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Tom Berenger, de son vrai nom Thomas Michael Moore, est un acteur et producteur américain né le 31 mai 1949 à Chicago (Illinois).
Il se fit remarquer dans À la recherche de Mister Goodbar de Richard Brooks, mais est surtout connu pour son interprétation du sergent Barnes dans Platoon d' Oliver Stone (1986) et de Gary Simmons, paysan du Middle-West raciste, dans La Main droite du diable de Costa-Gavras (1988).
Dans sa jeunesse, il incarnait des personnages violents auxquels sa puissance donnait un caractère nietzschéen. Dans les deux derniers Sniper, il incarne un personnage de guerrier vieilli, auquel des missions suicide sont confiées par des décideurs qui sont d'une part ses anciens compagnons de combat et d'autre part la nouvelle génération de chefs cyniques et froids, qui ne cherchent qu'à l'utiliser en se débarrassant de lui.
CINEMA
- 1976 : Rush It : Richard Moore
- 1977 : La Sentinelle des maudits (The Sentinel) : L'homme à la fin
- 1977 : À la recherche de Mister Goodbar (Looking for Mr. Goodbar) : Gary
- 1978 : En hommage aux femmes de trente ans (In Praise of Older Women) : Andras Vayda
- 1979 : Les Joyeux Débuts de Butch Cassidy et le Kid (Butch and Sundance: The Early Days) : Robert Leroy Parker alias Butch Cassidy
- 1980 : Les Chiens de guerre (The Dogs of War) : Drew
- 1982 : Derrière la porte (Oltre la porta) : Matthew
- 1983 : Les Copains d'abord (The Big Chill) : Sam Weber
- 1983 : Eddie and the Cruisers : Frank Ridgeway
- 1984 : New York, deux heures du matin (Fear City) : Matt Rossi
- 1985 : Rustlers' Rhapsody : Rex O'Herlihan
- 1986 : Platoon : Sgt. Bob Barnes
- 1987 : Traquée (Someone to Watch Over Me) : Det. Mike Keegan
- 1988 : Randonnée pour un tueur (Shoot to Kill) : Jonathan Knox
- 1988 : La Main droite du diable (Betrayed) : Gary Simmons
- 1988 : Crimes de sang (Last Rites) : Père Michael Pace
- 1989 : Les Indians (Major League) : Jake Taylor
- 1989 : Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July) : Recruiting Gunnery Sgt. Hayes
- 1990 : Love at Large : Harry Dobbs
- 1990 : The Field : Peter, 'The Yank
- 1991 : Troubles (Shattered) : Dan Merrick
- 1991 : En liberté dans les champs du seigneur (At Play in the Fields of the Lord) : Lewis Moon
- 1993 : Tireur d'élite (Sniper) : Thomas Beckett
- 1993 : Sliver : Jack Landsford
- 1993 : Gettysburg : Lt. Gen. James Longstreet
- 1994 : Major League 2 : Jake Taylor
- 1994 : Chasers : Rock Reilly
- 1995 : Le Dernier Cheyenne (Last of the Dogmen) : Lewis Gates
- 1996 : The Substitute : Jonathan Shale
- 1996 : An Occasional Hell : Dr. Ernest Dewalt
- 1998 : The Gingerbread Man : Pete Randle
- 1998 : La Dernière Preuve (Shadow of Doubt) : ADA Jack Campioni
- 1999 : Murder of Crows (A Murder of Crows) : Clifford Dubose
- 1999 : One Man's Hero : Capt. John Riley
- 1999 : Otages en péril (Diplomatic Siege) : Gen. Buck Swain
- 2000 : Turbulences 2 (Fear of Flying) (video) : Robert Sikes
- 2000 : Cybertraque (Takedown) : McCoy Rollins
- 2001 : Watchtower : Art Stoner
- 2001 : Training Day : Stan Gursky
- 2001 : The Hollywood Sign : Tom Greener
- 2001 : True Blue : Rembrandt Macy
- 2002 : Compte à rebours mortel (D-Tox) : Hank
- 2002 : Sniper 2 (vidéo) : Thomas J. Beckett
- 2004 : Sniper 3 (vidéo) : Thomas J. Beckett
- 2007 : The Christmas Miracle of Jonathan Toomey : Jonathan Toomey
- 2008 : Stiletto : Virgil Vadalos
- 2009 : Charlie Valentine : Becker
- 2009 : Breaking Point : Steven Luisi
- 2009 : Silent Venom : Amiral Bradley Wallace
- 2010 : Mi$e à prix 2 (Smokin' Aces 2: Assassins Ball) (video) : Walter Weed
- 2010 : Sinners & Saints : Capitaine Trahan
- 2010 : Firedog : Einstein (Voix)
- 2010 : Inception : Browning
- 2010 : Last Will : Frank Emery
- 2010 : Faster : le directeur de la prison
- 2011 : Quad (video) : Jerry
- 2012 : Brake : Ben Reynolds
- 2012 : War Flowers : Gen. McIntire
Télévision :
- 1975-1976 : On ne vit qu'une fois (One Life to Live) (Série TV) : Tim Seigel
- 1977 : Johnny, We Hardly Knew Ye (Téléfilm) : Billy Sutton
- 1979 : Flesh and Blood (Téléfilm) : Bobby Fallon
- 1986 : Si c'etait demain (If Tomorrow Comes) (Téléfilm) : Jeff Stevens
- 1991 : Dream On (Série TV) : Nick Spencer
- 1993 : Cheers (Série TV) : Don Santry
- 1995 : The Avenging Angel (Téléfilm) : Miles Utley
- 1995 : Body Language (Téléfilm) : Gavin St. Claire
- 1997 : Rough Riders (Téléfilm) : Theodore Roosevelt
- 1999 : Mission d'élite (In the Company of Spies) (Téléfilm) : Kevin Jefferson
- 2000 : Haute voltige sur Miami (Cutaway) (Téléfilm) : Red Line
- 2000 : New York - Police judiciaire (Law & Order) (Série TV) : Dean Tyler
- 2001 : Ally McBeal (Série TV) : Harrison Wyatt
- 2002 : Johnson County War (Téléfilm) : Cain Hammett
- 2002 : The Junction Boys (Téléfilm) : Paul Bryant
- 2003 : New York 911 (Third Watch) (Série TV) : Aaron Noble (vf:Thierry Buisson)
- 2003 : Peacemakers (Série TV) : Marshall Jared Stone
- 2004 : Capital City (Téléfilm) : Sen. Foxworthy
- 2005 : Detective (Téléfilm) : Sgt. Malcolm Ainslie
- 2006 : Rêves et cauchemars (Nightmares and Dreamscapes) (Série TV) : Richard Kinnell
- 2006 : Amy Coyne (Téléfilm) : Mac
- 2007 : America's Illiad: The Siege of Charleston (Téléfilm) : Le narrateur
- 2007-2008 : October Road (Série TV) : Le commandeur
- 2008 : Desperate Hours: An Amber Alert (Téléfilm) : Larsan
- 2011 : XIII : La série : Rainer Garehart
- 2012 : The Hatfields & McCoys
Récompense :
- 2012 : Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une mini-série ou un téléfilm pour The Hatfields & McCoys
Producteur :
- 1995 : The Avenging Angel (Téléfilm)
- 1996 : An Occasional Hell
- 1997 : Rough Riders (Téléfilm)
- 2003 : Peacemakers (Série TV)
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Al Pacino est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain né le 25 avril 1940 à New York aux États-Unis. Il est connu pour ses rôles de Michael Corleone dans Le Parrain (et ses deux suites Le Parrain 2 et Le Parrain 3), de Frank Serpico dans Serpico et de Tony Montana dans Scarface. Il a également tenu le rôle de Carlito Brigante dans L'Impasse, de Sonny Wortzik dans Un après-midi de chien, du Lieutenant Colonel Frank Slade dans Le Temps d'un week-end (pour lequel il a gagné l'Oscar du meilleur acteur en 1992, après 7 nominations), et du Lieutenant Vincent Hanna dans Heat, dans lequel il fait un face-à-face qui fera date avec Robert de Niro.
JEUNESSE
Al Pacino est né à East Harlem, dans le quartier de Manhattan, à New York. Il est le fils de parents italo-américains, Rose (née Gerardi) et Salvatore Alfredo Pacino, qui divorcent quand il a deux ans. Sa mère déménage dans le South Bronx, pour vivre chez ses parents, Kate et James Gerardi, originaires de Corleone, en Sicile. Son père part en Californie et ouvre son propre restaurant. Al Pacino entre plus tard à la High School of Performing Arts, fréquentée également par Robert De Niro. Quand il découvrit l'enseignement des principes du jeu d'acteur selon Stanislavski (« La Méthode »), il le trouva terriblement barbant. Il n'y resta que deux ans, car l'argent vint à manquer et le besoin de trouver un travail fut plus impérieux que celui de poursuivre des études.
Carrière
Années 1960
La première partie des années 1960 est difficile pour Al Pacino, avec la mort de sa mère en 1962 et celle de son grand-père en 1964. À partir de ce moment, Al Pacino devient insomniaque. Il accumule également de nombreux petits boulots après avoir quitté le système scolaire à 17 ans. Ses petits boulots successifs lui permirent d'entrer en contact avec toutes sortes de personnages. Il fut coursier, vendeur de chaussures, caissier de supermarché, livreur de journaux. Il cira des chaussures et fut déménageur. Il s'essaya grouillot dans un bureau et il fit briller des fruits frais chez un épicier.
Il aspirait néanmoins à mieux, aussi passa t-il une audition, encore adolescent, pour entrer à l'Actors Studio de Lee Strasberg. Recalé, mais pas découragé pour autant, il suivit un autre cursus de théâtre, le cours Herbert Berghof, où il rencontra Charles Laughton, l'homme qui allait devenir son mentor et son plus proche ami. Non seulement Laughton donna des cours à Al Pacino et le dirigea pour sa première pièce en public (Hello Out There, de William Saroyan), mais il le présenta à des poètes et des écrivains. Al Pacino fut enfin accepté à l'Actors Studio quatre ans plus tard.
En 1966, l'argent qu'il a économisé lui permet d'intégrer l'Actors Studio (sous la direction de Lee Strasberg - Hyman Roth dans Le Parrain 2) où il rencontre des acteurs qui deviendront célèbres par la suite, tel que Robert De Niro (qui portait encore son vrai nom à cette époque, Robert Di Niro[réf. souhaitée]). Son travail et son talent lui permettent d'obtenir un Obie Award (récompense pour le théâtre) en 1968 pour The Indian Wants the Bronx, et un Tony Award dès l'année suivante pour Does the Tiger Wear a Necktie?. Peu de temps après, Al Pacino fait ses débuts au cinéma dans Me, Natalie de Fred Coe, en 1969.
Années 1970
Al Pacino obtient le rôle principal dans Panique à Needle Park en 1971 de Jerry Schatzberg, drame où il joue un accroc à l'héroïne qui évolue dans le milieu toxicomane à Manhattan. Ce film marque un tournant dans sa carrière car, outre sa bonne prestation, il attire l'attention de Francis Ford Coppola.
En effet, en 1972, alors que les producteurs tentent de lui imposer Robert Redford pour le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain, Francis Ford Coppola, après de longues négociations, choisit Al Pacino, qui est quasiment inconnu à l'époque.
Sa première rencontre avec Marlon Brando est pour lui très stressante, mais reste un des moments les plus importants de sa carrière comme il le définit lui-même ; elle se fera lors de la scène de l'hôpital, lorsque Michael Corleone doit surveiller son père. On connaît la suite : le film est un énorme succès et lance définitivement sa carrière. L'année suivante, il renouvelle sa collaboration avec Jerry Schatzberg pour L'Épouvantail. Al Pacino donne la réplique à Gene Hackman dans ce film qui reçut la Palme d'or au festival de Cannes 1973. La même année, il signe son premier film avec Sidney Lumet : Serpico. Grâce à son interprétation de flic libéral et incorruptible, dans ce film qui fait de bons résultats au box-office, Pacino assoit définitivement sa popularité.
En 1974, il reprend le rôle de Michael Corleone pour le second volet du Parrain. Cette fois, c'est Robert De Niro qui interprète Vito Corleone (dans sa jeunesse). Le film est un succès et est souvent considéré comme supérieur au premier. Le personnage de Michael Corleone, taciturne et froid, est à l'opposé de Frank Serpico, ce flic instable et colérique qui doute et se démène au sein d'un New York très violent et d'une police corrompue.
En 1975, Pacino incarne un nouveau personnage un peu instable, un braqueur de banque dilettante qui devient très vite populaire grâce à son inexpérience, dans Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sydney Lumet. Deux ans plus tard, il se lance dans le mélodrame avec Sydney Pollack (grand cinéaste des années 1970) qui est aux commandes de Bobby Deerfield (1977).
Années 1980
Les années 1980 débutent de façon marquée pour Al Pacino, puisqu'il interprète un policier évoluant dans le milieu homosexuel dans un très sombre polar de William Friedkin, La Chasse (Cruising, 1980). En 1983, c'est la rencontre avec Brian De Palma qui lui offre le rôle de Tony Montana dans Scarface, remake du film de Howard Hawks (Scarface, 1932). Pour toute une génération (principalement les rappeurs), le personnage de Tony Montana est devenu un mythe et un objet de fascination (avec toutes les ambiguïtés que cela comporte), et Al Pacino en fait une très bonne interprétation dans ce rôle d'immigré cubain qui connaît une phénoménale ascension financière et sociale au sein de la pègre tandis qu'il devient fou, dévoré par la paranoïa et la drogue inhérentes à ses activités de gangster. Les années 1980 s'achèveront avec le succès de Mélodie pour un meurtre, entièrement porté sur les épaules d'un Pacino criant de vérité dans son personnage de Frank Keller.
Années 1990
Al Pacino tient plusieurs rôles importants dans les années 1990, qui lui permettent de revenir, sinon au premier plan, tout du moins au stade de la reconnaissance indiscutée. Il reprend le rôle de Michael Corleone dans le troisième et dernier volet du Parrain. Sa nouvelle collaboration avec Brian De Palma est une nouvelle réussite : L'Impasse (Carlito's Way). Dans ce film sombre et triste, Al Pacino convainc avec le personnage de Carlito Brigante. En 1992, il interprète dans le film de Martin Brest Le Temps d'un week-end le rôle d'un lieutenant-colonel aveugle, Frank Slade. Ce rôle lui permet enfin de décrocher l'Oscar du meilleur acteur après 7 nominations. Il y partage l'affiche avec un jeune talent, Chris O'Donnell.
