dialogues.

    L'histoire : Des conjurés ont préparé une machine explosive qu'ils veulent activer au passage de Napoléon. Au dernier moment, l'Empereur change d'itinéraire. Il trouve logement chez le Docteur Mathieu (Noël-Noël) qui n'est autre que le chef de la conjuration opposée à l'Empereur.

    La sentinelle endormie n'est autre que Michel Galabru, qui joue le rôle de Florin, domestique du docteur mais aussi grognard de l'empereur. Ce soldat aime raconter qu'un jour il s'est endormi alors qu'il était sentinelle et qu'en punition l'empereur lui a tiré l'oreille. Tout va se jouer chez le Docteur Mathieu qui devra faire face à une situation délicate ! On n'oubliera pas la prestation de Francis Blanche, fidèle valet qui coiffe le fameux bicorne pour “le faire” afin que son illustre propriétaire ne soit pas blessé le premier jour où il le portera !

     

     

    Histoire simple et romancée, comme on peut le lire, mais qui demeure délicieuse dans la forme. On y retrouve l'élégance dont on a parlé, la malice, les mots d'auteur, le côté humain de ce grand artiste qu'est Noël-Noël. Les maisons d'édition de DVD seraient bien avisées de rééditer ce charmant film que l'on ne peut trouver actuellement.

    Quelques autres films avec Noël-Noël …
    • «Retour à la Vie» (1949)

      Encore un film à sketches avec comme metteurs en scène André Cayatte, Georges Lampin, Henri Georges Clouzotet Jean Dréville. Noël-Noël intervient dans deux sketches, «Le retour de René» et «Le retour de Louis», mis en scène par Dréville. Dans le premier, il joue aux côtés de François Patrice. Pour le deuxième il en est le scénariste et le dialoguiste. Ce film a fait partie de la sélection des films français au festival de Cannes.

    • «La vie chantée» (1950)

      Dans ce film, Noël-Noël est acteur et scénariste. C'est en fait une comédie musicale tournée en noir et blanc, où il reprend ses chansons : «Le Polonais», «Le maladroit», «Les départs», «Le rasoir du coiffeur», «Mariage mondain».

      Rien que ces titres annoncent une caricature à la fois tendre et caustique de Monsieur Tout-le-monde. L'on peut y apprécier son talent souriant, méticuleux mais aussi sournoisement moqueur.

    • «Les 7 péchés capitaux» (1951)

      Il s'agit en fait de 7 courts métrages, signés par des noms prestigieux : Yves Allégret, Claude-Autant-Lara, Roberto Rossellini. Noël-Noël apparaît dans «La paresse», y jouant le rôle de Saint-Pierre recevant un Louis de Funès cocasse.

    • «A pied , à cheval, et en voiture» (1957)

      L'intrigue : Léon Martin (Noël-Noël), modeste comptable dans une entreprise de pompes funèbres, mène une vie paisible jusqu'au jour où sa fille tombe amoureuse du jeune et riche aristocrate Paul de Grandieu et décide de l'épouser.

    • Ce mariage, prévu en Sologne, oblige Léon à acheter une voiture. Pour cet homme réfractaire à l'automobile, les ennuis commencent …

      Quiproquos et gags sont au rendez-vous, ce film a obtenu un bon succès lors de sa sortie à tel point qu'une suite fut entreprise l'année suivante.

    • «Le voyageur des siècles»

      Noel-Noël assure la réalisation de cette série de télévision. Elle paraîtra en quatre épisodes de 90 minutes chacun. Diffusion en 1971 sur la première chaîne (ORTF).

     

    L'homme privé …

     

     

    Noël-Noël est le fils de Charles-Célestin Noël, marchand de vins puis employé à la Banque de France, et de Marie-Eugénie Mathieu ( un patronyme dont il affuble ses personnages de «La cage aux rossignols» et de «La sentinelle endormie»)

    Il se marie en secondes noces à Isabelle Lavallée. Le couple aura une fille, Anne-Marie.

     

    Il achète, en 1935, le Château de Praisnaud à Ambernac en Charente, pays d'origine de son épouse. Le succès de «Le père tranquille» lui permettra de restaurer la bâtisse. Ambernac est une toute petite commune bien calme. Noël-Noël y repose avec son épouse et un membre de sa famille sous une grande dalle de marbre sombre.

     

     

    Le château de Praisnaud est à présent une maison d'hôtes. Il se trouve sur le hameau de Saint-Martin, qui dépend d'Ambernac, sur la route d'un autre petit village, Alloue, situé à 6 kilomètres. Ce petit bourg a eu le privilège de compter parmi ses habitants l'actrice Maria Casares. Personne n'a su nous dire si les deux voisins ont eu l'occasion de se rencontrer, mais cela est fort possible, les deux propriétés étant très proches.

     

     

    A Confolens, jolie sous-préfecture provinciale, le souvenir de l'artiste est un peu plus présent, même s'il semble que les jeunes générations le méconnaissent.Leur collège porte pourtant son nom ainsi qu'un square et un rond-point. Confolens accueille annuellement un festival d'arts et traditions populaires du monde qui est très attendu. Nous avons pu apprendre que Noël-Noël s'est particulièrement intéressé à ce festival, lors de ses débuts.

    A Paris, le comédien habitait du côté de l'Avenue du Général Lyautey. Esthète, d'un goût raffiné, il avait accepté que des photographes d'art immortalisent son appartement. Il y avait comme voisin entre autres Daniel Gélin.

    Quelques citations de Noël-Noël
    • "Les courtisans sont toujours plats, les courtisanes ne le sont jamais".
    • "Les symptômes de la fatigue et de la paresse sont les mêmes".
    L'épisode “Vache de Boches” !

    Pendant la guerre, Noël-Noël se produisait dans le répertoire des chansonniers et interprétait une chanson qu'il terminait par un "Vache de boches !". Il désirait convaincre les officiers de la censure allemande que sa chanson était d'une innocence parfaite. Les autorités occupantes lui toléraient à la rigueur "Vaches de Fritz !", mais notre Ademaï leur rétorquait que ce serait moins drôle. Et avec sa malice innée, d'ajouter : "Si vous me laissez chanter comme je le veux, cela prouvera votre largesse d'esprit".

    De guerre lasse, les officiers le laissèrent faire. Seulement, ce fut du coup un succès énorme, des applaudissements sans fin. La chanson qui dans son premier contexte était drôle et innocente prenait l'air d'une chanson frondeuse ! Évidemment, le numéro fut interdit. Comme dit Michel Duran dans un article de la revue Minerve de 1945, "Il fut assez Adémaï pour s'en étonner".

    «La famille Duraton»

    Ce feuilleton radiophonique connut son heure de gloire après la guerre, même si la série a commencé en 1937, sur Radio-Cité. Il mettait en scène des français moyens dans leur vie quotidienne et des millions de français se retrouvaient dans ce divertissement sympathique. La plupart du temps, il s'agissait d'échanges autour de la table familiale.

    Jules BerryJules Berry disait que tout ce qui se disait à la table de Noël-Noël en une seule soirée, pouvait inspirer près d'un mois de feuilleton !

    Le feuilleton, géré par Jean-Jacques Vital, dura jusqu'en 1966 (Radio-Andorre). Un film en fut tourné avec Ded Rysel et Darry Cowl (1955).

    Documents

    Sources :

    Enquête de Donatienne, sur les lieux de tournage de «Le père Tranquille», documents personnels, Imdb, plusieurs images glanées çà et là, dans divers ouvrages ou sur la toile, au cours de nombreuses années de vagabondage, et dont je n'ai pas toujours gardé trace de l'origine.

    Noël-Noël : "J'ai davantage appris durant ces dix années où je chantais devant le public mes couplets de chansonnier que pendant tout le reste de ma vie !"

