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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 15:34
FILMS DES ANNEES 40
L'Occupation :
En 1939, la guerre s'abat sur l'Europe, et se prolongera jusqu'en 1945. En France, malgré l'oppression de l'Occupation, les cinéastes continuent à faire vivre le septième art, comme Marcel Pagnol (La fille du puisatier), Jean Grémillon (Remorques) ou Maurice Tourneur (Volpone). Le cinéma est alors servi par des acteurs comme Raimu (Les inconnus dans la maison) , Fernandel (Simplet) ou Pierre Fresney (Le corbeau).
Une majorité de cinéastes lutte, pacifiquement pour les uns, ou plus activement pour les autres, contre l'occupant. Et si un bon nombre de cinéastes ne s'impliquent pas directement dans le combat, ils gagnent l'un après l'autre le sol des pays alliés ou neutres. Ainsi, René Clair se rend aux Etats-Unis après avoir tourné Les visiteurs du soir, non sans avoir, derrière un masque d'innocence, réussi à maintenir la fragile flamme de l'espoir dans les yeux du public, en affirmant qu'un pays enchaîné n'est pas un pays vaincu. D'autres débutent une carrière à Hollywood, comme Jean Renoir (Vivre libre) ou Julien Duvivier (Obsessions). Le cinéma de propagande :
Dans tous les pays totalitaires, les films permettent aux dictateurs de glorifier leurs idéologies. En URSS, la plupart des films qui animent les salles sont consacrés à la guerre. Le cinéma allemand, lui, a dû se plier aux ordres des nouveaux dirigeants, qui commandèrent dès leur arrivée au pouvoir des mises en scène d'actualité ainsi que des documentaires explicitement nazis à l'antisémitisme flagrant. Mais les responsables du cinéma du troisième Reich souhaitent aussi développer la production de films de fiction, standardisés et prenant en compte une propagande bien plus discrète, afin de créer une "usine à rêve" allemande, exigeant, parallèlement, des réalisations clairement anti-britannique, anti-française et anti-soviétique.
Le cinéma américain :Parallèlement à ces films qui défendent les valeurs de la démocratie occidentale, de nombreux westerns ou films d'aventures sont produits, mettant en scène des acteurs comme Gary Cooper (Le cavalier du désert), Errol Flynn (La charge fantastique) et Tyrone Power (Le cygne noir). C'est aussi la mode des biographies, comme Dr. Ehrlich's magic bullet ou Une dépêche de Reuter réalisés par William Dieterle et interprétés par Edward G. Robinson.
Pendant que la guerre déchire l'Europe, outre-atlantique, les studios de Los Angeles savourent leur rayonnement à travers le monde, et produisent plusieurs centaines de films par an. Charlie Chaplin dans Le dictateur, et Ernst Lubitsch dans To be or not to be caricaturent Hitler et les nazis. Afin d'épauler ces comédies qui dénoncent, avec leurs propres armes, non seulement le nazisme, mais aussi le fascisme et l'impérialisme japonais, les studios hollywoodiens présentent aussi des réalisations qui participent à l'effort de guerre. Sur les écrans s'enchaînent alors la série des films intitulés Du sang sur la neige de Raoul Walsh, Casablanca de Michael Curtiz, Cinquième colonne d'Alfred Hitchcock, Hitler's madman de Douglas Sirk, ou Un espion a disparu de Richard Thorpe.
Issu du théâtre d'avant-garde et de la radio, Orson Welles présente Citizen Kane, marquant ainsi un tournant esthétique décisif dans l'évolution des studios hollywoodiens. Bien qu'il soit aujourd'hui élevé au rang d'œuvre fondamentale dans l'histoire du septième art, ce film affronte, à sa sortie, l'insuccès public et l'accueil réservé que lui font la majorité des critiques américains. L'extraordinaire liberté dont a bénéficié Orson Welles pour cette première mise en scène, aura pour conséquence de lui empêcher le contrôle du montage de tous ses prochains films. Pour échapper à cette mainmise du système de production hollywoodien sur ses réalisations, il sera contraint de quitter les Etats-Unis et s'expatriera en Europe. Enfin, les années 1940 voient apparaître les premiers films noirs, qui s'illustreront jusqu'à l'aube des années 1950. Des mises en scène subtilement venimeuses, plongées dans des univers nocturnes, voient alors le jour sur les écrans, comme Le facteur sonne toujours deux fois de Tay Garnett. Humphrey Bogart deviendra l'acteur emblématique de ces réalisations sombres et énigmatiques, sous la direction de plusieurs cinéastes, comme John Huston pour Le faucon maltais, ou Howard Hawks pour Le port de l'angoisse. Sa partenaire à la voix rauque Lauren Bacall, choisie pour son insolence, représentera une des actrices mythiques des années 1940. Parallèlement, Rita Hayworth deviendra, avec Gilda de Charles Vidor, la femme fatale par excellence. Bette Davis est également une grande star de l'époque (L'étrangère).
La comédie américaine est évidemment tout aussi présente sur les écrans (Young ideas).
Le néoréalisme italien :
A l'aube des années 1940, certains cinéastes italiens, de plus en plus souvent confrontés au manque d'argent pour financer leurs tournages, s'aventuraient hors des studios, et descendaient dans la rue pour y placer leurs caméras. Mais cette plus grande liberté dans la manière de concevoir le cinéma, qui est une des caractéristiques principales de ce nouveau mouvement du néoréalisme, prend véritablement son essor à partir de 1945. Les réalisateurs s'attacheront désormais à capturer les images de la réalité, et relateront ainsi la vérité du moment qu'est la misère tragique du peuple, répondant de ce fait aux attentes des critiques italiennes qui souhaitaient un cinéma moins nourri de futilités. Dans ces films, les personnages sont autant incarnés par des acteurs professionnels, quand ils acceptent les rôles, que par de simples amateurs, et représentent peu à peu des individus à part entière auxquels les spectateurs s'attachent, les aimant sans les juger. Les précurseurs de ce courant sont des cinéastes comme Luchino Visconti (Les amants diaboliques), Roberto Rossellini (Rome, ville ouverte) ou Vittorio De Sica (Le voleur de bicyclette). Toutes ces mises en scène sont porteuses d'un profond humanisme, et laissent entrevoir, derrière une implacable détresse, la flamme d'une espérance croissante; et plus l'ouragan du conflit planétaire s'éloigne, plus l'optimisme parsème les scénarios. Le cinéma français d'après guerre :
Les cinéastes français poursuivent la production de films policiers qu'ils avaient entrepris avec succès sous l'Occupation, comme L'assassin habite au 21 d'Henri Georges Clouzot. Ainsi Yves Allégret réalise Manèges et Henri Georges Clouzot Quai des orfèvres. Quand à René Clément, il réalise des films de guerre devenus légendaires, comme La bataille du rail ou Les maudits.
Parallèlement, quelques cinéastes se lance dans le fantastique, comme René Clair (La beauté du diable) ou Jean Cocteau (Orphée).1943 1944 1945 1946 1947 1948 1949 318 Films
- L'aigle des mers Michael Curtiz Errol Flynn; Brenda Marshall; Claude Rains
- L'ange de Broadway Ben Hecht & Lee Garmes Douglas Fairbanks Jr; Rita Hayworth; Thomas Mitchell
- Brother orchid Lloyd Bacon Edward G. Robinson; Ann Sothern; Humphrey Bogart
- Le cargo maudit Frank Borzage Clark Gable; Joan Crawford; Ian Hunter; Peter Lorre
- Cavalcade d'amour Raymond Bernard Simone Simon; Michel Simon; Saturnin Fabre; Claude Dauphin
- Le cavalier du désert William Wyler Gary Cooper; Walter Brennan
- La dame du vendredi Howard Hawks Cary Grant ; Rosalind Russell ; Ralph Bellamy
- De Mayerling à Sarajevo Max Ophüls Edwige Feuillère ; John Lodge
- Le dictateur Charlie Chaplin Charlie Chaplin; Jack Oakie
- Dr. Ehrlich’s magic bullet William Dieterle Edward G. Robinson ; Ruth Gordon ; Donald Crisp
- L'étrangère Anatole Litvak Bette Davis; Charles Boyer
- La fille du puisatier Marcel Pagnol Raimu; Fernandel; Josette Day; Georges Gray; Charpin
- Gaslight Thorold Dickinson Anton Walbrook ; Diana Wynyard ; Robert Newton
- Haunted Honeymoon Arthur Woods Robert Montgomery ; Constance Cummings ; Leslie Banks
- Indiscrétions George Cukor Katharine Hepburn; Cary Grant; James Stewart; Ruth Hussey
- La maison des 7 péchés Tay Garnett Marlene Dietrich ; John Wayne
- L'odyssée des mormons (Brigham Young) Henry Hathaway Tyrone Power; Linda Darnell; Dean Jagger
- L'oiseau bleu Walter Lang Shirley Temple; Spring Byington
- Orgueil et préjugés Robert Z Leonard Greer Garson ; Laurence Olivier ; Mary Boland ; Maureen O'Sullivan
- Paris - New York Yves Miranda Gaby Morley; Michel Simon; Jules Berry
- Pinocchio Walt Disney
- Les raisins de la colère John Ford Henry Fonda ; Jane Darwell ; John Carradine
- Rebecca Alfred Hitchcock Laurence Olivier; Joan Fontaine; George Sanders; Judith Anderson
- Remorques Jean Grémillon Jean Gabin; Madeleine Renaud; Michèle Morgan
- Le signe de Zorro Rouben Mamoulian Tyrone Power; Linda Darnell
- La tempête qui tue Frank Borzage Margaret Sullavan; James Stewart; Robert Young
- Train de nuit pour Munich Carol Reed Rex Harrison; Margaret Lockwood; Paul von Hernried
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Les trappeurs de l'Hudson Irving Pichel Paul Muni, Gene Tierney, Laird Cregar
- Les tuniques écarlates Cecil B. DeMille Gary Cooper; Madeleine Carroll; Paulette Goddard; Robert Preston
- Le gangster de Chicago (The earl of Chicago) Richard Thorpe Robert Montgomery ; Edward Arnold
- Trop de maris Wesley Ruggles Jean Arthur ; Melvyn Douglas ; Fred McMurray
- Une dépêche de Reuter William Dieterle Edward G. Robinson ; Edna Best ; Eddie Albert
- Une femme dangereuse Raoul Walsh Humphrey Bogart, George Raft, Ida Lupino, Ann Sheridan
- Untel père et fils Julien Duvivier Raimu ; Louis Jouvet ; Suzy Prim ; Michèle Morgan Robert Le Vigan ; Fernand Ledoux
- Le voleur de Bagdad Ludwig Berger, Michael Powell & Tim Whelan Sabu; Conrad Veidt; June Duprez
- Volpone Maurice Tourneur Harry Baur; Louis Jouvet; Fernand Ledou
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- L'assassinat du Père Noël Christian Jaque Harry Baur; Raymond Rouleau; Renée Faure Robert Le Vigan; Fernand Ledoux; Bernard Blier
- Boule de feu Howard Hawks Gary Cooper; Barbara Stanwyck
- La charge fantastique Raoul Walsh Errol Flynn; Olivia de Havilland; Arthur Kennedy Anthony Quinn
- Le chevalier de la vengeance John Cromwell Tyrone Power; Gene Tierney; George Sanders
- Citizen Kane Orson Welles Orson Welles; Joseph Cotton
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Crépuscule Henry Hathaway Gene Tierney, George Sanders, Bruce Cabot
La reine des rebelles Irving Cummings Gene Tierney, Randolph Scott, Dana Andrews
- Le dernier des six Georges Lacombes Pierre Fresnay; André Luguet
- Docteur Jekyll et M. Hyde Victor Flemming Spencer Tracy; Ingrid Bergman; Lana Turner
- L'étang tragique Jean Renoir Walter Brennan, Walter Huston, Anne Baxter, Dana Andrews
- Le faucon maltais John Huston Humphrey Bogart; Mary Astor
- Le grand mensonge Edmund Goulding Bette Davis; George Brent; Mary Ador
- High Sierra Raoul Walsh Humphrey Bogart; Ida Lupino
- Les inconnus dans la maison Henri Decoin Raimu; Juliette Faber Mouloudji
- The young Mr. Pitt Carol Reed Robert Donat ; Robert Morley ; Herbert Lom
- Lady Hamilton Alexandre Korda Vivien Leigh; Laurence Olivier
- Major Barbara Gabriel Pascal Wendy Hiller ; Rex Harrison ; Robert Morlay
- Les Marx Brothers au grand magasin Charles Resner Groucho Marx; Harpo Marx; Chipo Marx; Margaret Dumont
- Mr & Mrs Smith Alfred Hitchcock Carole Lombard; Robert Montgomery
- La nuit fantastique Maurice L’Herbier Fernand Gravey ; Micheline Presle ; Saturnin Fabre Michel Vitold ; Bernard Blier
- Premier rendez-vous Henri Decoin Danielle Darrioeux; Louis Jourdan; Fernand Ledoux Daniel Gélin; Sophie Desmarets
- Qu'elle était verte ma vallée John Ford Walter Pidgeon; Maureen O'Hara; Donald Crisp; Roddy McDowall
- 49ème parallèle Michael Powell Leslie Howard; Raymond Massey; Eric Portman; Laurence Olivier
- Romance de Paris Jean Boyer Charles Trénet, Jean Tissier, Sylvie Robert Le Vigan, Raymond Buissières
- Simplet Fernandel Fernandel; Andrex; Colette Fleuriot
- Soupçons Alfred Hitchcock Cary Grant; Joan Fontaine
- La symphonie fantastique Christian Jaque Jean Louis Barrault; Renée Saint Cyr; Lisa Delamare; Bernard Blier; Jules Berry Louis Seigner
- Le trésor secret de Tarzan Richard Thorpe Johnny Weissmuller; Maureen O'Sullivan; John Sheffield
- Le vaisseau fantôme Michael Curtiz Edward G. Robinson; John Garfield; Ida Lupino; Alexander Knox
- La vipère William Wyler Bette Davis; Teresa Wright; Herbert Marshall
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- Les amants diaboliques Luchino Visconti Massimo Girotti; Clara Calamai
- L'assassin habite au 21 Henri Georges Clouzot Pierre Fresney; Susy Delair; Jean Tissier Pierre Larquey; Noël Roquevert
- Les aventures de Tarzan à New York Richard Thorpe Johnny Weissmuller; Maureen O'Sullivan; John Sheffield
- Bambi Walt Disney
- Le bienfaiteur Henri Decoin Raimu ; Suzy Prim ; Georges Colin
- China girl Henry Hathaway Gene Tierney, Robert Blake, Lynn Bari
- La clé de verre Stuart Heisler Alan Ladd; Brian Donlevy
- Cinquième colonne Alfred Hitchcock Robert Cummings; Priscilla Lane; Otto Kruger
- Le comte de Monte Cristo Robert Vernay Pierre Richard-Willm; Lise Delamare
- Le cygne noir Henry King Tyrone Power ; Maureen O’Hara ; George Sanders ; Laird Cregger Anthony Quinn
- Don Cesare de Bazan Riccardo Freda Gino Cervi ; Enrico Glori
- Les écumeurs Ray Enright Marlene Dietrich; Randolph Scott; John Wayne; Margaret Lindsay
- Gentleman Jim Raoul Walsh Errol Flynn; Alexis Smith
- Griffes jaunes John Huston Humphrey Bogart; Mary Astor; Sydney Greenstreet
- In this our life John Huston Bette Davis; Olivia de Havilland; George Brent
- Le livre de la jungle Zoltan Korda Sabu; Joseph Calleia; Patricia O’Rourke
- Madame Miniver William Wyler Greer Garson ; Walter Pidgeon ; Teresa Wrigt
- Monsieur la souris Georges Lacombe Raimu; Aimé Clarion; Micheline Francey
- La péniche de l'amour Archie Mayo & Friz Lang Jean Gabin; Ida Lupino; Claude Rains; Thomas Mitchell
- Les naufrageurs des mers du sud Cecil B. de Mille Ray Milland; John Wayne; Paulette Goddard
- Picpus Richard Pottier Albert Préjean ; Jean Tissier ; André Gabriello Noël Roquevert
- Sabotage à Berlin Raoul Walsh Errol Flynn; Ronald Reagan; Nancy Coleman
- La splendeur des Amberson Orson Welles Joseph Cotten; Dolores Costello; Agnes Moorehead; Tim Holt
- The moon and six pence Albert Lewin George Sanders; Herbert Marshall; Doris Dudley
- Time to kill Herbert I. Leeds Lloyd Nolan; Heather Angel
- To be or not to be Ernst Lubitsch Carole Lombard; Jack Benny; Robert Stack
- Une femme cherche son destin Irving Rapper Bette Davis; Paul Henreid; Claude Rains
- Les visiteurs du soir Marcel Carné Arletty; Marie Déa; Jules Berry; Alain Cuny; Fernand Ledoux; Marcel Herrand
- Le voile bleu Jean Stelli Gaby Morlay; Pierre Larquey; Elvire Popesco
- White Cargo Richard Thorpe Hedy Lamarr; Walter Pidgeon; Frank Morgan
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- Adieu Léonard Pierre Prévert Charles Trénet; Jacqueline Bouvier; Pierre Brasseur; Julien Carette Denise Grey; Paul Frankeur
- Adrien Fernandel Fernandel ; Paulette Dubost
- Au bonheur des dames André Cayatte Albert Préjean; Michel Simon; Blancette Brunoy
- L'auberge fantôme Basil Dearden Mervyn Johns, Glynis Johns, Sally Ann Howes, Françoise Rosay
- Les aventures fantastiques du baron Munchausen Joseph Von Baky Hans Albert; Brigitte Horney
- Carmen Christian Jaque Viviane Romance; Jean Marais Bernard Blier
- Casablanca Michael Curtiz Humphrey Bogart; Ingrid Bergman; Claude Rains; Paul Henreid
- Cécile est morte Maurice Tourneur Albert Préjean; André Gabriello; Santa Relli
- Le ciel peut attendre Ernst Lubitsch Don Ameche ; Gene Tierney ; Charles Coburn
- Le colonel Chabert René Le Hénaff Raimu; Marie Bell; Jacques Baumer
- Le corbeau Henri Georges Clouzot Pierre Fresnay; Ginette Leclerc Pierre Larquey; Louis Seigner; Noël Roquevert
- Du sang sur la neige Raoul Walsh Errol Flynn; Julie Bishop; Helmut Dantine
- L'étrange incident William A. Wellman Henry Fonda; Dana Andrews; Anthony Quinn
- Goupi-mains rouges Jacques Becker Fernand Ledoux; Georges Rollin; Robert Le Vigan Louis Seigner
- Hitler’s madman Douglas Sirk Patricia Morison ; John Carradine ; Alan Curtis
- L'homme léopard Jacques Tourneur Dennis O'Keefe; Jean Brooks
- Intrigues en orient Raoul Walsh George Raft ; Osa Massen ; Peter Lorre
- Jack l’éventreur John Brahm Merle Oberon; George Sanders; Laird Cregar
- La main du diable Maurice Tourneur Pierre Fresnay; Palau; Noël Roquevert; Pierre Larquey
- Millions like us (ceux de chez nous) Sidney Gilliat Eric Portman; Patricia Roc; Gordon Jackson; Anne Crawford
- Obsessions Julien Duvivier Robert Benchley; David Hoffman; Robert Cummings; Edward G. Robinson; Charles Boyer; Barbara Stanwyck
- L'ombre d'un doute Alfred Hitchcock Joseph Cotton; Theresa Wright
- Pour qui sonne le glas Sam Wood Gary Cooper; Ingrid Bergman
- Sahara Zoltan Korda Humphrey Bogart ; Bruce Bennett ; Lloyd Bridges
- Titanic Werner Klinger & Herbert Selpin Sybille Schmitz ; Hans Nielsen
- Un espion a disparu Richard Thorpe Joan Crawford ; Fred Macmurray ; Conrad Veidt
- Le val d'enfer Maurice Tourneur Ginette Leclerc; Gabriel Gabrio; Edouard Delmont; Lucien Galas
- Vivre libre Jean Renoir Charles Laughton; Maureen O' Hara; Kent Smith
- Young ideas Jules Dassin Mary Astor; Herbert Marshall; Susan Peters
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- Arsenic et vieilles dentelles Frank Capra Cary Grant ; Josephine Hull ; Jean Adair
- La bal des sirènes George Sidney Red Skelton; Esther Williams
- Le bossu Jean Delannoy Pierre Blanchar; Yvonne Gaudeau; Paul Bernard
