Atiq Rahimi - Terre et cendres - bande annonce : "Terre et cendres", un film d'Atiq Rahimi , 2003 - Production : Les Films du lendemain - avec Abdul Ghani , Jawan Mard Homayoun, Walli Tallosh, Chahverdi Guilda - Adaptation de "Terre et cendres" d'Atiq Rahimi (éditions P.O.L)
En Afghanistan. Dastaguir accompagné de son petit-fils Yassin a entrepris le voyage qui mène de son village jusqu'à une lointaine mine, dans un paysage désolé. C'est là que travaille son fils, le père du petit. Dastaguir doit lui annoncer que le village a été bombardé et qu'il n'y a pas de survivant. Luttant contre sa propre peine, Dastaguir rencontre chemin faisant, un gardien dans sa guérite, une femme voilée qui attend, un vieux philosophe, et d'autres victimes, comme eux, de cette guerre dévastatrice...
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Terre et Cendres (Khakestar-o-khak) est un film afghan adapté du roman homonyme réalisé par Atiq Rahimi, sorti en 2004.
Pendant l'une des guerres, elles durent depuis 1979 date de l'intervention des russes (URSS) pour les plus récentes, un grand-père et son petit-fils, un bambin devenu sourd à la suite d'un bombardement, cheminent vers le père de ce dernier qui travaille dans une mine. Une véritable odyssée, entre présent, passé et avenir.
2004 : Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz :prix du meilleur réalisateur2004 : Festival de Cannes : prix Regard vers l'avenir
En septembre et octobre derniers Eric Guichard
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se trouvait en Afghanistan où il dirigeait la photographie de " Terre et cendres ", le premier film franco-afghan réalisé par Atiq Rahimi
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- Photo de tournage d’Eric Guichard
Ce film, dont les héros sont un grand-père, Dastaguir, et son petit-fils, a été tourné dans le format Scope
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entre villages et paysages désertiques, sur fond de collines et de montagnes, situés à 260 kilomètres de Kaboul.
- Photo de tournage d’Eric Guichard
Dans " Libération " du 22 septembre, le réalisateur donnait quelques clefs : « La piste suit les crêtes des collines, derrière les collines, il y a les montagnes, et plus loin encore, dans la brume, d’autres montagnes, et derrière : le ciel bleu. Ce n’est pas seulement un décor, cela raconte quelque chose... Je me suis basé sur Bergman, quand d’une histoire intérieure il fait quelque chose de visuel, je pense aux " Fraises sauvages " qui est comme un road-movie. Le personnage voyage, mais ce qu’il vit, c’est son passé ; comme le vieillard de " Terre et cendres ". »
- Photo de tournage d’Eric Guichard
En même temps qu’il lutte avec tant d’émotions conflictuelles, Dastaguir croise différents étrangers sur sa route : un gardien mal luné dans sa guérite, un marchand philosophe, une mystérieuse femme voilée qui ne cesse d’attendre, et d’autres victimes de cette guerre innommable qui continue ailleurs, hors champ...