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    Marie Magdalene Dietrich naquit le 27 décembre 1901 au numéro 65 de la Leberstrasse, Rote Insel à Schöneberg, maintenant un arrondissement de Berlin, Allemagne.

     

    Elle était la plus jeune de deux soeurs (sa soeur Elisabeth étant un an plus vieille) de Louis Erich Otto Dietrich et Wilhelmina Elisabeth Josephine Felsing, qui avait contracté mariage en décembre 1898.

     

    Sa mère était issue d’une famille aisée de Berlin qui possèdait une usine de fabrication d’horloges et son père étaitun lieutenant de police. Son père dédéda en 1907. Son meilleur ami, Eduard von Losch, un aristocrate premier lieutenant des Grenadiers, courtisa Wilhelmina et ils finirent par se marier en 1916, mais il décéda un peu plus tard des blessures contractées durant le 1ère guerre mondiale.

     

     

     

     

    Eduard von Losch ne reconnut jamais officiellement les enfants Dietrich, comme il l’a été parfois annoncé. Elle était surnommée "Lena" et "Lene" (prononcez Lay-neh) au sein de la famille.

    Aux alentours de l’âge de 11 ans, elle contracta ses deux prénoms pour former "Marlene".

     

     


    Marlene Dietrich fréquenta l’école des filles Auguste-Viktoria de 1907 à 1917 et fut diplômée de l’école Victoria-Luise (maintenant le Lycée Goethe de Berlin-Wilmersdorf), l’année suivante. Elle étudia le violon et à l’adolescence commença à s’intéresser au théâtre et à la poésie.

     

     

     

     

    Ses rêves de devenir une concertiste s’évanouirent rapidement après une blessure au poignet, mais en 1922 elle fut employée comme violoniste dans un orchestre qui accompagnait la projection de films muets dans un cinéma de Berlin – son premier job, dont elle fut licenciée après seulement quatre semaines.

     


    Ses premières apparitions en professionnelle sur les planches furent en tant que chorus girl pour une tournée du Girl-Kabarett de Guido Thielscher, une sorte de divertissement approchant du vaudeville, et pour les revues de Rudolf Nelson à Berlin.

     

    En 1922, Marlene Dietrich auditionna sans succès pour entrer à l’école d’art dramatique du directeur et impresario Max Reinhardt; cependant, elle se retrouva bientôt employée dans son théâtre en tant que chorus girl et joua des petits rôles dans des drames, sans au départ attirer l’attention. Elle fit ses débuts au cinéma comme silhouette dans un film de 1922, So sind die Männer.


    Elle rencontra son futur mari, Rudolf Sieber, sur le plateau de tournage d’un autre film fait cette même année, Tragödie der Liebe. Marlene Dietrich et Rudolf Sieber se marièrent lors d’une cérémonie civile à Berlin, le 17 mai 1923. Leur seul enfant, Maria Elisabeth Sieber, naquit le 13 décembre 1924.

     

     

     

     

     

     

     


    Marlene Dietrich continua à travailler au théâtre et au cinéma à Berlin et Vienne tout au long des années 1920. Sur les planches, elle eut des rôles de diverses importances dans des pièces de Frank Wedekind, Pandora's Box, de William Shakespeare, La Mégère Apprivoisée et Le Songe d’une Nuit d’Eté et de George Bernard Shaw, Back to Methuselah et Misalliance.

     

    Ce fut cependant dans des revues musicales comme Broadway, Es Liegt in der Luft and Zwei Krawatten, qu’elle attira le plus l’attention.

     

     

     

    A la fin des années 1920, Marlene Dietrich tînt aussi des rôles d’une importance certaine au cinéma, dont dans Café Elektric (1927), Ich küsse Ihre Hand, Madame (1928) et Das Schiff der verlorenen Menschen (1929).


    En 1929, Marlene Dietrich décrocha le rôle qui allait être primordial pour sa carrière, celui de Lola-Lola, une chanteuse de cabaret qui causait la chute d’un instituteur jusque là respecté dans le film de la UFA, L’Ange Bleu (1930). Le film fut réalisé par Josef von Sternberg, qui, par la suite fut crédité de la découverte de Marlene Dietrich.

     

    Le film est aussi remarquable pour avoir introduit la chanson qui devait être sa marque de fabrique "Falling in Love Again", que Marlene Dietrich enregistra pour Electrola. Elle fit d’autres enregistrements dans les années 1930 pour Polydor et Decca.

     

     

     

     


    Grâce au succès international de l’Ange Bleu et avec l’encouragement et la promotion de Josef von Sternberg, qui s’était déjà établi à Hollywood, Marlene Dietrich déménagea alors aux Etats-Unis pour un contrat avec Paramount Pictures. Le studio chercha à présenter Marlene Dietrich comme la réponse allemande à la sesation suédoise Greta Garbo de la MGM.

     

     


    Marlene Dietrich fut la star de 6 films réalisés par Josef von Sternberg pour Paramount entre 1930 et 1935: Josef von Sternberg travailla énormément pour faire de Dietrich l’image de la femme fatale. Il l’encouragea à perdre du poids et la coacha intensivement comme actrice – elle, en retour, avait la volonté de croire en lui et suivait aveuglément ses consignes directoriales impérieuses que peu d’autres actrices auraient accepté.


    Dans leur première collaboration américaine, Cœurs Brûlés, elle incarnait encore une chanteuse de cabaret ; le film est surtout resté célébre pour la séquence dans laquelle elle entonnait une chanson habillée en homme avec une cravate blanche et embrassait une autre femme, scène très provocante pour l’époque. Le film lui rapporta sa première nomination à l’Oscar.


    Cœurs Brûlés fut suivi par Agent X27 (Marlene Dietrich y ayant un rôle d’espionne, genre Mata Hari) et Blonde Venus. Shanghai Express fut le plus gros succès au box-office du duo Von Sternberg-Dietrich. Leurs deux derniers films, L’Impératrice Rouge et La Femme et le Pantin — le plus stylisé de leurs collaborations — furent leurs aventures commerciales les moins rentables. Marlene Dietrich remarquera plus tard que ce fut dans La Femme et le Pantin qu’elle fut au top de sa beauté.