- Les enfants du paradis Marcel Carné Jean Louis Barrault; Pierre Brasseur; Arletty; Maria Casarès
- Falbalas Jacques Becker Raymond Rouleau; Micheline Presle; Jean Chevrier
- La fiancée des ténèbres Serge de Poligny Pierre Richard-Willm ; Jany Holt ; Edouard Delmont Charpin
- Hantise George Cukor Charles Boyer ; Ingrid Bergman ; Joseph Cotton Angela Lansbury
- Laura Otto Preminger Gene Tierney ; Dana Andrews ; Clifton Webbs ; Vincent Price
- L'homme fatal Anthony Asquith Phyllis Calvert; James Mason; Wilfrid Lawson; Stewart Granger
- Femme aimée est toujours jolie Vincent Sherman Bette Davis; Claude Rains; Walter Abel
- Passage to Marseille Michael Curtiz Humphrey Bogart; Claude Rains; Michèle Morgan
- Le portrait de Dorian Gray Albert Lewin Hurt Hatfield; George Sanders; Donna Reed; Peter Lawford
- La septième croix Fred Zinneman Spencer Tracy; Hume Cronyn
- Saboteur sans gloire Raoul Walsh Errol Flynn; Paul Lukes
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- Aventures en Birmanie Raoul Walsh Errol Flynn; William Prince; James Brown
- La bataille du rail René Clément Jean Clarieux ; Jean Daurand ; Tony Laurent
- La belle et la bête Jean Cocteau Jean Marais; Josette Day; Marcel André Michel Auclair
- Boule de suif Christian Jaque Micheline Presle; Louis Salou
- Les dames du bois de Boulogne Robert Bresson Maria Casarès; Paul Bernard; Eléna Labourdette
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Dix petits Indiens René Clair Roland Young, Louis Hayward, Walter Huston
- Etoile sans lumière Marcel Blistène Edith Piaf; Mila Parély; Jules Berry; Yves Montand; Serge Reggiani
- La femme au portrait Fritz Lang Joan Bennett; Edward G. Robinson
- L'intrigante de Saragota Sam Wood Gary Cooper; Ingrid Bergman
- La maison du docteur Edwards Alfred Hitchcock Ingrid Bergman; Gregory Peck
- Péché mortel John M. Stahl Cornel Wilde, Gene Tierney, Vincent Price
- Naïs Raymond Leboursier & Marcel Pagnol Fernandel; Jacueline Bouvier; Raymond Pellegrin; Henri Poupon
- Pavillon noir Frank Borzage Paul Henreid; Maureen O'Hara
- Perfect strangers Alexander Korda Robert Donat ; Deborah Kerr
- Le port de l'angoisse Howard Hawks Humphrey Bogart; Lauren Bacall Marcel Dalio
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Le roman de Mildred Pierce Michael Curtiz Joan Crawford, Jack Carson
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She went to the races Willis Goldbeck James Craig, Frances Gifford, Ava Gardner
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- Bataillon du ciel Alexandre Esway Pierre Blanchar; René Lefèbvre; Raymond Buissières; André Le Gall; Pierre Louis
- Brève rencontre David Lean Celia Johnson; Trevor Howard; Cyrill Raymond
- Cape et poignard Fritz Lang Gary Cooper; Lili Palmer
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César et Cléopatre Gabriel Pascal Vivien Leigh, Claude Rains, Stewart Granger
- Copie conforme Jean Dréville Louis Jouvet ; Suzy Delair ; Jean Jacques Delbo Annette Poivre
- La dame du lac Robert Montgomery Robert Montgomery; Audrey Totter
- Le diable au corps Claude Autant-Lara Micheline Presle; Gérard Philipe Denise Grey
- Duel au soleil King Vidor Jennifer Jones; Gregory Peck; Joseph Cotten; Lionel Barrymore; Lillian Gish
- Les enchaînés Alfred Hitchcock Ingrid Bergman; Cary Grant; Claude Rains
- Le facteur sonne toujours deux fois Tay Garnett Lana Turner; John Garfield
- Le fil du rasoir Edmund Goulding Tyrone Power, Gene Tierney, John Payne, Anne Baxter, Herbert Marshall
- La foire aux chimères Pierre Chenal Erich Von Stroheim; Madeleine Sologne; Yves Vincent Annette Poivre; Dora Doll; Line Renaud
- Gilda Charles Vidor Rita Hayworth; Glenn Ford; George Macready
- Le grand sommeil Howard Hawks Humphrey Bogart; Lauren Bacall Dorothy Malone
- L’impasse tragique Henry Hathaway Mark Stevens ; Lucille Ball ; Clifton Webb
- I've always loved you (Je vous ai toujours aimé) Frank Borzage Philip Dorn; Catherine McLeod; William Carter
- Ivan le terrible Sergeï Mikhaïlovitch Eisenstein Nikolaï Tcherkassof; Mikhail Tserov; Ludmila Tchelikovskaia
- Le journal d'une femme de chambre Jean Renoir Paulette Goddard; Burgess Meredith
- Lame de fond Vincente Minnelli Katharine Hepburn ; Robert Taylor ; Robert Mitchum
- Macadam Marcel Blistène Françoise Rosay; Paul Meurisse; Andrée Clément; Simone Signoret
- Martin Roumagnac Georges Lacombe Marlène Dietrich ; Jean Gabin
- Les maudits René Clément Marcel Dalio; Paul Bernard; Henri Vidal; Michel Auclair; Albert Jodast; Jean Didier; Kronefeld
- Monsieur Verdoux Charlie Chaplin Charlie Chaplin; Mady Correll; Allison Rodden; Martha Raye
- Panique Julien Duvivier Michel Simon; Viviane Romance; Paul Bernard
- Le père tranquille René Clément Noël-Noël; Nadine Alari; Claire Olivier; Paul Frankeur; José Arthur
- Les plus belles années de notre vie William Wyler Myrna Loy; Frederic March; Dana Andrews; Teresa Wright
- Les portes de la nuit Marcel Carné Yves Montand; Nathalie Nattier; Pierre Brasseur Julien Carette; Serge Reggiani; Raymond Buissières; Dany Robin
- La poursuite infernale John Ford Henry Fonda; Linda Darnell; Victor Mature
- Quelque part dans la nuit Joseph L. Mankiewicz John Hodiak ; Nancy Guild
- Révolte à bord John Farrow Alan Ladd ; Brian Donlevy ; William Bendix ; Ester Fernandez
- Rome, ville ouverte Roberto Rossellini Anna Magnani; Aldo Fabrizi; Marcello Pagliero
- Le silence est d'or René Clair Maurice Chevalier; François Périer; Marcelle Derrien Dany Robin
- La symphonie pastorale Jean Delannoy Michèle Morgan; Pierre Blanchar; Line Noro
- Les tueurs Robert Siodmark Ava Gardner; Burt Lancaster; Edmond O'Brien
- Two smart people Jules Dassin Lucille Ball; John Hodial; Lloyd Nolan
- Un revenant Christian Jaque Louis Jouvet; Gaby Morlay; Ludmilla Tchérina; François Périer
- Une nuit à Casablanca Archie Mayo Groucho Marx; Harpo Marx; Chico Marx
- Une question de vie ou de mort Michael Powell & Emeric Pressburger David Niven; Kim Hunter Richard Attenborough
- La vie est belle Frank Capra James Stewart; Dona Reed; Lionel Barrymor
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- L'aigle à deux têtes Jean Cocteau Edwige Feuillère; Jean Marais; Silvia Monfort
- Allemagne, année zéro Roberto Rossellini Edward Moeschke; Ingetraut Hintze
- Les amants du pont Saint-Jean Henri Decoin Gaby Morlay; Michel Simon; Paul Frankeur
- Ambre Otto Preminger Linda Darnell; Cornel Wilde
- Les amoureux sont seuls au monde Henri Decoin Louis Jouvet; Dany Robin; Renée Devillers
- Antoine et Antoinette Jacques Becker Roger Pigaut; Claire Maffi Annette Poivre; Noël Roquevert; Gérard Oury
- Arc de triomphe Lewis Milestone Ingrid Bergman; Charles Boyer; Charles Laughton
- L'aventure de Madame Muir Joseph L. Mankiewicz Gene Tierney; Rex Harrison; George Sanders Natalie Wood
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Bethsabée Leonide Moguy Danielle Darrieux, George Marchal, Paul Meurisse, Jean Murat
- Capitaine de Castille Henry King Tyrone Power; Jean Peters; Lee J. Cobb
- Le charlatan Edmund Goulding Tyrone Power ; Joan Blondell ; Colleen Gray
- La chartreuse de Parme Christian Jaque Gérard Philipe; Renée Faure; Maria Casarès Louis Seigner
- Le chevalier mystérieux Riccardo Freda Vittorio Gassman ; Maria Mercader ; Elli Parvo
- Le comédien Sacha Guitry Sacha Guitry; Lana Marconi Pauline Carton
- La dame d'onze heures Jean Devaine Paul Meurisse; Micheline Francey; Pierre Renoir; Jean Tissier
- Dédée d'Anvers Yves Allégret Simone Signoret; Bernard Blier; Marcel Paglioro Marcel Dalio
- Les dernières vacances Roger Leenhardt Odile Verrois; Renée Devilliers; Pierre Dux
- Et tournent les chevaux de bois Robert Montgomery Robert Montgomery ; Wandra Hendrix ; Art Smith ; Thomas Gomez
- L'évadé du bagne Ricardo Freda Gino Cervi; Valentine Cortese; Giovanni Hinrich
- La griffe du passé Jacques Tourneur Robert Mitchum ; Jane Greer ; Kirk Douglas ; Rhonda Fleming
- Honni soit qui mal y pense Henry Koster Cary Grant; Loretta Young; David Niven
- Huit heures de sursis Carol Reed James Mason; Robert Newton; Robert Beatty
- Les jeux sont faits Jean Delannoy Micheline Presle ; Marcel Pagliero Marcel Mouloudji ; Danièle Delorme ; Robert Dalban
- Jusqu'à ce que mort s'ensuive Marc Allégret Valerie Hobson, Walter Fitzgerald, Stewart Granger
- Miroir Raymond Lamy Jean Gabin; Robert Arnoux; Odette Barencey Martine Carole ; Henri Crémieux
- Monsieur Vincent Maurice Cloche Pierre Fresnay Jean Carmet
- Le mur invisible Elia Kazan Gregory Peck, Dorothy McGuire, John Garfield
- Le narcisse noir Michael Powell & Emeric Pressburger Deborah Kerr ; Sabu ; Flora Robson Jean Simmons
- Le pirate Vincente Minnelli Judy Garland; Gene Kelly
- Le procès Paradine Alfred Hitchcock Gregory Peck; Alida Valli; Charles Laughton; Louis Jordan; Ann Todd
- Quai des orfèvres Henri Georges Clouzot Louis Jouvet; Suzy Delair; Simone Renant; Bernard Blier Pierre Larquey; Raymond Buissières
- Sang et or Robert Rossen John Garfield; Lilli Palmer; Hazel Brooks
- The long night Anatole Litvak Henry Fonda; Barbara Bel Geddes; Vincent Price
- The private affairs of Bel Ami Albert Lewin George Sanders; Angela Lansburry; Ann Dvorak
- Le trésor de la Sierra Madre John Huston Humphrey Bogart; Walter Huston; Tim Holt
- Voyage surprise Pierre Prévert Martine Carol; Sinoel; Maurice Baquet; Annette Poivre
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- Les amants de Vérone André Cayatte Serge Reggiani; Anouk Aimée; Pierre Brasseur; Martine Carole Marcel Dalio
- Anna Karénine Julien Duvivier Vivien Leigh; Ralph Richardson; Kieron Moore
- L’armoire volante Carlo Rim Fernandel; Berthe Bovy Pauline Carton
- Au delà des grilles René Clément Jean Gabin; Isa Miranda; Vera Talchi Robert Dalban
- Aux yeux du souvenir Jean Delannoy Michèle Morgan; Jean Marais
- La belle meunière Marcel Pagnol Tino Rossi; Jacqueline Pagnol; Raoul Marco
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Les chaussons rouges Michael Powell & Emeric Pressburger Anton Walbrook, Moira Shearer, Marius Goring
- Le coeur sur la main André Berthomieu Bourvil; Michèle Philippe
- La corde Alfred Hitchcock James Stewart; John Dall
- Dans une île avec vous Richard Thorpe Esther Williams; Peter Lawford; Ricardo Montalban; Cyd Charisse
- La dernière rafale William Keighley Mark Stevens; Richard Widmark
- Le diable boiteux Sacha Guitry Sacha Guitry; Lana Marconi Pauline Carton
- Les ennemis amoureux Terence Young Stewart Granger ; Edwige Feuillère
- La femme aux cigarettes Jean Negulesco Ida Lupino ; Richard Widmark ; Cornel Wilde
- La ferme des sept péchés Jean Devaine Jacques Dumesnil; Pierre Renoir; Jacques Dufilho
- Le garçon aux cheveux verts Joseph Losey Dean Stockwell; Pat O’Brien; Robert Ryan
- La grande horloge John Farrow Ray Milland ; Charles Laughton ; Maureen O’Sullivan
- Infidèlement vôtre Preston Sturges Rex Harrison, Linda Darnell, Barbara Lawrence, Lionel Stander
- Jeanne d'Arc Victor Fleming Ingrid Bergman; José Ferrer
- Jour de fête Jacques Tati Jacques Tati; Guy Decomble; Paul Frankeur
- Key Largo John Huston Humphrey Bogart; Lauren Bacall; Edward G. Robinson
- Macbeth Orson Welles Orson Welles; Jeanette Nolan; Edgar Barrier
- Manon Henri Georges Clouzot Cécile Aubry ; Michel Auclair ; Serge Reggiani Raymond Souplex ; Andrex ; Robert Dalban
- La maison des étrangers Joseph L. Mankiewicz Edward G. Robinson; Richard Conte; Susan Hayward
- Le massacre de Fort Apache John Ford John Wayne; Henry Fonda; Shirley Temple Victor McLaglen
- Le mystère de la chambre jaune Henri Aisner Serge Reggiani ; Pierre Renoir ; Janine Darcey ; Marcel Herrand
- Oliver Twist David Lean John Howard Davies ; Robert Newton ; Alec Guiness
- Les parents terribles Jean Cocteau Jean Marais; Josette Day; Yvonne de Bray; Gabrielle Dorziat; Marcel André
- La proie Robert Siodmark Victor Mature; Richard Conte Debra Padget; Shelley Winters
- Raccrochez, c’est une erreur! Anatole Litvak Burt Lancaster ; Barbara Stanwyck
- La rivière d'argent Raoul Walsh Errol Flynn; Thomas Mitchell; Ann Sheridan
- La rivière rouge Howard Hawks John Wayne; Montgomery Clift; Joanne Dru
- Riz amer Giuseppe De Santis Sylvana Mangano ; Doris Dowling ; Vittorio Gassman Raf Vallone
- La scandaleuse de Berlin Billy Wilder Jean Arthur; John Lund; Marlene Dietrich
- Le secret derrière la porte Fritz Lang Joan Bennett ; Michael Redgrave
- Le silence de la mer Jean Pierre Melville Howard Vernon; Nicole Stéphane; Jean Marie Robain
- Summer holiday (Belle jeunesse) Rouben Mamoulian Mickey Rooney ; Gloria De Haven ; Walter Huston
- Les trois mousquetaires George Sidney Gene Kelly; Lana Turner Angela Lansbury; Vincent Price
- Un million clefs en mains H.C. Potter Cary Grant ; Myrna Loy ; Melvyn Douglas
- Une si jolie petite plage Yves Allégret Gérard Philipe; Madeleine Robinson; Jean Servais Julien Carette
- La ville abandonnée William Wellman Gregory Peck; Anne Baxter; Richard Widmark
- Le voleur de bicyclette Vittorio De Sica Lamberto Maggiorani ; Enzo Staiola ; Lianella Carrel
- Vulcano William Dieterle Anna Magnani ; Rossano Brazzi ; Geraldine Brooks
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- Acte de violence Fred Zinneman Robert Ryan ; Van Heflin ; Janet Leigh ; Mary Astor
- Les amants du capricorne Alfred Hitchcock Ingrid Bergman; Joseph Cotten; Michael Wilding
- Au grand balcon Henri Decoin Pierre Fresnay; Georges Marshal
- Les aventures de Don Juan Vincent Sherman Errol Flynn; Viveca Lindford; Robert Douglas; Alan Hale
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Bal Cupidon Marc-Gilbert Sauvajon Pierre Blanchar, Simone Renant Henri Crémieux
- La beauté du diable René Clair Michel Simon; Gérard Philipe
- Cendrillon Wilfred Jackson & Hamilton Luske
- La charge héroïque John Ford John Wayne; Joanne Dru; Victor McLaglen
- Chien enragé Akira Kurosawa Toshiro Mifune ; Takashi Shimura
- Le démon des armes J. H. Lewis Peggy Cummins; John Dall
- La dynastie des Forsyte Compton Bennett Errol Flynn; Green Garson; Walter Pidgeon; Robert Young; Janet Leigh
- Echec à Borgia Henry King Tyrone Power; Orson Welles; Wanda Hendrix
- Embuscade Sam Wood Robert Taylor; John Hodiak; Arlène Dahl
- La flèche brisée Delmer Daves James Stewart; Jeff Chandler; Debra Paget
- Guet-apens Victor Saville Robert Taylor; Elizabeth Taylor
- L'héroïque monsieur Boniface Maurice Labro Fernandel; Liliane Bert; Andrex
- L’intrus Clarence Brown David Brian ; Claude Jarman Jr. ; Juano Hernandez
- Madame Bovary Vincente Minnelli Jennifer Jones; Louis Jourdan; James Mason; Van Heflin
- Madame porte la culotte George Cukor Spencer Tracy ; Katherine Hepburn
- La main noire Richard Thorpe Gene Kelly ; John Carrol Naish ; Teresa Celli
- Manèges Yves Allégret Bernard Blier; Simone Signoret
- La Marie du port Marcel Carné Jean Gabin; Nicolle Courcel; Blanchette Brunoy; Julien Carette
- Miquette et sa mère Henri Georges Clouzot Danielle Delorme ; Bourvil ; Louis Jouvet ; Saturnin Fabre
- Moonrise (Le fils du pendu) Frank Borzage Dane Clark; Allyn Joslyn
- Occupe-toi d'Amélie… ! Claude Autant-Lara Danielle Darrieux; Jean Desailly
-
Le mysterieux Docteur Korvo Otto Preminger Gene Tierney, Richard Conte, José Ferrer
-
Noblesse oblige Robert Hamer Dennis Price, Joan Greenwood, Alec Guinness
- Orphée Jean Cocteau Jean Marais; Maria Casarès; François Périer; Marie Déa
- Le parfum de la dame en noir Louis Daquin Serge Reggiani ; Hélène Perdrière ; Marcel Herrand Jean Carmet ; Gaston Modot ; Michel Piccoli
- Passion fatale Robert Siodmak Gregory Peck; Ava Gardner; Melvyn Douglas
- La pêche au trésor David Miller Harpo Marx; Chico Marx; Groucho Marx; Ilona Massey Marylin Monroe; Raymond Burr
- Les pirates de Capri Edgar George Ulmer & Giuseppe Maria Scotese Louis Hayward ; Binnie Barnes
-
Le portrait de Jennie William Dieterle Jennifer Jones, Joseph Cotten, Ethel Barrymore, Lillian Gish
-
Pour l'amour du ciel Luigi Zampa Jean Gabin, Mariella Lotti, Antonella Lualdi, Julien Carette
- Le prix du silence Elliott Nugent Alan Ladd ; Betty Field ; MacDonald Carey Shelley Winters
- Le rebelleKing Vidor Gary Cooper; Patricia Neal
- Le roi Marc Gilbert Sauvajon Maurice Chevalier ; Annie Ducaux ; Alfred Adam ; Sophie Desmarets
- Le roi Pandore André Berthomieu Bourvil; MathildeCasadesus; Georges Lannes Paulette Dubost
- Samson et Dalila Cecil B. de Mille Victor Mature; Hedy Laman; George Sanders
- Sand Louis King Mark Stevens; Coleen Gray; Rory Calhoun
- Stromboli Roberto Rossellini Ingrid Bergman; Mario Vitale
- Tension John Berry Richard Basehart ; Cyd Charisse
- The fan Otto Preminger Jeanne Crain ; Madeleine Carroll ; George Sanders ; John Sutton
- Toa Sacha Guitry Sacha Guitry; Lana Marconi
- La valse de Paris Marcel Achard Yvonne Printemps; Pierre Fresnay; Jacques Charon; Robert Manuel
SOURCES
http://www.lecinema.free.fr/htm/par_annee/annees40.htm
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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 14:07
Armelle, de son vrai nom Armelle Leśnia, est une actrice et humoriste française née le 23 juillet 1969.
Parfois appelée Armelle Lesniak-Hourlier au générique, le grand public l'a découverte en 2001 avec la série télévisée Caméra Café où elle incarne Maéva Capucin.
BIOGRAPHIE
Après des études en hypokhâgne et khâgne, elle travaille un temps comme aide-costumière, mais l'envie de jouer la pousse vers la scène. Formée au cours de Jean Périmony, son physique atypique et sa personnalité ne tardent pas à attirer l'attention. Coline Serreau lui confie ainsi un second rôle en 1996 dans La Belle Verte. C'est en 2001 qu'elle décroche le rôle de Maéva, la secrétaire de direction coincée dans Caméra Café, qu'elle incarnera également au cinéma dans Espace Détente et dans Le Séminaire.
