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    BIOGRAPHIE

    D'origine sicilienne flamande, il passe son enfance entre la région parisienne et Marseille.
    Dès l'âge de 10 ans lors d'une colonie de vacances, il monte sur les planches et interprète un sketch comique. C'est la révélation, entendre son public rire le motive à poursuivre sur cette voie, passionné d'humoristes, ou plutôt comme il aime les appeler : les "Sketchers", ceux qui font des sketches. Il adore fouiner rue des Ecoles à Paris, acheter des disques vinyles ou des k7 de divers sketchers.


     

    A l'âge de 17 ans avec son "frère spirituel", David Salles, ils décident d'aller faire une audition pour une émission de télé à Strasbourg… en vain. Ils ne sont pas pris, mais rencontrent une comédienne dans le train, qui leur conseille de prendre des cours car ils avaient, d'après elle, "quelque chose".
     

    Et c'est à "La Nouvelle Ecole de l'Acteur" avec un professeur guatémaltèque, Rafaël Gozalbo, qu'ils apprennent l'écriture, l'improvisation en groupe, le seul en scène, le 2 en scène, et 3 et 4…

     

      

    Ensuite Bruno part à l'aventure, mais le chemin est long et semé d'embûches, d'embuscades, de petits boulots.

     

    En 1993, il écrit son premier spectacle, "On n'a pas le titre", avec Emmanuel D'ancourt, et sa suite : "On n'a toujours pas le titre !" Puis en 1994, il écrit le one man show "N'est pas cochon d'inde qui veut !"
     

    Bruno Salomone

     

      

    1996, tout s'enchaîne après un passage chez Graines de Stars, il auditionne au Carré blanc à Paris, et y joue son spectacle en compagnie d'Eric Collado, Jean Dujardin, Eric Massot et Emmanuel Joucla. Chacun d'eux avait son propre spectacle, mais la complicité fut tellement forte qu'avec la plus grande spontanéité, les Nous c Nous ce sont formés, recueillant un grand succès, à la télévision notamment.

     

    Il commence la scène en 1991, en jouant dans des petites salles et des MJC. Il a aussi travaillé chez Eurodisney, où il a incarné le personnage Dingo.

    Après la dissolution du groupe, il crée deux one man show et joue dans quelques téléfilms. En 2004, il retrouve Jean Dujardin et Eric Collado dans le film Brice de Nice.

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     Au cinéma, après une première apparition dans Gamer, il est dans Le carton de Charles Némès etprête sa voix au personnage de Syndrôme dans Les Indestructibles des Studios Pixar. Suivent un petit rôle dans la série télé "Clara Sheller" et dans l'adaptation cinéma de Brice de Nice, face à son complice Jean Dujardin, dans le rôle d'Igor Hossegor.

     

    Alexandre Brasseur, Bruno Salomone et Pierre Mondy

     

    Début 2007 il passe dans le Hellphone de James Huth, avant de tenir le haut de l'affiche -enfin- avec Alexandra Lamy dans Cherche fiancé tous frais payés, une comédie éreintée par la critique et peu suivie du public. Changement de registre quelques semaines plus tard avec La maison de Manuel Poirier, aux côtés de Sergi López et BéréNice Béjo.

    En 2007, il joue l'un des personnages principaux de la série de France 2 Fais pas ci, fais pas ça, qui obtient un très beau succès.

     

      

    En 2008, il est à l'affiche de la comédie Fool moon aux côtés de Artus de Penguern. En 2009, on le retrouve à l'affiche de Lucky Luke de James Huth, aux côtés notamment de Jean Dujardin, Michaël Youn et Sylvie Testud. Il y fait la voix du cheval du cowboy : Jolly Jumper.

     

     

    JPEG - 86.3 koLes Bouley au completDe G à D : Alexandra Gentil, Isabelle Gélinas, Myrtille Gougat, Bruno Salomone, Lilian Dugois

     Bruno Salomone

     

    Filmographie

     

      

     

      

      

      

    Télévision :

      

    Voxographie :

      

      

    Spectacles

    Spectacles Seul en scène:

    • 1997 : N'est pas cochon d'Inde qui veut ! capté au Palais des Glaces
    • 2001-2002 : Mi-homme, mimolette : capté au « théâtre Trévise » et « Bataclan. »
    • 2002-2003 : Bruno Salomone Reloaded : joué au « Bataclan » « Olympia »

     

      “La parenthèse inattendue”.

    Emission de Frédéric Lopez - France 2

     

    SOURCES : WIKIPEDIA et http://www.cinefil.com/star/bruno-salomone

     

     

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    Une vie...

     

    Né à Londres le 16 Avril 1889, au milieu d'une famille d'artistes de music-hall (son père, Charles, était un "comique excentrique" et sa mère, Hannah Hill, était actrice d'opérettes) l'enfance de Charles Spencer ne fut pas des plus tranquilles.

    Alors que Charles Sr, ne trouvant plus d'engagements, sombre dans l'alcoolisme avant d'abandonner le foyer (et de mourir clochard en 1896), sa mère perd peu à peu sa voix et doit renoncer à son métier.

    Il doit très vite gagner de l'argent et tente sa chance sur les planches.

     

    Fichier:Charlie Chaplin I.jpg

     

     

    Engagé à l'âge de 9 ans dans la troupe Eight Lancashies' Lads, il met la première fois les pieds aux Etats Unis en 1910 pour un séjour d'un an avec la troupe Fred Karno, spécialisé dans la pantomime.

     

     

    Photographie de Charlie Chaplin debout et en costume tenant une poupée représentant Charlot

    Deux ans plus tard, il est engagé par Mack Sennett pour la Keystone.

    C'est en Janvier 1914 qu'il tourne son premier film Making a living sous la direction de Henri Lehrman. Il tournera cette année-là près de 35 films (n'excédant pas une bobine), dont 23 dirigé par lui-même.

     Afficher l'image d'origine

    En parallèle au succès des films où apparaît un personnage de clochard qu'il a créé, son salaire connaît une croissance exponentielle (150 $ /semaine à la Keystone, 1250 $ /semaine en 1915 chez Essanay pour atteindre 10000 $ /semaine l'année suivante chez Mutual).

      

      

    Entre Mars 1916 et Juillet 1917, il tourne ses premiers chefs d'oeuvres :

    Charlot s'évade, Charlot policeman ou l'Emmigrant, puis pour la First National en 1918 Une vie de chien, Charlot soldat.

     

     

     

    Mary Pickford & Charlie Chaplin photographed at the announcement of the formation of the United Artists corporation,1919:

    En 5 ans, il sera apparu dans près de 75 films.

     

    Charlie Chaplin, Mary Pickford and Douglas Fairbanks:

    En fondant la United Artist avec Mary Pickford et son mari Douglas Fairbanks et D.W. Griffith en 1919, Chaplin s'offre enfin le temps pour tourner.

     

    Afficher l'image d'origine

    A la même époque, il se marie pour la première fois, et ce avec Mildred Harris (il divorcera en 1923).

     

     

    Fichier:Chaplin The Kid.jpg

     

    1921 voit le tournage de son premier long métrage, le Kid, qui est un triomphe mondial. Suivent en 1923 le pèlerin et l'Opinion publique, seul film où il ne jouera pas, et la Ruée vers l'or en 1925.

     

     

    Son union avec Lita Grey, débutée en 1924, s'achève par un second divorce en 1927. Les avocats de cette dernière saisissent sa maison, son studio et son film en cours, le Cirque, qui une fois de plus triomphera dès 1928.

     

     

     

    La même année, apparaît le cinéma parlant forçant les vedettes du muet à évoluer. Pour sa part, Chaplin, comme Eisenstein, considère que cette invention est sans avenir. Il déclare d'ailleurs au cours du tournage des Lumières de la ville : 

     

     

    " Le dialogue pour mon usage personnel ? Jamais! Le dialogue est aussi peu nécessaire aux films que la parole aux symphonies de Beethoven." 

     

     

    Il ne cédera pas à la pression des financiers qui, en pleine crise économique, désirent lui imposer ce nouveau format. Il ne leur concédera qu'une seule chose : le film sera sonore et il composera lui-même la partition musicale.

     

     

     

     

    Le tournage lui ressemble à un cauchemar, s'étalant sur près de 30 mois, où certaines scènes (notamment celle où la jeune aveugle rencontre pour la première fois Charlot et se méprend sur sa fortune) sont recommencées près d'un millier de fois. 

     

    Car l'enjeu est de taille : le choix de Chaplin sera-t-il suivi par le publique alors que tous les succès sont devenus parlants ? L'avant-première en 1931 viendra confirmer cette décision.

     

     

    C'est avec Paulette Goddard, sa nouvelle épouse depuis 1933, qu'il prépare les Temps modernes, lui donnant des cours de chant, de danse, répétant inlassablement les mêmes scènes, jusqu'à l'épuisement, comme le raconte Charlie Chaplin Junior dans Charlie Chaplin, mon père.

     

     

     

    Sorti en février 1936, les Temps modernes divisent les critiques, certains trouvant l'absence d'unités fâcheux, les autre considérant le film comme un chef d'oeuvre visionnaire. Du côté des seconds, Jean Renoir déclarera :

     

    "le film de Charlot, c'est mieux qu'un spectacle, c'est un refuge. [..] Une heure de conversation avec son ombre sur l'écran, et me voila plein d'enthousiasme, plein de foi dans les destins du cinéma, véritablement gonflé à bloc.".

     

     

     

    Le couple Chaplin, éprouvé par le tournage, décide de parcourir le monde. Après la Chine où ils ont projeté un film sur le monde véridique du cinéma, ils retournent en Europe, et tout particulièrement à Paris. Chaplin sympathise avec Jean Cocteau et projette de tourner soit une biographie de Napoléon ou du Christ...  En fait, il ne sait plus quoi faire de Charlot. Il donnera d'ailleurs à Maurice Bessy la dernière badine du vagabond lui disant que "Charlot est mort".

     

     Charlie Chaplin:

     

    En 1937, alors que ses films sont interdits en Allemagne car Hitler s'est offusqué de la ressemblance de sa moustache et celle du juif vagabond, Alexandre Korga suggère à Chaplin d'utiliser cette ressemblance. Mais il hésite, car au vu de la durée d'un tel projet, qu'adviendrait-il si Hitler mourrait ?

    Néanmoins, il se documente sur l'homme, étudiant chaque attitude du dictateur, relevant chaque manie.

     

     

     

     

    Le 4 Juin 1939, Cinémonde annonce le démarrage du Dictateur (1940).

     

     

    Toutefois, il y a une nette opposition, du Hayes office au bureau de Londres qui n'est pas sûr de pouvoir le distribuer (le Foreign Office s'efforçant de consolider une paix si fragile). 

     

     

    Naturellement, à la déclaration de la guerre contre l'Allemagne, ce film devient indispensable et Chaplin doit faire face à une tension constante, persécutant son entourage et particulièrement Paulette, qu'il traite comme une débutante.

     

    Leur mariage n'y survivra pas.

     

     

      

    Malgré de multiples tracas (procès en reconnaissance de paternité, qu'il perdra en dépit de toutes les expertises en sa faveur, convocation devant la commission des activités anti-américaines...) il milite pour l'ouverture d'un second front en Europe : 

     

    "La Russie se bat dos au mur. Hitler a pris bien des risques.

     

    Le plus grand, c'est la campagne de Russie.

     

    Que Dieu l'assiste s'il ne parvient pas à franchir le Caucase cet été.

     

    Que Dieu l'assiste s'il doit passer un autre hiver devant Moscou.

    Ses chances sont précaires, mais il a pris ce risque.

     

    Si Hitler peut prendre des risques, pourquoi pas nous ?

     

    Donnez nous de l'action. Donnez nous plus de bombes sur Berlin.

     

     

    Donnez nous ces hydravions Glenn Martin pour faciliter nos problèmes de transports.

     

    Et surtout, donnez nous un second front tout de suite!"

     

     

    Après la fin de la guerre, Chaplin ses 2 derniers films américains (Mr Verdoux en 1947 et son ultime chef d'oeuvre les Feux de la rampe en 1952). Victime d'une campagne d'hostilité, orchestrée par Edgar Hoover patron de la CIA durant près de 40 ans, il quitte les Etats Unis en Septembre 1952, avec Oona son épouse depuis 1949, pour s'installer en Suisse. Il rend alors son passeport au consul américain à Genève. Il n'y retournera que 20 ans plus tard pour recevoir un Oscar d'honneur.

     

     

     

    Sa dernière apparition cinématographique, Un Roi à New-York en 1957, caricature le mode d'existence américain sans retrouver la magie de ses opus précédants. Bien que doté d'un casting alléchant (Marlon Brando, Sophia Loren) et seule oeuvre en couleur de Chaplin, la Comtesse de Hongkong (1966) déçoit critiques et public.

