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Décédé le 22 février 2009
Une gueule et une voix du cinéma français ! Le comédien Vania Vilers a succombé à une longue maladie au Centre Hospitalier d'Arles, à l'âge de 70 ans. Vania Vilers , pour beaucoup c'était Victor Castelli dans Plus belle la vie.Mais il s'était illustré dans plus d'une centaine de films, téléfilms et séries, dont Le Château des oliviers, Nous irons tous au paradis ou encore Joséphine, ange gardien. Il avait également prêté sa voix au personnage de Jim dans la série Providence.
Sa dernière apparition au cinéma remontait à 2006 dans le thriller 13 Tzameti.
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Robert Dalban – de son vrai nom Gaston Paul Barré – est un acteur français
né le 19 juillet 1903 à Celles-sur-Belle (Deux-Sèvres), et mort le 3 avril 1987 à Paris.
Avec plus de deux cents films à son actif entre 1934 et 1986, il est l'un des « seconds rôles » masculins les plus représentatifs du cinéma français. Il donne ainsi la réplique aux plus grands acteurs du cinéma français : Jean Gabin, Lino Ventura, Paul Meurisse, Jean Marais ou encore Louis de Funès.
Fils de Louis Auguste Barré (1873-1951), d'abord clerc de notaire puis boucher et de Marie Léontine Moreau (1868-1951), couturière.
Robert Dalban débute dès l'âge de 16 ans au théâtre Montparnasse aux côtés de Harry-Max et Maurice Dorléac.
Sous le pseudonyme de R.Q., il est aussi comique troupier au caf'conc' Les Trois Mousquetaires. Avant un départ en tournée aux États-Unis avec Sarah Bernhardt aux débuts des années 1920, il jouera dans de nombreux théâtres de quartier. On le retrouvera dans des opérettes et des revues au cours des années 1930. Il jouera plusieurs fois avec Gaby Morlay, qui le poussera vers le cinéma, où il débute en 1934.
En 1940 il épouse la comédienne Madeleine Robinson, avec laquelle il aura un fils, Jean-François, né en 1941. Le couple divorce en 1946.
En 1950, il est choisi pour prêter sa voix à Clark Gable dans la version française de la super-production de David O. Selznick Autant en emporte le vent[1]. En 1955, il rencontre Robert Hossein et tourne dans Les salauds vont en enfer. Ce sera le début d'une grande amitié entre les deux hommes.
Robert Dalban a interprété, entre autres, un ancien camarade de la Résistance de Danielle Darrieux dans Marie-Octobre (1959) et le père de Manette (Claude Jade) dans Mon oncle Benjamin (1969) d'Édouard Molinaro. Mais c'est le tonitruant « Yes, sir ! » de son personnage John dans Les Tontons flingueurs de Georges Lautner qui marque durablement les esprits. Il tournera pas moins de onze films avec ce dernier. Il campe avec une égale conviction les rôles de truands et ceux de policiers. En 1982, il interprète le rôle principal du téléfilm Jules et Juju.
Il meurt d'une crise cardiaque dans un restaurant des Champs-Élysées le 3 avril 1987. Il est enterré au cimetière de Jouars-Pontchartrain, dans les Yvelines.
Filmographie
Cinéma
Années 1930
- 1934 : L'Or dans la rue de Curtis Bernhardt: Un homme à la gare
- 1937 : Passeurs d'hommes de René Jayet
- 1937 : L'Alibi de Pierre Chenal (à confirmer)
- 1937 : Deuxième bureau contre Kommandantur de René Jayet et Robert Bibal : Un officier allemand
Années 1940
- 1942 : La Neige sur les pas d'André Berthomieu
- 1942 : Promesse à l'inconnue d'André Berthomieu : Le commissaire Andréani
- 1943 : Ne le criez pas sur les toits de Jacques-Daniel Norman : Le plombier
- 1945 : Boule de suif de Christian-Jaque : Oskar, un prussien
- 1945 : Le Jugement dernier de René Chanas : Le policier en civil
- 1947 : Peloton d'exécution d'André Berthomieu : Schmidt
- 1947 : La Maison sous la mer d'Henri Calef : Le cafetier
- 1947 : La Taverne du poisson couronné de René Chanas : Cigare
- 1947 : Non coupable d'Henri Decoin : Le patron du café
- 1947 : Quai des Orfèvres d'Henri-Georges Clouzot : Paulo, le voleur de voitures
- 1947 : Les jeux sont faits de Jean Delannoy : Georges
- 1948 : L'assassin est à l'écoute de Raoul André : Le patron
- 1948 : Le secret de Monte-Cristo de Albert Valentin : Mathieu Loupian
- 1949 : Berlin Express de Jacques Tourneur : le chef de l'Intelligence française
- 1949 : Manon de Henri-Georges Clouzot : Le maître d'hôtel
- 1949 : Fandango de Emil-Edwin Reinert : L'inspecteur
- 1949 : Au-delà des grilles de René Clément : Le Bosco
- 1949 : Le Paradis des pilotes perdus de Georges Lampin : Dumont
Années 1950
- 1950 : Un homme marche dans la ville de Marcel Pagliero : Laurent
- 1950 : Au p'tit zouave de Gilles Grangier : Armand Billot, le bistrot
- 1950 : Quai de Grenelle de Emile Edwin Reinert : Corbès, le patron du café
- 1950 : La Belle Image de Claude Heymann : Jules Gauthier
- 1951 : La Passante de Henri Calef : Le trafiquant
- 1951 : Les Amants de bras-mort de Marcel Pagliero : Levers
- 1952 : Ils étaient cinq de Jack Pinoteau : Le manager
- 1952 : Gibier de potence d'André Brau et Roger Richebé : Le boucher
- 1952 : Les Sept Péchés capitaux de Georges Lacombe : Le forain dans le sketch : Le Huitième Péché
- 1952 : Ouvert contre X de Richard Pottier : L'inspecteur Sylvestre
- 1952 : La Minute de vérité de Jean Delannoy : Mr Taboureau
- 1953 : Leur dernière nuit de Georges Lacombe : L'inspecteur
- 1953 : Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville : Dick
- 1953 : Mandat d'amener de Pierre-Louis : Alexandre Brion, le contremaître
- 1954 : Obsession de Jean Delannoy : L'inspecteur Chardin
- 1954 : Destinées de Jean Delannoy : D'Aulon dans le sketch : "Le miracle de Jeanne d'Arc"
- 1954 : Les Révoltés de Lomanach de Richard Pottier : Un soldat
- 1954 : Minuit Champs-Élysées de Roger Blanc : L'inspecteur Bougeaud
- 1954 : Escalier de service de Carlo Rim : L'ami du mandataire
- 1954 : Mourez, nous ferons le reste de Christian Stengel : Grosjean
- 1954 : Votre dévoué Blake de Jean Laviron : L'inspecteur Tessier
- 1955 : Des gens sans importance d'Henri Verneuil : Gillier, le contremaître
- 1955 : Gas-oil de Gilles Grangier : Félix
- 1955 : Chiens perdus sans collier de Jean Delannoy : Joseph, le forain funambule
- 1955 : Interdit de séjour de Maurice de Canonge : L'inspecteur Chennier
- 1955 : Le Fils de Caroline chérie de Jean Devaivre : Le capitaine des gendarmes
- 1955 : Les Diaboliques de Henri-Georges Clouzot : Le pompiste, garagiste
- 1955 : Pas de souris dans le bizness de Henry Lepage : L'inspecteur principal Marcasse
- 1955 : La Môme Pigalle d'Alfred Rode
- 1955 : Casse-cou mademoiselle de Christian Stengel : Le motard
