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Jacques Bernard Sernas, né le 30 juillet 1925 à Kaunas (Lituanie), est un acteur français ayant fait une carrière internationale, notamment en Italie. Il a joué dans plusieurs peplum.
Biographie
Si le cinéma compte plusieurs Hélène de Sparte ou Hélène de Troie marquantes (Hedy Lamarr, Elizabeth Taylor...), Jacques Sernas fut le seul Paris digne de ce nom : en d'autres temps, sa beauté lisse eut appelé le ciseau de Phidias ou Praxitèle.
Mais ce jeune premier français d'origine lituanienne débuta sous le double patronage de Jean Gabin au creux de la vague et de Martine Carol à l'orée du vedettariat, et se révéla sous la direction de Marcel L'Herbier et Pietro Germi.
Si Sernas effectua presque toute sa carrière en Italie, avec une nette prédilection pour le péplum, il travailla aussi en France avec Christian-Jaque, Edmond T. Gréville et Jacqueline Audry, et entama même une carrière hollywoodienne qui tourna court rapidement, sans que la faute lui en incombe.
Une certaine perfection
De père balte et de mère russe, Jacques Sernas s'installe en France avec sa mère alors qu'il a un an, après le décès de son père (qui fut ministre de la justice dans son pays), et son cosmopolitisme s'exprime dès l'adolescence puisqu'il pratique au moins quatre langues.
Pendant la guerre, encore lycéen, il devient résistant.
Arrêté par les Allemands, il doit attendre la libération
dans le camp de Buchenwald.
Il entame ensuite des études de médecine à Paris tout en gagnant sa vie et celle de sa mère comme veilleur de nuit, serveur au Café de la Paix, moniteur de ski à Chamonix... et en couvrant le procès de Nuremberg pour le journal Combat !
Remarqué alors qu'il s'entraîne à la boxe, il obtient une figuration dans un premier film, tout en poursuivant ses études.
C'est tout naturellement qu'il passe de la société de production française Lux à son équivalente italienne, recruté sur photos pour le film Jeunesse perdue - le contrat est même signé par courrier postal...
Exilé volontaire
Jacques Sernas s'installe en Italie fin 1947 et ne quittera pratiquement plus la patrie de Rossellini, Vittorio De Sica et Visconti.
Cependant ses directeurs d'élection s'appelleront Sergio Grieco et Sergio Corbucci...
Malgré Pietro Germi et Alberto Lattuada, et plus tard Alberto Cavalcanti et Dino Risi, Sernas s'oriente rapidement vers un cinéma d'aventures :
Les Mousquetaires de la mer, Le Faucon rouge...
Dans un premier temps, il continue d'apparaître dans des films français (Jean de la lune, Barbe-Bleue, C'est la faute d'Adam) mais entre Yves Montand, Danielle Darrieux, François Périer, Pierre Brasseur, Erich von Stroheim, Dany Robin d'un côté, et Carla Del Poggio, Silvana Mangano, Vittorio Gassman, Antonella Lualdi, Anna Magnani, Gino Cervi de l'autre, son cœur ne balance pas longtemps, d'autant que le beau Jacques a épousé une journaliste romaine en 1955.
Par ailleurs, en cette époque glorieuse du cinéma italien, le Français n'est pas dépaysé car il croise fréquemment des compatriotes sur les plateaux de Cinecitta : Charles Vanel, Serge Reggiani, Alain Cuny, Maurice Chevalier - que des pointures !
Marbre antique
Après le succès de Hélène de Troie (avec Brigitte Bardot dans une quasi figuration, elle qui eût fait une Hélène idéale, moins fade que Rossana Podesta) et de L'Enfer de Diên Biên Phu, deux productions américaines, Sernas gagne Hollywood mais, déçu par l'expérience qui dure deux ans
(il apparaît seulement dans une poignée de séries), il revient en Italie.
Il entame alors un cycle de péplums, genre en pleine expansion depuis le triomphe de Quo Vadis ? et Les Travaux d'Hercule. Il enchaîne Aphrodite avec Belinda Lee, Sous le signe de Rome avec Anita Ekberg, Salammbô avec Jeanne Valérie, La Reine des Barbares avec la danseuse cubaine Chelo Alonso, Les Horaces et les Curiaces avec l'américain Alan Ladd, Maciste contre le fantôme avec Gordon Scott et Gianna Maria Canale, La Bataille de Corinthe avec Geneviève Grad et John Drew Barrymore, Romulus et Rémus avec Steve Reeves et Virna Lisi, Le Fils de Spartacus...
De 1957 à 1961, l'acteur s'évade peu des reconstitutions pseudo-antiques où son physique de beau gosse athlétique fait merveille, sinon comme partenaire de Michèle Mercier dans Les Nuits de Lucrèce Borgia et de Dalida dans Parlez-moi d'amour ; il participe également à La dolce vita de Fellini.
Sa notoriété et son assimilation sont telles que, lorsque Georges Marchal vient donner la réplique à son compatriote dans Sous le signe de Rome, les autochtones le surnomment le "Jacques Sernas français" !
La Fin d'une époque
Lorsque le filon du péplum s'épuise et tombe en décadence, Sernas s'essaie de nouveau aux productions internationales (Les 55 Jours de Pékin, Guerre secrète) puis retrouve le film de guerre (Le Jour le plus court avec Jean-Paul Belmondo et Annie Girardot) et s'essaie au policier parodique (Barbouze chérie avec Mireille Darc) et au western spaghetti (Trois Cavaliers pour Fort Yuma avec Giuliano Gemma et Sophie Daumier).
À partir de 1970, l'acteur entre en semi-retraite.
On relève encore dans sa filmographie L'Assaut des jeunes loups avec Rock Hudson en vedette, La Peau de Liliana Cavani d'après Malaparte, L'Avare de Tonino Cervi d'après Molière, L'Africaine de Margarethe Von Trotta. Mais son apparition dans L'Addition de Denis Amar passe inaperçue.
Oublié en France, Jacques Sernas se contente désormais de jouer dans des films et des téléfilms italiens qui ne passent plus la frontière de l'hexagone
Voix timbrée et prestance époustouflante, ce n’est pas seulement parce qu’il a été un inlassable héros de films d’aventures qu’on lui trouve un air de Jean Marais transalpin. Et pourtant, lituanien de naissance, français d’éducation et résident italien depuis cinquante ans, Jacques Sernas défie les classifications.
« Je suis un citoyen du monde… et du monde du cinéma ! »
lance-t-il dans un sourire en rappelant que, de la Yougoslavie au Liban ou de l’Égypte aux États-Unis, il a tourné aux quatre coins de la planète. Et s’il se défend d’avoir jamais été considéré comme un acteur italien dans sa terre d’élection, il acquiesce en riant quand on lui suggère qu’il est, au moins, le plus italien des acteurs français. « Mais en France, les gens ne me connaissent pas ! » objecte-t-il. C’est un plaisir de le détromper.
Car sa carrière se confond avec l’époque faste des coproductions franco-italiennes, et c’est tout naturellement que le public français des années 50 et 60 retrouva dans Les Nuits de Lucrèce Borgia ou La dolce vita celui qui avait commencé à tourner en France aux côtés de Gabin et Montand.
De la Résistance aux plateaux de cinéma
Alors qu’il vient de fêter ses soixante ans de cinéma, c’est de bonne grâce et avec autant d’émotion qu’il accepte de regarder en arrière. D’abord sa jeunesse, qui aurait pu inspirer le script d’un des ses films. Né à Kaunas, d’une mère russe de Saint-Pétersbourg et d’un père ministre de la Justice – l’un des signataires de l’acte fondateur de la République lituanienne en 1919 – il a découvert la Lituanie il y a trois ans seulement, invité par le président de la République pour l’entrée du pays dans l’Union européenne. La mort de son père alors qu’il n’avait que quelques mois avait décidé Mme Sernas à partir pour Berlin puis à s’établir à Paris.
Âgé d’à peine quinze ans au début de l’occupation allemande, il entre dans la Résistance « par la force des choses », comme il dit. Le dynamitage du siège du PPF à Vichy lui vaut la résidence surveillée à Ussel, puis un emprisonnement à la Santé au moment où il cherchait à gagner l’Espagne. Ensuite, c’est le Fort Barraux, d’où il tente de s’évader en creusant un tunnel, avant sa déportation à Buchenwald de juillet 1944 à avril 1945. De retour à Paris le jour de la victoire, son épopée continue quand il est envoyé comme correspondant du journal Combat pour couvrir le procès de Nuremberg pendant quelques semaines. Puis, il commence des études de médecine en enchaînant en parallèle les petits boulots: gardien de nuit dans un hôtel, garçon de café au Flore et moniteur de ski.
