• ACHILLE ZAVATTA

     

     

    Achille Zavatta (6 mai 1915, La Goulette, Tunisie - 16 novembre 1993, Ouzouer-des-Champs, France) est un homme de cirque français d'origine tunisienne, à la fois clown, pratiquant aussi l'acrobatie, le trapèze (agrès), les exercices équestres, le domptage et la musique. Il jouait de la trompette, du saxophone et du tambour.

     

    Famille

    Fils de Federico Zavatta, issu d'une famille de forains italiens, et d'Emma Tholomet, tous deux artistes de variétés dans le cirque.

    Frère de Rodolphe Zavatta (1906-1998), voltigeur devenu clown après un accident au trapèze volant.

      

      

    Les mariages d'Achille Zavatta :

    • Marié en premières noces, en 1934, à Julia Moore.
    Enfants : Lydia (1938), William (1940), Willie (1943) de sa première union.
    Petits-enfants : Warren Zavatta, fils de Willie : comédien, a créé un spectacle sur son enfance et sa relation difficile avec son grand-père bien peu proche de sa famille.

    Stéphane Zavatta, fils de Willie : actuellement à la tête du cirque Maximum.

    • Marié en secondes noces, en 1957, à Monique Revenas.
    Enfant : Eric (1969) de son second mariage.
    • Marié en troisièmes noces, en 1974, à Annick Tretout.
    Enfant : Franck (1975) de son troisième mariage.

      

    Achille Zavatta et son fils

    Biographie

     

    Alfonso, dit Achille Zavatta est né à La Goulette en Tunisie ; il est le fils de Federico Zavatta. Sa famille appartient au milieu du cirque.

     

     

    Après avoir débuté en 1918 à l'âge de trois ans dans le cirque familial, il créa avec sa sœur et l'un de ses frères un numéro de jockeys, le Trio Zavatta. Avec son numéro de clown Auguste et sa participation dans diverses pantomimes (La Perle du Bengale, mise en scène par Géo Sandry), à partir de 1936, c'est au Cirque d'Hiver-Bouglione dans les années 1930 qu'il accède à la célébrité. Son personnage d'Auguste est sa marque de fabrique : nez rouge, chapeau et fleurs arrosantes.

      

      

    En duo avec ses frères Michel ou Rolph, puis avec le clown blanc Alex, enfin se contentant de partenaires sans maquillage, il fut, pour plusieurs générations, l'un des clowns les plus célèbres, au même titre que Grock ou Popov[1]. Il est l'auteur de 30 ans de Cirque (1954) et Viva Zavatta (1976).

    De 1947 à 1951, il dirige un grand chapiteau, le Bostok Circus puis Zoo Circus.

    En 1953, Achille Zavatta tourne sous l'enseigne du Super Circus et avec la participation au

    spectacle de Tino Rossi.

     

     

      

      

    En 1960, il apparaît dans l'émission télévisée La Piste aux étoiles ; il y apparaîtra plus de deux cents fois.

    En 1960, il est la vedette du Cirque français envoyé en tournée en Russie par le producteur Lumbroso.

    En 1967, il est la vedette du cirque Grüss-Jeannet (Alexis Grüss Sr, André Grüss et Lucien Jeannet) qui prend cette année-là le nom de "Circorama Achille Zavatta". L'année suivante, encore avec la logistique des Grüss-Jeannet, il continua à prêter son talent au nouveau programme sous l'enseigne de Jean Richard.

     

    Zavatta02En 1972, il effectue des tournées en France avec le cirque Pinder-Jean Richard.

    En 1978, il crée son propre cirque traditionnel, le Cirque Zavatta, mais doit abandonner la piste en 1985. Ses enfants reprendront la suite (Lydia monte un cirque à son nom, ses deux frères créent le cirque Zavatta Fils et Franck exploitera brièvement le cirque Franck Zavatta).

    Viva Zavatta! Viva Mexico! est le dernier grand spectacle présenté à Paris en décembre 1990. Achille Zavatta fait faillite en 1991. Il se résigne en 1992 à vendre son établissement à Bernard Mazelier, un agent immobilier de Cahors, tandis que la majeure partie des convois est rachetée par Gilbert Edelstein, PDG du cirque Pinder. La caisse et la semi-remorque cuisine du cirque Zavatta iront ainsi rejoindre les convois du cirque Pinder, le chapiteau sera remisé à Monnaie où Pinder avait alors ses quartiers d'hiver.

