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    Françoise FABIAN

     

     

           Actrice

     

           née le 10 mai 1933 à Alger

     

      

      

    Françoise Fabian est une actrice française, pied noire, née en 1933 à Alger (Algérie). Après une solide formation artistique à Alger, puis à Paris, sa carrière cinématographique commence en 1954 et prendra toute sa dimension au début des années 1970, et tournera avec les réalisateurs les plus importants.

     

    De son vrai nom Michèle Cortes de Leon, Françoise Fabian est née le 10 mai 1933 à Alger, en ex Algérie Francaise. Elle a des origines franco-espagnoles par son père et russo-polonaises par sa mère. Elle commence sa formation artistique au Conservatoire de musique d’Alger, où elle apprend le piano et l’harmonie. Après son baccalauréat, elle arrive à Paris au début des années 1950, et s’inscrit au Conservatoire d’art dramatique, où elle rencontre Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Marielle. Jean Meyer, metteur en scène de la Comédie-Française dirige ses premiers pas au théâtre. Sa première prestation est un rôle en 1954 dans la pièce : Le Pirate et elle débute en 1955 au cinéma dans Bon voyage de Louis Felix. En 1956, elle apparaît dans cinq films : Mémoires d'un flic, Le Feu aux poudres, Cette sacrée gamine, Le couturier de ces dames et Michel Strogoff (voir filmographie). En 1957, elle épouse le réalisateur Jacques Becker (1906-1960).

    En 1963, elle épouse Marcel Bozzuffi (1929-1988), avec qui elle vivra jusqu’au décès de ce dernier.

     

    Durant les années 1960, elle tourne très régulièrement et travaille pour des réalisateurs de premier plan, Gilles Grangier (Maigret voit rouge en 1963), Louis Malle (Le Voleur en 1966), Luis Buñuel (Belle de jour en 1966 où elle incarne une prostituée dans un bordel) et Éric Rohmer (Ma nuit chez Maud en 1969, elle donne la réplique à Jean-Louis Trintignant), des rôles où elle laisse transparaître son potentiel. C’est dans la décennie 1970 qu’elle va le plus tourner avec, pour commencer, Raphaël ou le débauché de Michel Deville, où elle doit faire face à un Maurice Ronet implacable.

    Dès lors, elle ne va cesser de tourner et bâtir une filmographie importante avec notamment Yves Boisset, Mauro Bolognini, Henri Decoin, André Delvaux, Jacques Demy, Pierre Granier-Deferre, Alex Joffé, Nelly Kaplan, Claude Lelouch, Louis Malle, Édouard Molinaro, Jacques Rivette, Manoel de Oliveira, François Ozon, pour n’en citer que quelques-uns. Parallèlement, elle poursuit une riche carrière au théâtre, et travaille pour des metteurs en scène tels que Michael Cacoyannis, Jacques Charon, Jorge Lavelli, Jean Marais, Marcel Maréchal, Pierre Mondy, Yasmina Reza, Claude Santelli ou Jacques Weber.

      

      

      

    Dans les années 2000 elle joue principalement des rôles de mère. En 1999, dans la comédie La Bûche de Danièle Thompson, celle d'Emmanuelle Béart, de Charlotte Gainsbourg et de Sabine Azéma. En 2005 aux côtés de Jean Pierre Cassel, elle est Marthe, 73 ans dans un téléfilm sentimental La Femme coquelicot pour France 3. En 2008 elle est la mère de Sophie Marceau dans le film LOL de Lisa Azuelos, puis celle de Patrick Bruel et de Vincent Elbaz en 2009 dans le drame Comme les cinq doigts de la main d'Alexandre Arcady.

    En 2011, elle est à l'affiche de Je n'ai rien oublié de Bruno Chiche. Elle y joue le rôle d'une femme de pouvoir très fatale nommée Elvira. Ce film à suspense lui permet de donner la répli]que à Gérard Depardieu atteint de la maladie d'Alzheimer ainsi qu'à Niels Arestrup jouant son fils.

    Francoise Fabian

     

    En 2012 elle travaille à nouveau avec Patrick Bruel dans l'adaptation cinématographique de la pièce de théâtre Le Prénom.

    Elle participe en 2011 au Grand restaurant projet télévisuel proposé par France 2 mettant en scène plusieurs petits sketchs joués par des célébrités dinant dans le restaurant tenu par Pierre Palmade;

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1955 MÉMOIRES D'UN FLIC de Pierre Foucaud

     

    1955 Ce sacré Amédée de Louis Félix

     

    1956 L’aventurière des Champs-Élysées de Roger Blanc

     

    1956 Cette sacrée gamine de Michel Boisrond

     

    1956 LE COUTURIER DE CES DAMES de Jean Boyer

     

    1956 Les aventures de Till l’Espiègle de Gérard Philipe et Joris Ivens

     

    1956 LES VIOLENTS de Henri Calef

     

    1956 le Feu aux poudres de Henri Decoin

     

    1956 Michel Strogoff de Carmine Gallone

     

    1957 LES FANATIQUES de Alex Joffé

     

    1957 CHAQUE JOUR à SON SECRET de Claude Boissol

     

    1958 IL CORSARO DELLA MEZZA LUNA de Giorgio M. Scotese

     

    1960 La Brune que voilà  de Robert Lamoureux

     

    1960 UNA DOMENICA D'ESTATE de Giulio Petroni

     

    1961 L'ÉDUCATION SENTIMENTALE de Alexandre Astruc

     

    1963 MAIGRET VOIT ROUGE de Gilles Grangier

     

    1963 L'AIGLE DE FLORENCE de Riccardo Freda

     

    1966 Belle de jour de Luis Buñuel

     

    1967 LE VOLEUR de Louis Malle

     

    1969 MA NUIT CHEZ MAUD de Eric Rohmer

     

    1969 LE SPÉCIALISTE de Sergio Corbucci

     

    1969 L'AMÉRICAIN de Marcel Bozzuffi

     

    1970 UN CONDÉ de Yves Boisset

     

    1970 ÊTES-VOUS FIANCÉE À UN MARIN GREC OU À UN PILOTE DE LIGNE ? de Jean Aurel

     

    1970 Out one: Noli me tangere de Jacques Rivette et Suzanne Schiffman

     

    1970 OUT ONE : SPECTRE de Jacques Rivette et Suzanne Schiffman

     

    1971 DIE WEIBCHEN de Zbynek Brynych

     

    1971 RAPHAËL OU LE DÉBAUCHÉ de Michel Deville

     

    1972 AU RENDEZ-VOUS DE LA MORT JOYEUSE de Juan Luis Buñuel

     

    1972 L'Amour l'après-midi de Éric Rohmer

     

    1972 LA VENGEANCE DU SICILIEN de Carlo Lizzani

     

    1972 LES VORACES de Sergio Gobbi

     

    1972 LA BONNE ANNÉE de Claude Lelouch

     

    1973 PROJECTION PRIVÉE de François Leterrier

     

    1973 SALUT L'ARTISTE de Yves Robert

     

    1973 PER AMARE OFELIA de Flavio Mogherini

     

    1974 VERTIGES de Mauro Bolognini

     

    1974 UN UOMO UNA CITTA de Romolo Guerrieri

     

    1975 LA MORT D'UN MAGISTRAT de Damiano Damiani

     

    1975 LES FOUGÈRES BLEUES de Françoise Sagan

     

    1976 PORTRAIT D'UNE PROVINCE EN ROUGE de Marco Leto

     

    1976 MADAME CLAUDE de Just Jaeckin

     

    1977 ALLO MADAME de Armando Nannuzzi

     

    1982 DEUX HEURES MOINS LE QUART AVANT JÉSUS-CHRIST de Jean Yanne

     

    1982 L'ARCHIPEL DES AMOURS de Jean-Claude Guiguet

     

    1982 LE CERCLE DES PASSIONS de Claude d'Anna

     

    1983 L'AMI DE VINCENT de Pierre Granier-Deferre

     

    1983 BENVENUTA de André Delvaux

     

    1985 PARTIR REVENIR de Claude Lelouch

     

    1985 FAUBOURG SAINT-MARTIN de Jean-Claude Guiguet

     

    1988 TROIS PLACES POUR LE 26 de Jacques Demy

     

    1988 L'AMI RETROUVÉ de Jerry Schatzberg

     

    1990 PLAISIR D'AMOUR de Nelly Kaplan

     

    1998 SECRET DÉFENSE de Jacques Rivette

     

    1998 La lettre de Manoël de Oliveira

     

    1999 LA BÛCHE de Danièle Thompson

     

    2004 5X2 de François Ozon

     

    2007 Made in Italy de Stéphane Giusti

     

    2008 Un homme et son chien de Francis Huster

     

    2008 Lol de Lisa Azuelos

     

    2008 RAPT de Lucas Belvaux

     

    2008 L'ARBRE ET LA FORÊT de Olivier Ducastel et Jacques Martineau

     

    2009 Comme les 5 doigts de la main de Alexandre Arcady


    2010 Je n'ai rien oublié de Bruno Chiche

     

    2011 Le prénom de Alexandre de La Patellière et Mathieu Delaporte

     

      

     

     

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    Pauline Carton, de son vrai nom Pauline Aimée Biarez (* 4 juillet 1884 à Biarritz - † 17 juin 1974 à Paris), fut une actrice de théâtre et de cinéma et une chanteuse française.
     

    Dotée d'un visage ingrat, dont les traits sont accentués par des cheveux tirés en chignon étriqué, et d'une voix peu harmonieuse, Pauline Carton devient vite la spécialiste des rôles de soubrette.

