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BOURVIL
Bourvil, de son vrai nom André Robert Raimbourg, est un acteur et chanteur français, né le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare (Seine-Maritime) et mort le 23 septembre 1970 à Paris (XVIe).
Biographie
Jeunesse et début de carrière
André Raimbourg, alias Bourvil (ou durant la « Débâcle », à Arzacq en juin 1940, et en 1941-début 42, Andrel en référence à Fernandel qu'il admirait), n'a jamais connu son père,
Albert Raimbourg (1889-1918), tué durant la Grande Guerre.
Il passa son enfance avec sa mère et le nouveau mari de celle-ci, un agriculteur nommé Ménard, dans le village de Bourville.
Son cousin germain, Lucien Raimbourg, étant déjà dans le métier, il prit un nom de scène afin d'éviter toute confusion et choisit « Bourvil » en référence au village de son enfance.
Il épousa Jeanne Lefrique (1918-1985) le 23 janvier 1943 avec qui il eut deux fils :
- Dominique Raimbourg (né le 28 avril 1950), avocat pénaliste, conseiller municipal socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire et député de Loire-Atlantique.
- Philippe Raimbourg (né le 18 mars 1953), professeur de finance à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'ESCP Europe.
Après un apprentissage de boulanger, il partit en région parisienne pour tenter une carrière musicale, qu'il commença par des radio-crochets. Jeune artiste en quête de succès, il s’installe avec son épouse, à Vincennes dans un minuscule appartement de la rue des Laitières, au septième étage, sous les toits où il restera jusqu’en 1947.
Il enchaîna ensuite avec des numéros de « comique-paysan » (dérivé du comique troupier), mais c'est avec la chanson Les Crayons que sa carrière débuta vraiment en 1945.
C'est d'ailleurs avec cette chanson qu'il fit sa première apparition au cinéma, en 1945 dans La Ferme du pendu, de Jean Dréville.
Un acteur de la gentillesse
Le jeu comique de Bourvil a reposé principalement sur des rôles de gentil, parfois un peu bête ou naïf, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergique Louis de Funès : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès.
Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l’homme à tout faire dans L'Arbre de Noël, dans lequel il aide un petit garçon atteint d'une leucémie à assouvir sa passion pour les loups. Dans ce film comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s’identifier au personnage joué par Bourvil, car c’est un homme simple. Dans Le Miroir à deux faces, son jeu est méconnaissable : face à Michèle Morgan, il incarne un homme qui manipule une femme laide pour pouvoir l'épouser, puis lorsque celle-ci devient belle grâce à une opération, il devient ignoble avec elle, jusqu'à la harceler et lui retirer ses enfants.
On peut enfin citer son rôle de l'odieux Thénardier dans l’adaptation cinématographique des Misérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d’un commissaire de police dans Le Cercle rouge. Ce grand comique arrive même à verser des larmes dans Fortunat à l'annonce de la mort d'une institutrice qu'il considérait comme sa mère.
Bourvil était un homme très cultivé. Dans les années cinquante, aimant le calme de la campagne, il choisit le petit village de Montainville, car bien relié à Paris par l'autoroute de l'Ouest. Son ami Georges Brassens, qui habitait non loin de là, à Crespières au Moulin de La Bonde, confiait qu’il était le parfait honnête homme, façon XVIIe siècle et lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance encyclopédique sur la chanson française.