      
    © Donatienne, juin 2006
     
    sources
     
    http://encinematheque.net/acteurs/H27/
     
     
     
     
    Filmographie Réalisateur

    1946 LE PÈRE TRANQUILLE Co-réalisateur René Clément

    1950 LA VIE CHANTÉE

     

    Filmographie Scénariste

    1931 LA DISPARUE de Louis Mercanton (C.m.)

    1934 LE CENTENAIRE de Pierre-Jean Ducis (C.m.)

    1936 MOUTONNET de René Sti

    1939 SUR LE PLANCHER DES VACHES de Pierre-Jean Ducis

    1939 LA FAMILLE DURATON de Christian Stengel

    1946 LE PÈRE TRANQUILLE de René Clément et Noël-Noël

    1948 RETOUR A LA VIE de Jean Dréville

    1948 LES CASSE-PIEDS de Jean Dréville

    1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël

    1956 BONJOUR TOUBIB de Louis Cuny

    1958 À PIED, À CHEVAL ET EN SPOUTNIK de Jean Dréville

    1965 LA SENTINELLE ENDORMIE  de Jean Dréville

     

    Filmographie Dialoguiste

    1937 L'INNOCENT de Maurice Cammage

    1939 LA FAMILLE DURATON de Christian Stengel

    1939 SUR LE PLANCHER DES VACHES de Pierre-Jean Ducis

    1944 LA CAGE AUX ROSSIGNOLS de Jean Dréville

    1946 LE PÈRE TRANQUILLE de René Clément et Noël-Noël

    1948 LES CASSE-PIEDS de Jean Dréville

    1948 RETOUR A LA VIE de Jean Dréville

    1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël

    1954 LE FIL A LA PATTE de Guy Lefranc

    1958 À PIED, À CHEVAL ET EN SPOUTNIK de Jean Dréville

    1965 LA SENTINELLE ENDORMIE  de Jean Dréville

     

    Filmographie Compositeur

    1932 PAPA SANS LE SAVOIR de Robert Wyler

    1936 MOUTONNET de René Sti

    1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël

     

     
     
     
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    gif blog divers

    La révolution du 7ème art...

    ...le cinéma parlant.

    Le cinéma parlant offre des possibilités nouvelles que les réalisateurs s'empressent d'exploiter. C'est une petite révolution technique, esthétique et artistique. D'une part, la restitution du son oblige à uniformiser la vitesse de défilement des films (24 images/seconde), ce qui améliore la qualité de la projection. De plus, les sujets changent, car les dialogues permettent d'aborder la psychologie des personnages et le jeu des acteurs doit s'adapter.

     

     

    Le cinéma parlant a pemis de faire évoluer le cinéma français vers un genre appelé le "réalisme poétique" tandis que les dictateurs en Europe ne produisent plus que des films de propagande. A partir de 1930, Les Etats Unis et l'Europe entrent dans une crise économique et sociale. Le cinéma parlant sera le reflet de la pauvreté des masses populaires.

    Jean Renoir, le fils du peintre Auguste Renoir, signe ses plus beaux films dans les années 30 et se fait le porte-parole de la classe ouvrière. Dans "Toni", réalisé en 1935, le personnage principal est un ouvrier immigré, qui meurt, victime d'un drame passionnel.

    Jean Gabin affirme ses talents en 1936 pour la première fois dans un film de Jean Renoir, intitulé "la Grande Illusion". Le film dévoile l'illusion des combattants de 14-18, qui ont cru que leur guerre serait la dernière. Mais les intentions dominatrices des dictateurs en Europe ne cessaient de s'affirmer.

     

    Jean Renoir est l'un des rares cinéastes français à avoir su filmer les métiers populaires, comme les repasseuses dans "le crime de M.Lange".

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    En 1938, Jean Gabin confirme son talent aux côtés de Pierre Brasseur, dans le célèbre "Quai des Brumes" de Marcel Carmé. Ce film raconte l'histoire d'un déserteur qui se rend au Havre pour embarquer. Il va y rencontrer l'amour mais aussi la mort. Les dialogues de Jacques Prévert, les décors de Trauner et l'interprétation du couple Morgan-Gabin font de "Quai des Brumes" un des fleurons du cinéma français.

    Parmi les chefs-d'oeuvre de cette époque, il convient de mettre à part ceux de Marcel Pagnol en 1935.

    Le cinéma de Pagnol est en grande partie du théâtre filmé, comme la célèbre partie de cartes jouée par César, Panisse, et Escartefigue dans "Marius", en 1935.

     

     

    A Berlin, Marlen Dietrich se révèle en 1930 dans "l'Ange Bleu", un film réalisé par Joseph Von Sternberg. Elle y incarne une vamp, une femme de bar séduisante qui séduit un professeur pointilleux, pour ensuite en faire son jouet. Ce film sera l'un des derniers chefs d'oeuvres germaniques (jusqu'en 1944). L'Allemagne ne produira plus que des films de propagande.

     

     

    Aux Etats Unis, avec le poid de la crise économique, plus importante encore qu'en Europe, le cinéma reflète les mentalités du peuple et les problèmes liés à la crise.

    Charlie Chaplin est un irréductible du cinéma muet. Il considère le cinéma parlant comme une invention sans avenir. Il déclare d'ailleurs au cours du tournage de "City Lights", sorti en 1931: "Le dialogue pour mon usage personnel? Jamais! Le dialogue est aussi peu nécessaires aux films que la parole aux symphonies de Beethoven." Chaplin reçoit tout de même un accueil triomphal lors de la sortie de "City lights".

    "Les temps modernes" réalisé en 1936, divisent les critiques. Certains trouvent l'absence d'unité facheux, les autres considèrent le film comme un chef d'oeuvre visionnaire. Jean Renoir déclarera "le film de Charlot, c'est mieux qu'un spectacle, c'est un refuge."

     

    Le cinéma n'est seulement le reflet de la société. Un autre genre apparaît, le film fantastique, permettant d'échapper à la sombre réalité du quotidien.

    En 1933, "King Kong", est présenté pour la première fois au radio City Music Hall de New-York.

    Le film remportera un succès planétaire, et la scène montrant King Kong escaladant l'Empire State Building y sera pour beaucoup.

    En 1934, "Tarzan, l'homme-singe" sort pour la première fois sur les écrans hollywoodiens. Ce film fantastique remporte un très grand succès. Grâce à l'invention récente du cinéma parlant, les spectateurs peuvent apprécier le cri du héros de la jungle.

     

    Dans les années 30, le monde merveilleux de Walt Disney apparait sur les écrans et s'impose vite comme le leader des dessins animés.

    En 1934, Donald Duck fait son apparition dans un dessin animé, titré "The Wise Little Hen" (la petite poule avisée).

    Deux mois plus tard, Donald fera la connaissance de Mickey. En France, le canard grincheux fera son apparition dans "le journal de Mickey" en 1935.

    En 1937, "Blanche-Neige et les sept nains" consacre Disney et remporte un incroyable succès auprès de tous les publics. C'est le premier long métrage d'animation parlant et en couleur. Ce film a nécessité trois ans de travail.

     

    source : http://warly.free.fr/menu.php?page=5

     

     

     

     

     

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    Jean Gabin, un p'tit gars de la 2e DB

     
     

    … Fin 1942, alors qu'il a tourné deux films aux USA, il veut s'engager dans les Forces Françaises Libres:

      

    « Je ne pouvais pas rester les mains dans les poches, continuer à faire des grimaces devant une caméra en étant payé en plus, et attendre tranquillement que les autres se fassent descendre pour que je retrouve mon patelin » *.

      

    Il se heurte à nouveau aux réticences de l'armée qui l'envoie d'abord tourner un film de propagande en faveur de la France Libre (L'imposteur de Duvivier).

      

    Gabin revient ensuite à la charge et obtient enfin, en avril 1943, d'embarquer comme officier d'armes à bord de l'escorteur Elorn. Il s'agit de d'accompagner des pétroliers jusqu'à Alger. Son convoi sera la cible des avions de la Luftwaffe et il tremble de peur au milieu des flammes: "

     

     

    Au printemps 1943, Gabin retrouve Alger bien différente de lors du tournage de Pépé le Moko, en 1936. La ville blanche grouille de politiciens de tous bords et de partisans gaullistes. Les Américains sont omniprésents et préparent le débarquement en Italie. Après avoir à nouveau refusé de faire le « clown » au théâtre des armées, Gabin est affecté comme instructeur au centre Sirocco, l'école des fusiliers-marins.