    Pauline Carton s'est engagée très jeune dans le théâtre, jouant devant sa famille et ses amis. Elle obtient de jouer dès l'âge de 20 ans dans la pièce de Pierre Wolf, Le Ruisseau. Elle y est une fille de petite vertu dont elle utilisera le nom pour la scène. Elle participe également à des revues de music-hall et joue dans des opérettes. C’est dans l’une d’entre elles, Toi, c'est moi, d’Henri Duvernois et Moyses Simons, qu'elle fit un « tube » en chantant en duo avec René Koval : Sous les palétuviers (1934).

    Contrairement aux rôles de servantes qu’on lui confiait, elle avait horreur des contraintes domestiques et des tâches ménagères et habita l’hôtel toute sa vie d’adulte (Hôtel Saint-James et d'Albany à Paris 1er mais aussi au Ritz, où elle louait une suite).
     

    C'est en 1907 que Pauline Carton débute au cinéma dans des rôles de second plan dont elle devient une spécialiste.
     

    On la voit dans Blanchette, de René Hervil (1921), Feu Mathias Pascal, de Marcel L'Herbier (1925), Éducation de prince, d'Henri Diamant-Berger (1927), Le Sang d'un poète, de Jean Cocteau (1930) et dans Nuits de Princes (1937).
     

    Quand on passe du muet au parlant, elle continue de jouer de son « physique de pou » (sic), pour jouer les rôles de soubrettes, de concierges, ou de mégères.
     

     

     

    Elle s'exprime avec une voix très particulière, avec des intonations parigotes.
     

    À partir de 1927, Sacha Guitry, dont elle devient la confidente et la (non officielle) chargée de casting, lui offre un rôle dans une vingtaine de films : Bonne chance, Le Nouveau Testament (1935), Mon père avait raison (1936), Le Roman d'un tricheur (1936), Désiré (1937), Quadrille (1938), ou encore Assassins et Voleurs (1957). Ils tourneront 22 films ensemble. C'est encore Sacha Guitry qui fait d'elle son secrétaire aux recherches historiques pour le tournage de ses films d'époque.
     

     

    Dès lors mieux appréciée, elle jouera d'assez grands rôles : par exemple dans La Poison (1951), de Guitry.
     

    Elle sera même employée par Abel Gance, Le Roman d'un jeune homme pauvre (1936) et Louise (1938). Max Ophüls lui donne aussi sa place dans Sans lendemain (1939). Sous l'égide d'Henri-Georges Clouzot : Miquette et sa mère (1949), et de Ken Annakin, Le Jour le plus long (1961).
    Elle a tourné dans plus de 250 films.
     

     

    Citations :
    * Quand j'étais jeune, j'avais le visage lisse et des robes plissées, maintenant, c'est le contraire. * Évoquant sa décision de faire don de son corps à la faculté de médecine : Je ne peux pas dire que je ferai un beau cadeau aux étudiants. J'ai même pensé à me faire tatouer autour du cou, « Tant pis pour vous ! »
     

    Témoignages :
    * Arletty[2] : « Guitry l’envoyait voir les pièces des autres ; lui ne pouvait pas les voir : il jouait. C’est ainsi qu’elle lui avait récité par cœur le premier acte de Fric-Frac,[3] en ne l’ayant vu qu’une seule fois ! Quelle mémoire prodigieuse ! […] Pauline Carton, en plus de sa mémoire d’éléphant, avait un esprit rare. Sacha l’employait aussi pour préparer sa documentation à la Bibliothèque Nationale. À l’ occasion, il la chargeait de missions de confiance.

     

    Ensuite, point par point, elle lui faisait son compte-rendu détaillé ! C’est ainsi que Sacha recrutait les acteurs et se tenait au courant de tout. J’ajoute au sujet de Pauline qu’elle était d’un niveau supérieur, tant au niveau culturel qu’intellectuel. Trop souvent, elle était cantonnée dans les rôles de bonnes : peut-être avait-elle l’âme d’un premier rôle, sans en avoir malgré tout le physique. »
     

     