En 2003, elle a reçu le Prix de la comédienne pour la publicité Spontex lors de la 8e édition du Grand Prix de l'humour dans la publicité.
En 2007, elle anime une chronique dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel, T'empêches tout le monde de dormir. Elle collabore épisodiquement à l'émission Les Dicodeurs sur la première de la Radio suisse romande.
Théâtre
- 1996 - 1998 : L'Audition de Rodolphe Sand, David Talbot et Armelle
- 2005 : Le Voyage en Armélie d'Armelle, mise en scène Rodolphe Sand, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 2011 : Parce que je la vole bien ! de Laurent Ruquier, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre Saint-Georges
- 2012 : Mais n'te promène donc pas toute nue de Georges Feydeau, mise en scène Xavier Viton et Nicolas Delas, tournée
Filmographie
- 1994 : Grand brun aux yeux doux de Pascale Pouzadoux (court-métrage)
- 1995 : Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré
- 1996 : La Belle Verte de Coline Serreau : la femme de la DDASS
- 1996 : Arlette de Claude Zidi : Lucie
- 1997 : Bimboland d'Ariel Zeitoun : Nathalie
- 1997 : Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 de Jean-Marie Poiré : Pétronille
- 1998 : La Dilettante de Pascal Thomas
- 1998 : L'Âme sœur de Jean-Marie Bigard
- 1999 : Six-Pack d'Alain Berberian
- 1999 : Le Sens des affaires de Guy-Philippe Bertin
- 1999 : Jet set de Fabien Onteniente : Frénégonde
- 1999 : Mercredi folle journée de Pascal Thomas : Marie-Thérèse
- 2001 : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet : Philomène
- 2001 : Absolument fabuleux de Gabriel Aghion
- 2001 : Sexes très opposés d'Éric Assous
- 2002 : Toutes les filles sont folles de Pascale Pouzadoux
- 2003 : San-Antonio de Frédéric Auburtin
- 2004 : Podium de Yann Moix
- 2004 : Before de Nicolas Bary (court-métrage)
- 2005 : Espace Détente de Bruno Solo et d'Yvan Le Bolloc'h : Maéva Capucin
- 2005 : Les Aristos de Charlotte de Turckheim : Marie Karoline
- 2006 : Jean de la Fontaine, le défi de Daniel Vigne : Mlle Léatat
- 2007 : Les Enfants de Timplebach de Nicolas Bary : Corbac
- 2008 : Fool Moon de Jérôme L'Hotsky : Maïté
- 2009 : De l'autre côté du lit de Pascale Pouzadoux : la directrice d'école
- 2009 : Le Séminaire de Charles Nemes : Maéva Capucin
- 2009 : Neuilly sa mère ! de Gabriel Julien-Laferrière : Mme Blanchet
- 2010 : La Rafle de Roselyne Bosch : une directrice
- 2010 : Fatal de Michaël Youn : Heidi
- 2011 : La Croisière de Pascale Pouzadoux : Marie-Dominique
- 2012 : Les Kaïra de Franck Gastambide
- 2013 : Paris à tout prix de Reem Kherici
Télévision
- 1999 - 2001 : Un gars, une fille d'Isabelle Camus et Hélène Jacques : Ghislaine, la femme de ménage / la vendeuse de supermarché / la vendeuse de l'animalerie / la guichetière, la vendeuse à domicile etc. (voix)
- 2001 - 2003 : Caméra Café de Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h : Maéva Capucin
- 2004 : Bien dégagé derrière les oreilles d'Anne Deluz
- 2005 : Mes parents chéris de Philomène Esposito : Rita
- 2006 : Mariage surprise d'Arnaud Sélignac
- 2007 : Mon amour de fantôme d'Arnaud Sélignac : Joséphine
- 2007 : T'empêches tout le monde de dormir : chroniqueuse
- 2011 : Gérald K. Gérald de Élisabeth Rappeneau : Martine Moisset
- 2011 : L'Épervier de Stéphane Clavier : Prima donna
- 2011 : La Nouvelle Blanche-Neige de Laurent Bénégui
- 2012 : Les Voies impénétrables de Noémie Saglio et Maxime Govare : sœur Caroline
- 2012 : Scènes de ménages : ce soir, ils reçoivent : nounou de Chloé, la fille d'Emma et Fabien
- 2013 : Hitchcock by Mocky (Mister Mocky présente) épisode "La main du destin"
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Par Dona Rodrigue le 30 Décembre 2012 à 13:26
Pier Angeli, née Anna Maria Pierangeli le 19 juin 1932 et morte le 10 septembre 1971, était une actrice italienne. Elle a été très célèbre en Hollywood, pendant les années cinquante et soixante.
Biographie
Ses débuts et la MGM
Née à Cagliari en Sardaigne, elle a commencé dans un film, après avoir été repérée par le réalisateur Léonide Moguy, avec Vittorio de Sica, Domani è troppo tardi. Elle fit ses débuts à Hollywood et à la MGM dans Teresa, son premier film américain. Dirigé par Fred Zinnemann, ce film fut aussi celui qui vit les débuts de Rod Steiger et John Ericson. Des critiques enthousiastes la comparaient à Greta Garbo, elle remportait pour ce rôle un Golden Globe Award, celui de la New Star Of The Year - Actress. Sous contrat avec la MGM durant les années 1950, elle est apparue dans une série de films.
Dans Miracle à Tunis (The Light Touch) avec Stewart Granger, elle apportait une légère touche d'innocence au film. Des projets de film sur l'histoire de Roméo et Juliette avec Pier Angeli et Marlon Brando sont tombés à l'eau lorsqu'une co-production anglo-italienne fut annoncée. Ses films suivants furent honnêtes sans être excitants : Histoire de trois amours en 1953 avec Kirk Douglas, Sombrero dans lequel elle remplaçait Ava Gardner, et Flame and the flesh dans lequel elle perdait son époux au profit de Lana Turner.
La MGM, après avoir découvert en Leslie Caron une nouvelle ingénue continentale, prêta Pier Angeli à d'autres studios. Elle tourna pour Warner Bros. Le Calice d'argent qui marquait les débuts au cinéma de Paul Newman et faisait Mam'zelle Nitouche avec Fernandel. Pour la Paramount, elle devait jouer le rôle de la fille d'Anna Magnani dans La Rose tatouée, mais enceinte, le rôle fut pour sa sœur jumelle, Marisa Pavan, qui fut nominée pour un Oscar pour ce rôle.
Pier Angeli était encore prêtée, cette fois-ci à la Columbia pour Port Afrique (1956). Pour son retour à la MGM, elle jouait la femme de Paul Newman dans Marqué par la haine (James Dean devait être la vedette de ce film, mais Newman récupéra ce rôle avec la mort de Dean). Elle était indifférente dans Les Vendanges (1957) avec Mel Ferrer et John Kerr et terminait son contrat dans Le Fou du cirque avec Danny Kaye.
Fin de carrière et vie privée
Dans les années 1950, Pier Angeli s'était fiancée avec Kirk Douglas, selon la biographie de celui-ci.
En 1954, Angeli a eu une relation avec James Dean et il y eut beaucoup de spéculations quant à un possible mariage. Toutefois, sous la pression de sa mère, elle mit fin à cette aventure et épousa l'acteur/chanteur Vic Damone. Ce mariage se termina par un divorce en 1959, suivi par une bataille médiatisée devant les tribunaux pour la garde de leur fils. Elle épousa, en 1962, en seconde noce le compositeur italien Armando Trovaioli avec lequel elle eut un autre fils. Ce mariage s'acheva également par un divorce en 1969.
Juste avant sa mort, Pier Angeli parla de sa relation avec James Dean et confia :"Il n'y a eu qu'un seul amour dans ma vie et c'était James Dean".
Pendant les années 1960 et jusqu'en 1970, l'actrice est revenue vivre et travailler en Grande-Bretagne et en Europe. Au cours de cette période, peu de ses films attirèrent l'attention, à part sa grande performance avec Richard Attenborough dans Le silence de la colère (1960). Elle a joué avec Stewart Granger dans Sodome et Gomorrhe (1963), dans le rôle de la femme de Loth. Elle jouait encore un bref rôle dans La Bataille des Ardennes (1965). Il semblait qu'elle pourrait relancer sa carrière quand elle fut prise pour jouer un rôle dans Le Parrain, mais elle est morte peu avant le tournage.
Âgée de 39 ans, découragée et seule, souffrant de problèmes nerveux et en difficulté financière, Pier Angeli est morte à la suite d'un choc anaphylactique après avoir reçu un tranquillisant de son médecin alors qu'elle faisait son retour à Hollywood avec Octaman. Une rumeur selon laquelle son décès était en fait un suicide a circulé mais n'a jamais été officiellement confirmée.
Elle est enterrée dans le Cimetière des Bulvis à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine.
Filmographie
- 1950 : Demain il sera trop tard (Domani è troppo tardi) de Léonide Moguy avec Lauro Gazzolo, Vittorio De Sica et Ave Ninchi
- 1951 : Domani è un altro giorno,(demain est un autre jour) de Léonide Moguy
- 1951 :Teresa, de Fred Zinnemann
- 1952 : Miracle à Tunis (The Light Touch) de Richard Brooks
- 1952 : Le diable fait le troisième (The Devil Makes Three), de Andrew Marton
- 1953 : Histoire de trois amours (The Story of Three Loves), film à sketches, épisode Equilibrium réalisé par Gottfried Reinhardt
- 1953 : Sombrero, de Norman Foster
- 1954 : Mam'zelle Nitouche, de Yves Allégret
- 1954 : Flame and the flesh,(la flamme et la chair) de Richard Brooks
- 1954 : Le Calice d'argent (The Silver Chalice), de Victor Saville
- 1956 : Viva Las Vegas (Meet me in Las Vegas), (non créditée) de Roy Rowland avec Cyd Charisse, Agnes Moorehead
- 1956 : Port Afrique (Port Afrique), de Rudolph Maté
- 1956 : Marqué par la haine (Somebody Up There Likes Me), de Robert Wise
- 1956 : Les Vendanges (The Vintage), de Jeffrey Hayden
- 1958 : Le Fou du cirque (Merry Andrew), de Michael Kidd
- 1959 : SOS Pacific, de Guy Green
- 1960 : Il était trois flibustiers (I moschettieri del mare), de Massimo Patrizi et Steno
- 1960 : Le silence de la colère (The Angry Silence), de de Guy Green
- 1962 : Les Révoltées de l'Albatros (L'ammutinamento), de Silvio Amadio
- 1962 : Sodome et Gomorrhe (Sodom and Gomorrah), de Robert Aldrich et Sergio Leone (non confirmé)
- 1962 : Banco à Bangkok pour OSS 117, de André Hunebelle
- 1965 : Objectif Hambourg mission 083 (Missione mortale Molo 83), de Sergio Bergonzelli
- 1965 : Berlin, rendez-vous d'espions (Berlino - Appuntamento per le spie), de Vittorio Sala (1965)
- 1965 : La Bataille des Ardennes (Battle of the Bulge), de Ken Annakin
- 1966 : Pour mille dollars par jour (Per mille dollari al giorno), de Silvio Amadio
- 1967 : Caccia ai violenti (One Step to Hell), de Nino Scolaro et Sandy Howard
- 1968 : Kol Mamzer Melech, de Uri Zohar
- 1968 : Roses rouges pour le Führer (Rose rosse per il fuehrer), de Fernando Di Leo
- 1969 : Le Clan des frères Mannata, (Viva América!) de Javier Setó (en tant qu'Anna Maria Pierangeli)
- 1969 : Alexandra, aime ma femme et aimez-moi (Addio, Alexandra), de Enzo Battaglia (en tant qu'Anna Maria Pierangeli)
- 1970 : Quell'amore particolare de Carlo Martinelli (en tant qu'Anna Maria Pierangeli)
- 1970 : Nelle pieghe della carne de Sergio Bergonzelli
- 1971 : Octaman de Harry Essex
Références
- Le fils du chiffonier, Biographie de Kirk Douglas
wikipedia
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Par Dona Rodrigue le 29 Décembre 2012 à 16:43
L'histoire
A Claquebue, les Haudouin et les Maloret sont depuis longtemps en rivalité. Si le père Haudouin a reçu de la Providence une jument verte qui a fait son bonheur et sa fortune, les Maloret n’ont jamais eu cette chance et jalousent leur voisin. Quand éclate la guerre de 1870, Zèphe Maloret se venge de son infortune en indiquant aux Prussiens où se trouve la maison des Haudouin, dans laquelle se terre Honoré qui est franc-tireur. Caché sous le lit parental, il assistera en silence au viol de sa mère. Humilié, il n’est toujours pas en mesure, quelques années plus tard, d’accepter la liaison de sa fille qu’il adore avec le fils Maloret.
Analyse et critique
La Jument verte sort en 1959 ; soit l’année où Truffaut, Godard, Rohmer et compagnie font leurs premières armes et désarçonnent cette Qualité Française dont ils se sont faits dans les pages des Cahiers du Cinéma les ennemis les plus virulents. Redécouvrir le film aujourd’hui permet de mesurer ce à quoi ressemblait encore le cinéma de papa au moment même où sortaient Les 400 coups et À bout de souffle. Il y a en effet quelque chose de vraiment étrange à revisiter désormais ce film paillard qui provoqua à sa sortie un vrai scandale et qui compile, pour le meilleur et parfois pour le pire, tout ce que Truffaut reprochait au carcan industriel français de l’après-guerre. La Jument verte paraît vraiment d’un autre temps, d’une autre époque que peut être même nos parents n’auraient pas connue. Comme si le film, avec ses calembours et ses blagues paillardes de dortoir, nous revenait directement du Second Empire dont il dresse un portrait très (trop) succinct. Comme si Gaumont avait paré, de sa superbe copie, un maquignon de 1870 d’un costume neuf pour pouvoir le présenter aujourd’hui.
Il y a eu une scène qui aurait eu du mal à passer avec la censure de la fin des années 50 : celle de la saillie du taureau que l’on voit bien et nettement. Rien n’est caché, on peut juger joyeusement du désir de la bête. Une séquence où l’on peut s’imaginer le trio Aurenche / Bost / Autant-Lara en train de se gausser, comme des gamins qui viendraient de faire une connerie, à l’idée que des enfants assistent béatement à la prouesse animale et demandent à leurs parents d’être un peu instruits sur le sens de la chose. Dans La Jument verte, les stars de la Qualité Française n’y vont donc pas par quatre chemins : ils foncent dans le tas, lancent des vannes que l’on sortirait généralement en fin de nuit, autour d’une table, avec quelques vieux copains, en train de descendre tout le placard à dijo. Attention, La Jument verte, ce n’est pas Calmos de Blier non plus. Il y manque peut être l’originalité qui fait la différence. Mais on peut y apprécier l’absence absolue de complexe d’auteurs qui se marrent grassement et exécutent tous leurs personnages en n’exposant que leurs petites ou grandes bassesses honteuses. A propos de ce film, on pourrait parler d’un certain comique paillard assez spectaculaire.
A l’origine, il y a pourtant un fameux roman de Marcel Aymé de 1934, auteur que les trois larrons ont déjà adapté. La dernière fois, c’était La Traversée de Paris que d’aucun jugent peut être comme ce qu’ils commirent de mieux. La Jument verte est bel et bien un roman paillard, gaulois, rabelaisien puisque l’auteur de Pantagruel comptait parmi les références absolues d’Aymé. Mais c’est beaucoup plus que cela, c’est une étude minutieuse et joviale, complexe et vivante de la sexualité dans les campagnes, des mœurs provinciales sous le Second Empire. Aurenche et Bost choisissent d’en garder les épisodes les plus importants mais aussi de s’affranchir de ce qui faisait le prix du roman : le point de vue de la dite Jument, témoin muet, objectif des "salaceries" auxquelles s’adonnent ses héros.
François Truffaut reprochait à Aurenche et Bost de trahir l’esprit des auteurs qu’ils adaptaient. Selon lui, ils gardaient ce qu’il y avait de plus choquant pour toujours pouvoir surenchérir dans la profanation et le blasphème. Et l’on peut remarquer effectivement que le film enchaîne les séquences salaces et volontairement choquantes. Ainsi, on s’engueule devant un cadavre, on viole de père en fils comme si c’était la seule chose à transmettre. On suggère aussi assez vilainement la sensualité entre le père en sueur et la fille en décolleté. Et l’on voudrait que l’amour du géniteur pour sa cadette soit toujours plus complexe qu’il en a l’air. C’est le ton choisi par ses auteurs : celui de la farce grivoise où la plupart des protagonistes en prennent sérieusement pour leur grade sans grand approfondissement psychologique. Celui de l’étude succincte où la moindre nuance dissimule un abîme de dégoût à l’encontre des gens et des choses. Prenons la caractérisation des personnages : il s’agit juste de les typer sans vraiment chercher à en savoir plus. Mais le moindre petit détail semble dévoiler la part honteuse de leurs vies. Ainsi cette séquence faussement tendre entre le père et la fille Haudouin. Séquence où Autant-Lara insista pour que Valérie Lagrange portât bien son décolleté.
Ce qu’il pourrait pourtant y avoir d’intéressant dans le comportement de chacun est traité avec une dérision constante qui en occulte sans cesse la gravité, voire simplement l’intérêt. Il s’agit plus de s’amuser des personnages, de leurs attitudes, de leurs petites bassesses, pour les juger vite et durement plutôt que de les comprendre. Si de Marcel Aymé, les auteurs aiment la manière dont il refuse l’ordre établi et dévoile sous la surface, la vie privée de ses protagonistes, Aurenche et Bost veulent pour leur part surtout regarder derrière le trou de la serrure et sous les jupes des femmes et des filles. C’est plutôt cela qui les retient. Marcel Aymé enfermait pour son infortune une jument merveilleuse chez les Haudouin et retranscrivait ce qu’elle avait observé. Les auteurs du film restent sans cesse à épier, à espionner. Ce n’est pas le même regard. Leur ironie méchante désamorce la vraie critique de l’œuvre initiale. D’ailleurs Aymé, qui avait lu les épreuves du scénario, leur reprochait, alors qu’il n’y va pas dans le roman avec le dos de la cuillère, de multiplier les grossièretés avec complaisance.
Le personnage principal, Honoré Haudouin est campé par Bourvil qui avait déjà joué dans deux précédentes adaptations d’Aymé : Le Passe muraille en 1951 et La Traversée de Paris en 1956. Marcel Aymé avait détesté son interprétation dans le film de Jean Boyer et s’était indigné qu’Autant-Lara veuille le réutiliser pour La Traversée de Paris. Pourtant, après avoir découvert ce film, il reconnut s’être trompé et avoua combien le choix avait été juste. Bourvil avait d’ailleurs reçu un Prix à La Mostra de Venise. De tous les comédiens de cette Jument verte, c’est lui qui donne le plus d’humanité et de nuances à son personnage. Aurenche dira d’ailleurs de Bourvil qu’il avait parfaitement compris qui était Honoré Haudouin. Le comédien tempère le coté frustre de son rôle, y ajoute une vraie douceur non sans ambiguïté. On sent une sensualité joyeuse l’étreindre mais aussi sa tendresse pour sa femme. On devine le déshonneur mal lavé sur son visage et l’héroïsme un peu mutique d’un homme qui garde ses convictions chevillées au corps.
Face à lui, dans le rôle de son frère le vétérinaire, Francis Blanche en rajoute sans cesse dans l’aspect veule et faux bonhomme de son personnage de "Tartuffe" et de "peine à jouir". Valérie Lagrange, dont c’était le premier rôle, tente en vain de s’affranchir de la direction très outrée donnée par le cinéaste. Elle en prit sérieusement pour son grade et Autant-Lara, célèbre pour ses colères et ses crises de nerfs, redoubla d’insultes, la traitant devant tout le monde de « salope » pour la faire marcher droit. Dans un comique de répétition insistant, un personnage campe le rôle de la Providence. C’est celui du facteur Déodat interprété par Achille Zavatta qui ressurgit toujours pour sauver les êtres au moment de leur chute. Il donne surtout à penser une forme de traditionalisme qui ne veut pas mourir, une valeur ancestrale pour veiller sur ses ouailles et les arracher tout à fait, comme un garde-fou, à l’animalité à laquelle chacun s’adonnent. Il est également le héros de la meilleure scène du film : un repas à la limite de l’absurde.
Il est vraiment curieux de regarder aujourd’hui ce film qui ressemble à un vieux canevas dès les premières images. Les teintes sont pisseuses, les contrastes absents. On sent la reconstitution en studio, l’artificialité des décors, le ton est sur-joué, les acteurs exprimant haut et fort leurs avis et leurs pensées. On verse immédiatement dans le graveleux et la gaudriole : alors qu’un jeune peintre s’exécute à immortaliser la bête de foire, il séduit une fille qu’il part culbuter dans les foins. Aurenche et Bost s’intéressent moins à la sexualité de leurs personnages, et donc à leurs frustrations et à leurs désirs, qu’à ce qu’elle pourrait avoir de drôle, de choquant pour le bourgeois. Mais sans cesse Bourvil atténue la lourdeur du calembour. Même quand il contemple lascivement le cul de sa bourgeoise, il apporte une nuance à la blague de régiment : il démontre derrière ses manières grossières une forme d’amour résigné pour elle.