      

    Il voudrait bien faire oublier son statut de vedette de cinéma afin d'obtenir une place dans le combat en Europe. Cette volonté de discrétion est mise à mal avec le passage de Marlène Dietrich à Alger, qui en profite pour aller embrasser son Français préféré. L'actrice, très engagée contre les nazis, retrouvera ainsi Jean Gabin à plusieurs moments de la guerre (à Alger, puis en Alsace et en Allemagne).

     

     

     

    Les visites de la star américaine à Gabin, soldat peu gradé, ne passent pas inaperçues et provoquent une violente jalousie de la part de ses supérieurs militaires. Si l'acteur français est gêné par ces effusions publiques, leurs retrouvailles sont heureuses et ils échangeront une correspondance importante jusqu'à la fin de la guerre. Marlène Dietrich fera preuve aussi d'un grand courage en participant à toutes les étapes de la reconquête de l'Europe: considérée comme une traîtresse en Allemagne, elle risquait la mort si elle avait été arrêtée.

     

     

     

      

    Après avoir failli une première fois suivre la 2e DB en France, Gabin enrage de rester coincé à Alger. A force d'insistance, il obtient de suivre une formation de conducteur de tank. Il revient ainsi en France à l'automne 1944 par Brest, pour participer ensuite aux combats en Lorraine comme chef de char « Souffleur II ».

      

    En février 1945, Jean Gabin retrouve Paris le temps d'une permission. Emacié, les cheveux blanchis, il entend des commentaires dans le métro: « Tiens c'est Gabin, il a pris un sacré coup de vieux ». Peu de gens savent qu'il s'est engagé activement dans la guerre et l'acteur, modeste et pudique, ne se vante pas de ses faits d'armes.

     

     

     

    Il découvre avec dégoût les règlements de comptes dans le milieu du cinéma parisien. Beaucoup d'acteurs et de réalisateurs ont continué à tourner pendant la guerre, s'inquiétant plus de leur carrière que de libérer la France.

     

    Engagé pour toute la durée de la guerre, Gabin est envoyé, en avril 1945, avec son unité pour libérer les Résistants FFI assiégés depuis des mois dans Royan. Enfin, il participe avec la 2e DB aux batailles sur le Rhin et en Allemagne jusqu'à la capitulation du IIIe Reich.

     

    Démobilisé en juillet, il rentre en France où il est décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre.

     

    Refusant de participer au défilé du 14 Juillet sur les Champs-Elysées, il le regarde de la fenêtre de l'hôtel Claridge:

      

    « J'étais donc aux premières loges pour assister à la parade militaire et j'ai évidemment vu passer mon char « Souffleur II ». A sa tête il y avait mon second, Le Gonidec, qui avait l'air content d'être là. C'était con, mais j'ai pas pu m'empêcher d"chialer... »

     

      

     

     

    - http://ufacbagnolet.over-blog.com/article-32070912.html



    Michel Vigourt

    Vie culturelle Seconde Guerre mondiale n° 6 – 03

    * Toutes les citations sont de Jean Gabin


    Bibliographie

    Jean Gabin
    par A. Brunelin (Ramsey Poche Cinéma)

     

    Jean Gabin-Anatomie d'un mythe par C. Gauteur et G. Vincendeau (Nathan)

     

     

    Notes Biographiques


    Il est le fils d'un chanteur d'opérette et d'une chanteuse fantaisiste. A été élevé à Mériel (Seine-et-Oise) par l'aîné de ses soeurs. En habitant Mériel il prit goût à la campagne. L'école débuta à Meriel et ensuite il monta sur Paris afin du suivre les cours de l'école de la rue de Clignancourt et ensuite rentra en tant que pensionnaire au lycée Jeanson-de-Sailly. Les études ne l'attiraient pas trop et fit souvent l'école buissonnière et s'échappa même de l'école pour faire différents boulots.


    En 1923 il fut présenté à l'administrateur des Folies-Bergères et il devint figurant dans des revues et prit son nom de Gabin. Cette période qui dura jusqu'à 1930 il rencontra Mistinguett (c'est elle qui le fit engagé comme Boy au Moulin-Rouge).

      

    Ensuite il se consacra exclusivement au cinéma.


    Après des petits rôles comiques il fut révélé en 1934 comme un grand acteur dramatique tel que Maria Chapdelaine et surtout la Bandera de Julien Duvivier en 1935. Le film de 1936 Pépé le Moko l'imposa définitivement en devenant un mythe et il restera et encore aujourd'hui de nos jours c'est un personnage, une "gueule", une voix enfin un mythe.


    En septembre 1939 il fut appelé sous les drapeaux. Ensuite avec l'accord de Vichy il pu partir pour l'Amérique pour 8 mois seulement. Il y tourna deux films et s'engagea en 1943 comme volontaire dans les Forces navales françaises libres. Il fut affecté à Norfolk et en Afrique du Nord dans la 2ème D.B. de Leclerc. Il débarqua en France en 1944.


    Après la fin de la guerre sa carrière eu du mal a repartir, il devait changer de rôle mais grâce à son talent dès 1951 dans le film "La nuit est mon royaume" il remporta la coupe Volpi du meilleur acteur au Festival de Venise et la même année il fut meilleur acteur français de l'année pour son rôle dans "La vérité sur Bébé Donge". Ensuite il retrouva ses rôles de débuts mais avec plus de maturité et plus de présence comme dans "Touchez pas au Grisbi" et bien d'autres...


    Avec Fernandel il a fondé la maison de production "Gafer".


    Merci Monsieur Gabin.

     

     

    En tant qu'Acteur

    1930 Chacun sa chance d'Hans Steinhoff & René Pujol
    1934 Maria Chapdelaine de Julien Duvivier
    1935 La bandera de Julien Duvivier
    1935 Zouzou de Marc Allégret
    1936 Pépé le Moko de Julien Duvivier
    1936 La belle équipe de Julien Duvivier
    1936 Les bas-fonds de Jean Renoir
    1937 Gueule d'amour de Jean Grémillon
    1937 La grande illusion de Jean Renoir
    1938 La bête humaine de Jean Renoir
    1938 Le quai des brumes de Marcel Carné
    1939 Le jour se lève de Marcel Carné
    1940 Remorques de Jean Grémillon
    1942 La péniche de l'amour d'Archie Mayo
    1944 L'imposteur de Julien Duvivier
    1946 Martin Roumagnac de Georges Lacombe
    1948 Au-delà des grilles de René Clément
    1949 La Marie du port de Marcel Carné
    1950 Pour l'amour du ciel de Luigi Zampa
    1951 La nuit est mon royaume de Georges Lacombe
    1951 Victor de Claude Heymann
    1951 Le plaisir (Sketch "La maison Tellier") de Max Ophuls
    1951 La vérité sur Bébé Donge d'Henri Decoin
    1952 Fille dangereuse de Guido Brignone
    1953 Leur dernière nuit de Georges Lacombe
    1953 Touchez pas au grisbi de Jacques Becker
    1953 La vierge du Rhin de Gilles Grangier
    1954 Napoléon de Sacha Guitry
    1954 Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin
    1954 L'air de Paris de Marcel Carné
    1955 French Cancan de Jean Renoir
    1955 Le port du désir d'Edmond T. Gréville
    1955 Gas-oil de Gilles Grangier
    1955 Des gens sans importance d'Henri Verneuil
    1955 Chiens perdus sans collier de Jean Delannoy
    1956 Crime et châtiment de Georges Lampin
    1956 Le sang à la tête de Gilles Grangier
    1956 La traversée de Paris de Claude Autant-Lara
    1956 Voici le temps des assassins de Julien Duvivier
    1957 Maigret tend un piège de Jean Delannoy
    1957 Le rouge est mis de Gilles Grangier
    1957 Les misérables de Jean-Paul Le Chanois
    1958 En cas de malheur de Claude Autant-Lara
    1958 Les grandes familles de Denys de la Patellière
    1958 Le désordre et la nuit de Gilles Grangier
    1959 Rue des prairies de Denys de la Patellière
    1959 Maigret et l'affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy
    1960 Les vieux de la vieille de Gilles Grangier
    1960 Le baron de l'écluse de Jean Delannoy
    1960 Le président d'Henri Verneuil
    1961 Le cave se rebiffe de Gilles Grangier
    1962 Le gentleman d'Epsom de Gilles Grangier
    1962 Un singe en hiver d'Henri Verneuil
    1963 Maigret voit rouge de Gilles Grangier
    1963 Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil
    1964 Monsieur de Jean-Paul Le Chanois
    1964 L'âge ingrat de Gilles Grangier
    1965 Le tonnerre de dieu de Denys de la Patellière
    1965 Du rififi à Paname de Denys de la Patellière
    1966 Le jardinier d'Argenteuil de Jean-Paul Le Chanois
    1967 Le pacha de Georges Lautner
    1967 Le soleil des voyous de Jean Delannoy
    1968 Le clan des siciliens d'Henri Verneuil
    1968 Le tatoué de Denys de la Patellière
    1969 Sous le signe du taureau de Gilles Grangier
    1969 La horse de Pierre Granier-Deferre
    1971 Le chat de Pierre Granier-Deferre
    1971 Le tueur de Denys de la Patellière
    1972 L'affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert
    1973 Deux hommes dans la ville de José Giovanni
    1974 Verdict d'André Cayatte
    1976 L'année sainte de Jean Girault