C'est en 1995 que se déroule la première vraie rencontre cinématographique entre Al Pacino et Robert De Niro, dans le film Heat, réalisé par Michael Mann. Les deux acteurs s'étaient déjà côtoyés sur le tournage du Parrain, 2e partie, mais n'avaient joué aucune scène ensemble. Ce film relate le jeu du chat et de la souris auquel se livrent un braqueur de banque d'exception (De Niro) et un inspecteur de police tenace (Pacino) qui a juré de le faire arrêter. Pacino et De Niro sont d'un très haut niveau et nous réservent un face-à-face mémorable.
Les seconds rôles, tenus entre autres par Val Kilmer, Tom Sizemore et Jon Voight, sont également convaincants. Le long-métrage rencontrera un important succès critique et commercial. Al Pacino et Robert De Niro figurent a un seul moment dans le même plan, sur la même image, celle des dernières secondes du film quand ceux-ci se tiennent la main et qu'un plan large est exécuté avec vue sur la piste de décollage et les deux hommes au centre.
En 1996, Pacino passe derrière la caméra pour témoigner de sa fidélité au théâtre avec Looking for Richard, mi-adaptation de Richard III de Shakespeare, mi-documentaire sur le tournage de la pièce dans le film. Après L'Associé du diable, de Taylor Hackford (1997), où l'acteur dépeint un portrait du Diable applaudi des spectateurs et Donnie Brasco (1997), de Mike Newell, Al Pacino nous offre encore deux autres prestations d'acteur, tout d'abord aux côtés de Russell Crowe, dans Révélations (The Insider), de Michael Mann, puis dans L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday), d'Oliver Stone.
Années 2000
Avec le film S1m0ne, comédie loufoque d'Andrew Niccol, Al Pacino prouve une nouvelle fois au public qu'il peut s'adapter à n'importe quel type de rôle. L'année suivante, il joue pour la première fois aux côtés de Robin Williams dans le remake d'un film norvégien : Insomnia. Le film est une réussite, Al Pacino réussit très bien dans son rôle de flic fatigué et désabusé.
Après Robin Williams, c'est au tour de Colin Farrell de partager l'affiche du film La Recrue avec Al Pacino.
En 2003 sort Influences avec Kim Basinger et Téa Leoni, un film malmené par la critique, mais sauvé par la prestation d'Al Pacino.
En 2003 toujours, Al Pacino participe au projet du réalisateur Mike Nichols, la série Angels in America, qui comprend 6 épisodes d'environ une heure chacun. Cette série traite de l'homosexualité et du sida dans les années 1980 et la difficulté des homosexuels à surmonter la maladie. Pacino offre une prestation remarquable dans le rôle de Roy Cohn, et il a à ses côtés une des meilleures actrices britanniques du moment : Emma Thompson, ainsi que Meryl Streep, Justin Kirk, ou encore Jeffrey Wright. Un style assez anti-conformiste pour une série très attachante. La performance de Pacino lui vaudra d'ailleurs d'être récompensé par un Emmy Award.
Le Marchand de Venise (2004) inspiré de la pièce de William Shakespeare marque un retour aux sources pour Al Pacino dont le théâtre reste le premier amour. Il y joue le rôle de Shylock, un marchand juif.
2007 est l'année où il reçoit le célèbre AFI Life Achievement Award, le plus convoité des prix honorant une carrière. Au cours de la cérémonie, tenue en juin à Hollywood, d'autres immenses acteurs tel que Sean Connery, Kirk Douglas ou encore Robert De Niro affirmèrent que Pacino était certainement le plus grand acteur de sa génération, voire de tous les temps, cela s'expliquant aussi par le fait que Pacino est l'un des rares acteurs à ne s'être jamais écarté un seul instant de la Méthode Strasberg, dite de l'Actors Studio, mais aussi le seul à l'avoir fait aussi longtemps.
Fin 2008, il est à l'affiche de La Loi et l'ordre, un film de Jon Avnet (avec qui il a déjà collaboré sur 88 Minutes), dans lequel il a pour partenaires Robert De Niro, Carla Gugino, Donnie Wahlberg et le rappeur 50 Cent. Le film présente les deux acteurs en tant que policiers aux trousses d'un serial killer. Ce sera sa troisième collaboration avec Robert De Niro après Le Parrain II (où ils n'avaient aucune scène en commun) et Heat (où ils n'avaient que très peu de scènes ensemble). Le scénario n'était hélas pas assez inspiré pour les deux acteurs vedettes, mais il fit de bons résultats et permirent aux cinéphiles de les voir ensemble du début à la fin.
Le 22 octobre 2008, au Festival du film de Rome, Pacino a reçu, en présence de l'acteur Matthew Modine (Full Metal Jacket, Birdy), le Marc Aurèle d'Or. Il semblait très touché par cet honneur qui lui était attribué au nom de sa carrière mais aussi pour le compte de l'Actors Studio, qu'il copréside ; le jury romain l'ayant qualifié comme l'acteur personnifiant le mieux cette entité.
En 2011, il réalise un nouveau documentaire du même type que celui qu'il a déjà réalisé sur Richard III de Shakespeare qui, cette fois, aborde l'œuvre Salomé d'Oscar Wilde. Il y joue aussi le rôle du roi Hérode.
Vie privée
Al Pacino a trois enfants. Julie Marie, née en 1989 avec Jan Tarrant et des jumeaux, Anton James et Olivia Rose, nés le 25 janvier 2001 avec l'actrice Beverly D'Angelo.
Il ne s'est jamais marié. Il a trois sœurs et une demi-sœur.
Démocrate, il prend position pour Barack Obama lors de l'élection présidentielle de 2008.
Filmographie
Années 1970
- 1969 : Me, Natalie de Fred Coe : Tony
- 1971 : Panique à Needle Park (The Panic in Needle Park) de Jerry Schatzberg : Bobby
- 1972 : Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola : Michael Corleone
- 1973 : L'Épouvantail (Scarecrow) de Jerry Schatzberg : Lion
- 1973 : Serpico de Sidney Lumet : Frank 'Paco' Serpico
- 1974 : Le Parrain 2 (The Godfather: Part II) de Francis Ford Coppola : Don Michael Corleone
- 1975 : Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sidney Lumet : Sonny Wortzik
- 1977 : Bobby Deerfield de Sydney Pollack : Bobby Deerfield
- 1979 : Justice pour tous (...And Justice for All) de Norman Jewison : Arthur Kirkland
Années 1980
- 1980 : La Chasse (Cruising) de William Friedkin : Steve Burns
- 1982 : Avec les compliments de l'auteur (Author! Author!) d'Arthur Hiller : Ivan Travalian
- 1983 : Scarface de Brian De Palma : Tony Montana
- 1985 : Révolution de Hugh Hudson : Tom
- 1989 : Mélodie pour un meurtre (Sea of Love) de Harold Becker : Frank Keller
- 1989 : The Local Stigmatic, de David Wheeler : Graham
Années 1990
- 1990 : Dick Tracy de Warren Beatty : Big Boy Caprice
- 1990 : Le Parrain 3 (The Godfather: Part III) de Francis Ford Coppola : Don Michael Corleone
- 1991 : In Bed with Madonna (Madonna: Truth or Dare) d'Alek Keshishian : Al Pacino
- 1991 : Frankie et Johnny (Frankie and Johnny) de Garry Marshall : Johnny
- 1992 : Glengarry (Glengarry Glen Ross) de James Foley : Ricky Roma
- 1992 : Le Temps d'un week-end (The Scent of a Woman) de Martin Brest : Frank Slade
- 1993 : L'Impasse (Carlito's Way) de Brian De Palma : Carlito Brigante
- 1995 : Instant de bonheur (Two Bits) de James Foley : Gitano Sabatoni
- 1995 : Heat de Michael Mann : Vincent Hanna
- 1996 : Looking for Richard, également réalisateur et producteur : Richard III, Al Pacino
- 1996 : City Hall de Harold Becker : John Pappas
- 1997 : Donnie Brasco de Mike Newell : Benjamin 'Lefty' Ruggiero
- 1997 : Pitch de Kenny Hotz : Al Pacino
- 1997 : L'Associé du diable (The Devil's Advocate) de Taylor Hackford : John Milton
- 1999 : Révélations (The Insider) de Michael Mann : Lowell Bergman
- 1999 : L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) d'Oliver Stone : Tony D'Amato
Années 2000
- 2000 : Chinese Coffee, également réalisateur : Harry Levine
- 2002 : Insomnia de Christopher Nolan : Will Dormer
- 2002 : S1m0ne d'Andrew Niccol : Viktor Taransky
- 2002 : Influences (People I Know) de Daniel Algrant : Eli Wurman (également producteur)
- 2003 : La Recrue (The Recruit) de Roger Donaldson : Walter Burke
- 2003 : Amours troubles (Gigli) de Martin Brest : Starkman
- 2004 : Angels in America de Mike Nichols (série télévisée) : Roy Marcus Cohn
- 2004 : Le Marchand de Venise (The Merchant of Venice) de Michael Radford : Shylock
- 2005 : Two for the Money de D. J. Caruso : Walter Abrams
- 2007 : 88 Minutes de Jon Avnet: Jack Gramm
- 2007 : Ocean's Thirteen de Steven Soderbergh: Willie Bank
- 2008 : La loi et l'ordre (Righteous Kill) de Jon Avnet : David Fisk
Années 2010
- 2010 : La Vérité sur Jack (You Don't Know Jack) (téléfilm) de Barry Levinson : Jack Kevorkian
- 2011 : Un flic pour cible (The Son of No One) de Dito Montiel : l'inspecteur Charles Stanford
- 2011 : Jack et Julie (Jack and Jill) de Dennis Dugan : Lui_même
- 2012 : Phil Spector (téléfilm) de David Mamet : Phil Spector
- 2013 : Stand Up Guys de Fisher Stevens : Val
- 2013 : Moi, moche et méchant 2 (Despicable Me 2) de Pierre Coffin et Chris Renaud : (voix)
- 2013 : King Lear de Michael Radford : le roi Lear
- 2013 : Gotti: In the Shadow of My Father de Barry Levinson : Aniello Dellacroce
Distinctions
Oscar
- nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Le Parrain (1972)
- nommé : Meilleur acteur pour Serpico (1973)
- nommé : Meilleur acteur pour Le Parrain 2 (1974)
- nommé : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien (1975)
- nommé : Meilleur acteur pour Justice pour tous (1979)
- nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy (1990)
- nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Glengarry (1992)
- Remporté : Meilleur acteur pour Le Temps d'un week-end (1992)
BAFTA Award
- nommé : Meilleur espoir pour Le Parrain (1973)
- nommé : Meilleur acteur pour Serpico (1975)
- Remporté : Meilleur acteur pour Le Parrain II (1974)
- Remporté : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien (1976)
- nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy (1991)
Emmy Award
- Remporté : Meilleur acteur dans une minisérie pour la télévision pour Angels in America (2004)
- Remporté : Meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série pour You Don't Know Jack (2010)
Golden Globe[modifier]
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain (1973)
- Remporté : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Serpico (1974)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain II (1975)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Un après-midi de chien (1976)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Bobby Deerfield (1978)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Justice pour tous (1980)
- Nommé : Meilleur acteur dans une comédie pour Avec les compliments de l'auteur (1983)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Scarface (1984)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Mélodie pour un meurtre (1990)
- Nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy (1991)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain III (1991)
- Nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Glengarry (1993)
- Remporté : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Temps d'un week-end (1993)
- Remporté : Cecil B. DeMille Award (2001)
- Remporté : Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision pour Angels in America (2004)
- Remporté : Meilleur acteur dans une série pour la télévision pour You don't know Jack (2010)
Doublage
Au début, le doublage de la voix d'Al Pacino se partageait entre Sylvain Joubert et Bernard Murat. À partir de 1995 José Luccioni devient son doubleur officiel[1].
- José Luccionidans :
- Heat : Vincent Hanna
- L'Associé du diable : John Milton
- Révélations : Lowell Bergman
- L'Enfer du dimanche : Tony D'Amato
- Insomnia : détective Will Dormer
- S1m0ne : Viktor Taransky
- Influences : Eli Wurman
- La Recrue : Walter Burke
- Amours troubles : Starkman
- Angels in America : Roy Cohn (TV)
- Le Marchand de Venise : Shylock
- Two for the money : Walter Abrams
- 88 Minutes : Jack Gramm
- Ocean's Thirteen : Willie Bank
- La Loi et l'Ordre : Lieutenant David Fisk
- La vérité sur Jack : Jack Kevorkian (TV)
- Jack et Julie : Lui-même
- Un flic pour cible : l'inspecteur Stanford
- Sylvain Joubertdans :
- Le Parrain : Michael Corleone (1er doublage)
- L'Épouvantail : Lion
- Serpico : Frank "Paco" Serpico
- Scarface : Tony Montana
- Le Parrain 3 : Don Michael Corleone
- City Hall : John Pappas
- Looking for Richard : Lui-même / Richard III
- Donnie Brasco : Benjamin "Lefty" Ruggiero
- Bernard Muratdans :
- Le Parrain 2 : Don Michael Corleone (1er doublage)
- Un après-midi de chien : Sonny Wortzik
- Bobby Deerfield : Bobby Deerfield
- Justice pour tous : Arthur Kirkland
- La Chasse : Steve Burns
- Mélodie pour un meurtre : Frank Keller
- Frankie et Johnny : Johnny
- Le Temps d'un week-end : Frank Slade
- Alexis Victordans :
- Le Parrain : Michael Corleone (2e doublage)
- Le Parrain 2 : Don Michael Corleone (2e doublage)
- Patrick Poivey dans Panique à Needle Park : Bobby
- Maurice Sarfati dans The Godfather: A Novel For Television : Michael Corleone (TV)
- Richard Darbois dans Révolution : Tom Dobb
- Pascal Renwick dans Dick Tracy : Big Boy Caprice
- Michel Vigné dans L'Impasse : Carlito Brigante
SOURCES
WIKIPEDIA
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Biographie
L'un des acteurs US les plus intelligents et attachants, Dustin Hoffman a commencé sa carrière au théâtre en 1964 dans la pièce de Samuel Beckett "En attendant Godot". Ce fils d'un décorateur de plateau, ancien étudiant en art dramatique à la Pasadena Community Playhouse puis à l'Actor's Studio de New York du célèbre Lee Strasberg, est remarqué par Mike Nichols au cours d'une représentation de "Eh?" à Broadway. Le cinéaste l'engage pour tenir l'un des rôles principaux du Lauréat pour lequel il avait été en discussions avec Warren Beatty et Robert Redford.%%%
Le succès du film et la notoriété dont il jouit soudainement lui permettent d'obtenir d'autres premiers rôles et de profiter du fantastique essor du cinéma étasunien des années 1970. Il varie les registres, multiplie les tournages de films dont la plupart sont depuis devenus des classiques du Septième art. Il tient ainsi le rôle de Ratso Rizzo dans Macadam cowboy, joue dans Little Big Man, Les Chiens de paille de Sam Peckinpah, aurait pu être Michael Corleone dans Le Parrain, aide Papillon joué par Steve McQueen à s'évader, devient Lenny Bruce pour Bob Fosse.
