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    William Holden 

     

    William Holden, de son vrai nom William Franklin Beedle Jr., est un acteur américain né le 17 avril 1918 à O'Fallon dans l'Illinois (États-Unis)

     

     

    William Holden in 1919 Please 'Like', 'Repin' and 'Share'! Thanks :)

    William 1919

     

    et mort le 16 novembre 1981 à Santa Monica en Californie (États-Unis).

     

    William Holden

     William 14 ans

     

    Il fut l'une des plus grandes stars de Hollywood dans les années 1950 et 60, alternant les rôles marquants dans des films devenus des classiques, parmi lesquels Boulevard du crépuscule, Stalag 17, Sabrina, Le Pont de la rivière Kwaï, Les Ponts de Toko-ri ou La Horde sauvage. Il tourna avec les plus grandes stars de l'époque, John Wayne, Alec Guinness, Humphrey Bogart, Peter Sellers, Gloria Swanson, Audrey Hepburn, Grace Kelly, Deborah Kerr ou encore Barbara Stanwyck.

     

     

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    WILLIAM HOLDEN 

     

     

    Séducteur à la beauté frappante et au physique athlétique, il fut un acteur emblématique de cette faste période de Hollywood. Il est classé par l'American Film Institute (AFI) 25e Star de Légende.

     

     

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    Jeunesse et ascension vers la gloire

      

      

    Né William Franklin Beedle Jr à O'Fallon dans l'Illinois, aîné de trois enfants, il est le fils d'une institutrice, Mary Blanche, et d'un chimiste industriel, William Franklin Beedle Sr. La famille déménage en Californie quand il a trois ans. Diplômé de l'école South Pasadena, il entre au Pasadena Junior College pour continuer ses études scientifiques, où il s'implique dans la radio locale. Contrairement à la légende, il n'a pas étudié à la Pasadena Playhouse et n'a pas été repéré dans une pièce de théâtre qu'il y jouait.

     

    William Holden Water Skiing While His Wife Brenda Watches Him

    Willliam et Brenda, son épouse

     

     

    Il part à New York avec un ami, laissant tomber ses études pour suivre les mêmes traces que son père, et débute à Broadway grâce à Bob Ben Ali dans Manya. À 20 ans, il joue un personnage qui en a soixante de plus. Il est alors repéré par Milton Lewis, un chasseur de talents au service de la puissante Paramount Pictures, qui lui offre un contrat pour six mois. Après un petit rôle dans Three faces east, il obtient un rôle de tout premier plan aux côtés de Barbara Stanwyck dans L'Esclave aux mains d'or (Golden Boy).

     

    Son rôle de violoniste devenu boxeur le fait remarquer. Pourtant il enchaîne des rôles dans des productions mineures de la Paramount Pictures et de Columbia Pictures.

     

     

    William Holden in U.S. Army Air Forces uniform during his World War II military service

    William Holden in U.S. Army Air Forces uniform during

    his World War II military service

     

     

     

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert comme lieutenant dans l'armée de l'air, et épouse Brenda Marshall la même année. Il continue à tourner des films toutes ces années, et devient père de deux enfants : Peter et Scott.

     

    William Holden and sons West and Scott, Movie Life, June 1949

    William Holden and sons West and Scott, Movie Life, June 1949

     

     

    Il renoue avec le succès grâce à Billy Wilder qui l'engage pour le légendaire Boulevard du crépuscule. Son rôle, à contre emploi, de scénariste malchanceux lui vaut une nomination à l'Oscar du Meilleur Acteur. Le film est aujourd'hui considéré parmi les plus grands films de l'histoire du cinéma. Il s'impose en star populaire l'année suivante dans Comment l'esprit vient aux femmes avec Judy Holliday.

     

     

    William Holden with his son Peter, 1946

     

    William avec son Fils peer en 1949

     

    Deux ans plus tard, fort de sa nouvelle renommée, il tourne dans Stalag 17 du même réalisateur. Cette fois, c'est la consécration et il obtient l'Oscar du Meilleur Acteur. Sa popularité grandit, notamment auprès des femmes. Il est élu Star "Masculine la plus populaire de l'année" aux Photoplays Award en 1954 et 1955.