Il y a pour autant dans ce film, qui fut en son temps classé pornographique ou censuré dans certaines villes de province (où il provoqua des manifestations de bourgeois et de chrétiens offusqués), une certaine bonhomie qui ne manque parfois pas de charme. On a souvent l’impression que les trois vainqueurs de la Qualité Française s’adonnent à de bonnes blagues simplement pour s’amuser et tirent dans le tas pour revendiquer la verdeur de leur art. Sans complexes, ils jouent à faire tout ce que bon leur semble sans donner l’impression d’avoir des comptes à rendre. Réalisé cinq ans après le fameux article de Truffaut, Une Certaine Tendance du Cinéma Français, le film compile toutes les tares dont le jeune critique les paraît. Autant-Lara, qui a toujours revendiqué sa liberté et son désir de n’appartenir à personne, semble se foutre de ces griefs comme de sa première chemise. Il fait son film comme il l’entend, en semblant même renchérir dans le coté odieux et blasphématoire dont parlait Truffaut. Pour exemple, le critique remarquait qu’il y avait toujours un enterrement dans les films d’Aurenche et Bost. Dans La Jument verte, il y en a deux. Cette humeur festive, je-m’en-foutiste et un peu aigre à la fois, apporte au film une violence revendicatrice vaguement anar. Les couleurs violentes du Technicolor à Papa, des décors baignés de soleil, font ressurgir la grossièreté roublarde de l’ensemble où tout est montré sans tricher. Bref, on a l’impression parfois que La Jument verte ressemble à une manière pour ses auteurs de dire à leurs critiques qu’ils les emmerdent. Une façon pour ces auteurs vieillissants de se foutre de ces petits jeunots prétentieux qui se croient capables de faire du cinéma.
Si dans le roman, la jument était le témoin de l’intérieur de tout ce petit théâtre honteux du quotidien, elle n’a que peu d’importance dans le film. Elle l’ouvre en fanfare et sert simplement de prétexte à quelques scènes plus méchantes que choquantes. Ainsi, la manière dont la famille parle de l’animal alors que le cadavre du père repose face à eux sur le lit où la mère sera très vite violée "avec consentement" par un Prussien. On l’utilise pour présenter le sombre Zèphe Maloret qui traite sa vache de « salope » parce qu’elle n’est pas bleue. Elle sert aussi à quelques blagues misogynes quand, par exemple, une fille rit en se faisant culbuter et que ses gloussements se superposent aux hennissements de la bête. Calembour qui sera réutilisé plus tard quand Honoré se fera houspiller par son épouse. Ainsi, les femmes seraient semblables à des juments qui gloussent ou critiquent. On peut aussi regretter une scène qui avait été imaginée et tournée où Bourvil rentrait dans le tableau et voyait la Jument verte se transformer en une femme fort désirable. Plus tard, Autant Lara dira à propos de cette scène qui fut censurée que c’était une « bourde ».
Comme le pensait déjà Truffaut en 1954, si tout est là pour choquer, il y a une forme de convenance de ce qui "choque". La Jument verte est une superproduction de son temps où la grossièreté des jurons et le sens du blasphème visent plutôt le succès facile. La charge aurait été d’autant plus violente si les personnages n’avaient pas été observés d’aussi haut, avec si peu d’estime. Ils évacuent également le tableau de la guerre de 70. Chez Aymé, il y a une peinture complexe du milieu qu’il observe et une vérité psychologique sous chaque personnage. Ici, les trois auteurs se servent de ce roman pour jouer aux anars bileux et injurieux sans jamais donner de vraie cohérence stylistique à l’ensemble. Ils évacuent ce qu’il y avait de fantaisiste dans le roman. La Jument n’a aucun intérêt sinon pour marquer de chance ou d’infortune les personnages. Seule parfois la musique, le fifre prussien, offre quelques moments réussis même si très discutables sur le fond : ainsi la séquence du viol "à la hussarde" de la mère. Voire quelques scènes d’échanges entre les jeunes amants. Mais sans cesse, la paillardise facile et les blagues dignes des Grosses Têtes empêchent que l’on s’attache à quiconque ou que l’on s’interroge sur leurs destins.
Si bien que cette Jument verte paraît aujourd’hui comme un vilain canevas, souvenir de l’agonie d’un carcan français, pourtant parfois si inspiré et si important historiquement. C’est l’œuvre d’auteurs qui s’amusent avec facilité de ce qui les font encore rire et revendiquent en même temps la pérennité de leur art qu’ils sentent peut être en train de disparaitre. Le film n’est pour autant jamais nostalgique, mais il sent l’aigreur et la bile à chaque plan. L’insistance accordée au personnage de Déodat peut faire penser que les trois auteurs continuent de croire qu’il y a des valeurs ancestrales auxquelles il faut encore faire confiance. Mais comme le personnage, à l’instar de tous les autres, n’est que typé et peu exploré, on ne sait même pas à quelles valeurs se réfère Autant-Lara. Le cinéaste ne retrouve que très rarement la joyeuse charge corrosive de L’Auberge rouge et la force de La Traversée de Paris. Et jamais on ne sent une véritable attention portée aux élans du cœur ou des sens qui font encore le prix d’un film comme Le Blé en herbe qui fut pourtant très abîmé par les jeunes Turcs des Cahiers du Cinéma.
sources Par - le 15 novembre 2011
http://www.dvdclassik.com/critique/la-jument-verte-autant-lara
Genre : Comedie
Réalisé par : Claude Autant-Lara
Avec : Bourvil, Francis Blanche, Sandra Milo, Yves Robert, Julien Carette, Valérie Lagrange, Marie Déa, Amédée, Georges Wilson
Montage : Madeleine Gug
Photographie : Jacques Natteau
Scénario : Jean Aurenche, Pierre Bost
D'après : Marcel Aymé
Musique : René Cloërec
Costumes : Rosine Delamare
Création des décors : Max Douy
Studios de production : Raimbourg, S.O.P.A.C., Société Nouvelle des Établissements Gaumont (SNEG)
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Par Dona Rodrigue le 27 Décembre 2012 à 11:37
Isabelle Nanty, née le 21 janvier 1962 à Bar-le-Duc (Meuse), est une actrice, réalisatrice et metteur en scène française.
Biographie
Isabelle Nanty a des origines norvégiennes par sa mère qui vient de la ville de Larvik. Elle a vécu toute son enfance dans le petit village de Mussey.
Elle mène une importante carrière théâtrale comme comédienne et metteur en scène (notamment de one man show d'humoristes). Elle est professeur au Cours Florent pendant plusieurs années et révèle les membres de la troupe des Robins des bois. Au cinéma, elle interprète le plus souvent des seconds rôles.
En 2003, elle réalise son premier film pour le cinéma, Le Bison (et sa voisine Dorine), dans lequel elle joue aux côtés de son ancien assistant du Cours Florent, Édouard Baer.
Isabelle Nanty décide d'adopter une petite fille, Tallulah née en 2002.
Filmographie
Comme actrice
Cinéma
- Années 1980
- 1983 : Les Planqués du régiment, de Michel Caputo
- 1983 : Le Faucon, de Paul Boujenah – l'animatrice radio
- 1985 : Rouge baiser, de Véra Belmont – Jeanine
- 1986 : On a volé Charlie Spencer !, de Francis Huster – la petite blonde
- 1987 : La Passion Béatrice, de Bertrand Tavernier – la nourrice
- 1987 : Vent de panique, de Bernard Stora
- 1988 : Preuve d'amour, de Miguel Courtois – Anne-Marie
- 1989 : Les Deux Fragonard, de Philippe Le Guay – Lisette
- Années 1990
- 1990 : Tatie Danielle, d'Étienne Chatiliez – Sandrine Vonnier
- 1990 : L'Autrichienne, de Pierre Granier-Deferre – Reine Milliot
- 1992 : La Belle Histoire, de Claude Lelouch – Isabelle
- 1992 : Sexes faibles !, de Serge Meynard – Douce Mamirolle
- 1993 : Les Visiteurs, de Jean-Marie Poiré – Fabienne Morlot
- 1993 : Départ en vacances, court-métrage de Daniel Delume – Maman
- 1994 : La Folie douce, de Frédéric Jardin – Gloria
- 1994 : Les Amoureux, de Catherine Corsini – Maryline
- 1994 : Pourquoi maman est dans mon lit ?, de Patrick Malakian
- 1995 : Le bonheur est dans le pré, d'Étienne Chatiliez – une ouvrière
- 1997 : Qui va Pino va sano, court-métrage de Fabrice Roger-Lacan – Anne-France, l'assistante
- 1997 : Ça reste entre nous, de Martin Lamotte – Martine
- 1998 : Moi, j'ai pas la télé, court-métrage de Pauline Baer – la mère
- 1998 : Serial Lover, de James Huth – Isabelle
- 1999 : L'Origine de la tendresse, court-métrage d'Alain-Paul Mallard
- Années 2000
- 2000 : L'Envol, de Steve Suissa – la conseillère artistique
- 2000 : Les Frères Sœur, de Frédéric Jardin – Marion
- 2000 : La Bostella, d'Édouard Baer – Mathilda, la productrice
- 2001 : Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet – Georgette
- 2001 : 17 rue Bleue, de Chad Chenouga – Françoise
- 2002 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat – Itinéris
- 2002 : 3 zéros, de Fabien Onteniente – Sylvie
- 2002 : Au suivant !, court-métrage de Jeanne Biras – Jo
- 2002 : À l'abri des regards indiscrets, court-métrage de Ruben Alves et Hugo Gélin – la mère riche
- 2002 : Édouard est marrant, court-métrage de Riton Liebman – elle-même
- 2003 : Toutes les filles sont folles, de Pascale Pouzadoux – Vanille
- 2003 : Le Bison (et sa voisine Dorine), d'Isabelle Nanty – Dorine
- 2004 : Pas sur la bouche, d'Alain Resnais – Arlette Poumaillac
- 2004 : Casablanca Driver, de Maurice Barthélemy – Léa
- 2004 : L'Adoption, moyen-métrage d'Alain-Paul Mallard
- 2004 : J'me sens pas belle, de Bernard Jeanjean – Charlotte, dite Chonchon (voix, sans apparition à l'écran)
- 2006 : Essaye-moi, de Pierre-François Martin-Laval – la mère de Jacqueline
- 2006 : Désaccord parfait, d'Antoine de Caunes – Borgeaud
- 2008 : Disco, de Fabien Onteniente – La Baronne Jaqueline Bouchard de la Mariniere
- 2008 : Agathe Cléry d'Étienne Chatiliez – Joëlle
- 2009 : Incognito d'Éric Lavaine – Alexandra
- 2009 : King Guillaume, un peu moins conquérant de Pierre-François Martin-Laval - Paméla Gisèle
- 2009 : Trésor de Claude Berri - Brigitte la toiletteuse
- Années 2010
- 2010 : Le mystère de Jean-Teddy Filippe
- 2011 : Les Tuche d'Olivier Baroux - Cathy Tuche
- 2012 : Les Infidèles de Jean Dujardin et Gilles Lellouche
- 2012 : Cendrillon au Far West de Pascal Hérold : voix de La Grande Duchesse
- 2012 : Les Reines du ring de Jean-Marc Rudnicki
- 2013 : Les Profs de Pierre-François Martin-Laval
Télévision
- 1986 : Un moment d'inattention de Liliane de Kermadec – Claudine
- 1986 : Les Aventuriers du Nouveau-Monde, feuilleton télévisé d'Allan Kroeker, Pierre Lary et Victor Vicas – Bernadette
- 1996 : La Femme de la forêt, téléfilm en deux parties d'Arnaud Sélignac – Valentine
- 1996 : Le Secret d'Iris, téléfilm d'Élisabeth Rappeneau – Évelyne
- 1996 : Chassés-croisés, téléfilm de Denys Granier-Deferre – Antoinette
- 1997 : L'Agence Lambert, fiction télévisée comique de court-métrage d'Étienne Labroue
- 2010 : Le Grand Restaurant de Gérard Pullicino
- 2010 : Contes et nouvelles du XIXe siècle : On purge bébé de Gérard Jourd'hui - Julie Follavoine
- 2010-2012 : Fais pas ci, fais pas ça - Christiane Potin
Comme réalisatrice
Comme scénariste
- 2003 : Le Bison (et sa voisine Dorine), d'Isabelle Nanty
- 2006 : Essaye-moi, de Pierre-François Martin-Laval
Théâtre
Comédienne
- 1984 : Le Sablier de et mise en scène Nina Companeez, Théâtre Antoine
- 1987 : Richard de Gloucester de William Shakespeare, mise en scène Francis Huster, Théâtre Renaud-Barrault
- 1987 : Dom Juan de Molière, mise en scène Francis Huster, Théâtre Renaud-Barrault
- 1988 : La Vie singulière d'Albert Nobbs de Simone Benmussa
- 1992 : Saloperies de merde de Michaël Cohen, mise en scène de l'auteur, Théâtre de Trévise
- 1993 : La Mouette de Tchekhov, mise en scène Isabelle Nanty, Théâtre de Nice
- 1994 : Le Tartuffe de Molière, mise en scène Jacques Weber, Théâtre Antoine
- 1995 : Le Tartuffe de Molière, mise en scène Jacques Weber, Théâtre de Nice, Théâtre des Célestins
- 1996 : Robin des Bois, d'à peu près Alexandre Dumas de Pierre-François Martin-Laval et Marina Foïs
- 1997 : Le Goût de la hiérarchie d'Edouard Baer, mise en scène de l'auteur, Théâtre Galabru
- 1997 : Les loutres ne jouent pas du ukulélé, mise en scène Pierre-François Martin-Laval
- 1998 : Du Désavantage du vent création collective, mise en scène Éric Ruf, CDN Bretagne, Théâtre de Lorient
- 2008 : Les Deux Canards de Tristan Bernard et Alfred Athis, mise en scène Alain Sachs, Théâtre Antoine
- 2009 : Les Deux Canards de Tristan Bernard et Alfred Athis, mise en scène Alain Sachs, Théâtre Antoine
- 2012 : Colors de Esteban Perroy et Franck Porquiet, Théâtre du Gymnase Marie Bell
La comédienne, qui n'avait pas joué sur scène depuis douze ans, est à l'affiche de la comédie de Tristan Bernard, « Les Deux Canards Elle arrive tranquillement, offre un sourire et commande une tasse de thé au lait au garçon du restaurant qui l'appelle par son prénom. Isabelle Nanty est simple, sans fards, les cheveux attachés, en chemisier, jean et basket, son beau regard bleu brillant. Le metteur en scène, Alain Sachs aura mis huit ans avant de la convaincre d'accepter un rôle important : celui de Léontine Béjun, héroïne des Deux Canards, une pièce de Tristan Bernard (1).
« Je m'étais jurée d'être présente pour le CP de ma fille », confie la comédienne qui vient justement de conduire son bout de chou de 6 ans à l'école. « Nous nous sommes adoptées mutuellement », glisse-t-elle, heureuse. Cette Lorraine d'origine s'est finalement laissé tenter par la jolie proposition d'Alain Sachs qui a remis au goût du jour une pièce qui n'avait pas été montée depuis sa création, en 1913. « J'avais envie de retrouver une troupe (elle joue notamment aux côtés d'Yvan Le Bolloc'h, NDLR) et je ne connaissais pas Tristan Bernard, signale Isabelle Nanty. Nous avons eu énormément de mal à apprendre le texte, à en saisir toutes les nuances. Il n'y a pas de logique dans les sentiments, mais il force à rouvrir des digues intérieures, comme disait Camus.
« Apaiser les problèmes des gens par le rire : La réalisatrice du Bison, qui compte une dizaine de mises en scène à son actif, compare Léontine Béjun, tout à la fois, à Marie Curie, Louise Michel, Emma Bovary et Jeanne d'Arc. Tiraillée entre deux hommes, journalistes pour deux quotidiens opposés, incarnés par le même Yvan Le Bolloc'h, cette femme déjà mariée (à Urbain Cancelier) rêve d'amour. En vain. « Elle est dans la détresse, j'essaie de la jouer comme une noyée », observe son interprète.
Passionnée par les histoires des autres, Isabelle Nanty s'est intéressée au sort de son personnage comme elle s'intéresse au sort de ceux qu'elle rencontre, « depuis toute petite ». « J'avais envie d'apaiser les problèmes des gens par le rire », raconte l'artiste. Récemment, dans le cadre de l'association Les toiles enchantées (2), Isabelle Nanty a animé un atelier de cinéma avec de jeunes handicapés du château de Bailly, près de Versailles. « Je me suis rendu compte qu'on leur avait coupé toute perspective d'avenir. Faire un film ensemble leur a ouvert des portes, remarque-t-elle. On peut réussir sa vie si on prend les autres par la main. » Le chemin n'a pas toujours été facile pour la comédienne, qui a connu la notoriété, en 1990, grâce à son rôle d'aide ménagère dans l'inoubliable film Tatie Danielle. En 2002, elle joue Astérix et Obélix : mission Cléopâtre. Pourtant, face à elle, on ne se retrouve pas devant un boute-en-train échevelé.
Si un seul mot devait la définir, ce serait générosité. Ce sera d'ailleurs le thème de son prochain long-métrage. En attendant, on la verra dans trois films : Agathe Cléry, d'Étienne Chatiliez, avec Valérie Lemercier, King Guillaume, une autre comédie, signée Pierre-François Laval, et Incognito, d'Éric Lavaine. « Maintenant, je décide à l'instinct », lâche-t-elle. Une façon de suivre son « maître », Francis Huster, qui lui a « tout approuvé"
Metteur en scène
- 1993 : La Mouette d'Anton Tchekhov, Théâtre de Nice
- 1994 : Journal de Vaslav Nijinski d'après Vaslav Nijinski, Théâtre de Nice
- 1994 : Coup de soleil, spectacle musical avec David Légitimus, Renn Lee
- 1997 : Décalages, premier one man show de Gad Elmaleh
- 2001 : La Vie normale de Gad Elmaleh
- 2001 : Cravate club de Fabrice Roger-Lacan avec Charles Berling, Edouard Baer, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 2005 : Aujourd'hui, c'est Ferrier, premier one man show de Julie Ferrier, Palais des glaces, L'Européen, Casino de Paris
- 2006 : Arthur en vrai, premier one man show d'Arthur, Cirque d'hiver de Paris
- 2007 : Irrésistible de Fabrice Roger-Lacan avec Virginie Ledoyen et Arié Elmaleh, Théâtre Hébertot
- 2011 : Quelqu'un comme vous de Fabrice Roger-Lacan avec Jacques Weber et Bénabar, Théâtre du Rond-Point, Théâtre Marigny
- 2012 : Andy Cocq- Garçon manqué, Studio Marie Bell
- 2012 : Adieu je reste! de Isabelle Mergault, Théâtre des Variétés
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Par Dona Rodrigue le 18 Décembre 2012 à 20:47
Alain Delon, de son nom complet Alain Fabien Maurice Marcel Delon, né le 8 novembre 1935 à Sceaux dans les Hauts-de-Seine (France), est un acteur français, également producteur et homme d'affaires. Tout en gardant la nationalité française, il est également citoyen suisse (résident du canton de Genève) depuis 1999. Il commence à faire du cinéma à l'âge de 23 ans.
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Il fut un temps l'acteur le plus rentable du cinéma français avec Louis de Funès et Jean-Paul Belmondo, et a attiré dans les salles des millions de spectateurs. Dans les médias anglo-saxons, il a parfois été surnommé « le Brigitte Bardot au masculin » du fait de son physique avantageux et de son succès international. Nombre de films dans lesquels il a joué avec d'autres grands acteurs, sont considérés comme des classiques, tels Plein soleil, Rocco et ses frères, Le Guépard, Mélodie en sous-sol, Le Samouraï, Borsalino, Monsieur Klein, Notre histoire...
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Il est également un des derniers survivants de cette époque et à ce titre s'attire le respect et l'admiration de nombre de cinéastes contemporains comme Johnnie To, Quentin Tarantino ou Sofia Coppola.
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Sa vie privée se confondit souvent avec sa carrière au cinéma. Il fut le compagnon de l'actrice Romy Schneider avec qui il partagea l'affiche plusieurs fois, notamment dans La Piscine, puis de Nathalie Barthélemy (mère de son fils Anthony), qu'il épousa, de Mireille Darc et, plus brièvement d'Anne Parillaud. De son propre avis, la relation qu'il attendait fut celle de ses quinze années passées avec Rosalie van Breemen de 1987 à 2002, mère de ses deux derniers enfants : Anouchka Delon (Gien, 25 novembre 1990) et Alain-Fabien Delon (18 mars 1994), même s'il affirma que Romy fut son plus grand amour, lors du décès de cette dernière, en 1982.