Il incarne ensuite le journaliste du "Washington Post" Carl Bernstein dans Les Hommes du president d'Alan J. Pakula avant de tomber entre les mains d'un dentiste tortionnaire joué par l'immense Laurence Olivier dans le thriller Marathon man. Son interprétation de père divorcé dans Kramer contre Kramer de Robert Benton lui vaut, après trois nominations, son premier "Oscar" de meilleur acteur.
Travesti en femme pour être Tootsie, la "doublure" d'un comédien au chômage, Hoffman bouleverse ensuite en autiste prodige chaperonné par son frère cadet joué par Tom Cruise dans Rain Man. Deux grands succès assortis d'une nouvelle nomination et d'une seconde statuette qui, heureusement, éclipsent sa malheureuse participation au artistiquement désertique Ishtar.
Un virage s'amorce au début des années 1990. Moins de bons premiers rôles (Dutch Schultz dans Billy Bathgate avec Nicole Kidman, le capitaine Crochet dans Hook de Spielberg, Bernard 'Bernie' Laplante dans Hero de Stephen Frears) et davantage de seconds (Sleepers de Barry Levinson avec lequel il tourne néanmoins l'année suivant Des hommes d'influence aux côtés de Robert de Niro qu'il retrouvera en 2004 pour Mon beau-père, mes parents et moi) pour ce Californien exigeant, réputé difficile à diriger et qui aurait voulu devenir... pianiste de jazz.
La décennie suivante est également marquée par des rôles de soutien, ceux de Neverland ou de L'Incroyable destin de Harold Crick notamment. AlHolg
Citation :
"L'euthanasie est légale à Hollywood. On tue le film s'il ne réussit pas immédiatement"Filmographie
Voici les films auxquels Dustin Hoffman a participé.
Annoncé sans dateBit Players (Cinéma) - Dustin Hoffman, Gene Hackman, Robert Duvall
Trois hommes âgés originaires d'une petite ville à l'ouest des Etats-Unis et ont perdu leur retraite suite à une escroquerie montée de main de maître par un financier de Wall Street. Ce trio de choc d [...]
2011Father Knows Less (Cinéma) - Réal. Charles Shyer - Dustin Hoffman
Un géant de l'industrie du disque doit subitement devenir père de famille lorsque sa seconde épouse le quitte en lui laissant les enfants. L'homme d'affaires demandera alors de l'aide aux enfants nés [...]2011Luck (Série TV) - Réal. Michael Mann, Allen Coulter, Brian Kirk - Gary Stevens, Tom Payne, Ritchie Coster
2011Kung Fu Panda 2 (Cinéma) - Réal. Jennifer Yuh - Angelina Jolie, Seth Rogen, Jack Black
DVD Z2 : sortiPo a enfin été consacré Guerrier Dragon. Le panda veille maintenant sur la vallée de la Paix avec l'aide de ses amis les cinq Cyclones : Tigresse, Singe, Mante, Vipère et Grue. Po mène enfin l'existen [...]
2010Mon beau-père et nous (Little Fockers) (Cinéma) - Réal. Paul Weitz - Robert De Niro, Ben Stiller, Owen Wilson
DVD Z1 : sortiGreg et Pam vont déménager dans une nouvelle maison avec leurs jumeaux, Henry et Samantha. Alors que Greg a été promu chef des infirmiers, il reçoit la visite d'Andi Garcia, représentante pour un grou [...]
2010Le Monde de Barney (Barney's Version) (Cinéma) - Réal. Richard J. Lewis - Dustin Hoffman, Rosamund Pike, Paul Giamatti
DVD Z2 : sortiA soixante-cinq ans, Barney Panofsky, un riche Montréalais producteur de télévision, revient sur son histoire, ses amours et les différentes péripéties qui ont émaillé son existence. Car la vie de cet [...]
2009Lovers, Liars and Thieves (Cinéma) - Réal. Jeremy Leven - Dustin Hoffman, Antonio Banderas, Ludivine Sagnier
2008Last Chance for Love (Last Chance Harvey) (Cinéma) - Réal. Joel Hopkins - Dustin Hoffman, Emma Thompson, Eileen Atkins
Harvey est un compositeur américain reconnu qui crée des musiques pour la publicité. Afin d'assister au mariage de sa fille, il se rend quelques jours à Londres. Quand celle-ci lui annonce que c'est l [...]2008Personal Injuries (Cinéma) - Réal. Dustin Hoffman - Dustin Hoffman
L'empire d'un brillant avocat spécialisé dans le préjudice personnel s'effondre après la découverte par le procureur de l'existence d'une caisse noire.
2008Kung-Fu Panda : les secrets des cinq cyclones (Kung Fu Panda: Secrets of the Furious Five) (Court-Métrage) - Réal. Raman Hui - Jack Black, Dustin Hoffman, Will Shadley
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : sorti2007Le Merveilleux magasin de M. Magorium (Mr. Magorium's Wonder Emporium) (Cinéma) - Réal. Zach Helm - Natalie Portman, Dustin Hoffman, Jason Bateman
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : CritiqueLa gérante d'un magasin de jouets magiques, qui prennent vie grâce à l'esprit du propriétaire, se voit proposer son acquisition lorsque la santé de ce dernier décline. Mais les tendances dépressives d [...]
2006Le Parfum : histoire d'un meurtrier (Das Parfum - Die Geschichte eines Mörders) (Cinéma) - Réal. Tom Tykwer - Ben Whishaw, Dustin Hoffman, Rachel Hurd-Wood
DVD Z1 : Critique/ DVD Z2 : sortiAu 18ème siècle, en France vit Jean-Baptiste Grenouille, un être dôté d'un sens de l'odorat unique au monde. Ce-dernier va alors commettre des actes atroces afin de maîtriser toutes les odeurs que le [...]
2006The Berkeley Connection (Cinéma) - Réal. Michael Corrente - Jennifer Connelly, Robert Duvall, Dustin Hoffman
2006L'Incroyable destin de Harold Crick (Stranger Than Fiction) (Cinéma) - Réal. Marc Forster - Will Ferrell, Maggie Gyllenhaal, Dustin Hoffman
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : sortiHarold Crick, fonctionnaire du fisc sans histoires, se met un jour à entendre une voix qui commente tout ce qu'il vit, y compris ses pensées les plus intimes. L'homme, aux habitudes de vie parfaitemen [...]
2005Adieu Cuba (The Lost City) (Cinéma) - Réal. Andy Garcia - Andy Garcia, Dustin Hoffman, Tomas Milian
DVD Z1 : Critique Web / DVD Z2 : Critique Web1958, Cuba est alors à des années de l'image de paradis tropical que l'île se prête à diffuser puisque chaque jour voit son peuple pâtir de l'obscure dictature du sévère et proaméricain Batista. L'épo [...]
2004Mon beau-père, mes parents et moi (Meet the Fockers) (Cinéma) - Réal. Jay Roach - Robert De Niro, Ben Stiller, Dustin Hoffman
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiAprès une présentation assez rocambolesque à ses futurs beaux-parents, Gaylord Focker dit Greg a réussi malgré bien des déboires à intégrer le 'cercle de confiance' de la famille et a sympathiser avec [...] (dvdalliance.net)
2004J'adore Huckabees (I Heart Huckabees) (Cinéma) - Réal. David O. Russell - Jason Schwartzman, Isabelle Huppert, Dustin Hoffman
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiAlbert Markovski vit une série de coïncidences troublantes dont le sens lui échappe. Avec l'aide de deux detectives "existentiels", Bernard et Viviane Jaffe, Albert analyse sa vie, ses relations amour [...] (allocine.fr)
2004Neverland (Finding Neverland) (Cinéma) - Réal. Marc Forster - Johnny Depp, Kate Winslet, Julie Christie
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiLondres, début du XXe siècle. L'écrivain James M. Barrie est en quête d'un nouvel élan, dans sa vie comme dans son oeuvre : son mariage avec la comédienne Mary Ansell est dans l'impasse, et le public [...]
2003Le Maître du jeu (Runaway Jury) (Cinéma) - Réal. Gary Fleder - John Cusack, Gene Hackman, Dustin Hoffman
DVD Z1 : Critique Web / DVD Z2 : Critique WebTrois ans après l'assassinat de son mari et de onze de ses collègues sous les balles d'un tueur fou, Celeste Wood espère que soient sanctionnés les fabricants d'armes impliqués dans ce tragique fait d [...] (dvdactu.be)
2003Confidence (Cinéma) - Réal. James Foley - Edward Burns, Rachel Weisz, Andy Garcia
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiJake Big, un petit escroc, vole sans le savoir plusieurs milliers de dollars appartenant à un gros bonnet de la pègre. Le jeune homme va devoir rattraper son erreur en organisant, pour le compte du ca [...]
2002Moonlight Mile (Cinéma) - Réal. Brad Silberling - Jake Gyllenhaal, Dustin Hoffman, Susan Sarandon
DVD Z1 : Critique WebJoe décide de rester dans la maison familiale de sa fiancée qui a été tué dans un accident. Une enquête a tout de même été ouverte par le procureur, pour connaître les causes exactes de la mort de la [...] (allocine.fr)
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1999Jeanne d'Arc (Joan of Arc) (Cinéma) - Réal. Luc Besson - Milla Jovovich, Dustin Hoffman, Faye Dunaway
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : sortiJeanne n'a que huit ans lorsqu'en 1420, elle assiste à la destruction de son village lorrain, Domrémy, par des soudards anglais. Ayant vu, impuissante, sa sœur se faire violer puis tuer, elle apaise s [...]
1998Sphère (Sphere) (Cinéma) - Réal. Barry Levinson - Dustin Hoffman, Sharon Stone, Samuel L. Jackson
DVD Z1 : Critique Web / DVD Z2 : Critique WebL'armée américaine a détecté au fond de l'océan Pacifique la carlingue d'un vaisseau spatial englouti depuis déjà plus de 300 ans. Elle organise très rapidement une première expédition réunissant à so [...]
1997Des Hommes d'influence (Wag the Dog) (Cinéma) - Réal. Barry Levinson - Dustin Hoffman, Robert De Niro, Anne Heche
DVD Z2 : sortiUn scandale sexuel éclate à la Maison Blanche juste avant les élections. Pour détourner l'attention des médias hystériques, on fait appel à Conrad Brean, expert en manipulation de l'opinion publique. [...] (cinefil.com)
1997Mad City (Cinéma) - Réal. Costa-Gavras - John Travolta, Dustin Hoffman, Mia Kirshner
DVD Z2 : sortiSam Baily, un gardien de musée paumé, vient d'apprendre son licenciement. Pour comprendre les raisons de son renvoi, il revient sur les lieux de son travail et tente d'infléchir la décision de sa patr [...]
1996Sleepers (Cinéma) - Réal. Barry Levinson - Kevin Bacon, Billy Crudup, Robert De Niro
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : sortiShakes, Michael, John et Tommy sont d'inséparables gamins du quartier chaud de Hell's Kitchen des années 60. Une plaisanterie stupide les conduit pour quelques mois en prison, où ils subissent sans br [...] (cinefil.com)
1996American Buffalo (Cinéma) - Réal. Michael Corrente - Dustin Hoffman, Dennis Franz, Sean Nelson
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1995Alerte ! (Outbreak) (Cinéma) - Réal. Wolfgang Petersen - Dustin Hoffman, René Russo, Morgan Freeman
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : Critique WebLe colonel Sam Daniels et son équipe de l'Institut de recherche sur les maladies infectieuses font une visite-éclair dans un village du Zaïre ravagé par un terrible virus. De retour aux Etats-Unis, ta [...]
1994Actors Studio (Inside the Actors Studio) (Série TV) - Réal. Lou Del Prete, Jeff Wurtz - James Lipton, Ben Affleck, Alan Alda
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : Critique2 messages dont 3 votes pour une (ré)édition DVD
1993Le Grand détournement (La Classe américaine) (Télévision) - Réal. Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette - John Wayne, Dustin Hoffman, Paul Newman
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1992Héros malgré lui (Hero) (Cinéma) - Réal. Stephen Frears - Dustin Hoffman, Geena Davis, Andy Garcia
DVD Z2 : Critique WebEternel looser et arnaqueur bas-de-gamme, Bernie LaPlante n'en sauve pas moins une journaliste-vedette de la télévison d'un avion en flamme. Du coup la belle, qui recherche son mystérieux sauveur, en [...] (cinefil.com)
1991Hook ou la revanche du capitaine Crochet (Hook) (Cinéma) - Réal. Steven Spielberg - Dustin Hoffman, Robin Williams, Julia Roberts
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiPeter Pan, à présent adulte, est devenu Peter Banning, un grand avocat d'affaires, sérieux et débordé. Il a tiré un trait sur son passé, s'est marié et a eu deux enfants, qu'il a tendance à négliger. [...]