     

     

     


    La partie cruciale de l’effet global que créa Josef von Sternberg était son énorme habileté à utiliser les éclairages pour photographier Marlene Dietrich avec un effet optimum — l’utilisation de la lumière et de l’ombre, dont l’impact de la lumière passant à travers un voile ou des persiennes à lattes (comme par exemple dans Shanghai Express) — qui, combiné avec une scrupuleuse attention à choisir les bons décors et costumes, fait que cette série de films figure parmi les plus stylisés de l’histoire du cinéma.

     

     

     

    Les critiques débattent encore aujourd’hui sur la part qui revient effectivement à Josef von Sternberg et celle qui incombe à Marlene Dietrich, mais beaucoup s’accordent à dire qu’aucun des deux n’atteignit plus ces sommets après que la Paramount eut licencié von Sternberg et que les deux arrêtèrent de travailler ensemble.


    Le premier film de Dietrich après la fin de sa collaboration avec von Sternberg fut celui de Frank Borzage, Desire (1936), un succès commercial qui offrit à Marlene Dietrich une opportunité de s’essayer à la comédie romantique.

     

    Son projet suivant, I Loved a Soldier (1936) se termina dans la pagaille quand le film fut abandonné pendant plusieurs semaines à cause de problèmes de script et des chamailleries existantes antre la star et le réalisateur.

     

     

     


    Des offres extravagantes éloignèrent Dietrich de la Paramount pour faire Le Jardin d’Allah (1936) pour le producteur indépendant David O. Selznick (elle reçut $200,000) et pour le film anglais d’Alexander Korda, Le Chevalier sans Armure (1937) (pour un salaire de $450,000).

     

    Bien qu’elle était alors l’une des stars les mieux payées, ses films étaient chers à produire et aucun de ces deux derniers films ne furent financièrement rentables.

     

     

    A cette époque, Marlene Dietrich occupait le 126ème rang au box office et les exposants la qualifièrent du sobriquet de "Box Office Poison" (aux côtés d’autres stars comme Fred Astaire, Joan Crawford, Dolores del Río, Mae West et Katharine Hepburn).

     


    Alors qu’elle était à Londres, des officiels du parti nazi l’approchèrent et lui offrirent des contrats mirobolants, si elle acceptait de revenir en Allemagne pour être la star du IIIème Reich.

     

    Elle refusa leurs offres et entreprit, en 1937, les formalités pour devenir une citoyenne américaine.

     

     


    Elle retourna à la Paramount pour tourner un autre film romantique, make another romantic comedy, Angel (réalisé par Ernst Lubitsch): l’accueil fait à ce film fut si tiède que Paramount racheta à Dietrich le reste de son contrat. Quand les proposition de tournage des autres studios chutèrent, Marlene Dietrich et sa famille s’envolèrent pour des vacances prolongées en Europe.

     

     

     


    En 1939, elle accepta l’offre du producteur Joe Pasternak (et une baisse de salaire) pour jouer un rôle à contre-courant dans son premier film depuis deux ans : celui d’une fille de saloon, Frenchie, dans le western Femme ou Démon, face à James Stewart.

     

    Ce rôle grivois relança sa carrière et The Boys in the Back Room, la chanson qui introduisait le film, devint un hit quand elle l’eut enregistré pour Decca. Elle joua des rôles similaires dans La Maison des Sept Péchés (1940) et Les Ecumeurs (1942), tous deux face à John Wayne.

     

     


    Bien que Marlene Dietrich ne regagna pas complètement la gloire de ses premières années, elle continua à tourner au cinéma, et tout particulièrement pour de grands réalisateurs comme Billy Wilder, Fritz Lang, Alfred Hitchcock et Orson Welles, dans des films dont

     

    La Scandaleuse de Berlin (1948),

     

    Le Grand Alibi (1950),

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    L’Ange des Maudits (1952),

     

    Témoin à Charge (1957) et

     

    La soif du Mal (1958).

     


    Marlene Dietrich était connue pour avoir de fortes convictions politiques, qu’elle aimait faire connaître.

     


     

     

    Dans des interviews, Marlene Dietrich affirma qu’elle avait été approchée par le parti nazi pour retourner en Allemagne, mais qu’elle l’avait envoyé paître. Marlene Dietrich, une ardente anti-Nazi, devint citoyenne américaine en 1939.

     


    En décembre 1941, les Etats-Unis entrèrent dans la seconde guerre mondiale et Marlene Dietrich devint l’une des premières célébrités à collecter des titres d’emprunt de guerre.

     

    Elle fit une tournée de janvier 1942 à septembre 1943 (se produisant devant 250,000 hommes de troupe sur le front du Pacifique) et il est rapporté qu’elle aurait vendu plus d’emprunts de guerre comme n’importe quelle autre star.

     

     

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    Durant deux autres tournées pour l’USO en 1944 et 1945, elle se produisit devant les troupes alliées sur les lignes de front en Algérie, Italie, Angleterre et France et entra en Allemagne avec les généraux James M. Gavin et George S. Patton.

     

    Quand on lui demanda, pourquoi elle avait fait tout cela, malgré l’évident danger d’être à quelques kilomètres des lignes allemandes, elle répondit, "aus Anstand" — "par simple décence".

     

     


    Sa revue, avec le futur pionnier de la télévision Danny Thomas en première partie, comprenait les chansons de ses films, des numéros avec une scie musicale (une habileté qu’elle avait originellement acquise à Berlin dans les années 1920), et un prétendu numéro de télépathie. Dietrich annonçait à l’auditoire qu’elle pouvait lire dans les esprits et leur demandait de se concentrer fortement sur quelque chose qui leur passait dans la tête.

     

     

    Puis elle marchait en direction d’un soldat et lui demandait honnêtement, "Oh, pense à quelque chose d’autre. Je ne peux décemment pas parler de cela!" .