- 1955 : M'sieur la Caille d'André Pergament : Dominique, le Corse
- 1955 : La Madelon de Jean Boyer : La Tringle
- 1956 : Je reviendrai à Kandara de Victor Vicas : Cordelec
- 1956 : Les salauds vont en enfer de Robert Hossein : Clément
- 1956 : À la manière de Sherlock Holmes de Henry Lepage : Le commissaire Sanoy
- 1956 : Zaza de René Gaveau : Cascard
- 1956 : Les Truands de Carlo Rim : Pepito Benoît
- 1956 : La Loi des rues de Ralph Habib : Le camionneur
- 1956 : La Châtelaine du Liban de Richard Pottier : Malek
- 1956 : La Joyeuse Prison de André Berthomieu : Vauclin
- 1956 : Paris, Palace Hôtel de Henri Verneuil : Le préposé du réveillon
- 1956 : Le Chanteur de Mexico de Richard Pottier : Un employé du théâtre
- 1956 : Paris canaille ou "Paris coquin" de Pierre Gaspard-Huit
- 1956 : Les Vendanges (The vintage) de Jeffrey Hayden : L'inspecteur de police Grimaud
- 1957 : L'Irrésistible Catherine d'André Pergament : La voix de Pearl
- 1957 : La Tour, prends garde ! de Georges Lampin : Barberin
- 1957 : La Rivière des trois jonques d'André Pergament : Le capitaine Campion
- 1957 : Les trois font la paire de Sacha Guitry et Clément Duhour : L'inspecteur Walter
- 1957 : Ce joli monde de Carlo Rim : Petite main
- 1957 : Donnez-moi ma chance de Léonide Moguy : Le commissaire
- 1957 : Les Espions de Henri-Georges Clouzot
- 1958 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : L'inspecteur principal Cotterat
- 1958 : Le désir mène les hommes de Mick Roussel : M. Jourdans
- 1958 : Marie-Octobre de Julien Duvivier : Léon Blanchet, le serrurier
- 1958 : Le Souffle du désir de Henry Lepage
- 1958 : Cargaison blanche de Georges Lacombe
- 1958 : En légitime défense de André Berthomieu : Albert, le caïd
- 1958 : Moi et le colonel (Me and the colonel), de Peter Glenville : Pierre Michel
- 1959 : Un témoin dans la ville d'Edouard Molinaro : Raymond, un collègue taxi
- 1959 : Pourquoi viens-tu si tard ? d'Henri Decoin : Le camelot
- 1959 : Les Amants de demain de Marcel Blistène : Le garagiste
- 1959 : Signé Arsène Lupin d'Yves Robert : L'inspecteur Béchoux
- 1959 : Vers l'extase de René Wheeler
Années 1960
- 1960 : Amour, autocar et boîte de nuit ou "Paris c'est l'amour" de Walter Kapps : Lucien
- 1960 : Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier : Jérôme Ardouin, le fossoyeur
- 1960 : Monsieur Suzuki de Robert Vernay : Le marinier
- 1960 : Le Baron de l'écluse de Jean Delannoy : Mr Vuillaume
- 1960 : Quai du point du jour de Jean Faurez : Dominique
- 1960 : Interpol contre X de Maurice Boutel : Le commissaire Meunier
- 1960 : Les Moutons de Panurge de Jean Girault : Le chauffeur de taxi
- 1960 : Boulevard de Julien Duvivier : Le forain
- 1960 : L'Affaire d'une nuit d'Henri Verneuil : Mr Lenormand, le restaurateur
- 1961 : Le Pavé de Paris d'Henri Decoin : Le commissaire
- 1961 : La Menace de Gérard Oury : L'inspecteur
- 1961 : La Bride sur le cou de Roger Vadim
- 1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy : Le patron du bistrot
- 1961 : Le Monocle noir de Georges Lautner : Poussin
- 1961 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara : L'officier de la garde
- 1961 : Le Miracle des loups d'André Hunebelle : Le « courrier » de Liège
- 1961 : Le Cave se rebiffe de Gilles Grangier : L'inspecteur Maffeux
- 1961 : Les Livreurs de Jean Girault : Albert Péricoloso
- 1962 : La Loi des hommes de Charles Gérard : Le cafetier
- 1962 : L'Œil du Monocle de Georges Lautner : Poussin
- 1962 : Le Repos du guerrier de Roger Vadim : Le brigadier
- 1962 : Madame Sans-Gêne de Christian-Jaque : Le professeur de maintien
- 1962 : Maléfices d'Henri Decoin : Le boucher
- 1962 : L'assassin est dans l'annuaire ou "Cet imbécile de Rimoldi" de Léo Joannon : Le commissaire
- 1962 : Le Monte-charge de Marcel Bluwal : L'inspecteur
- 1962 : Le Septième Juré de Georges Lautner : Le pêcheur
- 1962 : Les Mystères de Paris d'André Hunebelle : L'aubergiste
- 1962 : Le Chevalier de Pardaillan de Bernard Borderie : Landry
- 1962 : La Prostitution de Maurice Boutel : Robert
- 1962 : Du mouron pour les petits oiseaux de Marcel Carné : L'inspecteur
- 1963 : La Mort d'un tueur de Robert Hossein : Albert
- 1963 : Le Vice et la Vertu de Roger Vadim : Un militaire Allemand
- 1963 : Les Grands Chemins de Christian Marquand : Un forain
- 1963 : Chair de poule de Roger Vadim : Le brigadier
- 1963 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner : Jean, le domestique
- 1963 : Hardi Pardaillan de Bernard Borderie
- 1964 : Les Gorilles de Jean Girault : Montecourt
- 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Le convoyeur
- 1964 : Le Monocle rit jaune de Georges Lautner : Albert
- 1964 : Fantômas d'André Hunebelle : Le directeur du journal
- 1965 : Quand passent les faisans d'Edouard Molinaro : Le portier de l'hôtel
- 1965 : Le Gentleman de Cocody de Christian-Jaque : Pépé
- 1965 : Piège pour Cendrillon de André Cayatte : Bayen, le garagiste
- 1965 : Fantômas se déchaîne d'André Hunebelle : Le directeur du journal
- 1965 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner : L'embaumeur
- 1966 : Trois enfants dans le désordre de Léo Joannon : Le juge Gaubert
- 1966 : Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunebelle : Le directeur du journal
- 1966 : Un choix d'assassins de Philippe Fourastié : Le commissaire
- 1966 : La Longue Marche d'Alexandre Astruc : Le pharmacien
- 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard : Le conspirateur français
- 1967 : L'homme qui trahit la mafia de Charles Gérard
- 1967 : Un idiot à Paris de Serge Korber : Patouilloux, le maire
- 1967 : Brigade antigangs de Bernard Borderie : Paletot-de-Cuir
- 1967 : Le Fou du labo 4 de Jacques Besnard : Marchand
- 1967 : Le Pacha de Georges Lautner : L'inspecteur Albert Gouvion
- 1968 : La Petite Vertu de Serge Korber : Lorenzi
- 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard : Casimir
- 1969 : Mon oncle Benjamin d'Edouard Molinaro : Jean-François, l'aubergiste
- 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury : Le soldat belge enrhumé
- 1969 : Sous le signe du taureau de Gilles Grangier : Le cafetier
- 1969 : Clérambard d'Yves Robert : Gustalin
- 1969 : Maldonne de Sergio Gobbi : Le patron du cabaret
- 1969 : Sept hommes pour Tobrouk de Mino Loy : Le commandant anglais
Années 1970
- 1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause de Michel Audiard : M. Belpech, le principal
- 1970 : Le Distrait de Pierre Richard : Mazelin
- 1970 : Vertige pour un tueur de Jean-Pierre Desagnat : Juan