     

    http://acteurcinemaetcie.ifrance.com/GABIN%20JEAN.htm

     

    Crédit photographique - Jean Gabin sur le Char Souffleur II (dont il reçoit le commandement en janvier 45) du 2e peloton,du 2e escadron commandé par l'Enseigne de vaisseau Gelinet - Insigne du RBFM

    Tous droits réservés © 2002 http://www.Marechal-Leclerc.fr.st photos (DR)

     

     http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-35008763.html

     

     

     

     

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    Jean Gabin, nom d'artiste de Jean-Alexis Gabin Moncorgé, est un acteur français, chanteur de revue et d'opérette, né le 17 mai 1904 à Paris, qui a grandi à Mériel (Val-d'Oise), mort le 15 novembre 1976 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), d'une crise cardiaque.

    Figure incontournable du cinéma français, la carrière de Jean Gabin fut d'abord celle d'une « gueule d'amour » tournant avec les réalisateurs importants de l'entre-deux-guerres comme Julien Duvivier ou Jean Renoir. Changé physiquement après la guerre, ses rôles évoluèrent et il devint un « pacha » au physique imposant et au regard sombre incarnant la plupart du temps des rôles de truands ou de policiers, toujours avec la même droiture, dans des films bien souvent dialogués par Michel Audiard. Il est également le cousin de Rémy Moncorgé, plus connu sous le nom de Rémy Saint-Maximin, chanteur compositeur des années 1980.

    Sa filmographie compte un nombre important de classiques, parmi lesquels Gueule d'amour, La Bête humaine, Pépé le Moko, Le Quai des brumes, La Grande Illusion, Un singe en hiver ou La Traversée de Paris. Il tourna avec tous les grands acteurs de l'époque dont certains, comme Lino Ventura, Bernard Blier, André Pousse, Jean-Paul Belmondo ou Alain Delon, étaient des amis. Acteur populaire, il a attiré 84 millions de spectateurs dans les salles.

     

     

     

    Sa vie sentimentale fut souvent liée à son métier : il eut des liaisons connues avec les actrices Mireille Balin, Michèle Morgan et Marlène Dietrich et fut l'époux de l'actrice Gaby Basset, de la meneuse de revue Jeanne Mauchain puis enfin d'un ancien mannequin, Dominique Fournier, sa compagne jusqu'à sa mort, avec qui il eut trois enfants : Valérie Moncorgé, Florence Moncorgé et Mathias Moncorgé.

     

     

     

      

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    - colonne de gauche, le fond musical sera supprimé

     

    Photos fournies par www.encinémathèque.net

     

     

     

    Jean Gabin naît à Paris le 17 mai 1904, au 23 boulevard Rochechouart à Paris, sous le nom de Jean-Alexis Gabin Moncorgé. Fils de Ferdinand Joseph Moncorgé, tenancier de café et comédien d'opérette sous le nom de scène de Joseph Gabin, et d'Hélène Petit, chanteuse de café-concert, il a six frères et sœurs aînés. Il passe son enfance et son adolescence à la campagne pour laquelle il gardera toute sa vie un profond attachement. Loin de la vie parisienne de spectacle de ses parents, il est élevé dans le petit bourg campagnard de Mériel dans le Val-d'Oise par sa sœur aînée Madeleine, dans une maison située près d'une voie ferrée.

     

     

     

     

    En 1914, à l'âge de 10 ans, un coup appuyé lors d'un combat de boxe lui écrase le nez. En 1919, alors qu'il a 15 ans, sa mère meurt. Il est mauvais élève et délaisse le lycée Janson-de-Sailly à Paris où il est inscrit et enchaîne les petits métiers, garçon de bureau à la compagnie parisienne d'électricité, cimentier à la gare de la Chapelle, manœuvre dans une fonderie, magasinier aux magasins d'automobiles de Drancy, vendeur de journaux. À 17 ans il veut, comme son grand-père maternel, devenir conducteur de locomotive à vapeur dont il peut voir les évolutions depuis sa chambre. Bourru, il osait se plaindre de ce qui lui déplaisait mais son œil bleu « magique » participait avec ses amis à la joie de vivre.

     

     

      

    Photos fournies par www.encinémathèque.net

     

     

    Années 1930 : débuts et consécration :

    En 1928, il fait ses débuts au cinéma dans deux courts-métrages avec le comique Raymond Dandy, Ohé! les valises et On demande un dompteur.

    Ce n'est que deux ans après l'arrivée du cinéma parlant en Europe que Jean Gabin, après avoir refusé de tourner dans Les Chemins du paradis[, fait ses véritables débuts cinématographiques en tournant en 1930 Chacun sa chance, premier film parlant du cinéma français, dans lequel il joue au côté de son ex-épouse Gaby Basset et le chanteur Jean Sablon.

     

      

    Par la suite, il enchaîne les tournages : étant tour à tour policier dans Méphisto, cambrioleur dans Paris Béguin, vendeur de TSF dans Tout ça ne vaut pas l'amour, mécanicien dans Gloria, soldat récalcitrant dans Les Gaietés de l'escadron, capitaine de péniche dans La Belle Marinière, que Gabin considère comme son premier grand rôle à l'écran[ et ingénieur dans Le Tunnel et Adieu les beaux jours.

    Le 20 novembre 1933, Gabin épouse à Paris 16e Jeanne Mauchain, meneuse de revue et danseuse nue du Casino de Paris, connue sous le nom de Doriane Mauchain. Son père meurt trois jours avant son mariage.

    En 1934, il tourne pour la première fois sous la direction de Julien Duvivier dans Maria Chapdelaine et Golgotha, dans lequel il prête ses traits à Ponce Pilate.

    À partir de 1935, il devient une star du cinéma grâce à son « charisme exceptionnel » et à Julien Duvivier qui lui offre les personnages principaux de La Bandera avec Annabella, qui est son premier succès, La Belle Équipe avec Charles Vanel, dans lequel il chante la chanson Quand on s'promène au bord de l'eau, et Pépé le Moko. Il incarne des héros tragiques et romantiques d'origine populaire. Puis il enchaîne film sur film au sommet du box-office français tout au long de sa longue carrière, quatre-vingt-quinze au total.

     

     

    Jean Renoir l'impose dans Les Bas-Fonds avec Louis Jouvet puis, en 1937, dans le film de guerre La Grande Illusion avec Pierre Fresnay, Marcel Dalio et Erich von Stroheim, qui obtient un énorme succès public et critique, devenant au fil des années un classique du cinéma français.

     

     

     

     

    La même année, il tourne Gueule d'amour, de Jean Gremillon, où il retrouve Mireille Balin, sa partenaire de Pépé le Moko et le méconnu Le Messager, de Raymond Rouleau.

