• JULIETTE BINOCHE

     

     

     

     

    Sa biographie

     

     

     

     

    Juliette enfant

     

     

     

     

     

     

    Décalage horaire

     

     

     

     

    Le patient anglais

     

     

     

    Fatale

     

     

     

     

     

     

    Juliette Binoche interprète Naked, de Pirandello, sur la scène du théâtre Almeida, à Londres

     

     

     

    Juliette Binoche et Samy Frey, dans La vie de famille, de Jacques Doillon

     

     

     

    Juliette Binoche devant le Pont Neuf, à Paris

     

     

     

     

    Krzysztof Kieslowski et Juliette Binoche, le dernier jour du tournage de Bleu

     

     

     

    Michel Piccoli, Juliette Binoche et Michel Serrault, dans Mon beau frère a tué ma soeur, de Jacques Rouffio

     

     

     

     

    Juliette Binoche et Ralph Fiennes, dans Les hauts de hurlevant, de Peter KosminskiJuliette Binoche sur la réplique du Pont Neuf, bâtie à Montpellier

     

     

     

    Juliette Binoche et Benoît Magimel, dans Les enfants du siècle, de Diane Kurys

     

     

    Johnny Depp et Juliette Binoche, dans Chocolat, de Lasse Hallström

     

    Monique et Jean Marie Binoche, en 1962

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

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    Juliette Binoche naît à Paris le 9 mars 1964, d'un père metteur en scène et sculpteur, Jean Marie Binoche, et d'une mère comédienne et professeur de lettres, Monique Stalens, qui anime un atelier d'art dramatique au sein de son collège.

    Juliette a quatre ans quand ses parents divorcent, et connaît la pension quelque temps. Elle a une soeur aînée de deux ans plus âgée, Marion (aujourd'hui photographe), et vit le meilleur de son enfance à Mondoubleau, dans le Loir-et-Cher, en pleine nature. Elle s'y découvre notamment une passion pour les arbres et les animaux. L'école offre moins de lieux d'expression à sa vitalité.

     

    Elle trouve davantage de liberté au théâtre, plus tard, parmi les élèves de sa mère, dans des emplois d'abord essentiellement masculins, ou bien en éclairagiste et en costumière.

     

    La jeune fille est au lycée quand elle revient à Paris. Elle nourrit ses premières ambitions artistiques, joue Le malade imaginaire de Molière et monte "Le roi se meurt", d'Eugène Ionesco.

     

    Elle s'inscrit au cours de Jean-Pierre Martineau, au Conservatoire du Xème arrondissement (de même qu'au Conservatoire du IIème arrondissement).

     

    Son bac en poche, elle rejoint le cours Véra Gregh, entre au Conservatoire National d'Art Dramatique puis apparaît à la télévision dans "Dorothée, danseuse de corde" de Jacques Fansten, en 1982, tout en continuant d'exercer divers petits boulots.

     

    Diplômée de l'École Nationale d'Art Dramatique de Paris, elle n'apparaît qu'un instant dans Liberty Belle de Pascal Kané (1982) et Le meilleur de la vie de Renaud Victor (1983), mais Je vous salue Marie de Jean-Luc Godard (1983) et La vie de famille de Jacques Doillon (1984), lui offrent de belles scènes à défendre et lui permettent de "jouer à tout prix" face à deux cinéastes confirmés.

     

    Juliette tourne Fort bloqué pour la télévision, de Pierrick Guinard (1983), puis la comédie Les nanas de Annick Lanöé (1984), le polar Adieu blaireau de Bob Decout (1984), et diverses publicités pour subvenir à sa sécurité financière, dont un fameux spot télé pour Chamallows, dans lequel elle s'exerce à la diction tout en savourant les fameux bonbons.

     

    Mais c'est André Téchiné qui la révèle véritablement au public et à la profession en 1985, dans Rendez-vous, avec Lambert Wilson. Sa remarquable prestation lui vaut les honneurs du Festival de Cannes et sa première nomination au César de la meilleure actrice.