    Aujourd'hui, de nombreux cirques tournent sous l'enseigne Zavatta, nom qu'ils louent à des membres de la famille. Seul Stéphane, petit-fils d'Achille, est encore à la tête d'un cirque : le cirque "Maximum".

    Achille Zavatta était franc-maçon, membre de la Grande Loge de France, et officier de l'ordre de la Gigouillette.


    Il a également tourné dans quelques films, notamment La Jument Verte (1959) de Claude Autant-Lara, La Malédiction de Belphégor (1967) de Georges Combret, Visa pour l'enfer (1959), Un déjeuner d'amour (1953), Du sang sous le chapiteau (1957), La Grande Mafia (1971), Le Feu de Dieu (1966), Rien ne va plus (1964). Il joua aussi en 1961 dans le feuilleton télévisé Le Trésor des 13 maisons. Il participa également à des émissions radiodiffusées (notamment Les Beaux Jeudis).

    Ne pouvant plus supporter la vie en dialyse, il se suicide le 16 novembre 1993 à Ouzouer-des-Champs près de Montargis (Loiret). Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris (columbarium, case 1918).

     

     

    Filmographie

      

      

      

    En 1978, à l'âge de 63 ans, Achille créé avec sa dernière épouse Annick, son propre établissement : le cirque Achille Zavatta.

    Voici quelques programmes de spectacle:
     
     


    (Tous les programmes "Zavatta", cliquez ici)

      

    Les cirques Zavatta

    Les cirques de la descendance d'Achille Zavatta

    Ses enfants, William, Willie et Lydia Zavatta, assurèrent les dernières saisons du Cirque Spirou, fondé en 1960 par Jean Nohain, Gilbert Richard et Hugo Caplot, et qui effectua des tournées estivales sur les côtes de l’Atlantique et de la Manche, de 1971 jusqu’en 1973 inclus. William, Willie et Lydia Zavatta poursuivirent ensuite l’aventure après le retrait du journal Spirou, successivement sous les enseignes de Grand Cirque des Vacances en 1974, Cirque Achille Zavatta en 1975, puis Cirque Zavatta - Fils à partir de 1976.

     

     

    Après 1993, William Zavatta resta seul à la tête du cirque familial et il se rendit même avec ce dernier en Roumanie au cours de la saison 1998.

     

    • Cirque Zavatta - Fils, auquel participaient William et Willie (fils d'Achille) Zavatta.
    • Cirque Lydia Zavatta :

      

     

      

      

    • En 1996, Lydia (fille d'Achille) Zavatta décide de remonter un cirque en mémoire de son père avec Sébastien Zavatta son fils présentateur, animateur, clown, Disc-Jockey, régisseur.

      

      

    • Cirque Stéphane Zavatta (ou Cirque Stephan Zavatta), du nom du fils de Willie Zavatta et petit-fils d'Achille Zavatta. Depuis 2009, cet établissement tourne sous le nom de Maximum.

      

    • Warren Zavatta connait le succès grâce à ses One Man Show.

      

    Les différents cirques Zavatta

    Populaire le nom de famille Zavatta est devenu une enseigne adoptée par plusieurs autres familles de circassiens :

    • Cirque Achille Zavatta direction Cagniac
    • Cirque Anthony Zavatta de la famille Kerwich.
    • Cirque Anthony Zavatta direction Landri.
    • Cirque Céline Zavatta direction Caplot.
    • Cirque Éric Zavatta direction Gougeon.
    • Cirque Franck Zavatta, dénommé ensuite Cirque Zavatta puis Cirque Claudio Zavatta, dirigé par la famille Prein.
    • Cirque Lydia Zavatta de la famille Caplot.
    • Cirque Ricardo Zavatta de la famille Landri.
    • Cirque Sébastien Zavatta direction Douchet.
    • Cirque Warren Zavatta direction Dumas.
    • Cirque William Zavatta direction Fleury
    • Cirque Willie Zavatta fils dirigé par la famille Caplot.
    • Cirque Achille Zavatta fils (anciennement Cirque A. Zavatta fils et Cirque Alain Zavatta) dirigé par la famille Cagniac (direction Arsène Cagniac).

     

     http://www.aucirque.com/index2.php

     

     

    SUPERBE BLOG PHOTOGRAPHIES des CLOWNS

     http://imagesmathieuquintal.blogspot.fr/2011/02/blog-post.html

     

     

    Le cirque Willie Zavatta, fils du célèbre clown Achille Zavatta, a planté son chapiteau à Epernay… pour trois jours, voire plus, de cirque à l'ancienne.