     

      

      

      

    En 1938, il prend le rôle d'un conducteur de locomotive dans La Bête humaine, un film de Jean Renoir, puis joue un déserteur dans Le Quai des brumes de Marcel Carné avec Michel Simon et la jeune Michèle Morgan, à qui il murmure le célèbre « T'as d'beaux yeux tu sais », laquelle répond : « Embrassez-moi. » .

     

      

      

    En 1939, il retourne sous la direction de Marcel Carné dans

     

      

    Le Jour se lève, drame dans lequel il partage la vedette avec Jules Berry, Arletty et Bernard Blier.

     

    http://www.musee-gabin.com/

      

    Le 3 septembre 1939, il est mobilisé dans la marine nationale à Cherbourg. C'est encore la drôle de guerre et il obtient une permission exceptionnelle pour terminer le film Remorques, avec Michèle Morgan. Ils ont une brève idylle.

     

     

      

    Années 1940 : une période difficile :

    Le 2 février 1941, refusant de tourner pour les Allemands pendant l'occupation, il s'expatrie à Hollywood aux États-Unis où il va retrouver les Français Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont...

    Là-bas, il tourne deux films, La Péniche de l'amour avec Ida Lupino, et L'Imposteur, de Julien Duvivier, long-métrage de propagande gaulliste.

    Durant cette période, il fréquente Ginger Rogers brièvement, puis Marlène Dietrich pendant l'été 1941 jusqu'en février 1947. Le 18 janvier 1943, il divorce de sa deuxième épouse Jeanne Mauchain.

    Déjà très célèbre, il pourrait tenter une carrière d'acteur aux États-Unis mais

     

    c'est sans compter avec son ardent patriotisme.

      

    Il s'engage en avril 1943 dans les Forces navales françaises libres duGénéral de Gaulle pour libérer son pays. Embarqué comme canonnier sur le pétrolier militaire "Elorn", il traverse l'Atlantique en convoi à destination de Casablanca, sous la menace permanente des sous-marins et des avions allemands.

     

     

    Puis sous les ordres de l'enseigne de vaisseau et futur vice-amiral André Gélinet, le second maître Jean Moncorgé sert comme chef du char "le Souffleur" du 2e escadron du régiment blindé des fusiliers marins qui appartient à la célèbre 2e division blindée du général Leclerc.

    Au printemps 1945, il participe à la libération de la poche de Royan puis à la campagne d'Allemagne qui le conduira au "Nid d'aigle" d'Hitler à Berchtesgaden.

      

    À la fin de la guerre, il est décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.

      

    Décorations

    En juillet 1945, âgé de 41 ans, le "plus vieux chef de char de la France Libre" est démobilisé et revient au monde du spectacle... avec des cheveux blancs.

     

      

    Toute sa vie, il restera très attaché à la marine nationale et à celui qui fut son chef, le vice-amiral Gélinet.

     

     

     

    De retour en France, il reprend sa carrière d'acteur en 1946 en incarnant le rôle-titre de Martin Roumagnac, au côté de Marlene Dietrich, après avoir refusé de jouer Les Portes de la nuit, de Marcel Carné. Le film, éreinté par la critique, obtient pourtant à l'époque un succès commercial avec 2 millions d'entrées .

    Cependant, ce succès n'est pas réitéré l'année suivante avec le film policier Miroir, dans lequel il est un financier et gangster à ses heures. De plus, il a du mal à trouver un rôle à sa mesure.

     Fichier:Jean Gabin Touchez Pas au Grisbi.jpg

     

     

    En 1949, il se marie avec Christiane Fournier, dite Dominique, mannequin chez le couturier Lanvin, qui a déjà un fils Jacki et avec qui il a trois enfants : Florence Moncorgé-Gabin (1949), Valérie (1952) et Mathias (1956).

     

     

     

      

    La même année, il tient le rôle principal du long-métrage Au-delà des grilles, qui obtient un succès honorable en salles et est nommé à l'Oscar du meilleur film étranger et triomphe au théâtre avec la pièce La Soif, d'Henri Bernstein, aux côtés de Madeleine Robinson et Claude Dauphin.

     

     

     

    Années 1950-1960 : le retour du succès :

    En 1950, il retrouve Marcel Carné pour le long-métrage La Marie du port, adaptation du roman de Georges Simenon, qui avec 2,6 millions d'entrées , permet de confirmer le succès de Gabin après son triomphe théâtral avec La Soif.

      

    Célébrités

      

    En 1951, il est le narrateur de De sac et de corde, une pièce musicale de Léo Ferré et Madeleine Rabereau écrite pour la radio, qu'il interprète tandis que Léo Ferré dirige l'orchestre et les chœurs de la radio nationale et sa prestation dans La Nuit est mon royaume, pour lequel il incarne un mécanicien de locomotive aveugle, lui permet de rencontrer l'éloge de la critique et un triomphe public avec 2,5 millions d'entrées, mais aussi de remporter la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine au Festival de Venise.

     

      

      

    Son film suivant, La Vérité sur Bébé Donge, dans lequel il est un industriel coureur de jupon, passe inaperçu lors de sa sortie en salles, mais va être considéré au fil des ans comme une œuvre marquante.

    Il réalise en 1952 un de ses rêves d'enfant en investissant, jusqu'à ses derniers jours, toute sa fortune dans le domaine de La Pichonnière, situé sur la commune de Bonnefoi, rattachée au canton de Moulins-la-Marche, dans l'Orne, en Normandie, sur lequel il fait construire La Moncorgerie. Il se lance dans l'élevage de près de trois cents bovins et d'une écurie d'une quinzaine de chevaux de course pour assouvir sa passion pour l'élevage de chevaux.

    La même année, il retrouve Michèle Morgan dans La Minute de vérité, de Jean Delannoy, qui triomphe en salles avec plus de 3 millions d'entrées.

     

     

      

      

    Il renoue véritablement avec le succès public grâce à Touchez pas au grisbi, de Jacques Becker, en 1954, qui enregistre 4 millions d'entrées en France. Avec ce film, il retrouve un rôle à sa mesure en changeant son image : l’homme d’expérience, autoritaire et qui impose le respect. C'est durant ce tournage qu'il rencontre celui qui va devenir un de ses amis, Lino Ventura.

    Son succès se confirme avec L'Air de Paris, de Marcel Carné et French Cancan, de Jean Renoir en 1955. C'est la rencontre avec Michel Audiard, qui deviendra son ami et sera, avec ses dialogues, pour beaucoup dans le succès de ses films à venir, à commencer par Gas-oil de Gilles Grangier. À cette époque, il entretient une liaison adultère avec la comédienne Dora Doll.

     

     

    Par la suite, il enchaîne films sur films : il est le maréchal Lannes dans la prestigieuse distribution du Napoléon de Sacha Guitry, flic infiltré dans Razzia sur la chnouf, juge pour enfants dans Chiens perdus sans collier, routier dans Des gens sans importance, restaurateur dans Voici le temps des assassins, artiste peintre transportant avec Bourvil de la viande pour le marché noir dans le classique La Traversée de Paris, dont il partage une scène devenue culte avec Louis de Funès, alors méconnu du grand public et médecin dans Le Cas du docteur Laurent.


     


     



     

     

     

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    En 1958, il prête ses traits au commissaire Jules Maigret dans Maigret tend un piège, rôle qu'il reprendra à deux reprises et connaît le plus grand succès public de sa carrière avec Les Misérables, devenant le Jean Valjean du film aux côtés de Bourvil et de Bernard Blier.

     

     

     

     

      

    Sa carrière est sur sa lancée, confirmée avec notamment En cas de malheur, avec Brigitte Bardot, Les Grandes Familles, avec Pierre Brasseur, Archimède le clochard (dont il a eu l'idée du film).

      

    En 1960, il est promu officier de la Légion d'honneur sur le plateau où il tourne

     

      

      

      

    Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier.

