-
Invention du Cinéma
Les travaux d'Eadweard Muybridge sur la décomposition du mouvement ont rapidement permis de faire des progrès dans le domaine de la photographie.
Ci dessus : Le galop de Daisy
Lorsqu'en 1894 Antoine Lumière découvre le Kinetoscope de Thomas A Edison, son enthousiasme est tel qu'il en fait part à ses fils Louis et Auguste dès son retour à Lyon. Le Kinetoscope permettait de visionner des films enregistrés par le kinetographe. Cependant, le visionnage était individuel.
Ci dessus : Le Kinetoscope
Les deux hommes commencent alors leurs recherches et s'inspirent des travaux d'Edison et d'Etienne Jules Marey qui avait mis au point en 1888 le chrono photographe; cet appareil avait la capacité de capter plusieurs images par seconde. Marey avait également amélioré le dispositif de Muybridge qui était alors très encombrant et compliqué, en créant le fusil photographique.
Ci dessus : Le fusil photographique
Le chrono photographe
C'est en 1895 que Louis Lumière invente le cinématographe. C'est le premier appareil capable d'assurer une projection.
Ci dessus : Les frères Lumière
Ci dessus : le cinématographe
Ci dessus : Affiche d'Auzolle pour le cinématographe Lumière 1896
C'est le 28 Décembre 1895 qu'a lieu la toute première projection publique dans le salon indien, au sous-sol du Grand Café, à Paris. Une douzaine de films sont alors projetés :
-
Place Bellecour à Lyon - La sortie des usines Lumière - Le congrès des photographes - Le goûter de bébé - La partie d'écarté - L'enfant et le chat - Promenade en mer - La démollition d'un mur - Les forgerons - Le maréchal Ferrant - L'arroseur arrosé - L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat
Les plus connus d'entre eux restent : La sortie des usines Lumière, L'arroseur arrosé et l'arrivée d'un train en gare de la Ciotat.
George Méliès proposa aux frères d'acheter leur invention mais ces derniers refusèrent. En effet, les frères Lumières considèraient que le cinématographe était une technique scientifique moderne et non un divertissement.
"Dès la fin de la séance, je faisais des offres à M. Lumière pour l'achat de l'un de ses appareils pour mon théâtre. Il refusa. J'avais été pourtant jusqu'à 10 000 francs, ce qui me semblait une somme énorme. M. Thomas, directeur du musée Grévin, obéissant à la même idée, lui offrait 20 000 francs, sans plus de résultats. Enfin M. Lallemand, directeur des Folies-Bergères, également présent, allait jusqu'à 50 000 francs. Peine perdue..."Extrait de l'interview de Méliès.
L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat
La sortie des usines Lumière
L'arroseur arrosé
Le public est rapidement conquis notamment par le réalisme des images. Dès 1896, le cinématographe est présenté un peu partout dans le monde. En effet, les frères Lumière décident de lancer une exploitation commerciale et industrielle de leur invention .
Un certain nombre d'appareils sont cités dans cet article, si vous désirez des détails techniques sur chacun d'eux, vous les trouverez dans la partie : Techniques
ARTICLE SENSTATIONNEL écrit par ERIN
sources : http://www.odysseeducinema.fr/invention.php
Crédits :
- Cinéma : La Grande Histoire du 7 ème art Larousse
votre commentaire -
-
Gisèle Casadesus dans les années 50© AFPGisèle Casadesus est une comédienne française née le 14 juin 1914.
Elle est la fille du compositeur et chef d'orchestre Henri Casadesus et de la harpiste Marie-Louise Beetz.
Elle épouse en 1934 le comédien Lucien Pascal (de son vrai nom Lucien Probst), avec lequel elle a quatre enfants : le compositeur et chef d'orchestre Jean-Claude Casadesus, la comédienne Martine Pascal, l'artiste plasticienne Béatrice Casadesus et le musicien Dominique Probst.
Elle est la grand-mère des acteurs Olivier Casadesus et Barbara Probst.
Une grande comédienne de théâtre et de cinéma, dont la carrière, le talent et la personnalité suscitent respect, admiration et affection.
« Invitée Coup de Coeur » de cette édition 2011, Gisèle Casadessus a notamment tourné avec Marcel L’Herbier, Henri Decoin, André Cayatte, Roger Vadim, Michel Deville, Claude Lelouch, Pascal Thomas, Brigitte Roüan, Jean Becker et Gilles Paquet-Brenner.
Les plus grands noms du cinéma français lui ont donné la réplique : Michel Simon, Louis Jouvet, Raimu, Louis de Funès, Jean-Louis Trintignant, Jean-Pierre Cassel, Romy Schneider, Michel Serrault, Jean Gabin et, plus récemment, Gérard Depardieu dans La Tête en friche et Kristin Scott-Thomas dans Elle s’appelait Sarah.
Biographie
Après un premier prix de comédie au Conservatoire national supérieur d'art dramatique à l'âge de vingt ans, elle entre à la Comédie-Française dont elle devient sociétaire le 1er janvier 1939, et où elle restera jusqu'au 31 décembre 1962. Elle est nommée sociétaire honoraire le 15 avril 1967.
Pierre Billon l'engage en 1943 pour le rôle de Clotilde de Grandlieu dans Vautrin d'après Honoré de Balzac aux côtés de Michel Simon et en 1946 pour le rôle de Marie dans L'Homme au chapeau rond aux côtés de Raimu.
En 1971, elle est la comtesse d'Eguzon dans La Belle Aventure, participe au Mouton enragé de Michel Deville, joue le rôle de Nicole Leguen, la femme de Jean Gabin, dans Verdict (1974) d'André Cayatte et la mère de Claude Jade dans Les Robots pensants (1976)
Encore avec Claude Jade, elle est Mamie Rose (1976) dans le téléfilm de Pierre Goutas et Catherine dans Un crime de notre temps (1977) de Gabriel Axel. Claude Lelouch l'engage en 1996 pour le rôle de Clara Blanc, mère de Bernard Tapie, dans Hommes, femmes, mode d'emploi. Dans Aïe (2000), elle est la mère d'André Dussollier. On la retrouve en 2005 dans la comédie de Valérie Lemercier, Palais Royal !. Elle est Margueritte (« avec deux t ») aux côtés de Gérard Depardieu dans le film de Jean Becker, La Tête en friche (2010).
Gisèle Casadesus est nommée au grade de commandeur de la Légion d'honneur en 1990. Elle est aussi officier de l'ordre des Arts et Lettres et grand croix de l'ordre national du Mérite. Elle a reçu un Molière d'honneur en 2003 pour l'ensemble de sa carrière.
En 2012 Gisèle Casadesus fête ses 98 ans, puis elle tourne sous la direction d'Aytl Jensen dans le film Le jeu de cette famille. Elle tient le rôle de Berthe, une gentille grand-mère. Dans ce film, elle joue aux côtés de Michel Galabru, Aytl Jensen, Anna Gaylor, Caroline Clerc...THEATRE - COMEDIE FRANCAISE
- 1934 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset, mise en scène Émile Fabre
- 1934 : La Brebis d'Edmond See, mise en scène Jean Debucourt
- 1934 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset
- 1934 : Le Mariage forcé de Molière, mise en scène Robert Manuel
- 1934 : Le Sourire du faune d'André Rivoire, mise en scène Pierre Bertin
- 1934 : Le Médecin malgré lui de Molière
- 1934 : Ruy Blas de Victor Hugo
- 1934 : La Belle aventure de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Étienne Rey
- 1934 : L'Amour veille de Gaston Arman de Caillavet et Robert de Flers
- 1934 : Tante Marie d'Anne Valray, mise en scène Charles Granval
- 1934 : Le Barbier de Séville de Beaumarchais
- 1935 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais
- 1935 : L'Impromptu de Versailles de Molière
- 1935 : Les Burgraves de Victor Hugo
- 1935 : L'Étourdi de Molière
- 1935 : L'Illustre théâtre de Jules Truffier, mise enn scène Pierre Bertin
- 1935 : Madame Quinze de Jean Sarment, mise en scène Émile Fabre
- 1935 : Sur la lisière d'un bois de Victor Hugo
- 1935 : Les Fourberies de Scapin de Molière
- 1935 : L'Arlésienne d'Alphonse Daudet
- 1935 : Paraître de Maurice Donnay
- 1936 : L'Embuscade d'Henry Kistemaeckers
- 1936 : Le Sang de Danton de Saint-Georges de Bouhélier, mise en scène Léon Bernard
- 1936 : Les Noces d'argent de Paul Géraldy
- 1936 : Le Chant du berceau de Gregorio et Maria Martinez Sierra, mise en scène Émile Fabre
- 1936 : Le Voyage à Biarritz de Jean Sarment, mise en scène André Brunot
- 1936 : Les Rivaux d'eux-mêmes de Pigault-Lebrun, mise en scène Jean Martinelli
- 1936 : Un caprice d'Alfred de Musset, mise en scène Maurice Escande
- 1936 : La Nouvelle idole de François de Curel
- 1936 : Bolivar de Jules Supervielle, musique Darius Milhaud, danse Serge Lifar, mise en scène Émile Fabre
- 1936 : Le Bon roi Dagobert d'André Rivoire
- 1936 : Martine de Jean-Jacques Bernard
- 1937 : Asmodée de François Mauriac, mise en scène Jacques Copeau
- 1937 : La Marche nuptiale d'Henry Bataille
- 1937 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Maurice Escande
- 1937 : Le Monde où l'on s'ennuie d'Édouard Pailleron
- 1937 : L'Impromptu de Versailles de Molière, mise en scène Pierre Dux
- 1937 : À quoi rêvent les jeunes filles d'Alfred de Musset, mise en scène Charles Granval
- 1937 : Les Corbeaux d'Henry Becque
- 1937 : Le Légataire universel de Jean-François Regnard, mise en scène Pierre Dux
- 1937 : L'Illusion comique de Pierre Corneille, mise en scène Louis Jouvet
- 1937 : Le Bonhomme jadis de Henri Murger
- 1937 : Le Dépit amoureux de Molière
- 1938 : La Seconde Surprise de l'amour de Marivaux, mise en scène Pierre Bertin
- 1938 : Tricolore de Pierre Lestringuez, musique Darius Milhaud mise en scène Louis Jouvet
- 1938 : Cantique des cantiques de Jean Giraudoux, mise en scène Louis Jouvet
- 1938 : Les Femmes savantes de Molière
- 1938 : La Dispute de Marivaux, mise en scène Jean Martinelli
- 1938 : Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène Labiche et Marc Michel, mise en scène Gaston Baty
- 1938 : Le Menteur de Pierre Corneille, mise en scène Pierre Bertin
- 1938 : La Coupe enchantée de Jean de La Fontaine et Champmeslé, mise en scène André Bacqué
- 1938 : Esther de Jean Racine, mise en scène Georges Le Roy
- 1939 : A souffert sous Ponce Pilate de Paul Raynal, mise en scène René Alexandre
- 1939 : Les Trois Henry de André Lang
- 1939 : Les affaires sont les affaires d'Octave Mirbeau
- 1939 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Pierre Dux
- 1939 : La Belle Aventure de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers, Étienne Rey
- 1940 : L'Âne de Buridan de Gaston Arman de Caillavet et Robert de Flers, mise en scène Pierre Bertin
- 1940 : Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Pierre Dux
- 1941 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène André Brunot
- 1941 : La Gageure imprévue de Michel-Jean Sedaine, mise en scène Pierre Bertin
- 1941 : Noé de André Obey, mise en scène Pierre Bertin
- 1941 : Le Beau Léandre de Théodore de Banville et Paul Siraudin, mise en scène Denis d'Inès
- 1941 : Tartuffe ou l'Imposteur de Molière, mise en scène Pierre Bertin
- 1942 : Le Cheval arabe de Julien Luchaire, mise en scène Jean Debucourt
- 1942 : La Paix chez soi de Georges Courteline
- 1942 : Le Distrait de Jean-François Regnard, mise en scène Jean Meyer
- 1942 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Jacques Copeau