     

    Des journaux catholiques américains publièrent des articles se plaignant de cette partie du spectacle de Dietrich.

     

     

     

     

     


    En 1944, la Morale Operations Branch de l’Office of Strategic Services (OSS) initia le projet Musac, des émissions de propagande musicales destinées à démoraliser les troupes ennemies.

     

     

     

     

     

    Marlene Dietrich, la seule interpréte de qui on s’assura que ses enregistrements fussent délivrés uniquement pour l’OSS, enregistra un certain nombre de chansons en allemand dont Lili Marleen, une des chansons préférées des deux camps du conflit. William Joseph Donovan, chef de l’OSS, lui écrivit, "Je vous suis personnellement grandement redevable pour votre générosité à avoir fait ses enregistrements pour nous."

     

     A la fin de la guerre en Europe, Marlene Dietrich se réunit avec sa soeur Elisabeth et sa famille.

     

    La famille résidait dans la ville allemande de Belsen durant toute la guerre, y exploitant un théâtre pour les officiers nazis et les officiels qui venaient visiter le camp de concentration de Bergen-Belsen. Marlene Dietrich intercéda pour ses parents auprès des représentants des forces alliées, les mettant à l’abri d’éventuelles poursuites pour faits de collaboration avec les nazis.

     

    Marlene Dietrich fut récompensée par l’octroi de la Medal of Freedom par les Etats-Unis en 1947.

     

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    Elle dit que c’était la réalisation dont elle était la plus fière. Elle reçut aussi le Légion d’Honneur des mains du gouvernement français en reconnaissance de son comportement durant la guerre.

     


    Du début des années 1950 au milieu des années 1970, Marlene Dietrich travailla presqu’exclusivement comme artiste de cabaret grassement rémunérée, se produisant en direct dans les grands théâtres des villes majeures du monde entier.

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    En 1953, Marlene Dietrich se vit offrir un salaire substantiel pour l’époque de 30 000 dollars par semaine pour apparaître au Sahara Hotel de Las Vegas.

     

     

    Le show était court, ne consistant qu’en quelques chansons associées à sa personnalité. Sa purement audacieuse "robe transparente" — un déshabillé de nuit orné de perles en soie soufflé, qui donnait l’illusion de la transparence — dessinée par Jean Louis, amena une grosse publicité.

     

     

    Ce spectacle fut si populaire qu’elle signa un contrat pour le reproduire au Café de Paris à Londres l’année suivante, et son contrat à Las Vegas fut également renouvelé.

     

     


    Dietrich employa Burt Bacharach comme arrangeur musical dès le milieu des années 1950 ; ensemble ils redessinèrent le spectacle du nightclub pour en faire un one-woman show plus ambitieux avec un répertoire plus étendu. Son répertoire comportait des chansons de ses films ainsi que des chansons populaires du répertoire de l’époque.

     

     

     

    Les arrangements de Bacharach aidaient à masquer la tessiture de voix limitée de Dietrich – elle était contralto – et lui permettaient de chanter avec un effet dramatique maximal ; ensemble, ils enregistrèrent 4 albums et plusieurs singles entre 1957 et 1964.

     


    Elle devait souvent faire la première partie de ses shows habillée dans une de ses robes hyper-moulantes avec une veste à col de cygne et se changer du haut jusqu’en bas pour la deuxième partie de son spectacle. Cela l’autorisait à entonner des chansons du repertoire masculine, comme "One For My Baby" et "I've Grown Accustomed to Her Face".

     


    "Elle ... transcende son matériel," selon Peter Bogdanovich. "Que ce soit un inconstant vieil air comme 'I Can't Give You Anything But Love, Baby' ... une chanson d’amour allemande à l’eau de rose, 'Das Lied Ist Aus' ou une chanson française comme 'La Vie en Rose', elle apporte toujours une touche d’aristocratie, bien qu’elle ne fréquenta jamais cette sphère ... un chant populaire, 'Go 'Way From My Window' n’a jamais été interprété avec autant de passion, et avec elle 'Where Have All the Flowers Gone? n’est pas seulement un autre air anti-guerre mais une tragique dénonciation de nous tous."

     

     

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    Francis Wyndham offre une approche plus critique du phénomène Marlene Dietrich en concert. Il écrivit en 1964: "Ce qu’elle fait n’est ni difficile ni divertissant, mais en fait ce qu’elle fait, remplit de plaisir les yeux des spectateurs… Il faut être deux pour faire un tour de passe-passe: la dextérité de la main de l’illusionniste et le désir du faire-valoir d’être trompé.

     

    A ces deux principes nécessaires ( ses propres compétences techniques et la sentimentalité de son auditoire), Marlene Dietrich en ajoutait un troisième — la mystérieuse force qui la faisait croire en son propre pouvoir de séduction. Ceux qui ne sont pas capables de partager cette croyance ont plutôt tendance à se flageller, contrairement à Marlene."

     


    Son recours aux vêtements moulants, aux liftings d’alors, non chirurgicaux, aux maquillages bien étudiés et aux perruques, combiné aux éclairages ad hoc, firent en sorte de préserver l’image empreinte de glamour de Marlene bien qu’elle vieillissait.

     


    Le retour de Marlene Dietrich dans son pays d’origine en 1960 pour une tournée de concerts suscita deux interrogations. Beaucoup d’allemands pensaient qu’elle avait trahi sa patrie par ses actions engagées durant la seconde guerre mondiale. Durant ses apparitions au Titania Palast theatre de Berlin, les protestataires chantèrent, "Marlene Go Home! »

     

     

     

     

    De l’autre côté, Marlene Dietrich fut chaudement accueillie par d’autres allemands, dont le maire le Berlin, Willy Brandt, qui avait été, comme Dietrich, un opposant aux Nazis qui dut s’exiler durant leur règne.