    Michel Serrault

    Ses films :
    * 1907 : Lorsque l'enfant parait * 1915 : La Fille du Boche de Henri Pouctal * 1921 : Blanchette de René Hervil - La vieille dame * 1921 : Le père Goriot de Jacques de Baroncelli * 1922 : La Femme de nulle part de Louis Delluc * 1923 : Château historique de Henri Desfontaines - La tante Chloé * 1924 : Les étrennes à travers les âges de Pierre Colombier * 1925 : Feu Mathias Pascal de Marcel L'Herbier - La tante Scholastique * 1926 : La tournée Farigoule -Film inédit et inachevé- de Marcel Manchez - La poétesse * 1926 : Le p'tit Parigot tourné en 6 époques, de René Le Somptier - La tante Prudence * 1927 : La petite fonctionnaire de Roger Goupillières - Mme Lebardin * 1927 : Education de prince de Henri Diamant-Berger - La concierge * 1927 : Yvette de Alberto Cavalcanti - Clémence, la bonne * 1927 : Par habitude court métrage de Henri Diamant-Berger * 1928 : Miss Edith, duchesse de E.B. Donatien - Marie, la vieille dame * 1928 : La ronde infernale de Luitz-Morat * 1929 : L'arpète de E.B. Donatien - La concierge * 1930 : Mon gosse de père de Jean de Limur - La concierge * 1930 : Le Sang d'un poète moyen métrage de Jean Cocteau - La dresseuse d'enfants * 1931 : Le Blanc et le Noir de Robert Florey et Marc Allégret - Mary, la bonne * 1931 : L'amour à l'américaine de Claude Heymann - Pauline * 1931 : Faubourg Montmartre de Raymond Bernard - Tante Aurélie * 1931 : Sur la voie du bonheur de Léo Joannon * 1931 : Cendrillon de Paris de Jean Hémard * 1932 : Seul court métrage de Jean Tarride - Mme Frutte * 1932 : Criminel de Jack Forrester * 1932 : Mon curé chez les riches de E.B. Donatien - La bonne * 1932 : Bouton d'or court métrage de Andrew F. Brunelle - Mme Dutois * 1932 : Suzanne de Raymond Rouleau et Léo Joannon - Mme Batonné * 1932 : Ce cochon de Morin de Georges Lacombe - Mme Morin * 1933 : L'abbé Constantin de Jean-Paul Paulin - Pauline * 1933 : Deux picon grenadine court métrage de Pierre-Jean Ducis * 1933 : Mission secrète court métrage de Jean-Louis Bouquet - Mme Dupont * 1933 : Ame de clown de Marc Didier et Yvan Noé * 1933 : Du haut en bas de Georg-Wilhelm Pabst - La couturière * 1934 : Miquette et sa mère de Henri Diamant-Berger - Mlle Poche * 1934 : Les hommes de la côte de André Pellenc * 1934 : Le petit Jacques de Gaston Roudès - Mlle Julie * 1934 : Piano à vendre court métrage de René Jayet - La concierge * 1934 : Ces messieurs de la Santé de Pierre Colombier - Mme Génissier * 1934 : Itto de Jean-Benoît Lévy et Marie Epstein - La tante Anna * 1934 : Les Misérables, en trois époques de Raymond Bernard - Mlle Gillenormand * 1935 : L'école des cocottes de Pierre Colombier - Mme Bernous * 1935 : Américan bar court métrage de Andrew F. Brunelle * 1935 : Faut pas l'contrarier court métrage de Raymond Baty * 1935 : Nous ne sommes plus des enfants de Augusto Genina * 1935 : Une nuit de noces de Georges Monca et Maurice Kéroul * 1935 : Train de plaisir de Léo Joannon - La concierge * 1935 : Le roman d'un jeune homme pauvre de Abel Gance - Mlle Aubry, la parente pauvre * 1935 : Ferdinand le noceur de René Sti - Mme Paturin * 1935 : Bonne chance de Sacha Guitry et Fernand Rivers - La mère de Marie * 1935 : Ne tuez pas Dolly court métrage de Jean Delannoy * 1935 : Diner de gala aux ambassadeurs court métrage de Sacha Guitry - Elle joue son propre rôle * 1936 : Mon père avait raison de Sacha Guitry - Marie Gagnon, la servante * 1936 : Le roman d'un tricheur de Sacha Guitry : Mme Moriot, la tante * 1936 : Le mioche ou "Papa Prosper" de Léonide Moguy - Mlle Clotilde, l'institutrice * 1936 : A louer, meublé court métrage de Jacques de Casembroot et Gilbert de Knyffe * 1936 : Le cauchemar de monsieur Berignon court métrage de Marcel Paulis et Raymond Robert - La tante de province * 1936 : Irma Lucinde, voyante court métrage de Claude Orval - Mme Brindebois * 1936 : Mademoiselle Mozart de Yvan Noé - Annette la bonne * 1936 : Le nouveau testament de Sacha Guitry - Mlle Morot * 1936 : Tarass Boulba de Alexis Granowsky - La gouvernante * 1936 : Toi, c'est moi ou "Un vieux garçon" de René Guissart - Honorine Guibert * 1936 : Taxi de minuit ou "Deux contre un" court métrage de Albert Valentin * 1936 : Oeil de lynx détective de Pierre-Jean Ducis * 1937 : Les Dégourdis de la 11ème de Christian-Jaque - Hortensia * 1937 : Les anges noirs de Willy Rozier - La servante * 1937 : Vous n'avez rien à déclarer ? de Léo Joannon - Angèle papillot * 1937 : Courrier sud de Pierre Billon - Mathilde * 1937 : A Venise, une nuit de Christian Jaque - La concierge * 1937 : La belle de Montparnasse de Maurice Cammage - Mme Ponbichot * 1937 : Boissière de Fernand Rivers - Estelle * 1937 : La citadelle du silence de Marcel L'Herbier - Une logeuse * 1937 : Gribouille de Marc Allégret - L'autre Nathalie Roquin * 1937 : Mon député et sa femme de Maurice Cammage * 1937 : Le mot de Cambronne court métrage de Sacha Guitry - La préfète * 1937 : Les Perles de la couronne de Sacha Guitry et Christian Jaque - Une bonne * 1937 : Le plus beau gosse de France ou "Le mari de la reine" de René Pujol - La crémière * 1937 : La maison d'en face de Christian Jaque - Aglaé * 1937 : Désiré de Sacha Guitry - Adèle, la cuisinière * 1937 : La fille de la madelon de Georges Pallu et Jean Mugeli - La marquise de Sérignan * 1937 : Gardons le sourire (Erzatz et kommandantur) de Gaston Schoukens en Belgique - Florence * 1937 : Monsieur Breloque a disparu de Robert Péguy * 1938 : Remontons les Champs-Élysées de Sacha Guitry * 1938 : La présidente de Fernand Rivers * 1938 : Nuits de prince de Vladimir Strijewski - Mlle Mesureux * 1938 : Conflit ou "Les deux sœurs Garnier" de Léonide Moguy - Pauline * 1938 : Les gaités de l'exposition de Ernest Hayes - La logeuse * 1938 : La belle revanche de Paul Mesnier - Mme Bouchot * 1938 : Le cœur ébloui de Jean Vallée - Mme Morin * 1938 : Un fichu métier de Pierre-Jean Ducis - Adrienne * 1938 : Paix sur le Rhin de Jean Choux - Anna, la servante * 1938 : Quadrille de Sacha Guitry - La domestique * 1938 : La marraine du régiment de Gabriel Rosca - Félicité * 1938 : Le détective a du flair court métrage de Abel Jacquin * 1939 : Ma tante dictateur de René Pujol - Eugénie, la bonne * 1939 : Vous seule que j'aime de Henri Fescourt - Sidonie Dupont, la directrice du pensionnat * 1939 : Louise de Abel Gance - La première * 1939 : Mon oncle et mon curé de Pierre Caron - Hortense * 1939 : L'Étrange nuit de Noël de Yvan Noé - Anna * 1939 : Ils étaient neuf célibataires de Sacha Guitry - Clémentine * 1939 : Mobilisation 39 de Arthur Porchet - Tante Rose * 1939 : Sur le plancher des vaches de Pierre-Jean Ducis - Mme Noblesse, la femme de ménage * 1939 : Narcisse de Ayres Aguiar * 1940 : Sans lendemain de Max Ophuls - La bonne * 1941 : La troisième dalle de Michel Dulud - Mme Barbaroux * 1941 : Le monde tremblera ou "La révolte des vivants" de Richard Pottier * 1941 : Six petites filles en blanc de Yvan Noé * 1942 : La neige sur les pas de André Berthomieu - La directrice de la pension de famille * 1942 : La belle aventure de Marc Allégret - Jeantine * 1942 : L'Amant de Bornéo de Jean-Pierre Feydeau, René Le Hénaff - Agathe * 1942 : Manouche, jeunesse d'aujourd'hui de Fred Surville, Robert Vernet et H. Wyden - Prudence * 1942 : La prière aux étoiles film resté inachevé de Marcel Pagnol - Fernande, la mère de Florence * 1942 : Tobie est un ange film détruit de Yves Allégret - La diseuse de bonne aventure * 1943 : La famille Durambois au comptoir Suisse court métrage de André-Louis Béar * 1944 : Marie-Louise de Leopold Lindtberg - Mme Gilles * 1947 : Les Amants du pont Saint-Jean de Henri Decoin - Tante Marguerite * 1947 : Bonjour le monde court métrage de Jean-Jacques Méhy - Elle joue son propre rôle * 1947 : Tierce à cœur de Jacques de Casembroot - Marguerite * 1948 : Blanc comme neige de André Berthomieu - Mme Potinel * 1948 : L'Armoire volante de Carlo Rim - Mme Ovide * 1948 : Le Diable boiteux de Sacha Guitry - La chiromancienne * 1948 : Le comédien de Sacha Guitry - Elise * 1948 : L'ombre de André Berthomieu - La concierge * 1949 : Marlène ou "La porte d'or" de Pierre de Hérain - La vieille dame * 1949 : Barry de Richard Pottier et Karl Anton - La mère Culloz * 1949 : Barry, moines du mont Saint-Bernard version Suisse du film précédent de Karl Anton et Richard Pottier - La mère Culloz * 1949 : Aux deux colombes de Sacha Guitry - Angèle * 1949 : Branquignol de Robert Dhéry - L'astiqueuse de cloches * 1949 : Je n'aime que toi de Pierre Montazel - Aurélie * 1949 : Ronde de nuit de François Campaux - Une concierge * 1949 : Un juré bavard court métrage de Henri Verneuil * 1949 : Trente Troisième chambre court métrage de Henri Verneuil - La plaignante * 1950 : Amédée de Gilles Grangier - Tante Eugénie * 1950 : Menace de mort ou "Aventure à Pigalle" de Raymond Leboursier - Mme Auguste * 1950 : Le 84 prend des vacances de Léo Joannon - Pauline * 1950 : Tête blonde de Maurice Cam - La concierge de Claire * 1950 : Le Trésor de Cantenac de Sacha Guitry - Eulalie * 1950 : Miquette et sa mère de Henri-Georges Clouzot - Perrine * 1950 : Le rosier de madame Husson de Jean Boyer - Mme Virginie Pastouret * 1950 : Le tampon du capiston de Maurice Labro - Hortense Reverchon * 1950 : Au fil des ondes de Pierre Gautherin - Une participation dans ce film * 1950 : Minne, l'ingénue libertine de Jacqueline Audry * 1951 : Cœur sur mer de Jacques Daniel-Norman - Apolline Meunier * 1951 : La poison de Sacha Guitry - La mercière * 1951 : Descendez on vous demande de Jean Laviron - Ursule, la bonne * 1951 : Ma femme est formidable de André Hunebelle - La concierge * 1951 : Le vrai coupable de Pierre Thévenard - La concierge * 1952 : Je l'ai été trois fois de Sacha Guitry - L'habilleuse * 1952 : A qui le bébé? court métrage de Henri Verneuil * 1952 : En suivant le même chemin court métrage de Léo Sevestre * 1952 : La fille au fouet de Jean Dréville et René Le Hénaff - La bonne * 1952 : Das geheimnis vom Bergsee version allemande du film précédent de Jean Dréville - La bonne * 1952 : Bon pour le service court métrage de Jacques Schiltz * 1952 : Frères inférieurs court métrage de Pierre Foucaud] - Voix seulement * 1953 : Soyez les bienvenus ou "L'autocar en folie" de Pierre Louis - Une participation dans ce film * 1953 : La Vie d'un honnête homme de Sacha Guitry - La patronne de l'hôtel * 1953 : Carnaval de Henri Verneuil - Toinette * 1953 : Le chasseur de chez Maxims de Henri Diamant-Berger - Sophie * 1953 : Monsieur Taxi de André Hunebelle - La tante de Lily * 1954 : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry - La Voisin * 1955 : Napoléon de Sacha Guitry - Une aubergiste * 1955 : Les Fruits de l'été de Raymond Bernard - Mélanie * 1955 : On déménage le colonel de Maurice Labro - La femme du brigadier * 1955 : Pas de souris dans le bizness de Henri Lepage - La concierge * 1955 : Les deux font la paire ou "Le mort en fuite" de André Berthomieu - La concierge * 1955 : Votre beauté mesdames court métrage de André Persin * 1956 : Les Insoumises de René Gaveau - Hortense, la bonne * 1956 : Zaza de René Gaveau - Mme Anaïs * 1956 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry - Une bouquiniste * 1956 : Baratin de Jean Stelli * 1956 : Les carottes sont cuites de Robert Vernay * 1956 : Ces sacrées vacances de Robert Vernay - La propriétaire * 1956 : Rencontre à Paris de Georges Lampin - La salutiste * 1956 : Le Chanteur de Mexico de Richard Pottier - La tante de Cricri * 1956 : Mon curé chez les pauvres de Henri Diamant-Berger - Valérie * 1957 : Assassins et voleurs de Sacha Guitry - La refoulée * 1957 : Les trois font la paire de Sacha Guitry et Clément Duhour - Evelyne Bernard, la femme du commissaire * 1957 : Ah! quelle équipe de Roland Quignon - Une voisine * 1957 : Fric-frac en dentelles de Guillaume Radot - Mme Latouche * 1957 : Le coin tranquille ou "Deshabillez-vous madame" de Robert Vernay - La surveillante * 1958 : A pied, à cheval et en spoutnik de Jean Dréville - Marie * 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour - Mme Vattier * 1958 : En bordée de Pierre Chevalier - L'hôtelière * 1958 : Les gaités de l'escadrille de Georges Peclet - La bonne du dentiste * 1959 : Brigade des mœurs de Maurice Boutel - La marieuse * 1959 : Messieurs les ronds-de-cuir d'Henri Diamant-Berger - La vieille Ida * 1959 : Vous n'avez rien à déclarer ? de Clément Duhour - La servante * 1960 : Business de Maurice Boutel - Clotilde * 1960 : Interpol contre X de Maurice Boutel - Louise Belloy * 1960 : La mort n'est pas à vendre de André Desteumaux * 1960 : L'art culinaire à travers les âges court métrage de Jean-Marie Isnard * 1962 : La fille du torrent de Hans Erwig - La bonne * 1962 : Le jour le plus long (The longest day) de Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki - La femme de Louis * 1963 : Humour noir - Sketch : La bestiole - de Claude Autant-Lara - La Rapet * 1970 : Clodo de Georges Clair - La concierge * 1974 : La rose du bonheur de Claude Chamois
    Télévision :
    * 1959 : Les maris de Léontine de André Leroux * 1961 : Enlevez-moi de Henri Spade * 1966 : L'école des cocottes de Roger Iglésis * 1966 : Règlements de comptes épisode de "Allo police" de Pierre Goputas * 1967 : Les enfants de cœur "Au théâtre ce soir" de Pierre Sabbagh - mme Guibert * 1967 : L'homme aux cheveux gris de Max Leclerc * 1967 : Mon Bébé "Au théâtre ce soir" de Pierre Sabbagh - Mme Petitpont * 1967 : Les sept de l'escalier B feuilleton en 25 épisodes de 13mn de Georges Régnier * 1970 : La Voyante "Au théâtre ce soir" de Pierre Sabbagh - Rosa, la voyante * 1974 : A bout portant : Pauline Carton documentaire de Maurice Sciandra - Elle même
     