- 1942 : La Gageure imprévue de Michel-Jean Sedaine, mise en scène Pierre Bertin
- 1943 : La Reine morte d'Henry de Montherlant, mise en scène Pierre Dux
- 1943 : Un jour de Francis Jammes
- 1943 : Le Barbier de Séville de Beaumarchais, mise en scène Pierre Dux
- 1943 : Le Sicilien ou l'Amour peintre de Molière, mise en scène Maurice Escande
- 1944 : Barberine d'Alfred de Musset, mise en scène Jean Meyer
- 1945 : Une visite de noces d'Alexandre Dumas fils
- 1945 : L'Avare de Molière, mise en scène Jean Meyer
- 1946 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jean Meyer
- 1946 : La Princesse d'Élide de Molière, mise en scène Georges Le Roy
- 1946 : Feu la mère de madame de Georges Feydeau, mise en scène Fernand Ledoux
- 1948 : L'Ami Fritz de Émile Erckmann et Alexandre Chatrian
- 1948 : L'Épreuve de Marivaux, mise en scène Julien Bertheau
- 1948 : Le Gendre de M. Poirier d'Émile Augier et Jules Sandeau
- 1949 : On ne saurait penser à tout d'Alfred de Musset, mise en scène Robert Manuel
- 1950 : La Belle aventure de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Étienne Rey, mise en scène Jean Debucourt
- 1950 : Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Maurice Escande
- 1951 : Sganarelle ou le Cocu imaginaire de Molière, mise en scène Jacques Clancy
- 1951 : Le Chevalier Canepin de Henri Duvernois, mise en scène Jacques Charon
- 1951 : Le Dindon de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer
- 1951 : L'Indigent de Charles Vildrac, mise en scène Georges Chamarat
- 1952 : La Coupe enchantée de Jean de La Fontaine et Champmeslé, mise en scène Jacques Clancy
- 1952 : Le Légataire universel de Jean-François Régnard, mise en scène Pierre Dux
- 1952 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Robert Manuel
- 1953 : Le Menteur de Pierre Corneille, mise en scène Denis d'Inès
- 1953 : Le Dépit amoureux de Molière, mise en scène Georges Chamarat
- 1953 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Maurice Escande
- 1954 : L'Épreuve de Marivaux, mise en scène Julien Bertheau
- 1954 : Le Menteur de Pierre Corneille, mise en scène Denis d'Ines
- 1955 : Est-il bon ? Est-il méchant ? de Denis Diderot, mise en scène Henri Rollan
- 1957 : La Bonne Mère de Florian, mise en scène Maurice Escande
- 1957 : L'Ours d'Anton Tchekhov, mise en scène André Falcon
- 1958 : Un ami de jeunesse d'Edmond See, mise en scène Denis d'Inès
- 1958 : La Maison de campagne de Florent Carton Dancourt, mise en scène Hélène Perdrière
- 1958 : On ne saurait penser à tout d'Alfred de Musset, mise en scène Robert Manuel
- 1958 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Pierre Dux
- 1959 : Les Trente Millions de Gladiator d'Eugène Labiche, mise en scène Jean Meyer
- 1960 : Chacun sa vérité de Luigi Pirandello, mise en scène Charles Dullin
- 1961 : On ne saurait penser à tout d'Alfred de Musset, mise en scène Robert Manuel
- 1962 : La Troupe du Roy de Molière, mise en scène Paul-Émile Deiber
- 1980 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, mise en scène Michel Fagadau
- 1990 : Tête de poulet de Spiro, lecture
- 2011 : Le Jubilé d'Agathe de Pascal Lainé, lecture, Studio-Théâtre de la Comédie-Française
Hors Comédie-Française
- Une petite qui voit grand de Germaine Acremant
- Boubouroche de Georges Courteline
- J'y suis j'y reste de Raymond Vincy et Jean Valmy
- Le Bal des voleurs de Jean Anouilh
- Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh
- Histoire de rire d'Armand Salacrou
- Une femme libre d'Armand Salacrou
- Monsieur chasse ! de Georges Feydeau
- Bonne chance Denis de Michel Duran
- Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc
- Caroline a disparu de Jean Valmy et André Haguet
- Les Œufs de l'autruche d'André Roussin
- Teddy and partner d'Yvan Noé
- Hyménée d'Édouard Bourdet
- Les Dix petits nègres d'Agatha Christie
- La Voyante d'André Roussin
- Le Chantier de Charles Tordjman
- 1965 : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, théâtre des Célestins
- 1967 : Lorsque l'enfant paraît d' André Roussin, mise en scène de l'auteur, théâtre Saint-Georges
- 1968 : La Courte Paille de Jean Meyer, mise en scène de l'auteur, tournée
- 1969 : Monsieur chasse ! de Georges Feydeau, mise en scène Alain Feydeau, Grand Théâtre de Limoges
- 1974 : Ce formidable bordel ! d'Eugène Ionesco, mise en scène Jacques Mauclair, théâtre des Célestins
- 1980 : Fin de partie de Samuel Beckett, mise en scène Guy Rétoré, théâtre de l'Est Parisien
- 1982 : Fin de partie de Samuel Beckett, mise en scène Guy Rétoré, théâtre Renaud-Barrault
- 1987 : Entre passions et prairie de Denise Bonal, mise en scène Guy Rétoré, théâtre de l'Est Parisien
- 1988 : Le Vallon d'Agatha Christie, mise en scène Simone Benmussa, théâtre Renaud-Barrault
- 1989 : Clair de terre de Daniel Besnehard, mise en scène Guy Rétoré, théâtre de l'Est parisien
- 1992 : Le Jugement dernier de Bernard-Henri Lévy, mise en scène Jean-Louis Martinelli, théâtre de l'Atelier
- 1993 : Le Retour en Touraine de Françoise Dorin, mise en scène Georges Wilson, théâtre de l'Œuvre
- 1995 : Savannah Bay de Marguerite Duras, mise en scène Jean-Claude Amyl, théâtre national de Chaillot
- 1997 : Le Bonheur à Romorantin de Jean-Claude Brisville, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Espace 44 Nantes
- 1999 : Savannah Bay de Marguerite Duras, mise en scène Jean-Claude Amyl, théâtre du Rond-Point, et en tournée jusqu'en 2001
- 2003 : À chacun sa vérité de Luigi Pirandello, mise en scène Bernard Murat, Centre national de création d'Orléans, théâtre Antoine
- 2005 : Richard III de William Shakespeare, mise en scène Didier Long, La Coursive La Rochelle
Filmographie
Cinéma
- 1934 : L'Aventurier de Marcel L'Herbier : Geneviève
- 1934 : Un soir à la Comédie Française de Léonce Perret - moyen métrage - Elle même
- 1943 : Graine au vent de Maurice Gleize : Germaine
- 1943 : Vautrin de Pierre Billon : Clotilde de Grandlieu
- 1944 : Coup de tête de René Le Hénaff : nadine
- 1945 : Paméla de Pierre de Hérain : Joséphine de Beauharnais
- 1946 : L'Homme au chapeau rond de Pierre Billon : Marie
- 1947 : Les Aventures de Casanova de Jean Boyer : Geneviève de Cerlin - Film tourné en deux époques -
- 1948 : Route sans issue de Jean Stelli : Simone Fournier
- 1948 : Entre onze heures et minuit d'Henri Decoin : Florence
- 1949 : Du Guesclin de Bernard de Latour : Jeanne, comtesse de Penthièvre
- 1974 : Verdict d'André Cayatte : Nicole Leguen, la femme diabétique du président du tribunal
- 1974 : Le Mouton enragé de Michel Deville
- 1976 : Un mari, c'est un mari de Serge Friedman : Le sénateur
- 1976 : Une femme fidèle de Roger Vadim : La comtesse de Lapalimmes
- 1977 : Un oursin dans la poche de Roger Vadim : La mère de Benjamin
- 1978 : Cinématon de Gérard Courant dans l'épisode 1990 : Elle même
- 1984 : Opéra des ombres, Berlioz 1864 de Georges Combes
- 1988 : Sweet lies de Nathalie Delon : Nemo
- 1988 : Un été d'orages de Charlotte Brandström : La grand-mère
- 1993 : Roulez jeunesse! de Jacques Fansten : Bernadette
- 1996 : Hommes, femmes, mode d'emploi de Claude Lelouch : Clara Blanc
- 1996 : Album de famille de Shéri Tsur - court métrage - Geneviève
- 1997 : Riches, belles, etc. de Bunny Schpoliansky
- 1997 : Post coïtum animal triste de Brigitte Roüan
- 1999 : Les Enfants du marais de Jean Becker : Mme Mercier
- 1999 : La Dilettante de Pascal Thomas : La bénévole de la mission
- 2000 : Aïe de Sophie Fillières : La mère de Robert
- 2001 : Deux vieilles dames et l'accordeur de Guillaume Canet - court métrage -
- 2001 : J'me souviens plus de Alain Doutey - court métrage - Rose
- 2002 : C'est le bouquet ! de Jeanne Labrune : La dame
- 2004 : Le Promeneur du Champ-de-Mars de Robert Guediguian : La sœur de Simone Picard
- 2005 : Palais Royal ! de Valérie Lemercier : Alma, la reine mère
- 2005 : Le Noël de Lily de Eric Nebot - court métrage - Lily
- 2005 : Travaux, on sait quand ça commence... de Brigitte Roüan
- 2006 : Le Grand Appartement de Pascal Thomas : Grand-mère Joséphine
- 2007 : Le 4e morceau de la femme coupée en trois de Laure Marsac : La vieille dame
- 2009 : Le Premier Cercle de Laurent Tuel : Mme Malakian
- 2009 : Kankant de François Grandjacques - court métrage -
- 2009 : L'Élégance du hérisson de Mona Achache : Mme de Broglie
- 2010 : Porteur d'hommes de Antarès Bassis - court métrage -
- 2010 : La Tête en friche de Jean Becker : Margueritte
- 2010 : Ces amours-là de Claude Lelouch : Ilva à 95 ans
- 2010 : Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner : Mamé
- 2011 : La vieille dame et le garçon de Gaël Cottat
- 2011 : Sous le figuier d'Anne-Marie Etienne
- 2012 : Le jeu de cette famille d'Aytl Jensen : Berthe
Télévision
- 1966 : Au théâtre ce soir : Trois garçons, une fille de Roger Ferdinand, mise en scène Jean Marchat, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
- 1967 : Au théâtre ce soir : Isabelle et le pélican de Marcel Franck, mise en scène Maurice Guillaud, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
- 1967 : Au théâtre ce soir : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
- 1969 : Au théâtre ce soir : Caroline a disparu de Jean Valmy et André Haguet, mise en scène Jacques-Henri Duval, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
- 1971 : Au théâtre ce soir : Une histoire de brigands de Jacques Deval, mise en scène Jacques Mauclair, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
- 1971 : Au théâtre ce soir : La Voyante d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
- 1971 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de Claude Barma, épisode : Maigret à l'école
- 1972 : Au théâtre ce soir : Une femme libre d'Armand Salacrou, mise en scène Jacques Mauclair, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
- 1974 : Valérie, de François Dupont-Midi
- 1975 : Au théâtre ce soir : La Rabouilleuse d'Émile Fabre d'après Honoré de Balzac, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Édouard VII
- 1976 : Le Collectionneur de cerveaux ou Les Robots pensants de Michel Subiela
- 1976 : Mamie Rose de Pierre Goutas
- 1978 : Les Amours sous la Révolution : Les Amants de Thermidor de Jean-Paul Carrère
- 1986 : Claire de Lazare Iglesis
- 1999 : P.J. (1 épisode)
- 1993 : Maigret : Maigret et les témoins récalcitrants de Michel Sibra
- 2001 : Docteur Sylvestre (1 épisode)
- 2005 : Mis en bouteille au château
- 2005 : Une femme d'honneur (1 épisode)
- 2008 : Marie-Octobre
- 2011 : Le Grand Restaurant II de Gérard Pullicino
Récompenses et nominations
- 1993 : Nomination au Molière de la comédienne dans un second rôle dans Le Jugement dernier
- 1994 : Nomination au Molière de la comédienne dans un second rôle dans le Retour en Touraine
- 2003 : Molière d'honneur
votre commentaire -
GASPARD ULLIEL
Biographie de Gaspard Ulliel
Gaspard Ulliel est né le 25 novembre 1984 à Boulogne-Billancourt.