- 1970 : Les Libertines de Dave Young : Mario
- 1970 : Et qu'ça saute de Guy Lefranc : Martinez
- 1970 : Point de chute de Robert Hossein : Le commissaire
- 1970 : Le Temps des loups de Sergio Gobbi: Le garagiste
- 1971 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : Le caravanier
- 1971 : Les Malheurs d'Alfred de Pierre Richard : Gustave, le chauffeur
- 1972 : Un cave de Gilles Grangier : Le médecin
- 1972 : Il était une fois un flic de Georges Lautner : Le commissaire de Nice
- 1972 : L'Insolent de Jean-Claude Roy : Roger Turquand
- 1972 : Le Grand Blond avec une chaussure noire de Yves Robert : "Le fleuriste"
- 1972 : Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner : "Le commissaire
- 1973 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard : Léonce, le patron du bistrot
- 1973 : Salut l'artiste de Yves Robert : Le réceptionniste de l'hôtel
- 1973 : La Valise de Georges Lautner : Le colonel Mercier
- 1973 : La Raison du plus fou de François Reichenbach : Le commissaire
- 1973 : Ursule et Grelu de Serge Korber : Le commandant du cargo
- 1973 : Mais où est donc passée la septième compagnie ? de Robert Lamoureux : Le paysan
- 1974 : OK patron de Claude Vital : Le commissaire
- 1974 : Comme un pot de fraises de Jean Aurel : Le chef des ventes
- 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Le concierge du lycée
- 1974 : Seul le vent connait la réponse "Die Antwort kennt nur der Wind" d'Alfred Vohrer : Le commissaire
- 1975 : Pas de problème ! de Georges Lautner : Maurice, le portier de l'hôtel
- 1975 : Le Téléphone rose d'Edouard Molinaro : Lartigues
- 1975 : Quand la ville s'éveille de Pierre Grasset : Le fermier
- 1975 : On a retrouvé la septième compagnie de Robert Lamoureux : Le général Bricart
- 1975 : Les Vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice Leconte : L'entraîneur
- 1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca : Freddy
- 1976 : Armaguedon d'Alain Jessua : Le chauffeur de taxi
- 1976 : Dracula père et fils d'Edouard Molinaro : Le réceptionniste de l'hôtel
- 1976 : D'amour et d'eau fraîche : Le père de Mona
- 1976 : Le Chasseur de chez Maxim's de Claude Vital : Honoré
- 1976 : Mort au sang donneur "Blood relations", "Bloed vervanten" : Mr Zandvoort
- 1976 : Le Gang de Jacques Deray : Le chasseur de rats
- 1977 : Gloria de Claude Autant-Lara : L'aboyeur
- 1977 : Freddy de Robert Thomas : Anthony, l'avocat
- 1977 : Le Maestro, de Claude Vital : Vincent
- 1978 : Je suis timide mais je me soigne de Pierre Richard : Le ferrailleur
- 1978 : Coup de tête de Jean-Jacques Annaud : Jeanjean
- 1978 : La Carapate de Gérard Oury : Le patron du bistrot
- 1979 : Le Temps des vacances de Claude Vital : Le belge
Années 1980
- 1980 : Le Coup du parapluie de Gérard Oury : Jean-Robert, le régisseur du café-théâtre
- 1980 : Tous vedettes de Michel Lang : Le patron du restaurant
- 1980 : La Boum de Claude Pinoteau : Serge, le serveur
- 1980 : Une merveilleuse journée de Claude Vital : L'homme à la Rolls
- 1981 : Prends ta rolls et va pointer de Richard Balducci
- 1981 : La Chèvre de Francis Veber : Le serrurier
- 1982 : Les Misérables de Robert Hossein : Le cocher
- 1982 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi : Marcel
- 1982 : La Boum 2 de Claude Pinoteau : Serge, le serveur
- 1982 : L'Été de nos 15 ans de Marcel Jullian : Le paysan
- 1983 : Les Compères de Francis Veber : Le réceptionniste de l'hôtel
- 1983 : Si elle dit oui, je ne dis pas non de Claude Vital : Robert
- 1983 : Attention ! Une femme peut en cacher une autre de Georges Lautner : Le maître d'hôtel
- 1985 : Les Parents ne sont pas simples cette année de Marcel Jullian : Le gardien de l'école de danse
- 1984 : P'tit con de Gérard Lauzier : Le concierge
- 1987 : Neuville... ma belle de Mae Kelly
Télévision
- 1954 : Nous irons à Valparaiso de Claude Barma
- 1954 : La Nuit d'Austerlitz de Stellio Lorenzi
- 1959 : Les Loups de Marcel Bluwal : Verrat
- 1960 : Grabuge à Chioggia de Marcel Bluwal
- 1960 : Si le ciel s'en mêle de Jean-Christophe Averty
- 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête feuilleton en 26 épisodes de 26 min : Brunel, le supérieur hiérarchique de Leclerc
- 1963 : L'inspecteur Leclerc enquête feuilleton en 13 épisodes de 26 min :
- 1965 : Mer libre : Magellan de Jean Kerchbron
- 1965 : Robinson Crusoë, feuilleton en 13 épisodes de 25 min de Jean Sacha : Le capitaine
- 1966 : L'Affaire Alaric III, épisode de la série Allo Police, de Daniel Leconte
- 1967 : Ce soir à Samarcande d'André Leroux
- 1967 : L'Ordre d'Alain Bourdet
- 1967 : « Spécial dernière » de Alain Dhenaut, épisode des Cinq Dernières Minutes
- 1967 : Un mort sur le carreau de Roland Bernard, épisode des Cinq Dernières Minutes : Paul Besson
- 1967 : « Mise en scène », épisode de Malican père et fils de Yannick Andreï
- 1968 : Les Dossiers de l'agence O : La Petite Fleuriste de Deauville de Jean Salvy : Le commissaire
- 1971 : « L'Homme radar », épisode de Au frontière du possible de Victor Vicas
- 1971 : Les Nouvelles Aventures de Vidocq à la TV
- 1972 : Les Misérables, tourné en deux parties de Marcel Bluwal : M. Brugeon
- 1972 : Le duc de Beaufort, épisode de Les Évasions célèbres de Christian-Jaque : La Ramée
- 1973 : « Les Bijoux du roi », épisode des Nouvelles Aventures de Vidocq de Marcel Bluwal
- 1974 : Malicroix de François Gir : M. Balandran
- 1974 : Au théâtre ce soir : La Moitié du plaisir de Steve Passeur, Jean Serge et Robert Chazal, mise en scène Francis Morane, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
- 1975 : « L'Affaire Lambert », épisode de Messieurs les jurés, de André Michel : Louis Pallet
- 1975 : La Moitié du plaisir, Au Théâtre ce soir de Georges Folgoas
- 1975 : « Madame au fusil », épisode de Erreurs judiciaires, de Jean Laviron : Le second inspecteur
- 1975 : Splendeurs et Misères des courtisanes feuilleton en 6 épisodes de 90 min de Maurice Cazeneuve — Bibi-Lupin
- 1976 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode Le collier d'épingles de Claude Loursais : M. Sangalier
- 1976 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode Les petits d'une autre planète de Claude Loursais : M. Bordebure
- 1976 : Le Cœur au ventre, feuilleton en 6 épisodes de 52 min de Robert Mazoyer : M. Moroni
- 1978 : Le Rabat-joie de Jean Larriaga : Le clochard
- 1978 : Les Hommes de Rose, feuilleton en 6 épisodes de 52 min, de Maurice Cloche : M. Cossier
- 1979 : L'Élégant : Histoire d'un voyou de Gilles Grangier : Momo