Il connaissait aussi Jean-Paul Sartre et on pensa à lui pour la Comédie-Française.<iframe src="http://www.wat.tv/embedframe/311691chuPP3r1824112" frameborder="0" style="width: 560px; height: 315px;"></iframe><div class="watlinks" style="width:WIDTHpx;font-size:11px; background:#CCCCCC; padding:2px 0 4px 0; text-align: center;"><a target="_blank" class="waturl" href="http://www.wat.tv/audio/007-bourvil-fernandel-on-appelle-133hs_2h9vt_.html" title="Vidéo 007 Bourvil et Fernandel - On m'appelle simplet sur wat.tv"><strong>007 Bourvil et Fernandel - On m'appelle simplet</strong></a> Vidéo <a class="waturl altuser" href="http://www.wat.tv/lucrezia" title="Retrouvez toutes les vidéos lucrezia sur wat.tv">lucrezia</a> sélectionnée dans <a href="http://www.wat.tv/guide/musique" class="waturl alttheme" title="Toutes les vidéos Musique sont sur wat.tv">Musique</a> </div>
Il reste aujourd'hui une référence pour de nombreux artistes. François Morel et Antoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui, en mars 2005, dans le cadre de l’émission télévisée sur le plus célèbre des Français à travers les siècles, classement dans lequel il arrivait en 7e position, gage d’une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait le français, l'anglais et un peu l'espagnol dans les films qu'il tournait.
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Il est parfois désigné par le nom d'« André Bourvil » (il existe d’ailleurs un « Théâtre André Bourvil » à Paris, XIe arrondissement). C'est sous ce nom qu'il apparaît au générique et à l'affiche de l'avant-dernier film qu'il a tourné, Le Cercle rouge. Il remercia Jean-Pierre Melville, le réalisateur, pour avoir mentionné ainsi son prénom.
Derniers films et décès
Puis en 1967, lors du tournage des Cracks, le couperet tombe. Au faîte de sa gloire, Bourvil apprend qu'il est atteint de la maladie de Kahler, aussi connue sous le nom de myélome multiple. Ses jours sont comptés. Il vivra en fait trois ans de plus, jusqu'à ce jour du 23 septembre 1970 où il s'éteint, à l'âge de 53 ans.
Il venait de terminer le tournage du Cercle rouge avec Alain Delon et Yves Montand. Son dernier film, tourné juste après Le Cercle rouge, fut Le Mur de l'Atlantique. Il jouera ce dernier film en souffrant énormément pendant le tournage. Ces deux films sortirent quelques semaines après sa mort..
Bourvil repose à Montainville (Yvelines), village où il avait sa maison de campagne. À ses obsèques étaient présents : Alain Delon, Yves Montand, Jean Poiret, Francis Blanche, François Périer, Terry-Thomas, Jean-Paul Belmondo, Gérard Oury, David Niven, Salvatore Adamo, Patrick Préjean, Robert Hirsch, Yves Robert, Danièle Delorme, Jean-Pierre Melville, André Hunebelle, Marcel Camus, Jean-Pierre Mocky, Jean Marais, Michèle Morgan, Laurent Terzieff, Lino Ventura, Fernandel, Gilles Grangier, Jean Gabin, Serge Reggiani, Pierrette Bruno, Jean-Claude Brialy, Bernard Blier ou encore Claude Autant-Lara pour ne citer que ceux-là. Louis de Funès, trop atteint par le chagrin, demanda à Gérard Oury de bien vouloir le représenter.
La mort de Bourvil mit fin à plusieurs de ses projets cinématographiques (L'Albatros de Jean-Pierre Mocky ; une Guerre des Gaules et les tribulations de deux frenchies aux USA, avec Louis de Funès, et toujours par Gérard Oury ; les aventures d'un tonique curé de campagne du Pays de Caux imaginées par l'abbé Alexandre..) et théâtraux (Le Contrat avec de Funès, écrit par Francis Veber et mis effectivement en scène par Jean Le Poulain).
Seuls La Folie des grandeurs, tirée de Ruy Blas (Yves Montand le suppléant) et L'Emmerdeur, issu du Contrat (avec Jacques Brel comme premier François Pignon) furent ensuite réalisés.
Jeanne Lefrique, son épouse, née en 1918, mourut le 26 janvier 1985 dans un accident de voiture, alors qu’elle se rendait de Paris à Montainville sur la tombe de son époux.
Rôles et œuvres
Bourvil a reçu le prix du meilleur acteur du festival de Venise (la Coupe Volpi) pour son rôle dans le film La Traversée de Paris (d’après l’œuvre de Marcel Aymé).