Le petit Gaspard débute au cinéma à l'âge de 13 ans dans le téléfilm Une femme en blanc aux côtés de Sandrine Bonnaire. Scolarisé à l'Ecole Active Bilingue à Paris, il accepte malgré tout de jouer dans quelques courts-métrages.
En 2001, il fait une brève apparition dans Le Pacte des loups de Christophe Gans et se fait remarquer par Michel Blanc qui, en 2002, lui offre un rôle dans Embrassez qui vous voudrez. Le bac en poche, l'apprenti comédien caresse toujours l'espoir de devenir réalisateur. Il s'inscrit en section cinéma à l'université de Saint-Denis et suit les cours durant une année avant de tout plaquer.
En 2003, Gaspard Ulliel décroche son premier grand rôle grâce à André Téchiné dans Les égarés où il fait face avec brio à Emmanuelle Béart.
Avec ce rôle, il remporte le César du meilleur espoir masculin.
L'année suivante, alors qu'il n'a que 20 ans, il incarne l'amoureux d'Audrey Tautou dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet et s'affirme comme une valeur montante du cinéma français.
D'aucuns le comparent même au Delon des années 60, beau et lumineux, grave et mystérieux. Sa cicatrice sur la joue gauche, stigmate d'une morsure de chien, ajoute une touche rebelle sur un visage presque trop lisse.
En 2007, après avoir incarné Jacquou le Croquant pour Laurent Boutonnat, Hollywood le choisit pour jouer Hannibal Lecter jeune dans Les origines du mal de Peter Weber. Ce film marque peut être le début d'une belle carrière internationale.
Pendant deux ans, Gaspard Ulliel a partagé la vie de l'actrice Cécile Cassel avant de retrouver sa liberté et de se faire très discret sur ses aventures sentimentales.
Biographie :
Fils de stylistes, Gaspard débute sa carrière d'acteur dans un épisode
d’Une Femme en blanc avec Sandrine Bonnaire alors qu'il est encore au collège.
Carrière :
Cinéma :
En 1999, il tourne dans un court-métrage de Marina De Van, Alias, ensuite, il joue dans Julien l'apprenti aux côtés de Francis Huster puis il obtient en 2001 un petit rôle dans le film Le Pacte des loups de Christophe Gans.
Remarqué par Michel Blanc qui lui offre en 2002 un rôle dans son film Embrassez qui vous voudrez dans lequel il incarne un adolescent qui découvre l'amour et la sexualité. Cependant, il n'oublie pas qu'il voulait être réalisateur et entreprend donc des études de cinéma à l'université de Saint-Denis après le lycée, où il ne reste qu'une année et abandonne, déçu par le caractère trop théorique des cours.
Il participe tout de même à quelques stages d'été au Cours Florent, puis est choisi par André Téchiné pour jouer aux côtés d'Emmanuelle Béart dans Les Égarés. En 2004, il obtient le rôle de Manech dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, adaptation du roman le plus connu de Sébastien Japrisot.
En 2004, il tient le premier rôle dans Le Dernier Jour de Rodolphe Marconi avec Nicole Garcia, Mélanie Laurent, Alysson Paradis et Christophe Malavoy.
En 2005 et 2006, on peut l'apercevoir dans La Maison de Nina de Richard Dembo avec Agnès Jaoui et dans le segment de Paris je t'aime réalisé par Gus Van Sant.
En 2007, il participe à son premier projet de cinéma dit de « grand public » dans Jacquou le croquant de Laurent Boutonnat, adaptation cinématographique de la série à succès du même nom, elle-même adaptée du célèbre roman d'Eugène Le Roy.
Puis, contre toute attente, il décroche le rôle du jeune Hannibal Lecter dans le nouveau film de Peter Webber tiré du roman de Thomas Harris racontant la jeunesse d'Hannibal ainsi que son évolution vers le cannibalisme. Il s'agissait de son premier rôle en langue anglaise.
Mannequinat :
Acteur, il est néanmoins, autant, sinon plus connu pour ses participations aux campagnes publicitaires des marques de haute-couture, ou par sa présence régulière aux défilés de la fashion week à Paris.
Avec Kate Moss, il est le visage des sacs Longchamp.
Il est à présent le nouveau visage masculin de la marque Chanel pour la nouvelle fragrance de parfum de la marque dénommée Bleu De Chanel, dans un spot publicitaire tourné par Martin Scorsese à New York.
Récompenses et nominations :
Récompenses :
- (2003) pour son rôle dans Meilleur espoir masculinEmbrassez qui vous voudrez
- Révélation masculine (2004) pour son interprétation dans Les Égarés
- (2005) pour le rôle de Manech dans Meilleur espoir masculinUn long dimanche de fiançailles
Nominations :
- (2003) pour son rôle dans Meilleur espoir masculinEmbrassez qui vous voudrez
- Meilleur espoir masculin (2004) pour son rôle dans Les Égarés
le Film "les égarés" ... un film qui m'a marquée... excellent acteur, Gaspard Ulliel émouvant, tellement émouvant, cette histoire de rencontres dûes au hasard de la guerre, de l'exode....
(pour apprécier cette vidéo - il suffit de cliquer sur le logo central de RADIONOMY
colonne de gauche, afin de supprimer le fond sonore )
Filmographie :
2008 : Un barrage contre le Pacifique, de Rithy Panh
2008 : La Troisième partie du monde, de Eric Forestier
2007 : Hannibal Lecter : les origines du mal, de Peter Webber
2007 : Jacquou Le Croquant, de Laurent Boutonnat
2006 : Paris, je t'aime, de Olivier Assayas
2005 : La Maison de Nina, de Richard Dembo
2004 : Le Dernier jour, de Rodolphe Marconi
2004 : Un Long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet
2004 : Navarro (Série TV)
2004 : The Tulse Luper Suitcases, Part 2 : Vaux to the Sea, de Peter Greenaway
2003 : Les Egarés, de André Téchiné
2002 : Embrassez qui vous voudrez, de Michel Blanc
2001 : Le Pacte des loups, de Christophe Gans
1998 : Alias, de Marina De Van
1997 : Une femme en blanc (Série TV)Bientôt au cinéma dans : L'Art d'aimer
Derniers films ou séries TV sortis :
de Bertrand Tavernier - Sorti en salle en 2010
Rôle : Henri de Guise Acteur
Cette semaine au cinéma, trois films à aller voir les yeux fermés !
de Bertrand Tavernier (inspiré de la nouvelle éponyme de Madame de La Fayette) :
1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage…
Depuis son plus jeune âge, Marie de Mézières (Mélanie Thierry) aime Henri, Duc de Guise (Gaspard Ulliel), mais, contrainte par son père, elle épouse le Prince de Montpensier, bientôt appelé à la guerre contre les protestants.Une absence qui la laissera en compagnie de son précepteur, le Comte de Chabannes (Lambert Wilson)... Elle tente en vain d’y oublier sa passion pour Guise, mais devient malgré elle l’enjeu de passions rivales et violentes auxquelles vient aussi se mêler le Duc d’Anjou, futur Henri III.
La bande-annonce de La princesse de Montpensier:
de Laurent Tuel -Sorti en salle en 2009
Rôle : Anton Malakian Acteur
de Rithy Panh -Sorti en salle en 2009 Rôle : Joseph Acteur
2013
Selon le site Screendaily, le réalisateur Bertrand Bonello (L'Apollonide) réalisera prochainement un biopic sur le styliste français Yves Saint Laurent.
Le casting du film commence à se définir, et on apprend, que l'égérie du parfum Bleu de Chanel, aka Gaspard Ulliel, pourrait se glisser dans la peau du célèbre créateur. Le long-métrage devrait retracer les années les plus folles du roi de la haute couture, entre 1965 et 1976.
Le tournage devrait débuter au printemps prochain, presque en même temps qu'un autre biopic sur Saint Laurent, cette fois-ci sous la houlette de la société WY Productions.
Ces deux projets sont soutenus par Pierre Bergé, le président de la fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, celui même qui a partagé la vie du couturier durant cinquante années.
theatre
En 2012, l'acteur décroche l'un des deux rôles principaux dans la pièce
Que faire de Mister Sloane ? en compagnie de Charlotte De Turckheim.
BLEU DE CHANEL
C'est le dernier né des parfums Chanel pour homme. Un flacon bleu nuit, tout comme la publicité mise en scène par Martin Scorcese avec en vedette Gaspard Ulliel. Un hespéridé-boisé très pétillant qui révèle des facettes assez noires comme le flacon. Ce parfum est très envoutant.
Voici un aperçu glacé du dernier court métrage de Martin Scorcese pour la promotion du dernier parfum de Chanel.
Les scènes bleutées filmées dans l'hiver New Yorkais voient apparaître l'énigmatique Gaspard Ulliel dans un univers de gratte-ciel fantastique.
