• LANA TURNER

     

     

    Lana Turner surnommée "La fille au pull" - "The sweater girl"

     

    http://www.pointscommuns.com/img/acteur/8/0/5/1001805/lanaturner.jpgLana Turner naît à Wallace, aux États-Unis, le 8 février 1920 ou 1921, selon les sources. Après avoir changé plusieurs fois de résidence, elle se retrouve finalement à Los Angeles. C’est là que, en 1936, elle attire l’attention de Billy Wilkinson, propriétaire du magazine « The Hollywood Reporter ». Celui-ci la recommande à une agence de casting et la jeune fille débute à l’écran comme figurante dans « Une étoile est née » (1937).


    Elle est ensuite engagée par Mervyn Le Roy qui lui offre un rôle secondaire dans « La ville gronde » (1937). Elle s’y fait remarquer et est bientôt surnommée « The sweater girl » (« La fille au pull ») en raison du gilet moulant qu’elle porte dans le film et qui met sa poitrine particulièrement en valeur.


    En 1938, elle signe avec la M.G.M., qui vient de perdre tragiquement Jean Harlow et qui comprend vite que sa nouvelle recrue a tout pour devenir le nouveau sex-symbol de la compagnie. Elle gravit alors rapidement les échelons et obtient ses premiers rôles de vedette dans « These Glamour Girls » (1939), « Dancing Co-Ed » (1939), « Two Girls on Broadway » (1940) et « Whe Who Are Young » (1940).


    En 1941, « La danseuse des Folies Ziegfeld » la fait accéder au rang de grande star. Les années 40 constituent une période faste pour l’actrice, considérée à l’époque comme une des étoiles les plus rentables de la M.G.M. grâce à, entre autres, « Franc-jeu » (1941), « Je te retrouverai » (1942), « Johnny, roi des gangsters » (1942), « Week-end au Waldorf » (1945), « Le facteur sonne toujours deux fois » (1946), « Le pays du dauphin vert » (1947), « Éternel tourment » (1947), « Les trois mousquetaires » (1948), …


    Durant la première moitié des années 50, Lana Turner connaît encore de beaux succès comme « La veuve joyeuse » (1952), « Les ensorcelés » (1953) ou encore « Le renard des océans » (1955), tourné pour la Warner. Mais elle apparaît aussi dans des échecs commerciaux comme « Laisse moi t’aimer » (1951) ou « Le fils prodigue » (1955). Après « Diane de Poitiers » (1956), qui ne fait pas d’étincelles au box-office, la class="SpellE"M.G.M et l’actrice se séparent.


    Elle accepte ensuite l’offre du producteur Jerry Wald de tourner «Les plaisirs de l’enfer» (1957), adapté du célèbre roman «Peyton Place». Elle n’aura pas à regretter sa décision car le film remporte un triomphe.


    Le 4 avril 1958, Cheryl Crane, la fille adolescente de Lana, est témoin d’une violente dispute entre sa mère et son amant de l’époque, Johnny Stompanato, et abat celui-ci d’un coup de couteau. Le scandale fait la une des journaux et, pour en profiter au maximum, la Paramount se dépêche de sortir dans les salles « Je pleure mon amour », que l’actrice vient de terminer. L’accueil du public est plutôt tiède et, à Hollywood, on se demande si sa carrière survivra à cette triste affaire.


    Cheryl quittera libre le tribunal, l’enquête ayant établi qu’elle avait tué Stompanato afin de protéger sa mère. Lana recommence à travailler et revient au premier plan grâce au flamboyant mélodrame « Mirage de la vie » (1959), un des plus gros succès de l’histoire de la Universal. Elle est ensuite la vedette d’une autre réussite commerciale, « Meurtre sans faire-part » (1960).


    Les productions qui suivent ne sont pas à la hauteur et sa carrière décline peu à peu. Elle tient son dernier grand rôle dans « Madame X » (1966), qui ne remporte malheureusement pas le succès escompté. Les temps ont changé et le public féminin, auquel ce film était particulièrement destiné, préfère rester chez lui à regarder des « soap-opéras » à la télévision, qui s’est imposée au fil des ans comme la grande concurrente du Septième Art.


    Désormais, Lana tourne peu pour le cinéma et les rares titres émaillant alors sa filmographie sont loin d’être marquants. Comme de nombreuses vedettes de sa génération, elle travaille de temps à autre pour le petit écran. On se souviendra particulièrement de sa participation en 1982 et 1983 à la populaire série « Falcon Crest ».


    Elle s’éteint, victime d’un cancer de la gorge, le 29 juin 1995. Les réelles qualités d’actrice de Lana Turner auront sans doute été éclipsées par sa beauté et par sa vie privée mouvementée (sept maris et de nombreuses liaisons, notamment avec Howard Hugues, Tyrone Power ou encore Fernando Lamas). Pourtant, dans certains de ses films, elle a pu démontrer qu’elle n’était pas qu’une reine du glamour. Quoi qu’il en soit, elle laissera l’image d’une des plus parfaites représentantes du star-system de l’âge d’or hollywoodien.


    © Marlène PILAETE

    http://www.lesgensducinema.com/biographie/TURNER%20Lana.htm

     

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