Comédien complet, il a choisi à maintes reprises des rôles traitant de sujets de société, notamment en coproduisant les films avec Jean-Pierre Mocky (La Cité de l'indicible Peur ou La Grande Frousse, La Grande Lessive (!)…). Il a également assuré le doublage de ses films en anglais.
Filmographie
1941-1949
- 1942 : Croisières sidérales d'André Zwobada : figuration sous le nom d'Alain Grimor, un scientifique au début du film
- 1945 : La Ferme du pendu de Jean Dréville : le bourrelier, un villageois et chanteur à la noce
- 1946 : Pas si bête d'André Berthomieu, Léon Ménard le paysan
- 1946 : Le Studio en folie, court métrage de Walter Kapps : Bourvil y tient son propre rôle
- 1948 : Par la fenêtre de Gilles Grangier : Gaston, dit « Pilou », peintre en bâtiment
- 1948 : Blanc comme neige d'André Berthomieu : Léon Ménard[ le jeune paysan veilleur de nuit
- 1948 : Le Bal du comité de défense, court métrage muet, réalisation anonyme : Bourvil y tient son propre rôle
- 1949 : Le Cœur sur la main d'André Berthomieu : Léon Ménard[ le bedeau musicien
1950-1959
- 1950 : Le Roi Pandore d'André Berthomieu : Léon Ménard (*), le gendarme
- 1950 : Miquette et sa mère d'Henri-Georges Clouzot : Urbain de la Tour-Mirande
- 1950 : Le Rosier de madame Husson de Jean Boyer : Isidore, le benêt au prix de vertu
- 1951 : Le Passe-muraille (Mister Peek a Boo) de Jean Boyer : Léon Dutilleul, modeste fonctionnaire (**) (« Mister Peek a Boo » dans la version anglaise)
- 1951 : Seul dans Paris d'Hervé Bromberger : Henri Milliard, le jeune marié
- 1952 : Grrr, court métrage d'André Rigal : Bourvil y fait une participation
- 1952 : Le Trou normand de Jean Boyer : Hippolyte Lemoine, le dadais
- 1953 : Cent francs par seconde de Jean Boyer : Bourvil est un invité d'honneur
- 1953 : Les Trois Mousquetaires d'André Hunebelle : Planchet, valet de d’Artagnan
- 1953 : Étoiles au soleil, court métrage de Jacques Guillon : Bourvil y fait une participation
- 1954 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry : un guide du musée de Versailles
- 1954 : Poisson d’avril de Gilles Grangier: Émile Dupuy, mécanicien auto
- 1954 : Cadet Rousselle d'André Hunebelle: Jérôme Baguindet
- 1955 : Le Fil à la patte de Guy Lefranc : Camille Bouzin, clerc de notaire compositeur
- 1955 : Les Hussards d'Alex Joffé: Flicot, un soldat de l'armée napoléonienne
- 1956 : La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara : Marcel Martin, chauffeur de taxi au chômage
- 1956 : Le Chanteur de Mexico de Richard Pottier : Bilou, l'ami de Vincent
- 1958 : Les Misérables, film tourné en deux époques de Jean-Paul Le Chanois : Thénardier, l'aubergiste de Montfermeil
- 1958 : Le Miroir à deux faces d'André Cayatte : Pierre Tardivet, professeur de calcul
- 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Jean Brevent, publicitaire à « Publiparis »
- 1958 : Sérénade au Texas de Richard Pottier :Me Jérôme Quillebœuf, notaire
- 1959 : Le Bossu d'André Hunebelle : Passepoil, le compagnon de Lagardère
- 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond: Charles Michaud, entrepreneur intermédiaire
- 1959 : La Jument verte de Claude Autant-Lara : Honoré Haudouin, paysan
1960-1970
- 1960 : Le Capitan d'André Hunebelle : Cogolin, le roi des baladins
- 1960 : Fortunat d'Alex Joffé : Noël Fortunat, le braconnier passeur
- 1961 : Dans la gueule du loup de Jean-Charles Dudrumet : Bourvil fait une apparition dans ce film
- 1961 : Tout l'or du monde de René Clair : Mathieu Dumont et ses fils, Toine et Martial