- 1979 : Un comédien lit un auteur : Blaise Cendrars de Renée Darbon : Lui-même
- 1980 : « On ne meurt que deux fois », épisode de Les héritiers, de Philippe Monnier : M. Radigel
- 1980 : « T.I.R. », épisode de Opération Trafics, de Christian-Jaque
- 1981 : « La messagerie », épisode des Amours des années folles, de François Gir : Claud
- 1982 : Jules et Juju de Yves Ellena : Juju, le vieil homme retrouvant Jules
- 1983 : « La femme PDG », épisode de Merci Sylvestre, de Serge Korber : Le vieux directeur
- 1983 : Venise attendra de Daniel Martineau
- 1984 : Un grand avocat de Jean-Marie Coldefy
- 1984 : Ces chers disparus : Françoise Dorléac court-métrage documentaire de Denis Derrien : Témoignage
- 1986 : L'Amour tango de Régis Forissier : Amédée
Théâtre
- 1929 : Le Procès de Mary Dugan de Bayard Veiller, adaptation Henry Torrès et Horace de Carbuccia, Théâtre de l'Apollo
- 1947 : Nous irons à Valparaiso de Marcel Achard, mise en scène Pierre Blanchar, Théâtre de l'Athénée
- 1954 : L'Homme traqué de Frédéric Dard, mise en scène Robert Hossein, Théâtre du Casino municipal Nice, Théâtre des Noctambules
- 1961 : Spéciale Dernière de Ben Hecht et Mac Arthur, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Renaissance
- 1963 : Six Hommes en question de Frédéric Dard & Robert Hossein, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Antoine
- 1968 : La Moitié du plaisir de Steve Passeur, Jean Serge, Robert Chazal, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Antoine, Théâtre des Variétés
- 1970 : La neige était sale de Georges Simenon, mise en scène Robert Hossein d'après celle de Raymond Rouleau, Théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty
- 1979 : Danton et Robespierre d'Alain Decaux, Stellio Lorenzi et Georges Soria, mise en scène Robert Hossein, Palais des congrès de Paris
- 1983 : Un grand avocat de Henry Denker, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Mogador
Voxographie
- 1939[2] : Autant en emporte le vent : Rhett Butler (Clark Gable)
- Il double nombre d'acteurs américains, on peut entendre sa voix dans de nombreux westerns et policiers
- Quelques exemples des nombreux doublages réalisés par Robert Dalban :
- Phil Harris (Écrit dans le ciel),
- Robert Carson (Sous le plus grand chapiteau du monde),
- Robert Preston (La Charge des tuniques bleues),
- Robert Strauss (La Polka des marins),
- Milburn Stone (Le fils de Géronimo),
- Robert Gist (L'Inconnu du Nord-Express),
- Burt Lancaster (Tant qu'il y aura des hommes),
- Karl Malden (La loi du silence) etc.
- de plus il est le narrateur du film documentaire de Walt Disney : La Légende de Lobo : (1962)
Bibliographie
- 2008 : Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, éditions Cinéma, 2008
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Sir Anthony Hopkins KBE, de son nom complet Philip Anthony Hopkins, né le 31 décembre 1937 à Margam, près de Port Talbot au Pays de Galles, est un acteur britannique naturalisé américain.
Fils unique, le grand public le connaît surtout pour son interprétation du psychiatre cannibale Hannibal Lecter dans les trois films Le Silence des agneaux (1991), qui lui a valu l'Oscar du meilleur acteur, Hannibal (2001) et Dragon rouge (2002).
Mais il apparaît également dans une centaine d'autres films, et a lui-même réalisé et composé la musique de trois films : Dylan Thomas: Return Journey (1990), August (1996) et Slipstream (2007).
Parmi les personnages célèbres interprétés par Anthony Hopkins, outre les personnages de fiction, on peut citer David Lloyd George, Charles Dickens, Georges Danton, Adolf Hitler, Yitzhak Rabin, Paul de Tarse, Ptolémée Ier Sôter, Galeazzo Ciano, Guy Burgess, Pablo Picasso, Richard Nixon, John Quincy Adams, Burt Munro, Richard Cœur de Lion, Odin
sans oublier le charismatique Dr Treves dans Elephant Man réalisé par David Lynch.
Anthony Hopkins a été promu commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique en 1987, puis fait Chevalier en 1993, et a donc droit à l'appellation sir Anthony Hopkins
CINEMA
- 1967 : The White Bus, de Lindsay Anderson (Court-métrage) : Brechtian
- 1968 : Le Lion en hiver (The Lion in Winter), d'Anthony Harvey : Richard Cœur de Lion
- 1969 : Le Miroir aux espions (The Looking Glass War), de Frank Pierson : John Avery
- 1969 : Hamlet, de Tony Richardson : Claudius
- 1971 : Commando pour un homme seul (When Eight Bells Toll), d'Étienne Périer : Philip Calvert
- 1972 : Les Griffes du lion (Young Winston), de Richard Attenborough : David Lloyd George
- 1973 : A Doll's House, de Patrick Garland : Torvald Helmer
- 1974 : Terreur sur le Britannic (Juggernaut), de Richard Lester : John McLeod
- 1974 : La Fille de la rue Petrovka (The Girl from Petrovka), de Robert Ellis Miller : Kostya
- 1976 : Un pont trop loin, de Richard Attenborough : lieutenant-colonel John Frost
- 1977 : Audrey Rose, de Robert Wise : Elliot Hoover
- 1978 : Sarah (International Velvet) de Bryan Forbes : capitaine Johnson
- 1978 : Magic, de Richard Attenborough : Corky Withers/Fats (voix)
- 1980 : Elephant Man (The Elephant Man), de David Lynch : Frederick Treves
- 1980 : Changement de saisons (A Change of Seasons), de Richard Lang : Adam Evans
- 1984 : Le Bounty (The Bounty), de Roger Donaldson : William Bligh
- 1985 : The Good Father, de Mike Newell : Bill Hooper
- 1986 : 84 Charing Cross Road de David Jones : Frank P. Doel
- 1990 : La Maison des otages (Desperate Hours), de Michael Cimino : Tim Cornell
- 1991 : Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs), de Jonathan Demme : Hannibal Lecter
- 1992 : Freejack de Geoff Murphy : McCandless
- 1992 : Spotswood, de Mark Joffe : Errol Wallace
- 1992 : Retour à Howards End (Howards End), de James Ivory : Henry J. Wilcox
- 1992 : Dracula (Bram Stoker's Dracula), de Francis Ford Coppola : Abraham Van Helsing
- 1992 : Chaplin, de Richard Attenborough : George Hayden
- 1993 : The Trial, de David Hugh Jones : le prêtre
- 1993 : L'Innocent (The Innocent), de John Schlesinger : Glass
- 1993 : Les Vestiges du jour (The Remains of the Day), de James Ivory : James Stevens
- 1993 : Les Ombres du cœur (Shadowlands), de Richard Attenborough : Jack Lewis
- 1994 : Aux bons soins du Dr Kellogg (The Road to Wellville), d'Alan Parker : John Harvey Kellogg
- 1994 : A Century of Cinema, documentaire de Caroline Thomas : lui-même
- 1994 : Légendes d'automne (Legends of the Fall), d'Edward Zwick : colonel William Ludlow
- 1995 : Nixon, d'Oliver Stone : Richard Nixon
- 1996 : August, d'Anthony Hopkins : Ieuan Davies