    Il disparaît le 24 Décembre 1977 à Corsier sur Vevey, à l'age de 88 ans.

    Auteur : Vatzhol Fox

     

    Sources : http://www.a525g.com/cinema/charlie-chaplin.php

    Fichier:Walk of fames Charlie.jpg

     

     

     

     

     

     

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    RENCONTRE  INSOLITE !!!

    Dans ma vie de journaliste, j’aurais eu la chance de côtoyer plusieurs mythes et quelques icônes aussi!

    Les plus illustres, étaient jusqu’alors, les Champions automobiles, les inoubliables et légendaires, Juan Manuel Fangio, l’Argentin et Ayrton Senna da Silva, le Brésilien

    Mais en cette fin d’hiver, il m’a été donné l’occasion tout à fait exceptionnelle, de me retrouver au côté d’une personnalité elle-même ‘Star’ dans son pays – les USA – et ce au début des années 60, Neile Adams, célèbre actrice, à Hollywood.

    Mais, Neile en Europe est avant tout et surtout connue pour avoir été pendant près de deux décennies, de 1958 à 1972, la femme du grand acteur, trop tôt disparu et que fut l’immense, Steve Mc Queen

     

     

     

    Vivant aujourd’hui à Century City, près d’Hollywood au nord de Los Angeles et de passage à Paris, ce fut donc un immense honneur et évidemment un très, très grand plaisir, de pouvoir faire sa connaissance et de pouvoir bavarder et papoter à loisir avec elle et notamment d’évoquer ce qui pour moi représente essentiellement Steve Mc Queen, le film LE MANS !

      

    Danseuse de formation, Neile n’a tourné qu’une petite vingtaine de films et téléfilms, mais elle est surtout connue pour avoir été la première épouse de  » L’icône  » que fut McQueen. Elle lui consacra d’ailleurs l’ouvrage « MY HUSBAND, MY FRIEND » et participe régulièrement à des émissions ou reportages sur lui.

    Elle a d’ailleurs tourné dans un film à ses côtés.

     

     

    Steve McQueen, de son vrai nom Terence Steven McQueen, est né le 24 mars 1930 à Beech Grove dans l’état de l’Indiana aux États-Unis et il est mort le 7 novembre 1980 à Ciudad Juarez au Mexique.

      

    Neile, nous confie à ce sujet :

    » Ou il était venu faire soigner son cancer, les médecins Américains le jugeant perdu et refusant l’opération qu’ils jugeaient inutile »

     

     

    Plus de trente ans après sa disparition,  Steve McQueen qui fut un acteur, producteur et aussi pilote automobile et amoureux des belles motos, est bien toujours présent dans la mémoire de notre génération

    A l’époque, il faut reconnaitre que ses rôles ‘anti-héros’ avaient fait de Steve McQueen une véritable icône de la contre-culture, qui lutta contre la guerre du Vietnam

    En 1974, il était, rappelons-le, la « Star  » du cinéma…. la mieux payée au monde !

    Mais avant d’en arriver là, il en a bavé…

    STEVE ET NEILE

      

      

    C’est en 1956, qu’il tourne dans son premier film, ‘ Marqué par la haine ‘ Mais son nom ne figurera même pas au générique !!!

    Mais, Steve va rapidement obtenir le rôle qui le propulsera ‘ Star ‘ dans le temple du cinéma à Hollywood, celui du…  chasseur de primes Josh Randall, dans la série télévisée ‘Au nom de la loi ‘

    Steve, chasseur de primes dans le grand Ouest Américain,  armé d’une Winchester calibre 44/40 modèle 1892 à crosse et canon sciés. Il jouera au total dans 94 épisodes pendant trois années, de 1958 à 1961.

    Et, rapidement,  il devient l’une des figures les plus connues d’Amérique.

    En 1960, le film ‘Les Sept Mercenaires ‘ aux côtés de Yul Brynner, Charles Bronson et James Coburn, d’abord puis ‘ La Grande Évasion ‘ensuite le consacrent définitivement.

    Bullitt, film mythique dans lequel on trouve les séquences de courses-poursuites les plus incroyables de l’histoire du cinéma et Le Mans, un film tout à la gloire des sports mécaniques et de la très mythique et prestigieuse course Sarthoise en 1971, en feront encore un ‘ HÉROS ‘.

    Surtout pour les Teenagers, les ados, dont Steve est « L’idole »

     

     

    Steve McQueen, était un grand amateur de compétitions et réalisait lui-même plusieurs cascades dans ses films. C’est cette passion qui est à l’origine du film Le Mans!

    L’année précédente en 1970, il avait brillé en course, se classant second associé à Peter Revson – l’héritier de la maison de parfums Revlon -lors des 12 Heures de Sebring, au volant d’une Porsche 908

    Steve McQueen avait disputé l’épreuve avec une jambe dans le plâtre et ce à la suite d’un accident de moto survenu deux semaines auparavant.

    Côté  » Vie privée  » il épousa en 1957, l’actrice Neile Adams, née en 1930, à Manille  aux Philippines

     

     

      

    Mais McQueen est un homme à femmes reconnu et Neile le laisse faire, mais lorsque sa liaison avec l’actrice Barbara Leigh apparaît au grand jour, Neile le prend mal et leur mariage bat de l’aile.

      

    Lorsque Steve McQueen, pressent que sa femme le trompe, il devient fou.

      

    Pendant plusieurs semaines, il essaie de savoir la vérité.

    Quand Neile la lui dit et qu’elle confirme sa courte liaison avec un acteur, Steve la menace d’une arme. Il devient de plus en plus paranoïaque et finalement, après qu’il l’ait battue avec une rare violence, Neile demande le divorce en 1972

    De leur mariage, sont nés deux enfants, un garçon, Chad (né le 28 décembre 1960) et une fille, Terry Leslie (née le 05 juin 1959 et décédée le 19 mars 1998 de maladie).

      

    En 1972, il entame le tournage du film Guet-Apens où il rencontre l’actrice, Ali MacGraw.

    Bien qu’attaché à sa seconde épouse, et comme avec Neile, il la trompe. Mais, il a signé un contrat de mariage ne prévoyant pas de pension en cas de divorce.

    Une fois séparé d’Ali, il s’installe avec Barbara Minty, un jeune mannequin.

    Mais Steve McQueen est malade. Il le sait depuis une visite médicale en 1978. Son cancer des poumons fait des métastases. Aux États-Unis, ses médecins refusent de l’opérer craignant pour son cœur, déjà bien fragile. Contre l’avis de ces derniers, il décide de partir pour le Mexique pour s’y faire opérer.

      

    Cette opération est controversée et vise à lui ôter le mésothéliome qu’il avait développé probablement à cause de l’amiante présent dans les combinaisons ignifugées qu’il utilisait dans les courses automobiles.

    Après trois longues heures d’opération, il ressort apparemment en bonne santé. Il est faible mais l’opération est couronnée de succès. Cependant, il décède d’un arrêt cardiaque dans la nuit du 7 novembre 1980, à Cuidad Juarez, le lendemain de l’intervention

      

     

     

     

    Neile, au cours de notre entrevue, nous a glissé quelques anecdotes !

    Ainsi

    » Le tournage du film ‘Le Mans, fut moralement éprouvant et démoralisant aux yeux de l’acteur puisqu’il y fut privé, à cause du refus des assureurs du film, de sa participation réelle aux vraies 24 heures, pourtant raison principale de sa venue en France pour tourner le film. Steve McQueen souhaitant, à l’origine, participer réellement aux 24 Heure et inclure des images et séquences de la vraie course au film. »

     

     

    Revenant sur sa rencontre avec Steve, Neile, nous glisse :

    » A l’époque, il n’avait pas le sou, était inconnu mais un bel homme. C’est d’ailleurs avec mes cachets que je lui ai offert sa toute 1ère Ferrari qui était couleur marron glacé et avait été faite sur commande, ce colori ne figurant pas au catalogue. Je crois me souvenir l’avoir réglé 14.000 dollars «

     

     

    Et, à propos de Paris :

    » J’adore Parisss ! J’y suis venue la toute  première fois en 1964 car nous avions été invités à assister au Grand Prix de Monaco par Stirling Moss. Et j’y reviens régulièrement «

    Et de nous confier :

    » Une année où nous trouvions à Biarritz et alors que, tôt le matin, nous nous promenions sur la plage de la Chambre d’Amour, subitement quelqu’un a hurlé ‘ Hello Joss Randall, Monsieur McQueen’ ! C’était un fan de Steve qui l’avait reconnu «

     

    Mais, à propos, Neile aimait elle, les belles bagnoles qui faisaient rêver McQueen ?

    » Oui, à tel point que lorsque nous vivions à Beverley Hill, je conduisais une Excalibur  »

    Et elle nous précise :

    » Mais, je préférai tout de même conduire ma petite Porsche «

    Et de se souvenir :

    » A LA (Los Angeles) on m’appelait fréquemment, Madame Bullitt  »

    En référence, à la Mustang,  » Vedette  » du film éponyme !!!

    En tout cas à bientôt … 82 ans, Neile Adams conserve une sacrée mémoire qu’elle nous a fait partager, nous distillant quelques précieux souvenirs.

     

    Gilles GAIGNAULT

    Photos : Patrick Martinoli – Gilles Vitry – Oneshooting – ATS Evolution

     

    LA DEDICACE DE NEILE ADAMS MCQUEEN POUR LES FANS D’AUTONEWSINFO

    DÉDICACE SOUVENIR POUR LES INTERNAUTES DU SITE AUTONEWSINFO

     

    LA VENTE AUX ENCHÈRES DE LA PORSCHE DE STEVE MCQUEEN DU FILM LE MANS

    http://www.autonewsinfo.com/2011/08/25/la-porsche-911s-de-steve-mcqueen-vendue-865-000-e-21025.html

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    TERRY Mac QUEEN

     

     

      

     

    Interview de Terry McQueen (la fille de l'acteur), accordée en 1991.

     

      TERRY Mac QUEEN

     

    "JE NE VEUX GARDER DE LUI QUE SON SOURIRE ET SA JOIE DE VIVRE."

    "Papa ne me quitte jamais. A chaque fois que je dois prendre une décision importante, je me demande ce qu'il aurait décidé."

    Dans sa maison de Malibu, Terry, la fille de Steve McQueen évoque pour la première fois l'acteur de légende. Elle a attendu d'avoir 32 ans pour ouvrir son coeur et son album de famille :

    "Onze ans ont passé depuis la mort de mon père le 7 novembre 1980, à 50 ans. Ce jour-là, le monde a perdu une star et moi plus qu'un père, mon meilleur ami. Il m'a fallu toutes ces années, on pas pour oublier la douleur de l'absence, mais pour me dire qu'il fallait que je partage mes bonheurs d'enfance."

    Il est venu aussi le temps où elle s'est sentie actrice au plus profond de son âme :

    "Je veux perpétuer le nom de mon père. Quand je joue, je lui dédie chaque rôle. Je le suivais sur tous ses tournages avec maman et mon frère, Chad, lui aussi est devenu acteur. Même s'il me fît décrocher un petit rôle, le premier dans "Guet-apens", à 13 ans, il me disait toujours : "Squirt" - c'était mon surnom trouvé par lui - reste éloignée de ce monde-là. C'est bien beau d'être regardée, mais ça finit par te brûler la vie."

     

     

    TERRY Mac QUEEN   

      

    Terry McQueen et sa fille Molly, 5 ans.

    A droite, Neile Adams, la mère de Terry et première femme de Steve.

      

    TERRY Mac QUEEN

      

      

    Terry sait que le cinéma peut aussi illuminer la vie. Malgré le chagrin qu'en éprouva Neile Adams sa mère, elle s'émerveille encore de l'idylle qui frappa en plein coeur Steve et Ali MacGraw en tournant "Guet-apens".

      

      

    "C'était une vraie histoire d'amour. J'ai sympathisé avec Ali, qu'il a ensuite épousée, et je suis restée très proche de papa, tout en partant vivre avec maman à Pacific Palisades, plutôt que de rester ici dans cette maison qu'il m'a léguée. Mon père était la bonté incarnée. J'avais 10 ans quand il a vu que j'adorais les chevaux. Il m'a fait alors une belle surprise : à sa demande, la spécialiste d'équitation engagée pour "L'affaire Thomas Crown" me donna mes première leçons. Aujourd'hui, je possède des chevaux."

      

      

    Terry a partagé les derniers mois de son père qui sut dès 1979, que son cancer était inopérable.