Ca fait froid dans le dos.Le plus séduisants des acteurs français représente la célèbre marque Chanel pour son nouveau parfum Bleu.
Rien qu'en regardant le teaser, on sent l'essence de ce mâle à la fois viril et tendre.La marque de luxe se lâche un peu puisque c'est le grand Martin Scorsese qui est à la réalisation de cette saga qui n'a pas fini de faire parler d'elle.
Au côté de Gaspard, on retrouve la belle Ingrid Schram insaisissable par la caméra du jeune acteur.
Bref encore une belle réussite signée Chanel. Cocoricco!Bleu de Chanel : les coulisses du making of avec Martin Scorcese et Gaspard Ulliel
Aujourd'hui, nous vous proposons de découvrir le making of du spot publicitaire Bleu de Chanel[/tagil], réalisé par Martin Scorcese.
Le grand réalisateur sublime parfaitement le nouveau visage de ce parfum pour hommes, qui n'est autre que Gaspard Ulliel. Pour celles qui souhaitent offrir la fragrance à leur cher et tendre, sachez que le précieux jus se distingue par son doux mélange d'agrumes, relevé de notes de baies de roses, de menthe poivrée, de gingembre, et de jasmin. Le flacon couleur bleu nuit est un clin d'oeil au cinéma, côté olfactif bien sûr.
En bande-son, vous reconnaitrez le tube [tagi]She Said Yeah du groupe légendaire les Rolling Stones. Dans les extraits, on peut voir l'acteur français tenter de séduire une jeune demoiselle (Ingrid Schram) avec sa caméra 16mm, ils jouent les rôles de Hector et Sofi.
Au sujet du réalisateur, Gaspard se dit ravi d'avoir pu collaborer avec lui, ce dernier déclare dans un anglais plus que parfait : "Il a son propre style, et sa façon de raconter des histoires. Dans cette publicité, on sent sa touche personnelle, dans les plans, les cadrages [...] Pour une publicité, c'est assez novateur, car en fait c'est plutôt un court-métrage."
Et le résultat, tout simplement splendide !
votre commentaire -
HISTOIRE DE LA WARNER BROS
(co-producteur et distributeur de Friends)
La plupart des séries produites par la Warner Bros - telles que Sherif fais-moi peur (Dukes of Hazzard), Urgences (E.R), les soeurs Gilmore (The Gilmore Girls), la série Batman ou encore plus recemment Cold Case- sont tournées au Warner Bros Studio Facilities (WBSF) situé en Californie dans la ville de Burbank entre les studios Disney et les studios Universal . Bien qu'ayant son action au coeur de Manhattan à New York, Friends n'échappe pas à la règle.
Histoire du Studio
Warner Bros Pictures fut crée par les quatre frères Warner en 1923: il s'agit d'Harry Warner (1881-1958), d'Albert Warner (1884-1967), de Sam Warner (1884-1927) et de Jack Warner (1892-1958).
Leur père, Benjamin Warner était un cordonnier juif polonais qui avait fuit la Pologne en 1883 pour d'abord vivre en Allemagne puis pour définitivement s'établir aux Etats-Unis à Baltimore. Les quatre frères Warner ayant toujours appris à travailler ensemble, vécurent à Youngstown dans l'Ohio. L'aventure cinématographique commença quand le frère ainé Harry décida de vendre au mont-de-piété le cheval de la famille pour acheter en 1904 un projecteur de cinéma de la marque Edison. Ainsi ce projecteur permit aux frères Warner de projeter de manière itinérante des films dans les petites villes de l'Ohio et de Pennsylvanie. Par la suite, ils décidèrent d'abandonner l'idée du cinéma itinérant pour créer un cinéma fixe à New Castle. En 1905 fut donc ouvert le "Cascade Theatre" avec des fauteuils empruntés au salon funéraire voisin.
Vu la difficulté croissante d'obtenir à bon prix de bons films à projeter, les frères Warner vendirent le "Cascade Theatre" pour 40 000 $. Ils se lancèrent dans la distribution de films à temps plein en incorporant la compagnie Edison. Ils quittèrent cette compagnie pour se lancer réellement dans la production cinématographique en créant un studio à St Louis dans une ancienne fonderie de fer. Les deux uniques films produits étaient tellement d'un budget moindre qu'ils en devenaient très difficiles à commercialiser. Ils décidèrent de s'implanter en Californie où le climat ensoleillé et l'absence de pluie rendait propice la production de films avec par conséquent des économies d'éclairage à la clé. Ainsi en 1923 fut crée Warner Bros Pictures.
En 1924, la première star du studio fut un chien. En effet, Rintintin fut la star de "Man from Hell's River" puis de 25 autres films de la Warner et ce, bien avant la célèbre série télé pour enfant.
En 1927, les frères Warner prirent un gros risque financier en pariant sur une toute nouvelle technologie: le film parlant. Ils produisirent "Le Chanteur de Jazz" avec Al Jolson, un succès mondial qui fit de la Warner, la véritable pionnière du film parlant.
En 1929, la Warner Bros rachète la First National Pictures qui avait produit de 1918 à 1923, neuf courts métrages et le fameux "The Kid" de Charlie Chaplin.
Dans les années 30 , la Warner se distingua par la production de nombreux films noirs avec des acteurs comme James Cagney et Humphrey Bogart. Accusée de glorifier le milieu du crime, la Warner se mit également à la production de nombreux films d'aventure comme le célèbre Robin des Bois.
Dans les années 30, vint l'ère du film d'animation au sein du studio sous la direction de Leon Schlesinger. Des films d'animation virent ainsi le jour avec des anciens de Disney à la réalisation comme Hugh Harman, Rudolf Ising, Jack King ou encore Friz Freleng. Mais c'est avec le très célèbre Tex Avery que les cartoons de la Warner commencèrent à se distinguer de la concurrence. Ainsi, les films d'animation étaient moins manichéens et tournés vers un public plus adulte que ceux de Disney. Bugs Bunny, Daffy Duck ou Droopy sont encore très fortement associés à l'image de la Warner.
Vint ensuite l'ère de la production télévisuelle, nouveau média en plein essor dans les années 60. La Warner signe dès cette époque jusqu'à nos jours des séries comme Friends evidemment mais aussi Shérif fais moi peur, Dallas, Wonder Woman, la caravane de L'étrange, Cold Case, Urgences, New York 911, Smallville, Les frères Scott, les Soprano, A la Mextérieurs témoignant de l'histoire cinématographique du studio (voir les photos ci-dessous).
Le studio en mai 2003 a procédé à la destruction de ses décors extérieurs utilisés pour le tournage de ses anciens westerns, trés peu rentables car plus ou trop peu utilisés de nos jours pour la production de films. Le Studio Universal a contrairement à la Warner décidé de les conserver, plus comme vestiges d'une histoire cinématographique révolue plutôt que pour la production réelle de films.aison Blanche, Tout le monde aime Raymond ou encore Band of Brothers ou Six feet under et Nip Tuck.
Parmi le catalogue des films Warner, on peut trouver des films comme Annie, Camelot, Casablanca, la série des Armes Fatales, Mad Max, la série des Rocky, Blade Runner, Giant, A l'est d'eden, la fureur de vivre, Orange Mecanique, Full Metal Jacket, Shining, Vol au dessus d'un nid de coucou, Heat, American Beauty, True Lies, Ocean's Eleven et bien d'autres encore...
En 1989, La Warner est rachetée pour 14 milliards de $ par le groupe Time puis fusionne avec AOL en janvier 2000 créant ainsi l'un des plus grands groupe mondiaux dans le domaine de la communication et de l'entertainment regroupant des entités comme Warner Bros Pictures et sa branche de cinéma indépendant, AOL, HBO, Time ou encore New Line Cinema.
Actuellement, le studio compte 34 sound stages (hangars uniformisés de couleur sable) et de nombreux décors
votre commentaire -
Faye Dunaway, née le 14 janvier 1941 à Bascom en Floride, est une actrice, productrice et scénariste américaine.
Elle commence sa carrière de comédienne au milieu des années 1960. L'immense succès du film Bonnie et Clyde en 1967 fait d'elle une star. Sex-symbol dans les années 1960 et 1970, elle joue les femmes froides et sensuelles, à poigne et névrosées, guettées par la déchéance dans des films comme L'Affaire Thomas Crown, Chinatown ainsi que Network pour lequel elle reçoit un oscar. Sa carrière, qui a connu des hauts et des bas (elle reçut un Razzie Awards dans la catégorie Pire actrice pour Maman très chère), est néanmoins qualifiée d'exceptionnelle par la critique de cinéma.
Considérée comme un « modèle de sophistication et de grâce intemporelle », elle est également connue pour son tempérament difficile. Au cours de sa carrière, elle a travaillé avec les plus grands acteurs sous la direction des plus fameux réalisateurs de sa génération. Les films qu'elle tourne dans les années 1970, de Little Big Man aux Yeux de Laura Mars font d'elle l'une des actrices les plus notables de cette décennie
Biographie de Faye DUNAWAY
Née le 14 janvier 1938 à Bascom, en Floride, Dorothy Faye Dunaway voyagera beaucoup durant son enfance : Utah, Allemagne, Floride… Son militaire de père ne lui ménage pas les déplacements. Peu importe, elle s'enrichit et semble prédestinée à devenir une étudiante modèle.
Alors qu'elle est élève de l'université de Floride, elle commence à fréquenter les planches, et interprète son premier rôle dans "Médée" au sein d'une troupe universitaire.
Devenu l'une des "Sorcières de Salem" avec l'Université de Boston, elle abandonne ses études et la bourse qui devait lui permettre de gagner Londres pour se joindre à la troupe du Lincoln Center. C'est là qu'Elia Kazan la rencontre et la dirige dans les pièces "Après la chute", d'Arthur Miller et "But for whom Charlie", de S. N. Behrman.
Après trois ans dans la troupe, et une petite carrière de “photo-model”, elle fait ses grands débuts au cinéma auprès d'Anthony Quinn dans Les détraqués, une comédie d'Elliot Silverstein. Il ne lui faudra pas attendre longtemps avant d'atteindre des sommets : son rôle de Bonnie Parker dans Bonnie & Clyde (qui lui vaut une première nomination aux Oscars), celui d'une enquêtrice acharnée et amoureuse dans L'affaire Thomas Crown.
Au fil des films, celle qui sait si bien exprimer les failles et les gouffres de la femme moderne, se montrera aussi à l'aise dans des productions hollywoodiennes que dans des films d'auteur, comme en témoigne sa filmographie.
Dans les années 80, l'étoile se fait moins brillante, mais l'actrice ne cesse de tourner.
De téléfilms en séries et en films de seconde catégorie, elle suit son bonhomme de chemin, et on la retrouve finalement, au début des années 90, chez Kusturica (Arizona dream), dans le premier film de Kevin Spacey, Albino alligator, et dans le Jeanne d'Arc de Luc Besson.