- 1996 : Surviving Picasso, de James Ivory : Pablo Picasso
- 1997 : À couteaux tirés (The Edge), de Lee Tamahori : Charles Morse
- 1997 : Amistad, de Steven Spielberg : John Quincy Adams
- 1998 : Le Masque de Zorro (The Mask of Zorro), de Martin Campbell : Don Diego de la Vega / Zorro
- 1998 : Rencontre avec Joe Black (Meet Joe Black), de Martin Brest : William Parrish
- 1999 : Instinct, de Jon Turteltaub : Ethan Powell
- 1999 : Titus, de Julie Taymor : Titus Andronicus
- 2000 : Mission impossible 2 (Mission: Impossible 2), de John Woo : le commandant de mission Swanbeck (non crédité)
- 2000 : Le Grinch (How the Grinch Stole Christmas!), de Ron Howard : le narrateur (voix)
- 2001 : Hannibal (Hannibal), de Ridley Scott : Hannibal Lecter
- 2001 : Cœurs perdus en Atlantide (Hearts in Atlantis), de Scott Hicks : Ted Brautigan
- 2002 : Bad Company, de Joel Schumacher : officier Oakes
- 2002 : Dragon rouge (Red Dragon), de Brett Ratner : Hannibal Lecter
- 2003 : La Couleur du mensonge (The Human Stain), de Robert Benton : Coleman Silk
- 2003 : The Devil and Daniel Webster, d'Alec Baldwin : Daniel Webster
- 2004 : Alexandre (Alexander), d'Oliver Stone : Ptolémée
- 2005 : Irréfutable (Proof), de John Madden : Robert
- 2005 : Burt Munro (The World's Fastest Indian), de Roger Donaldson : Burt Munro
- 2006 : Bobby, d'Emilio Estévez : John
- 2006 : Les Fous du roi (All the King's Men), de Steven Zaillian : le juge Irwin
- 2006: Sexy Devil d'Alan Smithee : Daniel Webster
- 2007 : Slipstream, d'Anthony Hopkins : Bonhoeffer
- 2007 : La Faille (Fracture), de Gregory Hoblit : Ted Crawford
- 2007 : La Légende de Beowulf (Beowulf), de Robert Zemeckis : Hroðgar
- 2008 : City of Your Final Destination, de James Ivory : Adam
- 2010 : Wolfman (The Wolfman), de Joe Johnston : Sir John Talbot
- 2010 : The Third Rule d'Aundre Johnson (Court-métrage) : Fabian Hogarth
- 2010 : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (You Will Meet a Tall Dark Stranger), de Woody Allen : Alfie Shepridge
- 2010 : Bare Knuckles, d'Eric Etebari : Xavier Jonas (non crédité)
- 2011 : Le Rite (The Rite), de Mikael Håfström : le père Lucas Trevant
- 2011 : Thor, de Kenneth Branagh : Odin
- 2012 : 360 de Fernando Meirelles
- 2013 : Thor 2, de Patty Jenkins : Odin
- 2013 : Hitchcock, de Sacha Gervasi : Alfred Hitchcock
Télévision
- 1965 : The Man in Room 17 (série TV) : Dr Harding
- 1967 : A Flea in Her Ear de Michael Hayes (Téléfilm) : Etienne Plucheux
- 1968 : The Company of Five (Série TV) : Richard Mason
- 1970 : The Great Inimitable Mr. Dickens de Ned Sherrin (Téléfilm) : Charles Dickens
- 1970 : Département S (Department S) (Série TV) : Greg Halliday
- 1970 : Biography (Série TV) : Danton
- 1971 : The Ten Commandments (Série TV) : Steve
- 1972 : Poet Game (Téléfilm) : Hugh Sanders
- 1972 : The Man Outside (Série TV) : Albert Watts
- 1972 - 1973 : War and Peace de John Davies (Série TV) : Pierre Bezukhov
- 1973 : Lloyd George (Téléfilm) : David Lloyd George
- 1973 : The Edwardians (Série TV) : David Lloyd George
- 1973 : Black and Blue (Série TV) : Hi
- 1974 : Possessions (Téléfilm) : Dando
- 1974 : QB VII (Série TV) : Adam Kelno
- 1974 : Childhood (Série TV) : Dando
- 1975 : All Creatures Great and Small (Téléfilm) : Siegfried
- 1976 : Victoire sur la nuit (Dark Victory) (téléfilm) : Dr Michael Grant
- 1976 : L'Affaire Charles Linbergh ('The Lindbergh Kidnapping Case) de Buzz Kulik (téléfilm) : Bruno Richard Hauptmann
- 1976 : Victoire à Entebbé (Victory at Entebbe) (téléfilm) : Premier ministre Yitzhak Rabin
- 1979 : Mayflower: The Pilgrim's Adventure (téléfilm) : capitaine Jones
- 1981 : Le Bunker, les derniers jours d'Hitler de George Schaefer (téléfilm) : Adolf Hitler
- 1981 : Peter and Paul de Robert Day (téléfilm) : Paul de Tarse
- 1981 : Othello de Jonathan Miller (téléfilm) : Othello
- 1983 : A Married Man (Série TV) : John Strickland
- 1984 : Strangers and Brothers (Série TV) : Roger Quaife
- 1985 : Cas de conscience (Guilty Conscience) (téléfilm) : Arthur Jamison
- 1985 : Les dessous de Hollywood (Hollywood Wives) de Robert Day (série TV) : Neil Gray
- 1985 : La Chute de Mussolini (Mussolini and I) d'Alberto Negrin (téléfilm) : comte Galeazzo Ciano
- 1987 : Screen Two (Série TV) : Guy Burgess
- 1988 : Across the Lake (Téléfilm) : Donald Campbell
- 1989 : Heartland (Téléfilm) : Jack
- 1991 : One Man's War (Téléfilm) : Joel
- 1991 : Great Expectations (Série TV) : Abel Magwitch
- 1992 : Le pouvoir et la haine (To Be the Best) de Tony Wharmby (Téléfilm) : Jack Figg
- 1993 : Selected Exits (téléfilm) : Gwyn Thomas
- 2003 : Freedom: A History of Us (série TV) : William Radcliffe / George Washington / John Winthrop / Robert Walsh
Réalisateur
Scénariste
- 2007 : Slipstream, d'Anthony Hopkins
Compositeur
- 1990 : Dylan Thomas: Return Journey, d'Anthony Hopkins
- 1996 : August, d'Anthony Hopkins
- 2007 : Slipstream, d'Anthony Hopkins
Producteur
L'acteur Anthony Hopkins interprète Alfred Hitchcock au cinéma. (Ph: DR)
La première image du film Hitchcock vient d'être dévoilée. On découvre un Anthony Hopkins d'une ressemblance troublante au cinéaste.
On connaît désormais le visage d'Alfred Hitchcock sous les traits d'Anthony Hopkins. La ressemblance est déconcertante. Front dégarni, nez allongé et goitre ostensible, aucun détail ne semble avoir été mis de côté. Cette première image laisse donc présager un long-métrage fidèle à la réalité.Initialement intitulé Alfred Hitchcock and the Making of Psycho, le titre a été abrégé pour un nom plus sobre: Hitchckok. Ce biopic, actuellement en tournage, s'intéresse à la réalisation de Psychose et aux coulisses du célèbre film, mais pas seulement. Il est aussi question de la relation d'Hitchcock et de sa femme, Alma Reville.
Alors que le cinéaste, à l'apogée de sa gloire, décide de faire un petit film d'horreur sans prétention, il se confronte à de nombreux refus. Faute de financements, Alfred Hitchcock décide de devenir son propre producteur. Une audace récompensée quand on sait le succès qu'a rencontré le film.
Anthony Hopkins sera donc Alfred Hitchcock dans le film de Sacha Gervasi
(Anvil!). L'acteur avait déjà été pressenti comme interprète du personnage quand, en 2007, il était question d'adapter le livre de Stephen Rebello, Alfred Hitchcock et la réalisation de Psycho.À ses côtés, Helen Mirren incarnera Alma Reville, Scarlett Johansson sera Marion Crane (rôle tenu par Janet Leigh dans Psychose), Jessica Biel interprétera Lila Crane (joué par Vera Miles) et James d'Arcy reprendra le rôle d'Anthony Perkins.
