• Darrieux Danielle

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    Danielle Darrieux naît le 1er mai 1917 à Bordeaux.

     

    Danielle Darrieux

    Elle est la soeur de l’acteur Olivier Darrieux.

    Elle passe son enfance à Paris où elle devient élève violoncelliste au Conservatoire à Paris.

    1er MAI !! Cette ACTRICE FRANCAISE fetera ses 100 ans !!

     

     

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    Son père meurt prématurément ce qui creuse un vide dans la vie de la jeune Danielle.

    Sa mère n’a pas d’autres choix que de travailler pour nourrir sa fille unique :

     

    elle devient professeur de chant.

     

    Danielle s’interesse de près aux talents de sa mère, tout comme elle,

    sa voix est juste et claire.

    C’est par l’intermédiaire du mari d’une élève de sa mère, Marie Serta, qu’elle passe des tests aux studios d’Epinay et décroche son 1er rôle qui lui apportera une gloire éternelle : »Le Bal » (1931) alors qu’elle n’a que 14 ans !! Elle signe un contrat de 5 ans.

     

     

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    Elle n’a jamais pensait devenir actrice et n’a donc pris aucun cours d’art dramatique.

     

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    Dans les années 30, elle devient la jeune 1ère idéale du cinéma français où elle a connu un succès considérable : elle a tourne encore en évoluant discrètement avec les années.

    Elle est déjà la vedette qui monte.

     Danielle Darrieux

    Sa carrière commence avec des rôles de gamine facétieuse et fantasque.

     

    Toujours dans les années 30, avec Albert Préjean, elle forme le couple de charme des comédies musicales dans 6 films.

    Pendant cette période, elle obtient le rôle principage avec le film

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    « Mauvaise Graine » (1933) de Billy Wilder remporte un certain succès.

     

    Le film sera tourné dans les rues de Paris.

     

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    En 1935, elle se marie avec Henri Decoin (1896-1969)

    jusq’au 6 septembre 1941.

    Danielle Darrieux

     

    Ils n’eurent aucun enfant.

      

      

      

      

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    En 1935, Anatole Litvak lui offre un rôle plus dramatique.

    Grâce à »Mayerling » (1936)

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    avec Charles Boyer, elle interprète une fragile

    et touchante comtesse Marie Vetsera.

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    C’est une révélation :

     

    Elle se montre émouvante, spontanée et naturelle.

    Le film connaît un succès mondial, Hollywood lui ouvre grands ses portes.

     

     

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    C’est la consécration internationale,

    elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal.

     

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    Elle tourne son 1er film américain en 1938 :

     

    »La Coqueluche De Paris » avec Douglas Fairbanks Jr.

      

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    Pourtant, la vie mondaine hollywoodienne l’ennuie et l’exaspère.

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    Elle casse son contrat et rentre en France.

     

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    Elle est accueillit les bras ouverts et les propositions profusent :

    elle est en mesure de choisir ses rôles.

    Elle apparaît dans « Katia » (1938) où

    elle obtient le rôle principal mais ce n’est

    pas l’un de ses films les plus importants.

     

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    Elle joue notamment dans « Battement De Coeur » (1940),

     

    « Premier Rendez-Vous » (1941), « Caprices » (1942) et

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    »La Fausse Maîtresse » (1942) qui rencontrent tous du succès.

    Elle se retire en raison de son second mariage avec Porfriro Rubirosa

     

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    (1909-1965) du 18 septembre 1942 jusqu’en mai 1947.

     

     

     

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    Ils n’eurent aucun enfant.

     

    Cette union se passe mal parce que son époux est

    l’ambassadeurde Saint-Domingue soupçonné soupçonné d’espionnage

    contre l’Allemagne au point d’y être interné.

     

     

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    Lorsqu’il est libéré,

     

    Danielle rompt son contrat avec la Continental et passe la fin de la guerre en résidence surveillée à Megève puis, sous un faux nom, dans la région parisienne.

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    En 1948, elle se marie une dernière fois avec Georges Mitsinkidès jusqu’en ??.

    Ils n’eurent aucun enfant.

     

     

    En 1946, elle fait son retour sur les écrans avec « Au Petit Bohneur » (1946) qui remporte un grand succès.

     

    Dès lors, elle tourne costamment, on peut citer quelques titres comme :

     

    « Adieu Chérie » (1946),

    « Occupe-Toi D’Amélie » (1949),

    « La Ronde » (1950) avec Simone Signoret et Simone Simon,

    « La Vérité Sur Bébé Donge » (1952) avec Jean Gabin,

    « Adorables Créatures » (1952),

    « Le Bon Dieu Sans Confession » (1953),

    « Le Rouge Et Le Noir » (1954) avec Gérard Philipe,

    « Napoléon » (1955)…

     

     

    Mais depuis les années 50, ses rôles sont secondaires en raison de son âge, ce qui ne l’empêche pas de tourner dans de grands films comme

    « Si Paris Nous Etait Conté » (1956),

    « Le Salaire Du Péché » (1956),

    « Le Septième Ciel » (1958),

    « Le Désordre Et La Nuit » (1958) avec Jean Gabin,

    « La Vie A Deux » (1958) avec Pierre Brasseur,

    « Meurtres En 45 Tours » (1959)…

    il y en a bien trop encore !!