Fait assez unique, Faye Dunaway figure dans Thomas Crown, remake du film qui avait fait d'elle une star. Elle a fait paraître, il y a quelques années, ses mémoires sous le titre "Looking for Gatsby".
Faye DUNAWAY a participé à 52 films
1966 - Les détraqués (Silverstein)
1967 - Que vienne la nuit (Otto Preminger)
1967 - The Extraordinary Seaman (John Frankenheimer)
1967 - Bonnie and Clyde (Arthur Penn)
1968 - L'affaire Thomas Crown (Norman Jewison)
1969 - Le temps des amants (De Sica) 1969 - L'arrangement (Elia Kazan)
1969 - Little big man (Arthur Penn)
1970 - Portrait d'une enfant déchue (Jerry Schatzberg)
1971 - Doc Holliday (Perry)
1971 - La maison sous les arbres (René Clément)
1972 - L'or noir de l'Oklahoma (Kramer)
1973 - Les Trois Mousquetaires (Richard Lester)
1974 - Chinatown (Roman Polanski) 1974 - La tour infernale (John Guillermin)
1975 - Les trois jours du Condor (Sydney Pollack)
1974 - On l'appelait Milady (Richard Lester)
1976 - Network, main basse sur la télévision (Sidney Lumet)
1976 - Le voyage des damnés (Stuart Rosenberg)
1978 - Les Yeux de Laura Mars (Irvin Kershner)
1979 - Le champion (Franco Zeffirelli)
1980 - De plein fouet (Brian G. Hutton)
1981 - Maman très chère (Perry)
1983 - The Wicked Lady (Winner)
1983 - Duet for One (O'Neill)
1984 - Supergirl (Jeannot Swarc)
1984 - Ordeal by Innocence (D. Davis)
1987 - Barfly (Barbet Schroeder)
1988 - Midnight Crossing (Halzberg)
1988 - Burning Secret (Andrew Birkin)
1989 - Frames from the Edge (Maben)
1989 - Bandini (Deruddere)
1989 - In una notte di chiaro di luna (Wertmüller)
1990 - La servante écarlate (Volker Schlöndorff)
1990 - Scorchers (Beaird)
1992 - Arizona Dream (Emir Kusturica) 1
1992 - Double Edge (Amos Kollek)
1995 - Don Juan DeMarco (Jeremy Leven)
1995 - Dunston Panique au palace (Kwapis)
1995 - Drunks (Cohn)
1996 - Albino Alligator (Kevin Spacey)
1996 - L'Héritage de la haine (James Foley)
1996 - En brazos de la mujer madura (Lombardero)
1996 - The Twilight of the Golds (Marks)
1999 - Jeanne d'Arc (Luc Besson)
1999 - Thomas Crown (John McTiernan)
1999 - Love Lies Bleeding (Tannen)
1999 - Stanley's Gig (Lazard)
2000 - The Yards (James Gray)
2002 - Les Lois de l'attraction (Roger Avary)
2002 - The Bahama Triangle (Kevin O'Connor)
2005 - Ghosts Never Sleep (Steve Freedman)
SOURCES : Wikipedia - et http://www.cinemapassion.com/filmographie-actrice-Faye%20DUNAWAY-494.html
Naissance 4 janvier 1941 (Bascorn, Floride - Etats-Unis)Avec un père militaire, Faye Dunaway s'est souvent déplacée au cours de sa jeunesse. Studieuse, elle intègre l'université de Floride et commence à fréquenter les planches en décrochant un rôle dans Médée au sein de la troupe universitaire.Elle déménage de nouveau, et se retrouve à l'université de Boston, où elle interprète une des Sorcières de Salem. Trouvant sa véritable vocation, elle abandonne ses études et en 1962 décide de prendre des cours de théâtre à l'American National Theater and Academy, pour ensuite intégrer la Troupe du Lincoln Center. Elia Kazan la remarque et lui offre des rôles dans des différentes pièces :Sa première apparition au cinéma date de 1967, dans The Happening d'Elliot Silverstein, aux côtés d'Anthony Quinn. La gloire vient rapidement, lorsque la même année elle accepte le rôle de Bonnie, qui devenait revenir à Jane Fonda, dans Bonnie and Clyde d'Arthur Penn, et offre une très belle inteprétation aux côtés de Warren Beatty. Ce rôle lui permettra une première nomination aux Oscars en 1968.A partir de ce moment, Faye Dunaway travaille avec les plus grands, tant réalisateurs qu'acteurs : Norman Jewison et Steve McQueen dans L'Affaire Thomas Crown, Elia Kazan , Kirk Douglas et Deborah Kerr pour L'Arrangement, ainsi que Dustin Hoffman dans Little Big Man d'Arthur Penn .Parlant couramment le français et ayant un fort potentiel dramatique, René Clément fait appel à elle en 1970 pour La Maison sous les arbres, dont l'histoire se déroule à Paris. Le film sera présenté hors-compétition au Festival de Cannes. De retour aux Etats-Unis, on la retrouve à l'affiche de grands films hollywoodiens : Chinatown de Roman Polanski, pour lequel elle sera de nouveau nommée aux Oscars,et La Tour infernale où elle retrouve Steve McQueen .Sa consécration est à son apogée lorsqu'elle reçoit enfin le Golden Globes et l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle de journaliste ambitieuse dans Network, main basse sur la télévision de Sidney Lumet.
Mais le monde hollywoodien est impitoyable, et les années 80 sont loin d'être aussi glorieuses pour Faye Dunaway. Malgré des films notables, tels que Les Yeux de Laura Mars en 1980, Maman très chère dans lequel elle incarnait l'actrice Joan Crawford (Faye Dunaway reçut pourtant à l'époque le Razzia de la pire actrice pour ce rôle) et Barfly aux côtés de Mickey Rourke, l'actrice ne touche pas le public.C'est en 1993 qu'elle retrouve les honneurs avec la comédie dramatique d'Emir Kusturica, Arizona Dream, où elle donne la réplique à Lili Taylor et Johnny Depp, acteur qu'elle retrouvera deux ans plus tard dans Don Juan DeMarco, avec aussi Marlon Brando au générique. La même année, Kevin Spacey lui offre un des rôles principaux de son premier film, Albino alligator, et elle reçoit un nouveau Golden Globes pour son rôle dans le téléfilm Anatomie d'un top model, dont la vedette était tenue par Angelina Jolie. Clin d'oeil intemporel, elle apparaît rapidement en psychiatre dans Thomas Crown, remake d'un de ses plus grands films tourné au début de sa carrière.Elle se glisse ensuite dans la peau de Yolande d'Aragon, dans la superproduction de Luc Besson, Jeanne d'Arc. L'année 2000 est prolifique pour Faye Dunaway qui s'envole à Cannes pour la présentation en compétition de The Yards, et passe derrière la caméra pour la première fois en réalisant un court-métrage, The Yellow Bird, pour lequel elle endosse les casquettes d'actrice, productrice et scénariste. Loin des premiers rôles qu'elle tenait auparavant, on la remarque néanmoins en 2003 dans Les Lois de l'attraction, en mère accro du Xanac et de l'alcool, qui préfère ignorer l'homosexualité de son fils.Ses premiers pas à l'écran
- The Happening
1967
- Que vienne la nuit
1967
- Bonnie and Clyde
1967
- Le Temps des amants
1968
Ses meilleurs films et séries TV
- Le Champion
1979
- Network, main basse sur la télévision
1976
- Little Big Man
1970
- Chinatown
1974
votre commentaire - The Happening
-
-
Dame Elizabeth Rosemond Taylor, communément appelée Liz Taylor, est une actrice britannico-américaine, née le 27 février 1932 à Londres, dans le quartier d'Hampstead, et morte le 23 mars 2011 à Los Angeles.
Elle commence sa carrière à l’âge de dix ans et rencontre aussitôt le succès en tournant dans des films tels que Fidèle Lassie, le mélodrame Le Grand National (qui lui vaut son premier triomphe personnel) réalisé par le directeur favori de Greta Garbo, Clarence Brown, Les Quatre Filles du docteur March mis en scène par Mervyn LeRoy (qui révéla Lana Turner), la comédie Le Père de la mariée de Vincente Minnelli et sa suite… Une place au soleil et Géant, les deux de George Stevens avec respectivement Montgomery Clift, James Dean et Rock Hudson, lui ouvrent, en 1956, les portes de l’immortalité.
Étoile d’Hollywood dans les années 1950 et 1960, elle reçoit deux Oscars pour ses rôles dans La Vénus au vison et Qui a peur de Virginia Woolf ?. Ses autres grands succès incluent La Chatte sur un toit brûlant, Soudain l’été dernier ainsi que Cléopâtre et La Mégère apprivoisée.
Plus rare sur grand écran à partir des années 1970 en raison de sa santé précaire (et de l’insuccès de ses films dès la fin des années 1960), Elizabeth Taylor se consacre à la lutte contre le SIDA avant même le décès de son ami Rock Hudson en 1985.
En 1999, l’American Film Institute distingue Elizabeth Taylor comme la septième plus grande actrice de tous les temps dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars.
Elizabeth Taylor naît le 27 février 1932 à Hampstead, situé en Angleterre dans la banlieue cossue de Londres, avec la nationalité britannique, de parents tous deux américains et originaires de Kansas City (Missouri). Elle est la seconde enfant de l'actrice Sara Viola Warmbrodt (de son nom de scène Sara Sothern, 1895–1994) et de Francis Taylor (1897–1968), propriétaire d'une galerie d'art. Elle grandit au 8 Wildwood Road d'Hampstead Garden Suburb auprès de ses parents et de son frère aîné Howard Taylor
(né en 1929).
Ses deux prénoms, Elizabeth et Rosemond lui ont été donnés en l'honneur de sa grand-mère paternelle Elizabeth Mary (Rosemond).
Le colonel Victor Cazalet, un des meilleurs amis de la famille, a beaucoup d'influence sur cette dernière. Riche et bien introduit, membre du Parlement et proche de Winston Churchill, il est un passionné d'art et de théâtre. Il persuade les Taylor de s'établir définitivement au Royaume Uni. Adepte de Science chrétienne, ses liens avec la famille sont également d'ordre religieux. Il devient le parrain d'Elizabeth et entraîne la famille sur le chemin de sa propre obédience.
Le biographe Alexander Walker suggère qu'il « est probable que la conversion d'Elizabeth à la religion juive, et son long engagement à la cause d'Israël, a pour origine la vision sympathique qu'elle en a eu chez elle au cours de ces années formatrices. ».
Walter note que Cazalet était un propagandiste actif pour un État hébreu et sa mère a milité activement au sein de groupements caritatifs avec des collecteurs de fonds en faveur du sionisme. Elle se souvient de l'influence de Cazalet sur sa fille en ces termes: « Victor s'assit sur le lit et prit Elizabeth dans ses bras tout en lui parlant de Dieu. Ses grands yeux sombres scrutaient son visage, s'imprégnant de chaque parole, croyant et comprenant [ce qu'il lui disait] p. 14 ».
Peu avant le début de la Deuxième guerre mondiale, fuyant les hostilités, les parents d'Elizabeth décident de rentrer aux États-Unis. Sara part la première avec les enfants. Elle débarque à New York au mois d'avril 1939 .