     

     

      

     

    Sa famille, c'était Dominique Fournier, ex-mannequin chez Lanvin. Il l'épousa en 1949 et elle lui donna deux filles, Florence et Valérie, puis un fils, Mathias. Ce papa gâteau qui tenait parfois du Père Fouettard était devenu si protecteur que Gaby, sa première femme ne le reconnut plus ("il était anxieux, plus du tout rigolo"). Dominique était la première à regretter que pour retrouver une place au cinéma, il eût accéléré son vieillissement, alourdi sa silhouette, serré les lèvres. Sur les photos de famille, on le découvre au contraire détendu, plutôt papy-clown que patriarche sévère.

     

    Mais comme un pont avec son passé de ce danseur de java, il conservait son accordéon, le seul objet avec son vélo, emporté en Amérique.

     

    On lui doit même Quai des Brumes. Gabin avait en effet demandé quelques leçons de musique à Pierre Mac Orlan et, en retour, avait défendu l'adaptation du livre de son ami contre vents et marées d'une production et d'une censure peu accueillantes.

     

     

     

    La nuit, Dominique lui faisait répéter des répliques qu'il feignait de découvrir avec indifférence sur le plateau. Elle peut témoigner de son amour véritable mais blessé pour un métier dont il n'avait pas voulu et qui fut ensuite bien près de ne plus vouloir de lui. A sa mort, Belmondo confia :

     

    "On ne me retirera pas de la tête qu'il a aimé le cinéma par-dessus tout. La dernière fois que je l'ai vu, c'était pendant le tournage du "Corps de mon ennemi". Le prétexte de sa visite était vague. Je crois qu'il était venu respirer l'air du pays, l'air des studios".

     

     

    Tout en tournant avec les vedettes du moment, il continue dans les années 1960 sa série d'innombrables succès tels que le drame politique Le Président, la comédie policière

      

      

    Le cave se rebiffe

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    Le Cave se rebiffe, la comédie dramatique Un singe en hiver, dans lequel il partage la vedette avec Jean-Paul Belmondo.

      

     

     

     

    Dans la nuit du 27 au 28 juillet 1962, sept cents agriculteurs encerclent son domaine familial normand de La Pichonnière pour protester contre la centralisation des terres, en exigeant la location de certaines fermes à de jeunes éleveurs en difficulté. Ils se servent d'un conflit ouvert avec le célèbre acteur pour médiatiser les problèmes du monde agricole. Cette situation a profondément bouleversé et blessé à vie l'intéressé, qui s'est senti rejeté par la communauté paysanne normande dont il avait tant souhaité faire partie.

    Durant cette même période, il connaît son premier revers avec Le Gentleman d'Epsom (1962), dans lequel il joue au côté de Louis de Funès, qui ne rencontre qu'un score inférieur, échec vite effacé par le triomphe de Mélodie en sous-sol l'année suivante, avec Alain Delon.

     

     

     

      

    Il crée en 1963 avec Fernandel la société de production Gafer pour son film L'Âge ingrat qu'il interprète avec ce dernier.

     

     

    La fin des années 1960 est marquée par Le Tonnerre de Dieu, Le Pacha, Le Tatoué, avec Louis de Funès et Le Clan des Siciliens, avec Alain Delon et Lino Ventura, qui confirme le statut de l'acteur, qui a atteint les soixante ans.

     

     

     

      

    Années 1970 : Fin de carrière :

    Dans les années 1970, sa carrière marque une baisse de régime marquée par moins de succès que dans les décennies précédentes, bien qu'ayant tourné sept films durant la décennie.

    L'acteur rencontre le succès public avec La Horse et Deux hommes dans la ville (dernière confrontation avec Alain Delon) et obtient l'Ours d'argent au Festival de Berlin pour son interprétation dans Le Chat, en 1971.

    En 1974, près de quarante ans après Quand on s'promène au bord de l'eau, Gabin enregistre "Maintenant, je sais", titre écrit par Jean-Loup Dabadie.

    Le 3 avril 1976, il préside la première cérémonie des César. Deux semaines plus tard, il est à l'affiche de L'Année sainte, de Jean Girault. Ce seront ses dernières apparitions en public et sur grand écran.

     

     

    Filmographie Acteur

      

      

    1928 OHÉ ! LES VALISES de ?

     

    1928 LES LIONS de ?

     

    1930 MÉPHISTO de Henri Debain et Georges Vinter

     

    1930 CHACUN SA CHANCE de Hans Steinhoff et René Pujol

     

    1931 POUR UN SOIR de Jean Godard

     

    1931 GLORIA de Hans Behrendt et Yvan Noé

     

    1931 PARIS-BÉGUIN de Augusto Genina

     

    1931 CŒUR DE LILAS de Anatole Litvak

     

    1931 Tout ça ne vaut pas l’amour de Jacques Tourneur

     

    1931 CŒURS JOYEUX de Hanns Schwarz et Max de Vaucorbeil

     

    1932 LES GAIETÉS DE L'ESCADRON de Maurice Tourneur

     

    1932 La belle marinière de Harry Lachmann

     

    1932 LA FOULE HURLE de Jean Daumery

     

    1933 L'ÉTOILE DE VALENCIA de Serge de Poligny

     

    1933 Adieu les beaux jours de Johannes Meyer et André Beucler

     

     

    1933 LE TUNNEL de Kurt Bernhardt

     

    1933 Du haut en bas de Georg Wilhelm Pabst

      

     

    1934 ZOUZOU de Marc Allégret

     

    1934 MARIA CHAPDELAINE de Julien Duvivier

     

    1935 VARIÉTÉS de Nicolas Farkas

     

    1935 GOLGOTHA de Julien Duvivier

      

     

     

    1935 LA BANDERA de Julien Duvivier

     

      

    1936 LA BELLE ÉQUIPE de Julien Duvivier

      

     

    1936 LES BAS-FONDS de Jean Renoir

      

     

     

    1936 PÉPÉ LE MOKO de Julien Duvivier

      

     

     

    1937 LA GRANDE ILLUSION de Jean Renoir

     

    1937 Le Messager de Raymond Rouleau

      

     

     

    1937 GUEULE D'AMOUR de Jean Grémillon

      

     

    1938 LE QUAI DES BRUMES de Marcel Carné

     

     

    1938 LE RÉCIF DE CORAIL de Maurice Gleize

      

     

     

    1938 LA BÊTE HUMAINE de Jean Renoir

      

     

     

    1939 REMORQUES de Jean Grémillon

     

      

    1939 LE JOUR SE LÈVE de Marcel Carné

      

     

    1942 LA PÉNICHE DE L'AMOUR de Archie Mayo

      

     

     

    1943 L'IMPOSTEUR de Julien Duvivier

     

    1946 MARTIN ROUMAGNAC de Georges Lacombe

     

    1946 Miroir de Raymond Lamy

      

     

    1948 AU-DELA DES GRILLES de René Clément

      

     

     

    1949 LA MARIE DU PORT de Marcel Carné

      

     

    1949 Pour l’amour du ciel de Luigi Zampa

     

     

    1951 VICTOR de Claude Heymann

      

     

    1951 LA NUIT EST MON ROYAUME de Georges Lacombe

      

     

    1951 LE PLAISIR de Max Ophuls

      

     

     

    1952 LA VÉRITÉ SUR BÉBÉ DONGE de Henri Decoin

     

    1952 LA MINUTE DE VÉRITÉ de Jean Delannoy

      

     

     

    1952 FILLE DANGEREUSE de Guido Brignone

      

     

    1953 LEUR DERNIÈRE NUIT de Georges Lacombe

      

     

     

    1953 LA VIERGE DU RHIN de Gilles Grangier

     

     

    1953 TOUCHEZ PAS AU GRISBI de Jacques Becker

     

     

      

    1954 L'AIR DE PARIS de Marcel Carné

     

    1954 NAPOLÉON de Sacha Guitry

     

     

      

    1954 FRENCH-CANCAN de Jean Renoir

     

      

     1954 PORT DU DÉSIR de Edmond T. Gréville

     

     

      

    1954 RAZZIA SUR LA CHNOUF de Henri Decoin

     

     

      

    1955 CHIENS PERDUS SANS COLLIER de Jean Delannoy

     

     

      

    1955 GAS-OIL de Gilles Grangier

      

     