Distinctions principales
Sources(en) Récompenses et nominations - Internet Movie Database :
Oscars
Année Récompense Film Reçue ? 1992 Meilleur acteur Le Silence des agneaux x 1994 Les Vestiges du jour 1996 Nixon 1998 Meilleur acteur dans un second rôle Amistad Golden Globes
Année Récompense Film Reçue ? 1979 Meilleure acteur - Film dramatique Magic 1992 Le Silence des agneaux 1994 Les Vestiges du jour 1996 Nixon 1998 Meilleur acteur dans un second rôle Amistad BAFTA / BAFTA TV
Année Récompense Film Reçue ? 1969 Meilleure acteur dans un second rôle Le Lion en hiver 1973 Meilleur acteur Guerre et Paix (BAFTA TV) x 1979 Magic 1992 Le Silence des agneaux x 1994 Les Ombres du cœur x Les Vestiges du jour Saturn Awards
Année Récompense Film Reçue ? 1992 Meilleur acteur Le Silence des agneaux x 1993 Meilleur acteur dans un second rôle Dracula 1999 Meilleur acteur Rencontre avec Joe Black 2002 Hannibal Emmy Awards
1981 : Catégorie « Primetime Emmy Award for Outstanding Lead Actor - Miniseries or a Movie » pour son rôle d'Adolf Hitler dans Le Bunker, les derniers jours d'Hitler.
sources wikipedia
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Michel Lucien Serrault (Brunoy, le 24 janvier 1928 - Équemauville, le 29 juillet 2007) est un comédien français. Il fut l'un des acteurs les plus populaires de sa génération.
Il fut apprécié aussi bien par l'intelligentsia que par le grand public pour s'être coulé avec aisance et authenticité, tout au long d'une carrière forte de cent trente cinq longs métrages, dans des rôles très différents: du boulevard (La Cage aux folles), de la comédie absurde ou délirante (Buffet froid, Le Miraculé, Rien ne va plus) à un registre plus sombre (Garde à vue, Les Fantômes du chapelier, Mortelle randonnée, Docteur Petiot) en passant par une palette d'interprétations dramatiques nuancées (Nelly et Monsieur Arnaud, Le Monde de Marty).
Il est le seul comédien à avoir obtenu le César du meilleur acteur à trois reprises.
Entré à 14 ans au petit séminaire de Conflans, il souhaite devenir prêtre et proclame avoir deux passions : « faire rire et m'occuper de Dieu ». C'est le père Van Hamme qui l'oriente alors vers son métier de comédien[1]. Michel Serrault dira plus tard qu'il n'aurait pas aimé le voeu de chasteté.
En duo avec Jean Poiret, qu'il rencontre en 1952, il a fait les belles heures des cabarets parisiens dans les années 1950 et 1960.
Il fait également partie de la troupe Les Branquignols. Au cinéma, il débute avec un rôle dans Les Diaboliques (1953) d’Henri-Georges Clouzot puis avec la troupe des Branquignols dans Ah ! Les belles bacchantes. Il participera à leurs nombreux autres films.
Il se lance dans une longue aventure dans le film comique Assassins et voleurs (1957) de Sacha Guitry avec Jean Poiret, Le Viager (1972) de Pierre Tchernia (qui le fera tourner dans plusieurs films) avec Michel Galabru. Michel Galabru avec qui il tourne aussi un grand nombre de films comme Les Gaspards, Room service. Il fait ses débuts aussi avec un certain Louis de Funès peu connu à cette époque, Nous irons à Deauville, Des pissenlits par la racine, Carambolages.
Figure du théâtre de boulevard, avec ses rôles dans des pièces télévisées de Au théâtre ce soir, il triomphe en 1973 dans le rôle de l'excentrique travesti « Zaza Napoli » de La Cage aux folles, qu’il rejouera plus tard avec un succès international[2] dans ses adaptations au cinéma et dont le premier opus lui vaudra le César du meilleur acteur en 1979.
Puis arrive L'Ibis rouge (1975) de Jean-Pierre Mocky avec Michel Simon. C'est un grand ami du cinéaste avec lequel il tourne un grand nombre de films dont le plus gros succès reste Le Miraculé (1987) où il joue pour la dernière fois avec son vieil ami Jean Poiret et donne la réplique à Jeanne Moreau qu'il retrouve pour un autre face à face truculent dans La Vieille qui marchait dans la mer (d'après Frédéric Dard) de Laurent Heynemann en 1991.Il reviendra à la comédie incisive avec Rien ne va plus (1997) de Claude Chabrol où il forme avec Isabelle Huppert un couple d'arnaqueurs à la petite semaine pris dans les mailles du filet d'un parrain des Antilles interprété par Jean-François Balmer.
Serrault a également servi le comique grinçant, absurde et ubuesque de Bertrand Blier en l'espace de trois collaborations: Préparez vos mouchoirs (1978), Buffet froid (1979) et Les Acteurs (2000) où, comme le reste de la prestigieuse distribution, il interprète son propre rôle.
L’adaptation de la pièce La Cage aux folles au cinéma étant un succès international[2], il est un des rares acteurs français à pouvoir se permettre de tourner à la fois dans de grosses productions mais aussi des films d’art et essai, souvent à moins grand public.
En 1977, il perd sa fille Caroline (alors âgée de 19 ans) dans un accident de la route à Neuilly-sur-Seine.
Ce drame familial est relativement parallèle à un changement de cap artistique:c'est désormais dans des rôles dramatiques que l'acteur va exceller, soulevant parfois au passage de vives polémiques notamment en 1997 lors de la présentation au Festival de Cannes du film Assassin(s) de Mathieu Kassovitz . Après l'obtention d'un deuxième César pour Garde à vue (1981) de Claude Miller, où il campe un notaire cynique et ambigu, soupçonné d'être l'auteur d'un double viol et homicide sur fillettes, son dialoguiste Michel Audiard a déclaré à son sujet :
« il est le plus grand acteur du monde ».
Ce huis-clos policier où il se confronte à Lino Ventura marque sans conteste un grand tournant dans sa carrière puisque s'ouvre devant lui la porte d'interprétations plus ténébreuses: il apparaît en 1982 au côté de Charles Aznavour en petit commerçant provincial voué aux meurtres de vieilles dames dans les Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol (adapté de Georges Simenon) ou devient, dans Mortelle randonnée (1983) de Claude Miller, un père qui croit reconnaître sa fille décédée en la personne d'une jeune meurtrière (interprétée par Isabelle Adjani) qu'il suit et dont il efface les traces laissées sur les scènes de crime.
Il affronte ensuite, paralysé et aphone, sa bru adultérine campée par Nathalie Baye dans En toute innocence (1988) d'Alain Jessua et endosse, pour Christian de Chalonge, les oripeaux de l'abject criminel de guerre Marcel Petiot dans Docteur Petiot (1990).
C'était par ailleurs ce réalisateur qui avait révélé ses capacités à endosser des rôles ambigües avec L'Argent des autres en 1978 où il était un bien inquiétant banquier.
En 1995, Nelly et Monsieur Arnaud, le film testament de Claude Sautet, est une autre étape décisive pour Serrault puisqu'il y fait preuve d'une nuance dramatique qu'il avait rarement manifestée auparavant. Sa prestation en militaire retraité et veuf, désenchanté, solitaire et mélancolique, sollicitant les services d'une jeune femme délaissée (jouée par Emmanuelle Béart) pour rédiger ses mémoires, est unamimement reconnue comme étant sa composition la plus aboutie. Elle lui permet d'ailleurs de remporter un ultime César en 1996.
En 1999 dans Le Monde de Marty de Denis Bardiau, il tient le rôle d'un vieillard muet et paralysé, atteint de la maladie d'Alzheimer mais dont la voix commente en off les récits de son amitié naissante avec un enfant malade de la leucémie.
À la fin de sa vie, l'acteur jouait plutôt des rôles de « pépé » campagnard à la française, bougon, un peu rustre, mais avec un grand cœur, comme dans Les Enfants du marais (1999) de Jean Becker, avec Jacques Villeret et Jacques Gamblin, Une hirondelle a fait le printemps (2001) de Christian Carion, Le Papillon (2002) de Philippe Muyl, Albert est méchant (2003) aux côtés de Christian Clavier ou Les Enfants du pays de Pierre Javaux.