- 1961 : Le Tracassin ou Les Plaisirs de la ville d'Alex Joffé : André Loriot, laborantin
- 1962 : Le Jour le plus long (The Longest Day) de Ken Annakin : le maire de Colleville
- 1962 : Tartarin de Tarascon de Francis Blanche : apparition en curé dans ce film
- 1962 : Les Culottes rouges d'Alex Joffé : Fendard, le prisonnier poltron
- 1962 : Un clair de lune à Maubeuge de Jean Chérasse : Bourvil chante la chanson à la télévision
- 1963 : Les Bonnes causes de Christian-Jaque : le juge Albert Gaudet
- 1963 : Un drôle de paroissien de Jean-Pierre Mocky : Georges Lachaunaye, grand bourgeois déchu
- 1963 : Le Magot de Josefa de Claude Autant-Lara : Pierre Corneille, petit escroc
- 1963 : La Cuisine au beurre de Gilles Grangier : André Colombet, le cuisinier normand
- 1964 : Reflets du temps passé, court métrage de Marcel Leray : Bourvil y tient son propre rôle
- 1964 : La Cité de l'indicible Peur ou La Grande Frousse de Jean-Pierre Mocky : l’inspecteur Simon Triquet
- 1965 : Le Majordome de Jean Delannoy : apparition en vrai fiancé d'Agnès à la fin du film
- 1965 : Le Corniaud de Gérard Oury : Antoine Maréchal, modeste commerçant en vacances
- 1965 : Guerre secrète (The Dirty Game) de Christian-Jaque : sketch de Bourvil, Michel Lalande, agent secret
- 1965 : La Grosse Caisse d'Alex Joffé : Louis Bourdin, employé R.A.T.P et écrivain
- 1965 : Les Grandes Gueules de Robert Enrico : Hector Valentin, bûcheron
- 1966 : Trois enfants dans le désordre de Léo Joannon: Eugène Laporte, entrepreneur de travaux publics
- 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury : Augustin Bouvet, peintre en bâtiment
- 1967 : Les Arnaud de Léo Joannon : le juge Henri Arnaud
- 1968 : Les Cracks d'Alex Joffé : Jules Auguste Duroc, inventeur
- 1968 : La Grande Lessive (!) de Jean-Pierre Mocky : Armand Saint-Just, professeur de lycée
- 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury : Anatole, le copain d'Arthur
- 1969 : L'Arbre de Noël (The Christmas Tree) de Terence Young : Verdun
- 1970 : Gonflés à bloc ou Le Rallye de Monte-Carlo (Monte Carlo or Bust) de Ken Annakin : Monsieur Dupont
- 1970 : L'Étalon de Jean-Pierre Mocky : William Chaminade, vétérinaire
- 1970 : Le Mur de l'Atlantique de Marcel Camus : Léon Duchemin, restaurateur normand
- 1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : le commissaire Matteï
- 1970 : Clodo de Georges Clair : Gaston, le père vivant sur le tableau
Résultats au box-office
Théâtre, opérettes, opéra, radios, tournées
- 1937 : L'Anglais tel qu'on le parle, théâtre aux Armées, caserne de la Pépinière (24e régiment d'infanterie), Paris 8e
- 1937 : L'Arlésienne, à la Gaîté-Lyrique de Paris, théâtre aux Armées
- 1938 : Le Music-hall des Jeunes Amateurs, sur Radio Cité
- 1942 : La Revue du Rire, Théâtre de l'Alhambra (octobre) (avec Ouvrard, Roger Pierre…)
- 1943 : Ça sent si bon la Revue, Théâtre de l'Alhambra (juillet) (avec Georges Guétary…)
- 1945 à fin 1947: Pêle-Mêle, sur Radio-Luxembourg, émission de Jean-Jacques Vital (l'inventeur de La Famille Duraton, futur Directeur de Air Production), avec Monsieur Champagne aux jeux, Ray Ventura et ses Collégiens, Henri Génès..; Robert Rocca assure ses textes
- 1946 : La Bonne Hôtesse opérette de Jean-Jacques Vital et Serge Veber, musique Bruno Coquatrix, mise en scène Fred Pasquali, Théâtre de l'Alhambra
- 1946 : tournée estivale de trois mois en première partie vedette des Collégiens de Ray Ventura, patronnée par Bruno Coquatrix