    "Je me revois sortant avec lui, la main dans la main, du Cedar Sinai Hopital de Los Angeles. Il venait juste d'apprendre le diagnostic. Dehors, il faisait beau, les gens riaient. Pour nous, c'était le début d'un cauchemar. Pour la première fois, papa avait besoin de moi, comme moi, enfant, j'avais eu besoin de lui. La maladie nous a soudain encore plus rapprochés. Quand il est parti au Mexique, je l'ai approuvé. Il cherchait par tous les moyens, même la médecine parallèle, à s'en sortir."

    La fille de Terry nous a rejoints. Molly a 5 ans et demi.

      

    Souvant, Terry lui montre les photos de Steve :

    "Cette petite fille qu'il n'a pas connue, a les mêmes yeux que lui. Souvent, quand je le regarde, je me mets à pleurer, tant cette coïncidence est bouleversante." Terry est une jeune femme qui a l'humour et l'énergie de son père.

      

    Pourtant, son regard s'assombrit quand elle évoque "les autres". On reproche encore à papa d'avoir accepté qu'on lui enlève une tumeur au Mexique, alors que les médecine américains s'y refusaient.

      

    Maintenant que j'ai une fille, je comprends pourquoi il s'est tant battu. Il me disait tout le temps : "C'est pour toi et Chad". Il n'avait pas peur de la mort. Il aurait pu abandonner le combat et se laisser mourir. Mais nous étions encore jeunes - j'avais 21 ans et il fallait qu'il résiste jusqu'au bout."

    Longtemps après sa disparition, Terry n'a pas eu le courage de regarder les films de son père.

    "Maintenant, j'y parviens et une étrange sensation m'envahit.

    J'ai l'impression d'avoir son souffle sur moi."

      

    Terry McQueen est décédée le 18 mars 1998, à l'age de 39 ans et quatre mois après avoir subi une greffe du foie.

      

      

     

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  •  Sortie en décembre 2012..

    Alors là.... NON

     

     

     

    hugh-jackman-les-miserables-slice

      

    Director Tom Hooper’s adaptation of Les Miserables is sure to have audiences leaving the theater humming tunes from the musical, but the film also looks to be a visual feast as well.  The production design and costumes look fantastic in the few pieces of footage we’ve seen in the trailers, and now famed photographer Annie Leibovitz has worked her magic with the main cast.  The result is a batch of gorgeous and moving images of Hugh Jackman, Russell Crowe, Anne Hathaway, Isabelle Allen, Amanda Seyfried, Eddie Redmayne, Sacha Baron Cohen, and Helena Bonham Carter in character.

    Hit the jump to take a look at the images.  Les Miserables opens in theaters Christmas Day. 

    Courtesy of Vogue (via Movieline).  Click to enlarge.

    Here’s the synopsis for Les Miserables:

    Les Misérables is the motion-picture adaptation of the beloved global stage sensation seen by more than 60 million people in 42 countries and in 21 languages around the globe and still breaking box-office records everywhere in its 27th year. Helmed by The King’s Speech‘s Academy Award®-winning director, Tom Hooper, the Working Title/Cameron Mackintosh production stars Hugh Jackman, Oscar® winner Russell Crowe, Anne Hathaway and Eddie Redmayne, with further casting to be announced.

    Set against the backdrop of 19th-century France, Les Misérables tells an enthralling story of broken dreams and unrequited love, passion, sacrifice and redemption–a timeless testament to the survival of the human spirit. Jackman plays ex-prisoner Jean Valjean, hunted for decades by the ruthless policeman Javert (Crowe) after he breaks parole. When Valjean agrees to care for factory worker Fantine’s (Hathaway) young daughter, Cosette, their lives change forever.

    In December 2012, the world’s longest-running musical brings its power to the big screen in Tom Hooper’s sweeping and spectacular interpretation of Victor Hugo’s epic tale. With international superstars and beloved songs–including “I Dreamed a Dream,” “Bring Him Home,” “One Day More” and “On My Own”–Les Misérables, the show of shows, is now reborn as the cinematic musical experience of a lifetime.

     
     
     
     
     
     
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    McQueen Steve (1930-1980)

     

    Steve McQueen, de son vrai nom Terence Steven McQueen, naît le 24 mars 1930 à Beech Groove, dans l’Indiana.

    Il est le fils de William McQueen, un cascadeur de cirque, et de Julia Crawford encore une adolescente de 19 ans.

    Dès sa naissance, il est confié à son grand-oncle, propriétaire d’une ferme de Slater, dans le Missouri. Quelques mois plus tard, son père décède :

    Steeve en souffrira tout particulièrment. Il dira : « ma vie a été bousillée dès le début ».

     

     

      

      

    Julia tente de l’élever mais la tâche est au-dessus de ses forces.

      

    Elle confie son fils à son grand-oncle et elle part pour la Californie chercher un travail. Steve se pli aux travaux à la ferme, s’occupe des animaux et prend goût à la vie au grand air.

    A ses 9 ans, sa mère revient le chercher et l’enmène à Indianapolis pour y vivre avec son nouveau concubin. Rien ne se passe comme prévu entre lui et son beau-père au point qu’il préfère errer dans les rues.

      

     

      

      

      

    Plus les années passent, plus la situation se dégrade. Julia change régulièrement de companon et Steve a déjà bien grandit. Désormais adolescent, il passe son temps dans les rues où il se fait arrêter pour les rixes qu’il entraine.

    Sa mère ne le contrôle plus. Elle le confe à la Junior Boy’s Republica Chinon de Californie où l’autorité est exercée par les élèves et non les adultes. Mais Steve refuse de se plier aux règles établient et fugue au bout de la 3ème semaine seulement.

     

      

      

    Lorsqu’il est retrouvé, un marché lui est proposé : soit il rentre dans le rang, soit il entre en prison.

      

    Il finit par réintégrer le centre et quelques semaines plus tard il commence à se socialiser. Il dira d’ailleurs :

      

      

    « on ne nous faisait pas seulement traire les vaches, on nous laissait nous en occuper complètement ».

      

      

    A 15 ans, il sort du centre. Il rejoint sa mère à New York mais un fossé s’est creusé. Il ne reste plus qu’à Steve de trouver sa voie et ses atouts.

    Il quitte sa mère et exerce divers métiers : matelot, groom d’hôtel, ouvrier de pétrole, vendeur à la sauvette, bûcheron…

      

    En avril 1947, il s’engage dans la Marines.

      

    Il y passe 3 années tout en étant sûr que ce n’est absolument pas sa voie. De retour à New York, il s’installe à Greenwich Village. Ce changement de décor lui permet de parler avec des intellectuels et oublie ses poings.

     

      

    Néanmoins, il a besoin d’un travail. Il recommence les petits boulots : fabricant de fleurs artificielles, réparateur de pneus, chauffeur de taxi et même vendeur d’encyclopédies.

      

    En 1951 c’est la révélation !! Sa compagne lui parle d’une carrière théâtrale en suivant des cours de Sandford Meisner. Celui-ci remarque son potentiel d’acteur. Après une figuration (où il n’a qu’une réplique) dans un pièce, Steve s’inscrit au cours d’Utta Hagen et Herbert Berghof et décroche son 1er grand rôle dans

    « Peg O’my heart ».

     

      

      

      

    Bien que ce ne soit pas la gloire, il a la conviction d’avoir trouvée sa vocation. Il passe une audition à l’Actor’s Studio où il obtient une bourse :

    il figure parmi les 5 admis sur 2000 candidats !!!!!!

      

    Ce début de notoriété lui permet d’entamer une carrière à la télévision dans « Studio One ». Dans la foulée, il part en tourner jouer « Time out of Ginger » puis obtient le rôle dans « The Gap » à Broadway.

      

     

      

     

    Remarqué, il est sollicité pour remplacer Ben Gazzara dans une autre pièce : « A Hatful of rain » où il joue un drogué. Bien qu’il soit peu connu du public, il commence à être très apprécié par les professionnels.

      

     

      

      

      

    En 1956, cette confiance se manifeste lorsqu’Hollywood le réclame pour figurer dans le film « Marqué Par La Haine » avec Paul Newman (qui remplace James Dean décédé dans son accident de voiture) et Pier Angeli (grand amour de James Dean). Même s’il n’apparaît que 2 fois, il reçoit l’impulsion nécessaire pour s’engager encore davantage.

     

     

      

      

    Il tombe follement amoureux de l’actrice Neile Adams grâce à Mark Ridell.

    Steve l’épouse le 2 novembre 1956 jusqu’à leur divorce 26 avril 1972.

    Ils eurent 2 enfants : Chad né en 1960 et Terry (1959-1998).

      

      

      

    Neile abandonne sa carrière et refuse le rôle titre de Maria dans « West Side Story » que Natalie Wood acceptera.  

     

     

    1956 - 1972

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

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    BTW. Neile Adams is completely awesome and cool and HILARIOUS (watch This Could Be The Night) and CLEARLY Ali McGraw could never be even nearly as cool as her. SO yeah. (Ali McGraw annoys me, OKAY?! ;-D)

     

     


    Steve McQueen with his wife Neile and daughter Terry... 
     

      

      

    Elle de décide de ne participer qu’à des séries télé.

    Steve décroche rapidement des rôles de plus en plus importants.

      

     

    Fichier:Steve McQueen.png  

      

      

    Dès 1957, il en obtient 3 coup sur coup : « Never Love A Stranger », « Danger Planétaire » et « Hold-Up En 20 Secondes ». Pourtant il ne perce toujours pas.

    En 1958, la chance tourne !! Steve tourne un épisode de « Trackdown ».

    Le producteur souhaite remplacer la série.

     

      

      

    Il compte sur un nouveau sénario traitant d’aventures d’un chasseur de primes.

    Le feuilleton diffusé par la CBS durera 3 ans et comptera 94 épisodes (71 diffusés en France).

     

     

      

    Pour l’acteur c’est une chance inouïe !! Steve souhaite faire évoluer son personnage malgré les réticences des producteurs soient présentes. La rupture de contrat est souvent frôlée mais ils finissent par accepter ses choix.

     

     

     

     

     

    Les réalisateurs et producteurs apprécient son exigence professionnelle, son entêtement et son refus de jouer la star.

      

     

      

      

    John Sturges l’engage pour « La Proie Des Vautours ». Il est si impressionné qu’il le rappelle pour « Les Sept Mercenaires » avec Yul Brynner et James Coburn.

      

     

    Fichier:Steve McQueen 1960.JPG

      

      

    Malgré les mésantentes entre Yul et lui, le film est un succès considérable.

    Le public se précipite dans les salles.

    En 1961, tout va bien autant du côté professionnel que privé.

     

     

      Gif Homme

     

     

      

    Il est père de 2 enfants et le film affiche que des salles complètes. Avec sa réputation de sale caractère, Richard Thorpe l’engage pour jouer dans

      

    « Branle-Bas Au Casino » : fini le dur !! Il joue un personnage juvénile optimiste !!

     

     

      

      

      

    Même s’il tire son épingle du jeu, il faudra reconnaître que ses personnages d’hommes durs sont plus interessants. Juste après, il revient avec un film d’action : « L’Enfer Est Pour Les Héros » qui dénonce la guerre et l’héroïsme inutile.

     

      

        

      

    Il enchaine avec « L’Homme Qui Aimait La Guerre » où il joue le héros solitaire quasi déshumanisé.

      

     

      

      

    Puis il accepte de jouer dans « La Grande Evasion » : il s’agit sans aucun doute de son meilleur rôle. Lors de sa sortie en salle, les jeunes se battent pour obtenir des tickets.

     

      

      

      

    En 1963, il accepte de jouer avec Natalie Wood dans « Une Certaine Rencontre » où il se transforme en musicien vulnérable et fragile alors que sa partenaire est tout le contraire.

    C’est loin d’être une réussite commercial mais le film vaut la peine d’être vu.

     

      

      

    Il enchaine « La Dernière Bagarre » et »Le Sillage De La Violence » mais le public n’accroche pas. Il exige un Steve McQueen plus speed.

      

      

      

    Dans le film La Canonnière du Yang-Tsé de Robert Wise, Steve McQueen est le mécanicien en chef d'une cannonière, le San Pablo, qui remonte le fleuve Yang-tse.

    Nous sommes en 1926, le patrouilleur se retrouve en plein cœur de la guerre civile chinoise qui oppose le Kuomintang et le parti communiste. Alors que la guerre du Vietnam fait rage, Wise se pose la question du patriotisme et de la dignité humaine.

    Un contexte différent mais qui ne représente pas moins la présence militaire américaine en Indochine. Le film reçoit huit nominations aux Oscars. McQueen ressort son uniforme  de marin qu'il a avait déjà bien élimé lors de son passage chez les Marines américains. Il endosse pour le film, la marinière assortie à ses yeux bleus. Séducteur envoutant, l'acteur a tout du style du parfait  voyou hollywoodien des années 1960 .