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C'est le vendredi 8 novembre 1935 que naît, à Sceaux, dans le département de la Seine (actuellement dans les Hauts-de-Seine), Alain Delon, fils de Fabien Delon (1904-1977), dirigeant d'un petit cinéma de quartier, Le Régina. Sa mère, Édith Arnold (1911-1995), était préparatrice en pharmacie. Les Delon sont originaires de Saint-Vincent-Lespinasse, dans le Tarn-et-Garonne. Jean Delon, né au XVe siècle, est l'ancêtre de la famille. L'arrière-grand-père paternel d'Alain Delon, Fabien Delon (Saint-Vincent-Lespinasse, 28 décembre 1829 - Figeac (Lot), 12 décembre 1909), décoré de la Légion d'honneur en 1892, était Ingénieur des ponts et chaussées. Sa grand-mère paternelle, Marie-Antoinette Evangelista, était corse originaire de la commune de Prunelli di Fiumorbu, elle avait épousé son grand-père Jean-Marcel Delon alors percepteur dans cette commune.
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En 1939, Alain Delon a quatre ans lorsque ses parents divorcent. Il est alors confié à une famille d’accueil, où le père est gardien de prison. Puis il est placé dans la pension catholique de Saint-Nicolas d'Issy-les-Moulineaux où il passe toute sa jeunesse avec un de ses meilleurs amis, Gérard Salomé. Il se fait renvoyer six fois de l'école. Sa mère épouse alors en secondes noces Paul Boulogne, un commerçant charcutier de Bourg-la-Reine et Alain passe un CAP de boucher pour reprendre sans aucune conviction, le commerce de son beau-père.
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A 14 ans, il a l'occasion de tourner dans un court-métrage Le rapt, un petit film tourné par le père de l'un de ses copains (un extrait exclusif de ce film, enfin retrouvé plus de trente cinq ans plus tard, sera diffusé lors de l'émission Le jeu de la vérité d'Alain Delon sur TF1 en 1985).
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À dix-sept ans, devançant l'appel sous les drapeaux, il effectue son service militaire dans la marine nationale. Après un passage au Centre de Formation Maritime de Pont-Réan, il est affecté à l'Unité Marine de Saïgon en Indochine, pendant la guerre d'Indochine. Moment important, où selon lui, il apprit la rigueur, le respect d'autrui, le travail en équipe (il est souvent devenu ami avec les techniciens de ses films).
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À son retour en 1956, il doit enchaîner les petits métiers pour vivre, notamment dans le quartier des Halles et à Montmartre où il côtoie le monde de la pègre et des gigolos, dont l'un, selon Bernard violet, un "homosexuel nommé Carlos assurera sa protection. En l'éloignant de cet univers, sa rencontre amoureuse avec Brigitte Aubert va changer son destin.
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En traînant dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés il se fait remarquer par Jean-Claude Brialy, qui l'invite au Festival de Cannes, où son physique ne passe pas inaperçu. Il fait un bout d'essai concluant et aborde ainsi le milieu du cinéma, sans formation particulière de comédien. Comme beaucoup d'acteurs, Delon a appris sur le tas ce qu'il sait de son métier.
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Carrière cinématographique
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Les années 1950 : les débuts et la gloire
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À Rome où Alain Delon vit avec Gian Paolo Barbieri qui deviendra un photographe célèbre, il est remarqué par le découvreur de talent américain David O. Selznick. Après un essai réussi, il se voit proposer un contrat de sept ans aux États-Unis par Selznick à la condition qu'il apprenne l'anglais. De retour en France, Delon se met donc à l'étude de cette langue mais il rencontre Yves Allégret qui le convainc de rester en France.
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En 1957, il tourne son premier film Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret dans lequel il a un petit rôle. Aux côtés de la star Edwige Feuillère, d'autres débutants : Pierre Mondy, Sophie Daumier, Bruno Crémer... Dans son film suivant, la comédie Sois belle et tais-toi de Marc Allégret, il côtoie les vedettes Mylène Demongeot et Henri Vidal, et un autre débutant : Jean-Paul Belmondo...
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En 1958 il rencontre Romy Schneider sur le tournage du film Christine, réalisé par Pierre Gaspard-Huit, avec son copain Jean-Claude Brialy et Micheline Presle en compléments. Le coup de foudre est réciproque. Il a vingt-trois ans, elle en a vingt ; ils se fiancent le 22 mars 1959 sous les feux de la presse.
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Ils incarnent la beauté, la jeunesse, le succès et deviennent un couple célébré par le show business et le public. La belle histoire a pourtant une faille : Alain Delon la trompera avec Nico. Un fils, Ari Boulogne, qu'il n'a jamais reconnu, mais qui fut élevé par la propre mère de Delon, naîtra le 11 août 1962.
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Malgré l'échec de Christine qui lui offrait son premier rôle important, Delon devient une vedette : dans la comédie Faibles Femmes de Michel Boisrond, il retrouve Mylène Demongeot, cette fois ils forment le couple principal - encore la blonde actrice, rivale de Bardot, ne lui suffit-elle pas puisque Pascale Petit et Jacqueline Sassard viennent en rescousse ; dans Le Chemin des écoliers d'après Marcel Aymé, il joue le fils du personnage interprété par Bourvil, Françoise Arnoul et Lino Ventura complétant la distribution.
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Son modèle, son maître en tant qu'acteur est alors et demeurera Jean Gabin auquel il essaiera toujours de ressembler.
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Les années 1960 : la consécration
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En 1960, Alain Delon accède au premier rang sous la direction de René Clément avec Plein soleil, adapté du roman Monsieur Ripley de Patricia Highsmith, qui est suivi en 1961 par Rocco et ses frères de Luchino Visconti, qui remporte le Prix Spécial du Jury au Festival de Venise et consacre Delon et Annie Girardot ; puis la jeune star joue un sketch romantique face à Brigitte Bardot dans Les Amours célèbres, film en costumes inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, tourné par Michel Boisrond. La même année, Alain Delon commence sa carrière d'homme d'affaires en achetant dans le Vieux Nice, le restaurant « La Camargue ». Dans la foulée du Guépard, Delon s'essaie au théâtre sous la direction de Visconti, dans une pièce de l'élisabéthain John Ford, Dommage qu'elle soit une p..., donnant la réplique à Romy Schneider et Daniel Sorano.
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L'acteur s'éloigne des compositions légères de ses débuts.
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De fait, la comédie anarchiste de René Clément, Quelle joie de vivre, et le sketch de Le Diable et les Dix Commandements réalisé par le vétéran Julien Duvivier (où il séduit Danielle Darrieux), pas plus que Les Amours célèbres, ne figurent parmi ses films marquants. En 1962, il joue aux côtés de Monica Vitti, dans L'Éclipse de Michelangelo Antonioni, film qui obtient le Prix Spécial du Jury du Festival de Cannes. La chanteuse allemande Nico avec qui il a eu une liaison, met au monde Christian Aaron Boulogne, dit Ari Boulogne, le 11 août 1962.
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En 1963 il joue dans Le Guépard de Luchino Visconti, le rôle de Tancrède, en compagnie de Claudia Cardinale et de Burt Lancaster : le film obtient la Palme d'or au festival de Cannes; la même année il tourne Mélodie en sous-sol, sous la direction de Henri Verneuil, qui est récompensé par le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère. C'est lors du tournage de ce classique du genre policier que Delon rencontra Jean Gabin. Cette série de films est considérée comme une suite de chefs-d'œuvre. Alain Delon s'impose également en héros de film d'aventures, face à Virna Lisi, dans La Tulipe noire, de Christian-Jacque, d'après Alexandre Dumas.
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En 1964 il s'essaie à la production, dans le registre du film d'auteur engagé, avec L'Insoumis d'Alain Cavalier aux côtés de Georges Beaume et Lea Massari. La même année, au mois d'août, peu de temps après sa rupture avec Romy Schneider (leur liaison durait depuis cinq ans), il épouse l'actrice Nathalie Canovas alias Barthélémy, dont il aura un fils, Anthony, né le 30 septembre suivant à Hollywood.
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En 1967, Alain et Nathalie tournent ensemble dans Le Samouraï, le classique de Jean-Pierre Melville. L'année suivante, Delon revient au théâtre pour une pièce de Jean Cau mise en scène par Raymond Rouleau Les Yeux crevés. Durant la décennie, Delon retrouve son maître Clément pour le suspense Les Félins, où il est le prisonnier de Jane Fonda et Lola Albright, et internationalise encore sa carrière : il travaille en Grande-Bretagne pour un sketch de La Rolls-Royce jaune d'Anthony Asquith, avec Shirley MacLaine et George C. Scott, et La Motocyclette de Jack Cardiff d'après André Pieyre de Mandiargues et face à Marianne Faithfull, et à Hollywood pour Les Tueurs de San Francisco, thriller dont il partage l'affiche avec Ann-Margret, Van Heflin et Jack Palance, et Texas, nous voilà, western avec Dean Martin ; dans le film de guerre Les Centurions de Mark Robson, il joue avec Anthony Quinn et George Segal. En 1966, Delon interprète Jacques Chaban-Delmas dans Paris brûle-t-il ? de Clément.
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Valeur sûre du cinéma français à défaut du marché américain, l'acteur côtoie ses pairs : Lino Ventura dans Les Aventuriers, Julien Duvivier pour le thriller Diaboliquement vôtre avec pour partenaire Senta Berger, Brigitte Bardot une seconde fois dans un sketch des Histoires extraordinaires, d'après Edgar Poe, réalisé par Louis Malle. En 1968, Delon affronte Charles Bronson dans le policier Adieu l'ami écrit par Sébastien Japrisot et réalisé par Jean Herman.
La même année, la star monte sa propre société de production Adel. Il produit son premier film avec sa société, Jeff, également réalisé par Herman. Par ailleurs il sait que Nathalie Delon veut le quitter et il ne l'accepte pas. Il a rencontré Mireille Darc et ils se fréquentent. Il lui propose de jouer avec lui dans Jeff. Delon clôt la décennie avec deux classiques du film noir : La Piscine, qui est l'occasion de retrouvailles spectaculaires avec Romy Schneider devant la caméra de Jacques Deray, et Le Clan des Siciliens, retrouvailles avec Verneuil et Gabin.
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Les années 1970 : toujours le succès
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En 1970 Delon tourne avec Jean-Paul Belmondo, son unique rival dans le cinéma français, Borsalino, classique du film de gangsters signé Jacques Deray. En 1970 et 1972, Delon tourne de nouveau avec un de ses maîtres, Jean-Pierre Melville, Le Cercle Rouge, face à Bourvil (son père dans Le Chemin des écoliers onze années plus tôt), et Un flic qui marque sa rencontre professionnelle avec Catherine Deneuve et Richard Crenna. Durant la décennie, il développe et pousse à l'extrême deux aspects essentiels de son personnage cinématographique : le fétichisme du vêtement (chapeau et imperméable) et le professionnalisme. On retrouve cet aspect dans Le Cercle Rouge, Un flic et Borsalino & Co...
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Tournée en 1974, la suite de Borsalino se fait sans Belmondo (son personnage étant mort dans le précédent film), mais avec Deray ; la même année Delon accepte le rôle principal de Zorro, succédant à Douglas Fairbanks et Tyrone Power, pour faire « soi-disant » plaisir à son fils Anthony, enfant à l'époque.
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Dans les années 1970 et au début des années 1980, Alain Delon apparaît dans un grand nombre de films d'action, en majorité des polars, où il interprète des personnages de héros, ou parfois d'anti-héros tragiques : Doucement les basses avec Nathalie Delon et Paul Meurisse, Flic Story (rôle de Roger Borniche), Le Gang d'après Borniche, Trois hommes à abattre, aux côtés de l'actrice italienne Dalila Di Lazzaro, d'après Jean-Patrick Manchette, tous de Jacques Deray.
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Le Gitan avec Bernard Giraudeau et Renato Salvatori, son frère dans Rocco, et Comme un boomerang (aux côtés de Charles Vanel), mis en scène par José Giovanni, Mort d'un pourri de Georges Lautner, sur un scénario de Michel Audiard, avec Ornella Muti et Klaus Kinski... À la même époque Delon tourne le western Soleil rouge du Britannique Terence Young, où il interprète « Gotch », rivalisant avec Bronson, Toshiro Mifune et Ursula Andress, et il tentera de nouvelles incursions dans le cinéma américain en tenant l'un des rôles principaux du thriller Scorpio réalisé par Michael Winner, aux côtés de Lancaster et Gayle Hunnicutt, et du film catastrophe Airport 80 Concorde aux côtés de Sylvia Kristel et Robert Wagner (acteur), qui ne remporte pas un grand succès commercial.
AFP
Le comédien français Alain Delon a tourné "gratuitement" dans le film russe Bonne année les mamans ! et participera à la première en Russie où il est très connu, rapporte le quotidien populaire Tvoï Den de mercredi. La maman est "la femme la plus importante de la terre", a indiqué l'acteur, âgé de 77 ans, pour expliquer sa participation à ce projet qui lui tenait à cour depuis longtemps.
"Malheureusement, la mienne n'est plus de ce monde depuis 16 ans, mais je pense à elle tous les jours. Il y a 16 ans, je me suis promis de ne participer qu'aux projets qui valent le coup", a-t-il ajouté. "Delon n'a pas exigé de conditions particulières et de restaurants de luxe : il a déjeuné avec le groupe de tournage et raconté des histoires sur sa famille", pendant les tournages qui ont eu lieu à Paris, écrit Tvoï Den sans donner de précision sur le thème du film.
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1971 marque sa première rencontre avec Joseph Losey pour L'Assassinat de Trotsky, où il se confronte à Romy Schneider et à Richard Burton. Quelques années plus tard Monsieur Klein, chef d'œuvre de Losey, dont Delon est l'acteur principal et le producteur, repart bredouille du festival de Cannes 1976, mais s'avère un beau succès critique.
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En 1977 à la 2e cérémonie des César, il remporte le César du meilleur film.
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Delon tourne deux fois avec Simone Signoret dans La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre et Les Granges brûlées de Jean Chapot, et se mesure une dernière fois à Jean Gabin dans le tragique Deux hommes dans la ville de José Giovanni. Alain Jessua offre également à l'acteur deux rôles intéressants, dans Armaguedon face à Jean Yanne et Salvatori, et surtout dans l'éprouvant Traitement de choc où il apparaît nu et frappe Annie Girardot.
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Alain Delon et Mireille Darc travaillent ensemble pour Madly, Les Seins de glace de Lautner et L'Homme pressé d'Edouard Molinaro d'après Paul Morand. Et en 1973, le séducteur de l'écran donne la réplique à Dalida, dans le duo Paroles, paroles..., dans lequel lui-même ne chante pas, à la différence de sa partenaire.
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Il produit le thriller Le Jeu de la puissance/Power Play avec notamment les stars britanniques David Hemmings, Peter O'Toole et Donald Pleasence.
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Si les choix commerciaux de Delon sont souvent critiqués, force est de reconnaître qu'il n'a jamais quitté le cinéma d'art. Outre les réussites déjà citées, il paraît en 1972 dans Le Professeur de l'Italien Valerio Zurlini, qui impose un Delon fatigué, et en 1978 la star produit Attention, les enfants regardent de Serge Leroy, film atypique et passé injustement inaperçu, dans lequel l'acteur apparaît brièvement mais de façon marquante et totalement à contre-emploi.
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Les années 1980-1990 : échecs à répétition
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En 1981 Delon réalise dans la veine du polar, son premier film : Pour la peau d'un flic, d'après Jean-Patrick Manchette et qui révèle Anne Parillaud. Il joue dans Trois hommes à abattre, où il rencontre Dalila Di Lazzaro. Étant producteur, Delon avouera que tous les films incluant dans leur titre le terme « Flic », qu'il choisira lui-même, s'avéreront être des succès commerciaux.
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L'année suivante l'acteur retrouve Catherine Deneuve dans Le Choc de Robin Davis, d'après Manchette encore, dont il co-signe l'adaptation et les dialogues (ce n'est pas la première fois). Il reviendra à la réalisation en 1983 pour Le Battant, avec de nouveau Anne Parillaud et Richard Anconina dans un second rôle. En 1984, il incarne le baron de Charlus dans Un amour de Swann, adaptation de Proust dirigée par Volker Schlöndorff, qui recueille des critiques mitigées.
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L'année suivante, Alain Delon s'écarte de nouveau de son personnage de héros de polar pour tourner dans Notre histoire de Bertrand Blier, qui lui vaut d'être récompensé par le César du meilleur acteur en 1985. La même année il s'installe en Suisse à Chêne-Bougeries, dans la banlieue de Genève.
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S'ensuit à partir de la seconde moitié des années 1980, une série d'échecs publics et critiques. Le Battant, son second film en tant que réalisateur, et Parole de flic de Pinheiro (face à Jacques Perrin et le débutant Vincent Lindon) ne lui permettent pas de renouveler son image, ce qu'il tente de faire avec le film fantastique Le Passage, qu'il produit et dont il co-écrit le scénario (seul le générique chanté par Francis Lalanne connaîtra le succès), et en jouant pour la première fois depuis 1962, dans un téléfilm, la mini-série Cinéma, dont il interprète aussi la chanson générique. Il y retrouve sa « marraine en cinéma » : Edwige Feuillère.
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Après le film Ne réveillez pas un flic qui dort où figurent aussi Michel Serrault et Serge Reggiani (parodié par la suite par Les Inconnus dans le sketch Ne réveillez pas les couilles d'un flic qui dort), Alain Delon cesse d'apparaître en héros de polar. Si Nouvelle Vague qu'il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard, lui permet de retrouver la faveur de certains critiques, il ne touche pas le grand public, pas plus qu'avec un film plus commercial le thriller Dancing Machine. Le Retour de Casanova, adaptation par Jean-Claude Carrière d'un roman d'Arthur Schnitzler, malgré la composition de Delon (sa prise de poids volontaire est interprétée comme une dégradation due à l'âge) entouré par Elsa et Fabrice Luchini, ne remporte pas non plus le succès espéré et mérité. Alain Delon tourne ensuite coup sur coup sous la direction de Jacques Deray deux films noirs, Un crime et L'Ours en peluche (ce dernier adapté de Georges Simenon), dont aucun ne remporte de succès.
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Il joue avec Lauren Bacall, dans Le Jour et la Nuit sous la direction de l'écrivain et philosophe Bernard-Henri Lévy. La promotion colossale du film est suivie d'une réception critique effroyable (« plus mauvais film depuis 1945 » selon Les Cahiers du Cinéma). Véritable fiasco commercial, Le Jour et la nuit est l'un des plus lourds échecs de la carrière d'Alain Delon.
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L'année suivante il apparaît dans Une chance sur deux, réalisé par Patrice Leconte : ce polar de divertissement met en scène sur un mode nostalgique, des retrouvailles artistiques avec Jean-Paul Belmondo, trente ans après Borsalino, avec pour présence féminine Vanessa Paradis. Même si il dépasse le million d'entrées, le film ne remporte cependant pas le succès commercial escompté. En 1999 il met fin à sa carrière au cinéma, bien que par la suite il accepte quelques rôles. La même année il obtient la citoyenneté genevoise et suisse pour des raisons fiscales apparemment [8] (ce qui n'empêchera pas qu'il soit nommé officier de la Légion d'honneur quelques années plus tard), sans perdre pour autant la nationalité française.
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Sur le plan sentimental, Alain Delon se sépare de Mireille Darc après quinze ans de vie commune. Après une brève idylle avec l'actrice Anne Parillaud, il rencontre en 1987 Rosalie Van Breemen un mannequin hollandais, sur le tournage du vidéo-clip de sa chanson Comme au cinéma. Rosalie lui donne deux enfants : Anouchka, née le 25 novembre 1990, et Alain-Fabien, né le 18 mars 1994. En 1993, il se sépare de son palais de Sidi Mimoun à Marrakech qu'il a habité pendant quinze ans avec Mireille Darc] Alors que sa carrière sur le grand écran marque le pas, Delon retourne sur les planches à partir de 1996.
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Les années 2000 : retour aux succès, à la télévision, au théâtre et au cinéma
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Bien qu'ayant annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière cinématographique, comme beaucoup d'artistes qui n'en finissent pas de partir, il accepte en 1999 de figurer dans le film de Bertrand Blier Les Acteurs, dans lequel il rend hommage à Gabin, Bourvil, Montand, Signoret et de Funès.
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En 2001 le photographe Christian Aaron Boulogne, le fils de la mannequin, actrice et chanteuse allemande Nico, publie un livre de souvenirs L'amour n'oublie jamais, chez Jean-Jacques Pauvert, dans lequel il affirme être le fils caché et non reconnu d'Alain Delon, avec qui il partage une ressemblance physique. Il a d'ailleurs été élevé par les parents d'Alain Delon, qui a rompu avec eux à la suite de cela (voir le documentaire Nico Icon qui contient le témoignage dramatique de la propre mère de l'acteur dans le modeste pavillon de celle-ci).
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La même année, Alain Delon incarne avec succès le commissaire de police Fabio Montale de Marseille, dans une série policière d'après l'œuvre de Jean-Claude Izzo pour TF1, qui s'avère être un des scores historiques pour la télévision française en termes d'audience avec 12,4 millions de téléspectateurs. Il jouera ensuite en 2003 et 2004, le rôle de Frank Riva dans la série du même nom pour France 2, où il retrouve Jacques Perrin et Mireille Darc. Toujours pour la télévision, il tourne dans Le Lion d'après le roman de Joseph Kessel et sous la direction de Pinheiro, auprès de sa fille Anouchka et d'Ornella Muti.