     

    La tournée fut artistiquement un triomphe, mais un échec financier. Elle entreprit aussi une tournée en Israël aux alentours de la même époque, qui fut bien perçue; elle y chanta quelques chansons en allemand, dont une version en 1962, de la chanson anti-guerre de Pete Seeger, "Where Have All the Flowers Gone", fracassant ainsi l’interdiction non officielle en Israël de l’utilisation de la langue germanique. Dietrich in London, un album du concert fut enregistré durant son passage, en 1964, au Queen's Theatre.

     

     



    Elle se produisit à deux reprises sur Broadway (en 1967 et 1968) et fut gratifiée d’un Tony Award spécial en 1968. En novembre 1972, I Wish You Love, une version du show de Marlene Dietrich Dietrich, fut filmée à Londres. Elle fut rémunérée $250,000 pour sa coopération, mais ne fut pas satisfaite du résultat. Le show fut diffusé au Royaume Uni sur la BBC et aux Etats-Unis sur CBS en janvier 1973.


    Alors agée de 60 ou 70 ans, la santé de Marlene Dietrich commença à décliner : elle survécut à un cancer du col de l’utérus en 1965 et souffrit d’une mauvaise circulation du sang dans les jambes. Marlene Dietrich devint de plus en plus dépendante aux anti-douleurs et à l’alcool.

     

     

     

     

    Une chute survenue au Shady Grove Music Fair de Washington DC en 1973 endommagea sa cuisse gauche, nécessitant une greffe de peau pour permettre à la blessure de se résorber.

     

    Elle se fractura la jambe droite en août 1974.


    En novembre 1973, Marlene Dietrich, alors âgée de 72 ans, tomba de la scène dans la fosse d’orchestre alors qu’elle essayait de serrer la main de son partenaire durant un show à Toledo, Washington, USA. On dit qu’elle n’avait pas eu de blessures, mais simplement déchirer sa robe.

     


    Cependant, sa carrière prit fin le 29 septembre 1975, quand elle chuta de nouveau et se fractura l’os de la cuisse durant un spectacle à Sydney, Australia. L’année suivante, son mari, Rudolf Sieber, décéda d’un cancer le 24 juin 1976.

     

     

     

     


    La dernière apparition de Marlene Dietrich au cinéma fut dans un rôle utiliatire dans Just a Gigolo (1979), avec David Bowie sous la direction de David Hemmings. Marlene Dietrich chanta aussi la chanson du générique qu’elle enregistra sur disque.

     

     

     

     


    Alcoolique et dépendante aux anti-douleurs , Marlene Dietrich se retira dans son appartement du 12 avenue Montaigne à Paris. Elle passa ses 11 dernières années de sa vie, partiellement grabataire, n’autorisant que peu de visites, dont les membres de sa famille et ses employés Durant cette époque, elle fut prolifique en lettres et en coups de téélphone.

     

    Son autobiographie, Nehmt nur mein Leben (Just Take My Life), fut publiée en 1979.

     


    En 1982, Marlene Dietrich accepta de participer à l’élaboration d’un film documentaire sur sa vie, Marlene (1984), mais refusa d’être filmée. Le réalisateur du film, Maximilian Schell, fut seulement autorisé à enregistrer sa voix. Il utilisa ses interviews avec elle comme base de son film, agrémenté de morceaux de films de sa carrière.

     

    Le film remporta plusieurs trophées européens et fut nominé pour l’Oscar de meilleur documentaire en 1984. Newsweek le qualifia de ‘film unique, peut-être le plus fascinant et le plus affectif des documentaires jamais fait sur une grande star hollywoodienne."

     


    En 1988, Marlene Dietrich enregistra une introduction parlée pour un album nostalgique de chansons fait par Udo Lindenberg.

     

     


    Elle commença une proche amitié avec le biographe David Bret, une des rares personnes autorisées à pénétrer dans son appartement parisien. Bret est censé être la dernière personne, en dehors de sa famille, à avoir pu discuter avec Marlene, deux jours avant sa mort:

     

    "Je l’ai appelée pour lui dire ; je t’aime et maintenant je peux mourir."

     

    Elle était en constante relation avec sa fille, qui venait régulièrement à Paris pour se rendre compte de l’état de santé de sa mère.

     

    Dans une interview au magazine allemand Der Spiegel en novembre 2005, la fille de Marlene Dietrich et son petit-fils affirmèrent qu’elle était politiquement active durant ces années.

     

    Elle resta en contact avec les leaders du monde par téléphone, dont notamment Ronald Reagan et Mikhail Gorbachev, ayant une facture mensuelle de 3000€.

     

    En 1989, son appel pour sauver les studios de Babelsberg de la fermeture fut relayé par la BBC Radio, et elle intervint à la télévision par le biais du téléphone, lors de la chute du mur de Berlin en 1990.

     


    Dietrich décéda d’une insuffisance rénale le 6 mai 1992 à l’âge de 90 ans à Paris. Un service funèbre fut célébré à La Madeleine à Paris devant 3,500 proches et en dehors de l’église, une foule de fans, le cercueil étant recouvert du drapeau français.

     

    Son corps fut rapatrié à Berlin, où il fut enterré au Städtischer Friedhof III, Berlin-Schöneberg, Stubenrauchstraße 43–45, dans le Friedenau Cemetery, près de la toimbe de sa mère et pas loin de l’endroit où elle naquit.

     

    En 2004 Helmut Newton fut enterré à ses côtés.


    Contrairement à sa vie professionnelle, qui fut soigneusement modelée et entretenue, la vie personnelle de Marlene Dietrich fut cachée du public. Marlene Dietrich, qui était bisexuelle, appréciait la prospère scène gay berlinoise des années 1920.

     


    Elle ne se maria qu’une fois, avec l’assistant-réalisateur Rudolf Sieber, qui devint plus tard une réalisateur assistant de Paramount Pictures en France, responsable du doublage en langue française. Son seul enfant, Maria Elisabeth Sieber, naquit à Berlin le 13 décembre1924.

     

    Elle deviendra plus tard une actrice, travaillant principalement pour la télévision, connue sous le nom de Maria Riva. Quand Maria donna la vie à son fils John en 1948, Marlene Dietrich fut affublée du qualificatif "de la grand-mère la plus glamour du monde".