- 1947 : Le Maharadjah opérette de Jean-Jacques Vital et Serge Veber, musique Bruno Coquatrix, mise en scène Fred Pasquali, Théâtre de l'Alhambra
- 1947 et 1948 : Constellation 48, émission radiophonique de music-hall sur la RDF écrite par Robert Picq et Pierre Ferrary, présenté par Mauricet, avec Ray Ventura et son orchestre, Henri Salvador..; textes de Bourvil encore avec Robert Rocca
- 1948 : Les Contes d'Hoffmann, opéra de Jacques Offenbach, Théâtre des Champs-Élysées avec l'orchestre de l'Opéra-Comique
- 1949 : Le Bouillant Achille comédie de Paul Nivoix, mise en scène Robert Dhéry, Théâtre des Variétés
- 1949 et 1950: Le Café du coin, émission radiophonique sur Radio-Luxembourg par Jean-Jacques Vital, avec des textes de Maurice Horgues et Robert Rocca, patronnée par Verigoud puis Cinzano. Jacques Grello est le Barman, et Bourvil Monsieur Chose
- 1950 : Quelques Pas dans le Cirage, pour trois mois au Québec, avec Roger Pierre (complice deux ans plus tard dans Le Trou normand), Jean Richard, Darry Cowl, dans le cadre de la troupe Les Burlesques de Paris (dont Louis de Funès fera partie quelques mois plus tard, comme pianiste-comédien) dirigée par Max Révol
- 1950 : M’sieur Nanar opérette de Jean-Jacques Vital, Pierre Ferrari et André Hornez, musique Bruno Coquatrix, mise en scène Fred Pasquali, Théâtre de l'Étoile
- 1951 et 1952 : Les Aventures de Bourvil, sur Radio-Luxembourg, réalisées par André Sallée, textes de Robert Picq, patronnées par les pâtes Milliat. Bourvil est Marcel Lapierre
- 1951 : Soucoupes volantes, sur Radio-Luxembourg avec Jean Nohain, émission de Louis Merlin. Bourvil est alors Le Professeur Soucoupe, aux côtés de Pauline Carton et de André Gillois
- 1952 : La Route fleurie opérette de Raymond Vincy, musique Francis Lopez, mise en scène Max Révol, avec Georges Guétary, Théâtre des Célestins, Théâtre de l'ABC. L'œuvre durera 4 ans sans interruption. Soit 1302 représentations a Paris, et une tournée en province
- 1952 : Phi-Phi enregistrement de la célèbre opérette de Albert Willemetz
- 1956 : Cavalcade avec Georges Guétary, sur Radio-Luxembourg, chacun coachant un groupe d'artistes en compétition, puis
- 1956 : La Course à l'émeraude, toujours sur Radio-Luxembourg, et Radio Monte-Carlo, et toujours avec Georges Guétary, pour un feuilleton musical cette-fois
- 1958 : Knock ou le Triomphe de la médecine de Jules Romains, mise en scène Jean-Louis Barrault
- 1958 : Pacifico opérette de Paul Nivoix, musique Jo Moutet, mise en scène Max Revol, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, avec ses principaux complices de La Route fleurie
- 1962 : La Bonne Planque de Michel André, mise en scène Roland Bailly, Théâtre des Nouveautés
- 1965 : Ouah ! Ouah ! opérette de Michel André, mise en scène Roland Bailly, musique Étienne Lorin et Gaby Wagenheim, Théâtre de l'Alhambra
- entre 1969 et 1970 : Paillasson, émission quotidienne matinale sur Europe 1, avec Robert Rocca et Maurice Horgues, sous la direction de Lucien Morisse, durant quelques semaines. Jean Richard lui succéda
Chansons
Bourvil a mené, parallèlement à sa carrière cinématographique, une carrière au music-hall et à l'opérette, durant laquelle il interpréta près de 300 chansons. Jouant le plus souvent des personnages de gentil, voire de benêt (cf. supra), il en chanta aussi souvent durant plus de la première moitié de sa carrière au cinéma. Parmi les plus connues :
- 1945 : Les Crayons, paroles de Bourvil et musique d'Étienne Lorin, chanson du film La Ferme du pendu.