Le père, resté momentanément à Londres pour emballer les œuvres d'art de son magasin, arrive à son tour au mois de novembre. La famille choisit de s'établir à Los Angeles, Californie, ville dont Sara est originaire et où elle possède de la famille. Francis Taylor y ouvre une galerie où il expose les peintures qu'il a rapportées du Royaume Uni. Son magasin attire rapidement de nombreuses célébrités du tout-Hollywood. D'après Walter, la galerie « ouvre grand les portes aux Taylor, leur donnant accès à la société argentée et prestigieuse » du cinéma hollywoodien. Elizabeth découvre le milieu du cinéma lorsque sa mère la présente aux studios de Hollywood.
Elizabeth bénéficie de la double nationalité. Américaine par ses parents, elle est aussi citoyenne britannique par le fait d'être née sur le sol du Royaume Uni.
Elizabeth Taylor et la religion :
Lors de sa venue à Hollywood, la jeune femme n’était pas croyante. Néanmoins, lorsqu’elle commence à fréquenter Conrad Hilton, son premier mari, elle se convertit au catholicisme.
Début 1959, elle se convertit au Temple Israël à Hollywood, au grand désespoir de ses parents, et reçoit le nom hébreu de Elisheba Rachel. Dans son autobiographie Elizabeth Takes Off, elle déclare que « ça n’a absolument rien à voir avec mon passé. Mes deux maris Mike Todd et Eddie Fisher étaient tous les deux juifs, mais j’avais voulu le devenir avant. ».
Cependant la passion qu’elle a pour cette religion diminue rapidement, et elle n’est allée qu’une fois à la synagogue, sans jamais renoncer pour autant à porter sa croix. Des années plus tard, elle commence à s’intéresser à la spiritualité, à Dieu et à la prière.
En 1998, elle participe à une session de 200 dollars US à 300 dollars US du Centre de la Kabbale].Ce mouvement spirituel repose principalement sur la lecture du Zohar, dont une version originale reliée en vingt-trois volumes est vendue par le centre. Cette pratique est fortement contestée par de nombreux rabbins qui y voient non seulement une appropriation mercantile de leur patrimoine culturel mais également une dérive sectaire. Comme Elizabeth Taylor, de nombreuses stars ont affirmé leur appartenance à ce mouvement comme Madonna, Tippi Hedren ou Demi Moore.
Mariages :
Mis à part sa longue « amitié amoureuse » avec l’acteur Montgomery Clift mais sans lendemain en raison de l’homosexualité de l’acteur, Elizabeth Taylor est mariée huit fois avec sept hommes différents :
du 6 mai 1950 au 29 juin 1951, avec Conrad Nicholson Hilton Jr. (1926-1969) dit Nicky Hilton, héritier de la chaîne des hôtels Hilton et directeur de la TWA. Leur union n'est pas heureuse et se solde par un divorce au bout de neuf mois.
du 21 février 1952 au 26 janvier 1957, avec l’acteur Michael Wilding (1912-1979) qui est son aîné de 20 ans.
du 2 février 1957 au 22 mars 1958, avec le producteur Michael Todd (1909-1958) dit Mike Todd. seule de ses unions à ne pas s’être conclue par un divorce leur idylle prend fin avec la mort du producteur.
du 12 mai 1959 au 6 mars 1964, avec le chanteur Eddie Fisher meilleur ami de Todd et consolateur de la veuve éplorée. Leur idylle alors que Fisher est encore marié à Debbie Reynolds crée un scandale dans l'Amérique puritaine de l'époque. Elizabeth le quitte lorsqu'elle entame une liaison avec Richard Burton.
du 15 mars 1964 au 26 juin 1974, avec Richard Burton (premier mariage). Richard Burton joue au théâtre à Toronto. Elizabeth et lui viennent d’obtenir leur divorce respectif du Mexique, un papier que ne voudront pas reconnaître les autorités à Toronto, qui refusent donc au célèbre couple le droit de se marier sur leur territoire.
Un avocat appelle alors le Ritz Carlton, à Montréal, où Elizabeth Taylor et Richard Burton ont décidé de venir se marier puisqu’au Québec, les lois sont moins sévères. En toute discrétion, ils se disent oui une première fois, dans le salon royal de l’hôtel Ritz Carlton, à Montréal. Minée par le fait qu'elle n'obtient aucun rôle, elle devient boulimique et prend du poids. Elle divorce au bout de dix ans de mariage.
du 10 octobre 1975 au 29 juillet 1976, avec Richard Burton (second mariage).
Seize mois après avoir divorcé, ils se remarient en privé à Kasane, Botswana mais se séparent rapidement et divorcent à nouveau en 1976. Burton est opposé à l'image qu'on se fait de sa beauté.
Il admet volontiers qu'elle a « des yeux magnifiques » mais que « [l'apellation] de plus belle femme au monde est un non sens. Elle a... un double menton, une poitrine volumineuse, est plutôt courte sur pattes ».
En 1976 il déclare que, lors de leur première rencontre, « elle était incontestablement splendide. Je n'ai pas d'autre mot pour décrire cette combinaison de plénitude, de frugalité, d'abondance, de minceur. Elle était somptueuse. Elle était d'une grande générosité. En bref, elle était superbe »
du 4 décembre 1976 au 7 novembre 1982, avec le sénateur John Warner (né en 1927) Comme pour Burton, l'actrice s'imaginait qu'être la femme d'un sénateur républicain la ferait connaître. Peine perdue. Elle est admise pour une dépression à la Betty Ford Clinic.
du 6 octobre 1991 au 31 octobre 1996, avec l’ouvrier en bâtiment Larry Fortensky qu'elle a rencontré à l'occasion d'une deuxième cure de désintoxication à la Betty Ford Clinic. Ils se marient au Ranch de Neverland, la résidence de Michael Jackson.
En 2010, un neuvième mariage avait été évoqué avec l'agent et compagnon de la comédienne depuis quelques années, Jason Winters, de presque trente ans son cadet. Elle déclare à la journaliste Liz Smith « Jason Winters est l'un des hommes les plus merveilleux que j'ai jamais connu et c'est la raison pour laquelle je l'aime. Il nous a acheté la plus belle maison d'Hawaï et nous nous y rendons le plus souvent possible ». Taylor et Winters ont été aperçus fêtant l'Independence Day sur un yacht à Santa Monica, Californie.
Lorsqu'on lui demande pourquoi elle a épousé tant d'hommes, elle répond: « Je ne sais pas, chéri. Cela chasse sûrement le démon qui est en moi » mais en fait, la réalité est toute autre: Elizabeth Taylor n'a jamais été heureuse.
Amants :
C. David Heymann, dans son livre Liz : La biographie non autorisée d’Elizabeth Taylor, dresse la liste des amants de la belle actrice, grande séductrice de l’écran dotée d’une vitalité extraordinaire (en témoigne sa résistance à ses problèmes de santé et à ses abus divers).
Outre ses amitiés amoureuses avec les plus célèbres homosexuels d’Hollywood (Montgomery Clift, Rock Hudson...) et ses liaisons déjà citées avec les réalisateurs Stanley Donen et Richard Brooks et avec l’acteur George Hamilton, le biographe détaille (de façon parfois choquante) les passades de Taylor, avec les acteurs Peter Lawford, Victor Mature, et le chanteur et acteur Frank Sinatra parmi les plus connus de ses amants.
Elisabeth était une mère aimante, protectrice pour tous ses enfants.
Une Femme maternelle comme beaucoup de Mamans dans le monde.
Très attentive, généreuse.
Enfants :
De ses différentes unions, Elizabeth Taylor a eu plusieurs enfants :
- avec Michael Wilding :
- avec Michael Todd :
- avec Richard Burton:
- Une fille adoptive, Maria Burton (née le 1er août 1961, adoptée en 1964). Les démarches d'adoption ont été faites à l'époque où Elizabeth Taylor était mariée à Eddie Fisher mais ont abouti lorsque l'actrice eut épousé Burton.
Elizabeth Taylor est grand-mère pour la première fois en 1971, à l'âge de 39 ans. À la fin de sa vie, elle est la grand-mère de dix-petits enfants et arrière-grand-mère de quatre.
Tous étaient présents lors de son décès.
SOURCES : WIKIPEDIA -
http://fr.wikipedia.org/wiki/Elizabeth_Taylor
votre commentaire -
Jamais huit sans neuf (sang neuf ?)... Selon le tabloïd américain Us Weekly, la divine Elizabeth Taylor , âgée de 78 ans,va se marier pour la neuvième fois... avec un jeune homme de 49 ans.
Définitivement femme «cougar», la mythique actrice aux yeux violets s'offre par ailleurs un mariage mixte. Un événement pas si fréquent chez les people en Amérique.
Jason Winter, le fringant élu, par ailleurs nouveau manager de Janet Jackson, travaillerait selon le journal américain pour «Sterling Winters management», une société de production d'artistes. Le couple aurait déjà confirmé l'heureuse nouvelle.
En couple depuis plusieurs années
«Leur amour n'est pas secret», aurait affirmé une source proche des deux tourtereaux, qui assure que ce mariage est planifié depuis des années. L'agence Getty possède par ailleurs des photos du couple sur tapis rouge datant de 2007.
«Jason est l'un des hommes les plus merveilleux que j'ai connu et je l'aime», avait confié la légende du cinéma hollywoodien à la journaliste Liz Smith en 2007.
Liz Taylor qui affiche une carrière de quatre décennies, a raflé deux fois l'Oscar de la meilleur actrice et s'est mariée deux fois avec l'acteur Richard Burton, semble pourtant toujours aussi fleur bleue. «Jason nous a acheté une magnifique maison à Hawaï et nous nous y rendons aussi souvent que possible.» «La Cléopâtre» de la 20th Century Fox (1963) n'a pas fini de faire des ravages.
Une carrière exceptionnelle (à découvrir en images en cliquant ici)
C’est sa mère, Sara Taylor, qui l’a poussée dans le milieu du cinéma. En 1941, elle tourne son premier film There’s One Born Every Minute mais les studios Universal ne croient pas en cette actrice enfant “au regard d’adulte“. Puis en 1943, Elizabeth joue dans Fidèle Lassie. Mais c’est le film Le Grand National qui lui donne son premier grand rôle. En 1946, Elizabeth obtient le premier rôle dans Le Courage de Lassie (Courage of Lassie), puis elle joue l’une des Quatres Filles du Docteur March. Liz, qui a souvent joué dans des comédies familiales, passe rapidement à des rôles d’adultes car elle grandit vite et sa beauté devient évidente. C’est à l’âge de seize ans qu’elle joue dans le film Guet-apens aux côtés de Robert Taylor, dont elle sera l’épouse. En 1951, la jeune actrice rencontre son meilleur ami, Montgomery Clift sur le tournage de Une Place au Soleil. Par la suite, elle enchaîne plusieurs superproductions, notamment Géant et L’Arbre de Vie.