    McQueen tourne son premier film en 1956, Marqué par la haine de Robert Wise. Celui qui lui offre une première apparition dans un film hollywoodien lui propose dix ans plus tard le rôle principal dans la canonnière du Yang-Tse.

    L'interprête de Josh Randall enchaine les succès : Les sept mercenaires, la Grande évasion, Papillon et ne cessera de tourner jusqu'à sa mort prématurée en 1980. Démesure, nonchalance, indifférence, les déboires de sa vie se reflètent dans ses rôles, il ne cessera d'incarner des figures rebelles et solitaires.

    Dans la lignée des acteurs comme Paul Newman, ou Marlon Brando, McQueen est entré au panthéon des acteurs hollywoodiens et restera tout au long de sa carrière imperturbable dans le rôle de l'éternel justicier. Charisme et présence incroyable, trente ans après sa mort, le regard de McQueen charme toujours.

      

    En 1965, il renoue avec le succès avec « Le Kid De Cincinnati ». Il réincarne le héros solitaire antipathyque face à Edward G. Robinson.

      

    Le public retrouve son héros et tout redémarre.

      

      

      

    Juste après, il joue dans « La Cannonnière Du Yang Tse », film ambitieux qu’il co-produit.

    Le succès est moyen, le public vient mais les critiques sont agressives. Il passe le cap sans problème et joue dans un film mythique : « Nevada Smith ».

     

     

    Musique (Vinyles) - Steve McQueen

     

    Mais à l’époque le succès n’est pas au rendez-vous.

     

      

      

      

      

    Le public l’estime trop âgé pour ce rôle. Il décide de changer de registre en choisissant de jouer dans « L’Affaire Thomas Crow ».

    Plus rien à voir avec ses précédants rôles. Il se transforme en miliardaire élégant qui organise un hold-up non pas pour l’argent mais pour le goût du risque.

     

     

      

      

    Ce film est censé mettre en avant ses qualités de séducteur et de montrer qu’il peut être autre chose qu’un solitaire. Il montre même un certain talent pour embrasser Faye Dunaway : il s’agit du baiser le plus long de tout l’histoire du cinéma !!!!!!

      

     

     

     

    C’est un beau succès populaire mais Steve n’aime pas ce rôle. Il préfère les films d’action et décide de ne pas continuer dans ce registre.

     

      

     

      

      

    Il se jette alors sur le film « Bullitt » (1968). Emballé par le projet, Steve prend tous les risques (financiers et personnels) et refuse même d’être doublé lors de la poursuite dans les rues de San Fransisco (il dépasse les 200 km/h).

    Le succès est phénoménale tant financier que personnel. Désormais libre de tout entrave financière, il se lance dans une autre aventure avec une comédie : « The Reivers ».

     

     

      

      

      

      

      

    Puis il met en chantier « Le Mans » qui sera un désastre commercial.

      

    Malgré ses 2 derniers échecs, Steve reste dans la voie qu’il s’est tracé.

    « Junnior Bonner » est un demi succès. Steve choisit de revenir aux films d’actions avec « Guet-Apens ». Le scénario l’interessse et accepte de le produire.

      

      

    Le film est un mélange d’humour et de suspense obtient un succès important d’autant plus que la fin change des normes…

      

     

      

      

    Il obtient le divorce avec Neile. Le 13 juillet 1973, il épouse sa partenaire Ali Mac Graw avec qui il divorcera en 1978.

    Le film « La Tour Infernal » est un film remarquable où il retrouve Paul Newman avec qui il a joué en 1956 et retrouve Faye Dunaway. Steve incarne un pompier au passé inconnu effectuant son devoir avant de disparaître aussi soudainement qu’il est apparu. On y retrouve quelques invités comme Fred Astaire et William Holden.

     

      

     

      

    Grâce à ce succès il devient l’acteur le mieux payé du tout Hollywood. Pourtant il disparaît 3 ans voulant vivre tranquillement avec sa nouvelle épouse.

    En 1976, il est de retour. Il tourne dans « Un Ennemi Du Peuple ». Le pari est risqué car son personnage n’a rien en commun avec ses précédants personnages. Comme il s’y attendait, c’est un échec cuisant.

    Avec cet argument, la First Artist n’a plus confiance en lui, sa carrière semble terminée. D’autant plus qu’avec Ali rien ne va plus, elle ne supporte plus de vivre enfermée dans leur résidence de Malibu.

      

     

     

     

    Très affecté par le choc, il souffre de dépression. Il ne veut plus entendre parler de cinéma. Cynique et parfois violent, il demande des cachets extravagants aux producteurs.

    Barbara Minty le sort de son état. Il s’arrête de boire, de fumer et recommence à s’alimenter normalement. Il fréquente à nouveau le système cinémtographique qui ne l’a pas oublié.

    L’envie de jouer et sa vénalité ayant disparu, des projets lui tendent les bras. Avant son décès prématuré, il n’aura le temps de ne tourner que 2 films : « Tom Horn », un western. Il y incarne un tueur à gages qui finit par s’accuser d’un crime qu’il n’a pas commis. Il tournera aussi « Le Chasseur » où il endosse le rôle d’un chasseur de primes.

     

      

    Mais sa santé se dégrade rapidement et la mort le guette. En novembre 1979, fin du tournage, l’acteur est épuisé. Il refuse chaque contrat et apprend qu’il souffre d’un cancer du poumon.

      

    Incurable, il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Il fait face à l’épreuve avec courage.

    Le 17 janvier 1980, il épouse Barbara Minty avec qui il vivra jusqu’à son décès quelques mois plus tard.

     

     

    Image du Blog vintagepics.centerblog.net

     

    Il consulte les plus grands spécialistes, suit les thérapies recommandées. Mais rien n’y fait et le cancer le ronge. Rien ne semble le sauver.

    Mais un 6 novembre 1980, le professeur Santos Vargas lui propose de l’opérer estimant que c’est son ultime espoir de survivre. Il lui retire une tumeur de 3 kils mais le choc opératoire est si violent qu’il fait une crise cardiaque et meurt quelques heures plus tard à la clinique Ciaudad Juarez au Mexique.

    Il meurt le 7 novembre 1980 à seulement 50 ans.

    Retrouvez son étoile au Walk of Fame au numéro 6834 sur Hollywood Boulevard

      

     

    Dans sa maison à Palm Springs. La plus belle photo de la série. En termes d'attitude cool, on peut difficilement faire mieux et plus naturel. C'est là toute la force du bonhomme

      

      

    Pour plus d’informations, visitez :

    http://www.cinememorial.com/Acteur_detail.php?id=258

    mais aussi les sites entièrement consacrés à l’acteur :

    morinos.macqueen.free.fr

    et

    http://bulitt.vip-blog.com/

      

      

      

     

    Steve McQueen by John Dominis

     

    par greensleevestoaground

     

    Inutile de présenter le magazine LIFE, le Paris Match américain pour faire court et bête, qui a eu la bonne idée de mettre à disposition des internautes un peu curieux, la plupart de ses archives photographiques, ainsi qu’un très grand nombre d’images inédites. C’est le cas présent avec cette série de photos shootée par John Dominis sur 3 semaines de l’année 1968, en pleine ascension du King Of Cool, Steve McQueen. Oula ! N’a-t-on pas déjà entendu, ou plutôt lu ce nom sur GSTAG ? Maintes et maintes fois, certes. Mais c’est peut-être tout simplement qu’il y a sa place toute légitime, voire même prépondérante. Maître incontesté du casual, on peut aussi bien le retrouver dans le preppy qu’en pilote auto. Cette année 68, alors qu’à Paris l’étudiant sorbonnien fâché avec sa propre bourgeoisie s’évertue à jouer les cantonniers dans les rues, McQueen a 33 ans.

     

      

      

    Il en aurait eu 80 aujourd’hui. Il vient de prendre la place vacante de « mauvais garçon » du cinéma hollywoodien grâce à « La Grande Evasion » et « Les 7 Mercenaires ». On ne va pas lui cirer les bottes plus longtemps, surtout qu’il n’en met que rarement hormis pour une course de moto dans le désert du Nevada en combinaison Barbour ou Belstaff, et on va regarder ces quelques clichés extraits des 20 Never-Seen Photos. Etant donné que cet article vous intéresse, vous n’hésiterez pas une seconde pour cliquer sur ce lien et découvrir l’intégralité de la série, et rendre ainsi tout le mérite au magazine LIFE.

      

     

    Dans sa maison à Palm Springs. La plus belle photo de la série. En termes d'attitude cool, on peut difficilement faire mieux et plus naturel. C'est là toute la force du bonhomme.

     

     

     

    "Another great passion" dit la légende officielle. Le cool, c'est aussi mélanger les passions douces et celles plus viriles : l'autmobile et le jazz, les courses de moto exténuantes et la flânerie au bord d'une piscine.

    Le désert de Mojave a vu McQueen suer et se dépasser sur sa moto. Se casser la gueule même. Même blessé, il ne pouvait s'empêcher d'aller au bout d'une course. Têtu le bougre. Ici avec Bud Edkins, sa doublure cascade dans La Grande Evasion, avec le fameux saut de barrière en plein pré, qu'il aurait tant aimé faire lui-même. Têtu mais pas rancunier.

    Voici en gros le topo : on a à faire à un type déterminé, sûr de lui, aux passions multiples. On pourrait penser à la star basique, grosse erreur. Rien à voir : plutôt discret, ce qui compte visiblement chez McQueen, ce ne sont pas les caprices de star, mais profiter de la vie.

      

    C’est ridicule dit comme cela, mais qu’est-ce qui vient nous prouver autre chose que cette simplicité assumée dans les clichés de Dominis? Un peu comme si le King Of Cool savait déjà, à 33 ans, qu’un cancer l’attendait… Respect.

      

    Pinned Image

      

      

      

      

    http://odysseeducinema.fr/galeriea.php?id=30  

     

      

     

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    James Dean

       

    Biographie :

    James Byron Dean

    (8 février 1931 à Marion - 30 septembre 1955)

    Comme Bruce Lee ou Marilyn Monroe, son décès tragique prématuré, à l’âge de 24 ans, au sommet de sa gloire a contribué à garantir son statut de légende du cinéma américain.

    James Byron (en mémoire du poète Lord Byron que sa mère adorait) est le fils unique de Winton et Mildred Dean. Six ans après que son père abandonne son travail à la ferme pour devenir dentiste, sa famille part s’installer à Santa Monica en Californie. James Dean entre alors à la public school du quartier de Brentwood à Los Angeles, jusqu’à la mort de sa mère en 1940, décédée des suites d’un cancer alors qu’il a 9 ans, ce qui le laisse dans un profond désarroi. Toute sa vie, il recherchera en vain l’affection d’une mère perdue dans ses nombreuses conquêtes féminines.

    James Dean commence sa carrière d’acteur en tournant dans une pub pour le Pepsi Cola. Il quitte l’université pour pouvoir se consacrer entièrement à sa passion de comédien, et suit des cours de comédie à l’Actors Studio de New York. Il fait alors des apparitions dans différentes séries de télévision comme : Kraft Television Theater, Studio One, Lux Video Theatre, Danger, Robert Montgomery Presents et General Electric Theater.

    Il joue également au théâtre où il connaît un grand succès à Broadway à New York dans la pièce d’André Gide, L’Immoraliste, qui le propulse dans le monde du cinéma.

    Il apparaît dans différents films peu connus, mais c’est son rôle de Cal Trask dans À l’est d’Éden, où il reçut d’ailleurs une nomination aux Oscars pour le meilleur second rôle masculin (première nomination posthume de l’histoire des Oscars), qui le rend célèbre et révèle tout son génie dramatique. Il enchaîne ensuite avec La Fureur de vivre, puis Géant, son dernier film où il reçut également une nomination aux Oscars pour le meilleur acteur.

    Deux films de 1955, Rebel Without a Cause (La Fureur de vivre) et Blackboard Jungle (Graine de violence), sont les plus cités pour exprimer la rébellion des jeunes adolescents des années 1950 et ont joué un rôle avec le rock ’n’ roll, pour devenir un phénomène. Depuis la sortie de La Fureur de vivre et l’interprétation de James Dean, bon nombre d’adolescents du monde entier se sont mis à idéaliser James Dean et à le considérer comme la parfaite représentation du mal-être de la jeunesse à l’époque. Cet extraordinaire rôle a, sans doute, fait connaître l’énorme talent de Dean, et depuis ce jour-là on trouve bon nombre d’acteurs qui peuvent dire qu’ils ont été influencés par Dean. Certains journaux ont comparé le jeune acteur River Phoenix à James Dean à cause de son incroyable talent mais également à cause de sa tragique mort à seulement 23 ans.