Il est mort chez lui le 29 juillet 2007, à l’âge de 79 ans, des suites d’un cancer.Le 2 août 2007, de nombreux amis du monde du cinéma et quelques représentants officiels ont assisté à ses obsèques en l'église Sainte-Catherine de Honfleur.
Il est inhumé au cimetière Sainte-Catherine.
a écrit trois ans avant sa mort une œuvre autobiographique : Vous avez dit Serrault ?, et un journal: Les pieds dans le plat !, 2004, Oh! Editions, dans lequel il fait part des remarques, pensées et critiques qui s'offrent à son regard de comédien et à son cœur de chrétien.
Dans son autobiographie, il a expliqué combien la foi chrétienne avait marqué son existence et donné un sens à sa vie.http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-michel_serrault-4622.php
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Patrice LECONTE
réalisateur, scénariste, Dialoguiste, Acteur
né le 12 novembre 1947 à Paris (75)
Nominations
Pour RIDICULE
César du meilleur réalisateur, France 1997
César du Meilleur Film Français, France 1997
Etudiant à l'IDHEC, Patrice Leconte réalise vingt-six courts métrages avant de passer à la mise en scène en 1975 avec 'Les Vécés étaient fermés de l'intérieur'.
Ses réalisations cocasses séduisent l'équipe du Splendid qui lui propose de porter à l'écran leur pièce mythique : 'Amours, coquillages et crustacés' qui deviendra 'Les Bronzés'.
Le succès est immédiat et se poursuit avec 'Les Bronzés font du ski'. Il réalisera d'ailleurs par la suite, avec un de ses comparses de l'époque, Michel Blanc, quelques comédies dont 'Viens chez moi,j'habite chez une copine'. Ne souhaitant pas se cantonner à un registre précis, Patrice Leconte tourne 'Les Spécialistes', un film d'aventures et d'action et 'Monsieur Hire', un drame en huis clos.
Il s'essaie également au registre de la fresque historique avec 'Ridicule' et 'La Veuve de Saint-Pierre'.
Cinéaste confirmé, ses films ont mis en scène des vedettes incontournables : Alain Delon et Jean-Paul Belmondo dans 'Une chance sur deux', Johnny Hallyday dans 'L' Homme du train', Vanessa Paradis dans 'La Fille sur le pont'. .. En 2006, il revient sur le devant de la scène cinématographique avec un troisième volet de la désormais trilogie des Bronzés.
(Source : Evene.fr)
Filmographie Réalisateur 1971 Le laboratoire de l’angoisse de Patrice Leconte (C.m.)
1973 La famille heureuse (C.m.)
1975 LES VÉCÉS ÉTAIENT FERMÉS DE L'INTÉRIEUR
1978 LES BRONZÉS
1981 VIENS CHEZ MOI, J'HABITE CHEZ UNE COPINE
1982 MA FEMME S'APPELLE REVIENS
1983 CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR
1985 LES SPÉCIALISTES
1987 TANDEM
1989 MONSIEUR HIRE
1991 Ecrire contre l’oubli Segment "Alexandre Goldovitch"
1992 LE BATTEUR DU BOLÉRO (C.m.)
1993 TANGO
1994 LE PARFUM D'YVONNE
1995 Lumière et Compagnie Segment "La Ciotat 1996"
1996 LES GRANDS DUCS
1996 RIDICULE
1998 UNE CHANCE SUR DEUX
1999 LA FILLE SUR LE PONT
2001 Félix ET LOLA
2001 RUE DES PLAISIRS
2002 L'HOMME DU TRAIN
2004 Dogora - Ouvrons les yeux (Doc.)
2005 Les Bronzés 3: Amis pour la vie
2006 MON MEILLEUR AMI
2007 Trac (C.m.)
2007 Dix films pour en parler (C.m.)
2008 la Guerre des miss
2010 Voir la mer
2011 Le magasin des suicides (Animation)
Filmographie Scénariste
1971 Le laboratoire de l’angoisse de Patrice Leconte (C.m.)
1974 Le jeu des preuves de Luc Béraud (C.m.)
1975 LES VÉCÉS ÉTAIENT FERMÉS DE L'INTÉRIEUR de Patrice Leconte
1981 VIENS CHEZ MOI, J'HABITE CHEZ UNE COPINE de Patrice Leconte
1982 MA FEMME S'APPELLE REVIENS de Patrice LecontE
1983 CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR de Patrice Leconte
1985 MOI VOULOIR TOI de Patrick Dewolf
1987 TANDEM de Patrice Leconte
1989 MONSIEUR HIRE de Patrice Leconte
1990 LE MARI DE LA COIFFEUSE de Patrice Leconte
1993 TANGO de Patrice Leconte
1992 Le batteur du boléro de Patrice Leconte (C.m.)
1994 LE PARFUM D'YVONNE de Patrice Leconte
1996 LES GRANDS DUCS de Patrice Leconte
1997 UNE CHANCE SUR DEUX de Patrice Leconte
2000 Félix ET LOLA de Patrice Leconte
2006 MON MEILLEUR AMI de Patrice Leconte
2010 Voir la mer de Patrice Leconte
Filmographie Dialoguiste
1971 Le laboratoire de l’angoisse de Patrice Leconte (C.m.)
1983 CIRCULEZ, Y A RIEN A VOIR de Patrice Leconte
1984 LES SPÉCIALISTES de Patrice Leconte
1989 MONSIEUR HIRE de Patrice Leconte
1990 LE MARI DE LA COIFFEUSE de Patrice Leconte
1993 TANGO de Patrice Leconte
1994 LE PARFUM D'YVONNE de Patrice Leconte
2000 Félix ET LOLA de Patrice Leconte
Filmographie Acteur
1972 L'AN 01 de Jacques Doillon
1984 PINOT SIMPLE FLIC de Gérard Jugnot
1994 le Fils de Gascogne de Pascal Aubier
1995 Lumière et Compagnie de Sarah Moon
2007 Mes Stars et moi de Laetitia Colombani
SOURCES : avec l'autorisation du
Responsable du Cinéma Français
http://www.cinema-francais.fr/les_realisateurs/realisateur_l/leconte_patrice.htm
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15 août 1926. Rudolph Valentino est hospitalisé.
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Sa mort provoquera une vague de suicides.
La première star du muet, plus sexy que
Clooney, Pitt et DiCaprio réunis,
meurt à 31 ans d'une perforation de l'estomac.
À l'écran, il est muet comme une carpe, mais au cours de la nuit du 15 août 1926, Rudolph Valentino gueule comme un putois. Il couvrirait presque la sirène d'une ambulance.
Vers 1 h 30 du matin, la star s'effondre à Times Square, se tordant dans tous les sens, victime de crampes intenses à l'estomac. C'est comme s'il avait avalé une collection de poignards. Jamais de sa vie il n'a eu aussi mal.
Il est aussitôt transporté jusqu'à la polyclinique de la 15e Rue. Les médecins diagnostiquent un ulcère à l'estomac.
Avant d'en savoir davantage, ses proches tentent de garder l'info secrète, sinon ça va être la cohue.
Peine perdue. En seulement quelques heures, toutes les rédactions croient tenir le scoop : Rudolph Valentino, le chéri de ses dames, est malade ! Les bouquets de fleurs, les lettres d'amour, de soutien, les télégrammes arrivent par centaines à l'hôpital, le standard est saturé d'appels...
Du jamais-vu ! Et voilà toute l'Amérique le souffle suspendu, attendant des nouvelles de la première grande star du cinéma muet. Valentino est si adulé que sa mort en pleine gloire déclenchera une vague de suicides chez ces dames. Chers Jude (Law), Brad (Pitt), George (Clooney) et Leonardo (DiCaprio), prenez-en de la graine.