Un ami de sa mère le prévient un jour que le producteur Paul Decharme recherche un boxeur pour un film avec Jean Gabin (Miroir, 1946). « Ayant fait de la boxe à Ussel, je me suis présenté chez Decharme, raconte-t-il. Il y avait là un régisseur, qui m’a regardé :
“ Ça pourrait aller. Assieds-toi là, on attend Gabin qui doit arriver”. Je me suis assis dans le couloir avec mon bouquin de médecine. Au bout d’une heure et demie, toujours rien. Je me lève pour aller à l’université quand, devant la porte, arrive Gabin en jeep. Il me regarde : “ Oui, c’est très bien ”. Retour chez Decharme : “ Vous n’avez pas d’agent ? Alors on va vous faire un contrat. Que peut-on vous donner ?... ”. Et il m’a donné une somme qui pour moi était astronomique. C’est comme ça que je suis entré dans le cinéma… ». Quelques mois plus tard, le photographe du film le présente à Marcel L’Herbier qui l’engage pour le rôle d’un professeur de ski dans La Révoltée, aux côtés de Josette Day et Victor Francen. C’est alors qu’Olga Horstig, futur agent de Brigitte Bardot, s’intéresse à lui, négocie son contrat et le prend dans son agence. Suit un autre rôle de boxeur dans L’Idole, avec un Yves Montand tout jeune débutant.
Détour par Hollywood
Bientôt tout s’accélère : « Un matin de 1947, alors que j’avais encore étudié toute la nuit, ma mère me réveille : “ Un producteur italien appelle de Rome, il voudrait te parler ”. Je lui ai dit : “ Raccroche maman, c’est sûrement une blague des copains ”. C’était en fait Carlo Ponti qui me proposait le rôle de Gioventù perduta ! J’avais été choisi par Pietro Germi sur une photo de La Révoltée. Je suis donc parti tourner le film en Italie. Germi était un metteur en scène extraordinaire et c’est vraiment là que j’ai pris goût au cinéma ». Le succès est immédiat.
Il y gagne le nastro d’argento du meilleur acteur étranger et commence à être réclamé partout : en France, en Italie, en Grande-Bretagne. En 1949, il apparaît dans cinq films. Un véritable tour de force, dont il s’amuse à cinquante-huit ans de distance : « Je tournais La Salamandre d’Or avec Trevor Howard et Anouk Aimée en Angleterre et au même moment Il lupo della Sila en Calabre. De Rome j’allais à Londres en avion. Là, une voiture m’emmenait à Pinewood Studios, puis je reprenais l’avion pour Rome et, comme il n’y avait alors ni train ni avion, je descendais en Calabre en voiture ! ».
Le Barbe Bleue de Christian-Jaque l’installe dans un rôle de jeune premier romantique et bondissant aux côtés de Pierre Brasseur et Cécile Aubry : « Nous avons tourné les extérieurs en Autriche, près de Innsbruck. Merveilleux acteur, Pierre Brasseur fut exécrable sur le plateau ! Il ne parlait pas, il était impossible. Plusieurs années après, quand je l’ai retrouvé à Rome aux studios De Paolis où il tournait, il m’a sauté au cou ! Je suis aussi très ami avec Claude ». Mais l’Italie a trouvé en Jacques Sernas son principe azzurro et le retient pour ses mélos et ses comédies où son physique idéal et son jeu mesuré, presque détaché, font le bonheur des producteurs, qui trouvent en lui une heureuse alternative aux latins lovers du cinéma national.
En 1953, la Warner Bros l’engage dans le rôle du blond Pâris pour la superproduction Hélène de Troie que Robert Wise tourne en partie à Cinecittà. L’énorme succès du film et sa maîtrise parfaite de l’anglais (qui lui permet de se doubler lui-même) lui valent alors d’être pris sous contrat, et quand « Jack » Sernas débarque aux États-Unis, auréolé de son image de demi-dieu, il est déjà connu dans le monde entier.
Acteur et symbole de la dolce vita
Pourtant, le séjour américain sera seulement une parenthèse dans sa carrière. Dès 1957, il est de retour en Italie alors que fleurissent péplums et films d’aventures en tout genre. Partageant souvent l’affiche avec les américains Steve Reeves et Gordon Scott, il revêt casque et cuirasse pour d’infatigables rôles de centurion fidèle et de chef loyal. Les films s’enchaînent et en 1959, acteur adoré du public et figure de la vie romaine (il a épousé la journaliste Maria Stella Signorini en 1955), Jacques Sernas est devenu un tel symbole qu’il est naturellement choisi par Fellini pour interpréter le divo de la scène finale de La dolce vita.
Avec ce rôle de l’acteur type, idéalement beau et populaire, c’est son propre personnage qu’il joue. L’année suivante, Dino Risi lui confie un rôle analogue dans Un amore a Roma (L’Inassouvie), où il est le partenaire et l’amant de l’apprentie starlette Mylène Demongeot. La scène où on les voit, sous la houlette de Vittorio De Sica, répéter leur propre scène dans un imaginaire péplum intitulé Le Fils du barbare tient presque du documentaire : c’est en effet dans son costume de La Reine des barbares, tourné simultanément sur un autre plateau de Cinecittà, qu’il se rejoue lui-même avec un humour de bon aloi.
Quand le filon du péplum se tarit au profit du western spaghetti et du film d’espionnage, Jacques Sernas répond toujours présent à l’appel du cinéma d’action. En alternant avec des rôles, même plus modestes, dans des productions internationales (Les 55 jours de Pékin de Nicholas Ray, La Guerre secrète de Terence Young, Christian-Jaque et Carlo Lizzani). Parallèlement, il s’essaie à l’écriture (le sujet du Fils de Spartacus, l’un des meilleurs péplums, est de lui) et à la production. Telestar, sa compagnie, produit notamment Barbouze chérie, où il joue aux côtés de Mireille Darc. Un projet de coproduction avec Sergio Leone avait même germé :
« C’était un sujet à moi, une comédie qui lui avait beaucoup plu. Mais la crise du cinéma italien commençait et le projet a finalement échoué » regrette-t-il aujourd’hui.Avec les années 70, il diminue sa présence au cinéma, apparaissant désormais surtout dans de petits rôles comme dans La pelle de Liliana Cavani, où il joue avec Burt Lancaster (« L’unique scène de ma carrière tournée en un seul plan ! »).
Au théâtre, après ses débuts à La Michodière en 1948 dans Du côté de chez Proust d’après Curzio Malaparte, avec Pierre Fresnay et Yvonne Printemps, il a joué en 1976 La Mort de Danton mis en scène par Giancarlo Sbragia, puis L’Avare, grand succès à Rome en 1982. Quant à la télévision italienne où il travaille régulièrement depuis trente ans, elle lui offre maintenant des rôles de princes, d’ambassadeurs ou de cardinaux. Une fin de carrière rêvée pour un jeune premier.
« Je ne suis pas un personnage italien »
Au fil de la conversation, ce sont soixante ans de souvenirs de cinéma qui fusent. D’abord ses partenaires – Gordon Scott, décédé récemment (« Un géant sympathique, grand amateur de femmes. Je lui avais trouvé une maison près de la mienne, à Fregene »), Maurice Chevalier (« Drôlement sympa, il dînait au whisky !) ou Mastroianni (« Un homme simple. On était très copains »). Quant aux actrices, il se plaît à souligner que, de Martine Carol à Marina Vlady ou de Michèle Mercier à Dalida, beaucoup ont fait leurs débuts, ou presque, avec lui. Des noms défilent, parmi les plus belles vedettes de leur temps : « Un flirt à moi » dit-il joliment de quelques-unes, un soupçon de rêverie dans le regard.
Des réalisateurs enfin, il rappelle Dino Risi (« Un homme extraordinaire et plein d’humour. Il a très bien vieilli ») ou Carlo Lizzani : « On s’était connus à Paris en 1948 quand il était assistant de Rossellini pour La Voix humaine, avec Anna Magnani. On se revoit toujours, soixante ans après… L’année dernière, il m’a demandé de jouer Cocteau au théâtre. J’ai bien connu Cocteau mais on ne se ressemble pas du tout. Et puis… j’ai passé l’âge ! ». Justement, quand on lui demande s’il aurait aimé jouer davantage pour eux ou pour Fellini, sa réponse est clairvoyante : « Je ne pouvais pas faire ce genre de films car, même après tout ce temps, je ne suis pas italien, ni de physique, ni d’éducation. Ils avaient Gassman ou Mastroianni, et c’est compréhensible. Je ne suis pas un personnage italien ».