     

    Après la mort de Dietrich, Maria Riva publia une franche biographie de sa mère, intitulée,

    Marlene Dietrich (1990).

     


    Tout au long de sa carrière Marlene Dietrich eut une chaîne sans fin d’aventures, quelques-unes éphémères, d’autres durant des décennies; elles se chevauchèrent souvent et furent la plupart du temps connues de son mari, à qui elle avait l’habitude de montrer les lettres d’amour de ses soupirants, de temps en temps annotées de détails croustillants.

     

     

    Quand Marlene Dietrich tourna Coeurs Brûlés, elle eut le temps d’avoir une aventure avec Gary Cooper, malgré la constante présence sur le plateau de la tempétueuse actrice mexicaine, Lupe Velez, avec qui Gary Cooper avait une relation amoureuse. Lupe Vélez dit un jour:

    "Si j’en avais eu l’opportunité, j’aurais arracher les yeux de Marlene Dietrich" .

     

     

    Durant le tournage de Femme ou Démon, Marlene Dietrich commença une relation avec sa co-star Jimmy Stewart, qui se termina après le film.

     

     

    En 1938, Marlene Dietrich rencontra et débuta une proche relation avec l’écrivain Erich Maria Remarque, et en 1941, avec l’acteur français et héros de guerre, Jean Gabin. Leur relation prit fin au milieu des années 1940.

     

     

     

     

    Elle eut aussi une relation avec l’écrivain cubo-américaine Mercedes de Acosta, qui fut à un moment l’amante de Greta Garbo.

     

    Sa dernière grande passion, alors qu’elle était cinquantenaire fut finalement avec l’acteur Yul Brynner, avec qui elle eut une relation qui dura plus d’une décennie; sa vie amoureuse continua alors qu’elle était septuagénaire.

    Elle compta John Wayne, George Bernard Shaw et John F. Kennedy parmi ses conquêtes.

     


    Elle fut élevée dans la religion protestante mais perdit sa foi sur le front après avoir entendu les prêcheurs des deux camps en appeler à Dieu pour justifier la guerre.

     

    "J’ai perdu ma foi durant la guerre et ne peut pas croire qu’ils sont tous là-haut, vire-voltant ou assis à une table.

     

    " Elle dit un jour:

     

    “Si Dieu existe, il a besoin de revoir ses plans. »

     
     
    DEMERVAL

    http://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?t=14733

     

     

     
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    lechrysantheme:

Tallulah Bankhead in The Cheat (1931)

     

     

     

    Tallulah Bankhead in The Cheat (1931)

     

     

     

     

     

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     Jean Seberg


    (JPEG)Le 8 septembre 1979 on retrouve à l’arrière d’une Renault 5 blanche sous un plaid, le corps sans vie de la comédienne Jean Seberg, disparue depuis plusieurs jours de son domicile parisien l’actrice qui semblait dépressive et malade s’est apparemment suicidée aux barbituriques et à l’alcool (plus de 8 gr dans son sang révèleront les analyses), cependant de nombreux doutes autour de ce suicide peuvent permettre de penser que toute la lumière n’a pas été faite sur cette tragédie.

     

    Découverte par le metteur en scène Otto Preminger qui cherchait une inconnue pour le rôle principal de Jeanne d’arc, le film sera un échec et c’est avec le mythique A bout de souffle de jean -Luc Godard que Seberg sera immortalisée à jamais, en incarnant le personnage de la petite marchande de journaux américaine.

     

    Elle entre dans la légende cinématographique. Pourtant déjà à cette époque, elle semble ne s’intéresser que modérément à sa carrière, préférant les engagements sociaux et politiques.

     

    Sa vie sentimentale semble être un échec. Son mariage avec le dandy François Moreuil tourne court.

    Elle rencontre bientôt un homme d’un tout autre calibre en la personne de Romain Gary célèbre écrivain international. Ils vivent ensemble une belle histoire d’amour et après la naissance de leur premier enfant Diego ils se marient le 16 octobre 1963.

     

    Tout en continuant à tourner des films inégaux, jean Seberg intensifie ses actions et ses engagements notamment en faveur des Black panthers.

     

     

     

     

    Elle soutient également la cause des Indiens d’Amérique victimes, selon elle, d’un pays qui s’enfonce dans le capitalisme en oubliant ses racines.

     

    Mise à l’index par l’industrie du cinéma, c’est bientôt le F.B.I qui décide de surveiller de très près la jeune militante.

     

    Filatures,intimidations,écoutes téléphoniques, rien ne lui est épargné.

    Le comble semble atteint lorsque, enceinte de son second enfant, la rumeur prétend que le bébé est le fruit de ses amours avec un leader des "Black panthers".

     

    Cette fois Jean Seberg craque. Déstabilisée, elle tombe gravement malade et accouche d’un bébé prématuré, une petite fille qui ne survit que quelques heures.

     

    Scandalisée, Jean Seberg, décide de porter son enfant en terre dans un cercueil de verre transparent pour que les photographes puissent voir la couleur blanche de la peau de son enfant.

     

     

    Après cette tragédie,les choses ne seront plus les mêmes pour l’actrice qui sombre dans une grave dépression. Ses amis s’éloignent et même ceux qu’elles a soutenus ne la suivent plus, on la juge encombrante, gênante.

      

    Son couple ne survit pas et malgré les liens forts qui l’unissent a Romain Gary,le couple divorce.

     

    Elle se console auprès du réalisateur Dennis Berry fils du comédien Jack Berry qui dut quitter les Etats -unis victime du maccarthysme et se réfugia en France pour continuer une carrière sans grand intérêt.

     

    Bientôt une nouvelle rumeur se répand à nouveau.

     

    On murmure que jean Seberg sympathisante des officiels algériens du F.L.N a une liaison avec Aziz Bouteflika actuel président algérien alors premier ministre.