    James Dean venait de terminer le tournage de Géant, lorsqu’il meurt dans un terrible accident de voiture (au volant de sa porsche). Ironie du sort, une clause de son contrat lui interdisait les courses automobiles ou les conduites dangereuses durant toute la durée du tournage. Il est enterré aujourd’hui dans le Park Cemetery à Fairmount. Il aura appliqué à la lettre sa devise qu’il répéta plusieurs fois : " Vivre à fond, mourir jeune, faire un beau cadavre ".

    Incontestablement, le talent de James Dean conserve une influence durable sur la jeunesse. Aujourd’hui encore, des adolescents se reconnaissent dans ses personnages de rebelle. James Dean laisse une trace importante, universelle et intemporelle dans le monde du cinéma.

    Sa filmographie :

    - 1951 : Baïonette au canon (Fixed Bayonets !) de Samuel Fuller
    - 1952 : La Polka des marins (Sailor Beware) de Hal Walker
    - 1952 : Qui donc a vu ma belle ? (Has Anybody Seen My Gal ?) de Douglas Sirk
    - 1953 : L’Homme de bonne volonté (Trouble Along the Way) de Michael Curtiz
    - 1955 : À l’est d’Éden (East of Eden) d’Elia Kazan
    - 1955 : La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause) de Nicholas Ray
    - 1956 : Géant (Giant) de George Stevens

    Récompenses :

    - 1955 : nomination à l’Oscar du meilleur acteur pour À l’est d’Eden
    - 1956 : nomination à l’Oscar du meilleur acteur pour Géant
    - 1956 : Golden Globe (posthume) du meilleur acteur dans un drame pour À l’est d’Eden
    - 1957 : Henrietta Award (posthume)

    Le site officiel : http://www.jamesdean.com/

    Il existe beaucoup de clichés noir / blanc de James Dean, qui s’amusait d’ailleurs beaucoup de toute l’attention portée à ces clichés. Parmi les plus connus et les plus beaux, ceux du photographe Roy Schatt sont les plus emblématiques. Roy Schatt, photographe américain des stars hollywoodiennes des années 50, était l’ami et le photographe attitré de Jimmy qu’il initiera à la passion de la photo.

    Deux livres pas mal faits sur la vie de Jimmy :

    Jean-Philippe Guerand, James Dean. Éditions Folio biographies, 2005. 360pp, 17cm.

    Michel Bulteau, James Dean : un beau cadavre. Monaco : Éditions du Rocher, 2005. 147 pp


     

    Portfolio

     
     
     
     
    Article, mercredi 11 mars 2009 par jolie
     
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    James Byron Dean
    1931-1955
    Acteur Américain

    "Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd'hui".

    James Dean

    Il y a un demi-siècle, le 30 septembre 1955, un jeune homme de vingt-quatre ans devenu une star du grand écran en quelques mois se tuait au volant de sa Porsche, sur la route de Salinas en Californie. James Dean entrait dans la légende ; il n’avait joué que deux pièces et tourné que trois films, mais, comme l’a écrit Malraux, "la mort transforme la vie en destin". C’est ce destin exceptionnel de fulgurance qu'a su raconté Bertrand Meyer-Stabley avec verve et sensibilité.James Dean

    James Dean est né le 8 février 1931 à Marion en Indiana, Jimmy passe la plus grande partie de son enfance à la campagne dans l’Indiana. Ses premières années sont marquées par le malheur. C'est à l'âge de neuf ans qu'il perdit sa mère; "il en naîtra ce caractère fuyant, fermé dont personne ne réussira à forcer le barrage". Son air angélique et boudeur lui confère un charme particulier qui le fait aimer de ses professeurs mais mépriser par ses camarades. Le théâtre l’attire, il ne veut pas devenir fermier : élève à l’Actor’s Studio, il lui faut deux ans pour conquérir Broadway. Son attitude de rebelle, son physique d'adolescent l'amènent à percer à Hollywood, qui, friand de nouveaux talents l'engage sans hésitation. Avec À l’Est d’Eden (1954) un nouveau type de héros de cinéma voit le jour, un héros juvénile, tourmenté et rebelle. Bisexuel, il multiplie les aventures, mais une seule le marquera : sa romance avec l’actrice Pier Angeli.

      

     

      

      

      

    Après avoir tourné coup sur coup La Fureur de vivre (1955) et Géant (1956) , il signe un contrat de neuf films avec la Warner qui s’engage à lui laisser en diriger deux, mais l’accident fatal vient couronner sa brève carrière mieux qu’aucun film. "Il est mort au bon moment, dira Humphrey Bogart. Il a juste eu le temps de devenir une légende. S’il avait vécu plus longtemps, il n’aurait jamais pu l’assumer".

    Filmographie:

    James DeanJames DeanJames Dean

    - A l'Est d'Eden ("East of Eden" - 1955) est une adaptation de Steinbeck, réalisé par Elia Kazan:
    1914. Adam Trask exploite ses terres à Salinas Valley, aidé par ses deux fils, Cal et Aaron. Tous deux croient que leur mère est morte. Cal est persuadé que son père ne l'aime pas. Un jour, il apprend que sa mère n'est pas morte mais qu'elle tient une maison close. Dès lors, ses rapports avec son père vont se dégrader de plus en plus...

    - La Fureur de Vivre ("Rebel without a cause" - 1955) de Nicholas Ray : Ivre mort, Jim Stark est étendu sur la chaussée, serrant un ours en peluche contre son coeur... Première vision de James Dean dans le rôle d'un étudiant qui, pour échapper à son univers familial, participe aux jeux dangereux d'une bande de jeunes. La fureur de vivre, parsemée de ses combats rituels au couteau, de ses folles courses de voitures volées, dresse un véritable tableau de la violence juvénile des années 50.

      

      

     

    - Géant ("Giant" - 1956): A l'époque où naissent les grandes fortunes du pétrole au Texas, Bick Benedict et sa soeur Luz règnent en souverains absolus sur un immense ranch. Bick y installe Leslie, la fille d'une famille aristocratique devenue son épouse, sous le regard hostile de Luz et des Texans...

     


    James Dean Memorial 
     
      
    James Dean Memorial à Cholame en Californie
    où l'acteur Américain passa dans la Légende le 30 septembre 1955 
          
      
      
      
     
      
      
      
      
      
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    La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause)

    est un film de Nicholas Ray sorti en 1955.
    Réalisé par Nicholas Ray
    Avec : James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo etc...



    Synopsis

    Jim Stark vient d'emménager dans une nouvelle ville. Adolescent à problèmes,
    décidé à saisir sa chance de s'engager dans une meilleure voie, il cherche à s'intégrer à son entourage.
    Ses bonnes intentions sont cependant rapidement mises à l'épreuve par une bande de son collège.



    Anecdotes

    Le film est sorti un mois après le décès de son acteur principal, James Dean, pour qui il s'agissait seulement du deuxième film. Le premier étant, À l'est d'Éden. Le troisième et dernier film de l'acteur, tourné l'année de sa mort, en 1955, est Géant; il ne sortira qu'un an plus tard.
    Au départ, lors de la première tentative d'adaptation du livre, la Warner avait pensé à Marlon Brando dans le rôle principal. Ce n'est que quelques années plus tard que le film sera finalement tourné. C'est sur le conseil d'Elia Kazan, qui vient de le faire tourner dans À l'est d'Éden, que Nicholas Ray choisira le jeune James Dean pour le rôle de Jim Stark.
    C'est Jayne Mansfield qui devait jouer le rôle de Judy. Mais c'est finalement Natalie Wood, moins naïve que le réalisateur ne le pensait au départ, qui eut le rôle. Ce dernier aurait d'ailleurs eu une liaison avec elle pendant un temps.
    C'est le premier vrai rôle pour Dennis Hopper, qui n'avait jusque là fait qu'une apparition dans le précédent film du réalisateur, Johnny Guitare.
    Deux autres acteurs ayant joué dans ce film sont décédés dans des circonstances étranges : Natalie Wood s'est noyée en 1981 et Sal Mineo fut assassiné en 1976 pour des raisons qui restent toujours obscures de nos jours.
    Au départ, le film devait être tourné en noir et blanc.


    La scène de combat au couteau a été réalisée par les acteurs avec de vrais couteaux. Seule une cotte de mailles sous leurs manches les protégea des coups perdus. C'est Frank Mazzola, autrefois membre d'un gang de Hollywood, qui apprit à James Dean comment manier un couteau.
    James Dean fut blessé au poignet lors de la scène du poste de police où il frappait fort du poing sur le comptoir. Il attrapa en plus la malaria lors du tournage...
    Le nom de Stark vient de Trask, le nom du personnage que James Dean portait dans son premier et précédent film, À l'est d'Éden.
    Une scène de baiser entre Plato et Jim dans le scénario original a été censurée.
    La scène avec le singe est une totale improvisation de James Dean.
    Le réalisateur fait une apparition lors de la dernière scène, c'est lui que l'on voit marcher vers le buidling.
    Le thème musical rappelle étrangement Pas de printemps pour Marnie d'Alfred Hitchcock dont la musique est de Bernard Herrmann mais sorti pourtant en 1964 !


    Voir aussi ::
    http://archive.filmdeculte.com/coupdeprojo/dean.php




    SOURCES :

    super BLOG -

    http://pearlypassion50s.centerblog.net/rub-Films-des-annees-5060-2.html

      

      

     

    Si James Dean est devenu l’une des stars les plus emblématiques du Xxème siècle, au même titre que Marilyn Monroe ou Audrey Hepburn, ce n’est pas que pour sa belle gueule. Car avant d’avoir sa tête imprimée sur des coussins Fly et des tee-shirts H&M, le prodige a eu le temps de jouer dans trois films devenus cultes dont La fureur de vivre, peinture d’une adolescence révoltée qui court à sa perte.

    Lorsqu’il arrive dans sa nouvelle ville après un énième déménagement, Jim Stark, adolescent rebelle, doit s’intégrer dans son lycée et s’adapter à un environnement inconnu. Un matin, il rencontre Judy, la petite amie de Buzz, le chef d’une bande qui terrorise le lycée. Très vite, le gang se met à tester Jim à travers de nombreux défis comme des combats aux couteaux ou des courses de voiture. Soutenu par Platon, un solitaire paumé, notre héros va devoir se battre pour s’affirmer et conquérir le cœur de la belle Judy.

    La fureur de vivre est probablement l’un des meilleurs films qui traite du passage à l’âge adulte. Nous y suivons un individu révolté, perdu, écœuré par l’image qu’il a de son père lâche et soumis. Le désespoir de Jim nous rappelle celui de Holden Caulfield, le personnage principal du roman L’attrape-cœurs de Salinger. Les deux œuvres ont d’ailleurs d’autres points communs puisqu’ils sont ancrés dans la même époque (l’Amérique des 50’s) et suivent une unité de temps réduite à quelques jours. Dans La fureur de vivre, les événements s’enchaînent et l’on se demande comment ces jeunes peuvent passer si facilement du rire aux larmes. Ils sont insouciants mais la perte de l’innocence finira par arriver.

     

    Nicholas Ray (Johnny Guitare) signe un chef d’œuvre moderne, violent, au rythme intense et porté par le jeu prodigieux du comédien principal. Remarquablement sobre, James Dean « est » Jim et paraît si naturel qu’on en oublie qu’il est la star adulée. A la fois viril et fragile, violent et doux, il représente l’homme dans toute sa complexité et la profondeur qu’il parvient à donner à son personnage est stupéfiante. Il fait partie de ces stars, à l’image de River Phoenix (My own private Idaho) ou Heath Ledger (The Dark Knight), qui sont morts après les rôles de leur vie mais qui, on peut en être certain, auraient eu une carrière brillante par la suite.

     

    La romance du film est très bien mise en scène. Dean et Natalie Wood (La prisonnière du désert) parviennent à rendre leurs protagonistes terriblement attachants, et le spectateur savoure les scènes durant lesquelles ils sont réunis. L’autre révélation, c’est Sal Mineo (Les cheyennes), bouleversant dans le rôle de Platon, orphelin perturbé qui cherche une figure paternelle en la personne de Jim. Le comédien ne retrouvera jamais un aussi bon rôle par la suite.

    En l’espace de trois longs métrages, James Dean a prouvé qu’il était un géant, avant de s’en aller dormir paisiblement à l’est d’Eden. Cette conclusion n’est pas très originale mais elle représente bien l’image qu’on a du bonhomme. On se demande toujours qui est son digne successeur mais impossible de trouver une réponse. Comme toutes les légendes, Dean restera unique et irremplaçable;

      

    KEVIN

      

      

      

    Sources

    http://brozkinos.com/?p=2172

      

     

     

     

     

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    William Clark Gable (1er février 190116 novembre 1960) est un acteur américain, et la plus grande star au box-office du début du cinéma parlan.