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En octobre 2002 Alain Delon et Rosalie Van Breemen se séparent, il est âgé de soixante-sept ans et aura vécu quinze ans avec elle. Dépressif, Delon avoue souvent à la presse son manque d'envie de continuer à vivre.
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En 2003, Claudia Cardinale, sa partenaire dans Le Guépard en 1963, lui remet l'Étoile d'Or du Festival international du film de Marrakech. Il est fait Officier de la Légion d'honneur en 2005, par le président de la République française Jacques Chirac pour « sa contribution à l'art du cinéma mondial ». En 2008, il tient le rôle de Jules César dans Astérix aux Jeux Olympiques, film à très gros budget qui attire plus de six millions de spectateurs dans les salles, ce chiffre étant cependant inférieur au succès escompté (le film est de surcroît très mal accueilli par la critique). Alain Delon continue sa carrière sur les planches, interprétant notamment en 2007 Sur la route de Madison et en 2008 Love Letters, successivement avec Mireille Darc et Anouk Aimée.
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Les années 2010 : le dernier Samouraï d'une génération
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En 2010, il apparaît dans un téléfilm aux côtés de la chanteuse Lorie ; il reprend le théâtre en 2011 avec la pièce une journée ordinaire sur les relations père-fille qu'il interprète aux côtés de sa fille Anouchka et d'Elisa Servier. Il apparaît tenant la main de Mireille Darc, le 4 mars 2011 à l'église Saint-Roch aux obsèques d'Annie Girardot. Cette même année, en plus d'être président du jury de l'élection Miss France 2012, il est nommé président à vie du jury (il a déjà été président du jury des élections Miss France en 2001 et 2011). Il est également ambassadeur de la marque de lunettes Krys.
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Promoteur de combat de boxe, monde hippique et activités commerciales
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En 1972 et 1973, il organise en France les championnats du monde de boxe avec les affiches Jean-Claude Bouttier / Carlos Monzón (17 juin 1972 et 29 septembre 1973) puis Carlos Monzón / José Nápoles (avril 1974). Par ailleurs, il constitue une écurie de chevaux de course et obtient le titre de champion du monde des trotteurs avec ses chevaux Equileo et Fakir du Vivier.
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En 1978, il crée sa société de diffusion de produits de luxe, « Alain Delon Diffusion SA » à Genève : sous son nom, on y trouve des parfums comme AD qui connait immédiatement un grand succès commercial. Il est suivi en 1981 d'une fragrance pour femme « Le Temps d'Aimer ». Ces deux lignes, après avoir connu un immense succès pendant plus de vingt ans, ont été remplacées par d'autres fragrances, telles que « Samouraï » qui fait partie du top cinq des best sellers au Japon, « Samouraï Woman », « Shogun » ou encore « Samouraï Woman Pinkberry », du champagne, du cognac, des montres, des lunettes, des cigarettes, des vêtements et des accessoires griffés à son nom. Les concepteurs de ces différents produits de luxe ne sont pas connus. Les lunettes de soleil de la marque « Delon » devinrent particulièrement célèbres à Hong-Kong lorsque l'acteur Chow Yun-fat les porta dans le film Le Syndicat du crime et ses deux suites. John Woo, réalisateur du film, déclara par ailleurs être un admirateur de Delon et de son jeu d'acteur.
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Collectionneur d'art
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Pour compléter sa panoplie, il est devenu collectionneur d'œuvres d'art. Sa collection comprend des œuvres d'Olivier Debré, Rembrandt Bugatti, Jean Degottex, Jean Dubuffet, Hans Hartung, Jean-Paul Riopelle, Pierre Soulages, Nicolas de Staël, Alechinsky, Zao Wou-Ki, Vieira da Silva ainsi que deux bronzes de Antoniucci Volti : les « Muses ». À la suite d'une exposition organisée par le galeriste Franck Prazan.il a cependant vendu 40 toiles consacrées à l'École de Paris et au mouvement CoBrA lors d'une vente aux enchères à Drouot-Montaigne en octobre 2007. La vente totalisera un peu plus de 8 millions d'euros.
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L'affaire Markovic
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Article détaillé : Affaire Markovic.
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En 1968, Stevan Markovic, garde du corps d'Alain Delon, est retrouvé mort dans un bois à Élancourt dans les Yvelines. Ami d'Alain Delon, François Marcantoni est accusé d'assassinat. Alain Delon est également interrogé par la police, bien que l'assassinat ait eu lieu à Paris alors qu'il tournait La Piscine à Ramatuelle et à Saint-Tropez. Son ancienne épouse Nathalie fut également interrogée.
Notoriété
- Alain Delon a été sacré « Acteur le plus sexy du monde » par les lecteurs du magazine Glam'mag dans le numéro de novembre 2012.
- En 2012, Madonna confirme dans une interview donnée au Los Angeles Times que la chanson Beautiful Killer de l'album MDNA est un hommage à Alain Delon : « J’ai vu tous les films d’Alain Delon. Il est tellement charismatique. »[14]
- La marionnette d'Alain Delon dans Les Guignols de l'info s'exprime de manière grandiloquente, parlant d'elle-même à la troisième personne. C'est une caricature de la très haute opinion qu'Alain Delon aurait de lui-même.
- Alain Delon est en effet l'une des rares personnalités à dire systématiquement du bien d'elle-même dans les interviews. Il est souvent brocardé pour déclarer invariablement « il/elle m'aimait beaucoup » lors du décès de personnes connues (la dernière en date lors des obsèques de Claude Chabrol, en septembre 2010 au JT de France 2), alors que l'on dit plutôt dans ces cas-là « JE l'aimais beaucoup ».
- Le site http://alaindelon.org/ fait état de rumeurs concernant un accord pour un contrat de sept années passé entre Delon et David O. Selznick avant même que l'acteur apparaisse dans Quand la femme s'en mêle.
- Le producteur américain Robert Evans (Love Story, Chinatown...) rend un hommage vibrant à Delon dans ses mémoires L'Enfant gâté de Hollywood, la confession d'un producteur flamboyant (A Contrario, 1995) : il le considère comme son « frère dans la vie comme au cinéma » et « le plus bel acteur d'Europe », et raconte comment le Français a joué un rôle déterminant dans ses débuts de producteur (avec la complicité involontaire de Brigitte Bardot).
- Lors du tournage de American Gigolo, le scénariste et réalisateur Paul Schrader a fait visionner à Richard Gere le film Plein Soleil pour qu'il s'inspire de la composition de Delon (entretien de Richard Gere avec TV Magazine).
- On continue à exploiter le physique de Delon jeune et il apparaît sur la pochette d'un album des Smiths : The Queen Is Dead paru en 1986 (il s'agit de l'une des dernières images du film L'Insoumis d'Alain Cavalier).
- Le musicien et compositeur Jimmy Smith a écrit et interprété sur son album The Cat (1964) un morceau intitulé Delon's Blues en hommage à l'acteur
- Alain Delon est cité dans une chanson du groupe de rock italien Baustelle dans la chanson intitulée La canzone di Alain Delon.
- En 1991, le groupe britannique White Town sort Alain Delon EP avec la star en pochette, qui comprend le morceau Hair Like Alain Delon
- En 2010, Emma Daumas rend hommage à Alain Delon dans la chanson Dans les yeux d'Alain Delon, sur son E.P. Acoustic.
- « Dans les yeux d’Alain Delon » est l'initiative originale d’un photographe français, Baptiste Vignol : « photographier chaque jour une personne de façon ludique et légère avec les lunettes d’Alain Delon ». Selon le site materialiste.com : En « Thaïlande, Brésil, Argentine, Cambodge, Australie, Kenya, Paris… pour ne pas citer toutes les destinations de ces lunettes (...) à la grande surprise du photographe, tout le monde connaissait notre acteur français, véritable symbole masculin français (bien que suisse) grâce à ses films mais surtout en prêtant son image à Dior pour le parfum Eau Sauvage. Il est encore au Japon une star indétrônable puisque son parfum reste dans le top cinq des ventes. » Parmi les participants : Marie-Josée Croze, Lynda Lemay, Charles Berling, Emma de Caunes, Bruno Putzulu, Laura Smet, Marina Foïs, Benjamin Biolay, Irène Frain, Joey Starr, Jean-Pierre Kalfon, Nicoletta, Thomas Dutronc, Valérie Bègue... Julien Baer, Emma Daumas, Jeanne Cherhal notamment ont composé des chansons originales autour du projet (http://patwhite.com).
- Loin de ce concert de louanges, Marianne Faithfull, amie de Nico et qui fut la partenaire de Delon au cinéma dans les années 1960, mentionne l'acteur sur son album Kissin Time.
- En Chine, selon un micro-trottoir du Petit Journal de Canal+, Delon est un des rares artistes français connus. L'acteur était d'ailleurs le parrain du pavillon français de l'exposition universelle de Shanghai inauguré par Carla Bruni et Nicolas Sarkozy.
- Au Japon, où il est idolâtré, il est surnommé le Samouraï du printemps. Cette notoriété a donné lieu au roman humoristique Alain Delon est une star au Japon de Benjamin Berton (un « fantasme générationnel » kidnappé par un couple d'admirateurs...), publié en 2009 chez Hachette Littératures.
- Alain Delon est le sujet principal d'une pièce de théâtre inspirée par sa carrière et l'univers de Jean-Pierre Melville, Alain Delon ou presque, de Stéphane Dolivet. La pièce a été créée en juillet 2007 au Festival d´Avignon. Elle est reprise dans une nouvelle version en 2010, « Alain Delon... et moi ».
- En 2009, Alain Delon prête son image au parfum « Eau Sauvage » de Parfums Christian Dior. La photo choisie a été prise lors du film La Piscine avec Romy Schneider par le photographe Jean-Marie Périer. Dior joue sur l'image intemporelle de la jeunesse d'Alain Delon. La cigarette présente sur la photo originale a été effacée[15].
- Selon le site « France diplomatie »[16], après la rétrospective à la Cinémathèque française de plus de cinquante films avec Delon, « acteur exceptionnel, figure unique du cinéma international contemporain, à la mesure des grands mythes du cinéma classique », le ministère des Affaires étrangères souhaite présenter à travers ses services culturels une sélection des films retenus par l’artiste.
- Guillaume Delorme a incarné Alain Delon en 2009 dans un téléfilm allemand, Romy, réalisé par Torsten C. Fisher et retraçant son histoire d'amour avec Romy Schneider.
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Carrière artistique
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Cinéma
- 1949 – Le rapt Court-métrage
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Années 1957 - 1959
- 1957 – Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret : Jo.
- 1957 – Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Loulou.
- 1958 – Christine de Pierre Gaspard-Huit : Franz Lobheiner.
- 1959 – Faibles femmes de Michel Boisrond : Julien Fenal.
- 1959 – Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Antoine Michaud.
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Années 1960 - 1969
- 1960 - Plein soleil de René Clément : Tom Ripley/Philippe Greenleaf.
- 1960 - Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Rocco Parondi.
- 1961 - Quelle joie de vivre (Che gioia vivere) de René Clément : Ulysse Cecconato.
- 1961 - Les Amours célèbres un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, réalisé par Michel Boisrond (sketch « Agnès Bernauer » avecBrigitte Bardot) : le duc Albert de Bavière.
- 1962 - La femme rousse (Die Rote) de Helmut Käutner : (non crédité).
- 1962 - L'Éclipse (L'eclisse) de Michelangelo Antonioni : Piero.
- 1962 - Le Diable et les Dix Commandements (5e commandement - « Tes père et mère honoreras ») de Julien Duvivier : Pierre Messager.
- 1962 - L'Échiquier de Dieu de Christian-Jaque, inachevé.
- 1963 - Carambolages de Marcel Bluwal : M. Lambert.
- 1963 - Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil : Francis Verlot.
- 1963 - Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti : Tancredi.
- 1964 - La Tulipe noire de Christian-Jaque : Guillaume et Julien de Saint-Preux.
- 1964 - L'Insoumis d'Alain Cavalier : Thomas Vlassenroot.
- 1964 - Les Félins de René Clément : Marc.
- 1964 - La Rolls-Royce jaune (The Yellow Rolls-Royce) d'Anthony Asquith : Stefano
- 1964 - L'Amour à la mer de Guy Gilles : Alain Delon « l'Acteur dans le film du cinéma » (participation amicale).
- 1965 - Les Tueurs de San Francisco (Once a Thief) de Ralph Nelson : Eddie Pedak.
- 1966 - Paris brûle-t-il ? de René Clément : Jacques Chaban-Delmas.
- 1966 - Texas, nous voilà (Texas Across the River) de Michael Gordon : Don Andrea Baldazar dit Baldy.
- 1966 - Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Philippe Esclavier.
- 1966 - Les Aventuriers de Robert Enrico : Manu Borelli.
- 1967 - Diaboliquement vôtre de Julien Duvivier : Georges Campo.
- 1967 - Le Samouraï de Jean-Pierre Melville : Jef Costello.
- 1968 - Adieu l'ami de Jean Herman : Dino Barran.
- 1968 - La Motocyclette (Girl on a Motorcycle) de Jack Cardiff : Daniel.
- 1968 - Ho ! de Robert Enrico : L'homme à l'aéroport
- 1968 - La Piscine de Jacques Deray : Jean-Paul Leroy.
- 1968 - Histoires extraordinaires (sketch « William Wilson ») de Louis Malle : William Wilson / son jumeau.
- 1969 - Jeff de Jean Herman : Laurent.
- 1969 - Madly (il piacere dell'uomo) de Roger Kahane : Julien Dandieu.
- 1969 - Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : Roger Sartet.
- Années 1970 - 1979
- 1970 - Doucement les basses de Jacques Deray : Simon Médieu.
- 1970 - Borsalino de Jacques Deray : Roch Siffredi.
- 1970 - Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Corey.
- 1970 - Crepa Padrone de Piero Schivazappa : film inachevé.
- 1971 - Soleil rouge de Terence Young : Gotch.
- 1971 - Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : apparition.
- 1971 - L'Assassinat de Trotsky de Joseph Losey : Frank Jackson.
- 1971 - La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre : Jean Lavigne.
- 1972 - Un flic de Jean-Pierre Melville : commissaire Edouard Coleman.
- 1972 - Le Professeur (La prima notte di quiete) de Valerio Zurlini : Daniele Dominici.
- 1972 - Il était une fois un flic de Georges Lautner : l'homme qui sonne à la porte (apparition, non crédité).
- 1972 - Traitement de choc d'Alain Jessua : docteur Devilers.
- 1973 - Les Grands Fusils (Big Guns) de Duccio Tessari : Tony Arzenta.
- 1973 - Scorpio de Michael Winner : Jean Laurier, dit 'Scorpio'.
- 1973 - Les Granges brûlées de Jean Chapot : le juge Pierre Larcher.
- 1973 - La Race des seigneurs de Pierre Granier-Deferre : Julien Dandieu
- 1973 - Deux hommes dans la ville de José Giovanni : Gino Strabliggi.
- 1974 - Borsalino & Co de Jacques Deray : Roch Siffredi.
- 1974 - Les Seins de glace de Georges Lautner : Marc Rilson.
- 1975 - Zorro de Duccio Tessari : Don Diego de la Vega/Zorro.
- 1975 - Flic Story de Jacques Deray : Roger Borniche.
- 1975 - Le Gitan de José Giovanni : Hugo Sennart dit Le Gitan.
- 1976 - Armaguedon d'Alain Jessua : le docteur Michel Ambroise.
- 1976 - Khenchela city de Claude Elbaz (père de Vincent Elbaz) : le jeune garçon.
- 1976 - Comme un boomerang de José Giovanni : Jacques Batkin.
- 1976 - Monsieur Klein de Joseph Losey : Robert Klein.
- 1977 - Le Gang de Jacques Deray : Robert dit « Le dingue ».
- 1977 - L'Homme pressé d'Edouard Molinaro : Pierre Niox.
- 1977 - Mort d'un pourri de Georges Lautner : Xavier Maréchal dit Xav.
- 1978 - Attention, les enfants regardent de Serge Leroy : l'homme.
- 1979 - Airport 80 Concorde (Airport '79, the Concorde) de David Lowell Rich : capitaine Paul Metrand.
- 1979 - Le Toubib de Pierre Granier-Deferre : Jean-Marie Desprée.
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Années 1980 - 1989
- 1980 - Téhéran 43, nid d'espions d'Alexandre Alov, Vladimir Naoumov : Inspecteur Foche.
- 1980 - Trois hommes à abattre de Jacques Deray : Michel Gerfaut.
- 1981 - Pour la peau d'un flic d'Alain Delon : Choucas.
- 1982 - Le Choc de Robin Davis : Martin Terrier/Christian.
- 1983 - Le Battant d'Alain Delon : Jacques Darnay.
- 1984 - Un amour de Swann de Volker Schlöndorff : le baron de Charlus.
- 1984 - Notre histoire de Bertrand Blier : Robert Avranches.
- 1985 - Parole de flic de José Pinheiro : Daniel Pratt.
- 1986 - Le Passage de René Manzor, musique :Jean-Félix Lalanne : Jean Diaz.
- 1988 - Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro : commissaire divisionnaire Eugène Grindel.
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Années 1990 - 1999
- 1990 - Dancing Machine de Gilles Béhat : Alan Wolf.
- 1990 - Nouvelle Vague de Jean-Luc Godard : Lui, Roger Lennox et Richard Lennox.
- 1992 - Le Retour de Casanova d'Edouard Niermans : Giacomo Casanova.
- 1993 - Un crime de Jacques Deray : Maître Charles Dunand.
- 1994 - L'Ours en peluche de Jacques Deray : Jean Rivière.
- 1995 - Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : Alain Delon, en visite.
- 1997 - Le Jour et la nuit de Bernard-Henri Lévy : Alexandre.
- 1998 - Une chance sur deux de Patrice Leconte : Julien Vignal.
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Années 2000 - 2009
- 2000 - Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même.
- 2008 - Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann : Jules César.
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Réalisateur
- 1973 - Les Granges brûlées co-réalisateur non crédité
- 1981 - Pour la peau d'un flic
- 1983 - Le Battant
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Télévision
- 1962 – Le Chien de François Chalais
- 1975 – Le bel indifférent de Jacques Duhen
- 1988 – Cinéma de Philippe Lefebvre en 4 épisodes : Julien Manda.
- 2001 – Fabio Montale de José Pinheiro : Fabio Montale
- 2003 – Frank Riva de Patrick Jamain Saison 1 : - L'homme de nulle part
- 2003 – Le Lion de José Pinheiro : John Bullit
- 2004 – Frank Riva de Patrick Jamain Saison 2 : - L'Homme Traqué
- 2010 – Un mari de trop de Louis Choquette - Maître Maxime de Rougemont
- 2011 - Belmondo itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech - Témoignage
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Théâtre
- 1961 : Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, mise en scène Luchino Visconti, avec Romy Schneider, Daniel Sorano,Silvia Monfort, Théâtre de Paris
- 1968 : Les Yeux crevés de Jean Cau, mise en scène Raymond Rouleau, avec Marie Bell, Jacques Dacqmine, Théâtre du Gymnase
- 1996 : Variations énigmatiques d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, avec Francis Huster, Théâtre Marigny
- 1998 : Variations énigmatiques d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, avec Stéphane Freiss, reprise au Théâtre de Paris
- 2004 : Les Montagnes russes d'Éric Assous, mise en scène Anne Bourgeois, Théâtre Marigny
- 2007 : Sur la route de Madison d'après le roman de Robert James Waller, mise en scène Anne Bourgeois, avec Mireille Darc, Théâtre Marigny
- 2008 : Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Alain Delon, avec Anouk Aimée, Théâtre de la Madeleine
- 2011 : Une journée ordinaire d'Éric Assous, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre des Bouffes-Parisiens
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Discographie
- 1967 : Laetitia : B.O. du film Les Aventuriers
- 1973 : Paroles... Paroles... : duo avec Dalida, (reprise du duo italien avec Mina et Alberto Lupo, enregistrè en Italie en 1972).