     

     

    Les années 2000 ne l’ont pas arrêtées, elle est passée au cinéma dans « Ça Ira Mieux Demain » (2000) avec Nathalie Baye, Isabelle Carré et Jean-Pierre Darousin, « 8 Femmes » (2001) au casting exceptionnel : Catherine Deneuve, Isabelle Hupert, Emmanuel Béart, Fannie Arden et Virginie Ledoyen, « Une Vie A T’Attendre » (2004) avec Nathalie Baye et Patrick Bruel ou encore « Nouvelle Chance » (2006) avec Arielle Dombasle.

     

     

     

    Cette année 2007 est encore remplit pour Danielle. Prochaînement, elle apparaîtra dans 2 nouveaux films :

     

    « Persepolis » (où elle prête sa voix) et « L’Heure Zéro » (2007) avec Laura Smet.

     

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    SOURCES
    D.R.
     
     
     
     
     
     
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    Mon Oncle
    De Jacques Tati
    Avec Jacques Tati, Jean-Pierre Zola, Alain Becourt
    France/Italie, 1958, 1h50
    Date de sortie : 10 mai 1958
    Date de reprise : 18 décembre 2013

    Copie neuve restaurée. Dès 6 ans

    Synopsis  

    Le petit Gérard aime passer du temps avec son oncle, M. Hulot, un personnage rêveur et bohème qui habite un quartier populaire et joyeux de la banlieue parisienne. Ses parents, M. et Mme Arpel, résident quant à eux dans une villa moderne et luxueuse, où ils mènent une existence monotone et aseptisée. Un jour que Gérard rentre d’une énième virée avec son oncle, M. Arpel prend la décision d’éloigner son fils de M. Hulot. Il tente alors de lui trouver un travail dans son usine de plastique, tandis que sa femme lui organise un rendez-vous galant avec l’une de leurs voisines…

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    Monsieur Hulot est de retour avec une comédie irrésistible à l’humour corrosif !

     Troisième long-métrage de Tati sorti en 1958, Mon Oncle est l’un des chefs-d’oeuvre burlesques du cinéma français. Cinq ans après Les Vacances de Monsieur Hulot, le cinéaste campe à nouveau le personnage du fantasque M. Hulot et, à travers lui, dénonce avec humour et subtilité les mutations de la société française des Trente Glorieuses, ou plutôt l’usage que certains en font.

     

     

     

    Avec d’un côté le monde moderne incarné par les Arpel, et de l’autre le monde « ancien » représenté par M. Hulot et son voisinage, Mon Oncle témoigne de la modernité grandissante et de l’artificialité des relations qui en découle, à travers une mise en scène d’une précision quasi géométrique et une utilisation habile du son.

     

     

     

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    Plus d’un demisiècle plus tard, Mon Oncle reste toujours aussi drôle et percutant.

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    Le succès de Mon Oncle

    Après avoir obtenu le prix spécial du jury à Cannes en 1958, Mon Oncle a connu beaucoup de succès outre-atlantique.

     

     

    Jacques Tati a même beaucoup travaillé à la traduction anglaise de son oeuvre par souci de compréhension, ce qui lui valut d’élogieux articles. Par ailleurs, il remporte le prix de la critique new-yorkaise dans la catégorie meilleur film étranger en 1958, l’oscar du meilleur film étranger le 6 avril 1959 et le prix français de la critique en 1959; c’est sans compter la reconnaissance internationale en Espagne, au Brésil ou au Mexique. Notons enfin qu’à l’occasion des 20 ans de sa mort, le festival de Cannes lui a rendu hommage en reconstruisant la villa Arpel, principal décor du film.

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    Les chiens dans Mon Oncle

    Lors du tournage de Mon Oncle, Jacques Tati a eu besoin de dizaine de chiens pris à la fourrière. Malgré les difficultés rencontrées par l’équipe technique (ils attendaient de longs moments qu’un animal daigne faire ses besoins sur un bec de gaz… et le temps c’est de l’argent), l’ensemble du casting s’est attaché aux animaux. Déterminé à ne pas les ramener à la fourrière, Tati passe une petite annonce et déclare la chose suivante : « Alors ça a été fabuleux: nous avons reçu tellement de demandes! Les bonnes femmes se bousculaient, ils ont été répandus dans tout Paris. Il y en a un qui s’est installé avenue du bois.Très chic. Chien élégant…« 

    Fiche technique

    • Réalisation : Jacques TATI
    • Scénario oridiganl : Jacques TATI, avec la collaboration artistique de Jacques LAGRANGE et Jean L’HÔTE
    • Assistants réalisateurs : Henri MARQUET, Pierre ÉTAIX
    • Avec : Jacques TATI, Jean-Pierre ZOLA, Alain BECOURT, Lucien FREGIS, Dominique MARIE, Betty SCHNEIDER, André DINO, Pierre ÉTAIX, Adrienne SERVANTIE, Yvonne ARNAUD, Adelaïde DANIELI, Jean-François MARTIAL
    • Images : Jean BOURGOIN
    • Montage : Suzanne BARON
    • Musique : Frank BARCELLINI et Alain ROMANS
    • Décors : Henri SCHMITT
    • Producteur délégué : Louis DOLIVET 
    • Producteur associé : Alain TEROUANNE
    • Directeur de production : Bernard MAURICE
    • Consultant du film : Fred ORAIN

     

     

     

     

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