1991Billy Bathgate (Cinéma) - Réal. Robert Benton - Dustin Hoffman, Nicole Kidman, Loren Dean
DVD Z1 : Critique Web / DVD Z2 : Critique WebDans les années 30, Billy Bathgate (Dean) entre dans le gang de Dutch Schultz (Hoffman), chef de bande froid et cynique qui vient d'assassiner son associé Bo Weinberg (Willis) et de s'approprier la ma [...]
1989Family Business (Cinéma) - Réal. Sidney Lumet - Sean Connery, Dustin Hoffman, Matthew Broderick
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : CritiqueQuand on demande le grand-père McNullen, on a un truand, petit voleur à petits coups. Quand on demande le père, on a un petit commerçant aux méthodes pas toujours très honnêtes et quand on demande le [...] (cinefil.com)
1989Common Threads: Stories from the Quilt (Cinéma) - Réal. Rob Epstein, Jeffrey Friedman - Sara Lewinstein, David Mandell, Suzi Mandell
1988Rain Man (Cinéma) - Réal. Barry Levinson - Dustin Hoffman, Tom Cruise, Valeria Golino
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiA la mort de son père, Charlie Babbitt, compte sur l'héritage de son père pour se sortir d'ennuis financiers. Mais à sa grande surprise, il se découvre un frère autiste à qui son père lègue l'ensemble [...]
1987Ishtar (Cinéma) - Réal. Elaine May - Warren Beatty, Dustin Hoffman, Isabelle Adjani
DVD Z2 : sortiParce qu'ils vont croiser la route d'une passionaria de la révolution à la beauté sublime, Lyle et Chuck, un vendeur de glaces et un chanteur raté vont être entraînés dans une farandole d'aventures fa [...]
1986Private Conversations (Cinéma) - Réal. Christian Blackwood - Dustin Hoffman, John Malkovich, Arthur Miller
1985Mort d'un commis voyageur (Death of a Salesman) (Télévision) - Réal. Volker Schlöndorff - Dustin Hoffman, Kate Reid, John Malkovich
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiWilly Loman, commis-voyageur, sillonne les Etats-Unis depuis 36 ans. Il a su acquérir une certaine notoriété, mais il est maintenant au bout du rouleau. Sa déception quant à l'avenir de ses 2 fils à l [...] (cinefil.com)
1982Tootsie (Cinéma) - Réal. Sydney Pollack - Dustin Hoffman, Jessica Lange, Teri Garr
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : sortiMichael Dorsey a beau être un excellent comédien, son humeur versatile lui a valu beaucoup d'ennemis dans la profession. Il végète dans un cours d'art dramatique depuis dix ans sans réussir à percer. [...]
1979Kramer contre Kramer (Kramer vs. Kramer) (Cinéma) - Réal. Robert Benton - Dustin Hoffman, Meryl Streep, Jane Alexander
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1978Le Récidiviste (Straight Time) (Cinéma) - Réal. Ulu Grosbard - Dustin Hoffman, Theresa Russell, Gary Busey
DVD Z1 : sortiAprès six ans de prison, Max Dembo est placé en liberté conditionnelle. Il fait alors l'objet d'une surveillance constante de la part d'un policier qui passe son temps à le faire arrêter pour diverses [...] (cinefil.com)
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1976Marathon Man (Cinéma) - Réal. John Schlesinger - Dustin Hoffman, Laurence Olivier, Roy Scheider
DVD Z1 : Critique Web / DVD Z2 : CritiqueBabe Levy, nouvellement diplômé de l'Université et coureur de marathon, mène une enquête pour retrouver l'identité de son père disparu. Cela le plonge malgré lui dans le monde impitoyable des intrigue [...]
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1976Les Hommes du président (All the President's Men) (Cinéma) - Réal. Alan J. Pakula - Dustin Hoffman, Robert Redford, Jack Warden
DVD Z1 : Critique Web / DVD Z2 : Critique WebL'affaire avait éclaté comme une bombe et Richard Nixon y perdit ses fonctions et son titre de Présidents des Etats-Unis. Evènement historique déclenché par les investigations et les révélations de de [...]
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1974Lenny (Cinéma) - Réal. Bob Fosse - Dustin Hoffman, Valerie Perrine, Jan Miner
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiLa vie du comique américain Lenny Bruce, provocateur et drogué, qui défraya la chronique dans les années 1960 et fut notamment le modèle de Coluche en France.
1973Papillon (Cinéma) - Réal. Franklin J. Schaffner - Steve McQueen, Dustin Hoffman, Victor Jory
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : sortiCondamné à vie au bagne de Cayenne dans la colonie française de Guyane pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Papillon ne rêve que d'une chose : s'évader à tout pris. Pour l'aider à financer son évasio [...] (cinefil.com)
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1972Alfredo, Alfredo (Cinéma) - Réal. Pietro Germi - Dustin Hoffman, Stefania Sandrelli, Carla Gravina
Timide employé de banque, Alfredo (Dustin Hoffman) mène une vie sans histoire jusqu'au jour où il a le malheur de témoigner de l'intérêt à la volcanique Maria-Rosa (Stefania Sandrelli). Prête à tout p [...]10 messages dont 9 votes pour une (ré)édition DVD
1971Les Chiens de paille (Straw Dogs) (Cinéma) - Réal. Sam Peckinpah - Dustin Hoffman, Susan George, Peter Vaughan
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiDavid, jeune mathématicien, fuit l'Amérique et son atmosphère orageuse. Il émigre en Cornouailles où il est confronté dès son arrivée à l'agressivité des autochtones. Atteint dans ses convictions, il [...]
1970Little Big Man (Cinéma) - Réal. Arthur Penn - Dustin Hoffman, Faye Dunaway, Chief Dan George
DVD Z1 : Critique Web / DVD Z2 : Critique WebA l'âge de 121 ans, le vieux Jack Crabb est le seul rescapé du massacre de Little Big Horn. Il accepte de se confier à un journaliste venu l'interviewer. Recueilli par les Cheyennes à l'âge de 10 ans, [...]
4 messages dont 1 vote pour une (ré)édition DVD
1969Macadam cow-boy (Midnight Cowboy) (Cinéma) - Réal. John Schlesinger - Dustin Hoffman, Jon Voight, Sylvia Miles
DVD Z1 : sorti / DVD Z2 : Critique WebJoe Buck, un Texan, est persuade qu'il fera fortune a New-York en seduisant toutes les filles qui se trouveront sur son passage. Il ne doute pas que ses conquetes remunereront genereusement ses servic [...] (cinefil.com)
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1969John et Mary (John and Mary) (Cinéma) - Réal. Peter Yates - Dustin Hoffman, Mia Farrow, Michael Tolan
DVD Z1 : sortiNew-York. Mary se réveille dans les bras d'un inconnu, John, qu'elle a rencontré la veille dans un bar. Elle profite du sommeil de son compagnon pour fouiller dans son appartement afin d'en savoir un [...]
1968Un Dollaro per 7 vigliacchi (Cinéma) - Réal. Giorgio Gentili - Elsa Martinelli, Cesar Romero, Dustin Hoffman
1967Le Lauréat (The Graduate) (Cinéma) - Réal. Mike Nichols - Anne Bancroft, Dustin Hoffman, Katharine Ross
DVD Z1 : Critique Web/ DVD Z2 : sortiSes études achevées, le jeune Benjamin Braddock rentre chez lui, couvert de diplômes. Ses parents donnent une grande réception au cours de laquelle Ben rencontre madame Robinson, une femme mûre. A la [...]
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Mieux vaut tenir sa langue dans le 69 !
Olivier Marchal rêve à part. Il ne s'est pas trompé de monde en nous racontant celui qui lui colle à la peau. « Gendarmes et voleurs » reste son jeu de prédilection. Cette fois, c'est sur le voleur que sa caméra est en planque. Libre adaptation de la biographie d'Edmond Vidal, virtuose braqueur des années 70. Le rideau s'ouvre sur un Gérard Lanvin préoccupé, anxieux de la barbe blanche, qui accède sur une terrasse face à la mer, se pose pour laisser poindre une pensée d'homme qui croyait avoir déjà vécu le pire. Et puis la narration s'installe. On prend le train en route, on se laisse guider, un peu décontenancé par les soubresauts du convoi.
Une histoire d'amitié entre truands sur plusieurs dimensions temporelles. Code de conduite strict, la parole sacrée qui tient lieu de serment. On savait se tenir en ce temps-là. Issus du peuple, les voyous respectaient la charte des fondamentaux humains. On fleurissait du mauvais côté du trottoir, mais quand on évoluait dans la foule, les racines bruissaient, on suscitait de la crainte mais on jouissait aussi d'un certain prestige, la conscience tenait le pavé.
C'est un film qui ne manque pas de gueules. Elles sont un rien caricaturales, mais c'est voulu. Sinon, y'a du grain, de l'huile, du camphre, le scénar a mijoté jusqu'au petit frisson et la réalisation, touillée à la cuiller de bois. Le rythme est saisissant, monstre asynchrone qui s'emballe jusqu'au chaos général. Image soignée, maltraitée par instant, mais dans l'ensemble, on évolue sous le lustre pampille, l'esthétique du Studio Harcourt. Lumière, pénombre, clair-obscur des tracas de l'âme. Dialogue minimaliste qui cherche à faire mouche. Résultat un peu bluffant.
Beaucoup de destins se croisent. Défi sur tous les plans. Mais casse-gueule comme pas deux. A-t-il réussi son pari Olivier Marchal ? Si y'a bien une erreur de goût, d'emblée, c'est le générique. Digne des séries B amerloques diffusées sur TF1 le samedi soir pour doper l'adrénaline des téteurs de Red bull. On entre dans l'histoire comme dans un ascenseur programmé pour aller et venir sur les paliers des diverses époques de la vie des héros. Le procédé fonctionne plutôt bien mais la transition est quelque peu pulsionnelle. Autour, c'est pas des enfants de chœurs, la messe est basse, le sabre tiré au clair en permanence. Scènes de violence précises, intenses, bien orchestrées, très réalistes, trop sans doute. Le libre-arbitre du réalisateur n'arrête pas le combat avant le KO, la caméra filme la sale besogne jusqu'au bout du détail. A l'arrivée, l'effort n'est pas récompensé. Le « déjà-su » emporte le zèle de l'ellipse, le « déjà-vu » donne presque envie de détourner le regard.
Tout s'articule autour d'une amitié d'enfance, du parcours de deux copains Edmond Vidal (Gérard Lanvin) et Serge Suttel (Tcheky Karyo) qui divergent après l'arrestation du gang des lyonnais. L'équation du temps qui passe sous les verrous. L'inconnu d'une parole qui reste en suspend comme un trousseau de clefs à la serrure d'un point d'honneur. Gérard Lanvin, fermé à double tour, livre une partition sobre et fataliste. Sa présence est irréprochable, mais c'est le manque de vie, d'émotions, de culture viscérale qui provoque cette impression de manque de chaleur. En revanche, Tcheky Karyo ne semble pas avoir trouvé dans ce rôle, la possibilité d'exprimer les nuances de son talent. Lui qui sait si bien manier l’ambiguïté des comportements, on le retrouve ici quelque peu emprunté, au ralenti de sa pulsation, à la limite du hors-jeu. Le commissaire (Patrick Catalifo) semble lui se contenter de compter les points derrière un miroir sans tain. La conviction fait défaut. On n'a peut-être pas assez exigé de lui pour contrecarrer plus solidement la morgue tenace des « tontons gitans. »
Acteurs et actrices suivent ce faux rythme avec plus ou moins de bonheur. Certaines scènes sont particulièrement réussies. Deux personnages tirent leur épingle du jeu : Dimitri Stroroge (Edmond Vidal jeune) qui porte l'intensité de son rôle avec un naturel sensible et détonnant, et Olivier Rabourdin (Charles Bastiani) qui en très peu de temps, marque d'une empreinte sûre l'une des plus belles scènes du film.
Olivier Marchal n'a pas encore la dramaturgie d'un Sergio Leone, le lyrisme d'un Francis Ford Coppola, la concision d'un Martin Scorsese, la noirceur d'un Jean-Pierre Melville, la folie d'un Emir Kusturica, mais je ne doute pas que ce film lui permette d'enrichir la palette de son talent. Il nous a remis une sorte de devoir, un exercice de style appliqué qui lui tenait à cœur. « Les lyonnais » mérite quand même le détour, ne serait-ce que pour la promesse qui s'y cache.
En attendant le prochain, avec une volonté qui devrait lui permettre de se libérer des contraintes de l'action, pour approfondir l'influence des contextes et les répercussions inattendues sur le destin des « mecs ». Et ces « mecs », flics ou voyous, il les aime assez pour les sublimer, nous faire oublier leurs erreurs de jeunesse et croire à leur rédemption, quelque soit leur camp. Voilà pourquoi peut-être, tous les espoirs sont permis.
ALDO CAMPO
sources - BLOG - http://aldocampo.blogs.sudouest.fr/tag/studio+harcourt
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L'histoire
Le Beau Serge : Après une longue absence d’une dizaine d’années, François revient dans son village d’origine. Mais une fois sur place, bien des choses ont changé : l’ambiance amicale a disparu, son ami Serge est devenu alcoolique. François va tenter de le sortir de cet enfer.
Les Cousins : Charles, jeune étudiant, vient terminer ses études à Paris et profite de l’hospitalité que lui offre son cousin Paul. Le tempérament radicalement opposé des deux cousins ne sera pas sans conséquences.Analyse et critique
A la fin des années 50, Claude Chabrol écrit avec un certain brio nombres de dialogues de films sans grande envergure. Baignant avec ses amis (Truffaut, Rohmer, Godard et Rivette principalement) dans un bain que l’on appellera "La nouvelle vague", Chabrol peine à trouver un financement pour filmer son scénario original intitulé Le Beau Serge. Jusqu’au jour où la grand-mère de sa première femme décède et laisse plusieurs millions de francs à sa disposition. Ainsi naît le film à l’écran.
Même si chronologiquement, il n’est pas le premier film à être assimilé au mouvement de La Nouvelle Vague, Le Beau Serge est, un an avant A Bout de souffle, celui qui contribua à la définir, tant par ses ambitions que par ses prises de position vis-à-vis du cinéma de l’époque (en particulier Français).Le Beau Serge est donc le premier film de son auteur. Pour le juger à sa juste valeur, il convient de se remémorer le contexte dans lequel il a été pensé, conçu et réalisé.