    Au cours de sa longue carrière, il apparaît avec les plus grandes actrices de l’époque. Joan Crawford, qui était sa partenaire favorit , joue avec lui dans huit films, Myrna Loy est à ses côtés dans sept films et il forme un duo avec Jean Harlow dans six productions. Il est aussi la star de quatre films avec Lana Turner, et trois avec Norma Shearer.

    Gable remporte l’oscar du meilleur acteur en 1934 pour son interprétation dans le film New York-Miami[3]. Suit une autre nomination pour son rôle de Fletcher Christian dans Les Révoltés du Bounty (1935). Mais il reste surtout célèbre pour avoir été Rhett Butler dans le classique Autant en emporte le vent, sorti en 1939. Il est un des rares acteurs à avoir joué dans trois films ayant obtenu un Oscar du meilleur film.

    L’American Film Institute l’a classé septième acteur de légende.

    Il était franc-maçon.

      

      

    Enfance et débuts

    Clark Gable naît à Cadiz (Ohio) de William Henry « Bill » Gable, foreur de puits de pétrole d’ascendance allemande, et Adeline Hershelman, d’origine allemande et irlandaise.

    Il fut par erreur enregistré comme une fille sur son certificat de naissance.

    Son nom de naissance est probablement William Clark Gable, mais les registres de naissances, d’écoles et d’autres documents se contredisent à ce sujet. « William » en l’honneur de son père et « Clark » étant le nom de jeune fille de sa grand-mère maternelle. Dans l’enfance, on l’appelle le plus souvent « Clark » ; mais pour certains amis il est « Clarkie », « Billy » ou « Gabe ».

      

      

    À l’âge de six mois, sa mère, déjà malade, le fait baptiser dans la religion catholique. Elle meurt quatre mois plus tard, sans doute d’une tumeur du cerveau. Après sa mort, la famille de l’enfant refuse de l’élever dans la religion catholique, provoquant l’animosité du côté maternel. La querelle prend fin avec l’autorisation de la famille de son père à aller voir son oncle, le frère de sa mère disparue, Charles Hershelman, et sa femme dans leur ferme de Vernon en Pennsylvanie.

    En avril 1903, son père Will épouse Jennie Dunlap, dont la famille vient de la périphérie de Hopedale (Ohio). Gable était un grand et timide garçon avec une grosse voix.

      

      

    La nouvelle famille s’installe dans une maison neuve sur un terrain acheté par son père. Jennie joue du piano auquel elle initie son beau-fils ; plus tard il se mettra aux cuivres. Elle l’élève en apportant grand soin à sa mise et ses vêtements mais l’enfant préfère la mécanique et enlève ses beaux habits pour réparer des voitures avec son père.

      

    À treize ans, il est le seul garçon de l’orchestre local. Malgré l’incitation de son père à faire des loisirs virils, comme la chasse et le travail physique, il aime les mots. En bonne compagnie, il récite du Shakespeare, surtout les sonnets. Will consent à lui acheter une collection de 72 volumes de The World’s Greatest Literature pour parfaire l’éducation de son fils mais déclara ne l’avoir jamais vu le lire. En 1917,

      

    Clark est au lycée quand son père connaît des déboires financiers. Pour régler ses dettes, Will s’essaie à la ferme et installe sa famille à Ravenna, près de la ville d’Akron. Mais Clark s’accommode mal de la campagne. Son père aura beau insister pour qu’il aide à la ferme, le jeune homme part travailler dans l’usine de pneus B.F. Goodrich d’Akron.

      

      

    Clark a 17 ans lorsqu’il décide de devenir acteur après avoir vu la pièce The Bird of Paradise, mais il attendra quatre ans, à sa majorité, avant de se lancer avec l’argent de l’héritage. Sa belle-mère Jennie meurt cette année-là et son père part s’installer à Tulsa pour retrouver ses affaires pétrolières. Il fait des tournées avec des troupes de répertoire, travaille par moment dans le pétrole et gère aussi des chevaux. Embauché dans des compagnies théâtrales de seconde catégorie, il traverse le Midwest vers Portland dans l’Oregon où il vendra des cravates dans un grand magasin de la chaîne Meier & Frank.

      

    C’est là qu’il fait la connaissance de l’actrice Laura Hope Crews qui l’encourage à revenir sur scène pour une nouvelle troupe. Son professeur de comédie y sera Josephine Dillon, de dix-sept ans son aînée, alors gérante d’un théâtre de la ville. Elle lui paie des soins dentaires et une nouvelle coiffure, l’aide à prendre soin de son physique et lui enseigne des postures et des règles de maintien. Elle passe de longues heures à entraîner sa voix trop aigüe qu’il parvient lentement à placer dans un ton plus grave, pour une meilleure résonance et un ton plus juste.

      

    Tout en acquérant cette nouvelle technique discursive, il améliore ses expressions faciales, plus naturelles et convaincantes[. Après cette longue période d’entraînement, elle le considère enfin prêt à tenter sa chance dans une carrière dans le cinéma.

     

      

    Carrière

    La scène et le cinéma muet

    En 1924, il se rend à Hollywood avec l’aide financière de Josephine Dillon, son manager et bientôt sa première épouse. Il change son nom de scène, de W. C. Gable en Clark Gab. Il fait de la figuration dans des films muets dont The Plastic Age (1925) avec la star Clara Bow, et Forbidden Paradise, mais aussi dans une série de comédies en deux-bobines intitulée The Pacemakers et une série de courts-métrages.

      

      

    Mais comme on ne lui propose aucun rôle important, il retourne sur scène où il noue un lien d’amitié à vie avec Lionel Barrymore, qui lui reprocha d’abord son amateurisme avant de l’encourager fortement à rester au théâtre.

      

    Pendant la saison théâtrale 1927-1928, il joue avec la compagnie du répertoire Laskin Brothers à Houston, où il interprète de nombreux rôles et acquiert une grande expérience tout en devenant une idole locale. Partant alors pour New York, Dillon lui trouve du travail à Broadway. Il y reçoit un bon accueil dans Machinal ; « Il est jeune, robuste et foncièrement viril », dit de lui le Morning Telegraph. Avec l’arrivée de la Grande Dépression et le début du cinéma parlant, le théâtre est en crise durant la saison 1929-1930 et le travail se fait rare.

     

    Fichier:Mogambo Ava3.jpg

    Premiers succès

    En 1930, après son interprétation impressionnante de Killer Mears dans la pièce The Last Mile, il se voit proposer un contrat avec la MGM. Pour son premier rôle, il joue un méchant dans The Painted Desert, un western sonore à petit budget de William Boyd. Son apparition et sa voix puissante font sensation et suscitent de nombreux courriers de fans, le studio en prend bonne note.

    En 1930, Gable et Josephine Dillon divorcent. Quelques jours après, il épouse une mondaine du Texas, Ria Franklin Prentiss Lucas Langham. Leur mariage sera renouvelée en Californie, sans doute pour des raisons légales entre les deux états.

    « Ses oreilles sont trop grandes et il ressemble à un primate », dit de lui Darryl F. Zanuck, patron de la Warner Bros. après l’avoir auditionné pour le rôle principal du film de gangster Le Petit César (1931)[14]. Après plusieurs essais ratés pour Barrymore et Zanuck, il signe avec Irving Thalberg et devient un client de l’agent bien placée Minna Wallis, la sœur du producteur Hal Wallis et une amie très proche de Norma Shearer.

      

    Son arrivée à Hollywood coïncide parfaitement avec la volonté de la MGM d’élargir son écurie de stars masculines. Il multiplie les seconds rôles, souvent dans la peau du méchant. Howard Strickland, manager publicitaire à la MGM, développe son image d’homme viril et sa personnalité de « bûcheron en habits de soirées ». Pour stimuler sa popularité grandissante, la MGM l’associe à des stars établies. Joan Crawford le réclame pour La Pente (1931). Il élargit son public avec Âmes libres (1931), dans lequel il joue un gangster qui gifle Norma Shearer (il ne fera plus aucun second rôle après cette gifle).

      

      

    The Hollywood Reporter écrit à son sujet : « Un star en devenir vient d’apparaître, une de celles, à notre avis, qui surpassera toutes les autres…. Jamais n’avons-nous assisté à un tel enthousiasme du public que quand Clark Gable marche à l’image »[15]. Il enchaîne avec La Courtisane (1931) avec Greta Garbo, et Fascination (1931), dans lequel Joan Crawford (alors mariée à Douglas Fairbanks, Jr.) et lui brûlent l’écran d’une passion qu’ils partageront dans la vie réelle durant des décennies. Adela Rogers St. John qualifiera leur relation de « la liaison qui faillit détruire Hollywoo" . Louis B. Mayer menacera de mettre un terme à leurs contrats, ce qui les éloignera un temps, Gable se tournant alors vers Marion Davies. À l’opposé, Gable et Garbo ne se sont pas appréciés. Elle le considère un acteur inexpressif quand lui la voit comme une snob.

     

    Vers le statut de Star

    Gable est envisagé dans le rôle de Tarzan mais perd face au meilleur physique de Johnny Weissmuller, auréolé de ses prouesses de nageur. Le Gable mal rasé étreignant une Jean Harlow sans sous-vêtement dans La Belle de Saïgon (1932) fait de lui la plus grande star de la MGM. Après le succès de Dans tes bras (1933), la MGM veut profiter de la mine d’or de leur association et les fait jouer dans deux autres films, La Malle de Singapour (1935) et Sa femme et sa secrétaire (1936).

      

      

    Aussi populaires à l’écran qu’en dehors, Gable et Jean Harlow seront à l’affiche de six films ensemble, dont les plus remarquables restent La Belle de Saïgon (1932) et Saratoga (1937). Mais l’actrice meurt d’une insuffisance rénale pendant la production de Saratoga. Quasiment achevé, le tournage se termine avec des doublures et des plans larges ; l’acteur dira qu’il se sentait « dans les bras d’un fantôme »

      

      

    D’après la légende, l’acteur est prêté à la Columbia Pictures, en punition de ses refus de rôles ; mais cela a été réfuté par les récentes biographies. MGM n’avait alors pas de projet pour lui et le payait, par contrat, 2 000 $ la semaine, à ne rien faire. Le patron du studio Louis B. Mayer le loua donc à la Columbia pour 2 500 $ la semaine, faisant ainsi 500 $ de bénéfice chaque semaine

      

     

      

    Clark Gable n’était pas le premier choix pour jouer le rôle de Peter Warne dans New York-Miami qui avait d’abord été proposé à Robert Montgomery, déclinant ce scénario trop médiocre à ses yeux. Le tournage commença dans une certaine tension, mais Gable et Frank Capra ont aimé faire ce film.

    Une autre légende, tenace, lui attribue une influence sur la mode masculine, grâce à une scène de ce film. Alors qu’il se prépare à aller au lit, il enlève sa chemise en dévoilant son torse nu. À travers le pays, les ventes de sous-vêtements masculins auraient alors fortement baissé à la suite de ce fil.

     

    Fichier:Clark gable mutiny bounty 6.jpg

      

    L’acteur remporte l’Oscar du meilleur acteur en 1934 pour ce rôle. Il retrouve la MGM avec un statut de plus grande star que jamais

    Dans ses mémoires inédites, l’animateur Friz Freleng le cite parmi ses films préférés. Cela lui aurait inspiré le personnage de cartoon Bugs Bunny. Quatre raisons entérinent cette supposition : la personnalité d’un personnage mineur, Oscar Shapely et sa façon d’interpeller le personnage de Gable par un « Doc », le héros imaginaire nommé « Bugs Dooley » que le personnage de Gable utilise pour effrayer Shapely, et surtout la scène dans laquelle il mange des carottes tout en parlant la bouche pleine, comme le fait Bug.

    Il sera à nouveau nommé à l’Oscar l’année suivante pour son portrait de Fletcher Christian dans Les Révoltés du Bounty. Il déclarera qu’il s’agit de son film préféré, même s’il ne s’entendit pas vraiment avec ses partenaires Charles Laughton et Franchot Tone.

      

      

      

    Dans les années suivantes, il enchaîne les films populaires à grand succès et acquiert le titre indisputé de « King of Hollywood » en 1938. Le titre de « King » vient à l’origine de Spencer Tracy, qui l’employa dans une visée ironique mais bientôt Ed Sullivan fit un sondage dans son journal où plus de 20 millions de fans désignèrent Gable comme le « King » et Myrna Loy « Queen » d’Hollywood. Même si les honneurs ont certainement favorisé sa carrière, l’acteur se montre lassé de tout ce bruit, « Ce truc de « King » est complètement bidon… Je suis juste un gars chanceux de l’Ohio, arrivé au bon endroit au bon moment ». Des années 1930 au début des années 1940, il est sans conteste la plus grande star du cinéma.