    Radio :
    Elle fut aussi la Maharanee de Samakutra (Pauline IV puis Pauline V) dans le feuilleton radiophonique Signé Furax sur Europe 1 entre 1956 et 1960.
    Page soumise à la GFDL.

      

    Source : Article Pauline CARTON de Wikipédia

      

      

     

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    Sacha Guitry, de son nom complet Alexandre Georges-Pierre Guitry, est un comédien et dramaturge français, metteur en scène de théâtre, réalisateur et scénariste de cinéma, né le 21 février 1885 à Saint-Pétersbourg (Russie) et mort le 24 juillet 1957 à Paris.

     

    Auteur dramatique prolifique, il a écrit 124 pièces de théâtre, dont beaucoup furent de grands succès, et en a adapté lui-même dix-sept au cinéma. Interprète de la quasi-totalité de ses films, il est l'auteur d'une œuvre cinématographique, riche de trente-six films, qui comprend notamment Le Roman d'un tricheur, Désiré, Mon père avait raison, Quadrille, Ils étaient neuf célibataires, La Poison, Si Versailles m'était conté, Assassins et voleurs

     

    THEATRE et CINEMA :

    Sacha Guitry est le fils de Lucien Guitry (1860 - 1925), grand comédien de théâtre, très célèbre à son époque, et de Renée Delmas dite de Pont-Jest, fille du journaliste René de Pont-Jest.

    Élève médiocre, Guitry se révèle très tôt brillant comédien et bien vite excellent auteur et metteur en scène. Il écrit lui-même ses propres pièces, parfois en moins de trois jours, et en assure la mise en scène et l'interprétation. Nono (1905) remporte un vif succès.

     

     

     

    L'échec de La Clef, en 1907, décourage un temps Sacha Guitry et c'est le soutien indéfectible de son grand ainé Octave Mirbeau qui lui donne le courage de continuer ; admiratif et reconnaissant, Sacha Guitry sollicite de lui une préface pour sa Petite Hollande en 1908 et, plus tard, lui consacre une pièce, Un sujet de roman, créée le 4 janvier 1924 par son père Lucien Guitry dans le rôle du grand écrivain.

      

      

    Sarah Bernhardt doit être aussi de la création, dans le rôle d'Alice Regnault, mais la Divine meurt avant la première. Il écrit sur mesure pour sa deuxième épouse Yvonne Printemps plusieurs comédies musicales à très grand succès (Mozart, L'Amour masqué…) et sept revues avec son ami Albert Willemetz.

     

     

     Yvonne Printemps

    Homme d'esprit à l'humour caustique, c'est Sacha Guitry qui lance Raimu dans Faisons un rêve. Il fait les délices du public mais s'attire également la jalousie des critiques. Il est un peu l'opposé du théâtre du Cartel des quatre créé notamment par Louis Jouvet et Charles Dullin. Sacha Guitry utilise déjà au théâtre les techniques qu'il utilisera plus tard au cinéma : s'approprier les règles, les codes d'un genre, les détourner et les plier à son propre style.

     

      

    Avec le cinéma, les rapports sont d'abord très tendus. Il fait une première tentative en 1915, en réalisant Ceux de chez nous, en réaction à un manifeste allemand exaltant la culture germanique. Il filme certains amis de son père, Rodin, Claude Monet, Anatole France, Auguste Renoir, entre autres. Il note leurs paroles et les répète durant les diffusions publiques, inventant en quelque sorte, et avant l'heure, la voix off.

     

    Comme Jouvet, il reproche au cinéma de ne pas avoir la même puissance que le théâtre et ne s'y met qu'en 1935, sous l'influence de sa jeune épouse Jacqueline Delubac. Comprenant que le cinéma permet une survie, en fixant les images sur la pellicule, il décide de mettre en boîte certaines de ses pièces de théâtre. D'abord Pasteur, écrite par Sacha pour son père Lucien Guitry et interprétée par ce dernier, pièce qui donne libre cours à sa passion pour l'histoire et les personnages historiques.

      

    Le Diable boiteux : photo Sacha Guitry

      

    Œuvre prophétique car, dans une scène, Louis Pasteur, joué par Sacha Guitry, déclare à ses confrères : « Messieurs, je sais que je n'utilise pas le style conventionnel auquel vous êtes habitués. » Phrase lourde de sens qui semble destinée aux critiques qui le dénigrent depuis qu'il fait du théâtre. La même année, il réalise Bonne chance ! et donne le premier rôle féminin à Jacqueline Delubac. Le style de Guitry s'y affirme un peu plus.

     

    À la fin des années 1930, tout va pour le mieux dans la vie de Guitry. Le seul point noir est son divorce d'avec Jacqueline Delubac, mais il se console rapidement et épouse Geneviève de Séréville qui est la seule de ses cinq épouses à porter le nom de Guitry. À propos des femmes, Guitry a déclaré : « Les femmes, je suis contre… tout contre. » Son nom est proposé pour l'Académie française mais Guitry refuse la condition qu'on lui impose : abandonner son activité de comédien. En 1939, il est élu à l'Académie Goncourt et réalise Ils étaient neuf célibataires, avec de nombreuses vedettes dont Elvire Popesco. Guitry y traite du mariage blanc, thème éternel.

    Mais le film est en prise presque directe avec l'actualité car l'histoire part d'un décret qui oblige les étrangers à quitter la France. Le lendemain de la première de son film, la guerre éclate.

     

    Pour apprécier cette vidéo- cliquer sur le logo central de RADIONOMY

    (colonne de gauche, en bas) le fond musical du blog sera supprimé.

     

    Sous l’Occupation :

    L'invasion allemande et l'armistice surviennent alors que Sacha Guitry est en traitement à Dax. Il est forcé d'y prolonger son séjour, dans l'attente de deux sauf-conduits pour Paris. L'un lui est destiné, l'autre est remis au philosophe Henri Bergson, souhaitant comme le dramaturge retourner à Paris.

     

     

     

    Revenu à Paris, Guitry entend y maintenir l'art et l'esprit français face aux prétentions culturelles et impérialistes des Allemands, en poursuivant ses activités d'auteur, d'acteur et de cinéaste. Il reprend notamment Pasteur, pièce qui glorifie la France en la personne de Louis Pasteur, et qui comporte des répliques clairement anti-allemandes. Pendant quatre ans, à l'écart de toute pensée politique, il continue sa vie d'homme de théâtre et de cinéma, pensant ainsi assurer la présence de l'esprit français face à l'occupant allemand. Dominique Desanti évoque « une réussite maintenue à travers l'horreur de l'occupation, comme si de préserver les succès et le luxe de Guitry était nécessaire à la survie de la France ».

     

    Le Diable boiteux : photo Sacha Guitry

      

      

    Il joue de son influence pour obtenir la libération de personnalités, notamment de l'écrivain Tristan Bernard et de son épouse, et parvient à réaliser Le Destin fabuleux de Désirée Clary, autour de la célèbre fiancée de Napoléon, film qui oppose la figure de l'Empereur aux visées de l'impérialisme allemand, et Donne-moi tes yeux,

     

    « réflexion originale sur le regard masculin ».

     

    Son album 1429-1942 - De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain conçu en 1942 et publié en 1944, catalogue des gloires françaises, historiques et artistiques, est selon ce qu'il écrit en 1947, « un véritable monument à la gloire de la France... Un cri de foi, d'amour et d'espérance, et l'on ne saurait lui attribuer sans mentir une signification politique », « Je n'en connais pas qui soit plus beau. Je n'en connais pas qui montre mieux le vrai visage de la France - et son ardente volonté de se suffire à elle-même - et de rester, seule, chez elle. L'avoir réalisé sous l’œil de l'Occupant, cela représente un tour de force inégale. ».