A l’instar de Truffaut, Chabrol ne porte guère dans son cœur le cinéma d’après-guerre (à quelques exceptions près). Comme ils l’ont d’ailleurs reconnu plusieures années plus tard, leur conception du cinéma était avant tout fondée sur le rejet du cinéma "à papa".
Le cinéma de cette époque est donc résolument marqué du sceau de la contestation, de l’amertume et de la virulence. D’où une vision plutôt sombre et désenchantée de leur art.
C’est dans cette atmosphère que baigne Le Beau Serge et son successeur (tourné dans la foulée), Les Cousins. Ces deux films sont donc des coups de pieds dans la fourmilière cinéma de la fin des années 50.
Une formule célèbre dit que tout premier film est autobiographique, Chabrol l’applique presque à la lettre. Hormis le fait qu’il va tourner son film dans son village d’enfance, entouré d’amateurs, amis et proches, ce premier long est très métaphorique.
Paul arrive dans son village comme Chabrol arriverait sur les terres du cinéma après avoir été critique. Sa vision du 7è art se ressent particulièrement dans le fait que Paul découvre un lieu connu métamorphosé, en ruines voire en décomposition (le ravage de l’alcool) ; lieu en quelques sortes à l’image du cinéma Français des années 50.
Tout respire ici donc la liberté de faire du cinéma, d’agir sans la pression d’un producteur et d’aborder sans tabou des thèmes aussi divers qu’osés comme la déchéance humaine, l’alcoolisme ou encore le suicide. Cette audace du fond va de pair avec une forme en parfaite adéquation avec le contenu. La mise en scène (qui n’est pas encore le principal souci de Chabrol) colle de près à ses personnages, à leurs sentiments, leurs regards, en un mot, à leur intériorité. Nul doute que quelqu’un comme Cassavetes a du être influencé par ses films (cf Faces entre autres). Ces deux longs-métrages, plus que n’importe quel autre film français de l’époque, offrent une vision des plus critiques de l’être humain, les jeunes en prenant particulièrement pour leur grade (Ils ne lisent plus que du porno et des policiers). Le Beau Serge et Les Cousins racontent tous deux le revirement et le basculement de la vie d’un homme : son éloignement progressif de la vie sociale (brillamment illustré dans Les Cousins par l’utilisation de la musique). Les films nous offrent en outre la possibilité de découvrir plusieurs grands talents parmi lesquels Bernadette Lafont, Jean-Claude Brialy et surtout Gérard Blain, remarquable de finesse et d’émotion dans les deux films.
Le cinéma de Chabrol ressemble en somme au personnage de Paul dans Les Cousins : à l’écart, presque isolé, glaçant sans pour autant être distant. 1959 est donc une grande année pour le cinéma Français puisque sort la même année Les 400 Coups, films également acclamé, autant par la public que par la critique. Une nouvelle route est désormais tracée.
Le cinéma Français ne sera désormais jamais plus comme avant.Article écrit par Par - le 17 janvier 2003
Sources - BLOG http://www.dvdclassik.com/critique/le-beau-serge-chabrol
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Le père tranquille - Juste punitionpar
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LES CASSE-PIEDS
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De son vrai nom Lucien Noël, Noël-Noël est un acteur français né à Paris le 9 août 1897, mort à Nice le 4 octobre 1989.
BIOGRAPHIE
Né à Paris, fils d'un garçon de recette à la Banque de France, il fait ses études au lycée Turgot. Il apprend le piano. En 1914, il est employé de banque, avant d'être mobilisé en 1916. De retour à la vie civile, il devient dessinateur humoristique au Canard enchaîné notamment, tout en essayant de se produire comme chansonnier dès 1920.
Il débute aux Noctambules en s'accompagnant lui-même au piano; Il passe ensuite à La Pie qui chante. À partir de 1927, il participe aux revues du Théâtre de Dix-Heures: Ah! la bonne heure (1927), C'est l'heure exquise (1928)
Noël-Noël ne cesse à cette époque d'écrire et de composer: Le chapeau neuf, L'enterrement, Souvenir d'enfance, La soupe à Toto, Les étrennes… Il enregistre ces chansons qui illustrent les petits faits de la vie quotidienne, en 1931 pour la firme Odéon.
Avec La Prison en folie (Henry Wulschleger, 1930), il commence une carrière d'acteur au cinéma. On le retrouve, entre autres, dans Mistigri (Harry Lachman, 1931), Monsieur Albert (Karl Anton, 1932), L'Innocent (Maurice Cammage, 1937), dont il est le co-scénariste. Sur le plancher des vaches (Pierre-Jean Ducis, 1940) dont il est scénariste.
Paul Colline, chansonnier et scénariste, lui confie le rôle d'Adémaï Joseph, petit paysan naïf et rusé, victime d'innombrables mésaventures qu'il incarne dans quatre films :
- ()Adémaï et la Nation armée1932
- ()Adémaï aviateur1934
- ()Adémaï au Moyen Âge1935
- ()Adémaï bandit d'honneur1943
Toutefois, dans le dernier volet Adémaï au poteau-frontière (1949), le personnage est incarné par Paul Colline lui-même.
Il devient une vedette et se produit plus rarement sur scène. Toutefois, il passe à l'A.B.C., chaque fin d'année à partir de 1934. D'octobre 1938 à la guerre, il anime une émission sur Radio-Cité aux côtés de Saint-Granier. Il continue de se produire sur scène pendant l'occupation, à l'A.B.C. (octobre 1940), à l'Européen (décembre 1940), au Théâtre de Dix-Heures (mai 1941), à l'Etoile (mai 1943). Il est ensuite interdit par les nazis après avoir chanté Vaches de boches.
En 1945, il tient le rôle de Clément Matthieu dans La Cage aux rossignols, en plus de participer au scénario et aux dialogues. C'est ce film qui inspira Les choristes.
Le père tranquille - Juste punitionpar
Noël-Noël
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le fond musical sera supprimé
Son plus grand rôle est sans doute celui qu'il tint dans le Père tranquille (1946), où il joue le rôle d'un Français moyen, apparemment homme égoïste surtout préoccupé par ses orchidées, en fait chef d'un réseau de la Résistance. Ce film permet à Noël-Noël d'abandonner pour quelque temps les rôles comiques, mais il y revient très vite, notamment avec les Casse-pieds (1948).
En 1950, il réalise La Vie chantée, film dans lequel il interprète ses succès : Les Polonais, Le maladroit, Les départs, Mariage mondain, Le rasoir du coiffeur…
Parmi les grands succès d'audience, il faut noter À pied, à cheval et en voiture (1957), film qui sera suivi un an plus tard par À pied, à cheval et en spoutnik, dont Noël-Noël sera le scénariste (il avait déjà participé à la réalisation du Père tranquille).
Il joue encore dans Messieurs les ronds-de-cuir (1959), puis dans Les Vieux de la vieille, film dans lequel il partage l'affiche avec Jean Gabin et Pierre Fresnais, et où il campe un formidable personnage, plein de malice et de tendresse. Il abandonne ensuite peu à peu l'écran. Il tente sa chance comme réalisateur en 1971 avec Le Voyageur des siècles, film dont l'intrigue est basée sur une machine à remonter le temps.
Par la suite, Noël-Noël s'éloigne du cinéma, vivant une vieillesse tranquille à Nice, où il s'éteint le 4 octobre 1989. Il est inhumé à Ambernac en Charente.
Il contribua à la création du Festival de Confolens, festival d'arts et traditions populaires du monde. En souvenir de lui, la ville de Confolens attribua son nom à l'un de ses collèges (de son vivant).
Photos fournies par www.encinémathèque.net L'homme privé …
Noël-Noël est le fils de Charles-Célestin Noël, marchand de vins puis employé à la Banque de France, et de Marie-Eugénie Mathieu ( un patronyme dont il affuble ses personnages de «La cage aux rossignols» et de «La sentinelle endormie»)
Il se marie en secondes noces à Isabelle Lavallée. Le couple aura une fille, Anne-Marie.
Il achète, en 1935, le Château de Praisnaud à Ambernac en Charente, pays d'origine de son épouse. Le succès de «Le père tranquille» lui permettra de restaurer la bâtisse. Ambernac est une toute petite commune bien calme. Noël-Noël y repose avec son épouse et un membre de sa famille sous une grande dalle de marbre sombre.
Le château de Praisnaud est à présent une maison d'hôtes. Il se trouve sur le hameau de Saint-Martin, qui dépend d'Ambernac, sur la route d'un autre petit village, Alloue, situé à 6 kilomètres. Ce petit bourg a eu le privilège de compter parmi ses habitants l'actrice Maria Casares. Personne n'a su nous dire si les deux voisins ont eu l'occasion de se rencontrer, mais cela est fort possible, les deux propriétés étant très proches.
A Confolens, jolie sous-préfecture provinciale, le souvenir de l'artiste est un peu plus présent, même s'il semble que les jeunes générations le méconnaissent.Leur collège porte pourtant son nom ainsi qu'un square et un rond-point. Confolens accueille annuellement un festival d'arts et traditions populaires du monde qui est très attendu. Nous avons pu apprendre que Noël-Noël s'est particulièrement intéressé à ce festival, lors de ses débuts.
A Paris, le comédien habitait du côté de l'Avenue du Général Lyautey. Esthète, d'un goût raffiné, il avait accepté que des photographes d'art immortalisent son appartement. Il y avait comme voisin entre autres Daniel Gélin.
Quelques citations de Noël-Noël
- "Les courtisans sont toujours plats, les courtisanes ne le sont jamais".
- "Les symptômes de la fatigue et de la paresse sont les mêmes".
L'épisode “Vache de Boches” !
Pendant la guerre, Noël-Noël se produisait dans le répertoire des chansonniers et interprétait une chanson qu'il terminait par un "Vache de boches !". Il désirait convaincre les officiers de la censure allemande que sa chanson était d'une innocence parfaite. Les autorités occupantes lui toléraient à la rigueur "Vaches de Fritz !", mais notre Ademaï leur rétorquait que ce serait moins drôle. Et avec sa malice innée, d'ajouter : "Si vous me laissez chanter comme je le veux, cela prouvera votre largesse d'esprit".
De guerre lasse, les officiers le laissèrent faire. Seulement, ce fut du coup un succès énorme, des applaudissements sans fin. La chanson qui dans son premier contexte était drôle et innocente prenait l'air d'une chanson frondeuse ! Évidemment, le numéro fut interdit. Comme dit Michel Duran dans un article de la revue Minerve de 1945, "Il fut assez Adémaï pour s'en étonner".
«La famille Duraton»
Ce feuilleton radiophonique connut son heure de gloire après la guerre, même si la série a commencé en 1937, sur Radio-Cité. Il mettait en scène des français moyens dans leur vie quotidienne et des millions de français se retrouvaient dans ce divertissement sympathique. La plupart du temps, il s'agissait d'échanges autour de la table familiale.
Jules Berry disait que tout ce qui se disait à la table de Noël-Noël en une seule soirée, pouvait inspirer près d'un mois de feuilleton !
Le feuilleton, géré par Jean-Jacques Vital, dura jusqu'en 1966 (Radio-Andorre). Un film en fut tourné avec Ded Rysel et Darry Cowl (1955).
Photos fournies par www.encinémathèque.net Filmographie Réalisateur 1946 LE PÈRE TRANQUILLE Co-réalisateur René Clément
1950 LA VIE CHANTÉE
Filmographie Scénariste 1931 La disparue de Louis Mercanton (C.m.)
1934 Le centenaire de Pierre-Jean Ducis (C.m.)
1939 Sur le plancher des vaches de Pierre-Jean Ducis
1939 LA FAMILLE DURATON de Christian Stengel
1946 LE PÈRE TRANQUILLE de René Clément et Noël-Noël
1948 RETOUR A LA VIE de Jean Dréville
1948 LES CASSE-PIEDS de Jean Dréville
1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël
1956 BONJOUR TOUBIB de Louis Cuny
1958 À pied, à cheval et en spoutnik de Jean Dréville
1965 LA SENTINELLE ENDORMIE de Jean Dréville
Filmographie Dialoguiste 1937 L'INNOCENT de Maurice Cammage
1939 LA FAMILLE DURATON de Christian Stengel
1939 Sur le plancher des vaches de Pierre-Jean Ducis
1944 LA CAGE AUX ROSSIGNOLS de Jean Dréville
1946 LE PÈRE TRANQUILLE de René Clément et Noël-Noël
1948 LES CASSE-PIEDS de Jean Dréville
1948 RETOUR A LA VIE de Jean Dréville
1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël
1954 LE FIL A LA PATTE de Guy Lefranc
1958 À pied, à cheval et en spoutnik de Jean Dréville
1965 LA SENTINELLE ENDORMIE de Jean Dréville
Filmographie Compositeur
1932 PAPA SANS LE SAVOIR de Robert Wyler
1950 LA VIE CHANTÉE de Noël-Noël
Avec l'accord du Responsable du Cinéma FRANCAIS
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Michel Creton, né le 17 août 1942 à Wassy (Haute-Marne), est un acteur de cinéma français
Biographie :
Après son certif' et son CAP de photograveur, il décide qu'il sera comédien, et le devient. Après avoir été l'élève de Robert Manuel, il sort du conservatoire avec deux premiers prix. Il fait ses premiers pas à la télé dans l'émission de Pierre Sabbagh, Au théâtre ce soir.
Si sa carrière souffre un peu de l'ombre du « grand frère » Bébel, il s'affirme cependant à travers une centaine de rôles au théâtre et au cinéma : sur le grand écran, dans des rôles secondaires ; à la télévision, dans certains rôles principaux.
De septembre à décembre 1992, il anime La nuit des héros sur Antenne 2.
De 2001 à 2009, il incarne le héros d'une série, un commandant solitaire, rude et juste qui aide ses semblables, dans la série Central Nuit de France 2.
Le 13 janvier 1989, l'amendement qui porte son nom concrétise sa lutte constante pour améliorer le sort des jeunes polyhandicapés.