Pas un personnage italien, mais un personnage romain comme on en fait peu. De son appartement, tout près de la mythique via Veneto, il se souvient :
« J’ai la nostalgie de ce qu’était Rome auparavant. Aujourd’hui, c’est invivable. J’ai été un pionnier du scooter mais avec la circulation monstre qu’il y a maintenant, c’est devenu trop dangereux. Même à Fregene, j’avais une maison isolée. Aujourd’hui, tout est construit. Ma femme est romaine, mais sinon je me serais installé en Camargue ou en Normandie, avec un voilier. Oui, la Rome des années 60 a disparu. Sur la via Veneto, les restaurants sont vides, à part quelques touristes qui mangent des spaghettis à onze heures du matin. Un désastre… À l’époque il n’y avait que très peu de voitures; nous passions les soirées attablés, sur des trottoirs parfumés. Il y avait Fellini, Ennio Flaiano, Vitaliano Brancati, le caricaturiste Bartoli, le peintre Maccari… Oui, Rome a beaucoup changé. Comme le cinéma… ».
À quatre-vingt-deux ans, ce grand sportif (il a abandonné pêche sous-marine et tennis mais reste un golfeur appliqué) avoue « ne plus faire que ce qui lui plaît », surtout comme acteur :
« D’ailleurs, les rôles sont plus restreints. Mais j’aimerais encore jouer un espion, un journaliste ou… un écrivain ». Justement, tous ses amis le pressent d’écrire ses mémoires. Si c’est son intention, on le sent ému en confiant un nouveau genre de trac : « Ce n’est pas facile, il faut lutter contre une certaine pudeur. Mais je vais y arriver… ». Un aveu, et déjà une promesse. Chez Jacques Sernas, l’homme est juste derrière l’acteur.
Merci à Jacques SERNAS pour sa collaboration, sa gentillesse et sa disponibilité.
© Geoffroy CAILLET pour Les Gens du Cinéma (05/07/2007)
Filmographie
- 1946 : Miroir de Raymond Lamy
- 1947 : La Révoltée de Marcel L'Herbier avec Josette Day, Victor Francen, Jacques Berthier
- 1947 : L'Idole d'Alexandre Esway avec Yves Montand, Suzanne Dehelly, Danielle Godet, Albert Préjean
- 1948 : Jeunesse perdue de Pietro Germi avec Carla Del Poggio, Massimo Girotti
- 1948 : Cocaïne de Giorgio Bianchi avec Lea Padovani
- 1948 : Le Moulin du Pô d'Alberto Lattuada avec C. Del Poggio
- 1949 : Jean de la Lune de Marcel Achard
- 1949 : Le Loup de la Sila de Duilio Coletti avec Amedeo Nazzari, Silvana Mangano, Vittorio Gassman
- 1949 : La Salamandre d'or de Ronald Neame avec Trevor Howard, Anouk Aimée, Herbert Lom, Walter Rilla
- 1949 : Les Mousquetaires de la mer de Bianchi avec Doris Dowling, Milly Vitale, Charles Vanel, Marcello Mastroianni
- 1949 : Le Ciel est rouge de Claudio Gora
- 1949 : Le Faucon rouge de Carlo Ludovico Bragaglia avec Tamara Lees, Paul Muller
- 1951 : Barbe-Bleue de Christian-Jaque
- 1951 : Son dernier verdict de Mario Bonnard avec C. Vanel, Antonella Lualdi, Eleonora Rossi Drago
- 1952 : Les Chemises rouges de Goffredo Alessandrini et Francesco Rosi avec Anna Magnani, Serge Reggiani, Raf Vallone, Alain Cuny
- 1953 : Les Enfants ne sont pas à vendre de Mario Bonnard avec A. Lualdi, L. Padovani
- 1953 : L'Envers du Paradis d'Edmond T. Gréville avec Erich von Stroheim, Etchika Choureau, Jacques Castelot
- 1953 : Une fille nommée Madeleine d'Augusto Genina avec Marta Toren, Gino Cervi, C. Vanel, Folco Lulli
- 1953 : Un siècle d'amour de Lionello De Felice avec Maurice Chevalier, Franco Interlenghi, Giulietta Masina, Gabriele Ferzetti
- 1954 : L'Enfer de Diên Biên Phu de David Butler avec Peter Van Eyck, Marcel Dalio
- 1956 : Hélène de Troie de Robert Wise avec Rossana Podestà
- 1957 : C'est la faute d'Adam de Jacqueline Audry
- 1957 : Aphrodite de Fernando Cerchio et Wenceslav Tourjansky avec Belinda Lee, Massimo Girotti
- 1958 : Les Noces vénitiennes d'Alberto Cavalcanti avec Martine Carol, Vittorio De Sica, Claudia Cardinale
- 1958 : Sous le signe de Rome (Nel segno di Roma) de Guido Brignone
- 1959 : Les Nuits de Lucrèce Borgia de Sergio Grieco avec B. Lee, Michèle Mercier
- 1959 : Salammbô de Sergio Grieco avec Jeanne Valérie, Edmund Purdom
- 1960 : La Dolce Vita de Federico Fellini
- 1960 : L'Inassouvie (Un Amore a Roma) de Dino Risi
- 1960 : La Reine des Barbares de Grieco avec Chelo Alonso, Philippe Hersent
- 1961 : Les Horaces et les Curiaces (Orazi e Curiazi) de Ferdinando Baldi et Terence Young
- 1961 : Romulus et Remus de Sergio Leone et Sergio Corbucci
- 1961 : La Bataille de Corinthe de Mario Costa avec Gordon Mitchell, Geneviève Grad, Gianna Maria Canale, John Drew Barrymore
- 1961 : Maciste contre le fantôme de Giacomo Gentilomo avec Gordon Scott, Gianna Maria Canale, Leonora Ruffo
- 1962 : Le Fils de Spartacus (Il figlio di Spartacus) de Sergio Corbucci
- 1963 : Le Jour le plus court (Il giorno più corto) de Sergio Corbucci
- 1963 : Les 55 Jours de Pékin (55 Days at Peking) de Nicholas Ray
- 1965 : Guerre secrète de Christian-Jaque (pour la partie française)
- 1966 : Barbouze chérie (Zarabanda bing bing) de José María Forqué
- 1967 : Trois Cavaliers pour Fort Yuma de Giorgio Ferroni/Calvin J. Paget avec Giuliano Gemma, Sophie Daumier, José Calvo
- 1970 : L'Assaut des jeunes loups de Phil Karlson avec Rock Hudson, Sylva Koscina
- 1975 : Children of Rage d'Arthur Allan Seidelman avec Helmut Griem, Olga Georges-Picot
- 1981 : La Peau de Liliana Cavani avec Marcello Mastroianni, Claudia Cardinale, Burt Lancaster
- 1984 : L'Addition de Denis Amar
- 1990 : L'avaro de Tonino Cervi avec Alberto Sordi, Christopher Lee, Marie Laforêt, Laura Antonelli, Lucia Bosé
- 1990 : L'Africaine de Margarethe Von Trotta avec Stefania Sandrelli, Barbara Sukowa, Sami Frey
- 1995 : Haute Société de Giorgio Capitani avec L. Bosé, Mathieu Carrière
- 1998 : Coppia omicida de Claudio Fragasso avec Raoul Bova, Laura Morante,
- 2002 : Jean XXIII de Capitani (TV) avec Edward Asner, Claude Rich, F. Interlenghi, Sydne Rome
Théâtre
- 1948 : Du côté de chez Proust de Curzio Malaparte, Théâtre de la Michodière
Sources
- Les Immortels du cinéma volume III, Ciné Revue
© Geoffroy CAILLET pour Les Gens du Cinéma (05/07/2007)
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- 1941 France
- Early Days
1955 -56 Hollywood
JS & Lithuanian
Theater Director
<align="center">Hollywood 1955With Marilyn Monroe
Peter Potter Party - 25th Anniversary
in show business with wife Maria.Italy 1960
Roma 1970's
Candid Hollywood -- (1955) The most important and "imported" stars now in Hollywood are unquestionably Italian Rossana Podesta and French Jacques Sernas, both of whom are regarded highly for their exceptional talent.