     

    De nombreuses propositions affluent mais Juliette opte ensuite pour une comédie fantasque aux antipodes du film de Téchiné, Mon beau-frère a tué ma sœur, de Jacques Rouffio, avec Michel Piccoli, Michel Serrault et Jean Carmet. Puis vient Mauvais sang (1986), avec Michel Piccoli et Denis Lavant, récit d'amours transitoires sur fond de maladie et second film de Leos Carax, qui obtient le prix Louis-Delluc. Sur le plan personnel, c'est le début d'une histoire entre Juliette et Léos Carax, qui partagent désormais leur vie.

     

    En 1987, Juliette décroche le rôle de Tereza, jeune serveuse de Prague sacrée photographe pour ses photos des événements de 1968, dans L'insoutenable légèreté de l'être, de Philip Kauffman, avec Daniel Day Lewis et Lena Olin. Production américaine tournée en anglais tandis qu'elle ne parle pas encore couramment la langue, cette magnifique épopée la propulse au firmament de la scène internationale.

     

    Elle n'en revient pas moins au théâtre à Paris, la même année à l'Odéon, où elle incarne Nina dans "La mouette" de Tchékhov, face à André Dussolier, sous la direction du metteur en scène russe Andrei Konchalovsky.

     

    En 1988, Juliette s'investit dans le rôle d'une clocharde malade, éprise d'un jongleur interprété par Denis Lavant. Le tournage malchanceux des Amants du Pont Neuf, troisième film de Léos Carax, s'étire jusqu'en 1991. De multiples péripéties menacent l'existence du film à de nombreuses reprises (effondrement d'une partie du pont reconstitué à Montpellier, blessure de Denis Lavant, défaillance d'un assureur, changement de producteur, difficultés financières...). Juliette Binoche puise dans ses lectures, sa grâce et sa détermination, la force de surmonter les doutes et les contraintes avec un talent à toutes épreuves.

      

    Elle refuse des propositions de cinéastes de renom, dont les premiers rôles féminins de Au delà de la mer Egée (1989), d'Elia Kazan, et de Cyrano de Bergerac (1990), de Jean Paul Rappeneau, choisit le titre du film, convainc Carax d'en modifier la fin en des termes optimistes (les deux personnages principaux devaient initialement mourir noyés, dans la dernière scène) et hisse finalement son jeu d'actrice à des niveaux d'intensité et d'émotion rarement atteints jusqu'alors.

     

    Le film de Carax subit pourtant un relatif échec commercial et sa démesure porte préjudice à la réputation de ses acteurs. Cependant, Juliette Binoche part à Londres et continue d'enrichir son cinéma, avec Fatale, de Louis Malle (1992), face à Jeremy Irons. Le public conquis retrouve le chemin des salles et les critiques confondus ne tarissent plus d'éloges. Elle tourne également Wuthering Heights de Peter Kosminski (1992), une version anglaise inédite en France des "Hauts de Hurlevent" réalisée pour la télévision, où elle donne la réplique à Ralph Fiennes.

     

    Juliette Binoche décline ensuite Jurassic Park puis La Liste de Schindler de Steven Spielberg pour Trois couleurs: Bleu, du réalisateur polonais Krzysztof Kieslowski, en 1993. Son jeu remporte un nouveau triomphe public et la profession la consacre par le César de la meilleure actrice, une nomination aux Golden Globe awards et la coupe Volpi de la meilleure actrice du festival de Venise. Elle réapparaît dans quelques scènes de Blanc et de Rouge et participe du succès mondial de la trilogie.