     

     The Bridge on the River Kwai (1957, drama), David Lean directs Alec Guinness, William Holden, Jack Hawkins and Sessue Hayakawa in this WWII classic. Seven Oscars, including Best Picture, Best Director, and Best Actor (Guinness).

     

    Cette année-là, il tourne La Tour des ambitieux de Robert Wise où il retrouve Barbara Stanwyck. Il remporte, avec le reste de la distribution, le prix spécial du jury au Festival de Cinéma de Venise en Italie. Le tournage de Sabrina est plus difficile : il ne supporte pas Humphrey Bogart et tombe amoureux d'Audrey Hepburn.

      

    Celle-ci n'envisage pas de relation plus durable avec Holden qui est déjà marié et qui a subi une vasectomie qui l'empêche d'avoir des enfants, souhait le plus cher de l'actrice.

     

    Audrey Hepburn & William Holden

     

    Sa réputation d'homme à femmes ne s'effrite pas avec ses rôles suivants : il côtoie Grace Kelly par deux fois dans Une fille de la province et Les Ponts de Toko-Ri, Kim Novak dans Picnic en 1955 et Sophia Loren dans La Clé. William Holden continue de briller dans des productions viriles qui ne font que contribuer à son succès international : il joue dans Le Pont de la rivière Kwaï de David Lean en 1957, dont le succès est tel qu'il lui assure assez d'argent jusqu'à la fin de ses jours, et il est un médecin opposé à John Wayne dans Les Cavaliers de John Ford.

    Grace Kelly and William Holden.

    William et Grace Kelly

     

     

    Fin de carrière

    Lors d'un voyage en Afrique, il tombe amoureux du Kenya.

    Il réinvestit une partie de l'argent gagné sur Le Pont de la rivière Kwaï dans l'achat d'un Ranch, qui devient une réserve naturelle (une fondation qui porte son nom existe aujourd'hui).

     

    William Holden and Stephanie Powerss

    William Holden and Stephanie Powers

     

    Il n'abandonne pas le chemin des studios et continue à tourner dans des grandes productions hollywoodiennes.

     

     

    En 1964, il retrouve péniblement Audrey Hepburn pour Deux têtes folles : « J'ai réalisé que j'allais être obligé de revoir Audrey et de prendre en main mon problème d'alcool, or je ne me sentais pas capable d'affronter ni l'une ni l'autre de ces situations. ».

     

    capucine x william holden

    William et CAPUCINE 

     

    La liaison qu'il vit avec Capucine, un ancien mannequin, n'arrange pas les choses. Il arrive souvent ivre sur le tournage, et doit même s'arrêter de tourner quelques jours.

     

     

    Il est de Casino Royale en 1967, renoue avec le film de guerre l'année suivante pour La Brigade du diable de Andrew V. McLaglen mais c'est surtout le film de Sam Peckinpah, La Horde sauvage qui semble être le point culminant de cette fin de carrière. Le film, qui met aussi en scène Ernest Borgnine et Warren Oates est un classique du western. Dès lors, il freine sa carrière.

     

     

     

      

    Il apparaît aux côtés de Bourvil dans L'Arbre de Noël,

     

    Breezy de Clint Eastwood et

     

    dans un classique du film catastrophe,

     

    La Tour infernale en 1974 avec Paul Newman et Steve McQueen.

     

    Network - Sidney Lumet - 1976

      

      

    En 1976, il tient le rôle principal dans Network de Sydney Lumet aux côtés de Faye Dunaway, un de ses derniers grands rôles. Il joue également avec Newman en 1980 dans Le Jour de la fin du monde. Son dernier film est S.O.B. de Blake Edwards aux côtés d'un grand nombre de vedettes, dont Julie Andrews.

     

     

     

     

    Décès

    Alcoolique notoire de longue date, William Holden n'a jamais réussi à surmonter son problème et connaît une fin tragique : ivre, il fait une chute qui l'empêche d'appeler du secours.

     

    Son corps est retrouvé le 16 novembre 1981 soit quatre jours après sa mort dans sa villa de Santa Monica.