    1955 DES GENS SANS IMPORTANCE de Henri Verneuil

     

     

      

    1955 VOICI LE TEMPS DES ASSASSINS de Julien Duvivier

      

     

    1956 LE SANG À LA TÊTE de Gilles Grangier

     

     

      

    1956 LA TRAVERSÉE DE PARIS de Claude Autant-Lara

     

     

      

    1956 CRIME ET CHÂTIMENT de Georges Lampin

     

     

    1956 LE CAS DU DOCTEUR LAURENT de Jean-Paul Le Chanois

     

     

      

    1956 LE ROUGE EST MIS de Gilles Grangier

     

    1957 LES MISÉRABLES de Jean-Paul Le Chanois

      

     

    1957 MAIGRET TEND UN PIÈGE de Jean Delannoy

     

    1957 EN CAS DE MALHEUR de Claude Autant-Lara

     

    1958 LE DÉSORDRE ET LA NUIT de Gilles Grangier

     

    1958 LES GRANDES FAMILLES de Denys de la Patellière

     

    1958 ARCHIMÈDE LE CLOCHARD de Gilles Grangier

     

    1959 MAIGRET ET L'AFFAIRE SAINT-FIACRE de Jean Delannoy

     

    1959 RUE DES PRAIRIES de Denys de la Patellière

     

    1959 LE BARON DE L ÉCLUSE de Jean Delannoy

     

    1960 LES VIEUX DE LA VIEILLE de Gilles Grangier

     

    1960 LE CAVE SE REBIFFE de Gilles Grangier

     

    1960 LE PRÉSIDENT de Henri Verneuil

     

      

    1962 UN SINGE EN HIVER de Henri Verneuil

     

    1962 LE GENTLEMAN D'EPSOM de Gilles Grangier

     

    1962 MÉLODIE EN SOUS-SOL de Henri Verneuil

     

    1963 MAIGRET VOIT ROUGE de Gilles Grangier

     

    1964 MONSIEUR de Jean-Paul Le Chanois

     

    1964 L'ÂGE INGRAT de Gilles Grangier

     

    1965 LE TONNERRE DE DIEU de Denys de la Patellière

     

    1965 DU RIFIFI À PANAME de Denys de la Patellière

     

    1966 LE JARDINIER D'ARGENTEUIL de Jean-Paul Le Chanois

     

    1966 LE SOLEIL DES VOYOUS de Jean Delannoy

     

    1967 LE PACHA de Georges Lautner

     

    1968 LE TATOUÉ de Denys de la Patellière

     

    1968 LE CLAN DES SICILIENS de Henri Verneuil

     

    1968 SOUS LE SIGNE DU TAUREAU de Gilles Grangier

     

    1969 LA HORSE de Pierre Granier-Deferre

     

    1970 LE CHAT de Pierre Granier-Deferre

     

    1971 LE DRAPEAU NOIR FLOTTE SUR LA MARMITE de Michel Audiard

     

    1971 LE TUEUR de Denys de la Patellière

     

    1972 L'AFFAIRE DOMINICI de Claude Bernard-Aubert

     

    1973 DEUX HOMMES DANS LA VILLE de José Giovanni

     

    1974 VERDICT de André Cayatte

     

    1975 L'ANNÉE SAINTE de Jean Girault

     

       

     

    Photos fournies par www.encinémathèque.net

     

     

     

    sources :http://www.cinema-francais.fr/les_acteurs/acteurs_g/gabin_jean.htms:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    LA SECTION PERDUE est un film écrit et produit et réalisé par Philippe DEBOST.

     

    Le film qui sera à la fois un long-métrage (1h50) et un court-métrage (chronologie réduite), raconte l'histoire de soldats français en Indochine, en pleine guerre coloniale, juste avant la célèbre bataille de Dien Bien Phu.

     

    Produit principalement par Philippe DEBOST (DEPH PROD) et géré (production déléguée) par LADE PROD, association de production audiovisuelle, il a obtenu le soutien financier et technique de nombreux partenaires.

     

    Le film se veut un hommage à tous les combattants qui laissèrent la vie dans cette terre de France pour la défense de la liberté et des valeurs Françaises.

     

    LE SYNOPSIS LE SCENARIO LES PERSONNAGES L'EQUIPE DU FILM

     

     

      

    SYNOPSIS

     

    NORD TONKIN, MARS 1954, POSTE FRANCAIS DE DAO BANH

     

    La garnison du poste commandé par le jeune Lieutenant D'HUBERT subit les assauts répétés du Vietminh depuis près de trois mois.

     

    La section est constituée de soldats coloniaux français, ainsi que de supplétifs Vietnamiens et l'effectif se réduit comme peau de chagrin au fur et à mesure de l'intensité des attaques.

     

    Nombre de soldats sont déjà morts. Une ultime attaque fait de lourds dégâts sur l'enceinte fortifiée du poste et de nombreux morts parmis les soldats.

     

    Le lieutenant fait un compte-rendu de la situation à l'Etat-Major de Hanoi.

     

    Ces derniers lui donnent l'ordre d'abandonner le poste, de détruire l'armement lourd et les matériels intransportables, et de se rendre avec les survivants en direction d'un autre poste, dans la vallée de Muong Than, à 5 jours de marche de là.

     

    Le Lieutenant annonce les ordres à ses cadres, dont font partie le Chef Berry, ancien de l'Armée de Lattre et le Sergent Kléber, ancien engagé de la LVF.

     

    Lors d'un rassemblement, le Lieutenant annonce la nouvelle à ses hommes qui prennent plus ou moins bien la nouvelle.

     

    Toutefois, la petite troupe s'organise pour le grand départ.

     

    Étrangement les attaques du vietminh se sont calmées, comme si il savait que le poste va être abandonné...

     

    Le lendemain la longue marche débute à travers la jungle, tandis que les charges de destruction finissent d'achever le matériel et le poste Français de Dao Banh.

     

    Sur la route semée d'embuches naturelles, le vietminh y a placé des pièges et des embuscades.

     

    La moitiée des hommes y laissera sa peau dans les premiers jours de marche.

     

    Le jeune Lieutenant D'Hubert, engagé en indochine pour défendre l'occident contre la menace communiste en cette période de guerre froide, qui s'appuyait jusqu'alors sur le Chef Berry, vieux briscard de tous les combats depuis 1940, va soudainement se transformer en une "bête de guerre" humaine voulant absolument stopper la perte de ses hommes...

     

    Peu en réchaperont et connaitront d'autres combats, comme ceux de Dien Bien Phu, puis les camps d'internement Vietminh...

     

      

     

    LE SCENARIO

     

    Ecrit par Philippe DEBOST lors de son service national en 1992, il en peaufinera les détails en se documentant et en notant au fil de rencontres les témoignages précieux d'anciens combattants.

     

    Tous les personnages initiaux sont présents, toutefois, le scénariste a du remanier deux des personnages, le radio Eddie ALBERT et le "Doc" Sergio DEVESO, qui initialement était pour le premier un "gars des îles" devenu "grâce" au désistement du comédien d'origine juste avant le tournage, un "réfugié polonais" et pour le second un personnage qui ne "terminait pas le film"...

     

    La séquence du poste français a également été rajoutée en 2010, au début du lancement de la production. "Initialement nous trouvions la section déjà en marche dans la jungle. J'ai préféré préciser ce qu'ont subit les hommes du Lieutenant D'Hubert, pour que le spectateur aussi souffre lorsque, l'un après l'autre, les hommes du poste de Dao Banh tombent, morts au combat" (cf. le réalisateur).

     

    LES PERSONNAGES

     

    Le film tourne autour d'un noyau dur de personnages qui sont représentatifs des soldats de cette époque :

     

     

    Le jeune Lieutenant Guillaume D'HUBERT, issu d'une famille bourgeoise, il est tout frais moulu de St-Cyr et aurait pu éviter l'Indo, mais à sa demande il se retrouve dans ce pays lointain de France pour en quelque sorte faire sa croisade de l'occident contre le Bolchévisme.