Jacques with his wife at Cannes Film Festival 1958
Jacques 1952
Hollywood beefcake
1957 Venice Film Festival
(Looking decidedly buff with Belinda Lee)Pat Blake & Jacques
Inger Stevens & JS
1956 Captain Blood
with Natalie Wood 1957
Contemporary
Contact address for Jacques:
C.D.A. Studio Di Nardo S.r.l.
Via Cavour 171
00184 - ROMA
ITALYhttp://www.torchieflash.com/jsernas/jacquesphotos.htm
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Barbe-Bleue est un film français réalisé par Christian Jaque, sorti en 1951.
Résumé
Le comte Amédée de Salfère, dit Barbe-Bleue, veuf pour la sixième fois, se met en quête de sa septième femme. Les filles à marier redoutent le châtelain en raison de sa réputation de tyran et d'assassin.
Toutefois Aline, la fille de Faubergiste, n'éprouve pas une telle crainte à l'égard de Barbe-Bleue : afin de la rencontrer, elle prend la place de la fille d'un chevalier qui a été invitée au bal donné par le comte.
Résumé
Veuf pour la sixième fois, le comte Amédée de Salfère, dit Barbe-Bleue, se met aussitôt en quête de sa septième femme. C'est la panique parmi les filles à marier, qui redoutent le châtelain, précédé d'une réputation de tyran et d'assassin.
Seule, Aline, la fille de Faubergiste, ne craint pas Barbe-Bleue et pour le rencontrer, prend la place de la fille transie d'un chevalier, invitée au bal donné par le comte.
Là, Barbe-Bleue la fait saisir, mais conquis par ses charmes, il vient dès le lendemain demander sa main. Le mariage une fois célébré, Barbe-Bleue se promet une nuit de noces inoubliable mais Aline a grand sommeil. Il lui raconte alors les meurtres de ses six précédentes épouses, sans réussir à l'effrayer.
Aline lui réclame naïvement une berceuse et il s'endort Au matin, il est contraint de partir à la chasse pour respecter la tradition.
Aline en profite pour fouiner et découvre les six épouses de BarbeBleue vivant entre elles en bonne compagnie.
Comprenant qu'Aline a découvert son secret, le comte, sur les conseils de son majordome et afin de sauvegarder sa légende, décide cette fois d'en finir avec ses sept épouses.
Aline, la première, est amenée au bourreau.
Cependant, ses amis et sa soeur Anne, avertis du danger qu'elle court, ont préparé son évasion :
Giglio, un jeune forgeron amoureux d'elle, l'enlève tandis que des hommes de l'empereur viennent arrêter le comte pour le meurtre de ses six épouses.
Prouvant son innocence fortuite, Barbe-Bleue est seulement condamné au bannissement tandis que Giglio épouse à son tour Aline, ravie.
Fiche technique
- Titre : Barbe-Bleue
- Réalisation : Christian Jaque
- Scénario : André-Paul Antoine, d'après l'œuvre de Charles Perrault (Contes de ma mère l'Oye)
- Dialogues : Henri Jeanson
- Société de production : Alcina (Paris)
- Producteur : Paul-Edmond Decharme
- Directeurs de production : Marcel Bertrou, Louis Wipf
- Directeur de la photographie : Christian Matras
- Ingénieur du son : Robert Biart
- Musique : Gérard Calvi
- Décors : Georges Wakhevitch
- Costumes : Georges Wakhevitch, Jean Zay
- Montage : Jacques Desagneaux
- Durée : 1h39
- Sortie : 28 septembre 1951
Distribution
- Pierre Brasseur : Amédée de Salfère dit Barbe-Bleue
- Cécile Aubry : Aline
- Jean Debucourt : Le majordome
- Robert Arnoux : Mathieu les grands pieds
- Jacques Sernas : Giglio
- Geneviève Gérald : Anny Fling
- Georges Chamarat : Le chapelain
- Elly Norden : Cunégonde von Kronberg Meinsnichtsgonfried
- Fernand Rauzéna : Giuseppe
- Diana Bel : Elvira Del Mare
- Carl Wery
- Fred Barius
- Gérard Calvi
- Denise Corman : Valentine
- Espanita Cortez : Carmen Esméralda Dulcinée de La Yotta
- Henri Cote
- Robert Dartois : le comte de Lurdes
- Fernand Fabre : l'envoyé de l'empereur
- Ina Hallay : Anne
- Reggie Nalder : le capitaine des gardes
- Aziza Néri : Leila de Timboli
- Phung Thi Nghiep : Kaou-Min-Quang
- Henri Rollan : le comte d'Etioles
- Made Siamé : la nourrice de Barbe-Bleue
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La Belle Équipe est un film français de Julien Duvivier réalisé en 1936.
Synopsis
Cinq ouvriers chômeurs parisiens, Jean, Charles, Raymond, Jacques, et un étranger, Mario, menacé d'expulsion, gagnent le gros lot de la loterie nationale. L'un d'eux, Jean, a l'idée de placer cet argent en commun, dans l'achat d'un vieux lavoir de banlieue en ruine, qu'ils transformeront en riante guinguette dont ils seront les co-propriétaires. Ils s'attellent à la besogne avec confiance. Mais la solidarité du groupe est fragile... Le destin s'acharne sur eux. Bientôt, il ne reste plus de la joyeuse équipe que Charles et Jean qui sont amoureux de la même femme, Gina. La fin, jugée trop pessimiste pour l'époque (celle du front populaire), fut refaite. Gina doit se retirer devant le mépris des deux hommes qui font passer l'amitié avant tout.
Fiche technique
- Titre : La Belle Équipe
- Titre original : Jour de Pâques
- Réalisation : Julien Duvivier
- Scénario : Julien Duvivier, Charles Spaak
- Dialogue : Charles Spaak
- Assistant réalisateur : Robert Vernay
- Images : Jules Krüger, Marc Fossard
- Son : Antoine Archimbaud
- Décors : Jacques Krauss
- Maquillage : Paule Déan
- Montage : Marthe Poncin
- Musique : Maurice Yvain
- Chanson : Julien Duvivier, Maurice Yvain, Louis Poterat - Quand on s'promène au bord de l'eau chantée par Jean Gabin
- Tournage : Studios de Joinville (intérieurs) et à Chennevières, sur une île de la Marne (extérieurs)
- Régisseur général : Lucien Pinoteau
- Administrateur général : Palat et Darwis
- Production : Ciné Arys Production
- Directeur de production : Arys Nissoti
- Pays d'origine : France
- Format : noir et blanc - 1.37:1 - 35mm - son mono
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 101 minutes
- Sortie : septembre 1936
Distribution
- Jean Gabin : Jean dit Jeannot
- Charles Vanel : Charles Billot dit Charlot
- Raymond Aimos : Raymond dit Tintin
- Charles Dorat : Jacques
- Raphaël Médina : Mario
- Micheline Cheirel : Huguette, la fiancée de Mario
- Viviane Romance : Gina, la femme de Charles
- Marcelle Géniat : La grand-mère d'Huguette
- Fernand Charpin : Le gendarme Antomarchi
- Raymond Cordy : Un ivrogne
- Charles Granval : Le père Guilard
- Jacques Baumer : Gaston Jubette, le propriétaire
- Robert Ozanne : Le patron du bistrot
- Robert Lynen : René, le frère de Raymond
- Vincent Hyspa : Le photographe
- Roger Legris : Le garçon d'hôtel
- Michèle Verly : L'amie d'Huguette
- Marcelle Yrven : L'amie de Jubette
- Palmyre Levasseur : Une locataire de l'hôtel
- Teddy Dargy : Un locataire de l'hôtel
- Marcel Maupi : Un copain
- Franck Maurice : Un locataire de l'hôtel
- Paul Demange : Un locataire de l'hôtel
- Robert Moor : Un voisin
- Jean Marconi : Le maquereau
- Robert Ralphy : Un locataire
- Jacques Beauvais : L'extra de le guinguette
- V. Marceau : L'accordéoniste
- Georges Bever : Un voisin
- Geneviève Soria : L'ouvrière blonde
- Edith Galia
- Andrée Servilanges
- Viola Vareyne
- Catherine Carrey
- Claire Gérard
Des fins différentes
À l'origine, le réalisateur Julien Duvivier tourna une fin pessimiste dans lequel Jeannot (Jean Gabin) tue Charlot (Charles Vanel). Cette fin fut jugée trop négative par les producteurs qui obtinrent de Duvivier qu'il tourne une fin optimiste. C'est cette fin optimiste qui est exploitée au cinéma, qui n'a pas rencontré le succès public espéré[1]. La version pessimiste est diffusée à la télévision française le 4 juin 2006 sur France 3 et projetée à Paris sur la butte Montmartre le 1er août 2012.