     

     

      

      

    Évoquant la publication dans cet album de la célèbre lettre ouverte d'Émile Zola en faveur d'Alfred Dreyfus, J'accuse…!, reproduite dans sa publication originale de L'Aurore du 13 janvier 1898, Guitry écrit : « N'était-ce pas audacieux, provoquant même[5] », et « avoir fait reproduire un poème de Porto-Riche, une pensée de Bergson, - avoir nommé Sarah Bernhardt et Pissarro, avoir cité Dukas, Rachel et Marcel Schwob »[7]. Philippe Arnaud estime plutôt que « Guitry, on le sait, s'est trompé sur Pétain, et sur la nature de la Seconde Guerre mondiale. De cet aveuglement, Donne-moi tes yeux donne la métaphore facile ».

     

      

      

    Lors d'un gala à l'opéra le 23 juin 1944, Guitry présente De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain, accompagné d'un film de présentation, « sans lier le débarquement à ce que le titre de son livre peut avoir de provocateur », comme l'écrit Dominique Desanti].

    Ce gala fut néanmoins l'occasion d'une vente aux enchères d'un des exemplaires, dont la recette, de 400.000 francs, fut entièrement reversée à l'Union des Arts.

     

     

    Le Diable boiteux : photo Sacha Guitry

      

    Geneviève Guitry, qui fut son épouse durant cette période, écrit « Ce fut alors une période de manœuvres qu'il pensait habiles et qui nous effrayaient, car Sacha ne comprenait rien à la politique. Il avait un fonds d'ingénuité, une confiance quelquefois excessive, qui l'amenaient à porter des jugements téméraires sur les gens qui gravitaient autour de lui. Dans cette période, il ne fut pas bon psychologue, ni suffisamment objectif. ».

     

     

    Le 23 août 1944, lors de la Libération de Paris, quelques heures après avoir parlé au téléphone avec son amie Arletty, il est arrêté par un groupe de résistants, agissant de leur propre initiative, qui lui reprochent son attitude à l'égard de l'occupant allemand.

      

    Il est incarcéré 60 jours sans inculpation. Il est alors dénoncé dans la presse (sur des rumeurs infondées) par des écrivains comme Pierre Descaves ou certains journalistes du Figaro (dirigé alors par Pierre Brisson, ennemi déclaré de Guitry).

      

    Le juge d'instruction, ne sachant que lui reprocher, fait paraître dans les journaux, à deux reprises, des annonces demandant qu'on lui communique les accusations contre Guitry. Il n'obtient aucune réponse probante et classe le dossier. Guitry obtient, en 1947, un non-lieu tardif (il dira plus tard qu'il aurait préféré un procès).

     

     

     

     

    Ses détracteurs oublient qu'il s'est toujours opposé à ce que ses pièces soient jouées en Allemagne. Il s'en souviendra et lorsqu'il déclare à Pauline Carton, dans le générique de La Poison, que le décor de la cellule a été réalisé à partir de ses souvenirs, on sent poindre l'amertume dans sa voix.

      

    Tentant de prendre la chose avec humour, il déclare : « La Libération ? Je peux dire que j'en ai été le premier prévenu. » Il publie, en 1947 et 1949, ses souvenirs de cette période sous forme de deux récits : Quatre ans d'occupations (un pluriel significatif) pour les années de 1940 à août 1944 et 60 jours de prison pour les deux mois pénibles et humiliants qui suivirent. Il commente, en filigrane, son comportement dans Le Diable boiteux, biographie de Talleyrand qui poursuivit son travail avec toujours comme seul but de servir la grandeur de la France.

     

      

      

      

    Réhabilitation :

    Les années 1930 ont été des années de rêves et les années 1940 des années noires ; les années 1950 vont être une synthèse des deux décennies écoulées. Il rédige le scénario d'Adhémar ou le jouet de la fatalité mais, malade, il en confie la réalisation à Fernandel, qui a déjà réalisé un film. Devant le résultat, Guitry s'estime trahi et intente un procès à Fernandel. Procès qu'il perd. Ce film annonce la suite de l'œuvre du cinéaste. Le ton est plus mélancolique (Le comédien, Deburau, Le Trésor de Cantenac), parfois caustique (Je l'ai été trois fois, La Poison, La Vie d'un honnête homme), mais toujours comique (Toâ, Aux deux colombes, Tu m'as sauvé la vie).

     

    Yvonne Pintemps  

     

    Ses amis le soutiennent et la reconnaissance vient avec la commande de grosses productions historiques : Si Versailles m'était conté, Napoléon, Si Paris nous était conté. Mots d'esprits et distribution prestigieuse font le charme de ces fresques. Il n'oublie pas son arrestation et réalise le très caustique Assassins et voleurs emmené par le duo Jean Poiret-Michel Serrault et dans lequel Darry Cowl fait ses débuts avec une scène pratiquement improvisée, mais hilarante.

      

     

      

    Les trois font la paire est le dernier film qu'il réalise avec l'aide de l'acteur-producteur-réalisateur Clément Duhour, car la maladie l'a beaucoup affaibli. Film-somme sur le cinéma de Guitry où l'on retrouve tout ce qui fait le sel de son œuvre : jeu avec les procédés filmiques, fidélité avec certains acteurs, humour caustique. Son testament artistique est le scénario de La Vie à deux qu'il rédige et où il refond plusieurs de ses pièces ; c'est Clément Duhour qui le réalisera après la mort du cinéaste, avec une pléiade de vedettes venues rendre hommage au maître.

     

     

    Sacha Guitry repose au cimetière de Montmartre, à Paris, avec son père Lucien Guitry, son frère Jean, né en 1884 et mort en 1920 dans un accident de voiture, et sa dernière épouse Lana Marconi, décédée en 1990.

    Outre Jean et Sacha, Lucien Guitry et Renée Delmas de Pont-Jest avaient eu deux autres fils nés en 1883 et en 1887, tous deux morts au berceau.

     

     

     

     Portrait d'Yvonne Printemps par Sacha Guitry
    Portrait d'Yvonne Printemps par Sacha Guitry© DR

     

    Sacha Guitry et les acteurs :

    Sacha Guitry tient le rôle principal de presque tous ses films. Mais il sait parfois s'effacer lorsque cela est nécessaire, comme dans le film à sketch Ils étaient neuf célibataires, avec de grands noms au générique : Saturnin Fabre, Elvire Popesco, Gaston Dubosc. L'homme est un ami fidèle et Pauline Carton est de pratiquement tous ses films, Guitry lui inventant parfois des rôles. Il confie le rôle principal de La Poison et de La Vie d'un honnête homme à Michel Simon, ainsi que celui de son dernier film Les trois font la paire que Simon n'aime pas mais qu'il accepte de jouer par amitié pour Guitry alors mourant.

      

    Acteur mais également metteur en scène, il sait détecter les nouveaux talents :

      

    Louis de Funès, Darry Cowl, Michel Serrault, Jacqueline Delubac pour ne citer que ceux-là, sont lancés par Guitry. Raimu, reconnaissant envers celui qui l'a lancé, accepte de jouer gratuitement dans Les Perles de la couronne, et Guitry écrit sur mesure, pour Fernandel, le scénario d'Adhémar. Il sollicite souvent Gaby Morlay pour jouer des pièces de théâtre, et deux de ses films.

     

     

     

    Jacqueline DELUBAC et SACHA GUITRY dans " DESIRE"..

      

    Parmi les grands noms déjà cités, signalons également

    Erich Von Stroheim,

    Orson Welles,

    Jean Cocteau,

    Jean Gabin,

    Gérard Philipe,

    Jean Marais,

    Danielle Darrieux,

    Michèle Morgan,

    Pierre Larquey,

    Jean-Louis Barrault,

    Arletty,

    Édith Piaf,

    Robert Lamoureux,

    Yves Montand,

    Jean-Pierre Aumont,

    Luis Mariano,

    Jacques Varennes,

    Suzanne Dantès,

    Saturnin Fabre,

    Brigitte Bardot

      

      

    Tout au long de son œuvre, Guitry se fait le chantre du comédien, de son père en particulier. Il réalise une biographie, Le comédien, et une adaptation théâtrale,

    Mon père avait raison.

      

    Pour lui, Lucien Guitry et Sarah Bernhardt sont les deux plus grands acteurs du monde et il ne manque pas de le rappeler dans les nombreux articles qu'il signe. Du reste, certains de ses films semblent être conçus pour les acteurs :

    Les Perles de la couronne, Ils étaient neuf célibataires, Le Trésor de Cantenac, ou encore sa trilogie historique.

     

    Jacqueline DELUBAC actrice et épouse de Guitry dans Mon père avait raison

    - Gaumont Vidéo

     

    Sacha Guitry et la critique :

    Avec la critique, Sacha Guitry a toujours entretenu des relations conflictuelles, et ce dès son travail au théâtre. Guitry invente un style qui lui est propre, basé sur des dialogues incisifs et percutants, souvent déclamés par lui. C'est son statut de comédien et d'auteur complet, son apparente facilité et le succès constant qu'il obtient pendant plus de vingt ans, qui le rendent insupportable aux yeux des critiques. Du reste, Guitry se venge tout au long de son œuvre et ne cesse de railler cette profession qui n'a jamais voulu faire l'effort de le comprendre.

     

     

      

    Lana Marconi

      

      

    On reproche à ses films de n'être que du « théâtre filmé ». Mais Guitry, comme Marcel Pagnol, autre auteur dramatique de théâtre et de cinéma, impose son style, se construit un univers à part entière. Souvent, les critiques reprochent à Guitry de dévoiler les artéfacts du tournage. Le cinéaste, en montrant son style, appose sa griffe et empêche quiconque de le copier.