     

     

    Sa dépouille est incinérée et ses cendres sont dispersées dans l'Océan Pacifique.

     

    Quelques mois plus tard, Barbara Stanwyck en recevant son Oscar d'Honneur lui rendit hommage, en déclarant : « Je l'aimais beaucoup et il me manque. Il a toujours souhaité que j'aie cet Oscar.

    Alors ce soir, mon Golden Boy, ton vœu se réalise ».

     

     

     

    Filmographie sélective

    Récompenses

     

     

     

    William Holden

     

     

     

     

    SOURCES

     

    D.R.

     

     

     

     

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    (Purepeople)

     

    Alessandra Sublet :

    "Clément est un mari, un ami et un père merveilleux"

     

     

     

    Après quelques mois d'une absence due à une première maternité épanouissante bien que parfois compliquée, c'est plus en forme que jamais qu'Alessandra Sublet fera son grand retour en septembre prochain. L'époque brillante de C à vous (rendez-vous repris par Anne-Sophie Lapix) appartenant désormais au passé, l'animatrice star et maman d'une adorable Charlie (née de ses amours avec le producteur de cinéma Clément Miserez) a concocté pour ses téléspectateurs chéris une émission dont elle seule a le secret.

     

    Dès la rentrée, la pétillante brune de 37 ans fera en effet son come-back très attendu dans une émission intime, intitulée Fais-moi une place (diffusée sur France 5) dans laquelle la belle ira à la rencontre de personnalités, nichées dans leur petit coin de paradis retiré. La première à se prêter au jeu ne sera autre que Carole Bouquet, qui inaugurera donc en grande pompe l'aventure. L'actrice, propriétaire d'une maison de rêve sur l'île de Pantelleria au sud de la Sicile, s'était d'ailleurs blessée lors du tournage - "un petit accident sans gravité", précise cependant l'animatrice au magazine Paris Match.

     

    Grand écran

     

    Surfant sur une popularité qui n'a de cesse de croître, Alessandra Sublet confie par ailleurs à la publication vouloir ajouter une nouvelle corde à son arc : auteure du livre T'as le blues, baby ?, abordant le délicat sujet de la déprime post-partum, la présentatrice révèle en effet être en passe d'adapter son ouvrage au cinéma. Et ce n'est autre qu'en collaboration avec son époux Clément Miserez, père de Charlie (14 mois), que la belle compte mener à bien ce projet. "On prépare l'adaptation de mon livre. On nous a fait des propositions, c'est très excitant. Je vais passer une partie de l'été à écrire le scénario." Tout cela, bien sûr, sur fond de pouponnage constant, auquel se livre avec bonheur la belle Alessandra.

     

    Comblée par sa petite Charlie ("son sourire est la plus belle de mes récompenses", assure-t-elle), la star ne s'est d'ailleurs jamais cachée de son envie, d'ores et déjà, d'agrandir la famille. Une envie d'autant plus forte qu'elle ne tarit pas d'éloges sur le beau brun qui partage sa vie. "Avoir Charlie nous a incroyablement rapprochés. Clément est un mari, un ami et un père merveilleux, confie-t-elle. Quand j'ai eu mon burn out, il était très occupé [...] pourtant il n'a pas flanché une seconde. Les jours où j'étais hors circuit, il s'occupait entièrement de Charlie. Clément c'est un roc. [...] Avec lui tout est évident et simple. Plus nous vivons ensemble, plus je l'aime," déclare-t-elle.

     

    Blessures cachées

     

    En quelques mots, un bonheur rayonnant et un dynamisme à toute épreuve. Mais sous le sourire éclatant, se cachent malheureusement de profondes blessures comme notamment la maladie de sa maman, qu'Alessandra Sublet n'avait jamais abordée jusqu'à présent. "Ces dernières années, ma mère, Jocelyne, s'est plusieurs fois retrouvée entre la vie et la mort, révèle l'animatrice. Elle a surmonté des rechutes, des opérations graves, des traitements lourds. Je me souviens qu'au début de C à vous elle allait vraiment mal. Je n'étais rassurée que lorsque que j'étais avec elle [...] Aujourd'hui elle va mieux, mais elle revient de loin. Elle adore Charlie. Pour elle, c'est une bouffée d'oxygène, et un booster fantastique."