Né en 1885 à Castellaneta en Italie, d'une mère française et d'un père italien, Rodolfo Alfonso Raffaello Pierre Filibert Guglielmi di Valentina D'Antonguolla a forcément raccourci son nom.
En 1913, à tout juste 18 ans, il débarque aux États-Unis comme des milliers d'autres immigrés, rêvant de faire fortune. Il passe son temps dans les rues, fait un peu de jardinage, la plonge dans les restaurants, avant de mettre ses talents de danseur à profit en faisant virevolter les veuves dans les boîtes à tango.
Une fois l'homme devenu célèbre, on prétendra qu'il ne se contentait pas de danser... Just a gigolo ?
En 1917, le voilà qui rejoint la "Mecque du cinéma", Hollywood, où il est vite repéré pour sa beauté et ses yeux de velours.
La prestigieuse Metro Goldwyn Mayer l'engage pour des rôles de méchant ou de gangster. Premier succès, Les quatre cavaliers de l'Apocalypse en 1921.
C'est un carton au box-office, alors qu'il n'assure qu'un second rôle. Avec Le cheik, c'est la gloire.
Son regard hypnotise les filles, toutes en sont dingues. Il est désormais sans cesse harcelé par une horde de fans qui gloussent et brandissent leur stylo pour des autographes à la moindre de ses apparitions.
Le premier "latin lover" est né, et le star-system aussi. Des jaloux le surnomment "Vaselino" pour la gomina avec laquelle il se tartine les cheveux.
Ces messieurs de la gent masculine ne pardonnent guère à un étranger, un métèque, de venir leur voler la vedette auprès des femmes, même s'ils l'adorent en tant qu'acteur.
Rudolph et natacha
Ambiguïté
Côté vie privée, il engrange moins de succès. Son premier mariage est rompu le soir même des noces : sa tendre épouse Jean Acker lui refuse sa chambre. Normal, elle est en réalité lesbienne.
Plus tard, il tombe fou amoureux d'une costumière, Natacha Rambova, une beauté froide qui n'hésite pas à l'accuser de découcher pour des amitiés plutôt masculines au moment d'entamer leur divorce.
La garce. Avec sa gueule poudrée, ses cheveux gominés et ses costumes dorés, la star paraît un tantinet efféminée et fait ricaner, mais c'est aussi cette ambiguïté sexuelle qui fait son succès.
Et ses déboires !
On l'accuse d'allumer les nanas sans jamais les consommer, on le traite de pervers, d'impuissant, et surtout de "pédé". Alors qu'il est en tournée pour promouvoir son dernier film, Le fils du cheik, un journaliste américain sous-entend que le beau Rital est homosexuel. Valentino est furieux ! Lui qui ne veut pas finir comme Oscar Wilde s'en défend et défie le journaliste d'enfiler des gants pour un combat de boxe.
Son sang latin... Il va voir ce qu'il va voir, ce scribouillard de torchons !
Le journaliste se défile, le duel n'a pas lieu.
Les révélations sur ses penchants sexuels n'ont pas raison de son succès.
La foule continue à faire la queue devant les cinémas pour voir Valentino au grand galop sur son cheval dans le désert.
C'est à cette période que le jeune trentenaire commence à se plaindre de maux d'estomac.
Il les attribue aux cachets dont il se bourre pour freiner sa calvitie naissante. Pas question, pour autant, d'arrêter de les avaler, car la beau gosse attitude, c'est sa marque de fabrique, la clef de son succès.
Sans un poil sur le caillou, il est foutu, pense-t-il.
Il se promet d'aller consulter, mais repousse toujours le moment par manque de temps. Il vient juste de divorcer de son dragon de Natacha, place à la vie de célibataire !
Les voyages, les palaces, les virées au volant de sa Bugatti, l'achèvement de la construction de sa villa luxueuse dans le Beverly Hills naissant... Rien n'est trop beau pour lui. Il consume ses dollars à la vitesse de l'éclair. Faut l'excuser, il n'a pas eu une enfance facile. Mais ce ne sont pas les fiestas qui font disparaître la bête qui lui bouffe l'estomac. Les douleurs s'accentuent, ses médecins n'y comprennent rien. Jusqu'à son hospitalisation le 15 août 1926.
Hystérie
Valentino refuse toute opération. Mais à 16 h 30, son mal s'aggrave. Son ulcère perforé doit être opéré d'urgence. À l'extérieur de l'hôpital, c'est le grand chambard tant ses fans sont secoués. Le lendemain matin, l'hôpital publie un communiqué rassurant, ce qui n'empêche pas ses admirateurs de continuer d'affluer devant l'établissement. Le personnel de l'hôpital ne sait plus que faire de toutes ces fleurs, ces gâteaux, ces cadeaux, et organise une grande distribution à tous les étages.
Deux mille coups de fil par jour et mille télégrammes. Les tabloïds de leur côté se déchaînent dans leurs unes : "Rudy affronte la mort en face", et même pire : "Rudy est mort". Le 20 août, tout le monde commence à être rassuré, ses constantes sont redevenues normales.
Mais le 21 août Valentino rechute ! Cette fois, c'est plus grave. Péritonite doublée d'une pleurésie. L'infection court avec d'autant plus de célérité que ce cher Fleming n'a pas encore découvert la pénicilline. L'Amérique prie, pleure, tremble en attendant les nouvelles. L'organisme de l'acteur n'arrive pas à combattre l'infection, il plonge dans un état semi-comateux, les médecins lui administrent de la morphine, c'est la fin. Il meurt le 22 août 1926 à midi. Rudolph Valentino, 31 ans, fauché en pleine jeunesse, au sommet de la gloire.
C'est impensable ! Il doit mourir dans l'arène, sur le champ de bataille, comme dans ses films, mais sûrement pas à l'hôpital. Le communiqué annonçant sa mort n'est même pas encore totalement rédigé que déjà le bouche-à-oreille provoque l'hystérie. La dépouille dans ses habits dorés est exposée à l'église Campbell, dans une salle décorée avec un piano à queue et des reliques de Napoléon.
Des milliers et des milliers de fans viennent s'assurer qu'il est bien mort. Pendant qu'on fait la queue devant les cinémas pour voir son dernier film Le fils du cheik, on fait en même temps la queue pour le voir mort. Une foule ivre de douleur erre dans les rues de New York, les femmes crient son nom avant de s'évanouir, des vitrines éclatent, ses fans sont en plein délire, la police a du mal à contenir les débordements... Le climat est apocalyptique ! Pire, des femmes se suicident juste après avoir appris la nouvelle, à New York, à Londres, pour le "retrouver". Même la mort de James Dean ou, plus tard, celle de Marilyn Monroe ne provoqueront pas tant d'émotion.
Mausolée
Ses funérailles ne seront pas celles d'un président ou d'un pape, mais carrément celles d'un pharaon. Cent mille personnes présentes pour la messe donnée à New York, pendant que tout Hollywood respecte deux minutes de silence. Quand il est inhumé le 7 septembre à Hollywood, ce sont cinq minutes de silence qui sont respectées. Jamais dans le coin ils n'avaient vu un tel parterre de people : Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks, Cecil B. De Mille, Mary Pickford, William Randolph Hearst...
Des funérailles dignes d'une grande production avec même un avion lâchant une pluie de pétales de rose au-dessus du mausolée presque royal. Grandiose. Une des icônes du muet est morte. Peut-être juste à temps. Car, un an plus tard, le cinéma devient parlant, et nombre de personnes pensent que Valentino n'y aurait pas survécu. En seulement huit ans de carrière et une quinzaine de films, il a réussi à marquer toute une génération, et bien au-delà des frontières américaines, et à s'imposer comme le séducteur par excellence, immortel pour les décennies suivantes.
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