    SUR les parkings du Millesium, c'est l'effervescence. Les dix semi-remorques du cirque Willie Zavatta & fils prennent possession des lieux. « On est arrivé vers 11 heures ce matin (NDLR : hier matin). On a pris un peu de retard. On arrive directement de Coulommiers. Les routes sont un peu difficiles. On a eu du mal à circuler, surtout à La Ferté-Gaucher où c'est relativement étroit. En plus, il y avait le marché. » Pour le responsable du cirque, Charles Caplot, cousin de Willie Zavatta, l'un des fils du célèbre clown Achille, il s'agit de monter les écuries au plus vite pour sortir les animaux des camions. « On ne peut pas les laisser trop longtemps dans leurs cages. Il faut qu'ils prennent l'air. »
     

    Quatre heures de montage
     

    Sur place, une vingtaine d'hommes s'attellent à préparer le terrain, monter les enclos… et libérer les animaux. Une soixantaine au total : des zèbres, des lamas, des yaks, des chameaux, des chevaux, des tigres… Un mini-zoo qu'il sera possible de visiter dès ce matin, 10 heures, gratuitement.
     

    Une fois les animaux libérés, il faut s'attaquer au montage du chapiteau, un gros morceau : 26 mètres de diamètre pour 700 places assises. « Il nous faut en général 4 heures pour le monter. Avec le vent aujourd'hui, ça devrait aller. On devrait avoir terminé aux alentours de 19 heures », précise Charles Caplot qui n'est autre que le célèbre « Monsieur Loyal ». « On sera prêt, comme prévu, pour la première représentation de vendredi à 20 h 30. »
     

    Charles Caplot a ainsi planté son chapiteau à Epernay pour trois jours de spectacles. Une prolongation pourrait être envisagée jusqu'à mercredi.
     

    « Au total avec les artistes, on est une cinquantaine de personnes. On tourne toute l'année, entre 9 et 10 mois, on s'arrête en décembre pour faire les arbres de Noël. On est un cirque familial monté dans la plus pure tradition du cirque à l'ancienne. Le spectacle débute toujours par les fauves. C'est un magnifique numéro avec deux tigres du Bengale, Elsa et Aïda, et un tigre de Sibérie, Chimek. Il y a également des numéros aériens, de jonglage, de magie, de dressage… » Sans oublier celui sans qui le cirque n'aurait plus d'âme : le clown. Ici, c'est Rico, qui n'est autre que le petit-fils d'Achille Zavatta, qui assure le spectacle.
     

    Caroline GARNIER
    Photos : Christian LANTENOIS article du vendredi 09 avril 2010 ( sources - http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/dans-les-coulisses%E2%80%A6-le-cirque-zavatta-debarque )

    Alfonso Zavatta, dit Achille Zavatta est né le 6 mai 1915, à La Goulette en Tunisie, il est mort le 16 novembre 1993 à Ouzouer-des-Champs dans le Loiret. C'était avant tout un homme de cirque, dont il deviendra un grand nom.

    A la fois clown, acrobate, dompteur, musicien, c'est un artiste accompli et multi-facettes.
    Il débuté en 1918 à l'âge de trois ans dans le cirque familial, dans lequel il crée avec sa soeur et l'un de ses frères un numéro de jockeys, le Trio Zavatta. Plus tard c'est dans le Cirque d'Hiver-Bouglione (rue hamelot à Paris 11ème)dans les années 1930 qu'il accède à un début de célébrité, dont le sacre sera ses très nombreuses participations à l'émission de télévision la piste aux étoiles (tournée dans l'enceinte du cirque d'hivers), notamment grâce à son numéro de clown Auguste, avec son nez rouge et ses chapeaux et fleurs qui lancent des jets d'eau.
    Des années 1960 au début des années 1970, il tournera dans les plus grands chapiteaux comme le Cirque français, le cirque Grüss-Jeannet et le cirque Pinder-Jean Richard. Avant de fonder sa propre troupe sous le nom de Cirque Zavatta.
    En 1985, il doit abandonner la piste et cela signe le déclin de son cirque qui fait rapidement faillite. Son plus jeune fils, Franck, reprend le flambeau en créant le Cirque Zavatta Fils, appelé aujourd'hui le Cirque de la Piste au Etoiles.

    Après la faillite de son cirque, et ne pouvant plus supporter d'être très amoindri physiquement, il se suicide le 16 novembre 1993 à Ouzouer-des-Champs près de Montargis.

    Personnage marquant de l'histoire du cirque, aujourd'hui encore, son nom est utilisé pour des nombreux chapiteaux. Sa dépouille repose au cimetière du Père-Lachaise.