     

     

    sources

    Alessandra Sublet

     

     

     http://actualite.portail.free.fr/people/13-08-2013/alessandra-sublet-clement-est-un-mari-un-ami-et-un-pere-merveilleux/

     

     

     

     

     

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    LA VIE DOMESTIQUE, un film réalisé par Isabelle Czajka - Avec Emmanuelle Devos, Julie Ferrier, Natacha Regnier, Héléna Noguerra,
    Laurent Poitrenaux.

    Juliette n'était pas sûre de vouloir venir habiter dans cette banlieue résidentielle de la région parisienne. Les femmes ici ont toutes la quarantaine, des enfants à élever, des maisons à entretenir et des maris qui rentrent tard le soir. Elle est maintenant certaine de ne pas vouloir devenir comme elles. Aujourd'hui, Juliette attend une réponse pour un poste important dans une maison d'édition. Un poste qui forcément changerait sa vie de tous les jours.

      

      

    La vie domestique © ADVITAM DISTRIBUTION

    Isabelle Czajka à propos de la genèse du film : "Au départ, je voulais faire un fi lm sur une femme d'une quarantaine d'années, qui a un mari, des enfants et qui travaille.Ce qui m'intéressait c'était l'exploration de son quotidien. En ce sens j'ai d'abord pensé écrire une version contemporainede " La promenade au phare " de Virginia Woolf. Mais il se trouve que, totalement par hasard et à la même période, j'aientendu parler de " Arlington Park " à la radio, un roman signé de Rachel Cusk, écrivain qui se revendique de VirginiaWoolf. Je l'ai acheté, je l'ai lu et j'ai décidé fi nalement de l'adapter car il recélait tout ce que je recherchais, toutes lesproblématiques qui me tenaient à coeur. (...) Une envie de décrire les infi mes enjeux de la vie domestique et conjugale, postmoderne et occidentale. " Arlington Park " trace le destin de plusieurs femmes, pour, en réalité, dresser le portrait de la femme aujourd'hui en Occident. J'ai donc lu le livre à peu près six ou huit fois, j'ai pris des notes, j'ai découpé le récit en tous petits morceaux, séquences par séquences, puis j'ai pris deux personnages féminins du roman pour en créer un seul, en l'occurrence mon héroïne,Juliette, [interprétée par Emmanuelle Devos]. Et puis j'ai oublié le livre."

     

     

      

      

    La vie domestique © ADVITAM DISTRIBUTION

    "Le titre est venu assez vite. J'ai d'abord pensé trouver un pendant géographique français à la manière du titre du roman" Arlington Park ", mais fi nalement j'ai été plus infl uencée par mes lectures comme " La vie mode d'emploi ", " La viematérielle "... D'ailleurs une fois qu'on a trouvé le titre, beaucoup de choses s'imbriquent autour, prennent un sens plusfort. Il est vrai que la double signifi cation du mot domestique me plaît beaucoup aussi : ce n'est pas la vie amoureuse, ce n'est pas la vie conjugale, ce n'est pas la vie familiale, c'est la vie domestique, c'està-dire comment justement les femmes fi nalement endossent de façon insidieuse, sournoise, sans qu'on les y obligeforcément, toutes ces petites choses du quotidien, ces choses qui sont à faire. Les femmes deviennent alors leurpropre bourreau. Donc la vie domestique c'est l'état de toutes ces petites choses qui tissent le quotidien et la façondont elles se distribuent et c'est vrai que les femmes souvent prennent en charge la continuité de la journée.

      

    Ellesfont des taches très disparates, même quand elles travaillent, elles font en sorte que les choses se passent commesi elles ne travaillaient pas. Elles font tout pour que leur travail ne perturbe pas le cours de la journée.

      

    Elles préservent non seulement l'unité de la journée mais aussi du mois, de l'année, elles prévoient les vacances, etc. Oui, malgré toutecette diversité de taches, elles doivent garder une unité de temps, construire la continuité du temps."