- 1946 : Pour sûr, paroles de Jean Rafa et Bourvil et musique de Jean Rafa et Émile Prudhomme, chanson du film Pas si bête.
- 1947 : C'est l'Piston, chanson du film Blanc comme neige.
- 1947 : La Rumba du pinceau, paroles de Bourvil et musique d'Étienne Lorin et Sterval, chanson du film Par la fenêtre.
- 1947 : À Bicyclette
- 1949 : La Tactique du gendarme, du 4e film d'André Berthomieu avec Bourvil, Le Roi Pandore, paroles de Bourvil et Lionel Leplat, musique d'Étienne Lorin : chanson dont l'effet comique est renforcé par le jeu de jambes et énumérant les qualités requises pour exercer le métier de gendarme (sagacité, bons pieds).
- 1951 : À Joinville-le-Pont.
- 1952 : Langage bébé ou Les Enfants Fan-Fan, paroles de Bourvil dès 1937 pour amuser ses copains de régiment, chanson du film Le Trou normand. Version colorisée de la chanson
- 1954 : Aragon et Castille de Boby Lapointe, dans le film Poisson d'avril.
- 1956 : Monsieur Balzac de Raymond Lévesque en hommage à Balzac
- 1956 : Quand on est deux amis, avec Luis Mariano dans le film Le Chanteur de Mexico.
- 1958 : Je t'aime bien (Casimir et Capucine) en duo avec Pierrette Bruno, dans l'opérette Pacifico.
- 1958 : Ballade irlandaise, paroles d'Eddy Marnay et musique d'Emil Stern.
- 1959 : Salade de fruits, paroles de Noël Roux, musique d'Armand Canfora et Noël Roux.
- 1960 : Ma p'tite chanson, paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor.
- 1960 : Pour se parler d'amour, toujours avec Pierrette Bruno, dans le film Le Capitan (ainsi que Baladin)
- 1961 : C’était bien, plus connue sous le nom apocryphe du Petit bal perdu, paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor.
- 1962 : Un clair de lune à Maubeuge, paroles de Pierre Perrin et Claude Blondy, musique de Pierre Perrin, chanson du film éponyme de Jean Chérasse.
- 1963 : La Tendresse, paroles de Noël Roux et musique d'Hubert Giraud.
- 1963 : Un air de jeunesse, paroles de Bernard Dimey et musique d'Henri Salvador, dans le film Le Magot de Josefa.
- 1967 : Les Girafes, paroles et musique de Michel Berger.
- 1970 : Ça (Je t'aime…moi non plus), duo avec Jacqueline Maillan, paroles de Serge Gainsbourg et Marcel Mithois, musique de Serge Gainsbourg, une parodie par Maillan et Bourvil de l'œuvre tubuesque de Gainsbourg.
- 1970 : Pauvre Lola, duo avec Jacqueline Maillan, paroles de Serge Gainsbourg et Bourvil, musique de Serge Gainsbourg.
Un hommage lui a été rendu par Tom Novembre en 2006 par l'interprétation de quatorze chansons dans son CD André.