     

    Actrice internationale reconnue et maman de Raphaël depuis septembre 1993 (dont le père est André Halle, professeur de plongée rencontré sur le tournage de Bleu), Juliette Binoche relève un nouveau défi dés l'année suivante. Dans le réputé infilmable Le Hussard sur le toit, réalisé par Jean-Paul Rappeneau (1994), avec Olivier Martinez, qui deviendra son compagnon peu après le tournage. Le succès public est de nouveau au rendez-vous mais Juliette n'entend se fermer aucun horizon et délaisse un temps le "cinéma dramatique" pour une comédie romantique de Chantal Akerman, Un Divan à New York, avec William Hurt (1996).

     

    La même année toutefois, Juliette Binoche subit le premier et seul camouflet de sa carrière, de la part de Claude Berri, lors du tournage de Lucie Aubrac (1996), avec Daniel Auteuil. Juliette se sent "infiniment responsable d'entrer dans la chair de quelqu'un de vivant", son professionnalisme la conduit à rencontrer Lucie Aubrac à plusieurs reprises, pour les besoins du rôle. Son engagement est entier mais s'avère trop important pour Berri, producteur réalisateur, qui la remercie et la remplace par Carole Bouquet. Cependant, Juliette Binoche ne souffre que très brièvement de la "crise d'autorité du petit chef".

     

    En 1997, sa prestation dans le Patient Anglais d'Anthony Minghella atteint des sommets qui lui valent un triomphe plus que jamais planétaire. Elle est notamment couronnée par l'Oscar du Meilleur second rôle féminin et par l'Ours d'argent de la Meilleure actrice du festival de Berlin. Depuis Simone Signoret, oscarisée en 1960, aucune actrice française n'avait à ce point été honorée par le public et par le monde professionnel du cinéma.

     

    Néanmoins peu inspirée par le star-system américain, Juliette retourne au théâtre à Londres pour jouer Naked, de Pirandello, puis revient en France et retrouve Téchiné pour Alice et Martin (1998), dans lequel elle incarne une violoniste qui tombe amoureuse d'un jeune homme en rupture. Les critiques et le public se font peut-être plus exigeants, et le film est jugé décevant.

     

    Mais la même année, Juliette Binoche devient la plus jeune présidente des César de l'histoire, et profite de la cérémonie pour exhorter la profession à "faire des films qui brûlent, des films qui glacent, pas des films tièdes, des films qui émerveillent, des films qui éveillent...".

     

    Un meilleur accueil est ensuite réservé aux Enfants du siècle de Diane Kurys (1999), les amours romancées de George Sand et d'Alfred de Musset, avec Benoît Magimel. Le succès est toutefois mitigé mais Juliette Binoche et Benoît Magimel poursuivent leur propre idylle dans la vie, à titre privé, et donnent naissance au deuxième enfant de Juliette, Hanna, en décembre 1999.

     

    Juliette se trouve de nouveau sous les crinolines du XIXe siècle dans La veuve de Saint-Pierre de Patrice Leconte (1999), avec Daniel Auteuil et Emir Kusturica. La critique est dithyrambique mais le public se montre un peu moins enthousiaste.

     

    Il l'est moins encore pour le premier film hors Autriche du contesté Michael Haneke, Code inconnu (1999), dans lequel Juliette Binoche défend le rôle d'une femme de caractère en proie à l'ambiguïté.

     

    Le théâtre New Yorkais offre à Juliette une première occasion de se ressourcer, dans Betrayal de Harold Pinter (2000), avec notamment une nomination aux Tony awards à la clef (équivalent américain des Molière).

     

    Chocolat de Lasse Hallström (2001), avec Johnny Depp et Lena Olin, achève de reconquérir le public et la profession, qui la distingue d'une nouvelle nomination aux Oscars, celui de la meilleure actrice.

     

    En 2002, Juliette Binoche ajoute une corde à son arc en apparaissant aux côtés de Jean Réno dans sa première véritable comédie romantique, Décalage horaire, de Danièle Thompson. Elle connaît son cinquième plus gros score personnel au box office français, et reçoit sa huitième nomination au César de la meilleure actrice.