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C'est le dernier des "grands" Gabin des années d'avant guerre à attendre sa réédition pour cause de querelle entre éditeur potentiel et les héritiers de Julien Duvivier et de Charles Spaak, à propos de quelle fin doit être utilisée. Duvivier voulait la fin pessimiste, l'éditeur pressenti (René Château) privilégie la fin optimiste, celle exploitée en salle.
Depuis 2000, Christian Duvivier, fils de Julien Duvivier, ainsi que Janine Spaak, épouse de Charles Spaak, le scénariste du film, reprochaient aux Éditions René Chateau d'exploiter sans autorisation le long métrage.
En 2006, René Chateau avait déjà été interdit d'exploiter le film et avait été condamné à verser 20 000 € aux ayants droit de Duvivier. Une décision de justice a condamné en 2011 les éditions René Chateau pour avoir exploité la fin optimiste, interdisant la société d'exploiter le film. Dans un arrêt rendu le 23 février 2011, la cour d'appel de Paris a confirmé la contrefaçon, évalué à 60 000 € le préjudice patrimonial, y ajoutant 35 000 € de frais de justice.
Autour du film
- Jean Gabin, tout en marchant au bord de la Marne, accompagné d'un accordéoniste, chante Quand on s'promène au bord de l'eau, qui sera un grand succès de l'époque.
- À noter, en ces années d'avant guerre, les destinées divergentes de certains acteurs.
Roger Legris, qui aura collaboré, devra quitter la France à la Libération,
tandis que Aimos sera tué sur les barricades à la libération de Paris.
Sans oublier Gabin, qui s'engagera à la 2e DB après la libération de Paris.
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Viviane Romance, née Pauline Ronacher Ortmans le 4 juillet 1912 à Roubaix (Nord), et décédée le 25 septembre 1991 à Nice (Alpes-Maritimes), est une actrice française. Elle a mis son tempérament et son physique généreux au service de rôles qui ont fait d'elle la vamp par excellence du cinéma français des années 1930 et 1940.
Femme fatale de caractère
Elle débute à 13 ans comme danseuse au théâtre Sarah-Bernhardt. À 14 ans, elle rejoint la troupe du Moulin Rouge. Elle se fait remarquer quand on raconte qu'elle a giflé – ou tiré par les cheveux – la grande Mistinguett, qui avait eu le malheur de lui parler un peu rudement. Elle part alors danser le french cancan au Bal Tabarin. À 16 ans, elle passe à l'opérette et au théâtre de boulevard. Élue Miss Paris à l'âge de 18 ans, elle provoque un nouveau scandale quand on apprend qu'elle est enceinte. Déchue de son titre, elle gagne en échange une notoriété non négligeable.
À partir de 1931, elle apparaît au cinéma dans des petits rôles et se fait remarquer pour la première fois dans Princesse Tam Tam, en 1935. Puis elle figure fugitivement en danseuse de cabaret dans Liliom de Fritz Lang et rencontre Julien Duvivier, qui la fait apparaître à son tour dans La Bandera. L'année suivante, elle impose son rôle et ses formes dans La Belle Équipe, en femme fatale détruisant l'amitié de deux tenanciers de guinguette, Jean Gabin et Charles Vanel. Le succès du film lui ouvre les portes d'une carrière de garce, de prostituée et de vamp, entre autres. Les triomphes se succèdent ensuite, Naples au baiser de feu (1937), L'étrange monsieur Victor (1937), La maison du Maltais (1938), Gibraltar (1938), etc. Au box-office des films d'avant-guerre, elle dépasse Michèle Morgan et Danielle Darrieux.
En 1941, elle joue dans Vénus aveugle d'Abel Gance, une tentative courageuse de s'éloigner de ses rôles habituels, mais qui déconcerte ses fidèles spectateurs. Elle incarnera aussi Carmen de Christian-Jaque (où elle s'essaie à la mise en scène), après le rôle de Reine des Gitans, dans le film Cartacalha. Elle a tenté entre temps l'écriture, avec les scénarios du Feu sacré (1941) et de La Boîte à rêves (1943).
Elle refusa de tourner pour la Continental allemande, mais en 1942, sous la pression du docteur Dietrich, le chef de la Propaganda Abteilung, elle se joint au groupe d'acteurs invités par les Allemands qui visitent les studios cinématographiques de Berlin, aux côtés de Junie Astor, René Dary, Suzy Delair, Danielle Darrieux et Albert Préjean. Elle fut incarcérée plusieurs jours à la Libération, mais ne reçut aucune condamnation et fut libérée avec les excuses du tribunal.
La guerre passée, elle retrouve Duvivier qui lui offre de renouer avec ses succès d'autrefois. Dans Panique, adapté du roman de Georges Simenon, Les Fiançailles de Monsieur Hire, elle campe avec talent son rôle de fille perverse. Mais son personnage commence à se démoder. Elle fera encore une belle composition et une participation haute en couleur dans L'Affaire des poisons d'Henri Decoin, où elle incarne la Voisin.
À Berlin en août 1943, elle accompagne quelques artistes français dont Loulou Gasté, Raymond Souplex, Édith Piaf, Albert Préjean et pose avec eux devant la Porte de Brandebourg, à l'occasion d'un voyage censé promouvoir la chanson française.
À cette même époque, Viviane devient productrice. En 1949, elle produit et est l'interprète principale du film le plus important de sa carrière, Maya.
Raymond Bernard, le réalisateur, dira d'elle : « Il est très rare qu'une interprète ait réussi à se désincarner jusqu'à pouvoir se laisser complètement habiter par une fiction. Elle va jusqu'à renoncer délibérément aux plus usuels comme aux plus subtils artifices de ce qui est convenu d'appeler « l'art du comédien » » .
Enchaînant ensuite les prestations malencontreuses dans les quelques films qu'elle produit, et dont aucun n'est passé à la postérité, elle retrouvera Jean Gabin dans Mélodie en sous-sol, dans un rôle en forme de dernier clin d'œil à toutes ces filles de joie qu'elle incarna à l'écran.
Victime de soucis financiers, elle vend une grande partie de ses biens et se retire à La Gaude sur la Côte d'Azur. Elle réapparaît en 1961 pour une tournée théâtrale dans plusieurs villes de province, jouant Noix de coco de Marcel Achard. Interrogée à cette occasion par Pierre Desgraupes, pour Cinq colonnes à la une, elle avoue son franc dégoût pour le personnage qu'elle a en partie construit et qu'on lui a fait jouer pendant des années au cinéma.
On la verra une dernière fois à l'écran en 1974, dans un rôle de composition pour Nada de Claude Chabrol. Elle publie un recueil de souvenirs intitulé Romantique à mourir en 1986.
Elle décède en 1991. Ses cendres sont dispersées dans le parc de son château de la Gaude (Alpes-Maritimes), une ancienne commanderie des Templiers située sur les hauteurs de Cagnes-sur-Mer, et qu'elle avait rénovée en 1964.
Viviane Romance aura été mariée trois fois, aux comédiens Georges Flamant (de 1937 à 1942) et Clément Duhour (de 1944 à 1952) et au réalisateur Jean Josipovici (de 1954 à 1956).
- Anecdote
Dans les années 1930, elle refuse un contrat proposé par Hollywood. Elle a joué en revanche dans plusieurs films en Italie, où elle résida un temps.