- 1983 : Thought I'd ring you : duo avec Shirley Bassey
- 1985 : I Don't Know : duo avec Phyllis Nelson, B.O. du film Parole de flic
- 1987 : Comme au cinéma : musique de Romano Musumarra
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Producteur
- 1964 : L'Insoumis
- 1968 : Jeff
- 1969 : Madly
- 1970 : Borsalino
- 1970 : Doucement les basses
- 1972 : Le Professeur
- 1972 : Les Grands Fusils (Big Guns)
- 1973 : Deux hommes dans la ville
- 1974 : Borsalino & Co
- 1974 : Les Seins de glace
- 1975 : Le Gitan
- 1975 : Flic Story
- 1976 : Comme un boomerang
- 1976 : Monsieur Klein
- 1977 : Le Gang
- 1976 : Armaguedon
- 1977 : L'Homme pressé
- 1977 : Mort d'un pourri
- 1978 : Power Play
- 1978 : Attention, les enfants regardent
- 1979 : Le Toubib
- 1980 : Trois hommes à abattre
- 1981 : Pour la peau d'un flic
- 1983 : Le Jeune Marié
- 1983 : Le Battant
- 1985 : Parole de flic
- 1986 : Les Pros
- 1986 : Le Passage
- 1988 : Ne réveillez pas un flic qui dort
- 1990 : Dancing Machine
- 1992 : Le Retour de Casanova
- 1993 : Un crime
- 2003-2004 : Frank Riva
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Informations complémentaires
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Récompenses et distinctions
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
- 1972 : Prix David di Donatello spécial
- 1977 : nomination au César du meilleur acteur pour Monsieur Klein de Joseph Losey
- 1978 : nomination au César du meilleur acteur pour Mort d'un pourri de Georges Lautner
- 1985 : César du meilleur acteur pour Notre histoire de Bertrand Blier
- 1995 : Ours d'Or d'Honneur Festival de Berlin
- 2003 : Étoile d'Or du Festival international du film de Marrakech
- 2005 : Officier de la Légion d'honneur
- 2006 : DIVA - Lifetime Achievement Award à Berlin
- 2012 : Festival international du film de Locarno - Lifetime Achievement Award
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Par Dona Rodrigue le 4 Décembre 2012 à 23:45
Alicia Christian Foster, dite Jodie Foster, née le 19 novembre 1962 à Los Angeles, est une actrice, réalisatrice et productrice américaine.
Elle entame sa carrière à l'âge de quatorze ans, et est révélée par Taxi Driver, qui lui apporte sa première nomination aux Oscars. Elle fait la totalité de ses études en français et obtient brillamment un baccalauréat au lycée français de Los Angeles, ce qui explique qu'elle parle aussi bien le français sans accent américain, puis un diplôme de littérature à l'Université Yale. Après plusieurs rôles, elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour Les Accusés en 1988, puis en reçoit un second, trois ans plus tard, grâce au Silence des agneaux, où elle côtoie Anthony Hopkins.
Ses autres grands succès incluent Contact, Panic Room ainsi que Flight Plan, A vif et Le Complexe du Castor. Pour le doublage de ses films en français, elle préfère qu'il ne soit pas effectué par d'autres comédiennes qu'elle, étant donné qu'elle parle couramment le français. Elle n'a toutefois pas réalisé le doublage de tous ses films en français. Elle a également été honorée, en plus de ses deux Oscars, de deux Golden Globe ainsi que de trois British Academy Award (BAFTA).
Sa jeunesse :
Jodie Foster naît le 19 novembre 1962 à Los Angeles en Californie aux États-Unis. Elle est la fille de Lucius Foster III et d'Evelyn Brandy Foster née Almond. Son père était un ancien lieutenant-colonel dans l'Armée de l'Air américaine reconverti dans l'immobilier où il a fait fortune avant la naissance de sa fille.
Elle commence sa carrière à deux ans avec des publicités, pendant quatre ans, et commence la série Mayberry R.F.D. (1968). Après plusieurs spots publicitaires, Jodie tourne en 1972 son premier film Napoleon and Samantha avec Michael Douglas. En 1972 également, elle incarne un second rôle important de fillette dans le 11e épisode de la 1ère saison de la série américaine Kung-Fu (rôle d'Alithea). Pré-adolescente, très prometteuse, elle compte à son actif plusieurs productions hollywodiennes comme Tom Sawyer, Un petit indien et Alice n'est plus ici. Réalisateur de ce dernier film, Martin Scorsese engage l'adolescente dans le rôle d'une prostituée pour Taxi Driver[(1975) où elle donne la réplique à Robert De Niro.
C'est à partir de ce film-là, et grâce à Robert De Niro, que Jodie se sent véritablement actrice. Comme elle l'a confié à AlloCiné :
« Quand j'étais jeune, je ne comprenais pas vraiment ce qu'était le métier d'acteur. Je pensais que c'était un peu un métier d'idiot. J'avais l'impression que la seule chose à faire était de lire des lignes que quelqu'un d'autre avait écrites, juste de les lire assez naturellement. C'est tout. Jusqu'à l'âge de douze ans, l'âge où j'ai rencontré Robert De Niro pour Taxi Driver, c'était comme ça. Mais lorsque Robert a décidé de s'occuper de moi, de me prendre sous son aile, j'ai compris qu'être comédien était quelque chose de complètement différent. J'ai compris qu'il fallait construire un personnage. On ne m'avait jamais demandé ça quand j'étais jeune. On me donnait juste des indications très simples comme "Sois plus heureuse" ou "Parle plus vite" ! Donc, c'est vraiment en travaillant avec Robert De Niro que j'ai compris ce qu'était le métier d'acteur. »
À 13 ans, elle joue un rôle de vamp dans une parodie de film sur la mafia, sur fond de comédie musicale. Le premier long-métrage d'Alan Parker, Bugsy Malone est joué exclusivement par des enfants. Le succès du film a traversé le temps.
En 1977, elle sort un 45 tours en France et en français et tourne Moi, fleur bleue, d' Éric Le Hung aux côtés de Jean Yanne et Bernard Giraudeau.
En 2003, Bugsy Malone est placé 19e sur 100 des 'greatest musicals', mieux que The Phantom of the Opera, Cats, et The King and I.
En 1980, elle est diplômée du lycée français de Los Angeles et étudie la littérature anglaise à l'université Yale où elle obtient un Bachelor of Arts magna cum laude en 1985[4]. Parlant un français parfait et sans aucun accent, elle tient à réaliser elle-même les doublages de ses personnages dans cette langue, à quelques rares exceptions près pour des raisons de calendrier, p. ex., Le Petit Homme, Le Silence des agneaux et Contact. C'est donc sa propre voix que l'on entend dans la plupart des versions françaises de ses films.
Elle a par ailleurs été, pendant plusieurs années, approchée par John Warnock Hinckley Jr., un déséquilibré qui finit par tenter d'assassiner le président Ronald Reagan afin d'attirer son attention.
Années 1980 :
Les Accusés
Article détaillé : Les Accusés (film).Poursuivant sa carrière, elle tourne en 1988 dans Les Accusés de Jonathan Kaplan. Elle y interprète Sarah Tobias, une jeune femme victime d'un viol qui défend son cas. Jodie Foster a dû faire face à l'éprouvante scène du viol dès le début du tournage. Kaplan a en effet souhaité tourner cette scène en premier, afin que la comédienne comprenne tout de suite la douleur de son personnage.
Lors de la sortie de Panic Room à Paris, Jodie Foster est revenue sur l'impact de son personnage, le plus dur qu'elle ait eu à jouer :
« C'est le film où j'ai le sentiment d'être allée le plus loin. C'était un sujet très difficile. Premièrement, parce qu'il parle du viol. Pour toutes les femmes, surtout quand on est jeune, c'est une peur immense dont on a du mal à parler. Deuxièmement, parce qu'on ne peut pas vraiment se préparer pour un rôle comme celui-là. À l'époque, je n'étais pas encore tout à fait consciente de ces problèmes, j'avais 25 ans, je ne savais pas bien pourquoi je faisais le film ; j'avais relu le livre avant, ce qui, pour moi, est généralement un signe de peur. Je n'étais pas vraiment préparée pour ce que j'allais vivre émotionnellement pendant le tournage. J'ai d'ailleurs quitté le plateau, à la fin, avec la sensation d'avoir accompli la pire performance de ma vie, que tout ce que j'avais fait était trop appuyé, surjoué. J'ai même pensé alors — une fois de plus ! — arrêter ma carrière d'actrice et retourner à la fac ! »
La consécration aux Oscars et aux Golden Globes :
Son travail de longue haleine sur ce film sera largement récompensé. Elle remporte d'abord le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique qu'elle partage, ex aequo, avec Sigourney Weaver pour Gorilles dans la brume et Shirley MacLaine pour Madame Sousatzka.
Treize ans après avoir été nommée pour Taxi Driver (mais dans la catégorie "Meilleur Second Rôle"), Jodie Foster reçoit à 26 ans l'Oscar de la meilleure actrice évincant Sigourney Weaver pour Gorilles dans la brume mais également d'autres concurrentes telles que Glenn Close pour Les Liaisons dangereuses, Meryl Streep pour Un cri dans la nuit ou encore Melanie Griffith pour Working Girl.
Années 1990 :
Le Silence des agneaux :
Article détaillé : Le Silence des agneaux (film).Après avoir tourné dans le mineur Une trop belle cible de Dennis Hopper où elle interprète une jeune femme témoin d’un meurtre de la mafia, qui s’enfuit en changeant d’identité, elle réitère sa performance des Accusés, en 1991 en interprétant la jeune recrue du F.B.I. Clarice Starling dans le thriller Le Silence des agneaux de Jonathan Demme. Le film, qui la fait jouer aux côtés d’Anthony Hopkins, lui apporte la gloire internationale. La préparation du film se fit dans un grand souci de réalisme. Pour se familiariser avec l'univers des agents du F.B.I., elle effectua avec Scott Glenn un long travail de préparation avec eux, et passa beaucoup de temps à étudier les techniques, mais également l'état d'esprit de ces personnes.
Lors de la sortie du film, Jodie Foster s'est exprimée sur son point de vue de l'histoire et sur son personnage, refusé par Michelle Pfeiffer: « Durant toute notre petite enfance, on vit toute une série de choses qui vont influencer nos réactions, toute notre vie : les petits drames, les tragédies qu'on subit alors peuvent conduire un individu à assassiner des gens, et un autre individu à essayer de les sauver. »
Le rôle de Clarice Starling, un des plus marquants de sa carrière cinématographique, sera récompensé par un autre Golden Globe, battant cette fois-ci Annette Bening pour Bugsy, Laura Dern pour Rambling Rose, Geena Davis et Susan Sarandon pour Thelma et Louise. Elle sera également gratifiée d'un second Oscar d'interprétation, trois ans après celui obtenu pour Les Accusés, évinçant comme aux Golden Globes Laura Dern, Geena Davis, Susan Sarandon mais également Bette Midler pour For the Boys.
Le Silence des agneaux rafle, à la surprise générale, les cinq statuettes majeures (meilleur film, meilleur réalisateur pour Jonathan Demme, meilleur acteur pour Anthony Hopkins, meilleure actrice pour Jodie Foster et meilleure adaptation pour Ted Tally, et ce malgré la banqueroute de la maison de production Orion et le manque de budget publicitaire qui en découlait), ce qui permet à Jodie Foster de remporter son second oscar et de réaliser la plus belle performance de sa carrière.
Hannibal
Article détaillé : Hannibal (film, 2001).En 2001, Jodie Foster s’est vue proposer de reprendre son rôle de Clarice Starling, dans la suite du Le Silence des agneaux, Hannibal. Par l'intermédiaire de son agent, l'actrice a fait savoir qu'elle ne le reprendrait pas. Elle estimait que s'investir dans cette production pourrait compromettre la mise en chantier de Flora Plum, son troisième film en tant que réalisatrice, depuis toujours en préparation. Elle expliqua également au magazine W :
« Je gagnerais plus d'argent en tournant Hannibal. Mais à quoi bon, s'il trahit Clarice, qui est pour moi, d'une façon étrange, une personne à part entière. Le film fonctionnait parce que les gens croyaient en son héroïsme. Je ne l'interpréterai pas avec des attributs négatifs qu'elle n'a jamais eus. »
Jodie Foster avait demandé aux scénaristes de changer la fin jugée trop invraisemblable. Les réactions vis-à-vis de ce refus n’ont pas été tendres. La presse anglaise rapporte que le producteur Dino De Laurentiis et Anthony Hopkins se sentent outragés. « Anthony était vraiment furieux » raconte un proche de l'acteur gallois. « Le chemin a été long avant d'avoir le bon script, mais la dernière version est grandiose.
Tout le monde croyait que Jodie allait être contente. À ce propos, Anthony pensait que cela était primordial pour retrouver l'alchimie entre les deux personnages (…) Il se sent complètement trahi par cette femme. » Malgré tout, Anthony Hopkins et Jodie Foster s’entendent toujours à merveille. C’est Julianne Moore qui a repris le rôle de l’actrice.
Dragon rouge :
Article détaillé : Dragon rouge (film, 2002).Au cours du développement de Dragon rouge, troisième volet de la quadrilogie Hannibal Lecter, Jodie Foster devait faire une apparition clin d'œil dans le film, comme le début du Silence des agneaux. Mais la rumeur a été démentie par Brett Ratner le réalisateur du dernier volet.
Le Petit Homme :
Article détaillé : Le Petit Homme.Elle décide de passer à la réalisation avec Le Petit Homme en 1991. C’est l'histoire de Fred Tate, enfant surdoué séparé de sa mère (qu’interprète Jodie Foster) pour développer son génie au sein d'une institution spécialisée. Le film est un succès et offre à une des actrices principales Dianne Wiest de jouer magnifiquement.
En 1997, à l'occasion de la sortie de Contact, Jodie Foster, invitée du journal de 20H de France 2[6], s'est exprimée sur le problème des surdoués avec Le Petit Homme. Bruno Masure parle également de son incroyable parcours au cinéma. Le journaliste lui demande s'il est bien de confier son enfant surdoué à une institution comme Fred ou de le garder au sein de la famille, et quelle est la conclusion du film. L'actrice lui répond :
« Je ne sais pas, c'est une grande question. Certainement, les enfants surdoués ou les enfants prodiges comme on dit sont un cas spécial, et doivent être traités d'une façon un petit peu différente parce qu'ils se retrouvent solitaires dans la vie. C'est surtout ce thème-là qui m'intéressait : le thème du solitaire. Le prodige qui est solitaire parce qu'il doit sauver le monde. C'est lui qui dit deux plus deux égalent cinq, et donc il va pas être très populaire. À la fin, il arrive à balancer les deux côtés de sa vie, c'est-à-dire le côté intellectuel et émotionnel. Il arrive à se dire qu'il est différent, mais que ce n'est peut-être pas si mal de l'être. »
Sommersby
Article détaillé : Sommersby.Jodie Foster tourne ensuite avec Richard Gere dans Sommersby de Jon Amiel (remake du film français Le retour de Martin Guerre). Le film narre l’histoire de Jack Sommersby, un homme qui revient dans son village après la guerre de Sécession. Il y retrouve son fils, ses amis, mais surtout sa femme, Laurel. Celle-ci ne reconnaît pas vraiment l'homme qu'elle a épousé autrefois. Bien qu’il ne totalise pas les scores des précédents films de Foster, Sommersby est un succès.
Maverick
Article détaillé : Maverick (film).Jodie Foster tourne ensuite aux côtés de Mel Gibson dans la comédie Maverick en 1994. Alors qu'il s'apprête a participer au tournoi du siècle, Maverick, professionnel du poker, se retrouve sans un sou, menacé de mort par un mauvais perdant nommé Angel et en butte aux provocations d'une jeune et belle joueuse, Anabelle Blansford (Jodie Foster), qui se montre toujours plus aguichante tout en se dérobant obstinément à ses avances.
Nell
Article détaillé : Nell (film).Après Maverick, elle interprète une fille, Nell, née d'un viol survenu vingt ans avant que sa mère ne meure, dans Nell de Michael Apted aux côtés de Liam Neeson. La jeune fille a été élevée à l'écart du monde et dans la crainte des hommes. Ce film n’égale pas le score des précédents films de Jodie Foster, mais il reste l’un des plus beaux films de sa carrière, et un de ses rôles les plus émouvants.
Week-end en famille :
Article détaillé : Week-end en famille.Jodie Foster décide de repasser à la réalisation avec une nouvelle comédie, Week-end en famille. Dans ce film, interprété entre autres par Holly Hunter et Claire Danes, Claudia Larson (Holly Hunter) voit arriver avec une forte appréhension Thanksgiving, fêté par des millions d'Américains. Son licenciement, sa fille qui décide de se faire déflorer dans les quarante-huit heures, ne font que cristalliser un peu plus son angoisse des fêtes familiales. Pour affronter cette réunion et sa famille, Claudia lance un SOS à son frère Tommy (Robert Downey Jr.), qui doit la rejoindre à Baltimore chez leurs parents. Mais ce qui s'annonce comme une corvée apportera finalement à Claudia une délivrance inespérée. Le film marche assez bien au box-office, et Jodie Foster se fait de plus en plus rare, préférant se consacrer à sa famille.
Contact
Article détaillé : Contact (film).Après être apparue dans les séries TV, Frasier et X-Files, aux frontières du réel, Jodie Foster laisse tomber Complots, pour reprendre un projet qui datait de 12 ans, Contact. En 1985, George Miller, le premier réalisateur à s'intéresser au film, offre le rôle d'Ellie Arroway à Jodie Foster. Sans hésiter, elle accepte le voyage. Entre-temps, le réalisateur de Mad Max est écarté du projet. Douze ans plus tard, le réalisateur Robert Zemeckis (Retour vers le futur) reprend le projet. Dans ce thriller sur la recherche d'intelligence extraterrestre, Jodie Foster interprète une brillante astronome qui détecte un signal extraterrestre dans lequel elle décode un message. Le film est l'un des plus gros succès de l'année 1997. Pour couronner le tout, elle est élue 21e star la plus populaire des États-Unis d'Amérique.
Anna et le Roi
Article détaillé : Anna et le Roi (film, 1999).Deux ans plus tard, Jodie Foster remplace Kate Winslet dans Anna et le Roi. Elle y interprète Anna Leonowens, qui, ayant perdu son mari, quitte l'Inde avec son fils Louis pour le Siam où elle doit assurer l'éducation des cinquante-huit enfants du roi Mongkut. Elle y découvre un monde complexe et secret dominé par un dieu vivant qui exerce sur ses sujets un pouvoir sans partage. Accueillie avec méfiance, Anna se montre à la fois charmeuse, ferme et diplomate, n'hésitant pas à bousculer le protocole. Le roi, qui aspire à réformer son pays en douceur, accepte volontiers ces entorses à la tradition.
Lors du tournage, une petite chute suffit à mettre en émoi les producteurs du film après le diagnostic des médecins qui prescrivent deux jours de repos forcé.
Lors de sa sortie, rien que la bande-annonce du film a déplu aux responsables de la censure en Thaïlande. Ce qu'ils reprochent sont de grossières erreurs historiques. Dans le film, Chow Yun-Fat manie l'épée comme un Chinois ! a critiqué un censeur qui poursuit : Ce n'est pas ce que nous nous attendions à voir d'un roi thaïlandais. L'équipe du film n'avait pas obtenu les autorisations pour tourner sur place. Ils ont demandé à voir le film en entier, maintenant qu'il est terminé avait déclaré Jim Gianopolous, le président de la Fox. Il fait les corrections nécessaires pour plaire à la censure.
Ce film est très respectueux. Nous espérons qu'en le voyant dans sa totalité, ils n'auront pas d'objections spécifiques. La projection fatidique aura lieu début décembre. La version précédente de cette histoire, tournée en 1956, est toujours interdite dans ce pays. Avec un budget de 75 millions de dollars, Anna et le Roi n’en a engrangé que 40 millions sur le sol américain.
Années 2000
The Dangerous Lives of Altar Boys
Article détaillé : The Dangerous Lives of Altar Boys.Après une pause de trois ans, Jodie Foster a joué et produit The Dangerous Lives of Altar Boys de Peter Care. Le film narre l'histoire d'un groupe d'étudiants dans une école catholique. Le film suit le parcours des jeunes garçons, qui traduisent par le biais d'une bande dessinée satyrique leur vision de leur entourage. L’actrice y a interprété une nonne, Sœur Assumpta, qui découvre un jour le cahier dans lequel ils cachent tout leurs dessins (dont certains la mettent en scène...), et les punit en conséquence. Ils imaginent alors un plan pour se venger, mais il tourne mal. Sorti en 2002, le film n’attire pas le public. Avec pourtant un budget de 12 millions de dollars, le film en remporte pratiquement 2 millions.
Panic Room
Article détaillé : Panic Room (film).Pour remédier aux échecs d'Anna et le Roi et de The Dangerous Lives of Altar Boys, Jodie Foster remplace Nicole Kidman dans le thriller Panic Room, sous la direction du réalisateur David Fincher (Fight Club) et a renoncé ainsi à la présidence du 54e Festival de Cannes. Jodie Foster y interprète Meg Altman, une trentenaire qui a très mal vécu la séparation avec son mari et s'angoisse à l'idée de devoir élever seule sa fille Sarah (Kristen Stewart). Afin de commencer une nouvelle vie loin de ses craintes, Meg achète une immense et splendide maison située dans un quartier huppé à l'ouest de New York. Son ancien propriétaire y a fait construire au dernier étage une pièce de sûreté dans laquelle on peut se réfugier en cas de menace extérieure et rester enfermé de nombreux jours grâce aux provisions qu'elle contient. Cependant, Meg n'aurait jamais pensé s'en servir dès le premier soir.
En effet, trois cambrioleurs, Burnham (Forest Whitaker), Junior (Jared Leto) et Raoul (Dwight Yoakam), ont pénétré dans la maison avec la ferme intention de dérober une somme de quatorze millions de dollars cachée par l'ancien maître des lieux. Tout porte à croire que ce butin est dissimulé dans la pièce de sûreté, là où se sont réfugiées Meg et Sarah. Sorti le 24 avril 2002, le film est le top du box-office et engrange près de 100 millions de dollars de recettes, pour un budget de 48 millions de dollars.