     

    Juliette s'envole alors pour l'Afrique du Sud, afin d'aborder les séances de la Commission Vérité et Réconciliation créée par Nelson Mandela et Desmond Tutu, tous les deux prix Nobel de la paix, à la suite de l'Apartheid. Mais In my Country (2003), de John Boorman, avec Samuel L. Jackson, peine à trouver son public. Le film n'est distribué que dans un nombre limité de pays et passe directement à la télévision, en France, sans connaître de sortie en salles.

     

    Sollicitée sur tous les continents, Juliette Binoche poursuit son périple international, en 2004, avec le tournage de son premier film sur le sol américain, Bee season (Les mots retrouvés en français), adapté du roman éponyme de Myla Goldberg, réalisé par Scott McGehee et David Siegel, avec Richard Gere. Cependant, Caché, tourné la même année, en France et en Autriche, devance la sortie de Bee season, en Europe, et lui permet de retrouver sans attendre l'adhésion des critiques et de la profession, outre Michael Haneke à la réalisation et Daniel Auteuil à l'affiche. Le public, pourtant au rendez-vous, se montre un peu plus partagé.

     

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    Juliette Binoche enchaine les films engagés en endossant le rôle principal de Mary (2005), d'Abel Ferrara, avec Matthew Modine et Forrest Whitaker. Pour continuer de remettre des croyances et des certitudes en question, tout en présentant un visage de femme différent de celui proposé par la tradition religieuse.

     

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    Elle retrouve ensuite Anthony Minghella dans Breaking and entering (2005), face à Jude Law, puis soutient le premier film de Santiago Amigorena, Quelques jours en septembre (2005), avec John Turturro et Sara Forrestier. Deux films contemporains profondément ancrés dans l'actualité, qui ne l'empêchent pas de renouer avec une histoire d'amour, le temps du segment "2è arrondissement" de Nobuhiro Suwa, qui s'inscrit dans la série de 20 court-métrages tournés à Paris par 20 réalisateurs différents, sur le thème de la rencontre amoureuse: "Paris, je t'aime"..photo :

    BLOG - http://fabinoche.free.fr/biographie.htm

     

     

     

    Juliette Binoche en garçon, dans l'Ours de Tchékhov, en 1978

     

    Juliette Binoche au théâtre, en 1977

    Juliette Binoche, dans Je vous salue Marie, de Jean Luc Godard

     

    Juliette Binoche dans Mauvais sang, de Leos Carax

    Essais coiffure pour Fatale: Juliette photographiée par Louis Malle

     

     

     

     

    Juliette Binoche présidente des César 1998

     

    Juliette Binoche et Olivier Martinez dans Le hussard sur le toit, de Jean Paul Rappeneau

     

     

     

    Juliette Binoche dans L'insoutenable légèreté de l'être, de Philip Kaufman

     

     

    Juliette César de la Meilleure actrice pour Bleu, en 1994, au Fouquet's, après la cérémonie

    Juliette Binoche et William Hurt à central Park, dans Un divan à New York, de Chantal Akerman

     

    Juliette Binoche dans le sud de l'Espagne, sur le tournage d'Alice et Martin, d'André Téchiné

     

    Affiche promotionnelle de Code inconnu, de Michael Haneke

     

    Juliette Binoche dans Décalage horaire, de Daniele Thompson

     

     

     

    Juliette Binoche et Samuel L. Jackson dans Country of my skull

     

     

     

     

     

      Juliette Binoche Oscar 1997 du Meilleur second rôle féminin, pour Le patient anglais, d'Anthony Minghella

     

     

    Juliette Binoche et Wadeck Stanczak dans Rendez-vous, d'André Téchiné

     

     

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    Juliette Binoche au théâtre à Broadway, dans Betrayal, de Pinter

     

     

    Juliette Binoche, dans La veuve de Saint Pierre, de Patrice Leconte

     

     

    Juliette Binoche au cours du tournage de Lucie Aubrac, de Claude Berri

     

     

     

     

     

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