      

    Le summum est atteint avec Ils étaient neuf célibataires : à la fin du film, Guitry mélange réalité et fiction en faisant croire à « l’amant sérieux » d’Elvire Popesco que tous deux sont en train de tourner un film. La réalité va plus vite que la fiction. Et le film se fait descendre par la critique, malgré des réactions positives.

     

     

     

     

    Parmi les critiques les plus virulentes, on retrouve régulièrement l'accusation de mégalomanie, de prétention. Lorsque Guitry met en scène Si Versailles m'était conté, film montrant le château de Versailles de sa naissance à nos jours, on lui reproche d'être passé à côté de son sujet et d'avoir réalisé une visite au musée Grévin. La critique démolit le film et oublie que Guitry est réalisateur avec toutes les responsabilités que cela implique, mais également scénariste, dialoguiste et acteur. Peu de cinéastes assument autant de charges.

      

      

    Précisons qu'Orson Welles, qui a joué dans Si Versailles m'était conté et Napoléon, considérait Guitry comme son maître. Du reste, il existe plusieurs points communs entre les deux artistes : tous deux hommes de théâtre, de radio, férus de littérature, ayant le même sens de l'humour.

     

     

     

    Une autre hypothèse peut être envisagée pour expliquer ses rapports tendus avec la critique : la virtuosité et l'évidente facilité avec laquelle le Maître se meut dans l'univers filmique. Lorsqu'il réalise Le Destin fabuleux de Désirée Clary, il place le générique en plein milieu du film et s'offre le luxe de changer plusieurs interprètes avec une finesse rare. Du cinéma, Guitry a déclaré : « C’est une lanterne magique. L'ironie et la grâce ne devraient pas en être exclues. »

     

    Une autre anecdote résume le personnage : lors du tournage de Napoléon (film, 1955), un technicien, en visionnant les rushes, fait remarquer à Guitry que l'on voit une caméra dans le champ. Le cinéaste lui répond : « Mon ami, le public se doute bien que nous avons utilisé des caméras pour réaliser ce film. » Désinvolture, élégance, finesse et humour alliés à une solide maîtrise technique. Cela a de quoi attirer les médisances et les jalousies. Il est réhabilité par la Nouvelle Vague et François Truffaut en particulier, qui voit en lui l'auteur complet, comme Charlie Chaplin.

     

     

    GUITRY et les FEMMES :

    Guitry a souvent évoqué sa prédilection pour les femmes : « La vie sans femme me paraît impossible ; je n'ai jamais été seul, la solitude c'est être loin des femmes », mais il s'est acquis une réputation de misogyne que bien des répliques de ses pièces semblent confirmer.

      

      

    Ses épouses, cependant, qui lui ont reproché bien des choses, ne lui ont jamais fait le reproche d'être misogyne mais évoquent au contraire son amour pour les femmes, sa séduction et sa finesse.

      

    Dans Faut-il épouser Sacha Guitry ?,

     

    Jacqueline Delubac écrit:

      

    « À la femme il refuse la logique de l'esprit, pas celle du sexe ! Traduction : il ne suffit pas que la femme dispose, il faut qu'elle propose.

     

     

     

      

    C'est le caprice de Sacha de tout attendre du caprice des femmes » ; et plus loin : « Sacha, tu es un diable électrique ! Tu connais les escaliers cachotiers du cœur ! Les drôles de coin ! ». Geneviève de Séréville, dans Sacha Guitry mon mari, évoque les causeries de Sacha sur l'amour et les femmes et avance une hypothèse : « Parler des femmes et de l'amour n'est-il pas devenu, pour lui, une sorte de jonglerie dans laquelle son cœur ne joue aucun rôle, mais seulement son aisance dans l'ironie, son goût excessif du paradoxe ».

     

    http://www.regietheatrale.com/index/index/thematiques/

    sacha-guitry-theatre-mes-amours.html

     

    ANECDOTES :

    • Sacha est le diminutif russe d'Alexandre. Le tsar Alexandre III était en effet son parrain.
    • Comme il l'explique dans son discours de cent lignes, prononcé lors du banquet du centenaire de Janson-de-Sailly, il fut expulsé de 11 lycées différents. Il explique dans un de ses ouvrages que c'était en raison des déplacements de son père qu'il redoubla sa sixième 10 fois. En effet, à l'époque, on recommençait l'année si l'on changeait d'établissement, ce qui était périodiquement son cas. Il fêta ses 18 ans en sixième et arrêta là ses brillantes études.
    • Durant l'hiver 1889, alors que Sacha a 4 ans, son père, Lucien Guitry, qui est en train de se séparer de son épouse, sort un moment avec Sacha pour chercher des gâteaux au coin de la rue, et de coin de rue en coin de rue (car la pâtisserie la meilleure est plus loin), il l'entraîne en fait jusqu'en Russie, lieu de ses futures représentations. En Russie, Sacha joue enfant devant le Tsar et la famille impériale. C'est là-bas qu'il entend que son père « va jouer tous les soirs pour travailler ».
    • Malgré le vif soutien de Tristan Bernard et de nombreuses personnalités de la Résistance, Sacha Guitry est injustement soupçonné de collaboration à la Libération, et incarcéré pendant 60 jours (d'où son livre 60 jours de prison). Un non-lieu complet est prononcé. « Il n'y avait donc pas lieu ! », commenta ironiquement Sacha Guitry, qui déclara par ailleurs : « La Libération ? Je peux dire que j'en ai été le premier prévenu. » Pour la petite histoire, c'est Alain Decaux qui évite le pillage de sa maison car il est à l'époque mobilisé et, connaissant Guitry, il demande à surveiller sa maison. En souvenir de ce beau geste, Lana Guitry lui offre l'émeraude que Sacha portait et qui trône désormais sur la poignée de son épée d'académicien. De son arrestation, il dit : « Ils m'emmenèrent menotté à la mairie. J'ai cru qu'on allait me marier de force ! »
    • Le divorce par consentement mutuel n'étant pas reconnu à une époque, des lettres d'injures mutuelles étaient exigées de la part des deux parties pour en obtenir le prononcé. Dans les divorces concernant Sacha Guitry, notamment celui soldant son mariage avec Yvonne Printemps, on reconnait nettement sa patte d'humoriste dans les lettres fournies par les « deux » parties.

     

    • Collectionneur avisé, il possédait dans son hôtel particulier du Champ de Mars, 18 avenue Élisée-Reclus une splendide collection d'œuvres d'art (peintures, sculptures, lettres autographes...) dont il souhaitait faire, à sa mort, un musée. Malheureusement, les œuvres furent peu à peu dispersées à sa mort et son projet ne vit jamais le jour. Malgré les protestations de ses nombreux amis l'hôtel fut démoli en 1963.

     

    • À l'occasion de son jubilé (sa première pièce ayant été jouée le 16 avril 1902 au Théâtre des Mathurins) l'éditeur Raoul Solar réalisa gracieusement en 1952 un ouvrage intitulé simplement 18 avenue Elisée Reclus, commenté par Sacha lui-même. Il peut être considéré comme le catalogue de l'exposition de ses collections, exposition faite au bénéfice des œuvres charitables de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).

      

      

    SOURCES : Wikipedia - photographies google

      

      

     

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    La loi sur le statut des juifs en 1940, bouleverse la vie culturelle française.(2/2)

    Exposition 1941

    Seconde partie.

     

    En établissant -avant même que l'occupant ne lui réclame- un statut des juifs, le gouvernement de Vichy provoque la disparition de nombreux et talentueux artistes juifs. Dès lors, une véritable "chasse aux sorcières" touche toute la profession des arts et du spectacle...

    Avant que les Allemands vainqueurs ne lui demandent, le gouvernement de Pétain, réfugié à Vichy, organise l'exclusion des juifs des professions de la culture.

    Le 3 octobre 1940, en effet, est édictée la première loi sur le statut des juifs: il leur est interdit tout emploi dans les services étatiques culturels, et toute fonction de responsabilité dans les métiers liés aux journaux, salles de spectacles, distribution et fabrication de films, ainsi que de radiodiffusion. Elle précède la loi allemande du 18 octobre 1940 qui impose << la déclaration de toutes entreprises juives afin de les mettre en gérance et de les vendre >>.

    Affiche expoAinsi, pour travailler dans le cinéma, une carte d'identité professionnelle est désormais obligatoire. Délivrée après examen d'un extrait de naissance, elle élimine les juifs et les étrangers.

    Très exposés, les gens du spectacle sont la cible de dénonciations par vengeance et jalousie. Sacha Guitry devra se défendre d'avoir des parents juifs russes, tandis que Charles Trenet sera accusé d'être un fils de rabbin. Abel Gance se verra reprocher de faire appel à des producteurs juifs pour financer ses films.

    Ces mesures racistes provoquent la disparition de nombre de professionnels de tous les domaines du spectacle, obligés de s'exiler: auteurs, producteurs, réalisateurs, acteurs, techniciens.

    Le vide créé va profiter à certains car la demande de spectacles s'accroît après la défaite de mai 1940. Dans le cinéma notamment, l'exclusion des juifs et la fin de la concurrence américaine d'Hollywood, va créer des opportunités que saisiront les jeunes réalisateurs français (Becker, Bresson, Cayatte, Clouzot, Autan-Lara, Allegret, etc.)

    Pour compléter les lois de Vichy, les Allemands publient, en octobre 1940, "Les listes Otto": ce sont des listes d'ouvrages à détruire, écrits par des réfugiés politiques ou des écrivains juifs. Ils sont accusés d'empoisonner l'opinion publique française. Sont condamnés au pilon, en vrac: De Gaulle, Aragon, Kessel, Malraux, Einstein, Marx, Freud, Blum, Zweig...