    Il est l'auteur de 30 ans de Cirque (1954) et Viva Zavatta (1976). 

    Zavatta


    Achille Zavatta

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    Achille Zavatta

        "J’en reviens à cette année 1953. Jean-Jacques Vital, notoire organisateur de spectacles, vint me trouver un matin à Ivry : « J’ai la possibilité d’avoir Tino Rossi et Jacques Hélian cet été. Est-ce que ça t’intéresse ? Viendrais-tu avec ton Zoo Circus ? ». N’ayant fait aucun projet de tournée, l’idée me séduisit. « Ca marche ! » dis-je à Jean-Jacques.

    Le Zoo Circus quitta l’usine désaffectée d’Ivry sous le nom de « Super Circus », cela pour deux raisons : d’abord parce que la mode l’exigeait, on disait « super » à tout va, et puis parce que notre spectacle était exceptionnel par son ampleur. Le plus grand qu’on ait jamais vu en France. Il était double : la première partie valait, à elle seule, les programmes que proposaient les autres cirques de l’époque. Deux heures durant, une collection de numéros classiques et célèbres se succédaient, accompagnés par un orchestre traditionnel de douze musiciens.

    Au terme d’un entracte de dix minutes pendant lequel un imposant podium hérissé de micros était dressé, débutait la partie variétés, animée par l’orchestre de Jacques Hélian et dont la vedette était Tino. Trente trois musiciens prenaient alors place sur le podium, en même temps que les chœurs : les Hélianes. Jacques était à l’apogée de son succès ; Quant à Tino, plus qu’un artiste, c’était un phénomène social. On ne peut guère imaginer ce qu'il déclenchait. Dès que Tino quittait la scène, l’orchestre de Jacques Hélian, augmenté de ses comiques Patoum et Pierre Brun, prenait le relais. Ce spectacle était vraiment une féérie d’abondance et de qualité.

    Jacques touchait trois cent mille anciens francs par jour, Tino autant. A l’époque, c’était énorme. Avec eux deux, j’avais déjà six cent mille francs de plateau à sortir tous les jours. S’y ajoutaient les frais généraux et le paiement de tous les numéros de cirque, mais le Super-Circus prospérait. Nous connûmes, cette année-là, un exceptionnel succès ; des gens brandissaient des liasses de billets pour pouvoir entrer en surnombre, c’était délirant.

    Jean Marco était aussi avec nous. C’était un beau garçon, doué d’une jolie voix, chantant de belles choses, un gars formidable, un chanteur très aimé. Il passait après Tino, accompagné par Jacques Hélian.

    Il me dit, un matin : « Je vais loger en caravane, ce sera plus pratique pour moi, et surtout plus amusant. » Quelques jours plus tard, à Angers, il sautait de joie : « Ca y est, je l’ai ma caravane ! je l’ai payée, elle m’attend. Après le spectacle, je file la chercher avec la bagnole et demain je serai sur place, je vous attendrai. » Son enthousiasme faisait plaisir. Je le revois faisant l’inventaire de ses ustensiles de camping, pareil à un enfant qui démonte son jouet tout neuf. Un type adorable, Jean Marco !

    Voulant faire partager son plaisir et inaugurer sa dernière acquisition avec des amis, il part dans la nuit avec le premier saxo de Jacques Hélian et Bamboula, le batteur. (Jackie Bamboo NDLR). Aux environs du Mans, en haut d’une côte, leur voiture heurte de plein fouet une camionnette conduite par un homme saoul. Le lendemain matin, la gendarmerie me téléphone : « Des gens de votre cirque ont eu un accident cette nuit --- C’est grave ?--- oui, il y a trois morts. » Je saute dans ma bagnole et fonce à l’hopital. deux corps m’attendent dans une chapelle ; Bamboula s’en est tiré. J’avoue que je me suis effondré, en pleurs.

    La soirée du Super-Circus doit pourtant avoir lieu. Avant que ne retentissent les premiers coups de cymbale, l’animateur prend le micro : « Nous avons été frappés par un deuil cruel… » La radio, du reste, a parlé de l’accident plusieurs fois dans la journée. La première partie, la partie cirque, se déroule plus ou moins normalement ; mais lorque les musiciens de Jacques s’assoient devant leurs pupitres respectifs, ils se mettent tous à pleurer.

    Négligeant le public, je m’approche d’eux :
    « Vous voulez que l’on rembourse les gars ? --- Non . »
    Tino Rossi intervient : « Non, il faut jouer quand même. »
    Dans l’émotion générale, les musiciens finissent par jouer – mal mais le public est indulgent – et la soirée s’achève."