     

    Le gouvernement algérien décide alors de prendre ses distances avec l’actrice et elle est interdite de séjour en Algérie.

     

    Si cette rumeur n’a jamais pu être confirmée, une chose est sûre, Jean Seberg quitte Dennis Berry pour s’installer en compagnie d’un individu plutôt louche Ahmed Asni, que la police française soupçonne de trafic international de stupéfiants.

     

     

    L’homme est violent, intolérant et bat Jean à de nombreuses reprises. De plus, il décide de diriger la carrière et les choix de la comédienne qui vit un cauchemar auprès de cet homme qui l’exploite et la vole.

     

     

    le 29 Août, elle téléphone à ses proches. Paniquée, elle raconte qu’elle est en danger et qu’elle est malgré elle mêlée à un trafic international de drogue. Personne ne la prend au sérieux et on pense ( à tort) qu’elle délire.

     

     

     

    Pourtant, c’est le lendemain qu’elle disparaît de son domicile du 125 rue de Longchamp.

    Son corps sera retrouvé onze jours plus tard. Ahmed Asni ayant signalé à la police qu’elle était partie nue sous son manteau une bouteille d’eau à la main.

     

    Alors cette menace était-elle réelle ?

    on est en droit de le penser.

    Pour Romain Gary qui a bien connu la jeune femme et a conservé avec elle jusqu’à la fin de sa vie des liens étroits,la vérité est ailleurs.

    Pour l’ancien mari de jean , cette mort n’est pas un suicide, il accuse clairement le F.B.I d’avoir éliminé Jean Seberg supposée être un important support financier des Black panthers.

     

    25 ans après le mystère de cette tragique disparition reste entier et de nombreux doutes subsistent autour de l’enquête et de ses conclusions hâtives.

    Triste fin pour une jeune femme qui avait choisi de vivre dans la vie réelle plutôt qu’au cinéma des choses intenses et fortes et qui aura payé de sa vie ses convictions et ses choix.



    Publié le 25 octobre 2006 parJimbo

    http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=1261

     

     

     

     

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    Wallace Fitzgerald Beery naquit à Clay County, Missouri près de Smithville, le 1er avril 1885. Etant le plus jeune fils de Noah Webster Beery et de Frances Margaret Fitzgerald, Wallace et ses frères William C. Beery et Noah Beery devinrent des acteurs à Hollywood. La famille Beery quittèrent leur ferme dans les années 1890 et déménagea près de Kansas City,
    Missouri où le père fut employé comme officier de police.
     
      
    Wallace Beery fréquenta la Chase School de Kansas City et prit également des leçons de piano, mais ne montra que peu d’aptitudes aux matières académiques. Il s’enfuit de la maison à deux reprises, la première fois revenant chez lui après une courte période et quittant l’école pour travailler dans une gare ferroviaire comme nettoyeur de chaudières. Wallace Beery s’enfuit une deuxième fois de chez lui à l’âge de 16 ans pour rejoindre le Ringling Brothers Circus comme assistant du dresseur d’éléphants. Il le quitta deux ans plus tard, après avoir été griffé par un léopard.
     
    Wallace Beery rejoignit son frère Noah à New York City en 1904, trouva du travail dans un opéra comique comme baryton et commença à apparaître sur Broadway ainsi que dans troupes estivales. Son premier rôle le plus notable survint en 1907 quand il fut la vedette de The Yankee Tourist, y recevant de bonnes critiques. En 1913, il déménagea à Chicago pour travailler pour les studios Essanay, tout en étant casté sous le nom de Swedie, La Femme de Ménage Suédoise, un personnage masculin travesti. Plus tard, il oeuvra pour les studios Essanay situés à Niles, Californie.
     
    En 1915, Wallace Beery fut la vedette avec son épouse Gloria Swanson de Sweedie Goes to College. Le mariage ne survécut pas à ses abus de boissons. Wallace Beery commença à interpréter des rôles de méchants et en 1917 incarna Pancho Villa dans Patria à un moment où Pancho Villa était encore actif à Mexico. Wallace Beery reprendra le rôle 17 ans plus tard pour un des plus grands succès de la MGM.
    Parmi les rôles muets de Wallace Beery les plus significatifs figurent ceux du Professeur Challenger dans Le Monde Perdu, d’après Sir Arthur Conan Doyle (1925), de Richard Coeur de Lion dans Robin des Bois avec Douglas Fairbanks et dans L’esprit de la Chevalerie, Le Dernier des Mohicans (1920), Fatty l’intrépide shérif (1920 avec Roscoe Arbuckle), Vaincre ou Mourir(1926), Now We're in the Air (1927), The Usual Way (1913), Casey at the Bat (1927) et Les Mendiants de la Vie(1928) avec Louise Brooks.
     
    La puissante voix de basse et l’air d’ours mal léché de Wallace Beery devinrent ses images de marque quand Irving Thalberg lui fit signer un contrat avec la MGM à la fin de l’ére du muet.
     
    Wallace Beery incarna le sauvage prisonnier "Butch", un rôle initialement prévu pour Lon Chaney Sr, dans le très célèbre film carcéral de 1930, The Big House, pour lequel il fut nominé pour l’Oscar du meilleur acteur. La même année, il joua dans Min and Bill (face à Marie Dressler), le film qui le propulsa à la tête du box office. Il poursuivit avec Le Champion en 1931, remportant cette fois l’Oscar du meilleur acteur et avec le rôle de Long John Silver dans L’Ile au Trésor (1934). Il reçut une médaille d’or du festival du film de Venise pour sa deuxième interprétation du personnage de Pancho Villa dans Viva Villa! (1934) avec Fay Wray.
      