     

    LA VIE DOMESTIQUE - FILM ANNONCE / AD VITAM © AD VITAM

     

     

    sources

    http://www.franceinfo.fr/evenement-film-la-vie-domestique-un-film-de-isabelle-czajka

     

     

     

     

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  •  Jean Gabin

     

      

      

      

    Jean Gabin naît à Paris le 17 mai 1904, au 23 boulevard Rochechouart à Paris, sous le nom de Jean-Alexis Gabin Moncorgé. Fils de Ferdinand Joseph Moncorgé, tenancier de café et comédien d'opérette sous le nom de scène de Joseph Gabin, et d'Hélène Petit, chanteuse de café-concert, il a six frères et sœurs aînés.

     

    Il passe son enfance et son adolescence à la campagne pour laquelle il gardera toute sa vie une profonde affection.
     

    Loin de la vie parisienne de spectacle de ses parents, il est élevé dans le petit bourg campagnard de Mériel, dans le Val-d'Oise, par sa sœur aînée Madeleine, dans une maison au bord d'une voie ferrée.
     
      
    Jean Gabin avec ses parents devant la porte dentrée de la maison de Mériel.En 1914, à l'âge de 10 ans, un coup appuyé lors d'un combat de boxe lui écrase le nez. En 1919, alors qu'il a 15 ans, sa mère décède. Il est mauvais élève et délaisse 
     
    lycée Janson-de-Sailly à Paris où il est inscrit et enchaîne les petits métiers, garçon de bureau à la compagnie parisienne d'électricité, cimentier à la gare de la Chapelle, manœuvre dans une fonderie, magasinier aux magasins d'automobiles de Drancy, vendeur de journaux.
     
     
     
    À 17 ans il veut, comme son grand-père maternel, devenir conducteur de locomotive à vapeur dont il peut voir les évolutions sur le grill depuis sa chambre. Bourru, il osait se plaindre de ce qui lui déplaisait mais son œil bleu “magique” participait avec ses amis à la joie de vivre.
      
    En 1922, à 18 ans, Gabin est forcé par son père d’entrer dans le monde du spectacle aux Folies-Bergère d'abord comme figurant. Le directeur, Fréjol, est un ami à lui à qui il aurait dit : “Tiens, voici mon fiston. Il aimerait faire du théâtre. Peux-tu l'aider ? Si tu arrives à en tirer quelque chose, tu auras bien du mérite. Moi, j'y renonce...”. Il est placé sous la bienveillance du comique troupier Charles-Joseph P
      
      
    asquier, dit “Bach”.
    Jean Gabin et Gaby Basset, sa première épouse.De 1924 à 1925 Jean Gabin effectue son service militaire dans la marine nationale à Cherbourg, et pendant une permission du début de l'année 1925 il épouse une admiratrice, la future actrice Camille Basset, dite Gaby, avec qui il n'aura pas d'enfant.
     
    En 1926, âgé de 22 ans, il devient un véritable artiste de music-hall et chanteur d'opérette. Il fait monter sur scène “La Goulue” auprès de Mistinguett, et il imite Maurice Chevalier.
     
    Il entame un tour de chant avec succès pendant deux ans dans toute la France et en Amérique du Sud. En chantant “Julie, c'est Julie” et “La java de Doudoune” de Jose Padilla en 1928, il devient partenaire de Mistinguett, qui vient de rompre avec Maurice Chevalier, au Moulin-Rouge et aux Bouffes-Parisiens dont le directeur est le célèbre auteur de l'époque Albert Willemetz.
      
    À partir de 1929, il joue les jeunes premiers dans des opérettes comme “Flossie” ou “Les aventures du roi Pausole”, toutes deux sur des paroles d'Albert Willemetz. Il vit une amourette avec Jacqueline Francell, sa partenaire de “Flossie”, et il divorce de Gaby.
     
    En 1930, deux ans après l'arrivée en Europe du cinéma parlant, il débute sa carrière d'acteur dans le film “Chacun sa chance”, un des premiers films parlant du cinéma français, aux côtés de son ex-femme Gaby (avec qui il jouera aussi plus tard dans “Touchez pas au grisbi”, “Gas-oil” et “Maigret tend un piège”) et du chanteur Jean Sablon.
     