      

     

    Fichier:Clark Gable as Rhett Butler in Gone With the Wind trailer.jpg 

    Autant en emporte le vent

     

    Malgré sa réticence initiale à jouer dans le film, Clark Gable est surtout connu pour son rôle de Rhett Butler dans Autant en emporte le vent, qui lui valut une nouvelle nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Carole Lombard fut sans doute la première à lui suggérer de jouer Rhett (et elle Scarlett) lorsqu’elle lui offrit le livre qu’il refusa de lire.

    Aux yeux du public et du producteur David O. Selznick, il est rapidement le favori pour interpréter ce rôle. Mais comme Selznick n’a pas d’acteurs sous contrat à long terme, il doit négocier l’emprunt d’un acteur lié à un autre studio. Gary Cooper était son tout premier choix[24], mais celui-ci refusa et déclara même : « Autant en emporte le vent sera le plus grand flop de l’histoire d’Hollywood. Je suis bien content que ce soit Clark Gable qui s’y cassera le nez, et pas moi »

      Gone With the Wind

    Gone With the Wind
    Gone With the Wind

    Mogambo (1953)

      

      

      

    À ce moment, Selznick est déterminé à avoir Gable, et trouve finalement le moyen de l’emprunter à la Metro-Goldwyn-Mayer. L’acteur est conscient du risque de décevoir le public qui avait décidé que personne d’autre ne pouvait jouer le rôle. Il déclarera par la suite : « Je crois que maintenant je sais comment doit réagir une mouche prise dans une toile d’araignée, » C’est son premier film en Technicolor. Également présente dans Autant en emporte le vent, dans le rôle de la tante Pittypat, on retrouve Laura Hope Crews, son amie de Portland qui avait persuadé l’acteur de revenir au théâtre.

    Sa plus célèbre réplique est la dernière du film : « Frankly, my dear, I don’t give a damn »

      

      

      

    Sur le tournage, Gable s’entend très bien avec l’actrice afro-américaine Hattie McDaniel, et lui glisse même un verre rempli d’alcool pendant la scène où ils célèbrent la naissance de la fille de Rhett et Scarlett. Lorsqu’elle n’est pas conviée à la première du film à Atlanta, l’acteur souhaite boycotter l’événement et n’acceptera d’y aller qu’après qu’elle l’a persuadé de s’y rendre malgré tout. Ils resteront très amis et il sera présent aux soirées qu’elle organisera, surtout pour les levées de fonds en soutien à la Seconde Guerre mondiale.

    Gable ne voulait pas de larmes pour la séquence après la fausse couche de Scarlett. Olivia de Havilland qui le fit pleurer, commentera plus tard : « Oh, il ne voulait pas le faire. Pas du tout ! Victor [Fleming] tenta tout avec lui. Il essaya même de l’attaquer sur le terrain professionnel. Nous l’avons tourné sans ses pleurs plusieurs fois et pour la dernière prise, je lui ai dit : « Vous pouvez le faire, je sais que vous le pouvez et vous serez merveilleux… » Eh bien, dieu soit loué, juste avant le démarrage des caméras, vous pouviez voir les larmes sortir de ses yeux et il joua la scène de façon incroyable. Il y mit tout son cœur »

    Des années plus tard, Gable affirmera que lorsque sa carrière bat de l’aile, il suffit de re-sortir Autant en emporte le vent pour réanimer la flamme. De fait, il restera une star majeure jusqu’à la fin de sa vie. Il est aussi l’un des rares acteurs à jouer le rôle principal dans trois films qui ont remporté l’Oscar du meilleur film.

    Autant en emporte le vent est re-sorti dans les salles en 1947, 1954, 1961, 1967 (dans une version écran large)[,  1971, 1989, et 1998.

     

    Fichier:Gable-Lombard-39.jpg

      

    Vie privée

     

    Clark Gable a été marié avec :

    • Josephine Dillon (1924 à 1930) (divorcé).
    • Maria Franklin Gable (1931 à 1939) (divorcé).
    • Carole Lombard (1939 à 1942) (Mort de l'actrice).
    • Sylvia Ashley (1949 à 1952) (divorcé).
    • Kay Williams (1955 à 1960) (Mort de Gable).

    "No Man of Her Own"
    (1932)
    their only film together

    Gable and Lombard 1938

    Gable and Lombard 1938

    Kingman, Arizona

    Kingman, Arizona
    March 29, 1939

    Ma & Pa

    1st Wedding Anniversary

    Celebrating their first wedding anniversary 1940

    at the golf course

    At the golf course 1940

    Movies

    Encino Ranch 1940

    Encino Ranch

    Working on the ranch 1940

    Working on the ranch 1940

    Color home movie 1940

    Duck hunting 1940

    Duck hunting 1940

    Raising chickens 1940

    Raising chickens
    Encino Ranch 1940

    Newspaper Coverage
    January 17, 1942

    Ghost of Carole Lombard

    The Ghost of Carole Lombard
    Gable Mourns 

     

    Son mariage avec Carole Lombard

    Son mariage en 1939 avec sa troisième femme, l’actrice à succès Carole Lombard, est l’épisode le plus heureux de sa vie personnelle. En actrice indépendante, son revenu annuel est supérieur au salaire studio de l’acteur jusqu’à ce que Autant en emporte le vent leur apporte la parité.  Grâce à leur union, elle acquiert une nouvelle stabilité personnelle et lui se bonifie au contact de sa personnalité pleine de fraîcheur de charme et de franchise. Elle part chasser et pêcher avec lui et ses amis et lui devient plus sociable. La plupart du temps, elle tolère sa frivolité.

      

      

    Il déclara : « Vous pouvez confier à cette petite insouciante votre vie, vos espoirs ou vos faiblesses et il ne lui viendra même pas l’idée de vous laisser tomber » Ils achètent un ranch à Encino et, une fois Gable habitué à sa façon franche de s’exprimer, ils se trouvent beaucoup de points communs, même si lui est un républicain conservateur et elle une démocrate libérale. Malgré leurs efforts, ils n’auront pas d’enfants.

    Le 16 janvier 1942, Carole Lombard, qui vient d’achever son 57e film, Jeux dangereux, est en tournée pour vendre des bons de guerres lorsque le DC-3 dans lequel elle voyage s’écrase dans une montagne près de Las Vegas, tuant tous les passagers dont la mère de l’actrice et Otto Winkler de la MGM (leur témoin de mariage). Gable s’envole aussitôt pour le site et constate le feu de forêt provoqué par l’avion.

      

    Carole Lombard est déclarée la première femme américaine victime de la Seconde Guerre mondiale. Gable reçut une lettre de condoléances de Franklin D. Roosevelt. L’enquête aéronautique conclura à une erreur de pilota.

    Il retourne dans leur maison vide et retravaille un mois plus tard avec Lana Turner pour Somewhere I’ll Find You. Dévasté par la tragédie, il boit beaucoup mais reste professionnel sur le plateau. On le voit s’effondrer pour la première fois en public lorsque la lettre de volontés funèbres de Lombard lui est confiée. Pendant quelque temps, Joan Crawford reste à ses côtés pour lui offrir son soutien et son amitié. Gable passera le reste de sa vie dans leur maison d’Encino, tournera 27 autres films, et se remariera à deux reprises. « Mais il ne fut plus jamais le même », dit Esther Williams, « son cœur était touché ».

     

    Fichier:Clark Gable 8th-AF-Britain1943.jpg 

    Seconde Guerre mondiale

     

    En 1942, suite au drame, il rejoint l’armée de l’air, l’U.S. Army Air Forces. Avant sa mort, Carole Lombard lui avait suggéré de participer à l’effort de guerre mais la MGM était forcément réticente à le laisser partir. Mais à présent seul, il rend publique l’offre du Général Henry Harley Arnold d’une « affectation spéciale » dans les forces armées aériennes.

      

    Malgré son intention antérieure de joindre l’école d’élève-officier, il s’enrôle le 12 août 1942 afin de servir comme mitrailleur dans une équipe de l’armée de l’air. La MGM fit en sorte que son ami de studio, le directeur de la photographie Andrew McIntyre, s’enrôle avec lui pour l’accompagner lors de l’entraînement.

      

      

    Peu après leur enrôlement, McIntyre et lui sont envoyés à Miami Beach, où ils seront en formation du 17 août 1942 au 28 octobre 1942, sortant avec le grade de sous-lieutenants. Sa promotion de 2 600 élèves-officiers (dont il est classé 700e) le désigne comme remettant de diplôme, avant que le général Arnold leur présente leurs missions.

      

    Celui-ci informe alors l’acteur de son affectation spéciale, il va partir tourner un film en combat avec la Eighth Air Force destiné à promouvoir l’armée pour recruter des mitrailleurs. Gable et McIntyre sont immédiatement envoyés à l’école Flexible Gunnery dans la base de Tyndall Field, en Floride, puis ils suivent un cours de photographie au Fort George Wright, de Washington, dont ils ressortent promus au rang de lieutenants.

      

    Gable se rend sur la base texane de la Biggs Air Force le 27 janvier 1943, pour s’entraîner et accompagner le groupe d’escadrons 351e Bomb Group pour l’Angleterre à la tête d’un groupe de six hommes de l’unité cinématographique. En plus de McIntyre, il recruta le scénariste John Lee Mahin ; les caméramen Sergents Mario Toti et Robert Boles, ainsi que le preneur de son Lieutenant Howard Voss pour compléter son équipe. Gable est promu capitaine alors qu’il se trouve avec la 351e à la base de Pueblo, dans le Colorado, pour justifier son rang de chef d’équipe (McIntyre et lui avait la même ancienneté).

      

     

    Gable restera longtemps affecté au Royaume-Uni au camp de base de Polebrook dans le Northamptonshire avec la 351e. Gable y effectue cinq missions de combat, dont l’une en Allemagne, en mitrailleur-observateur dans des B-17 Flying Fortress entre le 4 mai 1943 et le 23 septembre 1943, qui lui valent la Médaille de l’Air et la Distinguished Flying Cross.

      

      

    Au cours d’une des missions, son avion est touché, perdant l’un de ses moteurs. Dans le raid en Allemagne, l’un des hommes est tué et deux autres sont blessés ; une balle traverse la botte de l’acteur en manquant de peu sa tête. Lorsque cette nouvelle parvint aux oreilles des patrons de la MGM, ils demandèrent aussitôt à l’Armée de l’Air de réaffecter leur protégé de grande valeur à des tâches sans risque.

      

      

      

    En novembre 1943, il rentre aux États-Unis pour faire le montage du film en constatant le remaniement de son équipe de mitrailleurs. Il est toutefois autorisé à terminer son film, en rejoignant la First Motion Picture Unit à Hollywood.

      

    En mai 1944, Gable est promu major. Il espère encore repartir au front, mais après le Jour-J et un mois de juin sans affectation, il requiert une démobilisation qui lui est accordée. Il termine le montage de Combat America en septembre 1944, en écrivant lui-même la narration.

    Adolf Hitler plaçait Clark Gable au-dessus des autres acteurs ; pendant la guerre, il offrit ainsi une récompense à quiconque capturerait et lui ramènerait l’acteur sain et sauf.

     

     

    Retour de guerre

     

    Dès la fin de son affectation, Gable retourne se reposer dans son ranch. Il reprend une relation d’avant-guerre avec Virginia Grey et s’affiche avec d’autres starlettes.

      

    Il fait rentrer son caddie de golf, Robert Wagner, à la MGM. Le premier film pour son retour à l’écran est L’Aventure, avec le recrutement malheureux de Greer Garson. C’est un échec tant critique que commercial, avec l’accroche devenue célèbre « Gable’s back and Garson’s got him »

     

    Après le troisième divorce de Joan Crawford, ils reprennent leur relation et vivent ensemble une courte période.

      

    Gable est acclamé pour son rôle dans Marchands d’illusions (1947), une satire de l’immoralité et de la corruption de Madison Avenue dans l’après-guerre. Il sort ensuite publiquement et brièvement avec Paulette Goddard. En 1949, Gable épouse Sylvia Ashley, une divorcée anglaise et veuve de Douglas Fairbanks. Leur relation est profondément marquée par l’échec ; ils divorcent en 1952.

      

    Il tourne Ne me quitte jamais (1953), face à Gene Tierney, une actrice qu’il apprécie et qu’il est déçu de ne pas retrouver dans Mogambo (remplacée par Grace Kelly pour cause de troubles mentaux).

    Mogambo (1953), réalisé par John Ford, est le remake en Technicolor de La Belle de Saïgon, qui s’avère un plus grand succès. La liaison entre Gable et Grace Kelly sur place s’achève avec fracas à la fin du tournage.