Elizabeth Taylor acquiert son premier Oscar de la meilleure actrice en 1961. Deux ans plus tard, c’est la consécration. Elle interprète Cléopâtre dans le film éponyme. C’est un véritable succès et elle devient l’actrice la mieux payée du cinéma. Son deuxième oscar lui est décerné pour sa prestation dans le film Qui a peur de Virginia Woolf?.
Sa carrière ne s’arrête pas là puisqu’elle participe à de nombreux films comme La Mégère apprivoisée, Reflets dans un oeil d’or, Les Noces de cendre, Victoire à Entebbé, Le Miroir se brisa, L’Oiseau Bleu, ou encore Les Pierrafeu, sorti en 1994 et qui sera son dernier et plus mauvais film.
Elizabeth Taylor a également une belle carrière sur le petit écran. Elle participe aux séries télévisées Hopital Central, La Force du Destin, à la saga Nord et Sud, et elle prête même sa voix à Maggie dans Les Simpsons (série qui lui a aussi créé son propre personnage).
Liz Taylor, une femme au grand cœur
Liz Taylor n’est pas seulement une grande actrice. C’est aussi une femme téméraire et engagée. Après le décès de son ami Rock Hudson, mort du sida, Liz consacre énormément de temps à communiquer sur cette maladie et à collecter des fonds pour la lutte contre le sida. En 1991, elle fonde même The Elizabeth Taylor AIDS Foundation destiné à recueillir des dons. Elle est présente dans bons nombres d’évènements pour la lutte contre le sida, comme les soirées organisées au Festival de Cannes tous les ans (voir ici).
Elizabeth Taylor reçoit des récompenses pour ses activités caritatives. Hormis ceux-ci et ses Oscars, ce ne sont pas les seules récompenses qu’elle gagne. Rien qu’en France, Jack Lang lui remet les insignes de commandeur des Arts et des Lettres en 1985 (voir la vidéo ici), et en 1987 elle est décorée de la Légion d’Honneur par François Mitterrand.
Ses époux, ses amants, ses amis
En ce qui concerne sa vie privée, Elizabeth Taylor est connue pour ses nombreuses relations amoureuses. Elle a été mariée huit fois avec sept hommes différents. Elle a épousé deux fois l’acteur Richard Burton, avant de divorcer deux fois de lui (en 1974 puis en 1976). Elle se marie pour la première fois en 1950 avec Nicky Hilton, et pour la dernière fois en 1991 avec Larry Fortensky, de qui elle divorcera 5 ans plus tard. Son dernier compagnon aura été Jason Winters, un petit jeune de trente ans de moins qu’elle. De ses unions, elle a eu quatre enfants. En dehors de ses mariages, Elizabeth a également eu des liaisons, avec George Hamilton ou Frank Sinatra par exemple.
Liz Taylor est une femme qui a bon nombre d’amis. Parmi eux, se trouvent Montgomery Clift (à qui elle sauva la vie), James Dean ou encore Michael Jackson dont elle était très proche. En 1989, elle remet un prix à ce dernier aux Heritage Awards. Pour voir la vidéo, cliquez ici. A l’occasion des 65 ans de l’actrice, le Roi de la Pop a chanté Elizabeth I love you, qu’il a composé spécialement pour elle (voir la prestation de Michael Jackson ici).
Nous disons donc au revoir à une grande actrice, à une femme extraordinaire, à une légende intemporelle.
Pour voir les images de cette étoile d’Hollywood, cliquez ici.
Sur ce thème : liz taylor
votre commentaire -
Al Pacino est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain né le 25 avril 1940 à New York aux États-Unis. Il est connu pour ses rôles de Michael Corleone dans Le Parrain (et ses deux suites Le Parrain 2 et Le Parrain 3), de Frank Serpico dans Serpico et de Tony Montana dans Scarface. Il a également tenu le rôle de Carlito Brigante dans L'Impasse, de Sonny Wortzik dans Un après-midi de chien, du Lieutenant Colonel Frank Slade dans Le Temps d'un week-end (pour lequel il a gagné l'Oscar du meilleur acteur en 1992, après 7 nominations), et du Lieutenant Vincent Hanna dans Heat, dans lequel il fait un face-à-face qui fera date avec Robert de Niro.
Al Pacino est né à East Harlem, dans le quartier de Manhattan, à New York. Il est le fils de parents italo-américains, Rose (née Gerardi) et Salvatore Alfredo Pacino, qui divorcent quand il a deux ans. Sa mère déménage dans le South Bronx, pour vivre chez ses parents, Kate et James Gerardi, originaires de Corleone, en Sicile. Son père part en Californie et ouvre son propre restaurant. Al Pacino entre plus tard à la High School of Performing Arts, fréquentée également par Robert De Niro. Quand il découvrit l'enseignement des principes du jeu d'acteur selon Stanislavski (« La Méthode »), il le trouva terriblement barbant. Il n'y resta que deux ans, car l'argent vint à manquer et le besoin de trouver un travail fut plus impérieux que celui de poursuivre des études.
Années 1960
La première partie des années 1960 est difficile pour Al Pacino, avec la mort de sa mère en 1962 et celle de son grand-père en 1964. À partir de ce moment, Al Pacino devient insomniaque. Il accumule également de nombreux petits boulots après avoir quitté le système scolaire à 17 ans. Ses petits boulots successifs lui permirent d'entrer en contact avec toutes sortes de personnages. Il fut coursier, vendeur de chaussures, caissier de supermarché, livreur de journaux. Il cira des chaussures et fut déménageur. Il s'essaya grouillot dans un bureau et il fit briller des fruits frais chez un épicier.
Il aspirait néanmoins à mieux, aussi passa t-il une audition, encore adolescent, pour entrer à l'Actors Studio de Lee Strasberg. Recalé, mais pas découragé pour autant, il suivit un autre cursus de théâtre, le cours Herbert Berghof, où il rencontra Charles Laughton, l'homme qui allait devenir son mentor et son plus proche ami. Non seulement Laughton donna des cours à Al Pacino et le dirigea pour sa première pièce en public (Hello Out There, de William Saroyan), mais il le présenta à des poètes et des écrivains. Al Pacino fut enfin accepté à l'Actors Studio quatre ans plus tard.
En 1966, l'argent qu'il a économisé lui permet d'intégrer l'Actors Studio (sous la direction de Lee Strasberg - Hyman Roth dans Le Parrain 2) où il rencontre des acteurs qui deviendront célèbres par la suite, tel que Robert De Niro (qui portait encore son vrai nom à cette époque, Robert Di Niro. Son travail et son talent lui permettent d'obtenir un Obie Award (récompense pour le théâtre) en 1968 pour The Indian Wants the Bronx, et un Tony Award dès l'année suivante pour Does the Tiger Wear a Necktie?. Peu de temps après, Al Pacino fait ses débuts au cinéma dans Me, Natalie de Fred Coe, en 1969.
Années 1970
Al Pacino obtient le rôle principal dans Panique à Needle Park en 1971 de Jerry Schatzberg, drame où il joue un accroc à l'héroïne qui évolue dans le milieu toxicomane à Manhattan. Ce film marque un tournant dans sa carrière car, outre sa bonne prestation, il attire l'attention de Francis Ford Coppola.
En effet, en 1972, alors que les producteurs tentent de lui imposer Robert Redford pour le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain, Francis Ford Coppola, après de longues négociations, choisit Al Pacino, qui est quasiment inconnu à l'époque.
Sa première rencontre avec Marlon Brando est pour lui très stressante, mais reste un des moments les plus importants de sa carrière comme il le définit lui-même ; elle se fera lors de la scène de l'hôpital, lorsque Michael Corleone doit surveiller son père. On connaît la suite : le film est un énorme succès et lance définitivement sa carrière. L'année suivante, il renouvelle sa collaboration avec Jerry Schatzberg pour L'Épouvantail. Al Pacino donne la réplique à Gene Hackman dans ce film qui reçut la Palme d'or au festival de Cannes 1973. La même année, il signe son premier film avec Sidney Lumet : Serpico. Grâce à son interprétation de flic libéral et incorruptible, dans ce film qui fait de bons résultats au box-office, Pacino assoit définitivement sa popularité.
En 1974, il reprend le rôle de Michael Corleone pour le second volet du Parrain. Cette fois, c'est Robert De Niro qui interprète Vito Corleone (dans sa jeunesse). Le film est un succès et est souvent considéré comme supérieur au premier. Le personnage de Michael Corleone, taciturne et froid, est à l'opposé de Frank Serpico, ce flic instable et colérique qui doute et se démène au sein d'un New York très violent et d'une police corrompue.
En 1975, Pacino incarne un nouveau personnage un peu instable, un braqueur debanque dilettante qui devient très vite populaire grâce à son inexpérience, dans Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sydney Lumet. Deux ans plus tard, il se lance dans le mélodrame avec Sydney Pollack (grand cinéaste des années 1970) qui est aux commandes de Bobby Deerfield (1977).
Années 198OLes années 1980 débutent de façon marquée pour Al Pacino, puisqu'il interprète un policier évoluant dans le milieu homosexuel dans un très sombre polar de William Friedkin, La Chasse (Cruising, 1980). En 1983, c'est la rencontre avec Brian De Palma qui lui offre le rôle de Tony Montana dans Scarface, remake du film de Howard Hawks (Scarface, 1932). Pour toute une génération (principalement les rappeurs), le personnage de Tony Montana est devenu un mythe et un objet de fascination (avec toutes les ambiguïtés que cela comporte), et Al Pacino en fait une très bonne interprétation dans ce rôle d'immigré cubain qui connaît une phénoménale ascension financière et sociale au sein de la pègre tandis qu'il devient fou, dévoré par la paranoïa et la drogue inhérentes à ses activités de gangster. Les années 1980 s'achèveront avec le succès de Mélodie pour un meurtre, entièrement porté sur les épaules d'un Pacino criant de vérité dans son personnage de Frank Keller.
Années 1990
Al Pacino tient plusieurs rôles importants dans les années 1990, qui lui permettent de revenir, sinon au premier plan, tout du moins au stade de la reconnaissance indiscutée. Il reprend le rôle de Michael Corleone dans le troisième et dernier volet du Parrain. Sa nouvelle collaboration avec Brian De Palma est une nouvelle réussite : L'Impasse (Carlito's Way). Dans ce film sombre et triste, Al Pacino convainc avec le personnage de Carlito Brigante. En 1992, il interprète dans le film de Martin Brest Le Temps d'un week-end le rôle d'un lieutenant-colonel aveugle, Frank Slade. Ce rôle lui permet enfin de décrocher l'Oscar du meilleur acteur après 7 nominations. Il y partage l'affiche avec un jeune talent, Chris O'Donnell.
C'est en 1995 que se déroule la première vraie rencontre cinématographique entre Al Pacino et Robert De Niro, dans le film Heat, réalisé par Michael Mann. Les deux acteurs s'étaient déjà côtoyés sur le tournage du Parrain, 2e partie, mais n'avaient joué aucune scène ensemble. Ce film relate le jeu du chat et de la souris auquel se livrent un braqueur de banque d'exception (De Niro) et un inspecteur de police tenace (Pacino) qui a juré de le faire arrêter. Pacino et De Niro sont d'un très haut niveau et nous réservent un face-à-face mémorable. Les seconds rôles, tenus entre autres par Val Kilmer, Tom Sizemore et Jon Voight, sont également convaincants.