    Le 20 novembre 1933, Gabin épouse à Paris 16e Jeanne Mauchain, meneuse de revue et danseuse nue du Casino de Paris, connue sous le nom de Doriane Mauchain. Son père meurt trois jours avant son mariage.
     
    Trois ans plus tard, il devient une star du cinéma grâce à son “charisme exceptionnel” et à Julien Duvivier qui lui offre les personnages principaux de “La bandera” avec Annabella, “La Belle équipe” avec Charles Vanel et “Pépé le Moko”. Il incarne des héros tragiques et romantiques d'origine populaire. De là, il enchaîne film sur film au sommet du box-office français tout au long de sa longue carrière, quatre-vingt-quinze au total.
     
     
    Jean Renoir l'impose dans “Les bas fonds” avec Louis Jouvet puis en 1937 dans “La grande illusion” avec Pierre Fresnay, Marcel Dalio et Erich von Stroheim.
     
    En 1938, il prend le rôle d'un conducteur de locomotive dans “La Bête humaine”, un film de Jean Renoir (voir encadré). Il joue aussi dans “Le Quai des brumes” de Marcel Carné avec Michel Simon (voir encadré), où il rencontre Michèle Morgan à qui il murmure le célèbre “T'as d'beaux yeux tu sais”, laquelle répond : “Embrassez-moi”.
     
    Le 3 septembre 1939, il est mobilisé dans la marine nationale à Cherbourg. C'est encore la drôle de guerre et il obtient une permission exceptionnelle pour terminer le film “Remorques” avec Michèle Morgan.
     
    Ils ont une brève idylle. Le 2 février 1941, refusant de tourner pour les Nazis pendant l'occupation, il s'expatrie à Hollywood aux États-Unis où il va retrouver les Français Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont...
     
    Il tourne deux films, “Moon tide” et “The impostor” qui ne passeront pas à la postérité, et rencontre Ginger Rogers brièvement puis Marlène Dietrich pendant l'été 1941. Ils resteront amants jusqu’en février 1947.
      
    Le 18 janvier 1943, il divorce de sa deuxième épouse Jeanne Mauchain. Déjà très célèbre, il s'engage par patriotisme en avril 1943 dans les Forces navales françaises libres du Général de Gaulle pour libérer son pays. Il participe à la victoire des alliés comme second maître chef du char “Le Souffleur” du 2ème escadron du régiment blindé des fusiliers marins, intégré dans la 2e division blindée du général Leclerc.
     
    Il est décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Il restera toute sa vie très attaché à la marine.
     
    En 1945, le “plus vieux chef de char de la France Libre” est démobilisé à l'âge de 41 ans et revient au monde du spectacle. Il a les cheveux blancs.
     
    En 1949, il se marie avec Christiane Fournier, dite Dominique, mannequin chez le couturier Lanvin, qui a déjà un fils Jacki et avec qui il a trois enfants : Florence Moncorgé-Gabin (1949), Valérie (1952) et Mathias (1956). En 1950, il tourne “La Marie du port”, réalisé par Marcel Carné (voir encadré).
     

    En 1951, il est le narrateur de “De sac et de corde”, une pièce musicale de Léo Ferré et Madeleine Rabereau écrite pour la radio qu'il interprète alors que Léo Ferré dirige l'orchestre et les chœurs de la radio nationale.

    La Pichonnière

    La Moncorgerie

    Grangier lui avait fait fabriquer un siège herbager, note dhumour relative à sa nouvelle fonction dagriculteur.

    En 1952, il tourne “Le plaisir”, réalisé par Max Olphüls (voir encadré).
     
    Il réalise, cette même année, un de ses rêves d'enfant en investissant, jusqu'à ses derniers jours, toute sa fortune dans le domaine de “La Pichonnière”, situé sur la commune de Bonnefoi, rattachée au canton de Moulins-la-Marche, dans l'Orne, en Normandie, sur lequel il fait construire “La Moncorgerie”.
     