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    (Lee Tracy devait initialement apparâitre dans le film jusqu’au moment où, saoûl, il urina du balcon sur une foule de mexicains se trouvant en-dessous ; la carrière de Lee Tracy ne se remit jamais de cet incident.) Parmi les autres films de Wallace Beery, il faut retenir Billy the Kid (1930) avec Johnny Mack Brown, The Secret Six (1931) avec Jean Harlow et Clark Gable, Hell Divers (1931) avec Clark Gable, Grand Hotel (1932) avec Joan Crawford, Tugboat Annie (1933) avec Marie Dressler, Dinner at Eight (1933) face à Jean Harlow, The Bowery avec George Raft, Fay Wray et Pert Kelton la même année, China Seas (1935) avec Clark Gable et Jean Harlow et la pièce d’ Eugene O'Neill, Ah, Wilderness! (1935) dans le rôle d’un oncle ivrogne, rôle qui sera plus tard repris à Broadway par Jackie Gleason dans une version musicale. Durant les années 1930, Wallace Beery fut l’une des 10 stars les plus populaires du box office, et, à un moment, son contrat avec la MGM stipulait qu’il devait être payé un dollar de plus que n’importe quel autre acteur du studio, le faisant de ce fait l’acteur le mieux payé du monde.
     
      
      
      
    Il fut la vedette de plusieurs comédies avec Marie Dressler et Marjorie Main, mais sa carrière commença à décliner dans cette dernière décennie. En 1943 son frère Noah Beery, Sr. apparut avec lui dans un film de propagande de guerre, Salute to the Marines, film qui fut suivi par Bad Bascomb (1946) et The Mighty McGurk (1947). Il resta en haut de l’affiche et aucun des films de Wallace Beery durant l’époque du parlant ne perdit d’argent au box office; ses films étaient particulièrement populaires dans les régions méridionales des Etats-Unis, spécialement les petites villes et cités.
     
      
      
    La première épouse de Wallace Beery fut l’actrice Gloria Swanson; les deux apparurent ensemble à l’écran. Bien que Wallace Beery apprècia sa popularité acquise grâce aux courts métrages mettant en scène le personnage de Sweedie, sa carrière avait subi un plongeon et durant son mariage avec Gloria Swanson, il se reposa sur elle pour faire faire vivre le ménage.
     
     
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    Selon l’autobiographie de Gloria Swanson, Wallace la dupa en lui faisant avaler un produit abortif, alors qu’elle était enceinte, ce qui lui fit perdre son bébé. La seconde épouse de Wallace Beery fut Rita Gilman. Ils adoptèrent Carol Ann, la fille du cousin de Rita Gilman.
      
    A l’instar de son premier mariage, son deuxième se termina par un divorce.
     
    Selon le livre d’E.J. Fleming, The Fixers (au sujet des légendaires fixers (personnes chargées de régler les problèmes des stars)de la MGM, Eddie Mannix et Howard Strickling), Wallace Beery, le gangster Pat DiCicco et Albert R. "Cubby" Broccoli (qui était aussi le cousin de DiCicco et le futur producteur des films de James Bond ) battirent prétendument à mort l’acteur Ted Healy dans le parking de la boîte de nuit, Le Trocadéro, en 1937.
      
    Le livre affirme que Wallace Beery fut envoyé en Europe par le studio pendant quelques mois, pendant qu’une histoire était montée pour alléguer que trois universitaires avaient tué Ted Healy. Le bureau de l’Immigration confirme que Wallace Beery fit un voyage de quatre mois en Europe, immédiatement après la mort de Ted Healy, et ce jusqu’a
    u 17 avril 1938.
      
    Un portrait au crayon de Wallace Beery dessiné par Ted Healy sur un plateau de tournage subsiste aujourd’hui, Ted Healy, en dehors d’être un bon dessinateur étant aussi l’un des créateurs du groupe des Three Stooges.
    Wallace Beery possédait et conduisait son propre avion, un Howard DGA-11. Le 15 avril 1933 il fut nommé lieutenant commandant d’un A-V(S), USNR au NRAB Long Beach.
     
      
    En décembre 1939, le célibataire Wallace Beery adopta une jeune fille de 7 mois, Phyllis Anne. Aucune autre information n’existe sur cette enfant et elle n’est pas mentionnée dans le testament de Wallace Beery.
     
      
    Wallace Beery laissa l’ impression d’être un misanthrope et de quelqu’un avec qui il était difficile de travailler sur un plateau. Jackie Cooper, qui fit, enfant, plusieurs films avec lui, qualifiait Wallace Beery "de grosse déception" et l’accusa de vouloir le reléguer au fond de la scène et d’autres tentatives de vouloir minimiser ses performances car Jackie Cooper pensait qu’il agissait par jalousie. Margaret O'Brien, une autre enfant-actrice, travailla aussi avec Wallace Beery et elle dut finalement être protégée par les membres de l’équipe de tournage car Wallace Beery voulait constamment la cogner.
      
    Mickey Rooney reste une exception parmi les enfants stars et affirma souvent qu’il avait adoré travailler avec Wallace Beery.
     
    Un des faits pour lequel il était le plus fier fut d’avoir attrapé le plus gros bar de mer jamais pêché au large de l’île de Santa Catalina en 1916, un record qui tînt pendant 35 ans.
     
      
    Un épisode notoire de la vie de Wallace Beery fit l’objet d’une chronique dans le 5ème épisode du documentaire de Ken Burns, The National Parks: America's Best Idea: en 1943, le Président Franklin D. Roosevelt signa un ordonnance créant le Jackson Hole National Monument pour protéger le territoire accolé au Grand Tetons dans le Wyoming.
      
      
      
    Les propriétaires locaux de ranches, ulcérés par la perte de terrains qu’ils voulaient utiliser pour faire paître leurs troupeaux, assimilèrent cette action à l’annexion de l’Autriche par Adolf Hitler et ce fut un Wallace Beery vieillissant qui conduisit la protestation en lâchant, sans autorisation, 500 têtes de bétail à travers lesdites terres réservées.
     
      
    Wallace Beery décéda en son domicile de Beverly Hills, Californie, des suites d’une crise cardiaque, le 15 avril 1949. Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park Cemetery, à Glendale, Californie. Pour sa contribution à l’industrie du film, Wallace Beery a une étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 7001 Hollywood Blvd.
     