Sketch
- La Causerie anti-alcoolique, sketch écrit par Roger Pierre (enregistrement audio, transcription)
Musique
Harmonica, mandoline, accordeon, guitare, cornet à pistons, trompette, bugle…:
- 1934 : harmonie municipale de Fontaine-le-Dun
- 1935 : trio musical à Saint-Laurent-en-Caux, à la trompette, avec Victor Gemptel (mécanicien, à l'accordéon), et le Dr Piory (médecin, au violon)
- 1935 : harmonie municipale de Rouen-St-Sever
- 1936 : harmonie municipale de Rouen
- 1937 : section musique du 24e régiment d'infanterie (Paris)
- 1941 et 1942 : cours de trompette du Conservatoire de Paris (en candidat libre)
- Accordéoniste de Bordas La femme à barbe à l'ABC en 1941, avec Étienne Lorin
Récompenses
- 1er du concours de Georges Briquet au Poste parisien en 1938
- Prix Byrrh du radio-crochet Les Fiancés de Byrrh à Radio Paris en 1938
- Grand Prix de l'Académie du disque français en 1953, avec les Pierrots Parisiens et l'orchestre Nelly Marco
- Comique français le plus populaire de l'année pour Radio-Luxembourg en 1953 (sondage)
- Prix d’interprétation masculine (coupe Volpi) à la Mostra de Venise en 1956 pour La Traversée de Paris
- Prix d’interprétation de l’Académie du Cinéma français (Étoile de Cristal) en 1957 pour La Traversée de Paris
- Victoire du Cinéma français du meilleur acteur en 1959 pour Le Miroir à deux faces
- Prix Georges Courteline de l'humour en 1961 pour Le Tracassin
- Prix Courteline de l'humour en 1964 pour La Cuisine au beurre (également décerné à Fernandel)
- Nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 1968
- … alors que la même année, il a refusé – toujours par modestie – d'être intronisé dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, Charles de Gaulle s'étant proposé en personne pour éventuellement la lui remettre
- Durant les années 60, il a aussi obtenu la Médaille d'Honneur de la ville de Paris
Anecdotes
- Il fut reçu premier du canton au certificat d’études primaires en 1931, alors que c'est par inadvertance qu’il réussit, 21 ans plus tard, cette même épreuve, dans Le Trou normand en 1952, alors âgé de 35 ans (30 dans le film)
- Il forma d’éphémères duos au cabaret en 1941, avec Étienne Lorin (clowns musicaux), puis Jean Richard
- Bourvil devient un personnage de dessin animé, dans le court métrage Grrr de 1952
- Lucien Raimbourg, son cousin germain, tourna avec lui dans Sérénade au Texas en 1958
- Il refusa le rôle du commissaire Juve dans Fantômas, confié à Louis de Funès, pour cause d'emploi du temps surchargé
- Le triporteur du film Les Cracks lui tomba dessus dans un fossé en 1967 : ses douleurs osseuses vertébrales se dévoilèrent alors
- Un timbre postal « Bourvil » a été édité par la poste française en 1994, dans le cadre d’une série consacrée aux acteurs du cinéma français.
- L' astéroïde n° 6207 a été nommé en son honneur.
Autobiographie (autre projet)
- C'est l'Piston : une soixantaine de feuillets manuscrits, inachevés… et perdus
Bibliographie
- 1949 : Le Miroir des vedettes, no 2, article Bourvil, comique paysan, Jean Polbernar, dans le supplément illustré de Radio-Revue
- 1951 : Le Film vécu, no 32, mars, spécial Bourvil, éd. Cinémonde
- sd : Les Grandes stars du grand écran, no 1, spécial Bourvil, Bourvil: le génie du comique, éd. du page
- 1969 : Notre ami Bourvil, Catherine Claude, éd. Éditeurs français réunis
- 1972 : André Bourvil, Maurice Bessy, éd. Denoël
- 1975 : Bourvil, du rire aux larmes, Pierre Berruer, éd. Presses de la cité
- 1981 : Bourvil, Jacques Lorcey, éd. P.A.C.