Biographie
- Alain Feydeau, Viviane Romance, Coll. Maurice Bessy, Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 2001, 159 p. (ISBN 2-85704-725-8)
- Viviane Romance, Romantique à mourir, Vertiges du Nord/Carrère, Paris, 1986, 189 p. (ISBN 9782868043481)
Filmographie
au cinéma
- 1929, Paris Girls d'Henry Roussell : une figuration
- 1931, Mam'zelle Nitouche de Marc Allégret
- 1931, Il est charmant ou Paris je t'aime de Louis Mercanton
- 1932, La Dame de chez Maxim's de Alexandre Korda
- 1933, Ciboulette de Claude Autant-Lara : une cocotte
- 1933, L'Épervier de Marcel L'Herbier
- 1933, Je te confie ma femme de René Guissart
- 1933, Justin de Marseille de Maurice Tourneur
- 1934, Liliom de Fritz Lang : la marchande de cigarettes
- 1934, Zouzou de Marc Allégret : une jeune fille attablée au bar
- 1934, L'Auberge du Petit-Dragon de Jean de Limur
- 1934, Mam'zelle spahi de Max de Vaucorbeil
- 1934, N'aimer que toi d'André Berthomieu
- 1935, La Bandera de Julien Duvivier : la fille de Barcelone
- 1935, Dédé de René Guissart
- 1935, Retour au Paradis ou Vacances de Serge de Poligny : Suzanne
- 1935, Marchand d'amour d'Edmond T. Gréville
- 1935, Les Yeux noirs de Victor Tourjansky
- 1935, Princesse Tam Tam d'Edmond T. Gréville : Odette, l'amie de Lucie
- 1935, L'Équipage d'Anatole Litvak : une girl
- 1935, Monsieur Prosper court métrage de Robert Péguy : la petite femme
- 1935, La Rosière des halles de Jean de Limur
- 1936, Une gueule en or de Pierre Colombier
- 1936, Les Deux Favoris ou "Marika" de Georg Jacoby et André Hornez : Lionka de Poredi
- 1936, L'Ange du foyer de Léon Mathot : Chouquette
- 1936, La Belle Équipe de Julien Duvivier : Gina
- 1937, Le Puritain de Jeff Musso : Molly
- 1937, Naples au baiser de feu d'Augusto Genina : Lolita
- 1937, L'Homme à abattre de Léon Mathot : Hilda
- 1937, L'Étrange Monsieur Victor de Jean Grémillon : Adrienne Robineau
- 1937, Le Club des aristocrates de Pierre Colombier : Gloriane
- 1937, Salonique, nid d'espions (connue aussi sous le titre Mademoiselle Docteur) de Georg-Wilhelm Pabst : Gaby
- 1938, Le Joueur (Der spieler) de Gerhard Lamprecht et Louis Daquin : Blanche du Placet
- 1938, La Maison du Maltais de Pierre Chenal : Safia
- 1938, Prisons de femmes de Roger Richebé : Régine
- 1938, Gibraltar de Fedor Ozep : Mercedes
- 1939, Angélica ou La Rose de sang de Jean Choux : Angélica
- 1939, L'Esclave blanche de Mark Sorkin
- 1939, La Tradition de minuit de Roger Richebé : Clara Véry
- 1941, Vénus aveugle d'Abel Gance : Clarisse
- 1942, Cartacalha, reine des gitans de Léon Mathot : Cartacalha
- 1942, Feu sacré de Maurice Cloche : Paulette Vernier
- 1943, Une femme dans la nuit d'Edmond T. Gréville : Denise Lorin
- 1945, Carmen de Christian-Jaque : Carmen
- 1945, La Route du bagne ou "Manon 326" de Léon Mathot : Manon
- 1945 : La Boîte aux rêves d'Yves Allégret et Jean Choux : Nicole Payen-Laurel. Elle est également co-scénariste du film.
- 1946, L'Affaire du collier de la reine de Marcel L'Herbier : Jeanne de la Motte
- 1947, Panique de Julien Duvivier : Alice
- 1947, La maison sous la mer d'Henri Calef : Flore
- 1947, La Colère des dieux de Carl Lamac : Rita/Maria
- 1948, Carrefour des Passions (Gli uomini sono némicli) d'Ettore Giannini - Irène Dumesnil
- 1949, Maya de Raymond Bernard : Bella - Elle est également co-productrice du film.
- 1951, Passion de Georges Lampin : Marie Charbonnier - Elle est également co-productrice du film.
- 1951, Au cœur de la Casbah ou Maria Pilar de Pierre Cardinal : Maria Pilar
- 1952, Les Sept Péchés capitaux d'Yves Allégret : Mme Blanc (sketch "La Luxure")
- 1952, Les femmes sont des anges de Marcel Aboulker : Edmée Clotier
- 1952, Légion étrangère (Legione straniera) de Basilio Franchina
- 1953, L'uomo, la bestia e la virtù de Steno : Assunta Perella
- 1954, La Chair et le Diable de Jean Josipovici : Mylène Valdès - Elle est également co-productrice du film
- 1955, Le Tournant dangereux de Robert Bibal : Lucienne Courtois
- 1955, Gueule d'Ange de Marcel Blistène : Loïna Gauthier
- 1955, L'Affaire des poisons d'Henri Decoin : Catherine Deshayes, dite: La Voisin
- 1956, Pitié pour les vamps de Jean Josipovici : Flora Davis - Elle est également co-productrice du film.
- 1956, L'inspecteur connaît la musique de Jean Josipovici : Muriel Vincent- Elle est également co-productrice du film.
- 1957, Les Secrets de la nuit (I segreti della notte) de Mario Matioli
- 1961, Pelusa de Javier Seto
- 1962, Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil : Ginette
- 1974, Nada de Claude Chabrol : madame Gabrielle
à la télévision
- 1964, Le Mystère de Choisy de Stellio Lorenzi
- 1972, La Dame aux camélias de Pierre Cardinal : Prudence
- 1973, Du plomb dans la tête (série télé) de Roger Dallier : Germaine Fuselier
- 1973, L'Éloignement (série télé) de Jean-Pierre Desagnat : Rina
Théâtre
- 1961 : Noix de coco de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
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Morgan Freeman est un acteur américain né le 1er juin 1937 à Memphis, dans le Tennessee.
Habitué aux seconds rôles, il n'est révélé que tardivement par Miss Daisy et son chauffeur. Depuis, il s'est imposé comme l'un des plus grands acteurs américains à travers des films marquants comme Glory, Impitoyable, Les Évadés, Seven, Million Dollar Baby et Invictus.
Biographie
Jeunesse
Morgan Freeman est né dans une fratrie de quatre enfants à Memphis (Tennessee) de Mayme Edna (née Revere) et de Morgan Porterfield Freeman, qui a participé à la Seconde Guerre mondiale et qui décède en 1961 d'une cirrhose du foie. Enfant, il est confié par ses parents à sa grand-mère paternelle vivant à Charleston (Mississippi), où il passe son enfance dans le quartier noir. C'est à l'âge de 10 ans qu'il découvre le théâtre, dans le cadre d'une pièce montée par son école.
À 18 ans, il sort diplômé du lycée de Greenwood (Mississippi). Il cherche alors un emploi stable et s'engage dans l'US Air Force pour devenir mécanicien, puis secrétaire sténo assermenté. En 1964, après une révélation, il prend la décision de devenir acteur et se met en recherche de rôles. Une fois ses obligations militaires accomplies, il s'installe en Californie pour étudier la danse et l'art dramatique au Los Angeles City Collège.
En 1967, il se marie pour la première fois, deux fils naquirent de cette union. En 1984, il se remarie avec Myrna Colley, avec qui il a deux autres enfants. Ils divorcent en 2010, après 25 ans de vie commune.
Carrière
Pendant les premières années, il fréquente de nombreuses troupes de théâtres et des festivals champêtres. Il obtient des petits rôles à la télévision dans des soap opera et se fait particulièrement remarquer dans le rôle d'un vampire végétarien.
C'est à Broadway qu'il fait ses débuts de comédien en 1967 dans la reprise de Hello Dolly ! avec Pearl Bailey. La même année, il se fait remarquer, toujours au théâtre, pour son interprétation dans The Nigger lovers aux côtés de Stacy Keach et Viveca Lindfors. À la télévision, c'est en incarnant le personnage populaire et récurrent d'Easy Rider dans la série The Electric company qu'il se fait connaître du public américain.
Morgan Freeman s'impose sur le tard au cinéma. En 1987, son rôle de Fast Black dans La Rue lui vaut de nombreuses récompenses (Prix du Meilleur second rôle masculin par les New York Film Critics, les Los Angeles Film Critics et la National Society of Film Critics), ainsi qu'une nomination aux Golden Globes. Il fait mieux avec Miss Daisy et son chauffeur, qui lui permet de remporter en 1990 un Golden Globe, un Ours d'argent et une nomination aux Oscars pour sa prestation de chauffeur noir. Dès lors, il enchaîne les succès commerciaux comme Glory (1989) de Edward Zwick, Robin des Bois, prince des voleurs (1991) de Kevin Reynolds ou encore Impitoyable (1992) de Clint Eastwood.