Début 2011, à Cambrai (Nord) une résidence " Michel Creton " est inaugurée sur le site de l'association " Les Papillons Blancs du Cambrésis ". Association qui se dévoue dans l'accompagnement des personnes handicapées mentales de cette région.
Héros de "Central Nuit", récente série policière à grand succès, diffusée sur France 2, Michel Creton continue de lutter pour que justice soit faite. Son combat ? Que l'amendement portant son nom, visant à améliorer le sort des jeunes polyhandicapés, soit mis en application. Portrait.
Né en 1942, à Wassy (Haute-Marne), Michel Creton a la ténacité et la sensibilité des petits gars de l'Est. Après son certif' et son CAP de photograveur, le jeune homme décide qu'il sera comédien. Et le devient.
Si sa carrière souffre un peu de l'ombre du "grand frère" Bébel, par ailleurs son meilleur ami dans la profession, l'humanisme et le réalisme du comédien font mouche au théâtre comme au cinéma à travers une centaine de rôles.Et l'acteur enrage que certains continuent, des lustres plus tard, de lui parler et de ne l'associer qu'au fameux "Bip-Bip" des Bronzés.
Des rôles de solitaire au grand coeur, il en a tenu des dizaines. Mais l'homme n'est pas à vendre au star-system. Est-ce la raison pour laquelle les seconds rôles lui seront souvent dévolus dans bon nombre de séries TV (Commissaire Moulin, Navarro...) ?
Le théâtre l'a un peu mieux loti. On se souvient de sa magnifique prestation de truand plein de panache dans "Coupable ou non coupable" de Robert Hossein, l'hiver dernier à Marigny.
Depuis quelques mois, Michel Creton incarne (enfin) le héros de la série "Central Nuit" de France 2, un commissaire solitaire, rude et juste qui aide ses semblables.Vu le succès rencontré, la suite des épisodes est en "écriture".
Un rôle qui lui ressemble. A la mesure de l'homme qui, depuis trente-six ans et sa rencontre avec son filleul Laurent, n'a jamais baissé les bras pour faire reconnaître les droits à une existence "presque comme les autres" des jeunes polyhandicapés.
Ce marathonien accompli a bien l'intention de poursuivre la route de la justice et du coeur.Michel Creton était à Longuyon pour le tournage du téléfilm"Marie-Cavale", avec France Anglade, mis en scène par Francis Fehr,si je me souviens bien.
J'avais été avec d'autres jeunes longuyonnais embauché sur le tournage comme "manoeuvre".
Le film se déroulait en partie aumanège équestre de Jaumonbois, propriété de Mme Bécard.
Michel Creton, grand sportif par ailleurs, pratiquait sansproblème l'équitation, mais aussi la course à pied entre les prises de vues.
1979, Longuyon, Marie-Cavale, Michel CretonPhotos fournies par www.encinémathèque.net SOURCES : wikipedia -
avec l'accord de l'Administrateur - du http://www.cinema-francais.fr/les_acteurs/acteurs_c/creton_michel.htm
photos google- http://www.planet.fr/michel-creton.15007.html
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Jess Hahn, acteur américain....qui a vécu en France...et qui a participé au Débarquement en Normandie le 6 juin 44
Jess Hahn
Naissance
29 octobre 1921
Terre Haute (Indiana) États-Unis
Nationalité États-Unis France
Décès
29 juin 1998 (76 ans)
Saint-Malo France
Profession(s) Acteur
Films notables
La Môme vert-de-gris
La Valse du Gorille
Le fauve est lâché
Le Signe du Lion
Les Barbouzes
Les Grandes Gueules
Les Tribulations d'un Chinois en Chine
Boulevard du rhum
L'Île mystérieuse
Jess Hahn est un acteur américain naturalisé français, né le 29 octobre 1921 à Terre Haute dans l'Indiana (États-Unis) et mort le 29 juin 1998 à Saint-Malo (France). Il a effectué l'essentiel de sa carrière en France.
Biographie
Il s'illustre au cours de la Seconde Guerre mondiale en combattant dans les rangs des Marines.
Il participe au débarquement de Normandie.
En 1949, il revient s'installer définitivement en France à Pleurtuit où il se lie d'amitié avec le peintre Geoffroy Dauvergne.
Après avoir tenté une carrière de musicien, il devient acteur. Il se spécialise dans les seconds rôles, en général de personnages américains, souvent comme homme de main, gangster, militaire…
On le voit ainsi aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans Cartouche ou dans Les Barbouzes de Georges Lautner. Dans un registre différent, il joue le rôle principal du film d'Éric Rohmer Le Signe du lion, celui d'un musicien perdu dans un Paris estival de déshérence et qui tombe dans la misère de s'être cru trop tôt l'héritier d'une riche défunte ; constituant un portrait parfait de ces écrivains et autres artistes américains tangentant l'histoire de Paris parfois au point d'y laisser trace, sillonnant lointainement Hemingway comme derrière un fantasme d'eux-mêmes.
Ce rôle restera son seul rôle principal chez un cinéaste majeur et ce début de carrière au sommet en sera également la fin, plus jamais - malgré cette vraie prestation - on ne lui proposera autre chose que des rôles de registre "lautnerien" dont poings et carrure sont le viatique.
Sa carrière s'essouffle peu à peu dans les années 1970. Il tourne dans plusieurs séries B sous la direction de Jean-Marie Pallardy. Dans les années 1980, il tourne peu, se retirant en Bretagne où il possède une exploitation agricole. Il meurt à Saint-Malo en 1998 après avoir longtemps fréquenté le Dinard Golf, à Saint-Briac-sur-Mer, où son jeu de gaucher ne passait pas inaperçu.
Filmographie
1952 : Deux de l'escadrille de Maurice Labro
- 1953 : de Bernard Borderie : (Le marin geôlier)La Môme vert-de-gris
- 1953 : - (Act of love) de Anatol Litvak : (Un soldat)Un acte d'amour
- 1953 : - (Father Brown) de Robert HamerDétective du bon dieu
- 1953 : d'Henri Verneuil : ("Walter le vicieux", un homme de main)L'Ennemi public numéro un
- 1954 : de Norbert Carbonnaux : (Le marin américain)Les Corsaires du Bois de Boulogne
- 1955 : de John BerryÇa va barder
- 1955 : de Pierre Gaspard-Huit : (L'américain)Sophie et le crime
- 1955 : d'André Hunebelle : (Jérôme K. Smith, un locataire)L'Impossible Monsieur Pipelet
- 1955 : de Edmond T. GrévilleTant qu'il y aura des femmes
- 1955 : de Jean Boyer : (Le général Gibson)La Madelon
- 1955 : d'Alex Joffé : (Un hussard)Les Hussards
- 1956 : La Meilleure Part d'Yves Allégret :(Karl, un mineur du barrage)
- 1956 : de Georges Lampin : (Henry)Rencontre à Paris
- 1956 : de Robert Vernay : (Richard Brown)Ces sacrées vacances
- 1956 : de Guy Lefranc : (Jim harlan, le gérant du saloon)Fernand Cow-boy
- 1956 : de Richard Pottier : (Butler, le valet)La Châtelaine du Liban (La Castellana del Libano)
- 1957 : Le Coin tranquille de Robert Vernay : (Edouard dit : "Eddy")
- 1957 : de Maurice Labro : (Jess)Le Colonel est de la revue
- 1957 : de Maurice Labro : (Kalpannen)Action immédiate
- 1957 : de Jeffrey Hayden : (André Morel)Les Vendanges (The Vintage)
- 1957 : de Gene Kelly : (Le sergent Morgan)La Route joyeuse (The Happy Road)
- 1957 : ou d'Yves Allégret : ("La Couture", un tueur)Quand la femme s'en mêleSans attendre Godot
- 1957 : de Jack PinoteauLe Triporteur
- 1957 : Nathalie de Christian-Jaque : (Sam)
- 1958 : de Léo JoannonLe Désert de Pigalle
- 1958 : de Jacques Pinoteau : ("Chris Craft", l'espion américain)Chéri, fais-moi peur
- 1958 : de Pierre Chevalier : (Raffles)Le Sicilien
- 1959 : d'Éric Rohmer : (Pierre Wesserlin)Le Signe du lion
- 1959 : d'Yves Ciampi : ("Chewing-Gum", le marin blessé)Le Vent se lève (Il Vento si alza)
- 1959 : de Maurice Labro : (Donald)Le fauve est lâché
- 1959 : de Julien Duvivier : (Sidney)La Femme et le Pantin
- 1959 : ou de Yvan Govar : (Dave)Ce soir on tueY'en a marre
- 1959 : de Bernard Borderie : ("Ted the Hook")La Valse du Gorille
- 1961 : de Michel Gast : (Jeff Gordon)Le Sahara brûle
- 1961 : de Richard Fleischer : (Ferguson)Le Grand Risque (The Big Gamble)
- 1961 : de Jean Bastia : (Le sergent Bob)Dynamite Jack
- 1962 : de Daniel Costelle - (court métrage)Coup de feu à dix-huit heures
- 1962 : d'Yvan Govar : (Bugsy Weis)Que personne ne sorte
- 1962 : de Jean Jabely : (Sam)Une blonde comme ça
- 1962 : de Philippe de Broca : ("La Douceur")Cartouche
- 1962 : de Robert Guez : (Brad)Mon oncle du Texas
- 1962 : de Jean-Paul Le Chanois : (Bertrand, le braconnier)Mandrin, bandit gentilhomme
- 1962 : - (The trial) d'Orson Welles : (Un sous-inspecteur)Le Procès
- 1962 : de Jean Girault, dans le sketch : Le repas gastronomique : (Le chauffeur de taxi)Les Veinards
- 1963 : - (Verspätung in Marienborn) de Rolf HaedrichLe Train de Berlin est arrêté
- 1964 : de Jules Dassin : (Hans Fisher)Topkapi
- 1964 : de Georges Lautner : (Le commandant O'Brien)Les Barbouzes
- 1964 : de Jean Girault : (Boris Alexis Alexevitch, le maquilleur)Les Gorilles
- 1964 : de Philippe de BrocaUn monsieur de compagnie
- 1965 : de Robert Enrico : (Nénesse)Les Grandes Gueules
- 1965 : de Philippe de Broca : (Cornélius)Les Tribulations d'un Chinois en Chine
- 1965 : de Pierre Grimblat : (Palmoni)Cent briques et des tuiles
- 1965 : de Clive Donner : (Mr. Werner)Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New, Pussycat?)
- 1965 : - (New York chiama Superdrago) de Giorgio Ferroni : ("Baby Face")New York appelle Super Dragon
- 1965 : de Michel Deville : (Fêtard)On a volé la Joconde
- 1966 : de René Gainville : (Floyd Delaney)Le Démoniaque
- 1966 : de Claude Bernard-Aubert : (Jess parker)Le facteur s'en va-t-en guerre
- 1966 : de Christian Jaque : (Hoppy Uniatz)Le Saint prend l'affût
- 1966 : - (Triple Cross) de Terence Young : (Le commandant Braid)La Fantastique Histoire vraie d'Eddie Chapman
- 1967 : de Michel Boisrond : (Henry)L'Homme qui valait des milliards
- 1967 : de Terence Hathaway / Sergio Grieco : (Eddy Bennet)Rapporto Fuller, base Stoccolma
- 1967 : - (La Feldmarescialla) de Steno : (Le major Bill Hocks)La Grosse Pagaille
- 1967 : - (Troppo per vivere...poco per morire) de Michèle Lupo : (Boris)Qui êtes-vous inspecteur Chandler
- 1968 : () d'Hubert Cornfield et Richard Boone : (Wally)La Nuit du lendemainThe Night of the Following Day
- 1968 : de André Farwagi - (court métrage) : (J.B Jenkins)L'Ombre dans la glace
- 1970 : de Claude Bernard-Aubert : (Bob Daniels)L'Ardoise
- 1970 : de Robert Enrico : (Piet, alias : "Big Dutch")Boulevard du Rhum
- 1970 : de Guy Casaril : (L'américain)Les Novices
- 1970 : - (El hombre de Rio Malo) de Eugenio Martin : (Tom Odie)Les Quatre Mercenaires d'El Paso
- 1970 : de Marcel Camus : (Le colonel anglais)Le Mur de l'Atlantique
- 1970 : de Georges Lautner : ("Congo")Laisse aller, c'est une valse
- 1971 : - (Das Mädchen von den Sternen) de Rudolph ThomeSupergirl
- 1972 : de Norbert Carbonnaux : (La capitaine)L'Ingénu
- 1972 : - (Sicilian connection) de Ferdinando BaldiLa Filière
- 1972 : - (Il grande duello) de Giancarlo Santi : ("Bighorse")Le Grand Duel
- 1973 : - (Dio, sei propio un padreterno) de Michele Lupo : (Jeannot)L'Homme aux nerfs d'acier
- 1973 : - (La isla misteriosa y el capitan Nemo) de Juan Antonio Bardem et Henri Colpi : (Bonaventure Pencroft)L'Île mystérieuse
- 1973 : (Feuilleton télévisé) de Jean-Pierre Decourt : JeffDocteur Caraïbes
- 1974 : Des Lauriers pour Lila
- 1974 : de Duccio Tessari : (Le barman)Les Durs (Tough Guys) - (Uomini duri)
- 1974 : de Jean-Pierre Mocky : (Walter)Un linceul n'a pas de poches
- 1976 : Les cinq dernières minutes (TV), le pied à l'étrier
- 1977 : de Ronald Kolher : (Le manager)Johnny West
- 1977 : de Jean-Marie Pallardy : (Jeff)Le Ricain
- 1977 : de Jean-Claude Tramont : (Le général Harris)Le Point de mire
- 1978 : d'André Cayatte : (Un agent de la C.I.A)La Raison d'État
- 1979 : de Michel NervalLes Borsalini
- 1980 : de Boris Szulzinger : (Le commissaire)Mama Dracula
- 1980 : de Alexandre Alov et Vladimir Naoumov : (Le second terroriste)Téhéran 43, nid d'espions
- 1982 : Ultimatum
- 1983 : Mark Twain : le voyage des innocents (The Innocents Abroad)
- 1984 : de Jean-Marie Pallardy : (Sam)Vivre pour survivre
- 1984 : de Henri Verneuil : Alcide KalouandeLes Morfalous
- 1984 : de Philippe Clair : (Mac Douglas)Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir
- 1986 : de Jean-Michel Ribes : (Morrison le réalisateur T.V)La Galette du roi
- 1987 : de Jean-Marie Pallardy : (Le docteur)Overdose
Théâtre
- 1954 : de Peter Ustinov, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre FontaineL’Amour des quatre colonels
- 1957 : de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Théâtre des AmbassadeursLa Prétentaine
- 1959 : de Joseph Hayes, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre MarignyLe Vélo devant la porte
- 1960 : d'Alexandre Breffort, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre des AmbassadeursImpasse de la fidélité
- 1963 : de Gabriel Arout, mise en scène Jean Piat, Théâtre Saint-GeorgesLaure et les Jacques
- 1964 : de François Billetdoux, mise en scène de l'auteur, Théâtre de l'AmbiguComment va le monde, Môssieu ? Il tourne, Môssieu
- 1966 : de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Théâtre MarignyLa Prétentaine
- 1968 : de Neil Simon, adaptation d'Albert Husson, en partenariat avec Philippe Dumat et Colette Ripert au sein des Tournées Charles Baret. Au Théâtre de Laval, le mercredi 13 mars 1968, administrateur Jacques Valois. Robert Bourzeix, directeur du Théâtre, avait programmé cette même semaine, le film (ou ) de René Gainville où Jess Hahn y tenait un rôle.Drôle de coupleLe DémoniaqueMeurtre en liberté
- 1969 : d'Alfonso Leto, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'ŒuvreLa Fille de Stockholm
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Isabelle HUPPERT
Actrice
née le 16 mars 1953 à Paris (75)
Isabelle Huppert est une actrice française, née le 16 mars 1953 à Paris.