    Il se lance dans l'élevage de près de trois cents bovins et d'une écurie d'une quinzaine de chevaux de course pour assouvir sa passion pour l'élevage de chevaux.
     
    Il renoue en 1954-1955 avec le succès grâce à “Touchez pas au grisbi” de Jacques Becker, “L'air de Paris” de Marcel Carné et “French Cancan” de Jean Renoir en 1955.
     
    C'est la rencontre avec Michel Audiard, qui deviendra son ami et sera, avec ses dialogues, pour beaucoup dans le succès de ses films à venir, à commencer par “Gas-oil” de Gilles Grangier.
     
    En 1960, il est promu Officier de la Légion d'honneur sur le plateau où il tourne “Les vieux de la vieille” de Gilles Grangier.

    En 1962, il tourne “Un singe en hiver” avec Jean-Paul Belmondo, réalisé par Henri Verneuil (voir encadré).Afficher l'image d'origine
     
    Dans la nuit du 27 au 28 juillet 1962, sept cents agriculteurs encerclent son domaine familial normand de “La Pichonnière” pour protester contre la centralisation des terres, en exigeant la location de certaines fermes à de jeunes éleveurs en difficulté. Ils se servent d'un conflit ouvert avec le célèbre acteur pour médiatiser leurs problèmes du monde agricole.
     
     

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    Cette situation a profondément bouleversé et blessé à vie l'intéressé, qui s'est senti rejeté par la communauté paysanne normande dont il avait profondément pris à cœur de faire partie.
     
    Jean Gabin en famille à La Moncorgerie pendant le tournage des Vieux de la vieille.Il crée en 1963 avec Fernandel la société de production Gafer pour son film “L'âge ingrat” qu'il interprète avec ce dernier.
     
    En 1969, il tourne “La horse”, réalisé par
    Pierre Granier-Deferre (voir encadré).
     
    Le 15 novembre 1976, alors qu'il vient juste de décider la vente de son domaine normand de “La Pichonnière”, il meurt d'une leucémie à l'âge de 72 ans à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine.
     
    Il avait déjà eu une alerte en 1973 lors du tournage de “Deux hommes dans la ville” de José Giovanni.
     
    C'est à Brest, le 19 novembre 1976, qu'en présence de son épouse, d'acteurs et personnalités, dont Alain Delon, se déroule une cérémonie simple et solennelle à bord de l'Aviso Détroyat.
     
    Ses cendres sont dispersées en mer d'Iroise, à 20 miles de Brest, au sud de la chaussée des Pierres-Noires, selon ses dernières volontés.
      

    En 1981, le “Monde du Cinéma” lui rend hommage en créant le “Prix Jean Gabin”, récompense décernée depuis, tous les ans, aux meilleurs espoirs masculins du cinéma français.  En 1987, un César d'honneur lui est remis à titre posthume. En 1992, Mériel, la commune de son enfance, a ouvert un musée qui lui est dédié. La place “Jean Gabin” a été inaugurée à Paris en 2008.

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    Toutes les photographies de cet article proviennent des collections particulières de la famille Moncorgé. Nous tenons à lui exprimer ici nos remerciements pour l'aide apportée à l'élaboration de ces pages.
     
     
     
    Laurent Corbin, rédacteur en chef de Patrimoine Normand, en compagnie de Tina et Florence, petite-fille et fille de Jean Gabin, à Villerville
     
    Laurent Corbin, rédacteur en chef de “Patrimoine Normand”,
    en compagnie de Tina et Florence, petite-fille et fille de Jean Gabin, à Villerville.

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    SOURCES :

    http://www.patrimoine-normand.com/jean-gabin-et-la-normandie.php

     


    Retrouvez l'article intégral dans la version papier de Patrimoine Normand (n° 75, Hiver 2010)

     

     

    Patrimoine Normand N°86
    Disponible dans les kiosques à partir du 29 juin 2013.

    Sommaire & Achat en ligne >> http:// www.patrimoine-normand.com/ achat-patrimoine-normand-86 -390327.html – avec Patrimoine Normand.

     

     

     

     

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