    Les Allemands vont demander aux éditeurs français d'établir eux-mêmes des listes de livres à interdire et tenter ainsi de leur faire porter la responsabilité de la censure. En fait, les éditeurs doivent se plier aux ordres des services de la propagande et de l'ambassade allemande.

    Le second statut des juifs de 1941, édité par Vichy, renforce les exclusions et la loi du 17 novembre 1941 interdit aux juifs l'édition et l'impression d'ouvrages quelconques. Ainsi, le monde de l'édition sera lui aussi repris en main par Vichy pour éliminer toute production "judéo-bolchéviste".

    Le gouvernement de Pétain s'est donc aligné, de son plein gré, sur les positions de l'Allemagne: bannir les juifs de la culture et de sa diffusion.

     

    Michel Vigourt

    Seconde Guerre mondiale 1939-1945. N° 3 / 07-08 02

     

    Fin de l'article.

     

    Ci-dessous les actualités françaises de 1941 relatant l'exposition "Le juif et la France".

     

     
     

     

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     Harry Baur in Un Carnet de Bal (1937). French postcard by Edition Chantal, Paris. Photo: publicity still for <i>Un Carnet de Bal/Dance Program</i> (Julien Duvivier, 1937).

     

     

    La fin tragique de Harry Baur.

    "Le vert de gris va me bouffer, j'en suis certain..." (1/2)

      

     

    tete-d-un-homme-1933-08-g

      

      

    Né catholique de parents alsaciens, Harry Baur est au sommet de la gloire quand la France est occupée.

     

    Il n'hésitera pas à tourner pour la "Continentale" et même en Allemagne. Pourtant, victime de la rumeur des journaux antisémites, il sera arrêté par la Gestapo et mourra des suites de son incarcération...

     

     

    hb

      

      

    Monstre sacré du cinéma français des années 30-40, acteur puissant venu du théâtre, Harry Baur possède une énorme personnalité.

     

    Très populaire, c'est un remarquable comédien de composition. Il est inoubliable dans ses nombreux rôles: Jean Valjean, Beethoven, Maigret, Raspoutine, Tarass Boulba, Poil de carotte, Crimes et Châtiments, Premier Bal...

    En 1940, Harry Baur, âgé de soixante ans, est au sommet de sa carrière lorsque la défaite de mai et l'Occupation, annulent ses projets de films.

     

     

    Il accepte alors, en 1941, de tourner dans le premier film de la Continentale (firme de cinéma allemande créée à Paris):

     

    "L'assassinat du Père-Noël", de Christian Jaque.

     

    Après un second film pour la même firme, il fréquente les réceptions des occupants allemands, comme d'autres comédiens français.

    Harry Baur va alors s'enfermer dans un piège. En effet, dès 1940, des journaux français antisémites l'accusent d'être juif.

     

    L'acteur s'en défend en publiant un rectificatif avec un certificat "aryen" et se croit tranquille.

     

     

    Oubliant toute prudence, Harry Baur part à Berlin pour tourner la "Symphonie d'une vie". Il sera le premier parmi les vedettes françaises à tourner un film allemand au coeur de la guerre.

     

    Il rejoint donc l'Allemagne en septembre 1941 avec un contrat de six mois pour, avant le tournage, apprendre l'allemand.

     

    Comble de tout, pendant son séjour, il est photographié à Nuremberg en train d'écouter dans la foule un discours de Hitler. Cette photo sera publiée en France.

     

    Harry Baur

    Les Allemands possédaient déjà un dossier où Harry Baur et sa femme sont soupçonnés d'être juifs.

     

    Quand il revient en France, au printemps 1942, il suffit d'une dénonciation supplémentaire pour déclencher son arrestation. Elle aura lieu le 30 mai de la même année.

     

    Henri-Marie Rodolphe Baur, dit Harry Baur, né le 12 avril 1880 à Paris (11e arrondissement) et mort le 8 avril 1943 à Paris[1], est un comédien français, considéré comme l'un des plus grands de la première moitié du XXe siècle

     

    La Gestapo se sent dupée et se montre furieuse: comment un acteur prétendu juif a t-il pu échapper à la censure jusqu'à aller tourner un film en Allemagne?

    Harry Baur va subir une détention très dure de quatre mois: en plus des interrogatoires, il ne reçoit ni vêtement, ni colis, ni visite, et il est privé de médicaments alors qu'il est malade.

     

    Libéré en septembre 1942 après avoir perdu trente-sept kilos, il tente de se soigner chez lui. Mais trop diminué physiquement et moralement, il meurt le 8 avril 1943 à Paris.

     

     

    Les nazis imposent le silence autour de sa disparition, et ainsi de nombreuses rumeurs vont circuler sur son emprisonnement et sa mort: il aurait été collaborateur, résistant, ou bien espion anglais, il serait mort en déportation, ou alors sous la torture en Allemagne...

    Né à Paris de parents catholiques alsaciens, Harry Baur connaît son premier grand succès en 1930 où il joue un banquier juif dans

    "David Golder", de Julien Duvivier.

     

     

     affiche JUIF POLONAIS (le) - KEMM - Harry BAUR

     

    Il joue ensuite dans "Le juif polonais".

     

    Il dira alors << après cela, il ne se trouvera personne pour croire que je suis un vieux catholique ! >>

     

    En fait, Harry Baur n'avait connu le succès que tardivement, à partir de cinquante ans. Voulant continuer à être acteur, il s'est sans doute laissé entraîner à des fréquentations compromettantes par amour de son métier. Il n'a pas mesuré combien cette attitude était dangereuse au milieu des nazis, des antisémites et des dénonciateurs...

     

    Michel Vigourt

    Seconde Guerre mondiale 1939-1945. N° 3 / 07-08 02

     

     

    Sources :

    http://ufacbagnolet.over-blog.com/categorie-10943745.html

      

      

    Fin de la première partie.

      

     

      

      

     

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    Le cinéma des années 30

    LES ANNÉES 30

     

    Le cinéma des années 30 doit faire face à de nombreux challenges :

     

    - Tout d´abord, survivre dans un contexte économique difficile, miné par le chômage, suite au crash boursier de 1929. Les deux plus grandes maisons de production de l´époque, Gaumont et Pathé, font faillite toutes les deux dans le milieu des années 30 ce qui permet à de nombreuses petites sociétés d´apparaître sur le marché.

     

    - S´adapter à l´arrivée des films parlants et satisfaire la demande du public. Cela veut dire s´équiper en matériel, investir et faire face aux divers problèmes de langues si l´on veut continuer à exporter.

     

    - Fonctionner dans un contexte social tendu avec la croissance des thèses antisémites et le développement du nazisme et du fascisme en Europe.

     

     

      Jean GABIN

     

    Malgré ces difficultés, le cinéma des années 30 est particulièrement dynamique et les salles de cinéma sont une merveilleuse source de divertissement et d´évasion face à cette réalité oppressante.

     

    Le début des années 30 est riche en comédies légères où l´on caricature la société de l´époque :

    les bidasses, les légionnaires, les mauvais garçons, les ouvriers, les aristocrates, les banquiers (plus ou moins véreux). La victoire du "front populaire" aux élections de 1936 redonne également espoir aux Français et cela se ressent dans le milieu du cinéma.

     

    Raimu et Pierre Fraisney

     

    Mais rapidement, l´avenir s´assombrit et les oeuvres deviennent de plus en plus pessimistes. Les films expriment les angoisses de la guerre qui approche. C´est la période du "réalisme poétique", subtil mélange  de romantisme et de pessimisme où la fatalité s´impose toujours aux héros. Jean Gabin, acteur vedette, incarne la représentation pessimiste de l´homme qui se suicide presque toujours, ne pouvant échapper à la mort.

     

    Le film "Quai des brumes" de Marcel Carné sorti en 1939 a d´ailleurs été considéré responsable de la défaite de la France de 1939 par le gouvernement de Vichy à cause de son pessimisme.

     

     

     

    Pour apprécier cette vidéo - cliquer sur le logo central de RADIONOMY

    - colonne de gauche, en bas - le fond musical du blog sera supprimé.

     

    Les plus grands réalisateurs de l´époque se nomment Jean Renoir (La Grande illusion, La Règle du jeu), Marcel Carné (Hôtel du nord, Quai des brumes, Le Jour se lève), Julien Duvivier (Pépé le moko, La Belle équipe).

    Tous leurs films sont réalisés en studio et les cinéastes privilégient l´esthétisme des films (décors, lumières) et les beaux dialogues. La distribution est également capitale et certaines têtes d´affiches font salle comble.

     

     

     

    Michel Simon fut l'un des premiers grands acteurs français après la disparition du muet, jouant pour les plus grands cinéastes des années 30 à 50, comme Jean Renoir, Jean Vigo ou encore Marcel Carné. © Pathé Renn Productions

     

      Julien CARRETTE, un immense acteur... avec un accent parisien...inoubliable

    Dans ce contexte difficile, trois grands réalisateurs se démarquent par un style moins classique : - Jean Vigo, "le Rimbaud du cinéma Français" car il meurt très jeune après avoir seulement réalisé deux chefs d´oeuvres :

    "Zéro de conduite" et "L´Atalante" - Marcel Pagnol, écrivain marseillais connu pour son humour méridional. Ses oeuvres sentent bon la Provence et le pittoresque de ses petits villages ("Regain", "Angèle", "La Femme du boulanger", la trilogie : "Marius", "Fanny", "César")

     

     

    - Sacha Guitry, homme de théâtre à l´humour cynique, qui adapte ses pièces à l´écran avec grand succès ("Le Roman d´un tricheur", "Ils étaient neuf célibataires").