Égérie de Claude Chabrol et de Benoît Jacquot, Isabelle Huppert est l'une des actrices les plus prolifiques de l'Hexagone (deux à trois films par an en moyenne) et l'une des rares interprètes à s'être constituée une filmographie véritablement internationale :
sa carrière exigeante et reconnue l'amène en effet à tourner aux États-Unis (sous la direction de Michael Cimino, de Hal Hartley, de Curtis Hanson ou encore d'Otto Preminger), en Italie (avec les frères Taviani, Franco Zeffirelli, Marco Ferreri et Marco Bellocchio), en Russie (avec Igor Minaiev), en Europe centrale (avec l'Allemand Werner Schroeter, la Suissesse Ursula Meier, l'Autrichien Michael Haneke, la Hongroise Marta Meszaros ou le Serbe Aleksandar Petrović), et même sur le continent asiatique (avec le Coréen Hong Sang-soo, le Philippin Brillante Mendoza ou le Franco-Cambodgien Rithy Panh).
Sa carrière théâtrale la fait également travailler sous la direction de metteurs en scène renommés comme Bob Wilson, Yasmina Reza, Claude Régy, Krzysztof Warlikowski ou Jacques Lassalle.
Si elle effectue ses premières apparitions au cinéma dès 1972, chez Nina Companeez, elle se fait remarquer trois ans plus tard grâce à son rôle d'artiste brute dans Aloïse de Liliane de Kermadec puis, en 1975 dans Madame Baptiste adapté, par Claude Santelli, de Guy de Maupassant.
Elle tourne également avec des réalisateurs qui marquent le renouvellement du cinéma d’auteur français après l’expérience de la Nouvelle Vague : Yves Boisset avec Dupont Lajoie où elle est une jeune campeuse violée et assassinée par Jean Carmet, Claude Sautet avec César et Rosalie où elle joue la sœur cadette de Romy Schneider, Bertrand Blier, dans Les Valseuses qui l'impose dans un rôle secondaire mais resté culte d'adolescente rebelle en quête d'émancipation et Bertrand Tavernier avec Le Juge et l'Assassin où elle est la maîtresse de Philippe Noiret.
Ces films, chacun dans leur genre, marquent le public et la critique et permettent à l’actrice débutante d’affirmer un jeu distancié, rigoureux et tout en nuance : une partition singulière qui la distingue des autres étoiles montantes de l’époque, Miou-Miou et Isabelle Adjani
Sa carrière prend véritablement son envol avec l'adaptation du roman de Pascal Lainé La Dentellière par le Suisse Claude Goretta, qui lui vaudra plusieurs distinctions internationales (BAFTA anglais et Donatello italien, équivalents des César).
Elle y tient le rôle d’une jeune shampouineuse introvertie, victime d’une déception amoureuse qui fait basculer son existence. Cette image de victime et de fragilité maladive la poursuivra dans plusieurs de ses films des débuts, au risque de l’enfermer dans des compositions quelque peu répétitives (Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot, Retour à la bien-aimée de Jean-François Adam, La Dame aux camélias de Mauro Bolognini). En même temps, elle contredit cette esquisse en donnant corps, devant la caméra de Claude Chabrol, au personnage-titre de Violette Nozière, célèbre parricide des années 1930. C’est son premier « rôle-limite » qui la consacre star nationale et lui vaut le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1978.
Ce registre, auquel elle voue une redoutable fidélité, lui permet de montrer toute l’étendue de son talent, parvenant à rendre crédible la folie et les pulsions morbides sans verser dans l'hystérie. Violette Nozière fait en cela écho à Eaux profondes de Michel Deville, Coup de torchon de Tavernier, Malina de Werner Schroeter, La Cérémonie et Merci pour le chocolat de Claude Chabrol mais surtout La Pianiste de l'Autrichien Michael Haneke (d’après le roman d’Elfriede Jelinek, Prix Nobel de littérature en 2004).
Ce rôle glaçant de professeur de piano intransigeant, victime de sa mère étouffante et de ses névroses sado-masochistes est salué par un second Prix d'interprétation cannois en 2001 (seule actrice française à avoir réussi le doublé).
La lecture de sa filmographie traduit également la permanence de deux directions dans ses rapports à la création : fidélité à des metteurs en scène de renom et goût tout aussi assidu pour l’expérience auprès d’auteurs débutants. C’est ainsi qu’elle tourne plusieurs fois avec Tavernier, Blier, Jean-Luc Godard, Benoît Jacquot, Werner Schroeter ou Haneke.
Mais la complicité nouée depuis 1978 avec Chabrol s’affirme comme une ligne de force où le dialogue instauré entre le maître et la muse devient quasiment l’objet même du film, comme ce fut le cas avec L'Ivresse du pouvoir en 2006, qui est autant une fiction sur un scandale politique contemporain qu’un documentaire déguisé sur l’actrice.
Entre temps, le duo aura exploré une série large de genres cinématographiques d'où point une évidente admiration mutuelle : la comédie (Rien ne va plus), le drame social (La Cérémonie) et historique (Une affaire de femmes), le film noir (Merci pour le chocolat) ou encore l'adaptation littéraire (Madame Bovary). C'est d'ailleurs à Chabrol qu'elle doit l'obtention de son unique César de la meilleure actrice en 1996, pour son interprétation de postière infanticide
dans La Cérémonie; fait paradoxal dans la mesure où Isabelle Huppert est la comédienne la plus nommée de toute l'histoire de la manifestation (treize nominations au total).
Elle est néanmoins l'une des actrices les plus couronnées à l'international, cumulant deux prix à Cannes, trois à Venise, un à Berlin, trois aux European Film Awards, un à Moscou, un BAFTA au Royaume-Uni, un Lola en Allemagne (équivalent du César outre-Rhin), deux David di Donatello en Italie ainsi que de nombreuses récompenses saluant l'ensemble de sa carrière aux festivals de Karlovy Vary, Locarno, Thessalonique, Hambourg, San Sebastián, Taormine et Montréal.
Elle travaille tout aussi régulièrement avec la nouvelle génération de metteurs en scène qui apparaît au début des années 1990 et 2000, tels Christian Vincent, Laurence Ferreira Barbosa, Patricia Mazuy, François Ozon, Olivier Dahan Olivier Assayas ou plus récemment encore le Belge Joachim Lafosse et la Suissesse Ursula Meier. Comme elle le fit avec Maurice Pialat dans Loulou ou avec Schroeter (Malina, Deux) et Haneke (La Pianiste, Le Temps du loup), elle n’hésite pas à doubler les risques en acceptant de tenir le rôle-titre de Ma mère, adaptation de Georges Bataille filmée par le jeune écrivain Christophe Honoré.
GAUMONT
Si sa proximité avec Daniel Toscan du Plantier, dont elle fut la compagne, lui permit dans les années 1980 d’enchaîner une série de films avec la Gaumont qui officialisèrent sa carrière aux yeux du grand public, elle n’a jusqu’ici que rarement rencontré de grands succès populaires.
Elle s’emploie néanmoins à maintenir le contact avec la comédie ou avec des films qui trouvent leur public, comme Sac de nœuds, de Josiane Balasko,
Coup de foudre et Après l'amour, de Diane Kurys,
Les Sœurs fâchées d’Alexandra Leclère ou
encore Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine.
Dans ses incursions comiques, elle prend plaisir à jouer des femmes antipathiques, frustrées et aigries au risque de n'être identifiée qu'à ce registre. Mais elle évite l'interprétation uniforme et rigide, soumettant chacune de ses compositions à une couleur singulière.
Sa volonté de passer par différentes palettes d'émotions est palpable.
Elle fait en effet appel à un répertoire de mimiques, de postures ou d'intonations contradictoires : d'une manifestation outrancière et tonitruante (l'hystérique et hypocondriaque tante Augustine des Huit Femmes où elle se livre à un numéro de transformation, à la fois physique et scénique, resté dans les mémoires) à une forme expressive plus distanciée et intérieure à l'instar des Sœurs fâchées où elle campe une bourgeoise délaissée par son mari, malheureuse, frigide et envieuse du succès de sa sœur.
Son titre de gloire reste avant tout, aux yeux de la profession, d’avoir été dirigée par plusieurs grands noms du cinéma international parmi lesquels Otto Preminger (Rosebud grâce auquel elle a fait la connaissance de son amie Kim Cattrall ),
Michael Cimino (La Porte du paradis),
Marta Meszaros (Les Héritières),
Jean-Luc Godard (Sauve qui peut (la vie), Passion),
Marco Ferreri (L'Histoire de Piera),
les frères Taviani (Les Affinités électives) et
David O. Russell (J'adore Huckabees).
Même si l'échec de La Porte du paradis, où elle est la prostituée française
partagée entre Kris Kristofferson et Christopher Walken, lui a fait rater la marche de grande star mondiale, elle a néanmoins atteint une stature unique dans le cinéma français contemporain, de monstre non sacré, c’est-à-dire à la fois unanimement respectée par ses pairs, institutionnalisée aux yeux du public mais éloignée des suffrages populaires et exemptée des contraintes du vedetteriat, s’employant à brouiller l'image trop lisse d'actrice vulnérable à travers des choix extrêmes, d'un élitisme revendiqué, aussi bien au cinéma qu’au théâtre
(Orlando d'après Virginia Woolf, Médée d'Euripide, 4.48 Psychose de Sarah Kane ou Quartett d'Heiner Müller).
Jean-Michel Frodon, dans Les Cahiers du cinéma, dit d'elle : « Isabelle Huppert est une excellente actrice, elle a joué remarquablement dans plus de grands films qu’aucune autre actrice européenne de sa génération - peut-être même aussi des autres générations »[7]. Jérôme Garcin écrivait en 1995 à son propos : « D'une juvénile curiosité, moins occupée à travailler sa légende que ses personnages successifs, ignorée par les paparazzi, oubliée des Césars, Isabelle la rousse se contente d'être comédienne.
La meilleure de sa génération. La plus audacieuse. La plus obstinée. La moins prévisible. Une croisée moderne de Leopoldo Fregoli, prince italien de la métamorphose, et de la chétive Mlle Rachel, dont Musset disait: «Sa voix est pénétrante. Elle ne déclame point, elle parle.»
Sa passion, c’est le jeu sous toutes ses formes, auquel elle s'adonne avec ferveur, intensité et curiosité. Ce fut le sujet de In America, le film de Jerzy Skolimowski adapté du roman de son amie Susan Sontag pour lequel elle s'est battue sans qu'il n'aboutisse et qu'elle souhaitait produire avec la société Les Films du Camélia, fondée au côté de son mari, le metteur en scène Ronald Chammah.
Cette société lui a permis de financer certains films dont elle tient le haut de l'affiche comme La Vie moderne de Laurence Ferreira-Barbosa, Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz ou encore Ma mère de Christophe Honoré et même d'acheter les droits d'exploitation de Wanda de Barbara Loden, actrice et cinéaste qui fut l'une des épouses d'Elia Kazan, disparue prématurément d'un cancer en 1980. Grâce à son acharnement, cet unique film d'une artiste d'exception put ressortir en salles en 2003.
Le Moma et « La Femme aux portraits »
En 2005, une exposition, « La Femme aux portraits », montrée d'abord à New York, puis à Paris (prolongée jusqu'en février 2006 au Couvent des Cordeliers) et en Europe, a révélé sa passion pour la photographie qui l'a poussée, depuis une trentaine d'années, à solliciter des portraits auprès des plus grands photographes (de Boubat et Cartier-Bresson à Hiroshi Sugimoto et Ange Leccia, en passant par Jacques Henri Lartigue, Richard Avedon, Robert Doisneau, Helmut Newton ou Nan Goldin…). 2005 est une année faste pour elle puisqu'elle triomphe au théâtre dans Hedda Gabler d'Henrik Ibsen, mis en scène par Eric Lacascade, reçoit un Lion Spécial à la Mostra de Venise pour l'ensemble de sa carrière et est sollicitée par le Moma à New York qui lui consacre une large rétrospective, saluant son apport à l'art contemporain en général et à l'art dramatique en particulier.
Pour l'évènement, elle donne une représentation exceptionnelle de la pièce de Sarah Kane, 4.48 Psychose, interprétée trois ans plus tôt sous la direction de Claude Régy aux Bouffes du Nord. Au début 2006, c'est au tour de la Cinémathèque française, fraîchement rouverte à Bercy, de la mettre à l'honneur; occasion qui lui a permis d'aller à la rencontre des spectateurs, leur offrant un large choix de projections, de discussions (dont une avec son pygmalion Claude Chabrol) et de lectures publiques d'auteurs tels que Maurice Blanchot et Françoise Sagan.