     

    Affecté à l'Etat-Major de Hanoi fin 1952, il fit des pieds et des mains pour se retrouver sur le terrain. On lui donne alors, en juillet 53, le commandement d'un poste au Nord Tonkin qui vient de perdre son commandant tué dans une embuscade du Vietminh.

     

    Depuis 8 mois il a apprit à connaitre chacun des hommes, coloniaux français et vietnamiens, qui composent la garnison du poste de Dao Banh.

     

    De Chrysalide soutenue par son Sous-Officier, le Chef Berry, qui est presque comme un "père guerrier" pour lui, il va toutefois connaitre une mutation en quasi "bête de guerre" lorsqu'il verra qu'il est impuissant face à la mort de ses hommes.

     

      

     

     

    Le Chef Joseph Berry, vieux briscard qui a connu toutes les guerres de la France depuis mai 1940, en passant par l'Afrique du Nord, l'Italie, la France et l'Allemagne, s'est tout naturellement retrouvé à combattre en Indochine pour défendre le territoire national une nouvelle fois.

     

    Rattaché au poste de Dao banh en 1951, il a accueilli le Sous-lieutenant D'Hubert, qu'il a prit sous sa coupe, le conseillant au mieux dans son commandement.

     

    Dur mais proche de ses hommes, il n'en est pas moins un chef qui prime l'efficacité à l'émotion, afin de sauver le plus grand nombre au détriment d'un seul.

     

    C'est ceci qui va créer le conflit avec le jeune Lieutenant qui lui veut sauver tous ses hommes.

     

    Jusqu'au bout il tentera de protéger les derniers hommes de la section jusqu'au sacrifice ultime, peut-être...

     

      

     

     

    Le Sergent Ernest Kléber, alsacien d'origine, il s'engage en 1941 dans la Légion des Volontaires Français (LVF) pour combattre le bolchévisme. Efficace et rustique il devient un très bon soldat sous l'uniforme allemand.

     

    Cependant, tout va basculer lors d'une permission dans son village natal, lorsqu'il va se rendre compte que sa famille a été raflée et éxécuté en représailles à des attentats de la résistance.

     

    Il change de "camp" en entrant dans le maquis alsacien où il va mettre en pratique ses connaissances de soldat contre ceux avec qui il se battait sur le front russe.

     

    À la libération, il est dénoncé comme traitre du fait de son engagement initial à la LVF et se retrouve en prison.

     

    Toutefois la France est engagée dans une nouvelle guerre en Indochine et a besoin de soldats. On lui propose alors d'aller combattre là-bas en échange de sa liberté. Il accepte et se retrouve en indochine en 1947 à combattre à nouveau le "bolchévisme".

     

    De tous les combats de la coloniale il grimpe vite en grade pour atteindre finallement celui qu'il avait sous l'uniforme allemand !

     

    En 1951, il suit sont ami le Chef Berry dans le poste de Dao Banh qui a besoin d'être réarmé car l'énnemi grouille dans la région frontalière avec la Chine.

     

    Kléber est un homme qui a subit le front russe et les pires batailles de la reconquête de l'Indochine. Il est donc très endurci. On pourrait croire qu'il n'a plus de sentiments humains, mais il est très attaché à ses frères d'armes pour lesquels il est capable d'aller jusqu'au sacrifice ultime...

     

      

     

     

    Le Caporal-Chef Sergio DEVESO, est le "Doc" de la section. D'origine espagnole il se retrouve dans le sud de la France avec sa famille qui fuit les combats de la guerre d'Espagne.

     

    Intégrés, ils voient cependant arriver à nouveau les fachistes en 1940. Sergio prend imédiatement le maquis avec son père qui sera tué lors d'un accrochage avec les allemands.

     

    À la fin de la guerre il s'engage dans la nouvelle Armée Française et se retrouve en Indochine. De tous les combats, il rencontrera le SGT Kléber et le Chef Berry qui l'embarqueront avec eux en 1951 sur le poste de Dao Banh.

     

    Profondément humain, DEVESO est la "nounou" de la section qui en plus d'être l'infirmier sert un peu de psy.

     

    Il connaitra encore les combats de Dien Bien Phu sur le poste d'Isabelle puis ce sera les camps Vietminh avant de rengager pour l'AFN, mais ceci est une autre histoire...

     

     

     

    Le caporal Eddie ALBERTOSWKI alias ALBERT, est le plus jeune de la bande. D'origine polonaise il fuit avec sa famille l'avancée des panzers d'Hitler et se réfugie en France.

     

    En 1940, devant l'invasion de la France par ces mêmes panzers il n'hésite pas et prends lui aussi le maquis où il apprends à se battre.

     

    À la fin de la guerre, devenu orphelin (ses parents furent déportés), il décide de s'engager pour le pays adoptif. Mais il est jeune et on lui demande d'attendre un peu. Il obtient finalement la nationalité française et part pour l'Indochine en 1952.

     

    Après une formation radio, il est affecté en 1953 au poste de Dao Banh quasiment en même temps que le Lieutenant, ce qui les lient.

     

    Personnage calme et attachant c'est en quelque sorte le "mousse" de la section.

     

      

     

     

    L'EQUIPE DU FILM

     

    Le scénariste-réalisateur Philippe DEBOST a su s'entourer d'une équipe technique réduite mais efficace.

     

    En 1992 il écrit une ébauche de ce qui sera le scénario de "LA SECTION PERDUE". En attendant il écrit, en 1999, puis réalise, à partir de 2002, un court-métrage pour s'essayer : "CETTE NUIT LA", tourné sur trois ans et qui sort le 7 mai 2005.

     

    De cette expérience faite avec zéro budget, il se dit qu'il est possible d'aboutir un projet même si on a pas trop de moyens, mais une équipe soudée et le système D.

     

    Sur LA SECTION PERDUE il a fait appel à de nombreux amis pour le casting mais également pour la partie technique.

     

    Parmis eux, Pierre BONNET, qui s'est retrouvé catapulté Directeur de Production et Assistant réalisateur en 2010 sur le projet du film lancé par Philippe DEBOST fin 2009. Et il semblerait que ce rôle lui va comme un gant puisqu'il a mené la production de main de maitre, pour voir que c'est sa première fois !

     

    Marie ANGLADE, réalisatrice expérimentée, avec qui il a déjà travaillé sur un reportage et qui prend les rennes du Making of et de la "seconde équipe".

     

    Le compositeur clermontois ALONE, qui a déjà fait la bande musicale du court-métrage CETTE NUIT LA et du film en tournage LA FAUTE.

     

    Cédric OLEON, ingénieur du son, qui faisait déjà partie du staff de CETTE NUIT LA et LA FAUTE.

     

    Yoann COMBRONDE, photographe du film qui était déjà celui de CETTE NUIT LA et qui est même allé jusqu'à passer du côté du casting en endossant le rôle du mitrailleur GERVAIS.

     

    Patrice DARNAY, le Monsieur Effets Pyrotechniques du film, spécialiste de la chose, puisqu'il était capitaine dans le Génie Militaire.

     

    Thierry BARBOT, le coach militaire qui à reformaté, ambiance année 50, les reflexes militaires du casting qui pour la plupart sont réservistes opérationnels du 92e RI de Clermont-Fd.

     

    Didier DALEX, l'armurier du film qui a modifié les armes historiques du tournage pour qu'elles ne soient pas dangereuses pour les comédiens.

     

    Jean MAILLARD, le conseiller technique historique de premier ordre, car il fut soldat dans des postes au Tonkin, durant la guerre en Indochine.

     

    Et puis tous les autres qui sont dans l'ombre du tournage, mais qui ont aidé au bon fonctionnement des tournages : Véronique WILLIAUME et Nathalie IMBERT (Catering), Romain, Jean-Yves, Fabien, Sébastien, Steve, Guillaume, Fred, Marie, Petite Marie, Jean-Luc, Arthur, Victor, Erwan,... la joyeuse équipe du Club Auto Vichyssois et tous ceux qu'on aurait oublié ici, qui ont aidé aux décors, à la logistique, la sécurité, etc

     

     

     SOURCES : superbe blog -  http://lasectionperdue.free.fr/LSPweb-lefilm.html

     

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