Le long-métrage rencontrera un important succès critique et commercial. Al Pacino et Robert De Niro figurent a un seul moment dans le même plan, sur la même image, celle des dernières secondes du film quand ceux-ci se tiennent la main et qu'un plan large est exécuté avec vue sur la piste de décollage et les deux hommes au centre.
En 1996, Pacino passe derrière la caméra pour témoigner de sa fidélité au théâtre avec Looking for Richard, mi-adaptation de Richard III de Shakespeare, mi-documentaire sur le tournage de la pièce dans le film. Après L'Associé du diable, de Taylor Hackford (1997), où l'acteur dépeint un portrait du Diable applaudi des spectateurs et
Donnie Brasco (1997), de Mike Newell, Al Pacino nous offre encore deux autres prestations d'acteur, tout d'abord aux côtés de Russell Crowe, dans Révélations (The Insider), de Michael Mann, puis dans L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday), d'Oliver Stone.
Années 2000
Avec le film S1m0ne, comédie loufoque d'Andrew Niccol, Al Pacino prouve une nouvelle fois au public qu'il peut s'adapter à n'importe quel type de rôle. L'année suivante, il joue pour la première fois aux côtés de Robin Williams dans le remake d'un film norvégien : Insomnia. Le film est une réussite, Al Pacino réussit très bien dans son rôle de flic fatigué et désabusé.
Après Robin Williams, c'est au tour de Colin Farrell de partager l'affiche du film La Recrue avec Al Pacino.
En 2003 sort Influences avec Kim Basinger et Téa Leoni, un film malmené par la critique, mais sauvé par la prestation d'Al Pacino.
En 2003 toujours, Al Pacino participe au projet du réalisateur Mike Nichols, la série Angels in America, qui comprend 6 épisodes d'environ une heure chacun. Cette série traite de l'homosexualité et du sida dans les années 1980 et la difficulté des homosexuels à surmonter la maladie. Pacino offre une prestation remarquable dans le rôle de Roy Cohn, et il a à ses côtés une des meilleures actrices britanniques du moment : Emma Thompson, ainsi que Meryl Streep, Justin Kirk, ou encore Jeffrey Wright. Un style assez anti-conformiste pour une série très attachante. La performance de Pacino lui vaudra d'ailleurs d'être récompensé par un Emmy Award.
Le Marchand de Venise (2004) inspiré de la pièce de William Shakespeare marque un retour aux sources pour Al Pacino dont le théâtre reste le premier amour. Il y joue le rôle de Shylock, un marchand juif.
2007 est l'année où il reçoit le célèbre AFI Life Achievement Award, le plus convoité des prix honorant une carrière. Au cours de la cérémonie, tenue en juin à Hollywood, d'autres immenses acteurs tel que Sean Connery, Kirk Douglas ou encore Robert De Niro affirmèrent que Pacino était certainement le plus grand acteur de sa génération, voire de tous les temps, cela s'expliquant aussi par le fait que Pacino est l'un des rares acteurs à ne s'être jamais écarté un seul instant de la Méthode Strasberg, dite de l'Actors Studio, mais aussi le seul à l'avoir fait aussi longtemps.
Fin 2008, il est à l'affiche de La Loi et l'ordre, un film de Jon Avnet (avec qui il a déjà collaboré sur 88 Minutes), dans lequel il a pour partenaires Robert De Niro, Carla Gugino, Donnie Wahlberg et le rappeur 50 Cent. Le film présente les deux acteurs en tant que policiers aux trousses d'un serial killer. Ce sera sa troisième collaboration avec Robert De Niro après Le Parrain II (où ils n'avaient aucune scène en commun) et Heat (où ils n'avaient que très peu de scènes ensemble). Le scénario n'était hélas pas assez inspiré pour les deux acteurs vedettes, mais il fit de bons résultats et permirent aux cinéphiles de les voir ensemble du début à la fin.
Le 22 octobre 2008, au Festival du film de Rome, Pacino a reçu, en présence de l'acteur Matthew Modine (Full Metal Jacket, Birdy), le Marc Aurèle d'Or. Il semblait très touché par cet honneur qui lui était attribué au nom de sa carrière mais aussi pour le compte de l'Actors Studio, qu'il copréside ; le jury romain l'ayant qualifié comme l'acteur personnifiant le mieux cette entité.
En 2011, il réalise un nouveau documentaire du même type que celui qu'il a déjà réalisé sur Richard III de Shakespeare qui, cette fois, aborde l'œuvre Salomé d'Oscar Wilde. Il y joue aussi le rôle du roi Hérode.
Vie privée
Al Pacino a trois enfants. Julie Marie, née en 1989 avec Jan Tarrant et des jumeaux, Anton James et Olivia Rose, nés le 25 janvier 2001 avec l'actrice Beverly D'Angelo. Il ne s'est jamais marié. Il a trois sœurs et une demi-sœur. Démocrate, il prend position pour Barack Obama lors de l'élection présidentielle de 2008.
Filmographie
Années 1970
- 1969 : Me, Natalie de Fred Coe : Tony
- 1971 : Panique à Needle Park (The Panic in Needle Park) de Jerry Schatzberg : Bobby
- 1972 : Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola : Michael Corleone
- 1973 : L'Épouvantail (Scarecrow) de Jerry Schatzberg : Lion
- 1973 : Serpico de Sidney Lumet : Frank 'Paco' Serpico
- 1974 : Le Parrain 2 (The Godfather: Part II) de Francis Ford Coppola : Don Michael Corleone
- 1975 : Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sidney Lumet : Sonny Wortzik
- 1977 : Bobby Deerfield de Sydney Pollack : Bobby Deerfield
- 1979 : Justice pour tous (...And Justice for All) de Norman Jewison : Arthur Kirkland
Années 1980
- 1980 : La Chasse (Cruising) de William Friedkin : Steve Burns
- 1982 : Avec les compliments de l'auteur (Author! Author!) d'Arthur Hiller : Ivan Travalian
- 1983 : Scarface de Brian De Palma : Tony Montana
- 1985 : Révolution de Hugh Hudson : Tom
- 1989 : Mélodie pour un meurtre (Sea of Love) de Harold Becker : Frank Keller
- 1989 : The Local Stigmatic, de David Wheeler : Graham
Années 1990
- 1990 : Dick Tracy de Warren Beatty : Big Boy Caprice
- 1990 : Le Parrain 3 (The Godfather: Part III) de Francis Ford Coppola : Don Michael Corleone
- 1991 : In Bed with Madonna (Madonna: Truth or Dare) d'Alek Keshishian : Al Pacino
- 1991 : Frankie et Johnny (Frankie and Johnny) de Garry Marshall : Johnny
- 1992 : Glengarry (Glengarry Glen Ross) de James Foley : Ricky Roma
- 1992 : Le Temps d'un week-end (The Scent of a Woman) de Martin Brest : Frank Slade
- 1993 : L'Impasse (Carlito's Way) de Brian De Palma : Carlito Brigante
- 1995 : Instant de bonheur (Two Bits) de James Foley : Gitano Sabatoni
- 1995 : Heat de Michael Mann : Vincent Hanna
- 1996 : Looking for Richard, également réalisateur et producteur : Richard III, Al Pacino
- 1996 : City Hall de Harold Becker : John Pappas
- 1997 : Donnie Brasco de Mike Newell : Benjamin 'Lefty' Ruggiero
- 1997 : Pitch de Kenny Hotz : Al Pacino
- 1997 : L'Associé du diable (The Devil's Advocate) de Taylor Hackford : John Milton
- 1999 : Révélations (The Insider) de Michael Mann : Lowell Bergman
- 1999 : L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) d'Oliver Stone : Tony D'Amato
Années 2000
- 2000 : Chinese Coffee, également réalisateur : Harry Levine
- 2002 : Insomnia de Christopher Nolan : Will Dormer
- 2002 : S1m0ne d'Andrew Niccol : Viktor Taransky
- 2002 : Influences (People I Know) de Daniel Algrant : Eli Wurman (également producteur)
- 2003 : La Recrue (The Recruit) de Roger Donaldson : Walter Burke
- 2003 : Amours troubles (Gigli) de Martin Brest : Starkman
- 2004 : Angels in America de Mike Nichols (série télévisée) : Roy Marcus Cohn
- 2004 : Le Marchand de Venise (The Merchant of Venice) de Michael Radford : Shylock
- 2005 : Two for the Money de D. J. Caruso : Walter Abrams
- 2007 : 88 Minutes de Jon Avnet: Jack Gramm
- 2007 : Ocean's Thirteen de Steven Soderbergh: Willie Bank
- 2008 : La loi et l'ordre (Righteous Kill) de Jon Avnet : David Fisk
Années 2010
- 2010 : You Don't Know Jack (La vérité sur Jack) de Barry Levinson (téléfilm)
- 2011 : Un flic pour cible (The Son of No One) de Dito Montiel : l'inspecteur Stanford
- 2011 : Jack et Julie de Dennis Dugan : Lui même
- 2012 : Phil Spector de David Mamet (téléfilm)
Distinctions
Oscar
- nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Le Parrain (1972)
- nommé : Meilleur acteur pour Serpico (1973)
- nommé : Meilleur acteur pour Le Parrain 2 (1974)
- nommé : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien (1975)
- nommé : Meilleur acteur pour Justice pour tous (1979)
- nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy (1990)
- nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Glengarry (1992)
- Remporté : Meilleur acteur pour Le Temps d'un week-end (1992)
BAFTA Award
- nommé : Meilleur espoir pour Le Parrain (1973)
- nommé : Meilleur acteur pour Serpico (1975)
- Remporté : Meilleur acteur pour Le Parrain II (1974)
- Remporté : Meilleur acteur pour Un après-midi de chien (1976)
- nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy (1991)
Emmy Award
- Remporté : Meilleur acteur dans une minisérie pour la télévision pour Angels in America (2004)
- Remporté : Meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série pour You Don't Know Jack (2010)
Golden Globe
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain (1973)
- Remporté : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Serpico (1974)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain II (1975)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Un après-midi de chien (1976)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Bobby Deerfield (1978)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Justice pour tous (1980)
- Nommé : Meilleur acteur dans une comédie pour Avec les compliments de l'auteur (1983)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Scarface (1984)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Mélodie pour un meurtre (1990)
- Nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Dick Tracy (1991)
- Nommé : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Parrain III (1991)
- Nommé : Meilleur acteur dans un second rôle pour Glengarry (1993)
- Remporté : Meilleur acteur dans un film dramatique pour Le Temps d'un week-end (1993)
- Remporté : Cecil B. DeMille Award (2001)
- Remporté : Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision pour Angels in America (2004)
- Remporté : Meilleur acteur dans une série pour la télévision pour You don't know Jack (2010)
SOURCES WIKIPEDIA
votre commentaire