Une actrice insatiable ;
En 2008, elle remonte sur les planches deux ans après avoir interprété la Marquise de Merteuil dans la pièce d'Heiner Müller, Quartett, mise en scène par Bob Wilson, pour interpréter une comédie grinçante sur la bourgeoisie écrite et dirigée par Yasmina Reza au théâtre Antoine : Le Dieu du carnage. En début d'année 2009, elle tient le haut de l'affiche de l'adaptation cinématographique du roman de Marguerite Duras Un barrage contre le Pacifique par le réalisateur franco-cambodgien Rithy Panh.
Son actualité est alors chargée puisqu'elle est promue au rang d'officier de la légion d'honneur et que le festival de Cannes annonce qu'il l'a choisie pour succéder à Sean Penn à la présidence du jury. Elle retrouve également Benoît Jacquot avec Villa Amalia, d'après Pascal Quignard. Après Cannes, elle part à la Mostra de Venise présenter White Material de Claire Denis, une fable sur l'Afrique contemporaine écrite par Marie N'Diaye. En 2010, elle partage l'affiche avec sa fille Lolita Chammah d'une comédie tournée dans le Nord de la France et en Belgique : Copacabana de Marc Fitoussi.
Elle apparaît également, en compagnie de Sharon Stone, dans un épisode de la série New York : Unité Spéciale, tient le rôle d'une prostituée dans la comédie Sans queue ni tête de Jeanne Labrune et s'illustre à l'Odéon en Blanche Dubois dans la mise en scène expérimentale de Krzysztof Warlikowski, Un tramway, inspiré d'Un Tramway nommé désir de Tennessee Williams.
En 2011, elle participe à My Little Princess, première réalisation de la comédienne Eva Ionesco inspirée de sa propre relation avec sa mère photographe, Irina Ionesco, qui la força, petite fille, à poser nue sous son objectif. Le film est un échec commercial. Isabelle Huppert renoue en revanche avec le succès grâce à la comédie Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine où elle forme un improbable duo avec Benoît Poelvoorde.
En 2012, elle présente en compétition, coup sur coup, Captive de Brillante Mendoza à la 62e Berlinale, Amour de Michael Haneke et Dans un autre pays de Hong Sang-soo au 65e Festival de Cannes puis, à la 69e Mostra de Venise, Bella addormentata de Marco Bellochio et Les Lignes de Wellington, projet inachevé de Raoul Ruiz finalisé par sa compagne Valeria Sarmiento.
Plus de trente ans après l'échec retentissant de La Porte du paradis de Cimino, fresque épique devenue culte et faisant date dans l'histoire du cinéma pour marquer la fin de l'ère des indépendants et la reprise en main, à Hollywood, des grands studios au début des années 1980, Isabelle Huppert est annoncée au casting de trois productions américaines d'envergure : Dead Man Down de Niels Arden Oplev avec Noomi Rapace et Colin Farrell, The Disappearance of Eleanor Rigby de Ned Benson, film en deux parties interprété par Jessica Chastain, James McAvoy, Viola Davis et William Hurt puis Suspiria de David Gordon Green, remake du film d'horreur de Dario Argento. Elle sera également à l'affiche, au côté de Cate Blanchett, de la pièce Les Bonnes de Jean Genet, mise en scène par Benedict Andrews au Sydney Theater.
Au Festival de Cannes, elle a présenté 19 films en sélection officielle (record pour un acteur).
Elle y a été tour à tour : deux fois lauréate du Prix d'interprétation, jurée, remettante de la Palme d'or[12], maîtresse de cérémonie et présidente du jury de la 62e édition qui s'est déroulé du 12 au 24 mai 2009. Elle y était entourée de 8 personnalités du cinéma et du monde des arts à savoir Asia Argento, Nuri Bilge Ceylan, Robin Wright Penn, Hanif Kureishi, Shu Qi, Lee Chang-dong, James Gray et Sharmila Tagore. Son jury a attribué la Palme d'or au Ruban blanc[13] de Michael Haneke, l'un de ses réalisateurs favoris. Grâce à lui, elle avait remporté son deuxième trophée cannois en 2001 pour La Pianiste.
Elle apparaît d'ailleurs, aux côtés de Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, dans la nouvelle réalisation d'Haneke : Amour qui vaut au cinéaste autrichien la seconde Palme d'or de sa carrière lors du Festival de Cannes 2012.
Elle a présidé la Commission d'avances sur recettes en 1994. Depuis le 1er janvier 2009, elle est officier de la Légion d'honneur.
Elle a inspiré le personnage d'Isa Fovix dans le roman Parades de Bernard Souviraa publié en 2008.
Elle a trois enfants, Lolita née en 1983 (qui fait elle aussi une carrière d'actrice), Lorenzo en 1988 (également comédien) et Angelo en 1997 qu'elle a eu avec le cinéaste et producteur Ronald Chammah, son mari depuis 1982 et qui l'a dirigée dans Milan noir en 1987.
Isabelle Huppert parle couramment l'anglais, l'italien et le russe.
Elle a joué en anglais dans Rosebud, La Porte du Paradis, Cactus, Faux témoin, Amateur et J'adore Huckabees. Elle a également joué dans L'Histoire de Piera et Bella addormentata en italien. En russe, elle a interprété le rôle principal de L'Inondation.
Avec Christine Pascal et Isabelle Adjani, Huppert formait un trio complice. Elles ont été un temps colocataires lorsqu'elles étaient méconnues et désargentées, pleines d'illusions et de désirs de gloire Plus tard, Isabelle Huppert tiendra d'ailleurs le rôle-titre de La Garce, réalisé par Christine Pascal et aura auparavant donné la réplique à Isabelle Adjani dans Les Sœurs Brontë d'André Téchiné.
D'après le livre d'Erwan Chuberre (La Légende Adjani), une rivalité amoureuse entre Adjani et Huppert, survenue sur le tournage des Sœurs Brontë au sujet de Bruno Nuytten serait à l'origine de leur inimitié.
Adjani explique quant à elle avoir mal vécu le fait d'être mise à l'écart de certains projets, au début des années 1980, en raison du producteur Daniel Toscan du Plantier, directeur de la Gaumont, qui aurait tenté d'imposer Isabelle Huppert, sa compagne d'alors, comme nouvelle grande vedette du cinéma français. Depuis leur ascension fulgurante, lors des années 1970, la presse a souvent commenté leur rivalité suppos.
André Téchiné a reconnu que la relation très tendue entre les deux stars a compliqué son travail sur le tournage des Sœurs Bronte. Interrogée sur cette comparaison, Adjani a affirmé en 2009, être en tant que comédienne plus tournée vers l'empathie pour ses personnages qu'Huppert, en retrait et à distance. Néanmoins, cette dernière a répondu que le regard d'un film ne dépendait que du metteur en scène et qu'il lui semblait dangereux, pour tout acteur, d'idéaliser son rôle.
Nominations
Pour LE JUGE ET L'ASSASSIN de Bertrand Tavernier
Prix Suzanne Bianchetti pour son interprétation de la meilleure révélation de l’année, France
Pour LA DENTELLIÈRE de Claude Goretta
David de la meilleure actrice étrangère, Italie
BAFTA du meilleur espoir aux British Academy Awards, Grande-Bretagne
Pour VIOLETTE NOZIÈRE de Claude Chabrol
Prix d’interprétation féminine au festival de Cannes, France 1978
Pour UNE AFFAIRE DE FEMMES de Claude Chabrol
Cercle d’Or Précolombien de la meilleure actrice au festival du cinéma de Bogota, Colombie
Coupe Volpi de la meilleure actrice au festival du cinéma de Venise, Italie
Pour MALINA de Werner Schroeter
Prix d’Or du cinéma d’interprétation féminine aux prix du cinéma germanique, Allemagne
Pour MADAME BOVARY de Claude Chabrol
St. George d’Argent de la meilleure actrice au festival international du cinéma de Moscou, URSS
Pour LA CÉRÉMONIE de Claude Chabrol
César de la meilleure actrice, France 1996
Coupe Volpi de la meilleure actrice au festival du cinéma de Venise, Italie
Pour MERCI POUR LE CHOCOLAT de Claude Chabrol
Prix de la meilleure actrice au festival mondial du cinéma de Montréal, Canada
Pour LA PIANISTE de Michael Haneke
Prix d’interprétation féminine au festival du cinéma de Cannes, France 2001
Prix du Cinéma Européen de la meilleure actrice aux prix du cinéma Européen, Europe
Prix Golden Space Needle de la meilleure actrice au festival international du cinéma de Seattle, USA
Prix SFFCC de la meilleure actrice par le cercle des critiques de cinéma de San Francisco, USA
Pour Huit femmes de François Ozon
Prix du Cinéma Européen pour l’ensemble de la distribution aux prix du cinéma Européen, Europe
Prix d’interprétation pour l’ensemble de la distribution au festival international du cinéma de Berlin
Télévision
- 1971 : Le Prussien de Jean L'Hôte : Élisabeth
- 1971 : Du côté de chez Swann - épisode Les cent livres des hommes - de Alain Dhernault : Gilberte
- 1972 : Figaro ci, Figaro là de Hervé Bromberger : Pauline
- 1973 : Histoire vraie de Claude Santelli : Adélaïde
- 1973 : Le Maître de pension de Marcel Moussy : Annie
- 1973 : Le Drakkar de Jacques Pierre : Yolande
- 1973 : Vogue la galère de Raymond Rouleau : Clotilde
- 1974 : Madame Baptiste de Claude Santelli : Blanche
- 1974 : Plaies et bosses de Yves-André Hubert : Patsy Lackan
- 1977 : On ne badine pas avec l'amour de Caroline Huppert : Camille
- 1978 : Monsieur Saint-Saens "Il était un musicien" de Claude Chabrol : La jeune fille
- 1996 : Les Voyages de Gulliver (Gulliver's Travels) de Charles Sturridge : Voix de la maîtresse
- 2000 : Médée d’Euripide, mise en scène Jacques Lassalle, réalisation Don Kent, captation théâtrale au Festival d'Avignon Cour d'honneur du Palais des papes
- 2008 : Collection Empreintes : Isabelle Huppert de Anne Andreu - production Cinétévé
- 2010 : New York : Unité Spéciale épisode Shattered de Peter Leto : Sophie Gerard
Productrice
À travers sa société Les Films du Camélia :
- 1999 : La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbosa
- 1999 : Saint-Cyr de Patricia Mazuy
- 2000 : La Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz
- 2003 : Ma mère de Christophe Honoré
- 2007 : Médée Miracle de Tonino de Bernardi
Théâtre
- 1971 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Jean-Louis Thamin, Comédie-Française
- 1973 : La Véritable Histoire de Jack l'éventreur, d'Elisabeth Huppert, mise en scène Caroline Huppert, Café-théâtre Le Sélénite
- 1973 : L'Avare de Molière, mise en scène Georges Werler
- 1973 : Viendra-t-il un autre été ? de Jean-Jacques Varoujean, mise en scène Jacques Spiesser, Petit Odéon
- 1975 : Pour qui sonne le glas d’Ernest Hemingway, mise en scène Robert Hossein
- 1975 : Voyage autour de ma marmite d’Eugène Labiche, mise en scène Caroline Huppert, théâtre Essaïon
- 1977 : On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset, mise en scène Caroline Huppert, théâtre des Bouffes du Nord
- 1989 : Un mois à la campagne d’Ivan Tourgueniev, mise en scène Bernard Murat, théâtre Édouard VII
- 1991 : Mesure pour mesure de William Shakespeare, mise en scène Peter Zadek, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 1992 : Jeanne au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, mise en scène Claude Régy, Opéra Bastille
- 1993 : Orlando d’après Virginia Woolf, mise en scène Bob Wilson, théâtre Vidy-Lausanne, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 1996 : Mary Stuart de Friedrich Schiller, mise en scène Howard David, Royal National Theater Londres
- 2000 : Médée d’Euripide, mise en scène Jacques Lassalle, Festival d’Avignon
- 2001 : Médée d’Euripide, mise en scène Jacques Lassalle, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 2002 : 4.48 Psychose de Sarah Kane, mise en scène Claude Régy, théâtre des Bouffes du Nord
- 2003 : Jeanne au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, mise en scène Luís Miguel Cintra, Sao Carlos National Theater Lisbonne
- 2005 : Hedda Gabler d’Henrik Ibsen, mise en scène Éric Lacascade, Odéon-Théâtre de l'Europe Ateliers Berthier
- 2006 : Quartett d’Heiner Müller, mise en scène Bob Wilson, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 2008 : Le Dieu du carnage de Yasmina Reza, mise en scène de l'auteur, théâtre Antoine
- 2010 : Un tramway d'après Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, mise en scène Krzysztof Warlikowski, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 2011 : Un tramway d'après Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, mise en scène Krzysztof Warlikowski, tournée en France et à l'étranger, Comédie de Genève, Odéon-Théâtre de l'Europe
- 2013 : The Maids d'après Les Bonnes de Jean Genet, mise en scène Benedict Andrews, avec Cate Blanchett, Sydney Theatre Company
Discographie
- 1981 : Dans la chambre vide sur la bande originale de Coup de torchon de Bertrand Tavernier
- 1984 : Signé Charlotte, bande originale du film de Caroline Huppert
- 1996 : L'inondation d'Evgueni Zamiatine, livre audio
- 2001 : Madame Deshoulières, avec Jean-Louis Murat
- 2002 : Message personnel sur la bande originale de Huit Femmes de François Ozon
- 2002 : Voix de femmes pour la démocratie, collectif, livre audio
- 2004 : Rue de Jollières sur la bande originale des Sœurs fâchées d'Alexandra Leclère
- 2009 : Tropismes de Nathalie Sarraute, collectif, livre audio
César
Malgré ses treize nominations, Isabelle Huppert n'a reçu qu'une seule fois le César de la meilleure actrice, pour La Cérémonie de Claude Chabrol en 1996.
Sources :
avec l'autorisation du responsable du CINEMA FRANCAIS - blog
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