On lui confie souvent des personnages qui s'illustrent par leur sagesse et leur détermination : il est le juge Leonard White dans Le Bûcher des vanités (1991), le prisonnier modèle [réf. nécessaire] dans Les Evadés (1994), un policier lucide face à l'impétueux Brad Pitt dans Seven (1995), le Président des États-Unis dans Deep Impact (1997), le tenace inspecteur interrogeant Gene Hackman dans Suspicion (2000), le supérieur hiérarchique de l'analyste de la CIA Jack Ryan (Ben Affleck) dans La Somme de toutes les peurs (2002) ou encore l'artiste aveugle prenant sous son aile Jet Li dans Danny the Dog (2004). C'est en campant le profiler Alex Cross dans Le Collectionneur (1997) et Le Masque de l'araignée (2001) que Morgan Freeman retrouve un rôle de tout premier plan.
Par ses choix d'acteur, il fait preuve d'un engagement politique certain. Prenant fait et cause pour la population noire américaine, il incarne Malcom X à la télévision dans Death of the Prophet (1981) et joue le rôle d'un abolitionniste dans Amistad (1997). Il dénonce les horreurs de l'apartheid dans Bopha ! (1993), son premier film en tant que réalisateur, et a souvent rencontré Nelson Mandela, qu'il incarne dans Invictus (2009).
Débuts de stars : Morgan Freeman
Morgan Freeman est un de ces acteurs dont la carrière a décollé sur le tard, à un âge bien avancé. Ce qui est un régal quand on est en recherche de débuts de stars, parce qu'on peut se servir sur une période de 20 ans au moins. De projet foireux en mauvaise publicité, Morgan Freeman a tourné, pas toujours les films les plus intelligents, mais ceux qui lui permettaient de survivre.
Jusqu'à ce qu'il se fasse repérer dans La Rue, en 1987, grâce à une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle, et au succès de Miss Daisy et Son Chauffeur, qui lui vaudra une nomination pour le meilleur acteur. Il ne quittera plus le haut de l'affiche, enchainant Robin des Bois, Seven, Les Evadés, Nurse Betty, Bruce Tout-Puissant, et le film qui lui vaudra un Oscar : Million Dollar Baby, avec Clint Eastwood, qui lui offrira aussi le rôle de Nelson Mandela dans Invictus.
Mais c'est aussi grâce à sa voix que Morgan Freeman s'est fait (re)connaître. Narrateur de nombreux films et documentaires, on oublie qu'il a tenté sa chance dans la chanson, au milieu des années 70, avec un pur joyau : Shoo Shoo Sunshine. C'était en fait un extrait d'un programme éducatif télévisé pour le service public, dans lequel Morgan Freeman tournera pendant 6 ans, des sketches, des chansons, et des shows pour apprendre aux enfants les bases du langage.
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Parallèlement à ses rôles de vieux sage, il tente de diversifier son jeu en apparaissant là où on ne l'attend pas : truand sauvage dans Nurse Betty (2000), il est un colonel aux ambitions troubles dans Dreamcatcher, l'attrape-rêves (2003), voire Dieu dans les comédies Bruce tout puissant (id.) et Evan tout puissant (2007). À 68 ans, il obtient enfin la reconnaissance de la profession en remportant l'Oscar du Meilleur second rôle masculin pour sa prestation d'ancien boxeur borgne dans Million Dollar Baby (2005) de son fidèle ami Clint Eastwood. Il apparait dans le rôle de Lucius Fox de la série Batman dans les films Batman Begins (2005), The Dark Knight, Le Chevalier Noir (2008) et The Dark Knight, Rises (2012) réalisés par Christopher Nolan puis dans le rôle d'un agent de la CIA dans le film RED, de nouveau aux côtés de Bruce Willis (2010).
Filmographie
Années 1960
- 1964 : Le Prêteur sur gages (The Pawnbroker), de Sidney Lumet : le passant (non crédité)
- 1966 : A Man Called Adam, de Leo Penn (non crédité)
- 1968 : Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes ? (Where Were You When the Lights Went Out ?), de Hy Averback : le banlieusard (non crédité)
Années 1970
- 1971 : The Electric Company (série TV) : Mark / Easy Reader / Mel Mounds / Count Dracula / Mad Scientist / The Cop / Marcello (#780 épisodes 1971-1977)
- 1971 : Who Says I Can't Ride a Rainbow ?, de Edward Mann : Afro
- 1973 : Blade, de Ernest Pintoff : Chris
- 1978 : Roll of Thunder, Hear My Cry, de Jack Smight (TV) : Uncle Hammer
- 1978 : Visions (série TV) : (#1 épisode)
- 1979 : Julius Caesar, de Michael Langham (vidéo) : Casca
- 1979 : Coriolanus, de Wilford Leach : Coriolanus
- 1979 : Hollow Image, de Marvin J. Chomsky (TV) : Ralph "Sweet Talk" Simmons
Années 1980
- 1980 : Attica, de Marvin J. Chomsky (TV) : Hap Richards
- 1980 : Brubaker, de Stuart Rosenberg : Walter
- 1981 : Death of a Prophet, de Woodie King Jr. : Malcolm X
- 1981 : L'Œil du témoin (Eyewitness), de Peter Yates : le lieutenant Black
- 1981 : Ryan's Hope (série TV) : Cicero Murphy (#2 épisodes - 1981)
- 1981 : The Marva Collins Story, de Peter Levin (TV) : Clarence Collins
- 1982 : Another World, de William J. Bell et Irna Phillips (série TV) : Dr. Roy Bingham (1982-1984)
- 1984 : L'Affrontement (Harry and Son), de Paul Newman : Siemanowski
- 1984 : Ras les profs ! (Teachers), d'Arthur Hiller : Lewis
- 1985 : The Atlanta Child Murders, de John Erman (feuilleton TV) : Ben Shelter
- 1985 : Marie, de Roger Donaldson : Charles Traughber
- 1985 : That Was Then... This Is Now, de Christopher Cain : Charlie Woods
- 1985 : The Execution of Raymond Graham, de Daniel Petrie (TV) : Warden Pratt
- 1985 : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) (série TV - épisode Un pacte avec le diable (Dealer's Choice) de Wes Craven) : un joueur de poker
- 1985 : Great Performances (épisode The Gospel at Colonus) de Kirk Browning (TV) : Messenger
- 1986 : Resting Place, de John Korty (TV) : Luther Johnson
- 1987 : La Rue (Street Smart), de Jerry Schatzberg : Fast Black
- 1987 : Fight for Life, d'Elliot Silverstein (TV) : Dr. Sherard
- 1988 : Clinton and Nadine, de Jerry Schatzberg (TV) : Dorsey Pratt
- 1988 : Retour à la vie (Clean and Sober), de Glenn Gordon Caron : Craig
- 1989 : Lean on Me, de John G. Avildsen : Le principal Joe Clark
- 1989 : Johnny belle gueule (Johnny Handsome), de Walter Hill : Lieutenant A.Z. Drones
- 1989 : Miss Daisy et son chauffeur (Driving Miss Daisy), de Bruce Beresford : Hoke Colburn
- 1989 : Glory, d'Edward Zwick : Sgt. Maj. John Rawlins
Années 1990
- 1990 : Le Bûcher des vanités (The Bonfire of the Vanities), de Brian De Palma : Le Juge Leonard White
- 1991 : A Festival at Ford's (TV)
- 1991 : Robin des Bois : Prince des voleurs (Robin Hood: Prince of Thieves), de Kevin Reynolds : Azeem
- 1992 : La Puissance de l'ange (The Power of One), de John G. Avildsen : Geel Piet
- 1992 : Impitoyable (Unforgiven), de Clint Eastwood : Ned Logan
- 1993 : Bopha !, de Morgan Freeman
- 1994 : Les Évadés (The Shawshank Redemption), de Frank Darabont : Ellis Boyd "Red" Redding
- 1994 : A Century of Cinema, de Caroline Thomas : Lui-même
- 1995 : Alerte ! (Outbreak), de Wolfgang Petersen : Général Billy Ford
- 1995 : Seven, de David Fincher : Détective William Somerset
- 1996 : Moll Flanders, ou les mémoires d'une courtisane (Moll Flanders), de Pen Densham : Hibble
- 1996 : Poursuite (Chain Reaction), d'Andrew Davis : Paul Shannon
- 1997 : Le Long Chemin, de Mark Jonathan Harris : Le narrateur (version américaine)