La même année, elle fait partie de la liste des 50 plus belles stars de l'année selon People.
Un long dimanche de fiançailles
Article détaillé : Un long dimanche de fiançailles (film).En 2004, Jodie Foster tourne en France Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet. Avant d’être choisie, l’actrice avait déjà exprimé son désir de travailler avec le réalisateur de Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain. Jodie Foster y interprète un second rôle, aux côtés d’Audrey Tautou alias Mathilde, une jeune femme enquêtant sur la disparition de son fiancé (Gaspard Ulliel) pendant la Première Guerre mondiale.
Lors de la promotion de son film suivant, Flight Plan, elle déclare :
« J'ai adoré ce film. Pour moi, jouer dans ce film, c'était un régal, comme un dessert ! J'avais rencontré Jean-Pierre Jeunet pour lui dire, tout simplement, que j'avais envie de jouer dans l'un de ses films : "Peu importe le personnage, si vous faites un film, vous m'appelez, et s'il y a un personnage pour moi, j'adorerais le faire !" C'était génial de faire partie de ce tournage, de voir comment Jean-Pierre Jeunet travaillait, comment il voyait les choses derrière la caméra. C'est vraiment un visionnaire. Et puis il est sympa, aussi ! (rires) C'est génial de travailler avec quelqu'un de sympa ! »
Flight Plan
Article détaillé : Flight Plan.Absente des écrans dans un premier rôle depuis Panic Room en 2002, Jodie Foster a fait son retour au cinéma avec Flight Plan, un long métrage produit par Touchstone, filiale des studios Disney. Réalisé par Robert Schwentke d'après un scénario de Billy Ray, le film est un "thriller hitchcockien", dans lequel elle joue une jeune veuve dont la fille disparaît mystérieusement au cours d'un vol aérien. Flight Plan marque la cinquième collaboration de Jodie Foster avec Disney en plus de 25 ans. Un retour aux sources en somme, l'actrice ayant fait ses débuts derrière la caméra en 1972 dans Napoleon and Samantha, sous l'égide des fameux studios.
L'actrice s'est expliquée lors de la promotion:
« Moi, pour partir de ma vie vraiment: devenir obsédée par un film par exemple, il faut vraiment que ce soit quelque chose d'important pour moi, qui me touche personnellement. Le personnage, c'est surtout lui qui m'a touchée. C'est un personnage qui change tellement, qui commence le film en essayant vraiment de garder ses émotions, de les garder à l'intérieur et là petit à petit elle devient de plus en plus désespérée, et ça la cause de blâmer les autres, de devenir hystérique, d'être confuse, même à un certain point de devenir folle. Jusqu'au point où elle s'assume en tant que héros, en tant que héroïne à la fin du film. »
« C'est vrai que Panic Room et Flight Plan sont tous les deux des thrillers, qui se passent dans des endroits assez étroits. Et aussi, j'ai un enfant. J'ai une fille dans les deux films. Mais, je pense quand même qu'ils sont assez différents. C'est vrai que je suis toujours attirée par les drames, j'aime bien les choses un peu noires, un peu catastrophiques. Mais, ils sont différents. Surtout, le film de Fincher est très visuel la caméra joue une sorte de personnage et le caméra est à part de l'action et là dans ce film la, le caméra fait partie de mon expérience. C'est-à-dire c'est le profil de quelqu'un de désespéré qui est en train de désintégrer. Et c'est ça qui est intéressant dans le film, c'est que le film et le personnage sont unis. »
Avec 55 millions de dollars de budget, Flight Plan a été un carton en 2005 avec $89,707,299 de recettes.
Inside Man, l'homme de l'intérieur
Article détaillé : Inside man - l'homme de l'intérieur.Nouveau thriller pour Jodie Foster. En 2006, elle a accepté de tourner dans Inside man - l'homme de l'intérieur, aux côtés de Denzel Washington et Clive Owen, sous la direction de Spike Lee. Ce film narre l’histoire d’un flic (Denzel Washington) qui se met en tête d'arrêter un ingénieux braqueur de banques (Clive Owen), auteur d'un nouveau braquage avec prise d'otages. L'intervention d'une négociatrice ambitieuse mandatée par la banque (Jodie Foster) sur les lieux mêmes du casse va compliquer la situation. Sorti le 12 avril 2006, le film est un carton, et est le plus gros succès à ce jour de Spike Lee. Nouveau succès également pour Foster qui atteint toujours les 100 millions de dollars.
À vif
Article détaillé : À vif.Un retour au cinéma sous le signe du thriller. Non contente d'être à l'affiche de deux films à suspense (Flight Plan et The Inside Man) en même temps, Jodie Foster confirme son come-back avec le thriller urbain À vif de Neil Jordan, écrit par Cynthia Mort et produit par Joel Silver, grand spécialiste du cinéma d'action. Habituée à ce type de rôles depuis Le Silence des agneaux et Panic Room, l'actrice américaine interprète la victime d'une violente agression qui tente de se remettre de ce lourd traumatisme. Dans son esprit germe peu à peu l'idée de vengeance... Le film, produit par les studios Warner Bros., est sorti en septembre 2007 en France.
Lors de sa sortie, la réputation de Jodie Foster a fait son œuvre sur le box-office. En effet, malgré les critiques mitigées parues outre Atlantique, À vif a rapporté 14 millions de dollars ce qui est tout de même un faible résultat pour un film avec Jodie Foster et c'est là que les critiques ont peut être eu leur effet. Cette dernière est en effet plus que bankable habituellement. Lors de leurs sorties Flight Plan avait amassé 25 millions, Panic Room, 30 millions et The Inside Man, 29 millions de dollars. À titre d'exemple, le journal Baltimore Sun a décrit ce film comme un récit vengeur prétentieux et fantaisiste. Mais, comme souvent avec Jodie Foster, les spectateurs étaient en majorité des spectatrices qui, selon les micro-trottoirs, ont trouvé le film excellent...
Avec 36,566,302$ de recettes au total, la Warner, qui vient également de subir un nouvel échec, cette fois-ci cuisant, avec Invasion, a annoncé qu'elle ne produirait plus de film avec une femme pour héroïne.
En France, après les résultats décevants de Flight Plan (seulement 760 747 entrées), le démarrage plutôt mou de À vif prouve que le nom de Jodie Foster en tête d'affiche n'attire plus les foules. Le film de Neil Jordan n'a pour l'instant totalisé que 259 669 entrées en trois semaines d'exploitation.
Malgré un bilan en demi-teinte, Jodie Foster est honorée par une sixième nomination pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, remporté par Julie Christie pour Loin d'elle.
L'Île de Nim
Article détaillé : L'Île de Nim.Après la promotion de À vif, Jodie Foster s'est rendue en Australie tourner un film pour enfants intitulé L'Île de Nim, de Jennifer Flackett et Mark Levin, avec la jeune Abigail Breslin.
Foster interprète un écrivain agoraphobe, qui vit seule, cloîtrée chez elle pour écrire les aventures de son héros, Alex Rover (Gerard Butler). La jeune Nim (Abigail Breslin), 11 ans, lui envoie un mail pour venir la sauver. Extrêmement émue, elle se rend sur l'île hostile où vit Nim et son père, perdu en mer.
Pour sa promotion française le 9 avril 2008, elle déclare: « J'ai fait différents films dans ma vie. J'adore les drames et je les adorerai toujours. Il s'agit de mon premier grand amour au cinéma. J'ai eu envie de faire un film plus léger et de vivre une expérience plus légère... et j'ai eu envie de faire un film que mes enfants puissent voir. »
CARNAGE
Flora Plum
C'est pendant la promotion de L'Île de Nim que Jodie Foster a annoncé que son projet Flora Plum mainte et mainte fois repoussé était toujours en préparation.
Ecrit par Steven Rogers, Flora Plum se situera dans les années 1920 et racontera l'histoire d'un monstre de foire (Ewan McGregor) qui tombe amoureux d'une jeune fille sans le sou (Claire Danes) venue travailler dans le cirque dont il est la "vedette".
Années 2010
Le 25 février 2011 au Théâtre du Châtelet, elle préside la trente-sixième cérémonie des Césars.
Le Complexe du castor
Elle réalise Le Complexe du castor et y interprète l'épouse du personnage principal. Mel Gibson est ce maniaco-dépressif dont la thérapie est une marionnette de castor avec un accent. Dans ce film, à la fois absurde et dramatiquement réaliste, l'actrice sait mettre en scène la psychologie de chaque personnage. Le Complexe du castor est sélectionné hors-compétition à Cannes, en 2011.
Jodie Foster retrouve alors Mel Gibson (Maverick, 1994) et la montée des marches (Taxi driver, 1976)Projets :
Toujours en réalisatrice, elle développerait un biografilm sur la vie de Leni Riefenstahl. Juin 2010, elle est pressentie pour jouer dans le premier film de Wentworth Miller, aux côtés de Carey Mulligan, Stoker.
Box-Office :
Film Année Recettes Le Silence des agneaux 1991 275 726 716 $ Flight Plan 2005 225 706 988 $ Panic Room 2002 196 308 367 $ Inside Man 2006 184 634 237 $ Maverick 1995 183 031 272 $ Contact 1997 165 901 744 $ Sommersby 1993 140 081 992 $ Anna et le roi 1999 113 996 937 $ L'Île de Nim 2008 99 939 520 $ Année Titre du Film Rôle Détails 1968 Mayberry, R.F.D. Série télévisée 1970 Menace on the Mountain Suellen McIver Téléfilm 1972 Kansas City Bomber Rita Napoleon and Samantha Samantha My Sister Hank Henrietta "Hank" Bennett Téléfilm 1973 Rookie of the Year Sharon Lee Téléfilm Alexander, Alexander Sue Téléfilm The Addams Family Pugsley (voix) Série télévisée Kung Fu Alethea Patricia Ingram Série télévisée Tom Sawyer Becky Thatcher One Little Indian Martha McIver 1974 Alice n'est plus ici (Alice Doesn't Live Here Anymore) Audrey Smile, Jenny, You're Dead Liberty Cole Téléfilm Paper Moon Addie Loggins Série télévisée 1975 The Secret Life of T.K. Dearing T.K. Dearing Téléfilm 1976 La Petite Fille au bout du chemin (The Little Girl Who Lives Down the Lane) Rynn Jacobs Un vendredi dingue, dingue, dingue Annabel Andrews Bugsy Malone Tallulah BAFTA Taxi Driver Iris Steensma BAFTA Echoes of a Summer Deirdre Striden 1977 Candleshoe Casey Brown La Cabine des amoureux Teresina Fedeli Moi, fleur bleue (Stop Calling Me Baby!) Isabelle Tristan - Fleur bleue De Éric Le Hung avec Jean Yanne 1980 Foxes Jeanie Carny Donna 1982 O'Hara's Wife Barbara O'Hara 1983 Svengali Zoe Alexander 1984 Le Sang des autres (The Blood of Others) Hélène Bertrand Hotel New Hampshire (The Hotel New Hampshire) Frannie Berry 1986 Mesmerized Victoria Thompson 1987 Siesta Nancy Five Corners Linda 1988 La Mémoire brisée (Stealing Home) Katie Chandler Les Accusés (The Accused) Sarah Tobias Oscar de la meilleure actrice
Golden Globe1989 Rabbit Ears (Rabbit Ears: The Fisherman and His Wife) Narrateur 1990 Une trop belle cible Anne Benton 1991 Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) Clarice Starling Oscar de la meilleure actrice
BAFTA
Golden GlobeLe Petit Homme (Little Man Tate) Dede Tate 1992 Ombres et Brouillard (Shadows and Fog) Prostituée 1993 Sommersby Laurel Sommersby 1994 Maverick Annabelle Bransford Nell Nell Kellty 1997 X-Files, aux frontières du réel (The X-Files) Betty (voix) (Episode Never Again) Série télévisée Contact Dr. Eleanor Arroway 1999 Anna et le Roi (Anna and the King) Anna Leonowens 2002 (The Dangerous Lives of Altar Boys) Sœur Assumpta Panic Room Meg Altman 2004 Un long dimanche de fiançailles Élodie Gordes 2005 Flight Plan Kyle Pratt 2006 Inside man - l'homme de l'intérieur (Inside Man) Madeline White 2007 À vif (The Brave One) Erica Bain 2008 L'Île de Nim (Nim's Island) Alexandra Rover 2009 Les Simpson (The Simpsons) Maggie adulte (voix)
(épisode Four Great Women and a Manicure)Série télévisée 2011 Le Complexe du Castor (The Beaver) Meredith Black également réalisatrice Carnage Penelope 2013 Elysium Réalisatrice :
Année Titre français Titre original (si différent) 2013 Flora Plum 2011 Le Complexe du Castor The Beaver 1996 Week-end en famille Home for the Holidays 1991 Le Petit Homme Little Man Tate Diplômes :
- 1980, Lycée français de Los Angeles
- 1985, Yale University (Maîtrise de Littérature)
- 1997, Honoris Causa Yale University (Beaux Arts)
Vie privée :
Discrète sur celle-ci, Jodie Foster a deux enfants, Charles né en 1998 et Kit né en 2001, dont le nom du ou des pères n'est pas connu. En 2007, elle fait pour la première fois publiquement allusion à sa relation avec la productrice Cydney Bernard (supposément sa partenaire depuis plus de quinze ans) en mentionnant lors d'un discours « ma belle Cydney, qui est à mes côtés dans les moments les plus horribles comme dans les meilleurs ». Elle se séparera de Cydney Bernard peu de temps après pour s'installer avec Cynthia Mort, la scénariste de À vif.
Jodie Foster a deux sœurs, dont une, Lucinda qui vit en France, et un frère.
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Par Dona Rodrigue le 18 Novembre 2012 à 01:15
Sortie en décembre 2012..
Alors là.... NON
Director Tom Hooper’s adaptation of Les Miserables is sure to have audiences leaving the theater humming tunes from the musical, but the film also looks to be a visual feast as well. The production design and costumes look fantastic in the few pieces of footage we’ve seen in the trailers, and now famed photographer Annie Leibovitz has worked her magic with the main cast. The result is a batch of gorgeous and moving images of Hugh Jackman, Russell Crowe, Anne Hathaway, Isabelle Allen, Amanda Seyfried, Eddie Redmayne, Sacha Baron Cohen, and Helena Bonham Carter in character.
Hit the jump to take a look at the images. Les Miserables opens in theaters Christmas Day.
Courtesy of Vogue (via Movieline). Click to enlarge.
Here’s the synopsis for Les Miserables:
Les Misérables is the motion-picture adaptation of the beloved global stage sensation seen by more than 60 million people in 42 countries and in 21 languages around the globe and still breaking box-office records everywhere in its 27th year. Helmed by The King’s Speech‘s Academy Award®-winning director, Tom Hooper, the Working Title/Cameron Mackintosh production stars Hugh Jackman, Oscar® winner Russell Crowe, Anne Hathaway and Eddie Redmayne, with further casting to be announced.
Set against the backdrop of 19th-century France, Les Misérables tells an enthralling story of broken dreams and unrequited love, passion, sacrifice and redemption–a timeless testament to the survival of the human spirit. Jackman plays ex-prisoner Jean Valjean, hunted for decades by the ruthless policeman Javert (Crowe) after he breaks parole. When Valjean agrees to care for factory worker Fantine’s (Hathaway) young daughter, Cosette, their lives change forever.
In December 2012, the world’s longest-running musical brings its power to the big screen in Tom Hooper’s sweeping and spectacular interpretation of Victor Hugo’s epic tale. With international superstars and beloved songs–including “I Dreamed a Dream,” “Bring Him Home,” “One Day More” and “On My Own”–Les Misérables, the show of shows, is now reborn as the cinematic musical experience of a lifetime.
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Par Dona Rodrigue le 17 Novembre 2012 à 23:54
James Dean
Biographie :
James Byron Dean
(8 février 1931 à Marion - 30 septembre 1955)
Comme Bruce Lee ou Marilyn Monroe, son décès tragique prématuré, à l’âge de 24 ans, au sommet de sa gloire a contribué à garantir son statut de légende du cinéma américain.
James Byron (en mémoire du poète Lord Byron que sa mère adorait) est le fils unique de Winton et Mildred Dean. Six ans après que son père abandonne son travail à la ferme pour devenir dentiste, sa famille part s’installer à Santa Monica en Californie. James Dean entre alors à la public school du quartier de Brentwood à Los Angeles, jusqu’à la mort de sa mère en 1940, décédée des suites d’un cancer alors qu’il a 9 ans, ce qui le laisse dans un profond désarroi. Toute sa vie, il recherchera en vain l’affection d’une mère perdue dans ses nombreuses conquêtes féminines.
James Dean commence sa carrière d’acteur en tournant dans une pub pour le Pepsi Cola. Il quitte l’université pour pouvoir se consacrer entièrement à sa passion de comédien, et suit des cours de comédie à l’Actors Studio de New York. Il fait alors des apparitions dans différentes séries de télévision comme : Kraft Television Theater, Studio One, Lux Video Theatre, Danger, Robert Montgomery Presents et General Electric Theater.
Il joue également au théâtre où il connaît un grand succès à Broadway à New York dans la pièce d’André Gide, L’Immoraliste, qui le propulse dans le monde du cinéma.
Il apparaît dans différents films peu connus, mais c’est son rôle de Cal Trask dans À l’est d’Éden, où il reçut d’ailleurs une nomination aux Oscars pour le meilleur second rôle masculin (première nomination posthume de l’histoire des Oscars), qui le rend célèbre et révèle tout son génie dramatique. Il enchaîne ensuite avec La Fureur de vivre, puis Géant, son dernier film où il reçut également une nomination aux Oscars pour le meilleur acteur.
Deux films de 1955, Rebel Without a Cause (La Fureur de vivre) et Blackboard Jungle (Graine de violence), sont les plus cités pour exprimer la rébellion des jeunes adolescents des années 1950 et ont joué un rôle avec le rock ’n’ roll, pour devenir un phénomène. Depuis la sortie de La Fureur de vivre et l’interprétation de James Dean, bon nombre d’adolescents du monde entier se sont mis à idéaliser James Dean et à le considérer comme la parfaite représentation du mal-être de la jeunesse à l’époque. Cet extraordinaire rôle a, sans doute, fait connaître l’énorme talent de Dean, et depuis ce jour-là on trouve bon nombre d’acteurs qui peuvent dire qu’ils ont été influencés par Dean. Certains journaux ont comparé le jeune acteur River Phoenix à James Dean à cause de son incroyable talent mais également à cause de sa tragique mort à seulement 23 ans.
James Dean venait de terminer le tournage de Géant, lorsqu’il meurt dans un terrible accident de voiture (au volant de sa porsche). Ironie du sort, une clause de son contrat lui interdisait les courses automobiles ou les conduites dangereuses durant toute la durée du tournage. Il est enterré aujourd’hui dans le Park Cemetery à Fairmount. Il aura appliqué à la lettre sa devise qu’il répéta plusieurs fois : " Vivre à fond, mourir jeune, faire un beau cadavre ".
Incontestablement, le talent de James Dean conserve une influence durable sur la jeunesse. Aujourd’hui encore, des adolescents se reconnaissent dans ses personnages de rebelle. James Dean laisse une trace importante, universelle et intemporelle dans le monde du cinéma.
Sa filmographie :
1951 : Baïonette au canon (Fixed Bayonets !) de Samuel Fuller
1952 : La Polka des marins (Sailor Beware) de Hal Walker
1952 : Qui donc a vu ma belle ? (Has Anybody Seen My Gal ?) de Douglas Sirk
1953 : L’Homme de bonne volonté (Trouble Along the Way) de Michael Curtiz
1955 : À l’est d’Éden (East of Eden) d’Elia Kazan
1955 : La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause) de Nicholas Ray
1956 : Géant (Giant) de George StevensRécompenses :
1955 : nomination à l’Oscar du meilleur acteur pour À l’est d’Eden
1956 : nomination à l’Oscar du meilleur acteur pour Géant
1956 : Golden Globe (posthume) du meilleur acteur dans un drame pour À l’est d’Eden
1957 : Henrietta Award (posthume)Le site officiel : http://www.jamesdean.com/
Il existe beaucoup de clichés noir / blanc de James Dean, qui s’amusait d’ailleurs beaucoup de toute l’attention portée à ces clichés. Parmi les plus connus et les plus beaux, ceux du photographe Roy Schatt sont les plus emblématiques. Roy Schatt, photographe américain des stars hollywoodiennes des années 50, était l’ami et le photographe attitré de Jimmy qu’il initiera à la passion de la photo.
Deux livres pas mal faits sur la vie de Jimmy :
Jean-Philippe Guerand, James Dean. Éditions Folio biographies, 2005. 360pp, 17cm.
Michel Bulteau, James Dean : un beau cadavre. Monaco : Éditions du Rocher, 2005. 147 pp
Article, mercredi 11 mars 2009 par jolieSources
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