- 1983 : Bourvil, Christian Plume et Xavier Pasquini, éd. Bréa
- 1990 : Un certain Bourvil, Catherine Claude, éd. Messidor
- 1990 : Bourvil, Jean-Jacques Jelot-Blanc et James Huet, éd. Stock
- 1990 : Bourvil, ou la tendresse du rire, Philippe Huet et Élizabeth Coquart, éd. Albin Michel
- 2000 : Bourvil… c'était bien, Gérard Lenne, éd. Albin Michel
- 2003 : Chansons de Bourvil en bandes dessinées (coll.), éd. Petit à Petit
- 2006 : répliques de Bourvil, Jean-Jacques Jelot-Blanc, éd. du Rocher
- 2006 : Bourvil. De rire et de tendresse, Philippe Crocq et Jean Mareska, éd. Privat
- 2008 : Dictionnaire des comédiens français disparus, Yvan Foucart, Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)
- 2010 : Bourvil : ça va, ils sont contents, Pascal et Annie Delmotte, Gilles Verlant, préface de Dany Boon, Flammarion, 2010, 208 p.
Documentaires
- Légende Bourvil, Air Production (la société de Jean-Jacques Vital, grand ami de Bourvil), 52' (VHS)
- 1982 : Bourvil, un éclat de rire, réalisateur Catherine Dupuis, scénario Catherine Chanteloup et Jocelyne Triquet (TV)
- 1996 : Bourvil, réalisateur Jacques Pessis, 25' (TV)
- 2000 : Sur les traces de Bourvil, évocations avec les Frères Taloche, réalisateur Pierre Dupont, RTBF/ARTE/TSR, 30' (TV et DVD)
- 2005 : portrait sur France 2 par François Morel et Antoine de Caunes, dans le cadre de l'émission Les 100 plus grands français de tous les temps, (TV - cf. supra)
- 2006 : Bourvil, l'homme qui s'était fait artiste. Portrait d'une star pas comme les autres, réalisateur Armand Isnard, Cat Productions, 58' (TV)
- 2007 : L'air du temps, réalisateur Jacques Plessis, 55' (TV)
sources
WIKIPEDIA
photos google
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Commentaires
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Génial
Merci pour votre visite, vous êtes toujours la Bienvenue !! Mademoiselle Passionnée !
Merci !!! DONA ! la porte est grande ouverte !
Révérence Dona,
Je vous remercie pour votre réponse même tardive, vous avez eu la gentillesse de lire mon commentaire et de le poster.Ravie de vous connaître, j'ai mis votre blog dans mes liens comme ça je le retrouverais facilement
Oui Eklablog est un très bon serveur de blog, j'y ai un blog.J'adore aussi Vefblog où j'ai deux blogs dont un sur le cinéma crée il y a quelques jours.Je vous donne les liens :
http://passion-cinema.vefblog.net
http://florencesymphonia.vefblog.net (chant & belles voix dans divers styles musicaux)
Et mon blog sur Ekla, consacré à la chanteuse inlandaise Tarja Turunen (ma diva préférée avec Maria Callas) :
J'espère que mes univers vous plairons.N'hésitez pas à laisser des commentaires, je les lirais volontiers.A bientôt, passez une agréable journée.Bisous
Florence
PS : je ne suis pas une demoiselle mais une dame mariée.
Depuis 2008 j'ai eu plusieurs blogs sur différentes plateformes de blogs, mais je préfère Ekla et Vef pour leur présentation et leur gestion.
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Bonjour, j'ai découvert votre blog en parcourant l'annuaire de Eklablog et je le trouve formidable, très bien fait et complet.Superbes biographies d'acteurs, infos sur les films, etc...Je laisse un commentaire sur Bourvil, un de mes acteurs préférés avec Jean Gabin et beaucoup d'autres encore.Bravo pour ce blog consacré au cinéma !
Bien que j'ai trois blogs consacrés à la musique et au chant, je suis également une grande passionnée de cinéma.Je songe d'ailleurs à créer un blog sur le 7ème Art.J'ai eu beaucoup de blogs avant et je ne sais pas pourquoi je n'en ai pas encore fait sur le cinéma, je compte bien rattraper ce retard.
A bientôt de vous lire peut-être ? Bonne continuation.
Bonne journée à vous.
Florence