- 1997 : Le Collectionneur (Kiss the Girls), de Gary Fleder : Alex Cross
- 1997 : Amistad, de Steven Spielberg : Theodore Joadson
- 1998 : Pluie d'enfer (Hard Rain), de Mikael Salomon : Jim
- 1998 : Deep Impact, de Mimi Leder : le Président Tom Beck
Années 2000
- 2000 : Suspicion (Under Suspicion), de Stephen Hopkins : Victor Benezet
- 2000 : Nurse Betty, de Neil LaBute : Charlie
- 2001 : Le Masque de l'araignée (Along Came a Spider), de Lee Tamahori : Alex Cross
- 2002 : Crimes et Pouvoir (High Crimes), de Carl Franklin : Charles Grimes
- 2002 : La Somme de toutes les peurs (The Sum of All Fears), de Phil Alden Robinson : Bill Cabot
- 2003 : Levity, de Ed Solomon : Miles Evans
- 2003 : Dreamcatcher, de Lawrence Kasdan : le colonel Curtis
- 2003 : Bruce tout-puissant (Bruce Almighty), de Tom Shadyac : Dieu
- 2003 : Guilty by Association, de Po Johns et Howard Gibson (vidéo)
- 2004 : La Grande Arnaque (The Big Bounce), de George Armitage : Walter Crewes
- 2004 : Million Dollar Baby, de Clint Eastwood : Eddie "Scrap-Iron" Dupris
- 2005 : Danny the Dog, de Louis Leterrier : Sam
- 2005 : Slavery and the Making of America, de Leslie D. Farrell et Chana Gazit (feuilleton TV) (voix)
- 2005 : Batman Begins, de Christopher Nolan : Lucius Fox
- 2005 : La Guerre des mondes (War of the Worlds), de Steven Spielberg : Le narrateur (voix VO)
- 2005 : La Marche de l'empereur de Luc Jacquet : Le narrateur (version américaine)
- 2005 : Une vie inachevée (An Unfinished Life), de Lasse Hallström : Mitch Bradley
- 2005 : Edison, de David J. Burke : Ashford
- 2006 : Slevin (Lucky Number Slevin), de Paul McGuigan : "Le Boss"
- 2006 : Une star dans ma vie (10 Items or Less), de Brad Silberling : Him
- 2006 : Le Contrat, de Bruce Beresford : Frank
- 2007 : Festin d'amour (The Feast of Love), de Robert Benton : Harry Scott
- 2007 : Evan tout-puissant de Tom Shadyac: Dieu
- 2007 : Gone Baby Gone, de Ben Affleck : Jack Doyle
- 2008 : Sans plus attendre (The Bucket List), de Rob Reiner : Carter Chambers
- 2008 : Wanted : choisis ton destin, de Timur Bekmambetov : Sloan
- 2008 : Love Gourou, de Marco Schnabel : le narrateur (voix)
- 2009 : The Code (Thick as Thieves), de Mimi Leder : Keith Ripley
- 2009 : The Maiden Heist, de Peter Hewitt : Charles Peterson
- 2009 : The Dark Knight : Le Chevalier noir (The Dark Knight), de Christopher Nolan : Lucius Fox
- 2009 : Invictus, de Clint Eastwood : Nelson Mandela
Années 2010
- 2010 : Red, de Robert Schwentke : Joe Matheson
- 2011 : Wish Wizard, de André Gordon : Maxwell Omni
- 2011 : We The People, de Aimée Guignon Larrabee, Le narrateur
- 2011 : l'Incroyable histoire de Winter le dauphin, de Charles Martin Smith : Dr. McCarthy
- 2011 : Conan, de Marcus Nispel : Le narrateur
- 2011 : Born to Be Wild (moyen-métrage) de David Lickley : Le narrateur
- 2012 : The Dark Knight Rises de Christopher Nolan :Lucius Fox
- 2012 : The Magic of Belle Isle de Rob Reiner : Monte Wildhorn
- 2013 : Oblivion de Joseph Kosinski : Malcolm Beech
- 2013 : Last Vegas de Jon Turteltaub : Archie Clay
- 2013 : Insaisissables de Louis Leterrier
- Projet : Lego: The Piece of Resistance de Phil Lord et Chris Miller : Vitruvius
- Projet : Olympus Has Fallen d'Antoine Fuqua : le Président de la Chambre des représentants
Récompenses et nominations
Oscar
Précédé par Oscar du meilleur acteur dans un second rôle Suivi par Tim Robbins pour Mystic River Morgan Freeman pour Million Dollar Baby 2004 George Clooney pour Syriana Golden Globe
Année Récompense Film Reçue ? 1988 Meilleur acteur dans un second rôle La Rue 1990 Meilleur acteur - Film musical ou comédie Miss Daisy et son chauffeur x 1995 Meilleur acteur - Film dramatique Les Évadés 2004 Meilleur acteur dans un second rôle Million Dollar Baby 2010 Meilleur acteur - Film dramatique Invictus 2011 Golden Globe d'honneur pour l'ensemble de sa carrière sources
WIKIPEDIA
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Marlene Dietrich
Marlene Dietrich naquit le 27 décembre 1901 en Allemagne sous le nom de Marie Magdalene Dietrich. Les membres de sa famille la surnommaient souvent “Lene”, et elle combina “Marie” et “Magdalene” pour créer “Marlene” à l’âge de 11 ans.
Une blessure au poignet l’empêcha de devenir violoniste de concert, et son intérêt pour la poésie et le théâtre s’accrurent. Elle commença sa carrière sur scène en tant que choriste dans un cabaret à vaudevilles. À ses débuts, Dietrich arborait déjà le style androgyne dont elle deviendrait plus tard synonyme.
En 1922, elle fit ses débuts au cinéma avec un petit rôle dans So sind die Männer (Ainsi sont les hommes). Elle continua à gagner en notoriété à travers des critiques de comédies musicales et des petits rôles. Son rôle de Lola-Lola dans L’Ange Bleu (1930), qui fit décoller sa carrière, lui rapporta un contrat avec Paramount Pictures. Le film fut réalisé par Josef von Sternberg, à qui on attribua la découverte de Dietrich; ensemble ils travaillèrent sur six films, et Sternberg aida à la construction minutieuse de l’image de femme fatale glamour de Dietrich.
La première collaboration Américaine de Sternberg et Dietrich, Cœurs Brûlés (1930), apporta aux audiences l’image iconique de Dietrich dans un smoking d’homme, avec cravate blanche et chapeau haut-de-forme, valant à l’actrice son unique nomination aux Oscars. Shanghaï Express (1932) fut le plus éclatant succès au box office du duo, le film ayant été encensé non seulement pour ses recettes, mais pour ses éléments de style ravageurs.
Les aptitudes de Sternberg à faire jouer la lumière s’associèrent à des costumes sublimes pour créer un chef d’œuvre d’esthétique.
Shanghaï Express montra le mariage parfait des deux styles de Dietrich, la garçonne et la femme fatale, et offrit à l’actrice certains de ses plus éclatants instants mode, revêtant un col de renard volumineux, une casquette militaire, des pyjamas masculins et des costumes à plumes, avec turbans assortis et un petit voile.
L’actrice intervertissait souvent les costumes de ses films avec des vêtements de sa propre garde-robe, expliquant : “À tout moment, je risquais de mélanger mes personnages et mon attitude professionnelle avec ma vie personnelle. C’était inévitable”.
Par chance, la garde-robe “mélangée” de Dietrich comprenait des pièces de créateurs majeurs de Hollywood tels que Travis Banton et Edith Head, aussi bien que des modèles de Lanvin, Mainbocher et Vionnet.
La panoplie de la star dans la vie de tous les jours était composée de vestes de tweed, de tailleurs pantalon et cravate, ainsi que de jupes taille-crayon et de robes ajustées.
Plus tard dans sa carrière, Marlene travailla en tant qu’artiste de cabaret de luxe, interprétant les chansons de ses films ou les succès du jour. Elle passait la première partie de son numéro dans une robe chair qui la faisait paraître nue, couverte de sequins et de perles, et se changeait en costume queue de pie et chapeau haut de forme pour la seconde moitié. Marlene Dietrich déclara un jour : “Je m’habille pour moi. Pas pour l’image, pas pour le public, pas pour la mode, pas pour les hommes”.
SOURCES
http://www.catwalkyourself.com/fr/fashion-biographies/marlene-dietrich/
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