      

      

    Dépité par la médiocrité des scénarios que lui propose la MGM, la star en déclin reçoit un salaire excessif aux yeux des cadres du studio. Son patron, Louis B. Mayer, avait été renvoyé en 1951 dans un Hollywood en déclin face à la popularité croissante de la télévision. Les dirigeants des studios luttent pour limiter les coûts, de nombreuses vedettes de la MGM sont remerciées, dont Greer Garson et Judy Garland.

     

      

      

    En 1953, Gable refuse de renouveler son contrat et commence à travailler en indépendant. Il tourne ainsi Le Rendez-vous de Hong Kong et Les Implacables, qui seront rentables mais d’un succès modeste. En 1955, il se marie avec sa cinquième épouse, Kay Spreckels (née Kathleen Williams), une ancienne top-model déjà mariée trois fois. Cette dernière sera la mère de son fils posthume, et son unique enfant légitime, né en 1961.

    En 1955, Gable fonde une compagnie de production avec Jane Russell et son mari Bob Waterfield, pour produire Le Roi et Quatre Reines. Mais les deux casquettes d’acteur-producteur lui semblent un trop lourd fardeau pour sa santé et il commence à trembler, particulièrement lors des longues prises. Son projet suivant, L’Esclave libre, avec les nouveaux venus Sidney Poitier et Yvonne De Carlo, est un naufrage. D’après Newsweek, «

      

    Voici un film si mauvais, qu’il faut le voir pour ne pas le croire ». Il fait ensuite équipe avec Doris Day dans Le Chouchou du professeur, tourné en noir et blanc pour masquer son surpoids et son visage vieillissant. Le résultat est assez bon pour qu’il se voie proposer d’autres offres, dont L’Odyssée du sous-marin Nerka, avec Burt Lancaster, où il joue sa mort pour la première fois depuis 1937, et qui reçoit de bonnes critiques. Il reçoit des propositions de la télévision qu’il refuse malgré la réussite de certains de ses pairs, comme Loretta Young, dans le nouveau médium.

      

    À 57 ans, Gable le reconnaît enfin, « Il est temps pour moi de jouer mon âge".

     

      

    La dernière apparition cinématographique de Gable date de 1960 dans Les Désaxés, écrit par Arthur Miller, et avec Marilyn Monroe, pour qui ce film sera également le dernier. Les critiques louèrent la performance de l’acteur, son meilleur rôle pour beaucoup, ce qu’il reconnut après avoir visionné le film.

     

    Politique

    Gable fut un républicain conservateur toute sa vie, même si Carole Lombard, démocrate, le poussa à soutenir le New Deal. Après la Seconde Guerre mondiale, il devient membre fondateur de la très conservatrice Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals, aux côtés de Ronald Reagan, John Wayne, Gary Cooper et d’autres cinéastes et acteurs. Il se rallia pour soutenir la campagne de Dwight D. Eisenhower en 1952 et vota par correspondance pour Richard Nixon quelques jours avant sa mort en 1960.

     

      

      

    Amitié avec Spencer Tracy

    Spencer Tracy faisait partie des meilleurs amis de Clark Gable. Ils étaient aussi connus pour leur aura auprès de la gent féminine. Ils jouèrent ensemble dans trois films. Sur les deux premiers, Clark Gable gagnait le cœur de ses partenaires féminines par rapport à Spencer Tracy. Lorsque les deux hommes se retrouveront, en 1938, avec Myrna Loy dans Pilote d'essai (Test Pilot), une certaine rivalité s'installera.

     

      Fichier:Gable, Clark 01.jpg

      

      

    Gable gardera un sentiment d'échec en ce qui concerne l'actrice qui repoussa toujours ses avances depuis un soir de 1933, où il se montra trop insistant. Une frustration pour lui alors que Spencer Tracy avait réussi à coucher avec Myrna Loy, durant le tournage de ses deux derniers films avec elle.

    Clark Gable a toujours gagné le cœur de ses partenaires féminines par rapport à son ami, mais il ne fut pas aussi chanceux que lui en ce qui concerne Myrna Loy.

     

      

    Enfants

    Gable eut une fille, Judy Lewis de sa liaison avec l’actrice Loretta Young qui commença sur le plateau de L’Appel de la forêt en 1934. Loretta Young prit alors de longues vacances en Europe pour cacher sa grossesse. Au bout de quelques mois, elle revint en Californie pour accoucher de leur enfant à Venice.

      

    Dix-neuf mois après la naissance, Loretta déclara avoir adopté Judy. Ce stratagème devint de plus en plus difficile à croire à mesure de la ressemblance de l’enfant avec sa mère et aussi à Clark Gable. Elle a hérité de ses grandes oreilles, de ses yeux et de son sourire.

    D’après Judy Lewis, Gable lui rendit visite une fois, mais sans lui dire qu’il était son père. Même si ses parents ne l’ont jamais informée de sa véritable origine, le fait était si largement établi qu’elle fut choquée de l’apprendre des autres enfants de son école[47]. Loretta Young ne reconnut jamais publiquement cette filiation, ce qui reviendrait, pour elle, à admettre un « péché véniel ». Elle accorda cependant la divulgation de cette information à son biographe, à condition que son ouvrage paraisse après sa mort.

      John Clark Gable - John Gable

      

    Le 20 mars 1961, Kay Gable donna naissance au seul fils de l’acteur, John Clark Gable, quatre mois après sa mort.

     

    Il meurt le 16 novembre 1960 d’une crise cardiaque à Los Angeles, à l’âge de 59 ans.

    Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park à Glendale en Californie, près de son ancienne épouse Carole Lombard.

    Doris Day résuma ainsi la personnalité unique de l’acteur : « Il était aussi masculin que tous les hommes que j’ai connus, autant qu’un petit garçon ou un homme puisse l’être — c’est là la combinaison de son effet dévastateur sur les femmes. »

      

      

    Filmographie

    Cinéma
    AnnéesTitres françaisTitres originauxRéalisateursRôles
    Années 1920
    1924 La Folie d'une femme White Man Louis J. Gasnier le frère de Lady Andrea
    Paradis défendu Forbidden Paradise Ernst Lubitsch un soldat de la garde de la Tsarine (non-crédité)
    1925 The Pacemakers Wesley Ruggles figurant
    Déclassé Robert G. Vignola
    The Merry Kiddo Wesley Ruggles
    What Price Gloria?
    La Veuve joyeuse The Merry Widow Erich von Stroheim figurant du bal
    The Plastic Age Wesley Ruggles un athlète
    North Star Paul Powell Archie West
    Ben-Hur Ben-Hur: A Tale of The Christ Fred Niblo figurant
    1926 The Johnstown Flood Irving Cummings
    One Minute to Play Sam Wood
    Années 1930
    1930 Du Barry, Woman of Passion Sam Taylor figurant
    1931 Le Désert rouge The Painted Desert Howard Higgin Rance Brett
    The Front Page Lewis Milestone journaliste avec un chapeau dans la prison
    The Easiest Way Jack Conway Nick Feliki, blanchisseur
    La Pente Dance, Fools, Dance Harry Beaumont Jake Luva
    The Finger Points John Francis Dillon Louis J. Blanco
    Tribunal secret The Secret Six George W. Hill Carl Luckner
    La Pécheresse Laughing Sinners Harry Beaumont Carl Loomis
    Âmes libres A Free Soul Clarence Brown Ace Wilfong, défenseur du gangster
    L'Ange blanc Night Nurse William A. Wellman Nick, le chauffeur
    Sporting Blood Charles Brabin Warren "Rid" Riddell
    La Courtisane Susan Lenox (Her Fall and Rise) Robert Z. Leonard Rodney Spencer
    Fascination Possessed Clarence Brown Mark Whitney
    Les Titans du ciel Hell Divers George W. Hill CPO Steve Nelson
    1932 Polly of the Circus Alfred Santell Révérend John Hartley
    La Belle de Saïgon Red Dust Victor Fleming Dennis Carson
    Strange Interlude Robert Z. Leonard Dr Ned Darrell
    Un mauvais garçon No Man of Her Own Wesley Ruggles Jerry "Babe" Stewart
    1933 La Sœur blanche The White Sister Victor Fleming Giovanni Severi
    Dans tes bras Hold Your Man Sam Wood Eddie Hall
    Vol de nuit Night Flight Clarence Brown Jules Fabian
    Le Tourbillon de la danse Dancing Lady Robert Z. Leonard Patch Gallagher
    1934 New York-Miami It Happened One Night Frank Capra Peter Warne
    Les Hommes en blanc Men in White Richard Boleslawski Dr George Ferguson
    L'Ennemi public n° 1 Manhattan Melodrama W.S. Van Dyke Edward J. "Blackie" Gallagher
    La Passagère Chained Clarence Brown Michael "Mike" Bradley
    Souvent femme varie Forsaking All Others W.S. Van Dyke Jeffrey "Jeff"/"Jeffy" Williams
    1935 Chronique mondaine After Office Hours Robert Z. Leonard James "Jim" Branch
    L'Appel de la forêt The Call of the Wind William A. Wellman Jack Thornton
    La Malle de Singapour China Seas Tay Garnett Capitaine Alan Gaskell
    Les Révoltés du Bounty Mutiny on the Bounty Frank Lloyd Fletcher Christian
    1936 Sa femme et sa secrétaire Wife vs. Secretary Clarence Brown Van "V.S."/"Jake" Stanhope
    San Francisco W.S. Van Dyke Blackie Norton
    Cain et Mabel Cain and Mabel Lloyd Bacon Larry Cain
    Loufoque et Cie Love on the Run W.S. Van Dyke Michael "Mike" Anthony
    1937 La Vie privée du tribun Parnell John M. Stahl Charles Stewart Parnell
    Saratoga Jack Conway Duke Bradley
    1938 Pilote d'essai Test Pilot Victor Fleming Jim Lane
    Un envoyé très spécial Too Hot to Handle Jack Conway Christopher "Chris" Hunter
    1939 La Ronde des pantins Idiot's Delight Clarence Brown Harry Van
    Autant en emporte le vent Gone with the Wind Victor Fleming (ainsi que George Cukor et Sam Wood non crédités) Rhett Butler
    Années 1940
    1940 Le Cargo maudit Strange Cargo Frank Borzage André Verne
    La Fièvre du pétrole Boom Town Jack Conway Big John McMasters
    Camarade X Comrade X King Vidor McKinley B. "Mac" Thompson
    1941 L'aventure commence à Bombay They Met in Bombay Clarence Brown Gerald Meldrick
    Franc jeu Honky Tonk Jack Conway "Candy" Johnson
    1942 Je te retrouverai Somewhere I'll Find You Wesley Ruggles Jonathon "Jonny" Davis
    1945 L'Aventure Adventure Victor Fleming Harry Patterson
    1947 Marchands d'illusions The Hucksters Jack Conway Victor Albee Norman
    1948 Le Retour Homecoming Mervyn LeRoy Colonel Ulysses Delby "Lee" Johnson
    Tragique Décision Command Decision Sam Wood Brigadier Général K.C. "Casey" Dennis
    1949 Faites-vos jeux Any Number Can Play Mervyn LeRoy Charley Enley Kyng
    Années 1950
    1950 La Clé sous la porte Key to the City George Sidney Steve Fisk
    Pour plaire à sa belle To Please a Lady Clarence Brown Mike Brannan
    1951 Au-delà du Missouri Across the Wide Missouri William A. Wellman Flint Mitchell
    Callaway Went Thataway Melvin Frank et Norman Panama caméo
    1952 L'Étoile du destin Lone Star Vincent Sherman Devereaux Burke
    1953 Ne me quitte jamais Never Let Me Go Delmer Daves Philip Sutherland
    Mogambo John Ford Victor Marswell
    1954 Voyage au-delà des vivants Betrayed Gottfried Reinhardt Colonel Pieter Deventer
    1955 Le Rendez-vous de Hong Kong Soldier of Fortune Edward Dmytryk Hank Lee
    Les Implacables The Tall Men Raoul Walsh Colonel Ben Allison
    1956 Le Roi et Quatre Reines The King and Four Queens Dan Kehoe
    1957 L'Esclave libre Band of Angels Hamish Bond
    1958 L'Odyssée du sous-marin Nerka Run Silent, Run Deep Robert Wise Commandant "Rich" Richardson
    Le Chouchou du professeur Teacher's Pet George Seaton James Gannon / James Gallangher
    1959 La Vie à belles dents But Not for Me Walter Lang Russell "Russ" Ward
    Années 1960
    1960 C'est arrivé à Naples It Started in Naples Melville Shavelson Michael Hamilton
    1961 Les Désaxés The Misfits John Huston Gaylord "Gay" Langland

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     http://dameskarlette.blogspot.fr/2011/08/clark-gable.html

     

      

      

     

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