      
      
    Sa contribution au western est la suivante :
    Patria de Jacques Paccard (1917), Pancho Villa
    Fatty, l’intrépide shérif de George Melford (1920), Buck McKee
    Le dernier des Mohicans de Clarence Brown (1920), Magua
    The Northern Trail de Bertram Bracken (1921), otto Franke
    L’Epervier Noir de Emmett J. Flynn (1921), William Kirk
    The Sagebush Trail de Robert Thornby (1922), José Fagaro
    The Man from Hell’s River d’Irving Cummings (1922), Gaspard, The Wolf
    L’Eternel Combat de Reginald Barker (1923), Barode Dukane
    La rançon de Reginald Barker (1925), Dutch
    The Pony Express de James Cruze (1925), Rhode Island Red
    Stairs of Sand d’Otto Brower (1929), Lacey
    River of Romance de Richard Wallace (1929), Général Orlando Jackson
    Billy le Kid de King Vidfor (1930), Garrett
    Viva Villa! De Jack Conway et Howard Hawks (1934), Pancho Villa
    Arizona Bill de j. Walter Ruben (1937), Trigger Bill
    L’homme du Dakota de Leslie Fenton (1940), Sgt Bar Barstow
    20 Mule Team de Richard Thorpe (1940), Skinner Bill Bragg
    Wyoming de Richard Thorpe (1940), Reb Harkness
    The Bad Man de Richard Thorpe (1941), Pancho Lopez
    Jackass Mail de Norman Z. McLeod (1942), Marmaduke Just Baggot
    Barbary Coast Gent de Roy Del Ruth (1944), Honest Plush Brannon
    L’ange et le bandit de S. Sylvan Simon (1946), Zeb Bascomb
    Big Jack de Richard Thorpe (1949), Big Jack Horner

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    Version originale en farsi avec sous-titres en français

    Munis vit avec son frère Amir Khan, un traditionaliste qui tente désespérément de lui trouver un mari et qui la tient enfermée dans sa maison entretemps. Car dans les rues de Téhéran, en cet été de 1953, l'incertitude règne. Un coup d'état se prépare, financé et organisé conjointement par les États-Unis et la Grande-Bretagne. Ce climat d'incertitude pousse Fakrhi, une femme d'une cinquantaine d'années, à se séparer de son mari et à prendre possession d'un verger isolé de tout, où se retrouveront rapidement, par les détours du hasard, Zarin, une prostituée en fuite, et Faezeh, une amie de Munis ayant subi le pire des outrages... Là, elles pourront vivre librement, un moment au moins.

     

     

     

     

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    Atiq Rahimi - Terre et cendres - bande annonce : "Terre et cendres", un film d'Atiq Rahimi , 2003 - Production : Les Films du lendemain - avec Abdul Ghani , Jawan Mard Homayoun, Walli Tallosh, Chahverdi Guilda - Adaptation de "Terre et cendres" d'Atiq Rahimi (éditions P.O.L)

     

     

    En Afghanistan. Dastaguir accompagné de son petit-fils Yassin a entrepris le voyage qui mène de son village jusqu'à une lointaine mine, dans un paysage désolé. C'est là que travaille son fils, le père du petit. Dastaguir doit lui annoncer que le village a été bombardé et qu'il n'y a pas de survivant. Luttant contre sa propre peine, Dastaguir rencontre chemin faisant, un gardien dans sa guérite, une femme voilée qui attend, un vieux philosophe, et d'autres victimes, comme eux, de cette guerre dévastatrice...

     

     

     

     

     Pour apprécier cette vidéo -

    supprimer le fond musical du blog

    en cliquant sur

    le lien central de RADIONOMY

     

    Terre et Cendres (Khakestar-o-khak) est un film afghan adapté du roman homonyme réalisé par Atiq Rahimi, sorti en 2004

     

     

     

    Pendant l'une des guerres, elles durent depuis 1979 date de l'intervention des russes (URSS) pour les plus récentes, un grand-père et son petit-fils, un bambin devenu sourd à la suite d'un bombardement, cheminent vers le père de ce dernier qui travaille dans une mine. Une véritable odyssée, entre présent, passé et avenir. 

     

    2004 : Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz :prix du meilleur réalisateur2004 : Festival de Cannes : prix Regard vers l'avenir

     

    En septembre et octobre derniers Eric Guichard
    Voir Eric Guichard dans l’index
     
    se trouvait en Afghanistan où il dirigeait la photographie de " Terre et cendres ", le premier film franco-afghan réalisé par Atiq Rahimi
    Voir Atiq Rahimi dans l’index
     
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    Photo de tournage d
    Photo de tournage d’Eric Guichard

    Ce film, dont les héros sont un grand-père, Dastaguir, et son petit-fils, a été tourné dans le format Scope
    Voir Format 2,35 dans l’index
     
    entre villages et paysages désertiques, sur fond de collines et de montagnes, situés à 260 kilomètres de Kaboul.

    Photo de tournage d
    Photo de tournage d’Eric Guichard

    Dans " Libération " du 22 septembre, le réalisateur donnait quelques clefs : « La piste suit les crêtes des collines, derrière les collines, il y a les montagnes, et plus loin encore, dans la brume, d’autres montagnes, et derrière : le ciel bleu. Ce n’est pas seulement un décor, cela raconte quelque chose... Je me suis basé sur Bergman, quand d’une histoire intérieure il fait quelque chose de visuel, je pense aux " Fraises sauvages " qui est comme un road-movie. Le personnage voyage, mais ce qu’il vit, c’est son passé ; comme le vieillard de " Terre et cendres ". »

    Photo de tournage d
    Photo de tournage d’Eric Guichard

    En même temps qu’il lutte avec tant d’émotions conflictuelles, Dastaguir croise différents étrangers sur sa route : un gardien mal luné dans sa guérite, un marchand philosophe, une mystérieuse femme voilée qui ne cesse d’attendre, et d’autres victimes de cette guerre innommable qui continue ailleurs, hors champ...

     

     

     

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