     

     

    En 1939, les pays "libres" décident d´organiser un festival du cinéma pour faire concurrence au festival de Venise critiqué pour son manque d´indépendance par rapport au gouvernement de Mussolini.

     

    Son but est d´"encourager le développement de l´art cinématographique sous toutes ses formes et de créer entre les pays producteurs de films un esprit de collaboration".

     

    Le festival de Cannes est né mais la guerre éclate début septembre et le premier festival devra attendre 1946.

     

    Le Grand HARRY BAUR

     

    Immense acteur français des années 30, Harry Baur est devenu un grand symbole culturel lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Il fut en effet torturé à mort par la Gestapo, car soupçonné d'être un résistant. © MK2 Diffusion

     

    Acteurs vedettes :

    Fernandel, Jean Gabin, Raimu, Michel Simon, Louis Jouvet, Jules Berry

     

     

    Le cinéma des années 30

     

    FERNANDEL et RAIMU

     

     

     

     

    DANIELLE DARRIEUX

     

    Michelle MORGAN, un regard unique

     

    Actrices vedettes : Gaby Morlay, Arletty, Viviane Romance, Michèle Morgan, Danielle Darrieux, Simone Signoret

     
     
     

    Viviane ROMANCE

     

     

    COMPRÉHENSION DE TEXTE

    Répondez aux questions suivantes :


    1. Quelles sont les difficultés au début des années 30 ?

    2. Pourquoi, malgré les difficultés, le cinéma est-il très dynamique ?

    3. Quelles sortes de films sont populaires ?

    4. Qu´est-ce que le "réalisme poétique" ?

    5. Comment se terminent les films du réalisme poétique ?

    6. Pourquoi le film "Quai des brumes" est-il considéré responsable de la défaite de la France ?

    7. Que privilégient les réalisateurs de l´époque ?

    8. Pourquoi Jean Vigo est-il surnommé "le Rimbaud du cinéma français" ?

    9. Pourquoi les pays libres créent-il le festival de Cannes ?

     

    le Film " DESIRE " Arletty, Sacha Guitry et Pauline Carton

     

    ESPACE FILMS

    >>>> Cliquez sur le titre du film pour voir l'extrait : La Grande illusion de Jean Renoir, 1937 (Bande-annonce, 4.09mn) La Règle du jeu de Jean Renoir, 1939 : Extrait (début du film, 5 mn) - Bande-annonce (1.34mn en anglais) Pépé le Moko de Jean Duvivier, 1937 (1.55mn) L'Atalante de Jean Vigo, 1934 (3mn) Zéro de conduite de Jean Vigo, 1933 (10mn) Marius de Marcel Pagnol, 1931 : Extrait 1 (la partie de cartes - 8mn - anglais sous-titré) - Extrait 2 (7 mn) Le Million de René Clair, 1931 (10mn)

     

     

    Autres liens utiles : Liste des films français sortis dans les années 30 Annuaire des stars (mondiales) de 1930 à 1960

     

     

    sources :

    http://www.cinemafrancais-fle.com/Histoire_cine/annees_30.php

     

     

     

     

     

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    Liam Neeson - TCM Crime Scene Festival - Opening Night - Taken - Premiere

      

    William John Neeson, dit Liam Neeson, est un acteur  IRLANDAIS naturalisé américain, né le 7 juin 1952 à Ballymena, en Irlande du Nord.

    Né dans une famille irlandaise de confession catholique, il a grandi pendant le conflit nord-irlandais. Il a trois sœurs et possède les nationalités britannique et américaine. Il habite aux États-Unis depuis 1987 et a été naturalisé américain en 2009.

      

    Conducteur de chariot élévateur chez Guinness, chauffeur routier, assistant architecte, boxeur amateur et même enseignant : Liam Neeson se sera essayé a beaucoup de métiers différents avant de se diriger vers le spectacle. C'est sur les planches qu'il intègre le milieu, à 24 ans, puis fait ses débuts sur grand écran en 1981, à l'âge de 29 ans, dans Excalibur  de John Boorman. Suivront une grande variété de rôles, aussi bien au cinéma qu'à la télévision, au cours des années 80. Mais la reconnaissance publique, elle, se fait attendre, malgré des présences conjuguées aux castings du Bounty, ou de Mission de Roland Joffé (1986).

    Dans l'émission la Méthode Cauet, lors de la promotion du film Taken, Liam Neeson affirma qu'il était professeur dans un collège avant de se lancer dans le cinéma, mais il a très vite arrêté ce métier, car il affirma qu'il ne parvenait pas à tenir une classe.

    Il est veuf de l'actrice Natasha Richardson, qu'il a rencontrée sur le tournage du film Nell, qu'il a épousée en 1994 et dont il a eu deux fils, Michael Richard né en 1995 et Daniel Jack, en 1996. Celle-ci meurt des suites d'un accident de ski au Mont Tremblant, Québec, le 18 mars 2009

     

    Sa carrière cinématographique débute en 1979, et il apparaît dans des films d'aventure comme Excalibur de John Boorman, Le Bounty avec Mel Gibson et Anthony Hopkins, puis Mission de Roland Joffe avec Robert De Niro et Jeremy Irons, Palme d'Or du festival de Cannes en 1986.

    La notoriété arrive en 1987, avec Suspect dangereux, où il tient le rôle d'un sans-abri sourd et muet accusé de meurtre. Trois ans plus tard il incarne un vengeur tragique défiguré par la mafia dans le rôle titre du Darkman de Sam Raimi, puis se fait remarquer par Woody Allen qui l'ajoute au casting de son film Maris et Femmes en 1992.

    La consécration arrive en 1994 pour son interprétation d'Oskar Schindler dans La Liste de Schindler de Steven Spielberg, pour lequel il est nommé à l'Oscar du meilleur acteur.

      

    Fichier:Liam Neeson Deauville 2012.jpg

      

      

    Dès lors, Liam Neeson se spécialise dans les rôles de personnages courageux et révolutionnaires. En témoignent Rob Roy de Michael Caton-Jones et Michael Collins de Neil Jordan. Continuant sur sa lancée, il est choisi par George Lucas pour incarner Qui-Gon Jinn, le maitre Jedi qui découvre le jeune Anakin Skywalker avant qu'il ne devienne Dark Vador dans Star Wars, épisode I : La Menace fantôme.

      

      

      

    La décennie suivante, il incarne en 2000 le personnage du Père Vallon dans le Gangs of New York de Martin Scorsese aux côtés de Leonardo DiCaprio et Daniel Day-Lewis, puis en 2001 on le remarque dans le huis-clos sous-marin de Kathryn Bigelow, K-19 : Le Piège des profondeurs face à Harrison Ford. Il enchaîne avec la comédie sentimentale choral au casting prestigieux, Love Actually (2003) et le biopic Dr Kinsey (2004), où il tient le rôle titre avec Laura Linney, sa partenaire de jeu des Sorcières de Salem au théâtre. Il apparait également dans Kingdom of Heaven de Ridley Scott, aux cotés d'Orlando Bloom et Eva Green. Il fait également la voix du lion Aslan dans les films de Le monde de Narnia.

      

      

    En 2005, le réalisateur Christopher Nolan le choisit pour le rôle du super-vilain Ra's al Ghul dans son film Batman Begins. Son personnage est le mentor de Bruce Wayne/Batman, incarné par Christian Bale, mais devient ensuite son ennemi. Il reprend ce rôle dans le troisième volet des aventures de Batman, The Dark Knight Rises, sorti en juillet 2012.

    En 2008, il est un agent secret à la retraite qui veut sauver sa fille dans le film d'action français Taken écrit et produit par Luc Besson. En 2009, il est choisi pour incarner le Colonel Hannibal Smith dans L'Agence tous risques. Il reprend ainsi le rôle célèbre tenu par George Peppard dans la célèbre série des années 1980. La même année, on le voit dans Chloé d'Atom Egoyan, remake américain du film français Nathalie... réalisé par Anne Fontaine, où il reprend le rôle incarné par Gerard Depardieu à l'origine. On le retrouve dans Le Choc des titans en 2010, où il tient le rôle de Zeus. En 2012 il est la tête d'affiche de Le Territoire des loups de Joe Carnahan, qui demande une performance énorme à l'acteur[réf. nécessaire], devant supporter à presque 60 ans un tournage extrême dans les territoires gelés de la Colombie-Britannique.

      

      Taken 2 : photo

      

    Après le tournage en Turquie en 2011 du film Taken 2, Liam Neeson a envisagé de se convertir à l'islam.

    En 2012, il incarne l'Amiral Shane dans le film Battleship.

      

      

    Filmographie

     

    Années 1970-1980

      After.Life : photo

      

    Années 1990

      

    Liam Neeson - Opening Night Gala Screening - TCM Crime Scene Festival

      

    Années 2000

      

    Liam Neeson - Liam Neeson is Leaving the GMTV Studios

      

    Années 2010

      

    La Colère des Titans : photo Liam Neeson

     

      

      Le Territoire des Loups : photo Joe Carnahan, Liam Neeson

      

    Voix francophones

    Liam Neeson est doublé par les acteurs suivants :

    En Drapeau de France France
    Et aussi
    Drapeau : Québec Québec

    Distinctions

    Récompenses

    Mostra de Venise

    Nominations

    Oscar
    BAFTA
    Golden Globes
    Satellite Awards

     

     Wikipedia

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