    ACHILLE ZAVATTA, in « VIVA ZAVATTA », 1976; Publié avec l'aimable autorisation des Editions ROBERT LAFFONT



    ACHILLE ZAVATTA 1915-1993

    Né en Tunisie 6 mai 1915 La Goulette Tunisie. Après des débuts, dès l'âge de trois ans, dans le cirque familial cirque de son père Federico Zavatta. Alfonso et plus connu sous le prénom d'Achille passe son enfance en Afrique du Nord. Pendant ce temps, le Cirque Zavatta, qui venait d'Italie, parcourait le Maghreb sous la direction de son père Demetrio-Frederico Zavatta, qui était lui-même lutteur et haltérophile.. Il promène son chapiteau sous lequel ses six enfants sont formés à toutes les disciplines du cirque grâce aux leçons et aux entraînements difficiles. L'un d'entre eux, Achille, dès son plus jeune âge s'occupe des chevaux et consacre le reste de son temps aux exercices de souplesse et contorsions. La famille Zavatta au complet commence ses premiers tours de piste.




     

    Pendant qu'Achille et Tonino jouent dans la peau du clown Auguste, leurs frères Michel et Rodolphe interprètent les clowns " blancs. Puis les sœurs d'Achille, Isolina et Eléonore pratiquent le trapèze et la danse de corde. Bien qu'il soit en effet, déguisé à l'âge de trois ans en " auguste de soirée ", Achille ne fit véritablement ses débuts qu'en 1921 à Constantine, comme voltigeur dans le trio Fortunello avec ses frères Rodolphe et Michel. Ce dernier âgé de 19 ans lui enseigne tous les rudiments des métiers de la piste : Cavalier, acrobate sauteur et trapéziste.
     Achille montre son talent très rapidement en assistant ses frères au Zoo-Circus, au French Circus, au cirque W.Hagenbeck. Il n'a que dix-huit ans lorsqu'il monte un numéro acrobatique avec sa première jeune épouse Julia Moore. Les années de guerre stoppent son activité pendant quelques années.

    C'est à Limoges que le directeur du cirque du Rancy lui proposera de faire ses grands pas aux côtés du clown Despard-Plège. Tous les deux débuteront dans la fameuse parodie d'Hamlet. C'est un véritable succès et le nouveau tandem sera engagé au Cirque d'Hiver en 1936 par Sampion Bouglione. Son numéro d'Auguste et les pantomimes s'enchaînent avec un succès croissant. Après " La Perle du Bengale ", " Princesse Saltimbanque ", " Le Courrier du Texas ", " L'idole de Shanghai ", le comique Despard-Plège sera remplacé par le frère d'Achille, Michel Zavatta.
    Achille excelle dans l'art d'improviser tout en s'appuyant sur les canevas classiques.
     Mais c'est en 1955 qu'il prend la décision de se passer définitivement du clown pailleté. Il diversifia sa carrière alternant radio, télévision et cinéma.

    La filmographie de Achille Zavatta:

    Feu de Dieu
    [1966] Un film de Georges Combret
    avec Rene Dary, Achille Zavatta, Noelle Noblecourt
    Rien Ne Va Plus
    [1964] Un film de Jean Bacque
    avec Achille Zavatta, Angelo Bardi, Maria Pacome, Geraldine Lynton
    La jument verte
    [1959] Un film de Claude Autant-Lara
    avec Bourvil, Francis Blanche, Yves Robert, Achille Zavatta
    Match Contre la Mort
    [1959] Un film de Claude Bernard-Aubert
    avec Antonella Lualdi, Gerard Blain, Francis Blanche, Achille Zavatta


    Il quitte en effet les frères Bouglione et change à plusieurs reprises de partenaires : Vedette à Medrano, puis chez Amar et Jean Richard. Achille se fait applaudir à Moscou dans le programme du Cirque conçu par Margaritis. La tournée triomphale d'Achille en 1960 en URSS s'inscrit dans les pages du cirque.
    C'est en 1961 qu'il rend visite aux lillois au Cirque de La Voix Du Nord (devenu la Grande Fête Lilloise du Cirque) dirigé par Monsieur Jean-Pierre Panir à l'époque.

      

     

        

      

    sources

    Sébastien BERNARD

      

    http://www.aucirque.com/reportages.php?page=affiche&num=995    

     
      
    « JEAN LOUIS MURAT, interprètre, compositeur, musicien français auvergnatPAUL CRAUCHET »
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